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 Can we burn something babe? Ft Sebastian

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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  - Page 2 EmptyMer 1 Mai - 23:36

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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Il se laisse prendre dans les ombres de ce qu'ils sont, depuis toujours d'ailleurs. Sebastian est à nouveau rongé par l'impression de liberté qu'elle sait lui insuffler ; sorcière aux mile dons. Le cœur alarmé, prit de court par toutes ces sensations qu'il n'a jamais su complètement contrôlé – elles sont sa perte autant que sa renaissance. Elle est le tout qui vient le consumer, le vendre à des flammes avec lesquelles il aime à flirter. Dans ses bras, Sebastian oublie honteusement cette famille qu'il a délaissé, tout ce confort pour un autre d'un différent genre. En suivant Addison et leurs travers, il suit cette folie qu'il avait pourtant voulu faire taire – convaincu des sentiments qu'il ressent. Et les souvenirs sont loin, profondément enterrés dans un recoin de sa tête ; sa liaison avec Mia possédait ce goût-là. Pourtant, le rapprochement ne se fait pas encore, Sebastian n'a pas l'impression d'être dans l'erreur. Accroché à ses lèvres, il a cette idée que d'imaginer que sa vie pourrait trouver un tournant plus serein que le dernier ; plus attrayant que celui qu'il a quitté. Le déni le plus pur, l'acceptation de ses vices à s'en faire des plus sûrs. S'il savait que les obstacles sur sa route pourraient être des murs. Mais les caresses l'éloignent de cette prise de conscience, le toucher des doigts féminins dans son dos l'amène à frisonner. Dans ces instants-là, il croit que le monde pourrait tourner pour eux, que les choses pourraient s'affairer comme ils ont envie de les voir se matérialiser. Dans ces instants-là, Sebastian croit dur comme fer qu'ils puissent être faits l'un pour l'autre ; que rien ne pourrait subsister si ce n'est eux. Eux deux, face au monde. Rien qu'eux deux. Oublié la fille qui, plus tard, pourrait réclamer son père. Oublié cette femme qu'il a détruit, laissé presque pour morte dans un institut dont il n'a pas tellement foulé le sol et les couloirs serrés. Oublié tout cet extérieur contre lequel il se ligue dès lors que quelque-chose vient à le contrarier. Oublié Thomas. Complètement oubliée, oui, cette jalousie mal dosée. Il ne s'en réfère qu'à ses baisers, qu'à cette proximité qui, finalement, n'existe plus vraiment – réinstaurer, parfois, quand son corps le permet, le temps d'un aller et retour répété. Et s'il s'y perd, elle s'en permet une pause. Un soupire bravant ses lèvres, Sebastian ose suivre le mouvement, cet intérêt soudain pour ce regard teinté d'une certaine perversité. Les mains gagnent ses joues, la caresse de son pouce rejoint ses lèvres. « J’ai besoin de toi, je te veux toi. Un baiser s'appose contre sa bouche, laissant un goût bien plus doux qu'il ne l'aurait imaginé. Ce n'est pas la folie, ce soir – ce n'est qu'une bride de leur réalité. C’est tout ce que tu as besoin de croire. » Il esquisse un sourire à ces mots-là, un rictus qu'il laisse perdurer tandis qu'il lui revient, d'ailleurs guidé par la jeune femme qui n'aspire qu'à plus encore. Plus de proximité, plus de cette intimité. Plus de cette danse un peu plus calme que lorsqu'elle avait commencé.

C'est dans ses bras qu'il faiblit, dans ses bras qu'il se laisse couler. Sebastian s'abandonne contre elle, les lèvres épousant la peau de son cou dans un énième baiser. Le souffle manque et la raison s'essaie à reprendre ses droits maintenant que l'inconscience s'estompe ; la névrose de cet instant plus enivrant qu'il ne l'avait imaginé. Il s'est bercé de ses mots, de ses murmures imposés quand les corps avaient commencé à danser. Dans la tempête qu'ils aiment à élever, les deux amants se sont rapprochés d'un tout autre tournant que celui sur lequel ils s'étaient engagés. Il croit, pour ce soir, sincèrement n'avoir plus besoin que d'elle également – si les choses pouvaient se passer aussi simplement. Une pause, une légère absence. Il doit respirer, reprendre son souffle après cette énième transe. Néanmoins, c'est contre lui qu'il l'attire, contre son torse qu'il ne la somme à s'installer à défaut de pouvoir fuir. Il n'y compte pas, profite un peu de ce nouveau calme plat. La main caresse la cascade blonde, se perd un peu entre les mèches tandis qu'il contemple les quelques traits qui lui sont donnés de voir. Il songe, éperdu plus que jamais, l'esprit clairement embrouillé. Un soupire, une légère grimace, l'azur perçant de ses prunelles revient au plafond du séjour. « J'suis désolé... Il déglutit, ça lui coûte toujours autant que de se perdre dans ce genre de discours. Pour tout à l'heure. » Parce que ça lui revient, la manière dont ils en sont une fois de plus arrivés là, la manière dont ils ont commencé avant qu'elle ne vienne fondre dans ses bras. Sebastian ne peut pas jouer au mec froid, pas avec ce qu'elle lui a confié au beau milieu de leurs éternels ébats. Pas ce soir, en tout cas.         

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by Wiise
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Addison Adler

Addison Adler

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physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  - Page 2 EmptyJeu 2 Mai - 21:19

Fist fighting with fire just to get close to you.
Can we burn something, babe?
EXORDIUM.


Le calme n’est pas toujours une mauvaise chose, ce n’est pas ce qui décrirait nos ébats habituellement, c’est même plutôt le contraire, à dire vrai c’est plus ou moins valable pour notre relation de façon général. Disons que nous sommes plus proches de la tempête que de la douce brise d’été et ca depuis le début, mais il y a toujours de temps à autre, un intermède plus réservé, plus authentique, le plus parlant restant celui où en lieu et place de l’au revoir que j’était venue chercher auprès de lui, j’étais repartie avec des sentiments sans dessus-dessous et une déclaration à demi-mots. Tout ce que ni lui, ni moi ne faisions vraiment il fallait l’avouer. Néanmoins et je ne saurais vraiment pas dire pourquoi ou comment cette querelle avait tournée en quelque chose de si…sentimentale. Parce que curieusement c’est un peu comme ça que je me sentais en l’instant alors que nos corps venaient à se sceller encore et encore et me débarrassait progressivement de toutes les barrières de protections dont je pouvais constamment m’entourer, je crois que c’est cela qui m’avais pousser à finalement répondre avec un élan bien plus sincère aux mots qu’il m’avait offert un tout petit peu plus tôt et auquel j’avais répliquer par des provocations indécentes plutôt que par de véritable sentiments. Ca le fait sourire et je le reflète sur mes propres lèvres avant de le ramener à moi, mon corps cambré sous le sien, ne demandant que toujours un peu plus de lui. Encore et encore.

Mes yeux se ferment et mon souffle saccadé vient s’éteindre non loin de son oreille, alors que ses lèvres viennent se perdre dans mon cou que je lui offre ostensiblement, tout comme le reste de mon corps soit dit en passant. Je me perd entre ses mains, ses baisers et les assauts dont il m’afflige, j’ai l’impression que je pourrais disparaître dans cette sensation brûlante dont je ne semble pouvoir me rassasier et pourtant…pourtant je sens mon corps fatiguer, mon ardeur redescendre et ma poitrine s’emporter au rythme des soupires satisfaits qui se font un chemin au travers de mes lèvres entrouvertes. Et malgré tout, je continue d’encourager mon amant, l’enserre, l’appel et le bouscule un peu, cherchant ardemment la perte de contrôle, cette vague de satisfaction que je sent lentement monter au creux de mon ventre.  

Puis tout se calme, devient silencieux, un entre deux contrastant avant que Sebastian ne se remette en mouvement m’attirant contre lui en silence. Ma main remonte sur son torse encore empreint de nos ébats passés et je vient m’y appuyer avec un soupire. C’est une vague impression sécurisante qui m’envahie, une sensation d’apaisement soudaine, alors que les conflits, les mots acrimonieux et les doutes se sont purement et simplement envolés au profit de ses doigts qui viennent se glisser dans mes cheveux, frôlant par moment la peau de mon épaule. Mon index glisse sur lui dans des cercles infinies lorsque sa voix vient à nouveau résonner dans le calme imperturbable de mon appartement. « J'suis désolé...laisse-t-il s’envoler avant de poursuivre quelques secondes plus tard. Pour tout à l'heure. » Je m’arrête, m’immobilise un instant avant de relever la tête vers lui, puis mon buste que je vient appuyer contre lui pour maintenir un semblant d’équilibre. Mon regard bienveillant posé sur lui et ma main qui glisse dans ses cheveux à présent en bataille, je suis consciente qu’il n’est pas le seul au final à devoir faire amende honorable. « Je suis désolée aussi, c’était inconsidéré de ma part, j’aurai dû faire plus attention en sachant qu’on était censé se retrouver…j’ai la tête ailleurs en ce moment. Je secoue ma tête à la négative, un peu las et peut-être même mélancolique sur les bords. Je suis juste fatiguée je crois. Ou je devrais plutôt dire je l’espère, j’espère que ce n’est que ca et pas les signes annonciateurs d’une période difficile qui saurait se profiler, je ne peux jamais en être tout à fait sûr, préfère la plupart du temps compartimenter ces stigmates dont je ne veux pas. Sebastian a beau connaître tout ça, la vérité est qu’il n’a guère eu l’occasion de me voir à ce point au trente-sixième dessous et je n’était pas sûre de la façon dont il saurait gérer ça…le vivre et en être spectateur était après tout très différent. Ca va se tasser…un mince sourire un peu contrit vient habiller mes lèvres. Mais je me rattraperais comme je te l’ai promis. »



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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  - Page 2 EmptyJeu 16 Mai - 18:59

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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Le calme qui contraste avec la tempête. Derrière son silence semble croître une rafale hurlante qu'il ne peut réprimer ; en son for intérieur, quelques voix lui dictent de ne pas laisser les choses se tasser. Après tout, elle est sienne – plus que jamais désormais, rien n'aurait dû la tenir hors de sa juridiction aussi longtemps que la veille. Mais Sebastian fait silence, Sebastian prend sur lui malgré la bataille qui fait rage entre ses propres sens. Sous le calme de sa respiration se dresse une sanglante confrontation entre sa raison et son impulsivité. Tant de questions, trop de peu de réponses et un savoir qui se limite à ce qu'il peut voir, entendre, deviner. Rien de plus que cela, il doit admettre qu'il ne connaît pas Addison plus que ça. Il n'a pas la moindre idée de la manière dont fonctionne ses songes, toutes ses pensées tues peut-être à jamais. En étant lui-même, il fait fuir la possibilité d'entendre quelques vérités. Parce qu'on craint ses réactions, parce qu'on peut percevoir cette instabilité – celle qui lambine contre lui plus que quiconque. Un soupire après ses mots, un soupire comme pour essayer de continuer sur ce drôle de chemin emprunter. Le Sergent d'Armes n'est pas friand des excuses et des remises en question, plutôt habitué à tout obtenir. Il doit concevoir que personne ne sera jamais comme Irene, que les gens diffèrent des autres et que la blonde qu'il apprivoise et qui l'apprivoise également n'est en rien comme celles qu'il a connu. Il doit inscrire cette vérité en lui – qu'elle puisse lui plaire ou non, rien ne sera jamais aussi simple qu'en compagnie d'une personne qu'on a façonné. Et s'il ne s'attend pas à une réponse de sa part, il tend l'oreille quand la voix féminine lui revient, mesurée, bien plus calme, moins tendue ; à bien écouter, le tintement de sa voix sonne comme fatigué. Et c'est un fait. « Je suis désolée aussi, c’était inconsidéré de ma part, j’aurai dû faire plus attention en sachant qu’on était censé se retrouver… j’ai la tête ailleurs en ce moment. Il acquiesce, laisse sa main continuer de courir contre la cascade de cheveux qui s'étend dans son dos puis le long de son épaule dénudée. Il ne dit rien, laisse la possibilité à sa nouvelle amante de se confier – au moins, il n'aura pas à chercher les causes ayant provoqué cet aveu – même s'il sait désormais que sa première idée fut la bonne. Je suis juste fatiguée je crois. Et Dieu sait qu'il connaît cette sensation, cette perdition. Raison pour laquelle il n'ajoute rien, se contentant de la serrer un peu plus contre lui – un moyen comme un autre de taire l'envie irrésistible qu'il sent s'installer de lui poser quelques questions désagréables quant à son retard qu'ils ont déjà évoqué. Elle n'a pas besoin de ça, Addison s'est déjà expliquée. Ça va se tasser… Mais je me rattraperais comme je te l’ai promis. » Il ose un sourire tout de même, quittant l'infâme guerre qu'il mène contre lui-même, s'en remettant pleinement à elle.

