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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 3 EmptySam 9 Mar - 17:29



ACTE I - SCENE II | run free
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« Tu devrais vraiment, je pense qu’il y a quelque chose à faire avec tout ça ! Elle est là, la gêne, teintée le long de ses traits, aussi rose que les levées de soleil lors d'un rude hiver. Et s'il s'en cachait jusqu'alors, cette fois il en sourit ouvertement. Silencieux mais reconnaissant, laissant un maigre levé de verre témoigner de ce ressentiment. Rares ont été les personnes à le complimenter là-dessus, ce sont des mots qu'il accepte avec plaisir et le fait aisément comprendre par ses réactions finalement. Ce serait dommage de se contenter de faire des tatouages qui j’imagine en tout cas pour la plupart sont toutes les même connerie populaires. Un haussement de sourcils en réponse, un air désabusé qui trahit un peu de vécu dans ses paroles, Ronnie s'essaie parfois à oublier qu'il a dû y avoir recours pour pouvoir arrondir les fins de mois ; mais ce ne sont pas ces tatouages qui feront sa fierté, au contraire. Elle l'a deviné, sait comment flatter. La Belle semble savoir de quoi elle parle et comment ce monde fonctionne, de quoi l'amener à se sentir de moins en moins seul. Si tu veux, je peux faire marcher mes relations, ça te garantit pas une place c’est sûr, mais je peux faire en sorte que ton travail soit vu par quelques personnes. T’as pas grand-chose à perdre si c’est quelque-chose qui te parle ! C’est toi qui vois ! Il y répond à son clin d’œil, ose un sourire de plus, celui-là même accompagné d'un léger rire qu'il ne parvient pas à retenir. Il est assez prit de court par la tournure des choses, loin d'avoir pu imaginer qu'on pourrait l'aider à ce point sur cette passion encore trop bien gardée. Aussi, il se contente d'acquiescer, les lèvres flirtant avec son verre comme pour noyer des mots qui pourraient tout ruiner ; à commencer par l'expression de cette confiance si minime qu'il s'accorde. Ceci étant dit… quand je vois tout ça, je me dis que tu t’es franchement pas cassé le cul avec ton dessin de tout à l’heure Picasso ! Du coup, ce tatouage sera à revoir… ça nous donnera une occasion de nous revoir ! » Une énième gorgée jusqu'à ce qu'elle n'y vienne. Il ne réprime pas le rire qui s'engouffre dans sa gorge, se laisse porter par son accusation légère quant à ce qu'il a pu dessiner quand ils se trouvaient encore là-bas. Il pourrait prôner que le lieu n'était pas adéquate mais ce serait mentir, ce qui traîne avec son sang dans ses veines y est pour beaucoup actuellement. Aussi, il acquiesce à nouveau, sachant faire la part des choses. Il n'oserait pas lui tatouer quelque-chose qu'elle pourrait regretter, autant qu'elle puisse en garder un bon souvenir de cette folie improvisée. Parce qu'après tout, ce n'est qu'un coup de tête. C'est ainsi qu'il le voit, ne connaît que trop bien ce moment pour l'avoir vécu déjà pas mal de fois ; un bon nombre de ses tatouages actuels pouvant encore en témoigner jusqu'à ce qu'il ne décide de les recouvrir, qui sait.

« Je te promets de faire mieux alors ! Mais t'as intérêt à revenir alors... » Sa phrase demeure incomplète, il n'en perd pas son sourire tout en continuant de siroter son verre récemment servi ; quasi vidé en quelques gorgées, il est là le vice, bien exposé malgré tout. « Néanmoins, je veux bien. Tu l'as dit, j'ai rien à perdre, qu'à y gagner ; j'me dis que c'est peut-être une bonne occasion... j'ai eu de la chance de te tomber dessus en fait maintenant que j'y pense. » Il y revient, sur sa gourde passée, celle qui les ont mené là alors que leur deux mondes semblent bien opposés. C'est l'avantage, finalement. Ils n'ont qu'à apprendre, rien à radoter, rien qui puisse les amener à s'ennuyer. « T'es plus cool que t'en as l'air, en tout cas. J'dis pas que tu fais vénère mais voilà, prends ça pour un compliment, j'suis un peu nul pour en faire. » Il ose en se relevant, délaissant à nouveau son verre et le fond ambré qui y règne pour rejoindre son coin cuisine en vitesse, jetant un coup d’œil à la pizza qui chauffe doucement ; ou peut-être le temps lui semble, en cet instant, bien ralenti. Les doses d'alcool ingurgitées ont souvent cet effet-là sur lui et ses habitudes, ce n'est qu'un quotidien comme un autre. « Tu veux rajouter des trucs dessus, au fait ? J'dois avoir ce qui faut au frigo si ça te tente. Ou au pire, fais ton choix, j'te laisse regarder. J're. » Qu'il fait entendre en lui laissant libre accès à tout son petit monde, l'entièreté de son appartement ; ou du moins la moitié, sa chambre n'étant pas plus reluisante que son séjour et sa salle de bain par sa présence pour l'instant condamnée.
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 3 EmptyMar 2 Avr - 16:12

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Ça a au moins le mérite de le faire rire et il ne s’encombre pas de justifications ou de contestations inutiles, après tout ce n’est que pure vérité, pas que les traits qu’il avait glissés sur mon avant-bras ne forme pas une pièce relativement mignonne, mais en comparaison du travail qui noircit les pages sous mes yeux, disons qu’il y a un monde tout entier. « Je te promets de faire mieux alors ! Mais t'as intérêt à revenir alors...C’est dans un geste réflexe que je tourne mon visage vers lui, n’est-ce pas exactement ce que je vient de lui dire ? J’ai bien conscience que je ne suis pas toujours très fiable sur ce que je peux bien énoncé et que j’ai la fâcheuse tendance d’oublier des lors que j’ai eu l’occasion de dormir dessus. C’est quelque chose de particulièrement vrai lorsque je suis prisonnière de ces phases aussi majestueuses qu épuisantes, mais pour ma défense je pense toujours ce que je dis au moment où je m’y engage. Ceci étant dit cette soirée est suffisamment différente des autres pour que cette fois-ci je suive mes propres idées et proposition. La tête penchée sur le côté je lui adresse un regard évident qui fini par se terminer sur un sourire. Mon hôte du soir vient avaler une gorgée ou peut-être trois à l allure à laquelle il descend son verre déjà presque vide alors que le mien en est encore à son apogée, dans un geste miroir je vient donc inconsciemment l’attrapé pour en avaler un peu avant que le tatoueur ne reprenne la parole. Néanmoins, je veux bien. Tu l'as dit, j'ai rien à perdre, qu'à y gagner ; j'me dis que c'est peut-être une bonne occasion... j'ai eu de la chance de te tomber dessus en fait maintenant que j'y pense. ]Je lui adresse un hochement de tête, bien voilà une décision censée et j’aurai été un tantinet déçue du personnage si il en avait été autrement, il me fait sourire, rire même et je vient d un geste théâtrale rejeté une large mèche de cheveux blonds derrière mon épaule, ils seront donc deux ce soir, on ne pouvait pas en dire autant de moi, loin de là, mais Ronnie avait réussi le challenge relativement conséquent de me faire oublier la scène tragi-comique de ce début de soirée dont ne restait finalement que des vêtements en charpies et un ego échauffé.

