LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 blood in a cut

Aller en bas 
Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

blood in a cut Empty
MessageSujet: blood in a cut   blood in a cut EmptySam 9 Juin - 20:01





blood in a cut
# eleesha
# josef
# kurtis
« …m’entendez ? »
Kurtis entend, ouais. Mais les sons lui paraissent lointains, comme s’il venait d’une pièce adjacente. La douleur, en revanche, se manifeste très rapidement. Elle est toute proche. Elle est partout. Il grimace, aspire l’air entre ses dents.
« Merci Seigneur, il revient à lui ! »
« Ne le bougez pas surtout ! Les secours sont en route. »
« J’allais pas le bouger ! »
« On ne sait jamais… Retenez-le ! Il essaie de se lever. »
Kurtis essaie effectivement et deux mains se plaquent immédiatement sur son torse pour le contraindre à rester étendu par terre. Le sol est dur. Froid. Il essaie d’évaluer où il se trouve. Des réveilles sur le sol carrelé de sa baraque, il en a expérimenté plus d’un ces dernières semaines. Des réveilles avec une gueule de bois carabinée et des courbatures. Mais là, ça n’a rien de comparable. Sans compter que la lumière n’est pas artificielle mais naturelle. Il n’est pas chez lui. De toute façon, il y a trop de voix pour qu’il s’éveille chez lui… A moins qu’il ait organisé une petite sauterie mais ça n’est pas du tout son genre.
Non, il est dehors, en pleine rue. Avec aucun souvenir de la manière dont il s’est retrouvé dans cette situation étrange et dérangeante. Il essaie de rassembler ses souvenirs, de les mettre les uns à la suite des autres, comme sur un collier de perles. Sauf que les perles non plus, ça n’est pas son truc. Il faut trop de patience et une dextérité qui lui a toujours fait défaut.
« P’tain d’chierie » marmonne-t-il d’une voix blanche, à peine audible.
« Qu’est-ce qu’il dit ? »
« Laissez-lui un peu d’air allons ! »
« Il a parlé de sa chérie, non ? Je crois qu’il veut qu’on appelle sa chérie ! Vous voulez qu’on appelle votre chérie ? »
Kurt se contente de dévisager la jeune hispanique qui est penchée sur lui. Elle a une grosse tête, des yeux globuleux et ses longs cheveux sont en train de lui chatouiller le visage. Kurt veut la repousser mais son bras droit est trop douloureux. Il n’a pas envie de lui parler. Il aimait bien l’idée du type grisonnant à la coupe militaire qui porte des lunettes : il veut de l’air.

« C'est quoi ton blaze frère ? Il faut le faire parler pour qu’il perde pas connaissance » s’en mêle un grand black bedonnant qui porte une doudoune jaune parfaitement hideuse…
Là encore, Kurtis ne répond rien. Il n’a pas envie de leur parler. Il ne les connaît pas et il n’a aucune foutue idée de ce qu’il fabrique ici ! Il sait qu’il s’est réveillé à l’hôpital après un trou de mémoire et un malaise… Judith l’a déposé sur le parking du Crashdown pour qu’il récupère sa moto avec laquelle il est allé bosser. Il a entamé sa tournée de livraison et puis… Et puis rien. Il ne se souvient pas.
Un accident ? Sûrement…
Il porte son casque. Il le sent. Il était en vélo quand…quoi qu’i les soit passé s’est passé.
« Mec, tu sais ce qui t'est arrivé ? » l’interroge encore Doudoune Jaune Hideuse.
« Non… » souffle-t-il, essayant à nouveau de se redresser.
« T'as été percuté par une voiture. T'as fait un de ces vols planés frère ! Dommage que j’ai pas pu filmer… »
Kurtis voit la fille mettre un coup de coude dans les côtes du type qui ne doit pas sentir grand chose…
« Faut pas dire des trucs comme ça ! »
« Des trucs comme quoi ? »
« Ben j’sais pas…de son accident. Ca pourrait le traumatiser ou j’sais pas quoi… »
« Vous dites n’importe quoi. Écartez-vous et laissez-le respirer un peu » soupire Monsieur Lunettes en les écartant pour s’agenouiller près de lui. « Les secours ont été prévenus et ils sont en route. Je m’appelle Gary et vous ? »
« Ku…Kurtis. »
« Enchanté Kurtis. »
Il ne sait pas trop quoi répondre à ça. Lui n’est pas tout à fait enchanté. Il a mal. A la jambe, à la tête, au bras, partout. Ca le brûle. Kurt veut voir ce qui se passe, savoir ce qui lui arrive exactement.
Alors il tente à nouveau de se redresser et cette fois, le type le laisse faire et tente de lui venir en aide en passant une main dans son dos.

Les yeux de Kurtis s’écarquillent d’effroi alors qu’il aperçoit son avant bras droit. Sa chair est à vif. C’est une vraie boucherie.
« Bordel de chierie de putain d’merde… »
« Je crois que vous avez laissé un peu de peau sur le bitume jeune homme… »
Les oreilles de Kurt commencent à carillonner alors qu’il observe les dégâts. Mes tatouages…mes tatouages sont niqués…complètement niqués… Des points noires envahissent sont champ de vision qui se rétrécie, se trouble. Il sent son sang refluer de son visage qui pâlit dangereusement alors qu’il commence à tourner de l’œil.
« Hey ! Restez avec moi Kurtis ! »
Il perd le fil. Quand il parvient à vraiment se recentrer sur le décor, à reprendre ses esprits, il est à nouveau allongé. Quelqu’un a placé quelque chose de mou sous sa nuque. Sans doute un vêtement roulé. Il entend quelqu’un exiger qu’on lui fasse de la place et s’annonce comme un pompier de Chicago.
« Les secours sont là Kurtis » lui annonce Gary en serrant sa main. Kurtis réalise seulement maintenant qu’il la lui tient fermement. Qu’il s’y accroche en fait. Putain c’est gay… Mais il ne lâche pas prise. Il se cramponne encore un peu plus fort alors qu’un des pompiers – une femme en fait – se penche sur lui.
 
   



Code made by Wanderlust


Dernière édition par Kurtis Hawkins le Dim 24 Juin - 16:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptySam 16 Juin - 20:17

~Dimanche 4 février 2018 – Aux alentours de midi ~

Être pompier, elle ne cessait de se prouver qu’elle en était capable. Eleesha savait que la route était encore longue, qu’elle était toujours la petite recrue de la caserne et qu’elle allait devoir continuer à bosser comme une dingue pour atteindre le niveau de ses collègues. Mais elle était plus motivée que jamais. Au fil des mois, le traumatisme de sa première intervention s’atténuait peu à peu. Elle pensait toujours à Hannah quand elle entendait que leur intervention concernait un enfant. Mais elle avait vaincu la paralysie, la peur de mal faire et elle montait toujours dans le camion avec courage, avec l’envie d’en découdre. Peu à peu aussi elle trouvait sa place dans la caserne, elle s’intégrait et osait parler un peu plus à ses collègues. Bien sûr, elle ne devenait pas un moulin à paroles, ce n’était pas son tempérament. Mais elle s’ouvrait un peu, ne craignait pas chaque parole échappée. Et surtout, elle avait fait comprendre qu’en tant que femme, elle ne comptait personne laisser remettre en doute sa place dans la caserne. Une femme forte et pleine de poigne, elle voulait être cette femme là et elle y arriverait.

Dimanche matin. Les weekends n’étaient pas vraiment aux jours traditionnels avec les pompiers mais Eleesha n’avait pas trop de mal à s’y faire. Vivant seule, elle n’avait pas l’impression d’être décalée avec ses proches et prenait ce rythme haché avec philosophie. Elle était donc arrivée de bon matin à la caserne pour prendre sa garde. Une fois en tenue, elle s’était rendue dans la salle de pause pour boire un café. Elle n’avait pas toujours le temps de le finir mais c’était devenu un réflexe. Parfois elle lisait les journaux du jour, tranquillement dans son coin. D’autre fois elle discutait avec ses collègues. Mais tout ça, en sachant que tout pouvait s’arrêter d’une seconde à l’autre selon le bon vouloir de l’alarme. Et quelque part, cette façon de vivre changeait au fur et à mesure sa vision du monde.

C’était la deuxième fois que la sirène sonnait, la matinée avait été plutôt calme jusque-là. Eleesha avait sauté dans le camion après avoir enfilé sa veste, ses bottes et son pantalon en une vitesse record. Elle commençait à prendre le pli et heureusement, elle ne voulait pas être toujours la dernière de la bande. Dans le camion, on leur expliqua la situation, un accident de la route, une ambulance avait été envoyée aussi mais serait sans doute là un peu après eux car elle était déjà en intervention. Ils allaient donc devoir assurer tout le début de l’intervention. Le lieutenant Miller s’était alors tourné vers Eleesha. Elle allait devoir prendre les devants sur ce coup, montrer ce qu’elle avait appris même si lui et les autres seraient toujours derrière elle. Ok. Elle était prête, elle ne les décevra pas. Une lueur venait de s’allumer dans son regard. Une lueur de détermination.

« Pompiers de Chicago, écartez-vous s’il vous plait ! »

Le ton de voix est ferme, sans appel. Eleesha se fraye un chemin dans la foule amassée autour de la victime en leur demandant de se bouger. Ses collègues prennent immédiatement le relai et les font reculer, instaurant un périmètre indispensable aux secours et à la victime. Eleesha arrive au niveau de la victime, seul un homme est resté auprès de lui, lui tenant fermement la main. La jeune femme ne va pas le virer tout de suite parce que même si la victime semble avoir repris connaissance, il aura sans doute des informations importantes.

« Bonjour Kurtis, je suis Eleesha, je vais m’occuper de vous. »

La jeune femme s’agenouille alors auprès de la victime, son regard balayant les environs. Aucune source de danger apparente. Elle lève alors le regard vers l’homme qui se tient là et demande des informations. Sur l’accident, sur s’ils ont ou non déplacé la victime, s’il a perdu connaissance. Oui. Pas une excellente nouvelle. Eleesha se tourne alors vers la victime dont elle a entendu le nom plutôt.

« Dites-moi Kurtis, est-ce que vous vous souvenez de ce qu’il s’est passé ? Est-ce que vous pouvez me dire où vous avez mal ? »

Le faire parler pour comprendre mais aussi pour voir dans quel état est son esprit. En même temps, Eleesha fait signe à un de ses collègues de s’approcher. Elle lui demande de s’agenouiller derrière la tête de la victime pour la lui tenir. Elle attrape une minerve et commence à lui poser. L’ambulance n’est pas encore là. Son collègue retire ensuite lentement le casque de l’homme. Eleesha pendant ce temps regarde ses blessures. Son bras est salement amoché, brûlé par le bitume mais ce n’est pas urgent. Il parle alors de ses côtes.

« Je vais soulever vos vêtements pour regarder ça. »

Prévenir pour ne pas avoir de mouvement brusque. Eleesha soulève le haut et regarde ses côtes, son abdomen. Elle palpe doucement. Vérifier qu’il n’y a pas trop de sang dans la cage thoracique, pas de poumon perforé. Il semblerait que non.

« L’ambulance ne devrait pas tarder, on va vous transporter à l’hôpital pour vérifier tout ça. Vous n’avez pas de nausées, de vertiges ? »

Malgré le casque, la commotion cérébrale était toujours une source d’inquiétude. Ne rien laisser passer. Eleesha avait complètement oublié que cette intervention était aussi une forme de test pour elle, elle était toute entière à sa victime, à son travail.
Revenir en haut Aller en bas
Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyDim 24 Juin - 16:57





blood in a cut
# eleesha
# josef
# kurtis
Il a la bouche sèche, la nausée. Il se demande ce qui va se passer maintenant. Kurtis ne sait pas trop à quoi s’attendre et appréhende ce qui va suivre. Les images sanglantes de son avant bras écorché, à vif, remontent à la surface. Qu’est-ce qu’on va lui faire ? Est-ce qu’il va garder des cicatrices ? Et ses tatouages, est-ce qu’ils sont foutus ? Putain il espère que non, avec le temps que ça lui a demandé de couvrir sa chair, l’argent et la douleur engendré par les aiguilles marquant sa peau…
Mais sa plus grande angoisse reste celle de perdre son bras. Et si ses blessures sont encore plus profondes qu’il le craint ? Et si tout s’infecte et qu’un médecin finit par décider de l’amputer ? Il ne pourrait pas survivre à un truc pareil. Jamais. Hors de question de devenir un manchot, il aimerait mieux mourir ! Et puis s’il perd son bras, il ne pourra plus faire de moto. Pas de moto, pas de club… Il aura tout perdu. E tout ça à cause de quoi ? Eh bien Kurtis n’en est même pas certain parce que sa mémoire flanche.
« Bonjour Kurtis, je suis Eleesha, je vais m’occuper de vous. »
Il dévisage la fille qui vient de s’approcher. Une petite black qui ne lui inspire pas confiance. Kurt échange un regard avec Gary, son nouveau meilleur ami. Ce dernier lui tapote le dessus de la main qu’il tient toujours, dans un geste qui se veut encourageant. Il se lance ensuite dans le récit de ce qui s’est passé et les mâchoires du coursier se crispent. Il n’aime pas qu’on parle de lui comme s’il n’était pas dans les parages. Il a toujours détesté ça. Gary baisse dans son estime. Gary le fait chier.
Et merde il est mort de trouille !
Il retire sa main de celle de Gary qui tourne la tête vers lui. La pompier l’imite et lui redonne son attention, lui posant deux questions.
« J’me souviens d’que dalle et j’mal partout » s’agace-t-il, se demandant si elle est aveugle ou plus simplement stupide pour ne pas remarquer dans quel état il se trouve. Il s’apprête à lui faire connaître sa façon de penser lorsqu’elle hèle un collègue pour qu’il lui vienne en aide.

Le cœur de Kurt manque un battement lorsqu’il reconnaît Josef. Il ne l’a pas vu depuis des années. A l’époque, Sammy était encore en vie, il n’avait entendu parlé des Kings of Speed que dans les journaux et était incapable de garder un job plus de quelques jours… La dernière fois qu’il l’avait vu c’était… Eh bien le jour où il s’était pointé chez lui pour mater un film et avait fait la connaissance de sa sœur. Son HANDICAPÉE de sœur. Kurtis l’avait supportée quelques minutes, et puis elle avait apposé sa main sur son bras et il n’avait pas pu faire autrement. Ca avait été viscéral. Il s’était mis à courir et avait fuit l’appartement comme si le Diable en personne venait de le marquer.
Et maintenant, la boucle va se boucler. Je vais devenir handicapé à mon tour…
Les yeux agrandis par l’effroi à cette idée, il ne lâche plus son ancien pote du regard alors que ce dernier place ses genoux de part et d’autre de son casque pour le maintenir droit.
I’ va m’buter, c’est sûr. I’ va m’briser la nuque pour se venger et j’serai handicapé pour l’éternité. Oh putain, pitié Seigneur, le laissez pas m’briser la putain d’nuque !  
« Fais pas ça » tente d’articuler Kurt d’une voix blanche, à peine perceptible.
Mais si, Josef le fait. La fille lui enfile une minerve et le pompier lui retire son casque. Kurtis ferme les yeux avec force, attendant le craquement sinistre qui marquera la fin de son existence de type en pleine possession de ses moyens. Mais rien. Pas de craquement. Son casque disparaît et il sent une brise fraiche caresser le sommet de son crâne à la place. Il essaie de remuer ses pieds et de les observer s’agiter mais sa position l’en empêche. Pourtant il est sûr d’en être capable. Rien n’a changé. Il a juste très très mal. Il essaie de bouger ses bras et parvient sans mal à les lever.
Pas paralysé ! YES !
Mais il se réjouit un peu vite et ses mouvements réveillent une douleur dans sa poitrine. Il aspire l’air entre ses dents.
« Mes côtes » grimace-t-il en laissant retomber prudemment ses bras le long de son corps.
« Je vais soulever vos vêtements pour regarder ça. »
« Doucement » lui ordonne le coursier qui retient son souffle par précaution, se demandant s’il va bientôt réexpérimentée la douleur vécue lorsque son poumon avait été perforé en février dernier. Bientôt un an. Putain de destin de merde. Elle doit voir la cicatrice de ses opération barrer son torse lui aussi tatoué. Elle le palpe et il pren son mal en patience. Il déteste ça. Il déteste être vautré là, à la merci de tout le monde, sans rien comprendre à ce qui se passe.
« L’ambulance ne devrait pas tarder, on va vous transporter à l’hôpital pour vérifier tout ça. Vous n’avez pas de nausées, de vertiges ? »
« Si. ‘fin j’ai la gerbe. Mais ça va quand même. Vous pouvez m’filer un truc pour la douleur ? »
Mais ce n’est pas à la fille qu’il s’adresse. C’est à Josef qu’il s’adresse… Est-ce qu’il acceptera de l’aider, de le soulager après ce qui s’est passé entre eux ? Et pourquoi est-ce qu’il ne lui fait aucune remarque ? Pourquoi est-ce qu’il agit comme s’ils ne se connaissaient pas le moins du monde ? Putain d’enfoiré, c’est une forme de punition ? Genre "Tu es mort à mes yeux Hawkins", c’est ça ?
« S’te plait Jo. J’te jure que c’ tait…un accident. ‘fin non mais j’voulais pas…partir comme ça. J’ai… J’aieu une urgence et ensuite… Ben la vie quoi… On s’perd de vu et tout ça… »
Oh c’est lâche. Mais en même temps, il a très envie d’un petit quelque chose qui lui fera oublié qu’on lui chauffe le corps à blanc avec des tisonniers. « J’ai trop mal mec, j’te jure, fais pas l'con. »



Code made by Wanderlust
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyJeu 5 Juil - 18:46

Blood in a cut
Kurtis, Eleesha & Josef


■ Dimanche 4 Février ▬ Midi ■

Le mot weekend n’existe pas chez eux. « Jours fériés » non plus. A la rigueur « congé » ouais. Mais le reste ? Ils peuvent faire une croix dessus dès lors qu’ils signent leur contrat à la caserne. La preuve en est encore aujourd’hui.
Dimanche, il est midi et pendant que certains sortent de l’église après avoir prié le petit Jésus, Josef est assis à l’avant du camion, entrain de se dire qu’il loupe une journée supplémentaire avec sa petite amie alors qu’elle est en congé. Ne faire que se croiser sur une bonne période, ils en ont l’habitude depuis le temps mais rien n’empêche que certains jours soient plus « pesants » que d’autre.
Bref, l’heure n’est pas venue pour baver sur ce qu’il ne pourra avoir mais plutôt sur le lieu de l’accident o le camion se rend à toute vitesse. Vélo contre bagnole avec un blessé conscient. Ce qui est déjà une bonne chose comparée à d’autres malheureux morts sur le coup ou devenu un légume après une fracture mal placé pour ne pas avoir porté de casque…

L’ambulance ne devrait pas tarder mais en attendant, ils prennent le relais. Josef descend du camion à la seconde où ce dernier s’arrête et choppe Eleesha au passage. Cette recrue qui ne cesse de le surprendre et qui surtout sait faire ses preuves depuis son arrivée ici. Cette nana est déterminée et à la seconde où le lieutenant lui adresse un signe de tête, elle comprend que c’est à elle de prendre les devants pour commencer à effectuer les premiers soins sur la victime. Josef fait un tour de témoignage, récolte les informations nécessaires après avoir jeter un rapide coup d’œil au jeune homme allongé sur le dos et conscient. Avec tous ses membres droits, aussi.

- Il a fait un de ces vols planés ! J’vous jure j’croyais qu’il était mort !
- Et le conducteur ?
- Parti ! Quelle honte ! Il a vu ce pauvre bonhomme sur le sol avant de faire demi-tour.

La peur ou simplement la lâcheté, Josef ne saura jamais réellement expliquer ce réflexe de fuite.

- J’ai noté la plaque m’sieur.
- Ok, attendez ici que les forces de l’ordre arrive, d’accord ?

Ils acquiescent avec ferveur, toujours prêt à servir la communauté. Un fait relativement récurent chez les citoyens. De quoi vous redonner foi en l’humanité parfois.
Josef entend d’une oreille distraite les mots d’Eleesha qui fait son job, pose les questions nécessaires alors que le lieutenant prend le relai de Peters.

- Signal à la central qu’il y a délit de fuite, un des témoins à la plaque de la bagnole.

L’homme acquiesce et Josef prend sa suite auprès d’Eleesha positionnant ses genoux de chaque côté du crâne de la victime pour bien le maintenir et qu’il ne se blesse pas plus qu’il ne l’est déjà.

- Fais pas ça.
- Hm ? Qu’est-ce que vous dites ?

Il penche légèrement son oreille vers le garçon qui ne répète pas, peut-être entrain de délirer. A vu d’œil il n’a pas l’air d’avoir quelque chose de grave si ce n’est qu’un bras bien abîmé et fort heureusement, il a eu l’intelligence et la prudence de conserver son casque. Sans quoi le résultat aurait pu être bien pire que le présent. Mais rien n’exclue la commotion ou une probable hémorragie interne. Josef laisse faire sa collègue qui s’en sort merveilleusement bien. Eleesha a sû trouver sa place, s’imposer lorsqu’il le fallait et aujourd’hui Josef peut assurer qu’elle fait partie des meilleurs recrus qu’il possède même s’il lui reste encore ses armes à faire.
Tout est une question de volonté.

Josef l’aide en douceur à poser la minerve pour scratcher les bords et la laisse continuer son auscultation minutieuse en lui soulevant les fringues. Le lieutenant en profite pour lui-même checker et constater que des ecchymoses rougeâtres commencent à fleurir comme des tulipes sur le torse du type. Il se fit aux expressions d’Eleesha qui ne semble pas détecter d’hémorragie ou quoi que ce soit qui leur donnerait l’impression que le temps joue contre eux. De ce qu’il entend, les côtes sont douloureuses, peut-être une fracture à en juger par le vol planer qu’il a fait. Mais un détail ne lui échappe pas : Cette cicatrice, voir plusieurs, qui traversent son torse, parmi ses nombreux tatouages. Antécédents cardiaques ? Ca ne ressemble pas à une cicatrice pour pacemaker ou autre intervention de ce genre.

- L’ambulance ne devrait pas tarder, on va vous transporter à l’hôpital pour vérifier tout ça. Vous n’avez pas de nausées, de vertiges ?
- Si. ‘fin j’ai la gerbe. Mais ça va quand même. Vous pouvez m’filer un truc pour la douleur ?

Ce n’est pas à Eleesha qu’il parle mais au lieutenant qui hausse un sourcil.

- Désolé jeune homme mais c’est l’équipe médicale qui se charge de ça. Elle ne devrait pas tarder, ne vous inquiétez pas.

Il se fait rassurant et compréhensif qu’avec l’accident qu’il a eu, il doit certainement douiller. Mais ils n’ont rien qui pourrait le soulager puisqu’ils s’occupent uniquement des premiers secours.

- S’te plait Jo. J’te jure que c’ tait…un accident. ‘fin non mais j’voulais pas…partir comme ça. J’ai… J’aieu une urgence et ensuite… Ben la vie quoi… On s’perd de vu et tout ça…
- Qu’est-ce que tu me racontes, mec ? De quoi tu me parles ?

« Jo » ? Il le connait visiblement et surtout, suffisamment pour se permettre d’être familier avec lui. Le lieutenant tourne son visage vers Eleesha qui se pose certainement elle-même des questions alors qu’il fait signe qu’il ne pige pas plus qu’elle à ce qui est entrain de se passer.

- J’ai trop mal mec, j’te jure, fais pas l'con.
- Calme-toi. Josef le tempère en posant une main ferme mais tranquille sur l’épaule de ce type qui semble persuadé qu’il a envie de le tuer à même le bitume. Je t'assure que les secours ne vont pas tarder à arriver et pourront soulager la douleur. OK ? Mais désolé, on ne se connait pas. Cette cicatrice, là, tu as des antécédents cardiaques ? Est-ce que tu as mal à la tête ou autre ?

Josef ne percute pas tout de suite que si Kurtis le connait et lui non, c’est tout simplement parce qu’ils étaient de très bons amis avant qu’il ne perde la mémoire, avant qu’il ne se tire comme un sale con face à Alexie, qui, à l’époque, était totalement fan de ce type. Mais tout ça n’existe plus dans les souvenirs de Josef et ce dernier a presque occulté cette partie de sa vie où il a dû lutter comme un chien pour retrouver une existence normale. Et puis merde, une grande perche tatoué comme lui, ça le marquerait quand même.
Donc pour l’instant, c’est de l’inquiétude qui lui occupe l’esprit, à se demander s’il n’est pas entrain de délirer.
code by bat'phanie


Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyLun 9 Juil - 15:11

Le premier murmure étrange n’avait pas échappé à Eleesha. Ne pas faire quoi ? Elle n’avait pas la réponse et avait donc laissé Josef poser une question qui était restée sans réponse. Avec le choc qu’il avait reçu, pas étonnant que ce type soit un peu désorienté c’était cependant à vérifier. Malgré la présence du casque, il ne fallait pas exclure totalement une commotion cérébrale. Les chocs à la tête devaient toujours être pris au sérieux. La jeune pompier nota donc cette information dans un coin de son esprit, attendant de voir si un autre signe du même genre se manifestait. Elle entreprit donc d’ausculter l’homme au niveau du torse. Il lui intima alors d’aller doucement et elle ne répondit rien. Dans un autre contexte elle aurait clairement répondu de manière cinglante au mec en lui demandant pour qui il la prenait. Mais il était une victime et elle devait mettre de côté ses émotions pour se concentrer pleinement sur sa tâche et lui sauver la vie, quelque soit son comportement. Eleesha palpa alors le torse de Kurtis avec délicatesse et précision. Tant qu’il n’y avait pas de signe d’hémorragie interne, c’était déjà un bon point. Ses yeux se posèrent alors sur la cicatrice que l’homme avait sur le torse et son regard croisa celui de Josef. La question des antécédents allait devoir être posée sérieusement. Mettre les choses dans l’ordre. Le rassurer sur l’arrivée de l’ambulance, le faire parler, en savoir plus sur ce qu’il ressentait. Mais rapidement, Kurtis sembla oublier la présence d’Eleesha et posa une question directement à son lieutenant qui lui tenait toujours la tête. Bien sûr, une part de la jeune femme était agacée mais elle n’en montra rien. Josef lui répondit calmement et Eleesha entrepris alors de se pencher vers son visage pour observer ses pupilles, tester ses réactions.

Sauf qu’avant qu’elle ne puisse agir comme elle le souhaitait, Eleesha fut coupée dans son élan par Kurtis qui avait repris la parole, s’adressant à Josef comme s’il le connaissait. Le regard des deux pompiers se croisent, personne ne comprend la situation. L’homme doit délirer même si le fait qu’il est appelé le lieutenant par un diminutif rappelant son prénom reste étrange. Peut-être l’a-t-il entendu prononcé par un collègue ? En tout cas, Josef ne comprend pas et c’est inquiétant. Il faut vérifier son état cérébral au plus vite. Josef tente de l’apaiser, lui pose la question sur ses antécédents. Lui laissant le temps de répondre, pour ne pas l’accabler de question, Eleesha pose son regard sur son bras. La peau a été méchamment brûlée par le bitume. Elle n’a pas le matériel nécessaire pour s’occuper de la plaie, alors elle se contente de l’inspecter et de vérifier qu’elle n’est pas de première priorité.


« Kurtis, on aimerait être sûrs que vous n’avez pas pris un trop gros choc à la tête. J’aimerais que vous suiviez mon doigt avec vos yeux. »


Eleesha s’était repositionnée au niveau de la tête de Kurtis et passait lentement son doigt devant ses yeux. Ses réactions semblaient normales ce qui l’intriguait presque aux vues du discours qu’il avait tenu auparavant. Elle avait ensuite glissé une main dans la sienne.


« J’aimerais que vous serriez ma main aussi fort que possible maintenant. »


Eleesha parlait assez fort pour couvrir les bruits qui agitaient la rue. Elle attendait les sirènes, les sirènes de l’ambulance qui signifieraient que la victime pourrait enfin être évacuée. Dans sa tête, Eleesha était déjà en train de préparer un résumé de la situation, notant soigneusement tout ce qu’elle devrait dire à l’équipe médicale pour qu’ils prennent au mieux en charge ce jeune homme et qu’il n’y aucune information qui se perde. Même s’il n’y avait aucun signe extérieur évident, Eleesha voulait qu’ils demeurent attentifs à l’état de trouble dans lequel il était. Ce n’était peut-être que lié au choc, une simple désorientation mais il fallait être méfiant. Il n’y aurait pas d’erreur sur la première victime qu’elle prenait en charge, c’était hors de questions.
Revenir en haut Aller en bas
Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptySam 21 Juil - 10:51





blood in a cut
# eleesha
# josef
# kurtis
Ah tiens, comme par hasard, c’est pas lui qui est en charge des médocs. C’est des conneries, Kurtis en est certain. Josef a sans doute de quoi soulager sa douleur mais il ne va rien lui donner. Il le fait mariner dans son putain de jus. Ou en l’occurrence : dans son putain de sang. Le coursier serre les dents, essaie de ravaler les insultes qui tentent de fuser d’entre ses lèvres. Il n’a peut-être pas inventé l’eau tiède mais il sait qu’insulter le pompier ne serait pas dans son intérêt. Alors à la place, il fait quelque chose qu’il déteste faire, qui n’est franchement pas dans ses habitudes… Il supplie. Kurtis endosse son rôle de victime et lui présente plus ou moins ses excuses pour le comportement qu’il a pu avoir il y a quoi ? trois ans ? Doit y avoir une putain de date de péremption, merde, enfoiré !
Mais apparemment non. Josef fait comme s’il ne comprenait pas de quoi il voulait parler, comme s’il ne le connaissait même pas ! Il doit bien y avoir des lois contre ça ! Kurt se creuse les méninges pour trouver une solution, pour l’amadouer. Mais il a trop mal et il n’arrive à rien.
« Mais putain ! » commence-t-il à s’agacer, essayant de les pousser un peu pour pouvoir se redresser et l’affronter d’homme à homme. Cette position qu’ils lui imposent est insupportable et il en a assez de se faire prendre de haut. Mais il n’arrive encore une fois à rien. La fille n’arrête pas de lui braquer sa saloperie de pompe dans les yeux !
Non, pas une pompe. Il veut lui dire d’arrêter mais il sait bien que ce n’est pas le terme qu’il cherche et qu’il va passer pour un con.
Et pendant qu’il panique, se creuse la tête, court mentalement après du vent, Josef continue de lui poser des questions sur des antécédents.
« Mais oui p’tain j’ mal à la tête ! J’arrête pas d’dire qu’ j’ mal partout et tu t’en branle ! » s’agace-t-il, lassé d’être pris pour un imbécile.

Et l’autre reloue s’y remet, lui demande de suivre son doigt. Il n’a aucune intention de le faire. Aucune envie de la satisfaire. Il veut juste qu’on lui file un putain de quelque chose contre le rouge. Non, pas ça. Quelque chose comme ça, de rouge.
Il faut qu’il se tire. Il faut qu’il leur échappe. Alors il lui donne ce qu’elle veut. Il essaie de se concentrer un maximum. L’effort le fait suer, dans tous les sens du terme.
« J’aimerais que vous serriez ma main aussi fort que possible maintenant. »
Mais c’est la requête de trop. Il essaie de retirer sa main de celle de cette fille qu’il ne connaît pas et qui l’emmerde depuis trop longtemps maintenant. Elle tente de retenir sa main mais il finit par arriver à ses fins.
« Allez vous faire cuire » décrète finalement le grand brun en rassemblant ses forces pour enfin se redresser. Le truc qu’ils lui ont collé autour du cou le dérange, lui donne l’impression de peser quatre tonnes mais il parvient quand même à se redresser un peu. Jusqu’à ce que les mains de Josef se plaquent sur son torse. Il cherche à se débattre, à le repousser, mais la fille et même ce traitre de Gary s’y mettent pour le clouer au sol.
« Lâchez-moi bordel ! Z’ avez pas droit ! »
Lutter contre eux réveille le rouge mais il n’a pas le choix. Question de fierté. Peut-être question de survie à cause de ses antécédents avec Josef. C’est eux les vrais antécédents à prendre en compte. Pas le reste. C’est tout ce qui compte, c’est ce à cause de quoi on le maltraite.
« J’t’emmerde Jo ! C’ta faute ! T’avais qu’à m’prév’nir qu’Alexie était pas normale ! S’tu m’l’avais dit dès l’début j’me s’rai préparé ! C’ta faute si j’me suis tiré ! Maintenant vous m’lâchez ! J’veux mon mélo ! »
« Votre ? »
« Mon putain d’mélo ! »
Il est furieux. Il sait bien que ce n’est pas le bon mot. Il voit bien qu’ils ne le comprennent pas et ça le rend dingue.
« Mon truc ! Qui roule ! »
« Ah, votre vélo » devine Gary, son seul allié visiblement. « Il est là-bas mais il est complètement foutu. Calmez-vous mon vieux, l’ambulance arrive. »
« J’en veux pas. J’veux partir. »
« J’crois qu’il vaudrait mieux qu’vous alliez à l’hôpital. »
« J’y ai été c’matin c’bon, j’irai plus et lâchez-moi putain d’vos rats ! …races ! Putain d’vos races ! Vous m’embrouillez, cassez-vous ! Toi casse doigts » précise-t-il en désignant Josef qu’il tente de repousser, sans avoir beaucoup de marge de main d’œuvre. Non, manœuvre. « Et toi arrête avec ta LAMPE » réussit-il enfin à se rappeler, posant son regard sur la femme pompier.

Evidemment, elle est loin de s'avouer vaincue et elle lui pose d'autres questions sur ce qu'il vient de dire et le fait qu'il était à l'hosto ce matin. Il aurait mieux fait de fermer sa meule. Pas ça. Gueule. Fermer sa gueule.
Ils l'embrouillent. Son crâne est rouge. Tout est rouge. Il sait que le terme exact, c'est qu'il a mal. Foutument mal. Mais ROUGE ça va aussi. C'est le terme parfait à ce qu'il ressent.
Penser à ce qui s'est passé ce matin, à son réveille à l'hôpital aux côtés de Judith, l'agace encore un peu plus. Il veut qu'on lui fiche la paix, qu'on arrête de lui poser des question, de lui dicter sa manière d'agir, de le regarder comme s'il était un attardé. Qu'ils aillent tous se faire bien foutre.
« Cassez-vous » insiste-t-il une dernière fois, d'une voix plus plaintive que vraiment en colère. Ils le fatiguent. Littéralement.



Code made by Wanderlust
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyDim 2 Sep - 19:19

Blood in a cut
Kurtis, Eleesha & Josef

Josef s’est demandé si ce type ne s’est pas fait mal au point de voir double, de le confondre avec un autre à flipper comme ça, avant de se dire que les probabilités pour qu’il le switch avec un autre « Josef » reste malgré tout assez maigre. Mais le pompier n’a pas le temps de s’attarder plus que ça sur ce détail, écoutant Eleesha faire correctement son job… Jusqu’à ce que le jeune décide qu’il était temps de les envoyer se faire foutre et de se tirer du bitume. Kurtis s’agace, s’agite, commence à râler un peu plus fort et Josef craint qu’il ne se fasse bien plus mal et d’aggraver son état. Ils ne savent pas s’il s’est brisé une vertèbre, déplacer un nerf ou quoi que ce soit d’autre qui pourrait bien lui être fatale s’il continue de vouloir jouer les gamins qui fuient devant une seringue.

- Eh, calme toi !
- Lâchez-moi bordel ! Z’avez pas le droit !

Manquait plus que ça, qu’ils aient à faire à un mec qui pète totalement les plombs pour quelques questions, à délirer sur ce qui l’entoure. Un test d’alcoolémie serait peut-être une bonne idée…

- J’t’emmerde Jo ! C’ta faute ! T’avais qu’à m’prév’nir qu’Alexie était pas normale ! S’tu m’l’avais dit dès l’début j’me s’rai préparé ! C’ta faute si j’me suis tiré ! Maintenant vous m’lâchez ! J’veux mon mélo !

La violence des mots le heurte, Josef voit aussitôt rouge lorsqu’il achève ses mots. Il ne manque absolument pas les problèmes qu’a le jeune homme pour formuler ses phrases, pour exprimer de simples mots et quant bien même ses instincts de pompiers prennent le dessus, Josef a sacrément envie de lui en coller une en pleine gueule. De le choper par le col déjà abîmé de ses vêtements et de lui demander de répéter clairement, articulant chacun de ses mots pour être bien sûr qu’il a compris, que cet enfoiré est entrain de dire qu’Alexie n’a rien de normal de par son handicap.
Il capte désormais un détail qui lui avait échappé : Ce type fait partie de ceux qu’il a connu avant et qu’il n’a pas revu depuis son blackout. Et si le destin les réunit aujourd’hui, il aurait mieux fait de s’abstenir puisque Josef a toutes les peines du monde à ne pas lui coller une gifle dans la gueule. Il respire, inspire, suit tous les conseils à la con qu’on a pu lui donner en stage parce qu’il n’a pas le droit à UNE SEULE erreur. Pas une. Même si un merdeux comme lui vient cracher sur la gueule de sa précieuse Alexie.

Pour un peu, il en aurait presque oublié la présence d’Eleesha qui, pour le coup, continue de lui poser des questions sur le fait qu’il ait déjà fait un tour à l’hôpital, pour quelles raisons. Josef continue de le maintenir fermement, passablement agacé avant qu’une idée sournoise ne s’insinue.

- Bon calmez-vous maintenant !

Sa voix se fait ferme, tandis qu’il hausse le ton, suffisamment peut-être pour surprendre son patient. L’ambulance arrive, il l’entend dans son dos et Josef se fait plus sérieux et autoritaire.

- C’est simple, soit vous restez tranquille et ainsi le personnel compétant pourra vous ausculter rapidement pour vous libérez au plus vite. Soit vous continuez de bouger comme ça, vous aggravez peut-être votre cas et vous prenez le risque de finir handicapé jusqu’à la fin de votre vie.

Et la voilà, la petite revanche qu’il place le plus naturellement du monde sans jamais lâcher Kurtis des yeux. Josef n’a pas eu besoin de chercher plus loin, de chercher qui était ce mec puisqu’Alexie lui en a déjà parlé il y a un moment. Ce type qu’elle aimait bien, beaucoup, celui qu’elle avait voulu rencontré, « tu sais, celui qui a pleins de tatouage partout sur lui », qu’elle avait déjà vu de loin sans pouvoir l’aborder. Son crush, qui lui a un peu brisé le cœur, de ce qu’elle lui a raconté avant de passer à autre chose. Les liens se font, il lui  manque certainement un tas de détails, de cases à remplir mais l’agressivité de ce sale con sur sa sœur lui suffit pour jouer cette carte de la terreur. Parce que c’est exactement ce qu’il voit là, au fond de ses prunelles. Finir handicaper.

- Donc arrêtez de bouger à moins de vouloir devenir tétraplégique. Il se tourne vers Eleesha. Remet lui correctement son collier, les ambulanciers vont prendre le relai.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyMer 5 Sep - 11:00

Eleesha avait la désagréable impression de patauger, elle connaissait son métier pourtant. En tant qu’ancienne infirmière, la prise en charge de ce genre de victimes était pour elle d’autant plus accessible qu’elle avait déjà acquis un bon nombre de réflexe. Mais rien ne se passait comme prévu et ce type était clairement en train de mettre sa patience à rude épreuve. Au début, le fait qu’il ne se concentre que sur Josef l’avait agacé, ayant l’impression que son genre ou sa couleur de peau le poussait à chercher des réponses chez le mâle blanc en présence. Mais visiblement, le problème était plus profond que ça. Il y avait quelque chose entre eux qu’elle n’arrivait pas à identifier. Et de toute façon, cela ne la regardait en aucun cas. Elle n’avait pas le temps de se pencher sur les petites histoires de son supérieur et certainement pas de place dans son cerveau pour ça. Puisque chaque geste, chaque question qu’elle posait à la victime se transformait en combat acharné. Il avait d’abord montré une mauvaise volonté certaine vis-à-vis du fait de suivre son doigt du regard. Puis, il avait pété un plomb, la repoussant littéralement alors qu’elle cherchait à tester ses fonctions motrices. Il fallut quelques secondes à Eleesha pour réagir. Elle avait tiqué sur le verbe « cuire » qu’il avait employé sans raison. Mais bien vite son cerveau avait été alerté par Josef et le témoin de la scène qui se battait pour maintenir Kurtis au sol. La jeune femme se reconcentra donc sur cette tâche et vint leur prêter main forte. Le jeune homme se remit à délirer, parlant à Josef, d’une Alexie qu’elle ne connaissait pas. Puis, une fois encore, son langage fut approximatif et la jeune femme ne se concentra que sur ça. Les informations qu’il donnait.

« On se détend. Je range ma lampe y’a pas de souci mais va falloir accepter de répondre à mes questions. Pourquoi étiez vous à l’hôpital ce matin ? »

La question était essentielle mais il y avait plusieurs choses qui intéressaient Eleesha dans la réponse du jeune homme : autant le fond que la forme. Elle voulait savoir ce qui se cachait derrière ça mais aussi l’entendre parler plus longtemps. Un truc clochait et il allait falloir identifier ça vite. Un hématome pesant sur son cerveau ? Un caillot ? Aucune idée mais ça pouvait connement le tuer. Et il avait beau être insupportable, il était hors de question qu’il crève. Mais Kurtis refuse de réponse, s’agite encore et c’est Josef cette fois qui lui intime, ou plutôt lui ordonne de se calmer. La suite est rude et la jeune femme tourne un regard surpris vers son supérieur. Il est rare de le voir aussi virulent avec les victimes. Mais elle ne dit rien, le contredire ou poser une question sur ses propos devant tout le monde ne risquait en rien d’arranger leur situation.

Eleesha s’exécute donc. Après un regard d’avertissement sévère envers Kurtis, elle s’attache à lui remettre son collier cervical en place. Il semblerait que la perspective du handicape l’ait un peu calmé. Mais ce n’est pas son corps qui inquiète la jeune pompier. C’est son cerveau. Elle entend les ambulanciers qui s’approchent et décide de prendre les devants. Josef semblant réussir à mater la victime, elle se redresse et interpelle les medics avant qu’ils n’arrivent au niveau de la victime.

« Bonjour. La victime, Kurtis est assez difficile à manœuvre. Il est pris de colère et semble délirer parfois. On a dû le maintenir au sol et il avait déplacé son collier cervical. Mais le plus inquiétant c’est qu’il montre un trouble du langage. Il confond les mots, mélange les lettres. Ça m’inquiète. Il nous a par ailleurs indiqué s'être rendu à l'hôpital ce matin mais impossible d'en savoir plus. »

Ne pas prendre les devants, les ambulanciers savent ce qu’ils doivent faire mais leur donner des informations pour ne pas perdre de temps. Après avoir répondu à leurs questions annexes, Eleesha les accompagne jusqu’à la victime, toujours surveillée par Josef dont le comportement l’intrigue de plus en plus.
Revenir en haut Aller en bas
Kurtis Hawkins

Kurtis Hawkins
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : illisible (avatar) Myuu.BANG (code signature)
messages : 736
quartier : une petite maison dans le West Side, achetée avec l'héritage de son père, décédé lorsqu'il avait 16 ans
physique : le corps de Kurtis est couvert à 70% de tatouages dont la plupart ont été réalisés par lui-même / il a une cicatrice au niveau de la cuisse droite (balle reçue), du torse (poignardé et opéré) et a le nez légèrement dévié (il l'a cassé plusieurs fois)

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyDim 23 Sep - 10:34





blood in a cut
# eleesha
# josef
# kurtis
Il lui gueule dessus. Cet enfoiré de Josef lui gueule dessus, le malmène. Il le maintient de force au sol et Kurtis sait qu’il n’arrivera pas à le déloger. Il n’est pas en position de force. Il se dit qu’il n’a pas le droit de faire ça. Il veut le lui signaler mais il n’y arrive pas. À la place, le coursier se contente de fixer son ancien ami et de l’écouter le sermonner. Et c’est là qu’il prononce le mot magique. Enfin magique…celui qui en tout cas le convainc d’arrêter de résister. Finir handicapé pour le restant de ses jours ? Plutôt crever. Sauf qu’il sait bien qu’une fois qu’on est cloué dans un fauteuil – ou pire dans un lit d’hosto – mettre fin à ses jours n’est pas si simple. Il se demande si Meg l’aiderait à mourir… Sans doute pas. Elle l’aurait à porté de main, il se tiendrait enfin tranquille. Elle pourrait faire ce qu’elle voudrait de lui et c’est exactement ce qu’elle a toujours voulu faire… L’avoir sous le coude, rien qu’à elle, entièrement dépendant.
Kurt déglutit ce qui lui paraît être des lames de rasoir. Il jette un œil à la secouriste black qui se rapproche de lui et suis les instructions de Josef. Elle lui replace l’espèce de truc à mettre sur le cou dont il a oublié le nom. Le sauve-handicapé il décide de l’appeler. S’il accepte de porter ce truc de merde, il sera sauvé, c’est bien ça ?
Il veut ouvrir la bouche et poser la question, s’assurer que sa vie ne vient pas de s’achever ici même, sur cette foutue portion de goudron, mais il n’en a pas le temps. D’autres personnes arrivent et ça s’agite, ça dispute non loins de lui. Non, discute, se corrige-t-il en essayant de rester concentré. Il tente de voir s’il peut encore bouger ses jambes et ses bras. C’est douloureux mais il a l’impression que oui. En même temps, il ne peut pas en être certain parce que ces bâtards l’ont obligé à se coucher et que dans cette position et avec le sauve-handicapé il ne voit pas correctement ses pieds…
Les secondes passent, l’angoisse augmente. Josef ne le rassure pas. Il n’ose plus ouvrir la bouche. Il ne veut plus lui parler.

Quelqu’un s’approche. Une fille. Plutôt jolie.
« Bonjour Kurtis. Je m’appelle Mira et je vais prendre le relai de mes collègues pour m’occuper de vous » lui lance la fille avant de se tourner pour chuchoter quelque chose qu’il ne parvient pas à comprendre. Ça l’inquiète. Est-ce que c’est mal parti ? Est-ce qu’il est foutu ? Est-ce qu’elle osera le lui dire si c’est le cas ? Est-ce qu’il veut le savoir ?
« Tu m’fais un peu de place et un topo Miller ? » demande la fille à Josef qui se décale.
Kurtis éprouve un vague soulagement à le voir s’éloigner de lui. Il n’arrive pas à se retirer de la tête l’idée que son ancien ami lui veut du mal, nourrit des projets de vengeance à son égard.
« J’suis pas paralysé hein ? »
« Il paraît que vous bougez comme un poisson hors de l’eau donc pour le moment, non. Mais il va falloir que vous restiez immobile pour éviter tout risque. Vous pouvez faire ça pour moi Kurtis ? »
Il est tenté de lui répondre qu’il est prêt à faire n’importe quoi pour elle… Parce qu’elle est quand même sacrément jolie… Elle lui pose quelques questions, lui demande à quel point il a mal sur une échelle de un à dix et puis de situer sa douleur. Ça le fatigue de répondre, d’ouvrir la bouche, de formuler des phrases. Alors il marmonne, s’économise. Elle est jolie mais elle est aussi chiante que les autres. Aussi chiante que Meghan qui le tenait éveillé le soir pour lui raconter des conneries alors qu’il n’aspirait qu’à fermer les yeux et s’abandonner à un sommeil réparateur…
La fille lui dit qu’elle veut lui donner quelque chose contre le rouge, pour le soulager, mais qu’avant ça elle aimerait savoir ce qu’il faisait à l’hôpital ce matin.
« Chais pas… M’souviens pu » coasse-t-il, les mâchoires crispées alors qu’il tente de ne pas se laisser envahir par la douleur.
« Vous étiez au CMC ? »
« Mouais. P’t-être. Vaut d’mandez à Judith. »
« Qui est Judith ? Il y a quelqu’un avec vous ? » s’étonne la secouriste en jetant des regards autour d’elle, cherchant quelqu’un du regard.
Kurt tique, se dit qu’elle est jolie mais un peu conne. Il a la flemme de lui expliquer. Alors il se tait et il attend. Du coup la fille va chercher ses informations ailleurs, auprès des pompiers, puis des civils sur place. Personne n’a vu qui que ce soit avec lui.
« J’peux avoir c’truc cont’ le rouge alors ? » essaie-t-il de la forcer à se recentrer.
« Pardon ? »
« Le rouge. Dans ma tête. »
Ils ne comprennent rien à rien. Ils recommencent à parler entre eux et ça dure, ça dure.

Après une petite éternité,  la fille – dont il a déjà oublié le nom – le perfuse enfin et lui file un truc. Ça l’engourdi. C’est comme une vague qui vient recouvrir le rouge, l’enrober. Elle lui parle. Elle lui dit qu’ils vont l’emmener. Il soupire, s’agace. Non, il ne veut pas y aller. Il le lui fait savoir mais elle ne veut rien entendre. Personne ne l’écoute. Personne ne l’écoute jamais et ça commence à le courir.


Code made by Wanderlust



HRP : sorry pour le délai, j'avais écrit ce RP y a deux semaines et oublié de le poster :perv2: Je fais entrer Mira en scène du coup, ça vous va ? (répondez dans le flood si oui ou non XD )
Revenir en haut Aller en bas
Josef M. Miller

Josef M. Miller

crédits : Avatar & Signa : Me
messages : 392
quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyDim 14 Oct - 18:44

Une chance qu’Eleesha soit là, à gérer ça avec lui. Ca en fait une de calme sur les deux. Pas qu’il soit extrêmement énervé, il est difficile d’avoir la haine envers un type dont vous avez oublié la gueule et le conflit qui vous animait. Mais les quelques mots d’Alexie le martèlent et Josef sait désormais que le connard qui la fuit comme la peste, c’est lui. Parce que sa sœur n’est pas « normale » aux yeux de cette société qui aime à fermer les yeux sur les personnes qu’ils considèrent de différents.
Mais le terrain n’est certainement pas le lieu pour régler ses différents et Josef n’en a de toute façon pas le temps, même si l’autre imbécile continue de s’agiter dans tous les sens, comme s’il cherchait à le tuer. Le pompier le maintient pendant qu’Eleesha termine son auscultation jusqu’à ce que les ambulanciers arrivent enfin pour de bon.

La personne qu’il voit descendre du camion, il la reconnait aussitôt. Mira s’avance d’un pas décidé, toujours ce petit sourire logé au coin de ses lèvres. On pourrait la prendre pour une véritable boule de bonheur si nous ne savions rien de son passé.

-  Tu m’fais un peu de place et un topo Miller ?
- Je laisse le plaisir et l’honneur à ma nouvelle recrue de te le faire. Lewis ?
-  Bonjour. La victime, Kurtis est assez difficile à manœuvre. Il est pris de colère et semble délirer parfois. On a dû le maintenir au sol et il avait déplacé son collier cervical. Mais le plus inquiétant c’est qu’il montre un trouble du langage. Il confond les mots, mélange les lettres. Ça m’inquiète. Il nous a par ailleurs indiqué s'être rendu à l'hôpital ce matin mais impossible d'en savoir plus.
- Tu peux l’dire que je suis un formateur parfait.

Cette fois, il s’adresse à Mira, sans se défaire de son sourire avant de revenir à la conversation qui anime Mira et Kurtis, qui semble d’ailleurs doucement de se calmer.
Josef la laisse se charger avec ses collègues de la nouvelle victime, les pompiers ayant fait leur taff cette fois, après avoir rendu des comptes.

- Bon boulot. J’te laisse ramener l’équipement dans le camion, le temps que qu…
- Vaut d’mandez à Judith.
- Qui est Judith ? Il y a quelqu’un avec vous ?

Le pompier s’est arrêté dans son élan, un prénom lui sautant aux oreilles.  
Des Judith il y en a des tas dans Chicago et étrangement, il a du mal à imaginer que son amie puisse être celle de Kurtis. Pourquoi ? Il en sait trop rien mais déjà le fait qu’il puisse pas piffrer les handicapés, elle l’aurait certainement tarter. Ou pas.
Josef se retourne légèrement et revient à la hauteur des médics et la victime qui l’ouvre déjà un peu moins. Juste par soucis de confirmation, pour être sûre qu’ils ne parlent pas de la même personne.

- Tu parles de Judith Williams ?

La réaction de Kurtis suffit à confirmer ses doutes.
Putain, si le monde était petit que de le croiser par hasard ur un accident, il l’est encore plus de savoir que le jeune homme est un ami d’une de ses amies à lui. La perfusion qu’ils lui donnent a au moins le mérite de le calmer légèrement, de l’apaiser pour qu’il arrête de bouger dans tous les sens.

- T’emmerdes pas à l’appeler, j’vais le faire. Elle paniquera moins si c’est moi au tel.

Il s’adresse de nouveau à Mira avant de marquer un temps d’arrêt.

- Et crois moi, vaut mieux qu’elle s’énerve sur moi que sur toi.

Meme si Mira à clairement l’habitude de gérer ce genre de cas, il connait Judith. Si elle apprend qu’il était sur place et qu’il n’a même pas prit la peine de lui passer un coup de fil pour la prévenir, il allait s’en manger plein la gueule.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
Invité

blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut EmptyLun 22 Oct - 12:42

L’arrivée des ambulanciers et une sorte de soulagement pour Eleesha. En tant qu’ancienne infirmière, elle ressent encore ce besoin de procurer quelques soins, de faire des diagnostiques. Elle préfère quand ils sont là, quand elle sait à quelle place elle doit rester. C’est Mira qui sort du camion et se dirige vers eux. Eleesha ne la connait encore que peu mais l’identifie désormais et la salue cordialement. Elle demande alors à Josef de faire un topo mais en tant que supérieur et bon formateur, il laisse l’initiative à la jeune recrue. Cette dernière le remercie d’un signe de tête, parce qu’elle apprécie sa confiance et fait un rapide topo sur la situation. Son lieutenant arrive même à lui arracher un sourire alors qu’il se félicite de ses talents de formateur. Une façon de lui faire comprendre que son topo était bien mené. Eleesha est rassurée et décide donc de se redresser et de s’écarter. Les ambulanciers n’ont pas besoin d’elle dans les pattes, si besoin d’un coup de main, elle sait qu’ils le feront savoir alors autant leur laisser la place de travailler.

Josef c’est à son tour écarté de la victime et des ambulanciers. Il s’adresse alors directement à Eleesha, la félicitant pour le travail mené et lui demandant de ranger le matériel. Enfin presque. Au beau milieu de ses instructions, son supérieur s’arrête, son attention ayant été visiblement attrapée par la conversation entre Mira et Kurtis. Instinctivement, Eleesha suit son regard et le voit se rapprocher de la victime. Visiblement, ils ont une nouvelle personne en commun et tout ça ne fait qu’accroître les questionnements de la jeune femme. Il y a vraiment quelque chose d’étrange dans tout ça…

Eleesha reste quelques secondes bloquée, perdue dans ses pensées alors que l’adrénaline liée à l’intervention redescend doucement et que sa curiosité reprend le dessus. C’est une tape sur l’épaule d’un collègue qui la ramène à la réalité. Elle n’a aucune raison de rester là, plantée à rien faire d’autant que son lieutenant lui a demandé de ranger le matériel. Eleesha reconnecte alors avec la réalité et commence à ranger ce qui a été sorti pour l’intervention. Elle se dirige ensuite vers ses collègues qui inspectent une dernière fois la route pour vérifier que tous les débris liés au choc ont été ramassés et ne causeront pas un autre accident.

La scène est propre, les badauds commencent à se disperser alors que les ambulanciers finissent leur travail. Eleesha s’est finalement adossé au camion des pompiers. Les bras croisés sur la poitrine, elle et ses collègues attendent un signe de leur lieutenant pour repartir. Elle ne peut cependant s’empêcher de fixer la scène. La réaction de la victime face à Josef, ce qu’il s’est passé sur son visage à l’évocation d’un nom et ensuite cette Judith… Oui elle doit bien l’admettre, quelques scenarii se sont glissés malgré elle dans son cerveau et visiblement, un collègue l’a remarqué.

« Fronce pas les sourcils comme ça Lewis, on dirait que tu cherches à voir à travers le lieutenant.

- Je… Réfléchissais à l’intervention, c’est tout.

- Ouais ouais, c’est tout. »

Ses collègues se mirent alors à rire et Eleesha soupira doucement. Pas discrète sur ce coup, c’était de sa faute. Elle se força alors à détourner le regard même si son cerveau tournait toujours à plein régime.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


blood in a cut Empty
MessageSujet: Re: blood in a cut   blood in a cut Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
blood in a cut
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» blood on my name | jade
» hot blood | taylor

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: HORS JEU :: sujets terminés (persos supprimés)-
Sauter vers: