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crédits : pandamalin | tumblr | we♥it messages : 218 quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps
Sujet: pressure point | milo Mar 26 Sep - 23:28
Milo Lawson
crédits : tag messages : 86 quartier : sur les routes
Sujet: Re: pressure point | milo Ven 29 Sep - 18:37
pressure point
Elijah & Milo
J’ai du mal à reprendre mon souffle. Je sens que je vais me faire appeler Arthur… Je suis encore en retard. Ce n’est pas vraiment de ma faute, j’était plus ou moins dans les temps avant que Zara pète sa durite. Bon, OK? C’est sans doute un peu de ma faute parce que je lui ai menti et que je sais à quel point elle a horreur de ça. Je lui ai promis, juré, craché, que je n’étais plus en relation avec Ayleen et que je l’avais définitivement rayée de mon existence. Sauf que c’est totalement faux, j’ai juste remplacé son nom dans mon répertoire après avoir réussi à récupérer son numéro via Taylor. Je ne sais pas encore de quelle manière Zara s’y est prise, mais elle a découvert le pot aux roses et ne l’a évidemment pas très bien pris. Du coup, c’est quand même un petit peu ma faute si elle a perdu son sang froid et s’en est pris à moi de bon matin. Comme d’habitude, elle n’est pas parvenue à gérer ses nerfs et j’ai perdu patience et lui ait mal parlé. Je n’ai jamais vraiment été très diplomate il faut dire… Et j’ai tendance à défendre mon bout de viande, peu importe les conséquences. Ce matin, la conséquence a été de recevoir son poing en plein visage après une remarque déplacée. Ca a fait mal. C fait encore mal en fait… La plupart du temps, quand elle bascule et le réalise, elle s’excuse platement, mais pas cette fois. Cette fois, ça ne lui a fait ni chaud ni froid. Elle s’est même marré et m’a proposé d’égaliser mon oeil au beurre noir en me cognant à nouveau. Nous nous sommes quittés fâchés. Je suis sorti, agacé mais surtout un peu…pas inquiet ou vraiment chamboulé mais… Peut-être un peu. J’en sais rien. En tout cas, cette énième dispute m’a mis en retard pour prendre mon shift au Penitent. Ce n’est pas la première fois ce mois-ci et je sens que Elijah commence à perdre patience avec moi. Ca me fait chier parce que je suis réellement motivé et j’aime mon job. J’aime l’ambiance du pub, passer du temps avec Shawn et arracher deux ou trois mot au maitre des lieux… Mais je sais que si je continue sur cette pente glissante, je vais m’en mordre les doigts. Shawn me l’a dit. Voilà comment je le sais. Il m’a prévenu que notre patron commençait à tiquer et remarquer mes retards à répétition, mes maladresses récurrentes et n’appréciait pas trop. Shawn m’a demandé de me tenir à carreaux mais j’ai beau essayé, ça ne fonctionne pas… Quand je ne suis pas en retard, je passe mon temps sur mon portable pour essayer de rassurer/calmer Zara et je ne suis jamais tout à fait à ce que je fais… C’est pénible. En même temps, c’est comme ça, non ? Les relations de couple sérieuses demandent de aire des compromis. Tout n’est pas rose tous les jours et il faut faire avec. Alors je fais avec… Mais Elijah estime évidemment de ne pas avoir à "faire avec" et bien sûr il a raison. Il a un bar à faire tourner après tout.
Mes lunettes de soleil en place sur mon nez - pour tenter de cacher le gros des dégâts - ma casquette vissée sur ma tête, je pousse la porte de l’établissement en espérant que mon retard n’aura pas été remarqué. Mais bien sûr qu’il l’a été. Il aurait fallut une explosion pour distraire mon employeur et me permettre d’arriver sans encombre. Je les salue brièvement de la main, grimace pour leur faire comprendre que je suis désolé, et m’empresse de filer déposer mon sac derrière le comptoir pour me mettre à l’oeuvre sans perdre une seconde. Hors de question de passer par les vestiaires dans lequel M. Haynes pourrait me choper sans mal et me questionner (ou me virer…). Je prends donc mon service, prenant soin de toujours me trouver à l’opposé d’Elijah et loin de Shawn aussi. Ca m’ennuie parce que j’aimerai bien bavarder avec lui mais il va remarquer mon cocard, me demander des comptes et bla bla bla, ça va être chiant ! J’ai pas envie de ça. J’ai envie qu’on me foute la paix. Qu’eux me foutent la paix et que Zara me laisse respirer un peu aussi. Même Taylor commence à m’agacer à me relancer tout le temps pour qu’on se voit. Je lui ai dis que ce n’était pas possible ! Qu’est-ce qu’elle ne comprend pas là-dedans ? Chaque fois qu’elle me contacte, ça met Zara dans un état pas possible et ça me soule. J’aime Taylor, profondément, mais là, ça me gonfle. J’ai trop de choses à gérer et j’ai l’impression que je ne m’en sortirais jamais…
Et alors que je rumine, me retenant de déjà jeter un oeil sur l’écran de mon téléphone, qui se trouve dans la poche de mon jean, Elijah me surprend tout à coup. Alors que je fais volte-face après avoir annoncé rapidement ma commande à Shawn, il apparait devant moi et manque de me faire avoir une putain de crise cardiaque ! …encore que peut-être que c’est exactement de ça que j’ai besoin ? « Tu m'expliques ce qui t'arrive ? » « C’qui m’arrive ? Bah rien ! Rien, rien ! Tout va bien » je lui souris, comme si je faisais la promotion d’un nouveau dentifrice. Mais bien sûr, on ne la fait pas à Lijouh ! Il me fait savoir qu’il n’est pas satisfait, qu’il envisage effectivement de me foutre dehors et…qu’il ne s’est pas laissé avoir par mes supers lunettes de soleil et ma casquette. C’était pourtant le camouflage parfait ! Ca marche dans les films… « Oh c’est rien… J’suis content que ça joue en ma faveur mais enfin…désolé. Ca arrivera plus, je vais faire des efforts, promis ! » « Bordel, tu peux pas juste nous parler ? Qu'est-ce que tu as ? » enchaine Elijah, comme s’il ne m’avait pas entendu m’excuser et tout le tintouin. Je passe d’un pied à l’autre, nerveux. Je n’ai pas envie qu’il pose de questions. Je n’y répondrai pas. Je n’ai pas envie qu’il me juge ou qu’il juge Zara. Je veux juste qu’il me foute la paix… C’est pas trop demandé pourtant, non ? J’suis un peu en retard de temps en temps et alors ? Il n’a qu’à me couper mes pourboires, retirer quelques dollars sur ma paie et voilà ! C’est pas comme si le bar affichait complet et que ma présence était VRAIMENT indispensable… « T'es au courant que je n'suis pas prêt de bouger d'là tant que tu n'auras pas retrouver comment on fait pour communiquer, hm ? » Je déglutis péniblement. Je sais pas trop quoi répondre. Je peux plus me défiler. Faut que j’lui raconte un truc. Mais pas la vérité. « Faut pas vous en faire boss. C’est juste que j’ai un peu de soucis avec mon diabète en ce moment » - et c’est vrai, sans que je ne sache expliqué pourquoi parce que jusque là, c’était niquel ! - « du coup je dors pas bien, j’suis souvent fatigué et le matin j’ai du mal à émerger. Puis du coup j’suis maladroit. J’ai fait une hypo et je suis tombé ce matin dans la salle de bain. D’où le cocard. Mais ça va mieux maintenant, c’est bon. J’peux retourner bosser s’il vous plait ? » j’enchaine très vite, d’un ton pus suppliant et désespéré que je ne l’aurai voulu et qui ne va pas beaucoup crédibiliser mes propos. Merde… « C’est vraiment rien » ajoute donc, histoire de rattraper un peu le coup, de dédramatiser. « Je vais aller voir un médecin et je serai comme neuf très vite ! Après y aura plus de retard, faut pas vous faire de mouron. »
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Elijah Haynes
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Sujet: Re: pressure point | milo Lun 9 Oct - 21:21
Milo Lawson
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Sujet: Re: pressure point | milo Jeu 19 Oct - 18:05
pressure point
Elijah & Milo
« Admettons… » Bon, ce n’est pas exactement la réaction que j’espérai. Ce n’est pas non plus un « Tu te fous de ma gueule » ou un « T’es viré » simple, concis et effrayant mais…ce n’est pas hyper encourageant. Ca veut dire qu’il reste encore une place pour le doute dans son esprit, et ça n’est pas bon pour moi. J’ai pas envie qu’il insiste. J’ai pas envie qu’on se dispute, qu’il perde patience et qu’on en arrive au fameux « T’es viré ». J’ai pas envie de perdre ce job. Je n’ai pas non plus envie de me brouiller avec Elijah et je n’aime pas trop lui mentir. Mais j’ai pas tellement le choix. D’abord parce que j’ai ma fierté et ensuite parce que ça ne le regarde pas. Je n’ai pas envie d’évoquer mes disputes avec Zara avec lui ou avec qui que ce soit. Ca ne regarde personne et je ne veux pas les entendre la juger, la critiquer ou me sortir des phrases toutes faites pour m’inciter à la quitter. Parce que si parfois ça va mal, la plupart du temps, ça va très bien… Je dois admettre que ça arrive de moins en moins souvent, mais ça arrive. Et la majorité des fois où ça dégénère, c’est à cause de mon attitude. Zara est une femme jalouse, c’est tout. Elle est intense et elle tient énormément à moi, et quand je déconne, quand elle a peur que j’aille voir ailleurs, elle pète les plombs. Je peux pas vraiment la blâmer pour ça.
Elijah enchaine, me faisant savoir que, pour lui, la marque sur mon visage ressemble plus à un coup qu’au résultat d’une mauvaise chute. Je hausse une épaule, essayant de ravaler mon angoisse et de garder un air parfaitement détaché. Je dois avoir l’air de vouloir dire : Pense ce que tu veux mon gars, c’est arrivé comme j’te l’ai raconté et puis c’est tout. Je vois les mâchoires de mon interlocuteur se contracter et comprends que les choses ne vont pas en rester là. Je côtoie Haynes depuis suffisamment longtemps pour savoir quand il est agacé et il est agacé, c’est évident. La question est donc : à quel point ? Et quand il se tourne un instant plus tard vers Shawn pour lui demander de gérer sans NOUS quelques instants, mon coeur s’accélère dans ma poitrine. Ca pue la merde. Non, non, non… « C’est pas… » Mais il ne me laisse pas terminer ma phrase et lui dire que ce n’est pas la peine d’en arriver là, que je veux juste bosser et pas faire d’histoires. Il me demande de laisser tomber ce que je fais et de le suivre. Je jette un regard suppliant à Shawn mais ce traitre s’empresse de détourner le sien et de faire comme s’il ne m’avait pas vu. Je ne bouge pas. Alors finalement, Elijah me débarrasse de mon carnet de commandes et va le remettre lui-même à notre collègue qui, une fois encore, prend grand soin d’éviter de croiser mon regard et me laisse patauger dans ma merde. C’est franchement pas cool ! Je fusille le dos qu’il me présente du regard et, résigné, n’ayant pas franchement d’autre choix : j’emboite le pas à mon patron. Nous atterrissons dans son bureau et je pousse un soupir de dépit, quasiment en même temps que lui. Il s’installe sur le bord de son bureau, dans une position décontractée (même s’il ne l’est clairement pas !) et me propose un verre. « Non. J’l’ai dis : tout ça c’est à cause de ma glycémie alors si j’bois, c’est foutu » je lui fait savoir, prenant un ton moralisateur, histoire d’enfoncer encore un peu plus le clou et de donner plus de poids à mon histoire. Qui n’est pas un mensonge en vérité. Parce que j’ai vraiment des soucis avec mon insuline qui ne semble plus jamais dosée comme il le faudrait. Parfois, je me demande si Zara… Non, elle ferait pas un truc pareil.
« Hormis ça, Shawn m'a dit que tu devais avoir des soucis, tu passes la quasi totalité de ton temps à surveiller ton téléphone. Tu as besoin de quelque chose ? » J’ouvre la bouche pour répondre, mais cette fois encore, le gérant du Penitent ne me laisse pas l’occasion d’en placer une. Il enchaine pur me faire savoir le fond de sa pensée et mettre des mots sur ses craintes. Qui ne me concernent pas vraiment en fin de compte. Plutôt mon poste. J’en suis un peu vexé…et en même temps, c’est vrai que je lui ai déjà fait faux bond et qu’il a un business à faire tourner. « Mais j’suis toujours emballé M’sieur Haynes ! C’est vrai, j’vous jure ! » je m’empresse de lui faire savoir. « C’est vraiment pas ma faute ces histoires… J’ai pas de contrôle là-dessus. Et j’surveille mon téléphone parce que… » Fais gaffe… « …ma nouvelle copine est flic et ça me stresse un peu. Avec tout ce qui se passe et ce qui m’est arrivé à Noël, tout ça…Ben j’suis un peu parano. J’ai peur qu’il lui arrive des sales trucs alors je lui demande de m’envoyer des messages pour me prévenir quand elle va en intervention et tout et tout. Donc je surveille souvent… » Et comme par hasard, mon portable choisi ce moment précis pour émettre un son familier. SMS reçu. Je déglutis péniblement. « Y a pas de grand mystère patron, j’vous jure c’est vrai ! J’suis juste fatigué à cause de mes soucis de santé. Mais je vais essayer de faire mieux.Je vais aller voir le médecin et tout rentrera dans l’ordre après. J’envisage de me faire poser une pompe à insuline comme ça j’aurai plus à faire les injections moi-même… » Mais je vois bien qu’il n’est toujours pas tout à fait convaincu… Alors je sors ma dernière carte. « Et puis je vais ralentir sur… Bon j’sais qu’vous et Shawn vous êtes pas stupides et u’vous sentez que parfois j’sens pas que la clope. J’vais ralentir ça aussi. Ca m’embrouille peut-être le cerveau et le pancréas. J’vais faire des efforts. » Allez, mettons tous mes soucis sur le dos de la drogue ! Ca marche tout le temps… Pourquoi pas aujourd’hui ?
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Elijah Haynes
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Sujet: Re: pressure point | milo Mer 25 Oct - 21:20
Milo Lawson
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Sujet: Re: pressure point | milo Dim 29 Oct - 10:35
pressure point
Elijah & Milo
Bon, je crois que cette fois, j’ai fait mouche ! Je crois que cette fois, il me croit. Il faut dire que c’est convainquant, parce que tout ce que je lui ai dis est vrai, enfin de compte. Les meilleurs mensonges sont toujours accompagnés de vérité. J’envisage vraiment de me faire poser une pompe et je sais que je fume un peu trop et que ça me grille quelques neurones. Enfin d’après le monde entier c’est ce qui se passe donc… Bref ! Je fais amende honorable et la sauce a l’air de prendre. Je le sens un peu tendu mais c’est peut-être juste parce qu’il n’aime pas le fait que j’ai réponse à tout. Peut-être même qu’il espérait me coincer et me virer et que je viens de le déposséder de ce pouvoir. nah, sans doute pas. M’sieur Haynes est plutôt cool comme patron et s’il avait vraiment voulu me virer, il l’aurait fait, sans avoir à se justifier. Il me fait donc savoir que j’ai raison et que je devrai arrêter la fumette. Je prends un air contrit de circonstance et attends surtout le moment où il me libèrera enfin. Il m’autorise à garder mon téléphone sur moi pendant mon service et je l’en remercie silencieusement. S’il me l’avait confisqué, j’aurai eu du mal à l’expliquer à Zara… Elle aurait pensé à un coup fourré certainement. Je hoche donc la tête, bravement, le remerciant pour son geste et arborant l’air du type qui se repent et a conscience de la chance qui lui est accordée. Ce qui est vrai, on ne va pas se mentir. « Sois juste attentif et fais attention à toi. » « Oui, promis » je lui assure dans un sourire, en me redressant déjà, déduisant de ces propos que notre échange touche à sa fin et que je vais pouvoir retourner vaquer à mes occupations. Je me rapproche un peu de lui et de la porte de sortie près de laquelle il se tient. Sauf qu’il n’ouvre pas et ne me libère pas… Je continue de sourire, mais avec de moins en moins d’allant. A quoi il joue ? Pourquoi est-ce qu’il n’ouvre pas ? Qu’est-ce qu’il me veut encore ? Ca va donc jamais finir ? J’ai envie de le bousculer, d’ouvrir moi-même cette porte et de m’échapper. Mais évidemment, je ne peux pas me permettre de faire un truc pareil… Je dois prendre mon mal en patience et espérer une libération prochaine. Le temps commence à me sembler long…
« Elle sait que tu travailles là, cette copine ? » finit par m’interroger mon patron. « Bah oui, bien sûr » je lui réponds, ne comprenant pas très bien le sens de cette question. D’autant que je devine que cette question et sa réponse sont importantes pour lui… Sinon il n’aurait pas perdu tant de temps à peser le pour et le contre avant de me la poser. Et puis tout à coup, je percute. Enfin plus ou moins. Je lui ai dit que Zara est flic et c’est certainement ce détail qui l’a mis un peu mal à l’aise. Mais pourquoi ? Est-ce qu’il aux souci avec sa licence ? Son assurance ? Est-ce qu’il a fait de la taule et n’aime pas les poulets ? Ca, ça ne serait pas tellement étonnant. Il a ce regard…cette façon de se tenir, toujours sur le qui-vive, comme s’il devait protéger ses arrières. Peut-être littéralement….séjour en prison oblige. Bien sûr, des images de Elijah en train de se faire violer en prison me viennent… Yerk !
Mon portable recommence à sonner à ce moment. Je baisse les yeux en direction de ma poche et capte le regard de Elijah qui se porte également dans cette direction. « Elle est pas hyper patiente. Mais vous inquiétez pas, elle est cool à part ça ! J’veux dire… ‘fin si y a quelque chose qui vous inquiète, elle est pas trop regardante. Vous êtes pas les seuls à sentir que j’sens pas que la clope, voyez où j’veux en venir ? Et elle m'a jamais fait chier avec ça » je lui lance, essayant de le rassurer. « J’peux y aller maintenant ? » j’ajoute très vite, désignant la porte devant laquelle il squatte toujours…
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Elijah Haynes
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Sujet: Re: pressure point | milo Jeu 2 Nov - 22:42
Milo Lawson
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Sujet: Re: pressure point | milo Dim 5 Nov - 13:51
pressure point
Elijah & Milo
Libéré, délivré ! J’ai cru qu’il allait me séquestrer encore des heures là-dedans. Heureusement, ce n’est pas arrivé et je vais pouvoir jeter un oeil sur mon téléphone sitôt que je me serai éloigné et que l’attention de mon patron aura un peu baissé… Il va falloir que j’assure. Ce soir, j’expliquerai posément à Zara qu’il va falloir qu’elle ralentisse un peu le rythme de ses messages ou du moins, qu’elle ne s’attende pas à ce que je réponde dans la minute. Qu’est-ce qu’elle s’imagine que je fais de toute manière ? Enfin ça je le sais. Elle me l’a déjà hurlé en plein visage plusieurs fois. Ce qu’elle s’imagine que je fais, c’est que je drague absolument toutes les filles qui passent la porte du Penitent… Je ne sais pas à quoi elle s’imagine que ressemble cet endroit mais c’est franchement risible. La plupart des clients sont des hommes d’âges murs, des piliers de bars qui en ont vu de belles (ou des moches plutôt, vu leur tronches d’enterrements) et quelques irlandais mal lunés. De temps en temps, c’est vrai, des touristes passent la porte. Parfois ce sont des filles et…c’est vrai que quand ça arrive, je demande à Shawn de m’occuper de leur table, mais simplement parce que je pense qu’elles seront plus généreuses en pourboire avec moi qu’avec un vieux croulant qui les injurie sans raison apparente… Et comme je suis bon prince, quand il me cède une table de sa zone, je partage le dit pourboire avec lui. Mais bon, ça arrive une fois tous les mille ans ! Je rejoins Shawn qui me guettait, curieux, et lui fait un rapide résumé de mon échange avec notre boss à tous les deux. Il parait soulagé, m’encourage à faire des efforts et j’acquiesce, lui promettant à lui aussi de faire des efforts sur ma ponctualité et sur la fusette que je vais diminuer. Ma B.A. faite, je reprends bravement mon service, me dirigeant vers les nouveaux clients pour me faire connaitre d’eux et m’assurer qu’ils ne manquent rien. Ce n’est qu’en entendant mon portable sonner une troisième fois, quinze minutes plus tard, que je me souviens que j’étais censé m’occuper de Zara. « Merde. » Je termine de débarrasser une table puis m’isole un peu pour consulter l’écran de mon portable. Un premier message pour savoir si je suis bien arrivé. Le second ne contient qu’une série de points d’interrogation et le dernier me demande si je me fous de sa gueule. Je soupir, agacé et m’attèle à lui répondre quelque chose de bref et direct :
Je me fous pas de toi Zara, laisse-moi respirer deux minutes: JE BOSSE ! Je viens de convaincre mon boss de pas me virer à cause de mes retards à répétition et je vais devoir la jouer fine donc plus de SMS pour aujourd’hui. Je suis certain que tu vas survivre ! A ce soir.
Je relis le message deux fois, me demandant si l’envoyer est une bonne idée… Sans doute pas mais je suis contrarié et je n’ai pas davantage de temps à consacrer à tout ça alors je presse la touche d’envoie et je décide d’éteindre le téléphone un moment. Ce simple geste me fait sentir un rien plus léger… Je reprends donc mon service, oubliant mon téléphone et, très vite, cet échange de SMS avec ma petite amie, de repos aujourd’hui.
Une heure s’écoule, que je ne vois pas passer. J’ai été plaisanter un peu avec Shawn et je fais mon boulot. Il n’y a pas foule mais les clients installés nous accaparent quand même. C’est qu’ils ont une bonne descente… Y a surtout un groupe d’étudiants qui fêtent je en sais quoi. Elijah n’a pas l’air ravi parce qu’ils font du boucan mais Shawn est parvenu à l’apaiser et le convaincre que les pourboires seront bons et qu’ils ont déjà commandé pour plus de 110$ depuis leur arrivée. Je suis en train de prendre leurs commandes lorsque la porte s’ouvre. Je jette un rapide coup d’oeil dans cette direction, par curiosité, me demandant dans quel coin de la salle va s’installer le nouveau venu et… Mon coeur manque un battement. « Zara ? » je laisse échapper, sous le choc de la vision qui s’offre à moi. Mais qu’est-ce qu’elle fout là putain, couilles, bites ! Mon regard passe immédiatement de sa silhouette toute en forme à celle d’Elijah, dont le corps se tend déjà. Il va lui rentrer dedans, c’est certain. Shawn tente d’intervenir mais je ne sais pas si ça va fonctionner. Putain de gros raciste ! je m’agace, partagé entre la colère et l’inquiétude. Parce que je devine tout de suite que les intentions de ma petite amie ne sont pas franchement pures… Et si elle fait un esclandre, Elijah va fondre sur elle comme la misère sur le Tiers Monde. Ca ne sera pas beau à voir. Oh ça non ! Alors je fonce, abandonnant mes clients qui n’y comprennent rien et tente de me rappeler, en vain. « J'm'en occupe patron ! » je lance à l’adresse de Haynes en passant devant lui, ma main tendue vers lui en signe d’apaisement. Et puis je jette un regard suppliant et anxieux à Shawn qui comprend le message et se fixe pour objectif de contenir la bête…
Le regard de Zara - peu encline à une discussion posée visiblement - croise le mien et son visage se crispe un peu plus. Elle vient à ma rencontre d’un pas décidé, menaçant… Je lève à nouveau mes mains (les deux cette fois) devant moi, pour lui signifier que je viens en paix. « Tu devrais pas être là » je commence, réalisant très vite que je viens de mettre les deux pieds dans le plat et que j’aurai mieux fait de tourner ma langue sept fois dans ma saleté de bouche avant de l’ouvrir… « Pardon ? C’est un pays libre, espèce de dégénéré ! J’vais où j’veux ! » « C’est pas c’que j’voulais dire mais… » « Qu’est-ce que tu veux pas que j’vois hein ? Elle est où ? » « Qui ça ? » « La PUTE qui t’rejoins ici ! » me crache ma petite amie avec mépris, avant de commencer à slalomer entre les tables pour dénicher la pute en question… Qui bien sûr n’existe que dans sa tête, mais allez le lui faire comprendre ! « Zara, arrête ça. Tout de suite » je tente de l’apaiser en lui barrant le passage, jetant un regard inquiet vers Elijah que Shawn n’arrive déjà plus à maitriser. Il faut que je règle cette situation et la fasse sortir avant qu’il s’en mêle. Sinon ça va être l’Apocalypse. « Zara, je bosse. S’il te plait, viens dehors avec m… » Le coup part. Je ne le vois même pas venir. Son poing bagué s’abat sur ma bouche et ma lèvre s’entaille sur mes dents. Je titube, manque de perdre l’équilibre et me rattrape de justesse à une table, ma main portée à ma bouche qui saigne déjà abondamment. « T’as aucun ordre à m’donner, petite merde ! Tu crois que j’vois pas clair dans ton jeu ? Tu m’prends pour une conne ? C’était QUOI ce SMS ? D’où tu m’parles comme ça ? T’as cru qu’j’étais ton chien ? » Je ne l’écoute même pas vraiment, toute mon attention est attirée par Elijah qui s’avance vers elle alors que Shawn jure entre ses dents derrière son comptoir, résigné. Je m’interpose immédiatement, me tournant vers Elijah pour lui bloquer le passage et l’empêcher de s’en rendre à Zara qui ne comprend rien à ce qui se trame. « S’il vous plait patron, je gère ! J’vous jure que je gère ! Vous en mêlez pas » je tente de négocier d’un ton suppliant, alors que dans mon dos, Zara continue de beugler et finit par me donner un coup dans l’épaule, agacée que je lui tourne le dos.
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Dernière édition par Milo Lawson le Mar 14 Nov - 12:02, édité 1 fois
Elijah Haynes
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Sujet: Re: pressure point | milo Ven 10 Nov - 22:05
Milo Lawson
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Sujet: Re: pressure point | milo Mar 14 Nov - 12:32
pressure point
Elijah & Milo
« Putain j’suis en train d’te parler ! » s’agace Zara en me bousculant sans douceur dans l’épaule. Mais je ne peux pas relâcher ma vigilance maintenant et tourner le dos à Elijah. Parce que je sais ce qui va se passer si je le fais… Il va lui rentrer dedans, littéralement sans aucun doute, et alors une pluie d’emmerdements va lui tomber sur la tronche. C’est la dernière chose que je veux. Monsieur Haynes a toujours été réglé avec moi, il m’a laissé tout un tas de secondes chances et je ne veux pas qu’à cause de mes histoires de coeur, tout parte en couille. Parce que je sais que Zara a la rancune très facile et elle pourrait devenir une sacré épine dans le pied du gérant… Quand elle a décidé de faire chier, elle est comme un chien dénichant un os et qui s’y cramponne férocement. Je ne peux pas laisser ça arriver. Alors je continue de tourner le dos à ma petite amie qui perd patience, gardant mon regard inquiet mais déterminé ancré dans celui de mon patron. Et miracle ! Alors que je n’y crois pas une seule seconde, il m’accorde un répit, me propose de régler mon conflit seul, en m’ordonnant cependant de le faire hors de son bar. Pigé ! Merci ! Mais avant que j’ai pu le remercier…il ajoute cette putain de phrase et prononce ce PUTAIN de MOT. Négresse. « Pardon ? Qu’est-ce qu’il vient de dire ? » « Eh merde… » je couine presque, conscient qu’à présent, je vais avoir le plus grand mal à trainer mon hystérique de COPINE (c’est beaucoup mieux !) dehors. Elle ne va jamais laissé passer ça. jamais. Et je la comprends… J’arrive pas à croire qu’il ait pu dire un truc pareil ! Je sais ce qu’il pense, mais je suis loin de partager ses idéaux et son racisme assumé m’a toujours fortement déplu. En fait, je suis certain qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait ! Qu’Elijah savait qu’en prononçant ce mot, il la ferait réagir et obtiendrait ce qu’il souhaite finalement depuis le départ : qu’elle provoque un esclandre et qu’il puisse se charger de la remettre à sa place. « Espèce d’enculé d’blanc de merde ! C’est pour CA que tu bosses ? Ce sac à merde ? » Cette fois, je me retourne vers elle. Je n’ai pas le choix. « Zara, on sort ! » « Je vais nul part ! Pas tant que ce chien m’a pas présenté des excuses ! Tu sais à qui t’as à faire, hm ? » « Il sait ! Zara ! Dehors ! » je tente de la repousser mais elle me résiste et essaie à présent de se rapprocher d’Elijah pour s’expliquer avec lui directement. Je pourrai être satisfait qu’elle m’oublie un peu mais ce n’est pas le cas. Shawn tente de s’en mêler, de temporiser les choses, mais ça ne prend pas. Personne ne lui adresse beaucoup d’attention. Même pas moi qui suis assez occupé entre mon enclume et un marteau raciste… « Il sait que dalle ! J’vais t’pourrir la vie espèce de connard ! J’suis flic ! Tu viens d’insulter un agent des forces de l’ordre et ça va aller très loin ! Lâche-moi toi ! » Je suis peut-être plus grand qu’elle, mais Zara pratique un art martial depuis l’enfance et pèse plus lourd que moi… Elle m’évacue de sa trajectoire en quelques instants. Je ne comprends même pas ce qui m’arrive. Elle me fait un genre de clé de bras et en quelques secondes je me retrouve par terre, sonné.
Le temps que je reprenne mes esprits, je constate qu’Elijah a cédé à ses pulsions. Evidemment… Zara sait comment l’accueillir cependant et un échange de coups prends place au milieu du bar. « Non ! Arrêtez ça ! » j’essaie de me relever alors que Shawn, désemparé, ne semble pas savoir quoi faire de lui-même. Intervenir serait du suicide et il le sait parfaitement. N’empêche qu’il va bien falloir que quelqu’un le fasse avant que ça tourne au meurtre… Alors je m’en charge. Sitôt sur mes jambes, sans me démonter (et sans réfléchir surtout) je me glisse entre eux pour les séparer. Je ne sais pas lequel des deux me cogne. Je crois que c’est le coude d’Elijah qui m’atteint mais je ne pourrais pas le jurer. Tout ce que je sais, c’est que je regagne le parquet aussi rapidement que je l’ai quitté, avec la bouche en sang et le coccyx amoché. « Va chercher Esras ! » je cri à l’adresse de Shawn qui semble soir de sa torpeur et s’empresse de s’exécuter. Il est le seul avec suffisamment de force pour maitriser Elijah. En attendant, je me remet debout, essuie mon menton souillé de sang et tente à nouveau de raisonner avec ces deux guignols. J’essaie d’attraper Zara pour l’éloigner, mais tout ce que je réussi à faire, c’est la gêner et lui faire perdre l’équilibre. Elle me tombe dessus et, avant que j’ai pu réagir, je vois la main de mon patron se refermer sur son col. D’un mouvement vif, il commence à la trainer vers la sortie. Une chance qu’elle n’ait pas de cheveux, sinon c’est par là qu’il l’aurait trainée… je réalise en le regardant faire, alors que Zara tente de se débattre et de s’accrocher au mobilier. « Stop ! Elijah ! STOP ! » Mais rien à faire, il en veut pas m’écouter. Peut-être qu’à ce stade, il ne le peut plus…
Toujours aucune trace de Shawn ou de ce malabar irlandais qu'Elijah héberge. Est-ce qu'il est sorti ? Est-ce qu'il pionce ? Putain ! Mon regard tombe alors sur un élément du décor et une idée germe dans mon esprit. Je me redresse immédiatement, dérape un peu mais parviens à rétablir mon équilibre de justesse en m'aidant du comptoir. Sans perdre de temps, j'attrape l'extincteur et tire sur la goupille pour pouvoir l'utiliser, avant de le braquer en direction des deux combattants. Ils vont me tuer... Mais mieux vaut ça que l'alternative.
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Dernière édition par Milo Lawson le Dim 26 Nov - 11:12, édité 1 fois
Elijah Haynes
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : pandamalin | tumblr | we♥it messages : 218 quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps
Sujet: Re: pressure point | milo Ven 24 Nov - 21:43
Milo Lawson
crédits : tag messages : 86 quartier : sur les routes
Sujet: Re: pressure point | milo Dim 26 Nov - 11:10
pressure point
Elijah & Milo
L’effet est quasiment immédiat. Ca pourrait m’amuser dans d’autres circonstances, mais pas présentement. Je tente d’empêcher mon patron de commettre un meurtre au beau milieu de son bar. Bon, OK, peut-être que ça n’aurait pas été jusque là mais comment en être certain ? Elijah a l’air d’un animal enragé et vraiment dangereux… Même si je sais - par expérience - que Zara sait se battre, elle est dans une mauvaise posture en ce moment et je ne sais pas comment tout ça pourrait se terminer. Je ne veux pas prendre le moindre risque. Alors j’agis et ça fonctionne. Monsieur Haynes relâche sa prise sur le col de ma petite amie qui s’empresse de s’écarter, effectuant une roulade de préservation avant de cracher ses poumons. C’est qu’en plus de la trainer sur le sol et cognée un peu plus tôt, il l’a plus ou moins étranglée avec son propre vêtement à l’instant… Profitant de l’opportunité que je leur offre, les quelques clients encore présents se font la malle. Ca va être retenu sur ma paie du jour… Voilà à quoi je pense tandis qu’ils se tirent tous en vitesse. J’ne vois même un emporter son verre. Enfoiré opportuniste ! Mais ça ne reste pas ma préoccupation très longtemps. Arrêtant d’asperger mon patron avec l’extincteur de son bar, je le laisse tomber au sol, sans me soucier que l’impact fasse sauter quelque peu le bois de deux lattes du plancher. Au point où j’ne suis franchement… Je me précipite aux côtés de Zara qui repousse furieusement la main que je tend vers elle pour m’assurer de son état. Malheureusement, Elijah a la même idée que moi. Enfin non, il ne veut pas aller vers Zara pour lui venir en aide, il veut seulement terminer ce qu’il a commencé et la cogner encore, ou la rattraper par le col pour la trainer dehors. Heureusement, Esras débarque enfin à ce moment et le ceinture rudement. Il était temps putain ! Comptant sur sa face pour contenir la bête, je me concentre sur Zara. Il faut qu’elle sorte d’ici. Au plus vite. Mais je la connais et elle ne va pas vouloir en rester là. Elle va vouloir appeler du renfort peut-être, faire arrêter Elijah, faire arrêter tout le monde, faire brûler le bar. Elle va vouloir faire QUELQUE CHOSE. « Zara, j’suis désolé. » « Me parle pas » coasse-t-elle en massant sa gorge, avant de se remettre debout, l’égo plus blessé encore que son corps qui a pourtant subi quelques assauts. « Viens, on rentre. » « Me parle pas j’te dis ! » répète-t-elle en repoussant la main que j’ai encore tenté de tendre vers elle.
Esras a autant de mal à échanger avec Elijah que moi avec ma petite amie apparemment. Je leur jette un coup d’oeil, éloquent. Du moins je l’espère. Il ne fat pas qu’il relâche Elijah. Sous aucun prétexte. pas tant que Zara s’attarde encore entre ces murs. « T’es mort » crache tout à coup sa petite amie, alors même qu’Elijah venait de lever les mains en signe d’apaisement pour obtenir sa libération. « Tous autant qu’vous êtes. J’vais pas en rester là. Et toi tu m’adresses même plus la parole. » Sa menace lancée et à ma grande surprise : Zara se dirige vers la sortie. Elle s’avoue vaincue ? Elle a trouvé un adversaire à sa taille et prend la fuite ? Ca ne lui ressemble absolument pas et ça me laisse sur le cul. Un silence de plomb retombe sur le bar, déserté de ses clients. Je reste figé, la tête en vrac, mon coeur battant follement dans ma poitrine, douloureuse. Shawn s’approche de moi, par derrière, et lorsqu’il pose sa main sur mon épaule pour attirer mon attention, je sursaute et protège instinctivement mon visage, m’attendant à recevoir un coup. J’ai cru que c’était Elijah qui venait régler ses comptes avec moi à défaut de pouvoir les régler avec ma petite amie. « D-d-du calme p-p-petit » parvient péniblement à articuler Shawn, visiblement secoué par tout ça. Je serre les dents et essaie de retrouver mon souffle. Moi aussi je suis pas mal bouleversé par tout ce qui vient de se passer. J’ai encore du mal à réaliser. C’est arrivé si vite. Combien de minutes se sont écoulées depuis l’arrivée de Zara au Penitent ? J’aurai envie de dire une bonne dizaine mais c’est faux. Deux ou trois au maximum seulement… Tout est allé très vite. Trop vite. J’en ai le tournis. « Ca v-v-va aller ? » Si ça va aller ? Non. Evidemment que non ! Ma copine vient de débarquer et de m’humilier, me frapper devant tout le monde. Elle a provoqué une bagarre et maintenant je vais perdre mon job. Oh et mon patron est encore plus un enculé que ce que je pensais. « Non » je lui réponds donc franchement, mes traits tout à coups transformés par la colère. « Non ça va pas aller ! » je m’agace en me tournant vers mon patron. « Vous êtes un grand malade ! Un putain de grand malade raciste et…et bon à faire enfermer ! Quelles genres de saloperies vos parents vous ont fait subir pour que vous soyez comme ça hein ? Putain répondez même pas ! J’veux rien savoir ! J’veux plus rien savoir ! » « M-M-Milo, Putain!, c-c-calme-toi un p-p-p-peu » peine à se reprendre Shawn qui sent la situation dégénérer. « Non ! J’en ai ma claque ! Putain les trois-quarts de mes potes sont black ! J’pensais pouvoir vous faire rentrer un peu d’plomb dans la cervelle mais vous êtes un cas désespéré ! J’me tire ! Gardez mon dernier chèque, j’veux pas d’votre pognon ! Servez-vous en pour vous acheter une belle cagoule blanche du KKK ! » je lui lance en me dirigeant d’un pas assuré vers la sortie, espérant pouvoir rattraper Zara et essayer d’arranger les choses avec elle. Parce que je ne pourrai jamais les arranger avec Elijah. Jamais. Je n’en ai même pas envie. Pas après ce qui vient de se passer. Parce qu’il n’a pas agit uniquement dans le but de me défendre. Il était prêt à cogner sitôt qu’il a aperçu la couleur de la peau de Zara. Il pourra prétendre ce qu’il voudra, il ne m’ôtera pas cette idée de la tête. Qu’il aille se faire foutre. Qu’ils aillent tous se faire foutre.
Je claque la porte du Penitent derrière-moi, conscient que c’est très certainement la dernière fois que je passe cette porte… Tant pis. Bon débarras… Non… Ca me fait chier. Tout me fait chier. J’ai la tête qui tourne, le coeur qui bat trop fort. Peu importe, j’accélère mon allure en apercevant la silhouette familière de Zara qui a pris pas mal d’avance sur moi en partant du bar. Je cours à sa suite pour la rattraper et tenter d’arrondir les angles. Ca va être coton, mais il faut que j’essaie. Parce qu’aussi délirant que ça puisse paraitre, je l’aime. Je suis accro à cette nana et je n’ai aucune envie de la perdre. Surtout pas à cause d’un foutu raciste qui ne comprend rien à rien et ne sait s’exprimer correctement qu’avec ses poings.