Et s'il devine les tourments de la Belle, il n'en oublie pas les siens. Lui aussi sent la chute approchée, lentement, garce aux multiples facettes. Il sait qu'elle n'est pas loin, tapit dans ces ombres qu'il n'a que trop connu depuis des années. Elle attend le bon moment, le moindre petit fracas dans sa tête. En y pensant, son étreinte sur la jeune femme se resserre. « Tu veux qu'on aille ailleurs, pendant deux-trois jours ? » La demande est sincère même si son regard ne vient pas encore trouver le sien. Il y réfléchit, l'azur clair de ses prunelles perdu sur le plafond de la pièce. Il essaie d'imaginer quelle pourrait être la suite des événements, l'avenir de cette perdition dans laquelle ils s'enfoncent peu à peu et ensemble. Bien des scénarios s'imposent mais rien ne lui semble abordable, rien ne lui semble aussi clair qu'il ne l'aurait voulu. « Loin de tout ça, j'entends. Ailleurs quoi, Vegas peut-être, histoire que ça colle avec nous. Il n'en retient pas un maigre rire, quelque-chose d'amusé à y penser – ils ne sont que folie à moitié organisée. Vu ce qu'on est, ce serait approprié et ça fait trop longtemps que j'y ais pas mit les pieds, j'avoue tout. » Sa main continue d'aller et venir dans son dos, flirtant avec sa peau du bout des doigts quand, enfin, toute son attention lui est attribuée. En cette proposition, O'Malley se permet de taire les nombreuses voix perfides qui continuent à faire valoir cette espèce de jalousie, celle qui s'est enterrée dans un recoin de sa tête, prête à resurgir quand le moment sera le moins opportun. Pour l'instant, il s'en méfie trop pour qu'elle ne s'interpose – lui et sa paranoïa n'ont jamais été sur d'autres bases que celles d'un conflit. En cette proposition réside la résistance qu'impose sa raison à ses névroses, cette dernière – aux abords d'un gouffre certain – plus forte que jamais. Il ne veut pas céder, pas maintenant.         

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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  - Page 2 EmptyVen 17 Mai - 9:50

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EXORDIUM.
La main du sergent d’armes glisse contre ma peau dans une allure régulière qui me réconforte, une douce chaleur semble m’envahir, une sensation  réconfortante et apaisante qui est en l’instant plus que bienvenue. Je ne sais pas si c’est cet instant de calme et de confidence après la tempête ou juste la partie de jambe en l’air à laquelle on s’est adonné, mais je me sens plus détendue, plus paisible que ces dernières heures, que durant l’entièreté de la journée même et j’essaye d’en profite un instant. La fatigue est là, pèse sur mon corps, sur mon esprit qui me semble un peu lourd et c’est ce que je lui dis à demi-mot, je n’ai pas besoin de m’étendre dans des détails, dans le pourquoi ou le comment, il le sait déjà, il sait la pression que je me met, celle que ma famille et mon nom m’impose, il sait la déchirure qui me crève le coeur lorsque je laisse mon fils aux mains d’une inconnue une fois par semaine. Ce sont des choses dont je lui parle, parce que nous l’avons toujours fait, toutes ces petites choses qui s’accumulent et nourrisse une névrose difficilement contrôlable, parce que suis persuadé qu’il me comprend et sur certains niveaux mieux que beaucoup d’autres. Son étreinte se resserre et je ferme mes yeux un instant, silencieuse et concentré sur tout sauf mes pensées soudaines, je préfère de loin écouter mon corps ou plutôt le sien. La chaleur de sa peau contre la mienne, les battements irréguliers de son coeur, son souffle qui siffle presque à mon oreille et la sensation de ses doigts qui glissent sur moi. Ca me suffit, je n’aspire à rien d’autre. « Tu veux qu'on aille ailleurs, pendant deux-trois jours ? Mon corps se raidit un peu, pas par contrariété bien au contraire, c’est seulement par surprise. Ce ne sont même pas les évènements de ce soir qui la provoque, mais juste le cheminement de l’idée, jamais encore nous n’avions fait ce genre de chose et si c’était une chose de se rejoindre chez moi pour faire nos affaires sans nécessité de se cacher aux yeux du monde, cette proposition avait un goût de plus, un goût d’autre chose, en tout les cas dans ma vision des choses.

Loin de tout ça, j'entends. Ailleurs quoi, Vegas peut-être, histoire que ça colle avec nous. Ca lui a laissé le temps de poursuivre sa réflexion, alors que le plan se précise, que des images montées de toute pièce pourraient presque s’accrocher dans le moindre esprit un tant soit peu ouvert à l’idée. Ca me plait bien en tout cas, juste lui et moi, loin de tout ce qui fait nos mondes respectifs, loin de sa jalousie maladive, loin de mon égoïsme trop bien installé, peut-être qu’ailleurs tout pourrait prendre un peu plus de sens encore. Peut-être. Mes lèvres s’étendent dans un sourire alors que mon souffle se fait amusé et vient se perdre contre son torse. Vu ce qu'on est, ce serait approprié et ça fait trop longtemps que j'y ais pas mit les pieds, j'avoue tout. » Je finit par quitter le confort de son étreinte et me redresse un peu de nouveau, tendant mon cou et mon regard pour rencontrer le sien. L’air sur mon visage se fait malicieux, enjoué et presque un peu plus réveillé soudainement. « La ville du péché hein…c’est un choix dangereux Mr O’Malley… mais…et je penche la tête sur le côté dans un signe de reconnaissance. C’est approprié je te l’accorde. Un sourire enjoué pare mes lèvres. La question c’est est-ce qu’il va nous falloir choisir un seul et unique vice pour ce week end improvisé ? Je remonte un peu mon corps contre le sien afin que mes lèvres puissent se retrouver à hauteur des siennes pour les rencontrer, ne les quittant que dans un rictus allègre. C’est un choix difficile…je lève les yeux au ciel, fait mine de réfléchir. Le jeu ? La fête ? Moi ? Qu’est-ce que tu préfères ? » puis ils viennent se replanter dans les siens interrogateur et joueur.

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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  - Page 2 EmptyMer 29 Mai - 1:02

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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Il joue ses cartes, il joue sur l'imprévu, sur l'inattendue de cette proposition – parce qu'en cette demande réside tout ce qu'ils ont toujours été, un coup de poker, une intuition suivie malgré ses risques et ses dangers. Ils aiment les braises et les feux de joie, ils aiment le hasard autant qu'ils le détestent. Mais son regard se fait un peu plus curieux, un peu plus alarmé. Il le croise quand elle se redresse, quand elle vient lui faire face après que ses mots l'aient percutée. « La ville du péché hein… c’est un choix dangereux Mr O’Malley… mais… ; une pause et l'étreinte se resserre par son bras dans son dos. Sebastian l'amène un peu plus contre lui, laisse un sourire fendre ses lèvres et trahir toute son envie de s'y risquer – un plein d'images venant se frayer un chemin jusque dans sa tête. C’est approprié, je te l’accorde. Et pas des moindres, chose qu'il tait parce qu'elle s'en doute, parce qu'en ce voyage à prévoir réside la nature même de leur relation. La question c’est : est-ce qu’il va nous falloir choisir un seul et unique vice pour ce week-end improvisé ? Cette fois, c'est un regard plus que curieux qu'il lui adresse, une teinte d'excitation venant reprendre ses droits sur ses traits. Sebastian attend la suite, sagement. Il vient la questionner du regard, cet air sournois bien accroché à son faciès. Il ne viendra pas cacher l'impatience qu'il sent d'ors et déjà le rattraper. Il ne cachera pas cette envie de pouvoir déjà y être. Non, il veut en savoir plus, il veut s'assurer qu'ils sont sur la même longueur d'onde, sur cette même perversion qui anime leur deux êtres depuis un temps certain déjà. Chose qu'elle vient confirmer, laissant ses lèvres traîner contre les siennes en un large sourire qu'elle n'efface pas. C’est un choix difficile… Un bref rire remonte depuis sa gorge, se laisse entendre dans cette petite bulle qu'ils retrouvent, dans ce petit monde de débauche qui n'appartient qu'à eux deux. Non, il ne regrette pas cette folie qu'ils partagent, cette même perdition qu'ils aiment à mettre en œuvre pour finalement entièrement la consumer. Le jeu ? La fête ? Moi ? Qu’est-ce que tu préfères ? » Il retrouve son regard quand la question se pose, il retrouve l'ampleur de leur petit jeu, de cette tentation qui n'a jamais réellement su s'éteindre – même après qu'ils aient choisi d'officialiser leur relation. Aussi, il s'abandonne à ses traits, à cette lueur qu'il détaille en plein cœur de ses prunelles. Elle l'emmène déjà dans ce qui pourrait arriver, Addison sait y faire avec les fantômes qu'il pensait usés, avec cette déchéance qu'il pensait émiettée. Et son sourire en dit long sur sa réponse, tout autant que le baiser qu'il vient déposer contre ses lèvres, pressant un peu plus ces dernières comme pour qu'elle comprenne le fond de ses pensées. Sebastian se laisse embarquer dans son petit jeu et ce même bien volontiers.

Le baiser perdure, se fait un peu plus intense, un peu plus brûlant. Il s'y perd presque, réclamant davantage instinctivement, ne répondant plus qu'à cette nécessité dont il ne guérit pas. Mais il coupe court à cet échange, laissant sa respiration se calmer, son cœur moins s'alarmer. « Tu crois vraiment que je prendrais le risque de ne choisir d'un seul plaisir dès la frontière passée ? » Il demande, pose la question – comme si elle ne le connaissait pas, O'Malley en serait incapable. « Mais je peux te faire un ordre de priorité, si tu veux... Quelques mots chuchotés à son oreille, la langue qui réclame la peau, qui se perd sur la longueur de son cou. Il joue de ses sens, il joue de ce qu'elle fait naître en lui à chaque regard, à chaque sourire, à chaque preuve de débauche partagée. Toi, pendant que je jouerais en plein milieu d'une des nombreuses fêtes à laquelle je veux t'emmener. » Un énième baiser, la main qui effleure son dos dans de lents va-et-vient. Il se laisse aisément happer par son imaginaire, prit au dépourvu par tout ce désir qu'il sent le gagner plus que de raison. Ils n'auraient pas dû en parler, l'impatience gagne en terrain. « Dis-moi quand tu veux partir et on y va. » C'est rapide, irréfléchi. C'est soudain et, pourtant, de ses lèvres ça ne sonne pas vraiment faux. Le Sergent d'Armes sait dans quoi il s'embarque et il ne passera pas à côté. Ils en ont besoin, tout deux. Ils ont besoin de ce naufrage sur les terres du Péché – là-bas réside une partie de leur véritable identité. Il aime à le croire, en tout cas, convaincu que Addison n'est pas à sa place pour rien dans ses bras.         

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