C’est sur cette pensée ressurgit de son propre chef que je me perd un instant ne captant pas tout de suite le compliment, comme il le précise, qu’il me tend. T'es plus cool que t'en as l'air, en tout cas. J'dis pas que tu fais vénère mais voilà, prends ça pour un compliment, j'suis un peu nul pour en faire. Je laisse échapper un gloussement amusé, pas que je fasse vénère hein ? Mes yeux s’arrondissent alors que mon sourire lui persiste encore au coin de mes lèvres. - Je dois en déduire que j’ai l’air de quoi au premier abord hein ? Laisse-moi deviner ? Une bourgeoise frigide ? Une garce sans scrupules ? Une blonde en colère ? Je me met à rire, me tout est dit sur un ton clairement plaisantin quand bien même je vient lister là des qualificatifs dont j’ai déjà été qualifié que ce soit directement ou juste lâchement murmurer sur mon passage, ce qui clairement me passe au-dessus, il y a bien longtemps que j’ai arrêter de me préoccuper de ce que les autres pouvaient bien penser. Merci du compliment en tout cas et oui je crois aussi que tu as eu bien de la chance de tomber presque littéralement sur moi ! Un clin d’œil et je poursuit. Est-ce que je peux en prendre un ou deux ? Histoire de pouvoir appuyer mes propos auprès de mon contact ? Je te les rendrais après évidemment ne t’en fait pas ! Tu n’auras cas choisir ceux que tu veux présenter et me donner tes coordonnés au passage ! Sur ceux je repose tout ce qui restait encore en ma possession et les remplace par mon verre, le dos finalement retombé contre le dossier du canapé. Ronnie lui se dirige vers la cuisine et me propose d’améliorer le repas, me laissant seul dans le salon, je fini par enlever mes escarpins vertigineux et les laisse retomber sur le sol avant de remonter mes jambes contre moi.  Ne t’embête pas va ! Ça fera amplement l’affaire ! » Il faut dire que je commençait sérieusement à accuser le coup, pas franchement au fait de l’heure qu’il était, mais pleinement consciente de la fatigue qui m’acculais à présent.
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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 3 EmptyVen 5 Avr - 21:13



ACTE I - SCENE II | run free
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Il a accepté, prit le risque de voir ses créations critiquées, prit le risque d'être à nouveau recalé. Mais il y tient, à cette opportunité qu'elle vient lui offrir, servie sur un plateau d'argent – du genre qu'il ne pensait plus pouvoir revoir. La petite blonde, par sa présence et l'énonciation de ses contacts, offre un nouveau souffle d'espoir au tatoueur déchu, cet homme que ses dessins sauve de la rue et du ridicule qui pourrait le coller. Il est encore loin de la chute, loin d'être à même de voir que son monde peut tout à coup basculer. Mais il reste assez mature pour se dire que quelque-chose de concret lui serait bénéfique. C'est là-dessus qu'il mise quand il l'écoute parler, se confondre en explication quant à ce qu'elle pourrait peut-être faire fonctionner. Ce serait une première pour le tatoué, une première que de pouvoir travailler plus légalement qu'en allant tatouer chez les gens, qu'en aidant Gustave parfois, en effet illégalement. Aussi, il en vient à miser beaucoup sur cette proposition, sur cette porte qu'elle lui propose d'ouvrir sur son chemin. Ça le rassure un peu, en vérité, lui qui n'attendait rien de précis quant à cette soirée, parti de chez lui dans l'après-midi avec l'espoir clair de ne pas pouvoir se souvenir de quoi que ce soit ; l'envie d'être conscient lui est revenu aussi naturellement qu'ils se sont mit à parler. C'est ce qu'il se dit, s'étant momentanément absenté dans la salle de bain, satisfaisant ses besoins avant de chercher un quelconque collyre. Il voit sa tête dans le miroir sale auquel il fait face, se rend compte de l'état pitoyable dans lequel il s'impose au regard de la jeune femme invitée. Merde, pas étonnant qu'elle n'est rien à craindre de lui, il fait pitié à regarder. Des songes qu'il laisse s'ancrer avec véracité dans sa tête avant que la voix de la belle ne lui revienne depuis le salon. « Ne t’embête pas va ! Ça fera amplement l’affaire ! » Un maigre sourire, il acquiesce stupidement dans son coin avant de revenir entre les murs qu'elle anime, un peu plus détendue dans son canapé sur lequel elle s'est un peu mieux installée. Tant mieux, il n'aime pas que les gens soient coincés quand il se risque dans son bordel et la matérialisation de la plus pure des libertés. Cet endroit, pour lui, en plus d'être son chez-lui n'est rien d'autre qu'un havre où tout est faisable, où tout est possible. C'est l'antre de tous ses délires, la cachette de bien des souvenirs. Un exemple de décadence, certes, mais avant tout une preuve qu'il soit à vivre pleinement. Il se fout des règles, des conventions. Il se joue du monde et de ce qu'ils appellent au-dehors de ces lieux « la raison ».

« Toute façon, c'est les meilleures. Elles sont parfaites, même quand on rajoute que dall dessus ; et j'suis un connaisseur de bouffe donc t'peux me croire. » Il désigne sa carrure, s'en moque un peu – pas très susceptible là-dessus, disons qu'il a l'habitude. Là-dessus, il en revient à la table basse, fouillant un peu les piles de dessins abandonnées qui traînent ici et là, cherchant désespérément lesquels il pourrait lui confier. Il a quelques incertitudes, s'attendent sur pas mal d'entre eux avant de lui tendre cinq d'entre eux, plutôt convaincu de sa sélection ; bien qu'il reviendra sûrement sur sa décision avant que Morphée ne l'emporte plus tard dans la nuit – matinée ? « J'pense qu'avec ça, il sera pas déçu. Tu m'tiendras au courant d'toute façon ? » Question posée tandis qu'il s'en retourne à sa cuisine, terminant son verre d'une traître – le pathétisme à son apogée. Il s'occupe de rendre leur maigre pizza présentable, faisant au mieux pour ne pas paraître pour le pire des pouilleux, conscient que l'ambiance de son appartement ne soit pas franchement une grande aide à cela. Mais elle ne fuit pas, disons que c'est un bon début, une bonne avancée en soit. En plus des assiettes, c'est une bouteille d'eau et quelques bières qu'il délaisse sur sa table, ignorant les dessins qu'il tâche d'un peu de condensation. « Et voilà Princesse, bon appétit ! » Dit à la française, le jeune homme venant s'affaler dans son canapé aux côtés de... comment c'est, son nom ? Ah oui, Mandy. « Hésites pas à te servir, c'toi l'invitée, tu prends tout ce que tu veux ! Un sourire, un signe de la tête pour désigner la pizza et les bouteilles tout juste ramenées. « Alors, Mandy, personne t'attend à la maison ce soir sinon ? Histoire que je sache si je vais me retrouver dans des emmerdes plus grosses que moi ou pas... »
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Addison Adler

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physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 3 EmptyDim 7 Avr - 19:02

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« Toute façon, c'est les meilleures. Elles sont parfaites, même quand on rajoute que dall dessus ; et j'suis un connaisseur de bouffe donc t'peux me croire. Je laisse échapper un rire léger et court. De toute façon vu comme je suis affamé je me contenterais d’à peu près tout.  Il me rejoint, prend vaguement place sur le canapé, plus occupé à fouiller dans la pile de feuilles blanches noircies qu’à véritablement s’installer confortablement. Il en tire quelques unes qu’il me tend avec un air relativement sur et convaincue. J'pense qu'avec ça, il sera pas déçu. Tu m'tiendras au courant d'toute façon ? J’attrape l’ensemble tendu et y jette moi-même un coup d’œil rapide, analysant sommairement la sélection qu’il venait de faire avant de la déposer près de mon sac abandonné sur un coin de table à porté de main.  – Je n’y manquerais pas ne t’en fait pas. J’essayerais de le contacter rapidement, histoire que tu n’attendes pas indéfiniment après ça. Bien sûr je ne te garantie rien encore une fois, mais c’est un coup de poker qui se tente ! Qui ne tente rien n’a rien ! Les choses dites et posées, il s’en retourne à la cuisine une fois de plus et m’abandonne à son salon que j’observe vaguement, plus préoccupé par des pensées contrariantes et loin de tout ce qui peux se passer ici, pourtant elles sont là, pleines de tension et d’agitation, sous-jacente, oubliées l’espace de quelques heures, mais finalement pas dissipées.  Et voilà Princesse, bon appétit ! Il me tire soudainement de mes pensées, déposant sur la table, de quoi boire et manger. Je lui adresse un sourire et me redresse un peu, tâchant de faire fi de ce qui me préoccupait sans raison que je qualifierais de valable. Hésites pas à te servir, c'toi l'invitée, tu prends tout ce que tu veux ! Et je ne compte franchement pas me faire prier, c’était le deal après tout.

J’attrape une des bières posé sur la table, pas forcement mon alcool de prédilection, mais je ne suis pas vraiment tenté par de l’eau là tout de suite, alors je la décapsule et en avale une gorgée. Oui décidemment toujours pas ce que je préfère. Alors, Mandy, personne t'attend à la maison ce soir sinon ? Histoire que je sache si je vais me retrouver dans des emmerdes plus grosses que moi ou pas... » Le goulot éloigné de ma bouche, un air amusé vient se peindre sur mes traits délicats. Je dépose la boisson sur la table et esquisse un geste vers mon sac alors que je tâche de m’atteler non seulement à une réponse, mais aussi à une correction qui ne s’est fait que trop attendre. « Je crois qu’il est temps pour moi de casser le mythe merveilleux que tu t’es monté à mon sujet et de te révéler ma véritable identité. Je lève mes sourcils marquant ainsi l’air qui se veut un tant soit peu mystérieux que je revêt soudainement. Mon sac récupéré je vient l’ouvrir pour en tirer mon paquet de cigarette, le laissant patienter une seconde dans le suspens de ce que je pourrais bien lui dire. Pour commencer je ne m’appelle pas Mandy, mais Addison, ce qui est nettement plus classe comme tu peux le constater, mais je ne t’en veut pas t’as choisie un prénom classique de blonde qui traîne dans des clubs toute seule.  Je laisse échapper un rire amusé, vient porter le bâton de nicotine à mes lèvres pour l’allumer dans la foulée.  Et non personne ne m’attend si ce n’est mon chien (et ma sœur okay, mais ca demande beaucoup trop d’informations complémentaires a étaler que de préciser cela, je ne le fait donc volontairement pas.) et ne t’inquiète pas tu ne risques pas grand-chose, je ne m’encombre de personne qui voudrait m’enfermer dans une jolie petite cage.  C’est pas tellement mon truc d’avoir des comptes à rendre. La fumée s’échappe autour de moi, l’entoure un instant, avant de finalement disparaître ou presque. J’imagine que ca ne te dérange pas si je fume ? Vu la cheminée que t’es j’imagine que tu ne fais pas ça dehors !? » Un sourire, n’est-ce pas la vérité ?  


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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 3 EmptyMer 10 Avr - 15:45



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Elle a ce sourire qui lui rappelle à quel point il est possiblement loin du compte. En soit, il n'en doute pas, sait qu'il peut partir loin quand il s'y met. C'est un peu comme une marque de fabrique, l'habitude de dire tout et n'importe quoi rien que dans l’intérêt de faire rire la galerie. « Je crois qu’il est temps pour moi de casser le mythe merveilleux que tu t’es monté à mon sujet et de te révéler ma véritable identité. Il hausse les sourcils, attendant une réponse maintenant qu'elle vient de faire entendre qu'une vérité peut être énoncée. Il n'en demandait pas tant mais apprécie le geste, laissant à Mandy-plus-pour-longtemps le temps de s'offrir une cigarette. Et en parlant de ces petites bêtes-là, c'est qu'elle commence également à lui manquer ; aussi, c'est là-dessus qu'il fouille ses poches, en tire un paquet écrasé avant de saisir une bière dans la foulée. Pour commencer, je ne m’appelle pas Mandy mais Addison, ce qui est nettement plus classe comme tu peux le constater. Mais je ne t’en veut pas, t’as choisie un prénom classique de blonde qui traîne dans des clubs toute seule. Il hausse les épaules là-dessus, elle n'a pas totalement tord. C'était le premier prénom qui lui était venu, le seul qui semblait pouvoir correspondre au profil ; mais, oui, Addison sonne tout aussi bien – voire mieux. Et non, personne ne m’attend si ce n’est mon chien. Dans sa tête, une nouvelle idée fait d'ors et déjà son chemin, si elle a un chien, c'est une personne bien. Il s'abstient de le dire pour l'instant, la laissant continuer sur sa lancée. Et ne t’inquiète pas, tu ne risques pas grand-chose, je ne m’encombre de personne qui voudrait m’enfermer dans une jolie petite cage. C’est pas tellement mon truc d’avoir des comptes à rendre. Et là-dessus, il serait d'avis à rejoindre ce jugement mais il a le cœur trop naïf, trop grand, assez manipulable. C'est un fait, quelque-chose qui taira néanmoins, n'ayant pas l'envie de passer pour ce genre de sensibles qui fait peine à voir – pas devant ce qui semble être l'indépendance incarnée en tout cas. J’imagine que ça ne te dérange pas si je fume ? Vu la cheminée que t’es j’imagine que tu ne fais pas ça dehors !? » Là-dessus, il relève son regard sur la silhouette féminine, retenant ce sourire qui tient à s'inscrire le long de ses lèvres. Des comparaisons, il en avait fait l'objet mais alors celle-ci, c'est une première. C'est ce qui l'amuse le plus, finalement, après qu'elle se soit sentie obligée de poser cette question des plus ridicules. Finalement, c'est d'un geste de la main qu'il lui fait savoir qu'elle n'a pas à s'en faire, allumant dans la foulée la sienne qui patientait sagement entre ses doigts. Encore un point sur lequel elle n'a pas tord, d'ailleurs, il en est à un stade où il les enchaîne presque.

« T'es devin en plus, félicitations. Il feint l'applaudissement, s'offre une bouffée de nicotine pour appuyer ses dires. Non, plus sérieusement, t'inquiètes pas pour ça, va. T'vois bien le bordel que c'est par ici, c'pas la fumée de cigarette qui va changer quoi que ce soit à tout ça. » Il n'en cache pas son air amusé néanmoins, revenant enfin sur ses premiers dires. « Et j'suis rassuré de savoir qu'il devrait rien m'arriver, c'est d'ja ça. Un clin d’œil, une nouvelle gorgée de sa bière tout juste entamée. Il en joue mais c'est une vérité, ça aurait pu le tracasser l'idée de se faire coincer par un fier défenseur de la jeune femme juste pour avoir passé sa soirée à la distraire rien qu'en la faisant rigoler. Il a passé cette étape, s'est déjà retrouvé dans de drôles de situations pour avoir l'envie de recommencer. Sinon, ce chien, il a un nom ? Quelle race du coup ? Dommage que ma princesse ne soit pas là, tu aurais pu voir une belle bête. » Il désigne rapidement le tapis qui traîne au sol pour cette dernière, omettant le fait qu'il ne lui serve à rien. Emy est pourrie gâtée, habituée à avoir le canapé pour elle seule quand Ronnie s'installe à même le sol. Cet appartement est d'abord celui de cette dernière avant d'être le sien à lui. La faute à l'amour qu'il porte aux animaux, à ce besoin viscéral de la savoir plus épanouie que lui ; après tout, il l'avait sauvé des mains horribles d'autrui, prêt à mettre un terme à cette courte vie. Rien qu'y songer, ça lui arrache un frisson qu'il essaie de réprimer aussi rapidement qu'il s'est installé. L'heure n'est pas aux mauvais souvenirs mais à l'appréciation de cette drôle de rencontre. « Chien adopté en refuge ou acheté chez un éleveur ? »
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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 3 EmptyVen 26 Avr - 18:25

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Il esquisse bien rapidement un geste de la main qui j’imagine vient marquer l’évidence de la réponse ou peut-être l’inutilité de la question, l’un dans l’autre la finalité était de toute façon la même et il vient à m’accompagner dans le geste. « T'es devin en plus, félicitations. Je tourne légèrement la tête, sourire en coin et air timidement triomphant faussement peint sur mes traits délicats.  Ses mains viennent feindre un applaudissement triomphant qui me tire un ricanement qui disparaît bien vite dans un geste d’objection de la tête. Non, plus sérieusement, t'inquiètes pas pour ça, va. T'vois bien le bordel que c'est par ici, c'pas la fumée de cigarette qui va changer quoi que ce soit à tout ça. Effectivement on peut sans mal dire que Ronnie n’est pas un as du rangement, pas plus qu’il n’a l’air d’un maniaque en puissance. Ca ne me dérange pas tellement, sans doute parce que ca m’éloigne complètement de ma vie, ce qu’en soit j’était bien décidé à trouver l’espace d’une soirée en me rendant dans ce club, mais surtout parce que Dieu merci je n’y resterai que quelques heures, parce que disons que j’ai des habitudes et des standards bien plus bourgeois je le reconnais sans mal et l’assume sans aucun problème. L’espace d’un instant j’imagine la tête de ma sœur si c’était elle qui avait passer cette porte (ce qui en soit est totalement impossible, elle ne se serait jamais laisser entrainer dans une situation telle que celle-là.) mais dans l’idée de ce si imaginaire, disons que ca aurait été particulièrement drôle à voir, j’en suis persuadée. Et j'suis rassuré de savoir qu'il devrait rien m'arriver, c'est d'ja ça. Un clin d’œil de sa part et je vient me ré-adosser au canapé, glissant le tube blanc de nicotine entre mes lèvres encore très légèrement peinte d’un vieux rose qui s’est sans doute grandement estompé. C’est en tout cas la couleur qui vient se déposer autour de la cigarette et attire un instant mon regard alors que je recrache doucement la fumée vers un plafond loin d’être entretenu.  Personne ne saurait venir réclamer quelconque justifications, explications ou quelque soit les idées qu’il aient pu se monter, parce que je la tient fermement entre mes mains cette liberté que je me suis imposé, que j’ai trouver sans vraiment la chercher, mais elle est là et je m’y accroche avec vivacité sans trop savoir pourquoi, la brandissant un peu comme une protection.  – Je te l’ai dit je suis une grande fille, personne ne viendra te secouer pour m’avoir adresser la parole, tu peux donc dormir sur tes deux oreilles. C’est promis.  Une gorgée vient me faire taire, pas certaine d’avoir terminée, bien que rien de plus ne vienne à éclairer mes idées.  - Sinon, ce chien, il a un nom ? Quelle race du coup ? Dommage que ma princesse ne soit pas là, tu aurais pu voir une belle bête. Le grand gaillard me désigne un tapis que très franchement je n’avais pas remarqué avant que son doigt ne se plante dans sa direction. Disons que ca passerait presque inaperçu devant tout ce qui se trouve dans cette pièce. J’hoche la tête, me retourne de quelque degrés dans sa direction, vient croiser mes jambes vers lui et attend qu’il n’ajoute quelque chose puisque c’est ce que le ton qu’il a employer laisse à percevoir. Une suite.  Chien adopté en refuge ou acheté chez un éleveur ? »

De toute évidence, j’avais marqué un point considérable en laissant entendre que j’avais un chien. À en croire le ton enthousiaste et la horde de question qu’il me pose, je crois que c’est un sujet qui à sa préférence parmi tout ceux que j’aurais pu trouver, il faut dire que nous n’avions clairement pas beaucoup de choses en commun et étions condamné à nous essouffler bien vite sans doute.  «  Je vois que j’ai tapé dans le mille ! T’as pas montré autant d’enthousiasme au sujet de ton coup de crayon tu le sais ça ?  Je laisse échapper un léger rire, n’attend pas vraiment de réponse, la question est rhétorique et sert plus la constatation qu’autre chose. C’est un chien d’élevage, un cadeau de moi à moi. J’esquisse un sourire. C’est un Spitz nain brun ou plus communément appeler un chien de mémère. Je rie, autodérision bonjour, je sais très bien que ce n’est pas une race nécessairement très prisé ou qui en jette, mais j’aime les petit chien et il se trouve que c’est une race particulièrement affectueuse et docile et connaissant ma patience et mon besoin de réconfort autant dire que ce fut un choix judicieux pour moi. Elle s’appelle Nancy. C’est une crème ! Quel type de chien tu as toi ? Tu la laissé où du coup ? »


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MessageSujet: Re: run free | addison   run free | addison - Page 3 EmptyMer 1 Mai - 21:26



ACTE I - SCENE II | run free
EXORDIUM.


Il se laisse entraîner dans ses propres questions, pense à sa chienne qui doit encore dormir paisiblement dans le panier que Joan lui a acheté ; après tout, cet endroit – là-bas – est un peu comme une seconde maison pour elle. Il en affiche même un presque sourire en y songeant, se disant qu'elle lui manque quand même bien assez quand il l'y dépose. « Je vois que j’ai tapé dans le mille ! T’as pas montré autant d’enthousiasme au sujet de ton coup de crayon tu le sais ça ? Son rire entraîne le sien, il s'en rend vraiment compte cette fois. Bien-sûr qu'il y accorde plus d'attention, en ces animaux résident la plus grande moitié de son amour. L'homme qui n'aspire à rien d'ordinaire donnerait beaucoup rien que dans l'espoir de les voir heureux, sains, saufs, dans des endroits où rien, jamais, ne pourrait leur arriver. Chose qu'il s'abstient de dire pour ne pas passer pour un taré. C’est un chien d’élevage, un cadeau de moi à moi. C’est un Spitz nain brun ou plus communément appeler un chien de mémère. Nouveau rire, il ne le cache pas – elle doit avoir l'habitude. Lui, ça ne le dérange pas, qu'ils soient gros, petits, moches ou non, il ne pourra jamais nier qu'il les aime autant. Ils sont, à ses yeux, quelque-chose de tellement merveilleux, une présence nécessaire pour les jours où rien ne semble pouvoir avancer. Emy l'a beaucoup aidé ; autant qu'il ne l'a fait en lui épargnant une noyade assurée. Rien que d'y penser, il a le cœur qui en saute. Cette éternelle sensation se rappelle à lui, à chaque fois. Il n'y échappera pas, jamais. Et s'il était arrivé trop tard ? Et s'il n'avait pas vu quelle immondice se dessinait à leurs côtés, ce soir-là ? Un frisson, l'homme s'en redresse un peu pour essayer de faire descendre la pression qui s'accumule à ses pensées. Il ne doit pas y penser, il ne doit pas se laisser avoir par ces souvenirs tempétueux qui aiment à le torturer. Elle s’appelle Nancy. C’est une crème ! Quel type de chien tu as toi ? Tu l'as laissé où du coup ? » Il écoute, offre quelques sourires, laisse entendre qu'il n'en doute pas. Bien-sûr qu'il n'en doute pas, les chiens sont comme on les élève – et sa première impression de la jeune femme lui laisse à penser qu'elle sait très bien y faire. Une impression qu'il tiendra, sur laquelle il ne reviendra pas. Ronnie n'est pas du genre à imaginer qu'une femme comme Addison puisse tant en cacher dans un si petit corps. Loin du compte, peut-être ne le saura-t-il jamais.

« Un labrador, une mémère que j'aime plus que ma propre vie, t'imagines ? » Il ose un sourire, un rire bravant la frontière de ses lèvres. Il aurait aimé qu'elle soit là finalement, rien que pour pouvoir vanter à quel point elle est parfaite, sa fille comme il aime à l'appeler. « Je la laisse chez une amie quand je sors, j'aime pas qu'elle soit toute seule en général. Il continue sur sa lancée, répond aux questions qui lui sont posées. J'ai la mauvaise habitude à m'inquiéter comme jamais pour elle mais pas pour le reste. Mais, pour ma défense, c'est la seule qui soit assez fiable à mes yeux. » Il lève les mains comme pour clamer un peu plus son innocence quant à ce qu'il laisse entendre. Oui, il démontre bien plus d'enthousiasme quand ça touche les animaux – la sienne en particuliers – que tout le reste. C'est un fait qu'il voit, qu'il a trahi en se lançant cœur et âme dans cette conversation. « J'ai l'impression d'en faire des tonnes, j'suis désolé. » Il rigole, se sait quelque-peu ridicule. Mais c'est l'idée quand on le voit, finalement. Ronnie n'est pas du genre à se faire trop sérieux, trop dans les cadres, loin d'une banalité qu'ils n'effleurent que trop d'ordinaire. « Tu la verras peut-être un jour, va, je m'en fais pas. T'es une chouette fille ! » Qu'il laisse entendre, levant son verre comme pour trinquer. « Aller, mange, te fais pas prier. » L'avantage de ce genre d'ambiance ? C'est qu'ils n'auront aucun regret dès lors que leur chemin viendront à se séparer.


END.
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