LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 not a single word about this (-18) | elizabeth

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptySam 22 Juin - 23:24

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

L'aiguille du cadran continue sa course. Il guette, l'espace de quelques secondes, Dorian abandonne son regard sur cette dernière, essayant de deviner depuis combien de temps il ne l'entend plus. Si le rythme régulier de cette dernière avait tendance à l'agacer, elle ne parvient plus à se frayer un chemin jusqu'à sa conscience – jusqu'en cet instant en tout cas. L'ambre brun de ses prunelles s'en défait pourtant, en revenant à la rose qu'il déposait sur la table, s'assurant que rien ne dépasse, que tout soit à sa place. Dorian y met un certain talent, de celui acquis dès la fin de son mariage pour parer à la douleur, à ces émotions qui se sont empressées de le gagner. Ce soir, il les oubliera encore un peu, rien qu'un peu et c'est déjà ça, il s'y accroche à cette perdition. Sans elle, Dorian y perdrait très certainement la raison – ou peut-être est-ce l'inverse, qui sait. Cependant, la question ne se pose pas, le pianiste s'en remet à la table qu'il dressait avant de prendre place au piano. Les minutes continuent de s'écouler, lentement – course irrattrapable de cette existence qui se tasse. Les doigts reprennent ce qu'ils savent faire de mieux, les yeux clos, la mélodie qui emplie l'espace et rappelle à sa mémoire comment il a pu en arriver là. Par son talent, par ses choix. Un maigre sourire, un rictus – ce soir, il s'en remet à sa fierté plutôt qu'à cette chute qu'il ne peut éviter. Et la présence à venir prône également pour cette vérité, il est doué, peut être fier de ce qu'il a amené, de ce qu'il a engendré. Ou presque. Parce qu'au-delà de ce masque bien ancré le long de ses traits réside une réalité qu'il ne nommera pas. Elle est là, tapit dans les ombres de son être, prête à déferler sur sa personne avec l'espoir de ne plus rien laisser. Douloureuse, tortionnaire – plus brutale que tous les maux qu'il puisse subir sur ces terres. Il l'appréhende, parvient à la maîtriser. Elle ne viendra pas gâcher sa soirée, pas plus que les autres qu'il ira encore organiser. Ce n'est pas parce qu'il erre à Chicago pour ses concerts qu'il se laissera happer par ce qu'il estime erroné. Les pensées occupées, le cœur emporté. Dorian se laisse aller aux notes, à ces compositions créées de toute pièce lors de ses nuits animées. Il n'aspire qu'à jouer, encore et encore, en oubliant l'heure qui tourne et tourne encore. Cette heure qui, lentement, se rapproche de ce qui était convenu – ce rendez-vous délaissé dans son esprit mais dont la jeune femme ne se souvient peut-être plus. Il se surprend à sourire en imaginant cette possibilité, au fond de lui convaincu que ce soit une soirée qu'on ne puisse oublier, pas quand il est celui l'ayant proposé.

Un quart d'heure passé. Déjà un quart d'heure qu'il joue, qu'il continue, qu'il s'abandonne à cette passion comme s'il y était condamné. Le cœur prit, envoûté par ses propres notes et le message qu'il essaie à y faire passer, Dorian n'entend pas l'ascenseur s'ouvrir, ni même les pas s'oser. Il ne les distingue que lorsque les notes s'estompent et que les paupières se rouvrent, les prunelles un peu lointaines. « Maître, oserais-je dire que vous êtes en avance ? » Large sourire inscrit le long des lèvres, le virtuose s'en relève pour venir l'accueillir, déposant au passage un coup d’œil sur l'horloge qui, contrairement à ce qu'il pensait, affiche neuf heures tapantes. « Je ne vous demande pas comment s'est passé votre journée, je suis sûr que depuis mon départ, elle a perdu en intérêt. » Là-dessus, il l'invite à s'installer, là, devant la table occasionnellement dressée – tout juste avant de l'y rejoindre, une bouteille d'ors et déjà préparée. « J'espère que vous aimez le vin rouge, il me vient de France directement – une amie m'a fait le plaisir de l'envoyer il y a quelques temps. » Une pensée pour Amandine dont les voyages lui ont fait découvrir plus qu'il n'en connaissait des siens.


Dernière édition par Dorian Wrynn le Jeu 4 Juil - 15:33, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

crédits : Secyloa
messages : 123
quartier : North Side
physique : un tatouage représentant la trinité irlandaise à l'intérieur du poignet droit, un autre, une tête de loup celtique/viking sur la hanche gauche

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyDim 23 Juin - 12:51



not a single word about this


Elle ne devrait pas faire ça et elle le sait. Pourtant, même si passer une soirée avec son client peut lui porter préjudice, elle veut prendre le risque. Il l’intrigue et elle aimera connaître un peu plus cet homme qui lui semblait être si inaccessible. Alors elle le laisse partir, avant de souffler un grand coup dans son bureau. Elle n’a pas remis la musique, de peur que ses pensées ne se perdent dans cette soirée de prévu.

Heureusement pour Elizabeth et sa santé mentale, la journée a été plutôt chargée et elle n’a pas eu le temps d’y repenser. Ce n’est qu’à la fin de journée, quand elle quitte enfin son bureau qu’elle prend la peine de laisser son esprit retourner au pianiste. Arrivant chez elle, elle ne tarde pas à prendre une douche. Elle va mettre du temps à choisir la robe, elle le sait déjà. Alors si elle veut être à l’heure, ne pas perdre de temps est primordial. Elle ne sait pas vraiment comment elle doit se présenter.

Elizabeth fini par opter pour une robe à motif argenté un peu style égyptien, à manches longues certes, mais ouverte jusqu’à la moitié du dos. Ça devrait le faire. Pas trop sexy, mais en même temps pas austère. Elle laisse ses cheveux libres et opte pour un maquillage léger. C’est qu’elle ne voudrait pas trop en faire non plus. Prenant un petit sac noir, elle y glisse son téléphone avant de sortir rejoindre la voiture qu’elle a commandée. Une société privée de voiturier sur demande. Plus pratique, en plus, elle n’est qu’à quelques minutes, le trajet ne lui coûtera pas trop cher…

Une fois dans l’ascenseur, dans l’immeuble de son client, elle est prise d’un doute. A-t-elle vraiment raison de faire ça ? On ne vit qu’une fois, après tout. Alors pourquoi se priver ? Elle réajuste sa robe avant que les portes ne s’ouvrent. Elle découvre alors un grand appartement. Ascenseur privatif ? Pas mal. Les lieux sont bercés d’une mélodie qui lui tire un sourire et elle s’ose un peu plus dans la pièce. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’il quitte son piano pour venir l’accueillir et comme elle se demande s’il est conscient de l’heure, il vient lui demander si elle ne serait pas en avance. Elle aurait pu le parier. Mais elle n’a pas le temps de répondre qu’il l’entraîne déjà vers une table très joliment dressée. Elizabeth s’installe alors avec grâce, un peu surprise, il faut le dire par l’attitude assez sérieuse, si l’on peut dire, de Dorian.

Elle ne répond qu’une fois qu’il lui a servi un verre de vin. « Tout cela pour moi ? Je suis flattée, M. Wrynn. Et pour vous répondre, ma journée a été plutôt éprouvante et profiter d’une soirée avec vous me fera, j’espère le plus grand bien. » Elle prend son verre une fois qu’il est installé et servit à son tour. « A notre collaboration qui vous sera, sans aucun doute bénéfique. » Elle trinque alors avec l’homme en face d’elle et goûte au vin, somme toute particulièrement bon. « Votre amie ne s’est pas moqué de vous pour le vin, il est excellent… Elle regarde un peu autour d’elle… bel appartement. Moi qui pensais que vous vous seriez contenté d’une suite dans un grand hôtel. Pouvons-nous espérer vous gardez à Chicago ? » Elle ne sait pas vraiment comment elle va le prendre, mais elle s’interroge vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyDim 23 Juin - 20:33

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

Il sort le grand jeu, Dorian a bien comprit qu'il n'aurait pas d'autre choix que celui-là. Elle est difficile, bien plus intelligente – elle est hors du temps, loin des demoiselles qu'il fréquente lorsqu'il s'égare, errant. Pour une fois, elle ajoute un peu de défis à son but, un peu d'obstacle au grand jeu pour lequel ils ont déjà joué le début. Et s'il doit d'ors et déjà en tirer une conclusion, le sourire de surprise qu'elle aborde parvient aisément à lui faire comprendre qu'il a eut raison – ou peut-être est-ce l'appartement en lui même. Après tout, lui aussi avait été conquis quand ce même sol avait été foulé. « Tout cela pour moi ? Je suis flattée, M. Wrynn. Un large sourire, le pianiste qui en joue et continue sur sa lancée, sur ce sentier dans lequel elle le conforte. Et pour vous répondre, ma journée a été plutôt éprouvante et profiter d’une soirée avec vous me fera, j’espère le plus grand bien. » Léger rire flatté, il se prête à l'ambiance, à cette teinte qu'elle souhaite instaurée. Il suivra le mouvement, joueur à temps plein. « A notre collaboration qui vous sera, sans aucun doute, bénéfique. » Il acquiesce, trinque à son tour, savoure le cru que Amandine avait pu lui envoyer par le passé – toujours intact, si ce n'est peut-être meilleur d'ailleurs. « Votre amie ne s’est pas moqué de vous pour le vin, il est excellent… Pensées partagées, ils sont au moins d'accord sur une première chose. Ou plusieurs, finalement, vu le regard qu'elle dépose sur les alentours. Bel appartement. Moi qui pensais que vous vous seriez contenté d’une suite dans un grand hôtel. Pouvons-nous espérer vous garder à Chicago ? » Le sourire ne fait qu’accroître à cette question, il n'y a pas encore réfléchi mais, finalement, si ça ne tenait qu'à lui, il n'hésiterait pas. Pour l'appartement en premier lieu puis pour... une toute autre chose, une toute autre âme peut-être. Fouler ces mêmes pavés donne l'impression à son cœur d'être moins blessé. Mais les idées restent ce qu'elles sont, un peu floues, un peu altérées par bien des pensées, bien des souvenirs très certainement faussés. Il s'en convainc, choisi de passer outre les tourments qui n'ont pas lieu d'être depuis la présence de cette femme entre ses murs. « Je ne sais pas encore, disons que cet appartement me convaincrait presque de tirer un trait sur l'Angleterre. » Il ose, le laisse entendre, son verre toujours en main duquel il s'accorde une nouvelle gorgée – non sans continuer de contempler la jeune femme qu'il a invité. « Mais toute décision doit être réfléchie. Ma tournée s'arrête avec mon dernier concert ici, ça me laisse un peu de temps pour me pencher là-dessus. » Un clin d’œil cette fois.

« Quant au vin, voyez-vous, ma jeune amie ne m'a jamais déçu là-dessus, raison pour laquelle je me suis dit que ce serait une bonne idée. Une pause, son verre retrouvant la table tandis qu'il s'en détend, son sourire fièrement accroché le long de ses lèvres. Il détaille la posture, essaie à deviner silencieusement les pensées de la belle qui a accepté de le rejoindre pour cette soirée – au vu des avances silencieuses amenées dans la matinée, force est d'avouer qu'il savait déjà qu'il avait gagné. J'ai cru comprendre qu'il fallait voir grand pour pouvoir vous impressionner, ce qui est dans mes cordes évidement et... Une pause à nouveau, le costume est lissé d'un bref geste de la main, le regard lui revenant d'ailleurs. Well, je ne refuse jamais un défi. » Charmeur, pour ne rien changer. Il tient son rôle, assure cette lueur de fierté, cette assurance déconcertante qu'on aimerait parfois lui faire ravaler. Il est encore loin d'imaginer tout ce qu'elle pourrait devenir, toute l'aide qu'elle pourrait avoir à lui fournir. En cet instant, ce soir, la brune n'est rien d'autre qu'un pari personnel en lequel il y met les moyens. Il aime à obtenir ce qu'il souhaite et il aime surtout faire perdurer les jeux que les autres lancent – parfois même malgré eux. C'est cette passion pour le décaler qui l'anime, cette espèce de liberté retrouvée à la fin de son mariage devenue aussitôt un moyen de s'épargner toute cette douleur enterrée.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

crédits : Secyloa
messages : 123
quartier : North Side
physique : un tatouage représentant la trinité irlandaise à l'intérieur du poignet droit, un autre, une tête de loup celtique/viking sur la hanche gauche

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyLun 24 Juin - 18:01



not a single word about this


Elle boit encore une gorgée de vin comme Dorian lui répond. Il hésite à rester. Dans un sens, elle le comprend, elle aimerait ne pas avoir eu à quitter son Irlande. Sans détourner son regard de celui en face de l’homme elle essaie de deviner ce qu’il pense. Se perdant rapidement dans ses yeux diaboliquement aspirants. Elle finit par poser son regard sur l’appartement une fois de plus pour taire les pensées qui lui arrivent en tête. Il a raison, quand il dit que toute décision doit être réfléchie. C’est pas elle, avocate qui va le lui reprocher.

Croisant les jambes dans un geste lent et gracieux, elle se colle au dossier de la chaise, tout en l’écoutant parler. Du vin, qu’il a sorti pour l’occasion. Elle voudrait hausser un sourcil, mais se retient, cherchant à ne pas montrer qu’elle est surprise. Parce qu’il le lui avoue. Il a cru comprendre qu’elle était le genre de femme inaccessible à qui il en faut beaucoup pour l’impressionner. Il n’a pas tout à fait tord, mais pas forcément pour les raisons qu’il croit. Mais il est des choses qui ne se disent pas, pas à tout le monde. Il ne doute cependant pas de lui et son accent, son well, lui tire un frisson qui lui remonte toute la colonne. Se perdant rapidement dans ses yeux diaboliquement aspirants. Laissant planer un petit silence. Jouant une partition de sa création à elle.

« Eh bien ! Quel honneur que vous vous atteliez à cette tâche…
elle vient boire une gorgée avant de reprendre sa place contre le dossier. Je ne doute pas que vous soyez à la hauteur, mais rassurez-vous, je ne vous faciliterez pas la vie... » Elizabeth vient croiser ses mains sur sa cuisse. « En ce qui concerne votre tournée, je ne pourrai malheureusement pas venir vous revoir ici… mais je garde un excellent souvenir de Dublin. L’irlandaise réfléchi un instant avant de reprendre. Voyez-vous, vous ne serez pas seul à avoir quitté votre terre si vous prenez la décision de rester. Je suis irlandaise. Mais j’avoue que je suis un peu jalouse de votre appartement, le mien n’est pas aussi grand. A peine la taille d’une suite de grand luxe dans le casino de mon père. »

Petit indice qu’elle se permet de lui laisser. Sur son niveau de vie à elle, sur sa classe sociale, sur ce avec quoi il va devoir rivaliser. Maintenant à lui de voir s’il va suivre le rythme qu’elle compte bien imposer.
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyJeu 27 Juin - 1:13

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

Le regard qu'elle dépose sur lui, ce sourire qui ne ternit pas, il estime être sur la bonne voie. Dorian y trouve une certaine confiance, quelque-chose d'assuré qui ne se défait pas de ses traits. Depuis la matinée, il ne songe qu'à cet instant tout juste entamé. « Eh bien ! Quel honneur que vous vous atteliez à cette tâche… Quelques mots qui arrachent un épais sourire au quadragénaire tandis qu'il lorgne sur les lèvres de la Belle, celles qu'elle vient faire flirter avec le vin qu'il a choisit. Non, il ne regrette pas le grand jeu, ça le sort des facilités ordinaires. Je ne doute pas que vous soyez à la hauteur, mais rassurez-vous, je ne vous faciliterez pas la vie... » Il n'en doute pas, sait qu'elle saura y faire avec lui – il l'a comprit, l'a aisément deviné à sa manière de se comporter. Cette femme-là sait ce qu'elle veut, et elle sait également sur quel pied le mener ; chose à laquelle il se laisse aller, sans même résister. C'est qu'elle lui plaît, tout de même. C'est qu'elle l'intrigue. C'est qu'il en veut, plus qu'elle ne lui laisse avoir pour l'instant. « En ce qui concerne votre tournée, je ne pourrai malheureusement pas venir vous revoir ici… mais je garde un excellent souvenir de Dublin. Il acquiesce, large sourire – voilà qu'elle se fait un peu plus intéressante. Il se retient même de lui faire savoir qu'il regrette de ne pas avoir croisé sa route bien avant s'en abstient quand même, offrant un clin d’œil à la jeune femme dont les mains se sont croisées sur ses cuisses ; celles qu'il guette un peu, avide de ce qu'il pourrait avoir à toucher. Voyez-vous, vous ne serez pas seul à avoir quitté votre terre si vous prenez la décision de rester. Je suis irlandaise. Mais j’avoue que je suis un peu jalouse de votre appartement, le mien n’est pas aussi grand. A peine la taille d’une suite de grand luxe dans le casino de mon père. » Les prunelles dévient un instant sur les alentours, sur cet appartement qu'il loue – qu'il pourrait bien acheter. Parce qu'elle a raison, comme tant d'autres avant elle : cet endroit est un petit havre de paix, une beauté cachée jusqu'à ce qu'il ne vienne la sublimer. C'est ainsi qu'il voit les choses, la manière dont elles se sont inscrites dans sa tête. Elles étaient admirables et sa présence ravive la dernière touche encore dissimulée ; l'ego surdimensionné. « Je pense que nous nous ressemblons assez dans ce cas. C'est l'une de mes acquisitions les plus impressionnantes depuis le début de ma tournée, je crois que c'est pour ça que le coup de cœur pour la déchéance de cette ville opère. Pour cet appartement et, ce soir, pour vous. » Non, il ne fera pas les choses à moitié. Oui, il compte bien continuer d'insister – après tout, le défi est encore à relever. Elizabeth et Dorian ne viennent que de commencer.

Là-dessus, une énième gorgée. Là-dessus, le pianiste s'en redresse un peu pour pleinement lui faire face ; non sans profiter de la silhouette qu'elle offre au regard du prédateur. Comment pourrait-il y résister, la robe qu'elle porte attire le regard et ses courbes ont l'avantage d'interpeller. « So, dîtes-moi, Maître. Par quoi souhaitez-vous commencer ? » Les mains qui se croisent sur la table, juste devant lui, le regard qui la contemple sans réellement s'en retenir. Ils connaissent le sentier sur lequel ils s'abandonnent, probablement l'a-t-elle parcourue autant que lui – qui sait. Mais son attrait pour ce jeu lui en dit d'ors et déjà bien assez – bien des cartes sont à dévoiler. « Je vous laisse le choix. Quelques notes, quelques mots, notre dîner ou même une danse, c'est selon vos envies – je me fais humble serviteur de vos désirs. » Le sourire un peu plus large, non vraiment, il essaie à mettre pas mal de chance de son côté – nouvel amusement de ses soirées. S'il parvient aisément à ses fins en temps normal, le voilà forcé d'avouer qu'elle l'accapare plus qu'elle n'aurait pu le faire au départ. C'est qu'elle gagne des points, c'est qu'elle s'attirerait presque une bonne partie de sa sympathie.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

crédits : Secyloa
messages : 123
quartier : North Side
physique : un tatouage représentant la trinité irlandaise à l'intérieur du poignet droit, un autre, une tête de loup celtique/viking sur la hanche gauche

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyJeu 27 Juin - 20:46



not a single word about this


Si le fait que l'appartement soit une de ses plus impressionnante acquisition ne la surprend pas plus que ça. Rien qu'à voir la surface de la pièce où ils se trouvent. Elle est piquée au vif quand il parle de la déchéance de la ville. Elle garde l'information dans un coin de sa tête, l'avocate. C'est qu'il risque de s'attirer des ennuis. Donc de possiblement lui faire gagner un client régulier. Cela fait très prostituée, penser comme ça. Mais après tout, son gagne pain dépend directement de la... déchéance comme il dit, des gens. Aussi, elle ne dit rien, le laissant faire. L'observant se redresser sur sa chaise à lui. Elizabeth arque un sourcil quand il lui demande par quoi elle veut commencer et se surprend à vouloir zapper le repas. Mais, non, ce n'est pas la stratégie qu'elle a décidée d'appliquer ce soir.

Alors, elle vient se pencher sur la table, les jambes toujours croisées. « Vous savez… je pourrais vous prendre aux mots. Petite pique quand au serviteur qu'il a annoncé être ce soir. Mais… pour commencer, nous pourrions manger. Surtout si le repas a été aussi bien choisi que le vin, ce serait dommage de s'en priver. » Bien sûr, elle est plutôt surprise, oui surprise est un bon terme quand il se lève pour aller chercher le repas. Il n'a pas fait venir de chef cuisinier ou fait livrer. Non, il lui fait en plus l'honneur d'avoir cuisiné lui-même. Bon point pour lui. Il n'y a pas à dire, il l'impressionne vraiment. « Pianiste, cuisinier… avez-vous d'autres talents cachés ? » Petite provocation en plus. Encore une, elle ne s'en lasse pas. Et puis elle l'a prévenue. Elle ne sera pas une cible facile. Loin de là.

Mais elle va d'abord profiter de ce repas. C'est qu'il ne se débrouille pas trop mal en plus. S'en est même très bon. Après, c'est clair qu'il ne sera pas un grand cuisinier dans un grand restaurant. Mais pour séduire une femme ça passe tout à fait. « Vous vous débrouillez très bien. Le piano vous réussit mieux, mais c'est très bon, Dorian. » Profitant d'une petite pause elle finit finalement son verre avant de pencher la tête légèrement. « Je me demande bien si après un bon vin et un bon repas, vous parviendrez à tenir le coup. Vous l'avez dit, mon serviteur… bien sachez que j'adore danser et que je suis très dure à impressionner, encore plus que pour le reste... »
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptySam 29 Juin - 1:22

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

Il captive l'attention, s'approprie tout ce qu'il peut d'elle. Dorian fait son numéro habituel, celui dont il aime à user lors de galas, de grandes soirées – quand bien même ils soient les seules âmes entre ces murs ce soir. Il appelle ça le grand jeu, lui s'en tient au défi ; bien qu'il soit de taille, le pianiste forcé de l'avouer. « Vous savez… je pourrais vous prendre aux mots. Bien-sûr qu'elle pourrait, et bien-sûr qu'elle le fera, il n'a pas utilisé ce terme sans savoir sur quel sentier il s'engageait. Si cette nouvelle vie lui a bien apprit une chose, cela se caractérise dans l'art d'apprendre des faits et gestes d'autrui. Il en use ce soir, met toutes les chances de son côté. Il y tient à son trophée, à l'idée d'oser quelques caresses sur ce corps à peine dévoilé. Un frisson tandis qu'il prête un œil curieux à son invitée, celui-ci accompagné d'une oreille attentive. Mais… pour commencer, nous pourrions manger. Surtout si le repas a été aussi bien choisi que le vin, ce serait dommage de s'en priver. » Il acquiesce alors, continue sur sa lancée. Si elle savait tout ce qu'il a été en mesure de faire ne serait-ce que pour gagner le prix qu'elle pourrait lui donner. Dans ses mains se calent deux assiettes encore chaudes, rapidement amenées pour être servies, dévoilées. Il ne cache pas sa fierté, réajuste son costume avant de s'installer. La lueur de surprise qui teinte les prunelles féminines ne lui échappe pas, comment pourrait-il manquer ça ? « Pianiste, cuisinier… avez-vous d'autres talents cachés ? » Un petit rire s'extirpe d'entre ses lèvres, celles-ci s'écartant pour lui laisser entendre qu'elle n'est pas au bout de ses surprises ; bien-sûr que non, l'enjeu n'en serait pas aussi attrayant. Le dîner servit, entamé, il guette parfois ce qu'elle pourrait laisser apercevoir par ses traits, Dorian ne manquant pas de la contempler assez souvent, ce large sourire toujours bien ancré – celui qui ne semble jamais le quitter. Le fruit d'une assurance, d'une arrogance même – mais un charme à l'homme qui sait l'effet qu'il insuffle. « Vous vous débrouillez très bien. Le piano vous réussit mieux, mais c'est très bon, Dorian. » Petit sourire en coin, le compliment prend place dans son esprit. Au moins, les points sont marqués, l'attention remarquée. Il n'est pas un as en cuisine mais sait se débrouiller. « Je me demande bien si après un bon vin et un bon repas, vous parviendrez à tenir le coup. Vous l'avez dit, mon serviteur… bien, sachez que j'adore danser et que je suis très dure à impressionner, encore plus que pour le reste... » Il hausse les sourcils, l'imite en reprenant son verre qu'il termine avant de les resservir, elle et lui. C'est qu'elle accentue la chose, plaçant la barre un peu plus haute encore, comme prête à le faire aller dans ses moindres retranchements. Il pourrait la prendre au mot et se déciderait presque à le faire.

Un bref geste de la tête vers l'assiette, Dorian l'invite à terminer avant que les choses un peu plus sérieuses ne débutent ; quelques idées en tête. S'écoule finalement une vingtaine de minutes, peut-être trente. Il a cherché son sourire, a essayé de le faire s’accroître au fur et à mesure de ses dires. Dorian fait au mieux, joue le jeu – jusqu'à se relever, enfin. Il ose quelques pas, brave le séjour pour s'emparer de la télécommande du juke-box, y ayant laissé quelques musiques adéquates pour ce genre de soirées. Il lui revient d'ailleurs, laissant les notes monter, s'imposer. La main est tendue, proposée – invitation qu'elle ne peut refuser. « Si vous voulez bien, Maître. » Sourire en coin, l'autre main dans son dos jusqu'à ce qu'ils parviennent en plein séjour, l'homme tenant sa hauteur pour légèrement la surplomber, la rapprocher un peu tandis qu'il commence, mène doucement la danse. Il ne défait pas son regard de sa présence, ne loupe pas la moindre lueur passant sur ces yeux clairs. Ils vont, viennent, lentement. Il l'amène à bouger, à suivre les pas qu'il connaît. Dorian fait valoir sa pratique en la matière, le reste de tout ce qu'on lui a enseigné quand, à la place de l'asphalte, gisaient de grandes étendues vertes derrière la baie vitrée – l'avantage d'une famille plus qu'aisée. Les mains osent se faire un peu plus pressantes, un peu plus entreprenantes. L'une glisse dans le dos, l'autre demeure entrelacée à la sienne, plus fine. Et il s'y risque, le pas est contrôlé, délicatement amené – Dorian ose, la renverse posément. Il croit percevoir son souffle contre lui, celui-ci se brisant contre son cou dévoilé. Il laisse le temps s'échapper, l'arrêt se marquer – hésitant encore à prendre les devants, peut-être finalement l'embrasser.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

crédits : Secyloa
messages : 123
quartier : North Side
physique : un tatouage représentant la trinité irlandaise à l'intérieur du poignet droit, un autre, une tête de loup celtique/viking sur la hanche gauche

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptySam 29 Juin - 16:31



not a single word about this


Ils terminent leur repas dans un silence reposant. Elizabeth prend un minimum son temps, sans pour autant faire trop patienter son hôte non plus. Elle n’est pas totalement sadique. Alors quand il vient se lever pour l’inviter à danser, après avoir lancé la musique, elle s’essuie un instant les lèvres avec la serviette et se lève, la main dans celle qu’il lui tend pour se lever de sa chaise. Elle le suit jusque dans le séjour où leur danse commence. Elle le laisse faire, le laisse guider. Elle lui a dit, elle veut voir ce qu’il est capable de faire. Force est de constater qu’il se débrouille pas trop mal. Il est assez bon danseur. Et cette main, qui vient se poser sur son dos, juste en dessous de l’ouverture de la robe, juste en-dessus de sa peau à elle, vient lui tirer un frisson. Elizabeth est bien contente que ses doigts, n’aient pas frôlé sa peau. Elle n’aurait pu cacher ce courant électrique. Elle garde son sourire, cependant, elle lui a dit, elle ne sera pas une proie facile. Et elle compte bien rester sur cette ligne.

Mais elle lui laisse l’initiative des pas, elle se laisse guider et le suit. Elle veut voir jusqu’où il est prêt à aller pour l’avoir. Elle n’est pas déçue l’Irlandaise. En tout cas, il ne se démonte pas et fini même par un renversé des plus maîtrisés. Seulement, non, c’est trop facile. Alors, elle provoque encore, pendant qu'il reste un instant comme ça. Elle provoque d’un petit « pas mal » avant de se redresser, sans pour autant le lâcher. Une fois droite à nouveau, elle vient remettre le col de la chemise de Dorian en reprenant son masque. « Vous n’êtes pas trop mauvais danseur. » Non, elle ne veut pas que cela soit trop simple, alors elle corse le jeu. Elizabeth le lâche alors pour revenir à la table, lui laissant tout le loisir de voir l’échancrure dans le dos de la robe, s’arrêtant juste à la moitié. Elle attrape son verre et se retourne avant de boire une gorgée. « Et maintenant, M. Wrynn… une gorgée de plus, elle joue à fond, s’approchant doucement de lui. Que comptez-vous faire pour gagner un point de plus ? Je vous l’ai dit… je ne suis pas une proie facile. » Nouveau sourire, nouvelle gorgée. Elle compte bien reprendre la main.
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyDim 30 Juin - 19:37

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

Il tient la distance, il préserve cet instant de retenue. Dorian n'en perd son rictus, cette impression de victoire qui se teint sur ses lèvres avant même qu'elle ne lui échappe. Elizabeth se redresse, réajuste sa hauteur face à face, cet air de défi toujours présent, bien imprégné le long de ses traits – évidemment. Il savait que ce ne serait pas aisé, il le savait dès lors qu'elle est entrée. Un soupire brave alors la frontière de ses lèvres, à l'instant même où les mains féminines se risquent sur son col. La chemise est réajustée, les regards quelques secondes croisés. Il tient sa place, une main à peine poser là où elle s'était trouvée pendant qu'ils dansaient ; elle n'a pas bougé. Pas encore. « Vous n’êtes pas trop mauvais danseur. » Un maigre rire et, durant un bref moment, il est tenté de la retenir. Pendant un court instant, il hésite à faire comme bon lui semble, à réclamer ce qu'il attend en partie de la Belle ce soir. Mais il se fait impatient et sait le défaut que ça peut être, les jeux sont plus attrayants en eux-même qu'en leur réussite. Néanmoins, le contact se rompt et la créature qu'il tenait échappe à ses mains, laissant une vue des plus agréables au pianiste qui s'en contente encore – peu convaincu de pouvoir ne serait-ce que s'en passer. « Et maintenant, M. Wrynn… L'attention en revient à son visage, à ce sourire qu'elle ne perd pas – imitation parfaite de sa personne. Wrynn lui laisse la parole, venant perdre ses mains dans ses poches sans pourtant briser la distance qu'elle a réinstaurée. Et heureusement, parce qu'elle lui revient, à pas de félin. Que comptez-vous faire pour gagner un point de plus ? Alors sa raison était juste et le score est bien défini en point. Ces mots ont le pouvoir de raviver son intérêt, de le faire se tourner pleinement pour pouvoir entièrement lui faire face. Il guette les pas, suit la danse lancinante de ses courbes tandis qu'elle lui revient, plus joueuse encore qu'elle n'avait pu l'être. Je vous l’ai dit… je ne suis pas une proie facile. » Un énième sourire, une nouvelle gorgée. Il lui rend son rictus, perdant le brun de ses yeux sur elle. Il insiste, n'en perd pas une miette – ne le peut pas. Il est comme absorbé par la partie qu'ils ont lancé, comme prit de court par tout ce qu'il pourrait vouloir faire ne serait-ce que pour gagner. Parce qu'il veut être le vainqueur, la fin de cette soirée ne peut en être autrement. Raison pour laquelle il cherche un nouveau plan, une nouvelle idée. L'homme imite les précédents pas de la jeune femme, s'en remettant à son verre qu'il vient terminer lentement, osant quelques pas dans le séjour jusqu'à mettre la main sur sa petite boite en cuir. Le regard se relève sur la brune, la main venant se tendre dans sa direction. « Une petite pause avant tout. Je ne sais pas si vous fumez mais la vue reste tout de même agréable, ce serait dommage de ne pas s'y intéresser. »

Il la laisse le rejoindre, Elizabeth lui donnant l'opportunité de gagner quelques points même hors jeu. Il compte là-dessus, sait que son appartement peut l'y aider – il faut dire qu'un endroit comme celui-ci ne puisse que faire rêver. Quelques pas et c'est sur le balcon qu'il l'emmène, là où gisent les dernière rafales tièdes de ce mois d'octobre. S'il lui laisse la possibilité de s'imprégner de la vue et de l'espace, lui s'adosse tranquillement à la rambarde qui le tient à distance de cette possible chute. Il y reste là, ombre flamboyante au-dessus de ce qu'il lui reste à conquérir. La cigarette s'allume, la boite délaissée à la jeune femme si elle choisit de se servir tandis qu'il s'imprègne d'un premier filet de fumée. « J'aurais dû vous faire danser ici, les points en auraient été doublés. » Un clin d’œil tandis qu'il prend à son tour le temps de se retourner, en revenant à l'immensité qui s'étend sous leurs pieds. « A vrai dire, je ne suis pas sûr de pouvoir me défaire de tout ça. » Une confidence calme, posée. Une confidence qu'il laisse lui échapper, Dorian ne s'en cache pas – pas autant qu'il aurait pu le faire dans d'autres circonstances. Elle lui a demandé s'il comptait rester et à dire vrai, il commence de plus en plus à y songer. La déchéance de cet endroit est un privilège pour l'homme aux nombreux vices, aux inévitables travers. « Vous deviez me prouver que vous savez jouer, ne l'oublie pas pour ensuite. » Un sourire taquin le long des lèvres, la curiosité qui lui revient. « Sauf si vous souhaitez vous défiler maintenant que vous êtes là. »
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

crédits : Secyloa
messages : 123
quartier : North Side
physique : un tatouage représentant la trinité irlandaise à l'intérieur du poignet droit, un autre, une tête de loup celtique/viking sur la hanche gauche

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyMar 2 Juil - 0:40



not a single word about this


Elizabeth voit bien qu’il détaille ses courbes et elle en joue. Dorian la délaisse alors pour aller prendre son verre sur la table et répéter les pas de la brune. Il l’invite à le rejoindre sur le balcon et lui propose même une cigarette à qui elle ne dit pas non. Sortant alors sur le balcon, elle pose un bras en travers de la rambarde, ayant reposé son verre avant de le rejoindre. Son autre main tient la cigarette qu’elle lui a laissé le soin d’allumer pour elle. Liz’ rigole un instant quand il lui dit qu’il aurait pu doubler ses points en la faisant danser ici. « Et ne pas profiter de la vue ? Vous en auriez perdu, mon cher. » Petite pique qu’elle lance en tirant une latte, tout en regardant la ville. Elle n’est pas ici depuis très longtemps, mais elle se sent bien à Chicago. Sans même vraiment savoir pourquoi. Il y a quelques choses dans l’air de cette ville qui lui plaît.

Dorian la tire de ses pensées en venant désigner la ville, disant ne pas pouvoir s’en passer, du moins c’est ce qu’il croit. « Je vous comprends. ». Un instant de silence se fait. Bercer par les bruits de la ville en contrebas. Silence rapidement brisé par le pianiste qui lui rappel qu’elle lui avait avouée jouer aussi. Il a une bonne mémoire, il semblerait. Mais elle se vexe, se redressant le regard presque dur quand il lui demande si elle compte se défiler. « Comment osez-vous croire un instant que je vais me défiler ? » Elle fini la cigarette, faisant mine de bouder, enfin bouder, elle reste impassible, froide. Avant de finalement le défier du regard et de se diriger vers le piano.

Elle s’y installe avec grâce, faisant bien attention à cet objet des plus précieux. D’autant qu’il appartient à un virtuose. Elle souffle un bref instant, ne voulant pas perdre la face. C’est que jouer face à un homme comme lui… c’est des plus risqués. Elle sait jouer, elle joue depuis qu’elle en est physiquement capable, alors elle ne doute pas de son savoir-faire, mais elle n’a pas son niveau. Alors ses mains sont un peu tremblantes. Du moins pour les premières notes. Elle n’a pas choisi le morceau le plus compliqué ou le plus facile qu’elle connaisse. Juste celui qu’elle trouve le plus beau. Alors elle se lance. Le début lent de Divenire de Ludovico Einaudi résonne dans la pièce. Le morceau ne dure que six minutes et s’il la laisse faire elle ira jusqu’au bout. Il manque le violon dans la pièce, mais pas dans sa tête, elle l’entend, elle en joue aussi et connaît les deux partitions par cœur. Alors elle se laisse porter. Oubliant même un instant qu’elle joue devant un virtuose.

Seulement, elle laisse traîner un peu la note à la fin au lieu de l’arrêter brutalement comme normalement. Elle se détourne alors des touches noires et blanches pour venir regarder un bref instant Dorian. « J’avoue que ce morceau j’en maîtrise mieux le violon… D’ailleurs, je maîtrise mieux le violon… parce que je peux m’entraîner au bureau. Le piano, j’ai moins l’occasion de pratiquer en fait. » Elle en rougirait presque si elle n’avait pas une telle maîtrise de ses émotions. En tout cas, elle ne peut s’empêcher de se justifier. « J’espère ne pas avoir perdu de points pour… la suite. » Elle vient se lever et s’approche de lui, elle lui fera oublier ce qu’il vient d’entendre si jamais c’était trop mauvais...
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyMar 2 Juil - 20:40

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

Elle approuve ses dires, partage ce même engouement pour la vue qu'ils partagent durant un instant. Un sourire esquisser, le cœur qui se porte vers les lumières qui se croisent, qui s'embrassent. Non, il apprécie cet endroit – plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il commence à comprendre Mason et sa décision de s'installer ici – peu conscient que tout soit à cause de lui. Mais les pensées sont chassées, la voix masculine venue taquiner la jeune femme qui se trouve à ses côtés, attirant aussitôt toute son attention. Bien-sûr qu'elle relève ses mots, bien-sûr qu'elle continue sur cette petite lancée. « Comment osez-vous croire un instant que je vais me défiler ? » Un haussement d'épaules ; il pourrait enchérir et dire qu'elle ne serait pas la première mais Dorian s'en abstient. Il la laisse reprendre son masque de froideur, la contemplant en terminant sa propre cigarette. Celle qu'il jette quand elle s'anime, s'en retournant vers l'intérieur du séjour pour oser quelques pas en direction du piano. Il laisse faire, curieux, les mains rejoignant les poches avant de suivre les pas entrepris. Sa curiosité est dupliquée, attisée dès lors qu'elle s'installe, prend ses aises là où il aime à être. Et, à sa grande surprise, elle prend ce risque que de jouer pour lui. Elizabeth s'abandonne aux notes, prenant soin possiblement à ne pas croiser son regard. Il en tire un rictus, un sourire amusé tandis qu'il s'installe sur le canapé. Six minutes. Six minutes durant lesquelles il est celui qui écoute plutôt que celui qui fait écouter. Et c'est un large sourire qu'il affiche le long des lèvres, guettant la belle qui se laisse porter par la mélodie jusqu'à terminer. Il croit percevoir quelques lueurs rougeâtres le long de ses lèvres mais ne lui en tient pas rigueur ; après tout, elle sait se débrouiller. « J’avoue que ce morceau j’en maîtrise mieux le violon… D’ailleurs, je maîtrise mieux le violon… parce que je peux m’entraîner au bureau. Le piano, j’ai moins l’occasion de pratiquer en fait. » Un haussement de sourcils, la surprise qui s'invite chez l'homme qui écoute. Elle est pleine de surprises, plus qu'il ne l'aurait imaginé. « J’espère ne pas avoir perdu de points pour… la suite. » Dorian s'en relève à ces mots, imiter par la jeune femme qui – en plus – s'approche un peu plus. Elle reprend les choses en main, revient lui faire face comme pour accentuer ses derniers dires, pour s'assurer qu'aucun point n'ait été perdu. Si elle savait tout ce qu'elle gagne en cet instant, à jouer à ce petit jeu avec lui et le rendant de plus en plus distrayant. Néanmoins, il garde en mémoire les mots énoncés, cette révélation qu'elle lui a confié. Si elle sait y faire avec un piano, elle peut davantage se faire entendre au violon – et c'est bon à savoir, il saura sur quoi se pencher si l'occasion se présente.

« Vous cachez pas mal de choses derrière vos allures de grande Dame de marbre, Maître. Il esquisse un sourire, tient la proximité sans pour autant insister. Le message a été comprit et Wrynn compte désormais sur sa plus grande patiente. Il la laissera venir, faire le pas d'elle-même s'il n'y cède pas en fin de soirée. J'imagine que c'est à mon tour de me vanter. » La silhouette féminine est contournée, non sans y laisser un coup d’œil appréciateur sur ce qu'elle dévoile. Dorian joue au séducteur, continue sur sa lancée tandis qu'il prend place, les touches d'ors et déjà effleurées. Il ne perd pas une seconde, laisse déjà la mélodie se perdre dans l'appartement, emplir l'espace avec insistance. La sirène qu'on lui imagine sous les doigts chante et envoûte, transperce l'âme pour y laisser ses propres souvenirs. Chaque tintement est inventé, chaque envolé lui appartient, entièrement créé. C'est l'une de ses compositions qu'il lui offre, la seule qu'il n'ait encore jamais joué. L'une des dernières imaginée. Il s'y perd pendant cinq minutes, concentrer sur la mélopée dont il tient à user. Il sort le grand jeu, comme depuis son arrivée. Là, jusqu'à rétablir le silence le plus complet, osant le brun de ses prunelles sur celle qui s'est approché, installée désormais à ses côtés. « Désolé, je ne résiste pas aux opportunités de jouer. »
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

crédits : Secyloa
messages : 123
quartier : North Side
physique : un tatouage représentant la trinité irlandaise à l'intérieur du poignet droit, un autre, une tête de loup celtique/viking sur la hanche gauche

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyMar 2 Juil - 23:19



not a single word about this


Dorian avait fini par rejoindre le canapé, il ne l’a pas arrêté donc elle n’a pas du être trop mauvaise. D’autant qu’il vient, il s’anime et la rejoint, lui disant qu’elle cache bien son jeu. Qu’elle a bien des secret et ça, elle ne peut vraiment pas le contredire. Si seulement il savait tout ce qu’elle cache. Mais elle ne dit rien, se contentant de rougir un peu. Elle prend cela pour un compliment. Venant d’un pianiste comme lui, elle ne peut qu’être touché. Alors quand il prend place à son tour, elle l’accompagne, les mains posées sur ses cuisses, lui laissant toute la place qu’il lui faut pour qu’il puisse s’exprimer. Les premières notes, elle ne reconnaît rien, pour cause. Cela doit être une de ses compositions à lui. Elle en est d’autant plus flattée, elle a l’honneur de l’entendre jouer une de ses propres musiques à lui.

Elle l’observe alors, profitant des notes qui s’échappent de l’instrument, embaument la pièce. Elle se sent une privilégié en se laisse bercer par sa musique à lui, fermant un instant les yeux, s’enivrant de son monde à lui. Comme s’il lui dévoilé un part de lui-même. Elle n’a pas l’impression d’avoir déjà entendu ce morceau et se demande s’il l’a ne serait-ce que déjà joué ailleurs. Elle lui demandera, mais qu’une fois le silence total retombé sur la pièce. Seulement, il la devance, lui avouant ne résistant pas devant une opportunité de jouer. Elle laisse alors son regard se perdre dans le sien. « C’est une des vôtres, cette musique, non ? Je ne l’avais jamais entendue nul part ailleurs » Elle lui laisse le temps de lui répondre, d’infirmer ou de confirmer sa théorie. Une fois le silence, ce fait. Avant que les premières notes de Requiem for a Dream ne vient résonner. Elle ne fait que pencher la tête, un morceau à quatre mains, avant de jouer un jeu plus intime, elle lui propose est affiche un sourire satisfait quand il prend la suite.

Avoir un virtuose comme lui qui l’accompagne, joue, pose ses mains sur un piano à côté des siennes. Elle en oublierait presque le dîner, tout le reste. Les notes montent et plus rien n’a de valeur à ses yeux, rien que cet instant, qu’elle n’aurait jamais rêvé partager un jour. Alors, la musique n’est pas forcément la plus joyeuse, mais elle envoûte, avant de s’arrêter, comme elle avait commencée sans un mot de leur part. Elle reprend alors ses esprits l’Irlandaise. « Je penserais à amener mon violon la prochaine fois. S’il nous arrive encore de faire parler la musique. » Elle lui fait un clin d’œil. Seulement le silence qui suit ne semble pas comme les autres. Il est plus tendu, plus électrique. Elle se tourne un peu vers lui, ses jambes à moitié découverte, la robe à la moitié des cuisses venant se coller à celle du pianiste. « Je pense que les points n’ont plus lieu d’être, non ? » Elle questionne, venant poser une de ses mains sur sa cuisse à elle, mais les doigts frôlant la jambe de Dorian. Après il n’y a plus qu’une seule chose qui soit prévue ce soir. Prévu implicitement, mais pour laquelle ils jouent depuis le matin même. « Ah moins, que le défi ne se révèle être trop compliqué pour vous ? »
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyMer 3 Juil - 21:44

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

Il ne doute pas de son intelligence, au regard qu'elle pose sur lui Dorian sait qu'elle est attentive. Elle a ce cœur pur qui peut entendre les notes, peut-être même les comprendre – qui sait. Il se l'imagine ainsi, elle, au regard intrigué toujours posé sur lui, guettant sa personne comme pour potentiellement trouver une réponse à ce qu'elle n'énonce pas. Pas encore, mais la voix s'élève et reprend ses droits. « C’est une des vôtres, cette musique, non ? Je ne l’avais jamais entendue nul part ailleurs. » Un sourire, le regard qui se perd sur elle tandis qu'il acquiesce, lui faisant savoir qu'il a joué sur un tableau plus personnel pour gagner. Et elle lui rend le rictus installé, elle vient raviver son faciès d'un peu de clarté malgré les notes sombres qu'il vient de lui faire écouter. Dorian s'en abreuve, peu à peu. Il est conscient du risque quand il se perd dans ce genre d'initiative mais il n'a pas vraiment pu s'en empêcher, la belle étant finalement moins facile à approcher que la plupart des demoiselles qui foulent ce sol avant d'en être dégagées. Et finalement, tout est différent. Le jeu prend, envoûte assez – il mène l'âme sur des contrées que trop arpentées. Et s'il pourrait user de mot pour lui faire savoir qu'elle l'intrigue plus que de raison par l'ambiance qu'elle a installé, Elizabeth ne lui en laisse pas tellement le choix. Les mains foulent une énième fois le piano, les touches sont caressées, pressées avec délicatesse pour faire résonner une composition qu'il connaît – de celles qu'elle ne peut faire seul. Elle sait sur quel pied danser, l'avocate a plus d'un tour dans son sac. Alors il rejoint l'initiative, laisse sa mémoire se faire reine de cet instant pour accompagner celle qui s'est lancée. Puis le silence de la fin, l'extinction de la triste mélodie quittant les murs de l'appartement. Il ne dit rien, laisse ce calme gagner en ampleur quand finalement elle est la première à reprendre. « Je penserais à amener mon violon la prochaine fois. S’il nous arrive encore de faire parler la musique. » Il acquiesce une fois de plus, surprit par la proposition et il s'offre même quelques secondes pour y songer, essaie à imaginer quels pourraient être ces instants en sa compagnie si la musique était à prôner – si l'idée commence d'ors et déjà à lui plaire, elle n'est pas encore prioritaire. Dorian quitte les songes pour se concentrer sur la réalité, la belle un peu plus proche qu'elle n'avait pu l'être, les jambes découvertes qui attirent le regard et tentent – plus encore qu'au cours de la matinée, qu'au cours même du dîner. « Je pense que les points n’ont plus lieu d’être, non ? » Et si l'air était respirable jusqu'alors, il en devient un peu plus lourd, pressant, oppressant. Elle joue avec les sens, elle joue avec l'envie, l'impatience. « Ah moins, que le défi ne se révèle être trop compliqué pour vous ? » Le sourire en devient un peu plus lubrique, bien ancré sur les lèvres à peine entrouvertes, desquelles s'échappe un maigre filet d'air.

Et il ose, prenant quelques initiatives. L'homme s'en détourne un peu, laissant l'une de ses mains s'en remettre à la peau de l'avocate plutôt qu'aux touches avec lesquelles elle flirte trop souvent. Il s'en remet à un autre plaisir, à une autre passion – découverte dès son divorce pour noyer sa douleur, son innommable perdition. Dorian s'y risque, apposant sa paume avec assurance, remontant légèrement le long de la cuisse qu'il dénude un peu plus tandis que les lèvres s'approchent, dévient sur la droite pour effleurer à peine la peau du cou. Il joue encore un peu, rend les choses plus électriques que ce qu'elles sont devenues. « Ce n'est pas le défi qui est le plus compliqué, c'est d'y résister. » Ses mots ne sont que des murmures, à peine. Wrynn ose se faire un peu plus entreprenant, déposant enfin un baiser contre la peau, puis un deuxième. Il a les sens qui s'animent, l'irrésistible envie de se perdre dans ce qu'il a entreprit, ce à quoi ils ont donné vie. Il sait qu'il devrait s'abstenir, peut-être reculer – celle qui lui fait face n'est en rien comparable avec les idiotes qu'il ramène mais le désir est plus fort – bien plus que sa raison en tout cas, le pianiste n'y résiste pas. C'est comme y trouver un certain prestige, l'homme n'en ressentant pas une lueur de honte cette fois. Elle n'est pas ce trop plein d'artifice que sont les femmes qui l'abordent ; elle est bien mieux. L'autre main se perd contre la cascade brune, invitant son invitée à s'approcher ; encore et encore. Il ne lui laisse pas tellement le choix, jouant là-dessus, sur les sens réveillés.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth O’Ceallaigh

Elizabeth O’Ceallaigh

crédits : Secyloa
messages : 123
quartier : North Side
physique : un tatouage représentant la trinité irlandaise à l'intérieur du poignet droit, un autre, une tête de loup celtique/viking sur la hanche gauche

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyJeu 4 Juil - 15:46



not a single word about this


La distance entre les deux se fait moindre, encore d’avantage comme si cela était possible. Elizabeth le laisse faire, frissonnant quand sa main vient frôler sa cuisse, dans son souffle parvient à se glisser dans son cou. Ils savaient tout les deux où leurs jeux aller les mener. Elle le laisse faire, prendre l’initiative, ce qu’il lui avoue, avoir du mal à céder. Elle a envie de jouer encore un peu. Le pousser à abdiquer face à elle. Que ce ne soit pas elle qui craque. Alors quand il l’attire à elle, quand il passe sa main de ses cheveux, appuyant dans son dos, elle se redresse. Se mordant la lèvre inférieure elle se penche à son oreille, juste après s’être relever. « Je ne suis pas une proie facile, vous avez oublié ? » Elle susurre, se fait tentatrice, avant de prendre sa main et de le forcer à se lever, elle traverse l’appartement, trouvant presque instinctivement la chambre.

Une fois dans la pièce, aussi somptueuse que le reste du logement. Elle le fait s’asseoir sur le bord du lit. Elle n’est plus la femme froide, l’avocate ou celle qui joue avec le feu. Elle est la tentatrice, la succube, que rare sont ceux à la voir. Elle lui interdit de la toucher, jouant sur ses nerfs, elle le fait patienter, dans le silence de la chambre, elle ralenti ses moindres gestes. Quand les épaules sont enfin dénudées, elle lui laisse deviner la suite. Elle joue, reprend sa position dominante.

La robe glisse enfin, lentement dévoilant un ensemble en dentelle noire. C’est là qu’elle joue vraiment, quittant ses talons pour venir se glisser entre les jambes du pianiste qu’elle repousse sur le lit. Elle est féline, prédatrice. Se mordant la lèvre inférieure encore un bref instant. Elle se fait désirer, se penchant sur lui, leurs joues se frôlant, elle lui glisse à l’oreille un avertissement, une promesse aussi. « En fait… je ne suis pas du tout une proie. » Oh, non, elle n’en est pas une, pas du tout. Si elle lui a laissé le loisir de mener la danse tout au long de sa soirée. Elle ne le laisse plus faire. Commençant par lui retirer se trop plein de vêtement qu’il a sur le haut du corps. Elle ne touche pas à sa ceinture, non pas encore, se serait trop facile. Alors elle se contente de prendre son temps, faire monter la température. Comme si c’était possible. « Le serviteur de mes désirs, hein ! » Dernière pique, tout en ouvrant enfin sa chemise...
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : morphine | weheartit | tumblr
messages : 365
quartier : north side, dans un appartement luxueux

not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth EmptyDim 7 Juil - 16:04

in a room where I once told you everything, I am alone, once beholden to nothing and no one. how is it that I am slave to these eyes which glisten with untold secrets that I crave so wildly to understand ? I must steel my heart to your warm gaze. I'll claw out my eyes and see you no more, its because of you I sometimes wish that I would die. sometimes I wish I would die leaving you behind, enraptured by my ignorance, I now deserve sympathy (@alesana ; not a single word about this // beerus)
not a single word about this
● elizabeth & dorian ●

La prise se resserre avant qu'elle ne lui échappe et, à nouveau, il sent les règles lui revenir. C'est à celui qui obtiendra l'autre, pas autrement. Il ose un sourire tandis qu'il s'en redresse également, guettant la silhouette féminine pour mieux l'appréhender, mieux l'apprendre sans pouvoir continuer sur cette lancée testée. Elle est douée, Dieu qu'elle l'est cette femme. Tentatrice et tortionnaire pour l'homme qui n'aspire plus qu'à une seule chose – d'autant qu'elle se penche, délaisse la distance en revenant la briser. Il laisse faire, s'abreuve de son parfum et de la légère vue qu'elle lui offre depuis cette posture. « Je ne suis pas une proie facile, vous avez oublié ? » Un large sourire s'ancre à nouveau sur les lèvres masculines, l'homme cédant aux requêtes silencieuses de la Belle quand sa main est saisie, entraînant le corps à sa suite. Les pas sont emboîtés, l'homme se fait suivant, taiseux, curieux. Le palpitant s'affole, réclame. Il en veut plus, plus encore maintenant qu'elle le guide, l'amène à s'asseoir face à elle. Elle, droite, magnifique. Posture élégante de fierté et d'assurance. Elle sait y faire, sait exactement ce qu'elle tient à instaurer – et Dorian ne peut que contempler quand l'ordre est dicté. Il ne peut la toucher. Il doit également y jouer. Il soupire mais n'en perd pas ce rictus, le brun de ses prunelles posé sur les courbes qui se dessinent, qui se dévoilent. Il guette, résiste à l'envie d'y apposer ses mains, de flirter avec la peau du bout des doigts. Davantage même quand elle le repousse un peu, l'amenant à s'allonger tandis qu'elle se risque à le surplomber, les lèvres féminines trouvant refuge près de son oreille. « En fait… je ne suis pas du tout une proie. » Un frisson parcoure le corps, une décharge des plus réclamées qui animent l'homme et l'essence. Le brasier flamboie un peu plus, bien attisé, surtout quand elle se risque à s'animer. La veste est retirer, le gilet également. Seule perdure la chemise qu'elle vient froisser de quelques caresses, lui arrachant un trop large sourire et n'amenant qu'une impatience intolérable. « Le serviteur de mes désirs, hein ! » Ses propres mots repris, utilisés. Elle vient les manier de manière tout à fait spectaculaire alors que la chemise est lentement retirée, laissée pour compte avec le reste dont ils n'ont plus à se soucier. Les jeux sont faits, la tension atteint l'apogée. Il est tourmenté, là, mais par une chose bien plus attrayante et satisfaisante que ses démons habituels. Tout ce qui hante ses songes en cet instant réside en cette vue imprenable sur la muse qui s'anime au-dessus de lui, celle qu'il guette d'un regard presque affamé depuis que les sous-entendus ont commencé. Il savait que ça se terminerait ainsi mais il tient à faire durer cette partie-ci. C'est pour ça qu'il obéit aux dires de la Belle, luttant contre son inconscient pour ne pas abandonner ses mains sur le corps de la succube. Elle tire les ficelles de son être, sait comment manier le pianiste qui s'y soumet finalement volontiers.

« Pour ce soir et d'autres, je peux l'être autant que vous le voulez. » Il laisse les mots se perdre jusqu'à elle. Elle qu'il toise, contemple avec passion, avec envie – fils du désir. La température commence à se faire insupportable, pesante sur la peau pourtant dénudée. Chaque maigre contact, chaque coup d’œil qu'elle y porte ne fait qu'accentuer la difficulté à retenir de ses actes. Et il ose un maigre rire finalement, avant que les yeux ne se ferment, avant que les mains ne s'abandonnent sur les draps plutôt que sur les hanches qu'elles réclament. « Vous savez faire perdre l'esprit, Maître. » Bien-sûr qu'elle sait et elle en joue, plus que jamais. C'était le but premier de leur petit jeu et il perd, peu à peu. Dorian se laisse avoir par l’envoûtement de la sirène qui continue à se mouvoir face à lui. La lèvre inférieure se mord et la retenue semble de plus en plus impossible. Il avait tout imaginé mais pas cette partie-ci, pas cette impression de mains liées qu'il s'impose en respectant les volontés de son invitée. C'est une première depuis longtemps, ce petit manège lui faisant perdre la raison. « Mais j'attends plus de preuves quant à cela... un soupire un peu plus prononcé, c'est qu'il bataille contre ses sens emmêlés. Quant au fait que vous n'êtes pas la proie. » Un rictus au coin des lèvres, le regard qui vient la défier, les mains toujours plaquées contre le lit rejoint. Il ne veut pas céder, il ne veut pas perdre avec autant de facilité.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


not a single word about this (-18) | elizabeth Empty
MessageSujet: Re: not a single word about this (-18) | elizabeth   not a single word about this (-18) | elizabeth Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
not a single word about this (-18) | elizabeth
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» A word, please ? ø daya
» Looking for a chance from someone who believed ~ Elizabeth

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: THE WINDY CITY :: North Side :: LOGEMENTS-
Sauter vers: