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 The King and the Angel [Flashback] | Owen

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Amandine Lévêque

Amandine Lévêque

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MessageSujet: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyVen 28 Juin - 14:55

Owen Burgges

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Amandine Lévêque

The King and the Angel [Flashback]
Un bras soutenant Madi’ je ris alors qu’elle va pour franchir la porte d’un énième bar. C’est toujours un spectacle de la voir saoule, elle, le cliché de la femme parfaite américaine. Du moins c’est ce que pensent les gens quand il ne la connaisse pas. Au fil des années, j’avais trouvé en elle une des plus belles personnes que j’ai pu rencontrer.
- Come on Ama’ ! Let’s get wasted !
J’explose de rire quand elle lève son verre et le boit cul sec, ne trainant pas trop à l’imiter. Si Madi’ est saoule je ne suis pas sobre pour autant. Même si je n’en suis pas au point de me prendre les murs je dois avouer que je suis prise de cette légère euphorie délicieusement grisante.
En même temps, c’est pour une occasion spéciale : Madilyn est officiellement fiancée ! A l’instant où elle m’a montré sa bague de fiançailles j’ai appelé tous nos amis et on est parti fêter ça dignement.
Nous voilà donc assises au comptoir à enchainer les verres et à rire quand une annonce est faite au micro.
- Un spectacle ? me demande une de nos amies.
Je la regarde et hausse les épaules n’en sachant pas plus qu’elle. Mon regard glisse sur les murs et je tombe sur les affiches qui y sont placardées. Une soirée Elvis ? Sérieusement ? Je me marre intérieurement ayant en tête les images des sosies bling bling de Las Vegas. Quel cliché sérieusement…
Mais finalement c’est quelqu’un de bien moins cliché qui apparaît sur la scène.  Je reste perplexe jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche et se mette à chanter. Ok, il envoie du pâté ce mec !
Je me prends rapidement au jeu et je hoche la tête en rythme allant jusqu’à m’essayer à quelques pas de danse avec une Madilyn complètement déridée par l’alcool. Les rires fusent et on s’amuse comme des folles. Je ne sais pas depuis combien de temps il chante mais la déception se lit sur le visage de mon amie quand il s’arrête finalement.
- Ama‘ ! Je le veux à mon mariage ! Va le voir !
N’en pouvant plus de l’entendre me supplier d’aller le voir je m’exécute sous ses encouragements. Arrivée à la hauteur du chanteur je me rends compte qu’il n’est pas bien vieux je parie même qu’il doit avoir à peu près le même âge que moi.
- Excuse moi… lui demandais-je souriante.
Je me fige et plisse les yeux en le fixant d’une manière très peu polie. Mettez ça sur le compte de l’alcool. Se visage… Il me dit quelque chose…
- Euh, désolée. Je sais que ça sonne comme une phrase d’accroche débile mais, onse connaît non ?
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Owen Burgges

Owen Burgges

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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptySam 29 Juin - 23:36


The King and the Angel

Flashback Novembre 2017 ~Feat. Amandine


C'est un de ces soirs où il a de la chance, Owen, où on lui laisse faire ses déhanchés sur l'estrade, pousser la chansonnette. On lui précise seulement : « Tu serras pas payé ce soir. Seulement avec ce que les clients te donneront. Si ça marche, si ça leur plaît, on verra pour gérer ça autrement la semaine prochaine. C 'est bon pou toi ? » Et comment que c 'est bon pour lui. Depuis l'incendie, tout est bon à prendre. Et quand bien même il ne rentrerait pas avec plus de vingt dollars en poche, ils seront toujours plus que bienvenus. Et tandis que la salle peine encore a se remplir, il s’installe, le crooner, il sort le pied pliable de son sac, le place sur l’estrade et le règle a la hauteur avec laquelle il a appris être le plus a l’aise. Avec le micro juste en dessous de son menton. Puis il ouvre l’étui a guitare où trône encore la collection d’autocollants de Tess mais qu’il n’a pas le cœur a changer. La guitare est toujours la même, elle aussi. Non il n’a nulle envie de se débarrasser de ces souvenirs là. Tess, elle ne lui a rien fait de mal. C’est la vie qui les a séparés, point barre. Et puis elle lui a appris a jouer sur cette guitare, il aurait trop peur d’en changer.

Le bar s’est remplit quand l’heure arrive où le barman, qui se trouve être le gérant, lui adresse un signe de la tête pour lui indiquer la scène. Le type a ce bref haussement de sourcil qui fait sourire Owen. Il le prend sans doute pour un bleu, un gamin qui va se dégonfler une fois devant tout ce public. S’il savait. Et puis il a son petit rituel, Owen, sa manière a lui de s’attirer l’attention de la foule. Il provoque un coup de larsen avant de s’annoncer, la guitare autour u cou.
« Bonsoir ! Bonsoir… C’est a moi que reviens le plaisir de  tenter de vous divertir un peu ce soir, en vous faisant faire un petit bond dans le temps. Mon nom est N Bugs et ce soir… je vous présente le King ! » Il ponctue en claquant les premiers accords de HeartBreak Hotel guettant la surprise qui pointe souvent le bout de son nez quand ces accords là résonnent sur une guitare acoustique. Et il lâche le manche pour tenir le micro et entonner les premières strophes a cappella avant de poursuivre en musique. C’est son rituel, son ouverture bien rodée, sa manière à lui d’éviter le stress.

Puis il improvise sa playlist, il s’inspire de son public. La gueule d’ange d’une blonde sulfureuse lui inspire un You’re the Devil in Disguise. Là un couple qui échange un baiser timide et il embraye sur It’s Now or Never pour les encourager. Et quand son regard se pose sur un visage qui lui semble familier, Owen, il entonne le Burning Love qui lui vient à l’esprit. Ce n’est pas qu’elle lui donne chaud, la blonde, c’est simplement que s’il a vu juste, si c’est bien elle, il espère qu’elle appréciera l’humour du
« I just might turn into smoke… but I feel fine » . Et comme il est de bonne humeur, Owen, il enchaine un medley derrière avant d’aller réclamer le verre gratuit que le patron lui a promis à l’entracte s’il séduisait son public.


C’est là qu’elle le retrouve, la blonde. Et s’il comptait bien lui adresser quelques mots avant qu’elle ne parte, il est surpris de la voir faire ce premier pas. Et Owen, comme un gosse, il vire au rouge écarlate. Car c’est bien elle, c’est bien cet ange là, il reconnait la voix plus que tout le reste. Et comme elle plisse le front, qu’elle le dévisage, qu’elle visiblement de le replacer, il laisse un large sourire se dessiner sur ses lèvres. Si elle a cette impression de déjà vu malgré l’alcool qui lui embrume visiblement déjà les sens, c’est qu’il l’a marquée, au moins un tout petit peu. Alors il rit de bon cœur aux excuses maladroites qu’elle prononce avant de tenter de lui raviver la mémoire.
« Disons plutôt qu’on s’est déjà croisés. Vous… » il marque une pause, il hésite, le temps de tendre le bras pour récupérer le JaggerBomb que le barman lui tend «  … tu ? Il a un peu plus d’un mois… y a un vieux crétin qui a foutu le feu à sa baraque dans le South Side. T’étais là. Et le vieux c’était mon père. Enfin ça l’est toujours. En grande partie grâce à toi. » Et s’il prends le temps de boire une première gorgée de sa RedBull améliorée  il s’empresse de tendre ensuite la main vers elle en s’excusant « Je suis désolé, j’en oublie les bonnes manières. Owen, Owen Burgges, N Bugs c’est un nom de scène. »[i]

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Amandine Lévêque

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physique : Son sourire ne la quitte jamais | Légère cicatrice sur le mollet droit, souvenir d'une assiette un peu trop aventureuse.

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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyMer 3 Juil - 2:29

Owen Burgges

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Amandine Lévêque

The King andthe Angel [Flashback]
J’aime bien Elvis en vérité, avec mon père on avait l’habitude de danser le rock dessus et je chéris à jamais ces souvenirs. Ce que je n’aime pas particulièrement c’est le côté business derrière mais bon c’est toujours pareil avec les stars y a qu’à prendre l’exemple de Johnny en France. Alors il faut avouer que voir un type comme ça simplement prendre son pied en lui rendant hommage de la plus belle  des manières c’est exactement ce que j’aime.
Il gagne des points ce… Merde c’est quoi déjà son nom déjà ? N Bugs ? Un nom de scène sûrement enfin j’espère pour lui en tout cas.
Quand j’arrive à son niveau je remarque tout de suite qu’il a viré au rouge tomate bien mûre ce qui me laisse assez perplexe. Mentalement, j’essaye de comprendre pourquoi et je me passe tous les scénarios possibles en tête allant du truc coincé entre les dents, au maquillage qui aurait coulé de manière disgracieuse.
Mais il a l’air de se détendre un peu quand je commence à lui parler et honnêtement un sourire comme le siens ça donne envie de sourire. Alors c’est ce que je fais, l’alcool me fait même oublier pourquoi est ce que je souris mais c’est pas grave. On est là pour s’amuser non ?
Je fronce les sourcils quand il me dit qu’en effet on s’est déjà croisé mais les écarquille d’effroi quand il commence à me vouvoyer.
- Oh pitié… J’ai que 27 ans on va pas commencer à se vouvoyer, plaisantais-je quoique bien sérieuse.
Quand le serveur arrive et tend son verre à l’imitateur j’en profite pour lui demander un verre d’eau.
- J’ai assez bu pour la soirée je pense, plaisantais-je à nouveau.
Je sirote mon verre en l’écoutant attentivement. Un incendie dans le South Side il y  a un peu plus d’un mois… Quand ça me revient finalement je pose brusquement mon verre sur le comptoir me renversant la moitié de son contenu sur le T-shirt mais je m’en fiche éperdument.
A la place je prends Owen dans mes bras, ignorant sa main tendue et claque deux bises bien françaises sur ses joues en riant. Ouais l’alcool ça fait sauter les barrières, déjà bien minces, chez moi.
- Mais oui bien sûr Owen ! Je m’en souviens ! Comment tu vas ? Et comment va ton père ?!
Je me souviens de son état de choc ce jour là, le feu avait été maitrisé mais je revois encore son regard plein d’émotions. J’avais pris le temps de rester un peu avec lui pour le rassurer et on avait rapidement échangé. J’avais regretté ne pas pouvoir rester plus mais le devoir appelle parfois plus vite qu’on ne le voudrait. En tout cas quel heureux hasard de le retrouver ici.
- Franchement qui aurait cru qu’on se recroiserait un jour ! Ca doit être un signe, plaisantais-je. Bravo pour ta performance, c’était vraiment génial ! Ca fait longtemps que tu fais ça ?
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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyMer 3 Juil - 23:17


The King and the Angel

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Elle prétend avoir bien assez bu pour ce soir, et Owen, il n’a pas le moindre mal à la croire. Elle a déjà cette lueur dansante dans le regard qui trahi un début de soirée bien arrosé. Arrosé comme le t-shirt qu’elle porte et qui se retrouve brusquement trempé par le contenu du verre qu’elle renverse à moitié sans qu’il n’ai le temps d’esquisser le moindre geste pour interrompre la catastrophe. Tout comme il n’a pas le temps d’anticiper le geste suivant de la blonde. Et il ne peut qu’ouvrir de grands yeux ronds, le trentenaire, quand elle l’enlace presque pour lui faire la bise. Ce n’est définitivement pas la réaction à laquelle il s’attendait, mais il met ça sur le compte de cette petite lueur alcoolisée qu’il faudra certainement plus d’un verre d’eau pour faire passer. Tout comme il faudra un peu plus de la mince serviette en papier qu’il attrape sur le comptoir pour éponger sa chemise. C’est qu’entre ce qu’il a donné sur scène et ce câlin improvisé avec une éponge, il a l’impression d’avoir pris une douche. Et tandis qu’elle le questionne, qu’elle s’extasie sur ce coup du destin qui les fait se recroiser ce soir, Owen, il attrape quelques serviettes supplémentaires. Il tend la main pour l’aider à s’éponger à son tour avant de se raviser. Il ne peut pas faire ça, Owen, pas sans avoir prévu une bonne excuse au cas où elle serait outragée par ce geste là malgré la simplicité avec laquelle elle vient de le saluer. Alors il fait ce qu’il fait le mieux. Il parle. Il répond à ses questions en noyant le poisson.

Elle a demandé comment il allait et bien qu’il devine que cette question-là soit plus une formule de politesse qu’un véritable intérêt, il met un point d’honneur à y répondre.
« Et bien on fait aller. Mon paternel et moi on loge chez mon frère ainé. Le temps de finir la rénovation de la baraque. On aurait pu simplement déménager, mes frangins avaient rassemblé bien asse de budget pour ça, mais le vieux ne voulait pas. Je peux ? » qu’il questionne naturellement, interrompant sa tirade après avoir posé son verre pour venir saisir délicatement le bas du t-shirt trempé et lui montrer les serviettes qu’il tient toujours. « Je m’en voudrais trop de te laisser risquer une pneumonie juste pour avoir pris la peine de venir me saluer. » Mais il n’attend pas vraiment la réponse, Owen, déjà il ose. Et tout en reprenant, tout en parlant, en plantant son regard dans le sien, il presse le tissu entre deux pans de papier absorbant, frôlant sa peau du revers de la main au passage. Il s’en voudrait presque, s’il ne laissait pas griser par ce petit jeu. « Il a trop d’orgueil pur accepter autant d’aide, mon père. Et même si j’admet que ça a froissé mon égo, s’ils ne nous avaient pas aidé il m’aurait fallut bien plus que mon boulot et ces petites soirées pour nous sortir de ce merdier. » Elle a évoqué un potentiel signe, le hasard de cette rencontre, mais il ne relève pas ce détail-là. Pas pour le moment. Il continue d’éponger comme il peut, sans la lâcher des yeux. Cet ange tout blond qu’il n’espérait pas revoir un jour et qu’il ne veut pas décevoir. « Merci pour le compliment au fait. Elvis c’est un peu une part de moi depuis presque dix ans maintenant. Ma façon à moi de fuir ma réalité déprimante, oppressante presque. Mon quotidien ennuyeux à mourir dans un bureau trop mal aéré. Et puis… mais je m’emballe, je m’emballe… tiens. Pour finir d’éponger le reste. » qu’il termine, lui tendant ce qu’il reste des serviettes tout en désignant ce décolleté où il préfère ne pas laisser son regard s’attarder de trop. Il a parlé du King sans évoquer Tess. Parce qu’elle n’a pas à savoir. Parce que contrairement à elle, Tess n’est plus qu’un souvenir. Parce qu’il n’a pas envie de penser aux yeux bleus de la brune quand il a cet ange là sous les yeux. Et pour parfaire le tout, il lui pose une question à son tour. Parce qu'il veut le connaitre, cet ange, il ne veut pas la laisser disparaître de nouveau sans savoir pourquoi le destin l'a mis sur sa route de nouveau. « Mais toi ? Tu fais ça depuis longtemps ? Venir passer des soirées pareilles dans des bars à écouter des covers ? » