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 APPEL DU DEVOIR #4

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WINDY CITY

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MessageSujet: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyDim 5 Nov - 23:42




APPEL DU DEVOIR #4

CHICAGO POLICE DEPARTMENT


1 ■ Synopsis
10:10 am ; West Side Street
La matinée est fraiche, mais le soleil est au rendez-vous après quelques journées pluvieuses et déprimantes. Irene a décidé de profiter de cette accalmie pour aller faire un brin de ménage dans sa propriété aujourd'hui uniquement habitée par Sebastian et a fixé rendez-vous à Maxime sur place. Sentant sa soignante un rien sur les nerfs, l'ancienne musicienne propose à son amie de faire une petite marche.

Elles arrivent à hauteur de l'habitation de Kurtis lorsqu'elles entendent des éclats de voix, dont celle du motard. Intriguées, elles accélèrent un peu leur allure et arrivent au moment où l'ancien Prospect et son voisins sont sur le point d'en venir aux mains, après une énième dispute à propos du chien jugé trop bruyant de Kurt.

Les autorités ont déjà été prévenues par d'autres voisins qui n'ont cependant pas souhaités se mêler à l'échange houleux entre les deux hommes. L'appel radio a été perçu par Matthew Goodwin qui, en reconnaissant l'adresse de l'un des membres des Kings, s'est immédiatement porté volontaire pour se rendre sur les lieux et gérer la crise.    

2 ■ Participants
# Matthew Goodwin
# Irene O'Malley
# Maxime Adler
# Kurtis Hawkins

3 ■ Règles à suivre pour cette intrigue
# 600 mots maximum par réponse
# pas d'ordre de passage défini  

■ le staff de C911


Dernière édition par WINDY CITY le Dim 5 Aoû - 18:01, édité 1 fois
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Kurtis Hawkins

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyLun 6 Nov - 16:18





appel du devoir #4

Premier jour de beau temps depuis perpette et Kurtis compte bien en profiter pour aller dégourdir les pattes de Gram qui n’est pas tellement sorti ces derniers temps. Il s’est contenté de mettre un pied dehors, de faire ses besoins sous la flotte et de rentrer tout de suite. Depuis qu’il a été obligé de faire piquer Ram en août, son autre chien n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n’était déjà pas bien actif à l’époque où elle était encore là mais maintenant, il passe son temps à dormir et, sitôt que son maitre s’ne va, il hurle à la mort. Ca brise le coeur du motard à chaque fois mais qu’est-ce qu’il est supposé faire ? Quitter son job pour passer ses journées à déprimer à l’intérieur avec lui ? …Ben ce serait pas si mal… Surtout qu’en ce moment, il est hyper fatigué et n’a plus les yeux en face des trous mais, non, il ne peut pas se le permettre.
Il espère que cette balade leur fera du bien à tous les deux.
Mais c’était sans compter sur la connerie de son cher voisin de gauche, celui qui a toujours quelque chose à dire. Il n’aime pas sa musique, s’il utilise ses enceintes pour se mettre un film, ça le dérange, sa moto fait trop de bruit, son chien aboie trop fort, sa haie n’est pas correctement taillée, sa pelouse n’est pas parfaitement tondue, son journal a atterri de son côté et ça l’a obligé à se déplacer et bla, et bla et blaaaa.
Kurtis n’a pas fait deux pas que Monsieur MachinTruc (un nom français qu’il n’arrive pas à prononcer) lui tombe dessus avec son intro préféré : Ah ! Vous tombez bien Monsieur Hawkins ! J’avais deux mots vous dire…
Sauf que des mots, il en a une trentaine minimum à lui dire et Kurt a beau lui expliquer qu’il était sur le point d’y aller, ce trou du cul ne veut rien entendre. Alors après le troisième reproche et la deuxième menace déguisée, il perd patience et lui demande de « fermer son claque merde ». Et ça ne passe pas. Le ton monte rapidement et les menaces commencent à s’enchainer. Suffisamment pour que, les quelques voisins dans leurs jardins rentrent s’enfermer. Ou appellent les flics de derrière leur fenêtre, comme les gros lâches qu’ils sont.
« Je n’ai pas peur de vous ou de vos amis moi ! »
« Mais avec quoi tu viens là ? Quels amis ! » s'emporte Kurtis en désignant les alentours déserts de ses bras écartés.
« Oh je sais très bien que vous faites partie d’un gang ! Eh bien ça ne m’impressionne pas ! J'ai des droits ! »
« Parle pas d’c’que tu connais pas, pauv’ type ! »
« Sinon quoi ? Vous allez me tuer dans mon sommeil ? »
« Mais putain ! QUI parle de meurtre ? Tu délires mec ! » s’agace Kurtis qui a l’impression de nager en plein délire et lutte contre son envie de mettre son poing dans le visage de ce sac à merde pour mettre un terme à ce débat inutile.
De son avis, Gram commence à grogner, sentant la tension monter. Kurtis tire un peu sur sa laisse, regrettant de ne pas l’avoir muselé pour sa balade… Et comme s’il avait lu dans ses pensées, Monsieur MachinTruc aborde le sujet.
« Il devrait être muselé ce chien ! C’est un chien classé dangereux ! »
« C’est un chien classé Ferme Bien Ta Gueule ! Tu parles pas d’mon chien ! »  
Ils en sont là de leur échange lorsqu'une voix féminine s'en mêle, attirant l'attention es deux hommes en colère. Seul Gram ne se détourne pas, gardant son regard fixé sur le voisin de son maitre qui a un peu trop élevé la voix contre lui à son goût...


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Dernière édition par Kurtis Hawkins le Jeu 23 Nov - 17:38, édité 2 fois
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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyMar 7 Nov - 22:11



Appel du devoir IV
EXORDIUM.


Les appels fusent pour cet après-midi. Et ça l'agace, plus qu'il n'aurait pu le penser. Rien qu'un instant de paix, ne peuvent-ils pas lui donner ? Bien-sûr que non. Chicago s'agite, s'excite, elle vient frisonner d'un hiver possiblement trop vite arrivé. Et il soupire, s’enfonçant un peu plus dans son siège de bureau trop calme au-delà de l'entrée bruyante de laquelle il s'est écarté. Et malgré tout, c'est une oreille attentive qu'il porte à ce qu'il entend, à ce qu'on essaie de régler au plus vite en envoyant parfois deux hommes, parfois plus. Et elle vient s'énoncer, cette adresse connue du lieutenant fatigué. Elle vient raviver l’intérêt du quadragénaire qui s'accapare la plainte, cet appel inutile pour un homme de son rang habité par quelques craintes. Et les brises légères retrouvées, son manteau de cuir endossé, il lui faudra quelques minutes pour parvenir jusqu'à l'adresse donnée. Et dans la ruelle qu'il rejoint, rien ne vient entraver ce calme olympien. Rien si ce n'est sa bécane qu'il éteint, s’avançant enfin. Et il est là, celui dont il ne retient pas le nom. Il est là, tout comme ce voisin, tout comme son chien. L'après-midi va être longue, trop longue pour celui qui tient à épargner un peu trop de vus sur ceux qu'il aimerait faire tomber soi-même. Il en ignore les yeux indiscrets, dont une paire qu'il connaît. Non, Matthew vient à l'encontre des deux hommes, dévoilant une plaque qui tient aisément à sa ceinture, dévoilant son identité que le plus jeune n'a sûrement pas encore remis au vu de ses traits fatigués. Ça, tandis que l'autre reprend la parole, rapidement, se présentant comme dans l'espoir de faire balancer la balance de son côté... déjà perdant. Car cette manière d'agir, de se tenir, lui donnerait presque l'envie de fuir, ça s'il n'avait pas cette horrible envie d'énoncer quelques dires. Non, au lieu de ça, Goodwin se tait, un instant, rien qu'un instant avant d'essayer d'analyser la situation, celle qui – déjà – l'épuise à la réflexion. « La base du problème ? » Une question à laquelle le petit vieux ne manque pas de répondre et quand son nom revient, quand il ose le dire une énième fois, ça lui revient. « Vous avez déjà déposé des mains courantes sur ce jeune homme un nombre incalculable de fois et, à chaque fois, pour des choses plus petites que les autres. Alors soit, vous vous ennuyez dans votre vie et, pour palier à ça, je vous conseillerai de revoir vos activités avec sérieux, soit vous êtes un maniaque du contrôle dont la femme résiste avec succès ; une pause, un regard alentour comme pour essayer de se faire une autre idée mais non, pas cette fois, rien ne lui vient de plus que cela. Finalement, pour en revenir à la raison de l'appel que j'ai reçu, si vous n'aimez pas les animaux de monsieur Hawkins, soyez intelligent de rester chez vous. Il ne devrait pas vous causer de tord puisqu'il n'en pose à aucune autre personne ici. » Et ça l'agace, cet autre homme, ça vient lui arracher quelques tics de mâchoire crispée, quelques traits un peu plus assombris par sa stupidité. De quoi le faire éclater, venant prendre à témoins les demoiselles qu'il regarde enfin. « Eh bah tiens, voyez-vous ça. Mesdames. »  
 
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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyDim 19 Nov - 14:48

APPEL DU DEVOIR

fuck ‘em all, that’s what i say in every fuckin problematic situation, it’s easy, try, just say fuck it. oh and for fuck’s sake i don’t wear fuckin stan smith geez don't u know me ?



« Tu sais quoi, on va sortir un peu. J’ai pas l’impression que je vais me casser la gueule au premier carrefour alors on va aller faire une petite marche. Ça nous fera du bien à toutes les deux. Maxime observe son médecin avec un air convaincu, attrape son manteau avec la lenteur qui guide maintenant ses gestes quand elle arrive à correctement faire fonctionner ses putains de bras en feuilles de parchemins. Oh, hé, je te paie pour quelque chose, docteur, donc on va faire une petite ballade thérapeutique. » La musicienne à la retraite récupère sa canne, posée à côté d’elle et pince ses lèvres dès lors qu’il faut se lever. Elle s’applique à ne pas laisser un seul son s’échapper de ses lèvres, peut-être un peu trop fière (non sans déconner) et son visage se contracte dans une grimace particulièrement désagréable à regarder, jusqu’à ce qu’elle finisse par se redresser. C’est une sacrée étape à chaque fois, mais c’est fait, alors elle s’empare de son foulard en soie qu’elle glisse élégamment autour de son cou, referme son manteau et s’avance en direction de la sortie, s’arrête dans l’entrée, son bras plié et levé pour qu’Irène s’en saisisse et l’aide dans sa progression.

Les oiseaux, le ciel bleu, le temps qui se rafraichit… Nope, ce n’est pas de ça que discutent les deux jeunes qui se baladent lentement, Irène respectant la cadence de l’handicapée qu’elle tient, bras-dessus bras-dessous. Ça discute de thèmes plus appropriés à leur intelligence : la dernière publication de tel auteur et conseils œnologiques. Maxime ne supporte pas les conversations inutiles, les gens inintéressants. Elle n’aime pas perdre son temps, elle le fait déjà bien assez malgré elle. Fort heureusement pour elle, sa soignante n’est pas une abrutie. Maxime ne croit pas au sacro-saint savoir du médecin, part de l’idée qu’on peut être le plus cultivé du monde mais être complètement con. Ce qui n’est heureusement pas le cas de son docteur, qui en plus d’être jolie, riche, intelligente, lui apparaît plus que maligne derrière ses traits délicats.

Donc en plein milieu d’une argumentation autour de quel vin semble le plus approprié pour une soirée cheminée (fausse cheminée pour Maxime, obvsly), les pieds dans un tapis moelleux, un Brontë entre les mains, des éclats de voix viennent les interrompre. Et des grognements inhumains. Les deux femmes croisent une scène particulièrement, quoi, cocasse ? Stupide ? Et Maxime est prise de l’idée de simplement passer, inutile de se glisser dans la peau du badaud voyeur (elles valent plus que ça, après tout) mais l’un des trois acteurs de la dispute, le vieux en l’occurrence, pas l’autre avec son clebs ni celui en bouclette manteau long, les interpelle.

« Eh bah tiens, voyez-vous ça. Mesdames. »

Un réflexe, elle s’imagine, de s’arrêter alors qu’on les interrompt dans leur progression, et la Maxime s’appuie alors sur sa canne, jaugeant les trois participants de cette scène urbaine plutôt étrange en estimant la situation. Enfin quatre si on compte cet immonde clébard collé à la barre de fer énervée qui s’adressait au vieux jusque-là. Maxime esquisse une grimace de dégoût. C’est d’une banalité sans nom, un vieux con qui se plaint d’un chien, un jeune étrange qui se plaint de la plainte du vieux et que vient faire ce type là, deuxième grande perche plantée au milieu. Le regard de la brune glisse le long du manteau, le dernier à passer sous son détecteur de conneries et elle aperçoit l’insigne pendu à la ceinture. Elle a presque envie de lever les yeux au ciel mais se contient. Alors voilà où sont les flics au lieu de s’occuper de son affaire, quelqu’un a décidé de la tuer mais ils viennent jouer les héros entre un débile, menteur, grotesque et l’autre type propriétaire du plus banal des animaux de compagnie. L’histoire est vite tracée sous les yeux de Maxime qui s’éclaircit la gorge, décide de répondre à l’interpellation du vieux.

« J’aimerais, monsieur, vous arrêtez tout de suite dans votre démarche. Premièrement vous baissez d’un ton et deuxièmement, nous n’avons rien à voir dans votre bordel. »

 

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Irene Howard

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyJeu 23 Nov - 16:23

Appel du Devoir
Numéro Quatre

Kurtis, Matthew, Maxime, Irene

Dans les rues mornes et pourtant colorées. Dans les rues froides aux arbres nus qui commencent à doucement se décorer à l'approche des fêtes de fin d'année, elles avancent. Avalant le chemin dans la pâleur des conclusions automnales, Irene et Maxime regrettent déjà la chaleur à peine digérée de leurs cafés ingérés. « Au risque de paraître vieille et banale avant l'âge...il ne fait vraiment pas chaud aujourd'hui. » Et ça ne va pas aller en s'améliorant avec les jours s'écoulant. Il fait frais et fumeux, un brouillard de crépuscule, une odeur de bouffe grasse et familiale, de terre retournée dans les jardins, de feuilles en décomposition, de pots d'échappement ; une odeur de quartier, une odeur de West Side comme chaque matin, chaque semaine et chaque mois de chaque année. Le claquement de leurs semelles étonnamment plates - pour leur stature - sur l'asphalte martyrisée raisonne dans le calme ambiant qui ponctue ça et là le bruit plaisant et enrichissant de leur conversation. Elle n'en démord pas, le Chardonnay, son tendre et sacré Chardonnay va avec tout ; tout les repas mais aussi et surtout tout les instants. « La prochaine fois nous irons chez moi, dans mon propre appartement, j'ai ma réserve personnelle là bas, ici...dans cette maison, il n'y a plus rien, mon cher mari s'est certainement amusé à tout boire seul ou bien en charmante compagnie lors de mon dépars...que sais-je. Et puis North Side est bien plus sympathique pour une promenade que ce voisinage chiant et nauséabond. » Son petit pied délicat pousse de sa pointe une canette de bière qui traîne, qui roule et s'écrase dans le caniveau. Au détour d'un axe de leur sentier, Irene se risque à allumer une cigarette qu'elle extirpe maladroitement d'une poche de son manteau de moumoute griffé. Maxime ne sourcille même pas, ignorant superbement la protubérance légèrement menacée qui s'élève au niveau de son ventre. Non Maxime ne sourcille même pas pour ça, elle sourcille plus pour la scène qui un peu plus loin s'étend. Trois hommes, trois voix, trois arguments qui beuglent au milieu des éclats et des abois d'un pauvre chien. Kurtis en est le propriétaire, Kurtis est celui qui gueule plus fort, qui recouvre le son des complaintes de ce qui semble être un de leurs voisins. « J'en ai marre, ras le cul de vous, de vos bécanes à la con, vous prenez toute la rue quand vous vous garez pour vos sauteries de criminels chez vous ! Vous m'faites pas peur, j'vais le faire euthanasier votre clébard ! Ça servira d'exemple à toute la communauté que vous faites chier ! » Proches, elles sont impliquées sans vraiment rien demander dans le conflit. Irene s'approche, soufflant de ce prochain embêtement à venir. Elle s'approche, fait le tour, prend Kurtis doucement par le bras. « Calme toi, laisse le parler tu t'en fiche, ils disent tous ça, ça ne changera rien. Ok ? Laisse tomber. »

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Kurtis Hawkins

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyJeu 23 Nov - 18:03





appel du devoir #4

Kurtis sent Gram s’agiter au bout de son harnais. Il a envie de rentrer dans le lard de ce tordu qui n’a apparemment pas assez d’occupations dans son existence et se permet de s’occuper de la sienne. Mais s’il fait ça, le motard sait d’avance comment ça va se terminer… Pas bien pour lui. Encore moins bien pour Gram qui n’a pourtant rien demandé à personne et est le chien le plus calme qu’il connaisse.
N’empêche qu’entendre l’autre rebus raconter n’importe quoi sur des soi-disant sauteries alors qu’il n’a jamais organisé une seule soirée de toute sa chienne de vie lui donne des envies de meurtre. Et quand il parle de faire piquer son chien pour que ça serve d’exemple, Kurtis ne peut plus se maitriser. Il esquisse un pas en direction de son voisin, au moment où Gram se met à aboyer furieusement sur lui. Mais il est stoppé net dans son élan par la voix et l’apparition à ses côtés d’Irene, la femme de Sebastian. Le motard plonge son regard furieux dans le sien, hésitant sérieusement à la bousculer pour se frayer un passage jusqu’à son mythomane intolérant de voisin à la con.
« Personne menace mon chien ! » se justifie-t-il, les poings serrés par la rage qui bouillonne en lui.

C’est à ce moment qu’un type au moins aussi grand et maigrelet que lui s’approche, sa plaque d’officier bien en vue.
« Putain d’merde » s’agace Kurt qui sent poindre les ennuis. Son connard de voisin arbore d’ailleurs un léger rictus conquérant. Il faut dire que, d’une manière générale, les poulets ont tendance soutenir plus facilement les soi-disant honnêtes citoyens américains que les hors-la-loi… Vue son allure et le pedigree de son animal, Kurt sait que sa cause est perdue d’avance.
« J’vais vous la donner la base du problème ! Ce voyou et son chien sont des nuisances sonores ambulantes ! Ils nous épuisent tous, Monsieur l’Agent ! »
Et le voilà qui se lance dans une tirade interminable et larmoyante qui donne la nausée au motard. Sans la présence d’Irene à ses côtés, il lui aurait certainement déjà écrasé son poing dans la tronche… Ce qui n’aurait vraiment, vraiment pas été malin, une part de lui en a tout à fait conscience.
Mais contre toute attente, au lieu de s’associer à son fils de pute de voisin, le flic s’en prend à lui. Kurtis savoure l’expression offensée qui apparait sur ses traits. Il va en faire une crise d’apoplexie, c’est certain ! Et puis la surprise passe, et ne reste que la colère. Une colère d’enfant gâté, privé de dessert pour la première fois de son existence et qui n’a aucun parents dans les alentours auprès de qui se plaindre… Enfin non, ce n’est pas tout à fait exact, puisqu’il tente d’alpaguer la femme qui accompagne Irene pour obtenir son soutien.

« Vous entendez ça ? C’est de cette manière que nous autres, honnêtes citoyens sommes traités par la police ? »
« J’aimerais, monsieur, vous arrêtez tout de suite dans votre démarche. Premièrement vous baissez d’un ton et deuxièmement, nous n’avons rien à voir dans votre bordel. »
Bordel de chierie d’merde ! C’est Noël avant l’heure… Qu’Irene soit présente était inespéré, que le flic aille dans son sens est totalement dingue mais que cette passante d’allure guindée envoie bouler ce vieux con est… C’est un putain d’miracle, voilà.
« C’est un scandale ! Si vous pensez que je vais me laisser traiter de cette manière, vous vous trompez ! »
« T’as pas entendu c’qu’on t’a dit, sac à merde ? Rent’ chez toi ! » lui sourit Kurtis en désignant l’habitation de son voisin de l’index, pendant que Gram recommence à tirer sur son harnais et commence à grogner sourdement.
« Cette bête est une menace ! Qu’est-ce que vous direz quand il mordra un enfant hein ? Vous direz à ses parents qu’il aurait dû rester chez lui aussi ! Je veux votre nom et votre grade, Monsieur ! Je vais en référé à Monsieur le Maire en personne ! Je l'connais figurez-vous ! Je l'ai rencontré cet été et il a été fort aimable ! Très à l'écoute ! » insiste-t-il lourdement, continuant d'élever la voix et d'énerver Gram que Kurt commence à avoir du mal à tenir et à qui il ordonne de s'asseoir. Mais l'animal ne l'écoute pas vraiment.



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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyJeu 23 Nov - 20:45

APPEL DU DEVOIR

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Ça l’agace, la fatigue, d’être déjà là dans cet infâme quartier, qui, ça se voit, est rempli de voyous et autres délinquantes et ces fichus Kings Of Speed qui doivent évidemment toujours être là. C’est même sur, vu la capacité des flics de Chicago à ne pas se sortir les doigts du cul. Ça l’exaspère et encore plus alors qu’Irène s’éloigne, laissant à Maxime pour seul point stable son éternelle canne en bois noir. Qui a eu l’idée de sortir faire une ballade déjà ? Promenade de santé, agréable, c’est elle ? Évidemment. Irène a raison, elles feront ça dans le North Side la prochaine fois. Et le vieux continue à hurler, Maxime a envie de lui sauter à la gorge, elle le ferait si elle le pouvait et si ses manières ne le lui interdisaient pas. Ça lui arrache les tympans et ça l’énerve. Et puis l’autre grande perche s’y met aussi, visiblement pas calmé par Irène qui, pourtant, est pleine d’une douceur tout à fait communicative. Etrange pour aujourd’hui, aux yeux de Maxime ce n’est pas le chien le pire élément de l’histoire. Elle n’aime pas ces animaux là mais ne leur veut pas de mal et, malgré la tête du chien qui paraît agressive, la musicienne sait qu’il n’en est rien. Ou peut-être qu’il l’est, en tout cas, c’est bel et bien l’espèce d’abruti qui hurle au scandale qui prend toute la place et fait un scandale inutile. Et Maxime déteste les abrutis plus encore que les chiens.

« Cette bête est une menace ! Qu’est-ce que vous direz quand il mordra un enfant hein ? Vous direz à ses parents qu’il aurait dû rester chez lui aussi ! Je veux votre nom et votre grade, Monsieur ! Je vais en référer à Monsieur le Maire en personne ! Je l'connais figurez-vous ! Je l'ai rencontré cet été et il a été fort aimable ! Très à l'écoute !
— ÇA SUFFIT ! Maxime en a assez, la patience est un de ses atouts mais elle le devient très peu en contact de la connerie de ses congénères. Alors elle se réappuie bien sur sa canne, fait deux difficiles en avant et n’a que faire de couper l’herbe sous le pied du grand flic en manteau bleu marine. Vous voulez en référer à Monsieur le Maire en personne ? Ça tombe bien, c’est un ami de ma famille, voulez-vous peut-être que je l’appelle directement et fasse les démarches pour vous ? J’imagine qu’il n’a rien d’autre à faire que d’écouter vos plaintes ridicules, c’est pas comme si il avait bien à faire avec la ville en ce moment. La politique du « petit village » de Chicago peut s’arrêter pour vous, je suis sure qu’il sera ravie que vous l’interrompiez. Elle glisse sa main gantée dans sa poche et en extrait son téléphone. En attendant je vous prierais d’arrêter de hurler comme un agneau qu’on égorge c’est tout bonnement insupportable et c’est vous qui provoquez l’agitation de ce tru… cet animal. » Dit-elle en montrant du téléphone le chien harnaché, au pied de son maitre, un bruit sourd émanant de sa poitrine.


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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptySam 25 Nov - 21:16



Appel du devoir IV
EXORDIUM.


Il essaie de ne rien dire, de se taire. Matthew fait de son mieux, les yeux braqués sur ce vieil homme qui vient raviver de légères querelles. Et, en un instant, il regrette de s'être proposé, d'avoir quitté son petit havre de paix qu'avait pu être son bureau aujourd'hui. Raison pour laquelle il termine par défaire son regard de son interlocuteur, de cette demoiselle qui vient s'imposer, l'implorer de la fermer. En ça, elle vient lui plaire, le quadragénaire se retenant d'aller complètement la remercier de faire taire celui à cause de qui le QI de toute la rue semble baisser. Celui qui tente d'ouvrir une nouvelle brèche à l'encontre de ceux qu'il doit coincer lui-même, à sa manière, sans l'aide de pauvres citoyens en manque d'un peu d'animation. Puis, ses perles claires se portent sur Irene qui vient s'accaparer l'attention du plus jeune, du propriétaire du chien qui commence à se faire entendre ; chose compréhensible au vu des tensions qu'il sent planer, toute cette haine émanée pour une chose d'une telle stupidité. Ils ont mieux à faire que de gérer ce genre de calamité. Aussi, Matthew soupire, Matthew respire, faisant au mieux pour laisser les paroles du vieillard passer sans s'en occuper. Non, au lieu de ça, il guette Irene, il guette celle qui se devrait d'être en meilleure compagnie au vu de celui qui l'a suit, celui qu'il est encore persuadé d'avoir croisé. Une légère grimace et son attention qui se déporte sur le plus jeune, sur celui qui lutte contre sa propre personne pour ne pas avancer jusqu'à presque céder, le chien de plus en plus alarmé. Et la grande brune qui s'anime, qui vient jouer de la voix, de quelques mots. Ça attire son attention, ça l'amène à se détourner des deux autres âmes qu'il connaît, plus ou moins pour l'une, assez pour l'autre. Ses mots claquent, s'imposent, ils viennent instaurer un silence apaisant pour l'esprit fatigué du lieutenant qui s'en retourne à son tour, constatant que le vieil homme affiche de plus en plus cet air outré. « En toute honnêteté, je vous conseillerai de ne pas insister. Malheureusement, vous n'êtes pas en position de force et vous n'avez aucune preuve à fournir concernant ce que vous avancer. Pour la suite, je vous conseille de vous faire discret car ça pourrait se retourner contre vous. J'ai tendance à ne rien oublier et contrairement à ce qu'on puisse penser, ça n'est pas si désagréable en sachant que je n'aurais pas à écouter vos plaintes incessantes et injustifiées sans m'être demandé ce à quoi j'aurais dû m'attendre avant tout ça. Rentrez chez vous, essayez d'user d'un peu de tolérance et de respect. » Un air légèrement méprisable d'accrocher le long de ses traits, cette tendance à juger la moindre humanité chez quiconque essayant de s'imposer malgré ses dires, ce qu'il essaie d'instaurer. Comme celui-ci, comme cet homme-là qui commence à perdre toute raison, assez pour oser l'accuser de ne pas être ce que sa plaque affiche bien clairement. Et ça arrache un sourire à Matthew, un léger rire tandis qu'à nouveau, il tourne le dos au propriétaire du chien et aux deux femmes pour pleinement s'avancer jusqu'à celui qui vient de parler, de s'y risquer. Matthew prend les devants, quitte à possiblement trop en montrer malgré le son de sa voix qui s'abaisse, légèrement, rien qu'un peu ; pas assez au vu de la teinte qu'elle aborde. « Quatre contre un et vous continuez de jouer les idiots dépassés. Dois-je vraiment vous la coller sous le nez pour que vous compreniez ? » Une question posée tandis que son insigne rejoint le creux de sa main. Dieu que ça le fatigue.   
 
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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyDim 26 Nov - 10:26




APPEL DU DEVOIR #4

CHICAGO POLICE DEPARTMENT


1 ■ Synopsis
10:15 am ; West Side Street
S'en est trop ! C'est ce que se dit le voisin de Kurtis alors que Matthew le pousse dans ses derniers retranchements et l'humilie une fois encore, devant témoins. A l'image de Gram qui ne lâcherait jamais un os, cet homme, blessé dans son orgueil,l n'a pas pour habitude de lâcher le morceau.
Trop furieux pour prononcer le moindre mot, il s'éloigne subitement, tournant le dos à Irene, Maxime, le Lieutenant et son voisin. Ces derniers soufflent enfin et ressentent une petite pointe de fierté tout à fait humaine en le voyant s'avouer vaincu.

Sauf que ce n'est absolument pas le cas. Si l'homme est rentré chez lui, c'est pour aller se saisir de sa carabine, avec laquelle il ressort pendant que les autres discutent et ne lui accordent plus la moindre attention. C'est Gram qui repère l'arme le premier et commence à aboyer frénétiquement. Kurtis le retient de justesse alors qu'il tente de lui échapper pour se jeter sur l'homme armé qui les menace et s'apprête à faire feu...        

2 ■ Participants
# Matthew Goodwin
# Irene O'Malley
# Maxime Adler
# Kurtis Hawkins

3 ■ Règles à suivre pour cette intrigue
# 600 mots maximum par réponse
# pas d'ordre de passage défini  

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Irene Howard

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyDim 26 Nov - 23:37

Appel du Devoir
Numéro Quatre

Kurtis, Matthew, Maxime, Irene

Le chien tire, le chien grogne. La laisse de cuir et de chaînes s'enroule sur elle même, s'arrache, s'agite et s'effrite en quelques morceaux. Le chien bouge, tire aux abois, le maître aussi. Ils gueulent tout deux, s’époumonent, arrachent et raclent les tréfonds rauques de leur voix. Tout n'est que tension, une retenue crispée, précipitée in extremis au bord d'un probable grave précipice. Il ne faut qu'un mot, qu'une parole de trop pour que les syllabes ne se transforment définitivement en maux. Gueuler, cogner, il n'y a qu'un pas et Irene tente vainement de le retenir de la maigre ficelle de ses petits bras. Kurtis est à l'image de son animal, il est à l'image de son instinct ; primaire, secondaire...scolaire. C'est un gamin, un gosse. Kurtis est un enfant de plus d'un mètre quatre vingt. C'est un grand garçon, le poil au bord des lèvres, la queue paumée dans le futal, la clope au bec. C'est un grand qui cris, qui tape, qui fulmine sous la piètre et vaine menace d'un pauvre vieux lambda. Un vieux, juste ça, un connard comme on en fait plein, partout, tout le temps. Un connard, pur produit de l’Amérique standard. C'est un connard gros, gras, chauve ou tout du moins assez dégarni pour distinguer les pores de peau du crâne tendue par le frémissement du froid. C'est un connard mal dans sa tête, mal dans sa vie ; bobonne qui surveille à la fenêtre, plaquant son tissus infâme de chemise à carreaux contre les vitres. C'est un connard fatigué, mal baisé avec ses traits tirés, son ventre tendu, aussi distordu que le sien.
Les connards comme ça elle les connaît, elle les croise à l’hôpital dans son quotidien. Les aigris, les mécontents, les rageurs, les menaçants ; toute cette ribambelle infinie de profils insignifiants pour les exactes et mêmes réactions foutrement bestiales. La nature humaine dans ses plus plates bassesses, la nature des hommes dans ses superbes défauts. Kurtis pourrait tout arrêter. Kurtis pourrait se calmer, s'en aller, marcher au loin en emmenant avec lui son chien. Il pourrait tout simplement avancer, provoquer peut être pour se soulager pour au final tout ignorer. Simplement, il pourrait.
Seulement rien n'est jamais simple et l'homme en face de lui semble éprouver autant de difficultés à intellectuellement s'élever. Il se perd dans ce que Goodwin dit, dans ce qu'il balance et s'accorde à ne plus peser dans la balance ; tout du moins en apparence. A peine le temps de souffler et de frictionner le bras de Kurtis pour qu'il puisse se sentir soulagé que déjà l'assaillant fait à nouveau irruption sur les premières lattes de bois de son perron. En joug il tient le chien, il tient Kurtis, vire vers Goodwin, tremble, hésite sur la cible pour finalement s'attarder un peu plus sur l'animal qui s'avance.
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Maxime A. Adler

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyJeu 30 Nov - 11:08

APPEL DU DEVOIR

fuck ‘em all, that’s what i say in every fuckin problematic situation, it’s easy, try, just say fuck it. oh and for fuck’s sake i don’t wear fuckin stan smith geez don't u know me ?



Maxime déteste ces petites gens.
Son mépris est pur, se dirige sans peine vers les personnes qui le méritent à ses yeux. Les petites gens, ce n’est certainement pas cette majeure partie de la population qui n’appartient pas à sa classe social, elle qui a lu et pense pouvoir se vanter d’un minimum de réflexion critique est convaincue que cette histoire de classes n’est qu’une pure connerie montée pour mieux contrôler les moutons, dont elle fait maintenant partie puisqu’elle a cessé de se battre contre les distinctions. Les petites gens, ce n’est pas une question de richesses à ses yeux, de biens matériels, c’est dans la tête. Le peuple débile, attardé, soumis qui ne sait ni s’élever ni regarder autour de soi sans se frotter à une idée polémique et s’y lancer à corps perdu.

L’homme qui finalement bat en retraite suite aux propos du flic auxquels Maxime n’écoute plus rien, plongée dans son téléphone, répondant à un texto de sa sœur, fait partie de ces gens là. La femme à la canne est sure que si elle rentre dans sa maison elle pourra trouver exactement ce qu’elle y attend : des restes de junk food, de la saleté, de l’impudeur, du gras, rien de raffiné. Un télé gigantesque (bien !) uniquement câblée sur la chaine des infos ou du télé-achat (beaucoup moins bien). L’espèce d’andouille qui rentre chez lui fait partie de ces gens qui a la possibilité de s’ouvrir un univers de savoir incroyable, la télévision, le téléphone, l’ordinateur, toutes ces interfaces qui peuvent lui permettre de s’ouvrir à une réflexion différente ; mais qui ne le fait pas. Et ces gens lui provoquent la nausée, le dédain le plus certain.

Le chien s’agite toujours, l’homme au manteau marine s’est déplacé et leur a tourné le dos. Maxime n’a plus envie de rester là, déjà ça lui déplaisait de même s’arrêter. Elle n’attend plus qu’Irène pour s’en aller. Mais le vieux n’en a pas décidé comme cela, puisqu’il revient, flingue en main et Maxime n’avait pas vu venir ce petit plus dans l’équation, évidemment, on est en Amérique, le permis de port d’arme laisse le plus sombre des idiots se trimballer avec un engin mortel, et encore une fois il ne sait qu’en faire. Mais ce n’est plus l’heure du sarcasme.

L’ancienne musicienne laisse échapper une exclamation de stupeur, et, il faut le reconnaître, un frisson de peur secoue son être de l’intérieur, le long de sa colonne vertébrale. Si elle ne pouvait pas faire autrement que s’appuyer sur sa canne pour ne pas s’étaler par terre, elle lèverait par réflexe les mains en l’air. Comme dans tous ces foutus films ridicules. Ses yeux s’arrondissent, ses lèvres se pincent, mais surtout au-delà de sa stature qui reste c’est la sensation d’une vibration intense qui la fait trembler un peu sous son manteau trop grand.

Il ne lui faut pas d’émotions trop intenses où, elle le sait, son corps flanchera et sa situation stable aujourd’hui pourrait dégringoler. Elle ne compte pas mourir non plus aujourd’hui et la possibilité imminente la plonge dans un état de terreur qui l’empêche de bouger. Son cœur s’est mis à battre à toute vitesse, son inquiétude se dirige tantôt vers l’un ou l’autre des protagonistes, elle voudrait articuler quelque chose, peut-être essayer de radoucir les choses, les sons émis par l’animal énervé comme fond sonore chaotique qui semblent lui envahir le crâne.

 

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyJeu 30 Nov - 18:38



Appel du devoir IV
EXORDIUM.


Il croit rendre les choses plus faciles, plus rapides. Mais il se trompe et pour la première fois, Matthew n'anticipe pas la suite des choses. Parce qu'il s'éloigne, le vieillard, parce qu'il rentre là où les regards ne peuvent le suivre. Et, Matthew s'en détourne le plus naturellement du monde, déposant ses perles claires sur Irene, sur cette inattention à se tenir aussi proches des ennuis, du monde extérieur en sachant ce qui rôde, ce qui traîne. Ça lui arrache un léger tique, une petite colère parce qu'elle se fait imprudente et qu'il refuse qu'elle ne vienne ternir son tableau de réussite d'un premier échec. Il ne le permettra pas, s'en portera garant autant que possible pour lui assurer une protection plus ou moins efficace. C'est ce qu'il se dit tandis qu'il va pour approcher le gamin, ces traits fatigués de devoir lutter contre tout le merdier dans lequel il s'est jeté par le passé. La réputation du club commence à se dégrader, peinant à se redorer. Et s'il va pour lui dire, lui faire entendre que se faire petit serait également judicieux, il s'arrête dans sa lancée quand le chien, à nouveau, s'anime un peu trop. Goodwin entreprend quelques pas en arrière, essayant de marquer une certaine distance qui, néanmoins, n'en calme pas le chien. Car la raison est toute autre, car le danger ne réside pas en sa présence. Bien-sûr que non. Raison pour laquelle il détourne le regard, raison pour laquelle, instinctivement, il vient se mettre devant la petite blonde qu'il connaît, devant cet homme qu'il se doit de protéger en attendant de lui-même pouvoir le faire tomber. Un soupire, une main qui se lève à l'attention du vieil homme remonté qui revient à leur encontre, bien décidé. La susceptibilité et la fierté n'ont jamais fait bon mélange et il le sait, pourtant, il ne le sait que trop pour essuyer ces réactions trop souvent. Oui, et pourtant. Sa main reste tendue à l'égard de celui qui s'est arrêté, l'arme pointée vers le petit groupe qui, finalement, aurait peut-être se disperser. Pour quel résultat, néanmoins ? Le propriétaire du chien tué chez lui ? Non, pas en sachant ce que ça viendra provoquer chez ceux qu'il côtoie, ceux qu'il suit également bien que silencieusement. « Vous vous rendez compte de ce que vous encourez actuellement, hm ? » Et il avance un peu plus, il ose quelques pas tandis que la main du lieutenant retrouve le contact familier d'une crosse jusqu'alors oubliée. Non, l'instinct revient, les réflexes qui découlent de ce métier. Et il attend, patiemment, entendant derrière lui un peu de mouvement de la part du chien, de son maître, peut-être des deux femmes qui s'en écartent. « On continue les risques de la stupidité ou tu rentres ton chien ? » La question, elle se pose tandis qu'il garde ses prunelles claires braquées sur l'autre vieillard hystérique qui essaie de faire entendre que personne en ce monde n'a le droit de lui parler ainsi, l'arme tremblante et les nerfs probablement surmenés. « Irene, tu rentres avec lui. » Et il ne reviendra pas sur ses dires, pas sur cet ordre qu'il vient de balancer alors que le vieil homme commence à davantage hurler que personne n'a le droit de bouger. Personne ? Matthew s'y risque avant que le fusil ne se braque sur lui. « J'éviterai, si j'étais vous. » Et histoire que les menaces soient un peu plus explicites, il rend de nouveau sa plaque un peu plus visible, histoire de. Qui sait, ça pourrait apaiser quelques tensions, non ?   
 
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Kurtis Hawkins

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyLun 4 Déc - 19:49





appel du devoir #4

Kurtis attendait que le Maire soit cité ! Chaque fois qu’ils commencent à se bouffer le nez, il faut que son crétin de voisin mentionne qu’il a parlé au Maire une fois dans sa chienne de vie, comme s’ils avaient eu un genre de coup de foudre. Le motard est pratiquement certain que le politicien n’en a plus pu de lui au bout de quelques secondes seulement et ne souhaite plus jamais avoir à le croiser. Il lui a sûrement fait des ronds de jambes pour obtenir sa voie et lui a serré vigoureusement la main en souriant comme un arracheur de dents, mais il n’a sûrement pas pu le blairer. Qui pourrait apprécier ce type ? De toute façon, selon lui, une personne qui n’aime pas les chiens ne peut pas être une bonne personne. Point.
Gram continue de s’énerver. C’est un chien d’ordinaire plutôt calme, limite mou, mais quand le ton monte, ça lui rappelle certainement de mauvais souvenir, des souvenirs de son ancienne vie et il change d’attitude. Ses oreilles sont rabattues vers l’arrière et il est visiblement prêt à bondir. Kurtis n’aime pas la manière dont il s’agite, tremble presque et ce grognement n’annonce rien de bon… Il espère que le jeu va se calmer et qu’aucun incident ne sera à déplorer. Parce que Gram est une sacré masse et a une force de taureau. S’il décide de calmer lui-même le voisin en lui sautant à la gorge… Kurtis ne pourra pas le retenir. Gram a été un chien de combat. Et un bon de ce qu’il en sait. Sammy l’a adopté, fait dressé et l’a aimé suffisamment pourquoi s’apaise et lui-même a prise relai, mais il a toujours ses instincts. Et ce connard de voisin est en train de s’en prendre à son maitre et véhicule un message de haine qui l’excite…
Le flic en remet une couche et finalement : MIRACLE ! Ce crétin s’avoue enfin vaincu et fait tout à coup demi-tour pour filer chez lui, la queue entre les jambes. Kurtis est soulagé. Flatté aussi que tout le monde se soit allié avec lui et Gram pour le défendre face à l’injustice dont il a été victime. C’est assez rare pour que ça le surprenne. Agréablement.    
« Putain d’merde… » soupire-t-il, passant sa main dans ses cheveux alors que l’autre tient encore fermement la laisse de son chien, toujours sur les nerfs. « Gram ! Stop ! Calme ! »
Il s’abaisse à hauteur de l’animal pour le calmer avant de prendre le temps de remercier Irene, son amie et…bon peut-être pas le flic. Ca lui arracherait la gueule.

Mais Kurt n’a pas le temps de remercier qui que ce soit. Ou de calmer son chien. Gram recommence tout à coup à s’agiter et à aboyer furieusement sur son voisin qui est ressorti de chez lui, armé d’une carabine. Il doit tenir la laisse à deux mains pour empêcher Gram de se jeter sur lui. Il perd l’équilibre et se retrouve sur les fesses, ses talons lourdement bottés enfoncées dans le sol alors qu’une lutte s’engage entre lui et l’animal.
Il n’a pas peur que son chien s’en prenne à ce connard, il a peur que l’inverse se produise. Kurtis aimerait pouvoir faire barrage de son corps, mais il est mal placé et Gram est exposé. Exposé à la haine et la bêtise humaine.
Heureusement, le flic se charge de le remplacer et se place devant tout le monde.
Le coeur de Kurtis bat la chamade. Il ne pense plus qu’à faire disparaitre son animal de là, le mettre à l’abri. Il essaie de se relever mais Gram saute dans tous les sens et est tout bonnement incontrôlable. Le flic s’agace, lui fait une remarque et Kurt le fusille du regard. Qu’est-ce qu’il pense qu’il est en train de faire ? Ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air et il n’est pas dans une posture très pratique, le cul dans l’herbe !
Irene finit par comprendre son problème et vient le soutenir pour l’aider à se redresser. Pas facile pour elle non plus… Et l’autre continue de hurler, d’exciter Gram et de terrifier tout le monde avec sa carabine qu’il pointe tour à tour sur les uns et les autres.
« J’vous emmerde ! Vous êtes tous les mêmes ! Des parasites ! »
Kurtis a envie de répondre, de l’insulter, de le cogner, mais il ne peut rien faire. Il ne doit rien faire… Provoquer davantage l’homme ne résoudra rien, au contraire. Peut-être qu’un peu de finesse féminine pourrait servir…

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyLun 25 Déc - 17:48

Appel du Devoir
Numéro Quatre

Kurtis, Matthew, Maxime, Irene

Une handicapée, un énervé et une femme un peu trop enceinte additionnés à un flic loin d'être bien zélé, l'équation face à une arme semble bien à leur désavantage, la seule solution est la soustraction à cette situation malgré leur nombre qui pèse bien plus dans l'équation. L'arme tremble, vacille, oscille entre les têtes défaites des protagonistes. En ligne, personne ne se met plus en avant, personne ne se met ne un peu plus devant dans le but de protéger les autres ; l'instinct de survie tout bêtement, celui de ne pas brusquer ses mouvements ni même ses paroles par la simple peur d'y laisser la vie. Elle ne saurait expliquer pourquoi mais soudain elle pose une main sur son ventre, contre l'arrondis, contre le rebondis sous son manteau qui s'agite en même temps que la chamade infernale de son cœur. Elle ne saurait vraiment expliquer pourquoi elle protège enfin ce bébé dont elle ne veut pas. Devant, le vieillard continue dans sa lancée, il continue de menacer derrière un visage colérique mais tout de même quelque peu paniqué. Faiblard, il tremble, vise le chien jusqu'à ce que Kurtis soit emporté au sol, précipité, vautré à essayer de se dépatouiller dans une laisse qui ne cesse de se faire tirer.
Alors, comme si le fait qu'il soit à terre le fasse disparaître, comme si être au sol fasse oublier que c'est après lui que le type en avait, il commence à restreindre sa cible à ceux qui sont encore debout, effarés, incapables d'aider le jeune homme à se relever de peur que ce soit sur eux qu'il en vienne à tirer. « J’vous emmerde ! Vous êtes tous les mêmes ! Des parasites ! » Ses genoux tremblent, ses cuisses s'entrechoquent, son doigt commence à caresser de trop près la détente. Le canon, lui, va toujours successivement entre les visages comme porté par le simple but du hasard. La femme du type qu'Irene avait aperçu à la fenêtre ne semble pas vouloir intervenir, ni même se tenir derrière lui pour le raisonner, le retenir. Gram continue de s'agiter, d'emporter et de traîner son maître qui peine à se remettre sur ses pieds. Dans sa lutte, il pousse de ses puissants muscles la canne de Maxime qui flanche, qui manque de tomber. C'est là que tout se joue. C'est le mouvement brusque de trop qu'il fallait exactement éviter. Verrouillé, dans le collimateur, la balle part en direction de la sylphide qui n'a que le temps de pivoter, de se retourner, bousculée par un Matthew enfin prêt à user de sa tare physique pour encaisser. Touché à l'épaule il s'effondre, sans le moindre mal, conscient que le pire est enfin arrivé mais sans vraiment rien éprouver. En détresse, le vieillard claque sa porte, se barricade, laisse le monde choqué dans cette rue isolée.
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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #4   APPEL DU DEVOIR #4 EmptyMar 6 Fév - 11:52




APPEL DU DEVOIR #4

CHICAGO POLICE DEPARTMENT


10:30 am ; West Side Street
Les renforts arrivent sur place et la rue est rapidement bouclée par les agents. Kurtis n'est pas autorisé à regagner son domicile et Irene lui propose de rentrer avec elle et Maxime en attendant que la situation évolue. L'évolution de la situation, justement, va dépendre des talents de négociateur de Matthew...sauf que sa relation avec le vieil homme s’est trop détériorée pour qu'il se révèle efficace.
Le lieutenant doit donc passer le relai à un collègue qui, après plus d’une heure de marchandage, parvient à faire sortir l'homme de son habitation, sous l’œil vigilant des pigistes du coin. Le voisin d'Hawkins écopera d’une peine de prison de quelques mois pour son comportement et quittera le quartier après avoir purgé sa peine.
Kurtis doit donc une fière chandelle au Lieutenant Goodwin pour son intervention, même s'il aura du mal à l'admettre...

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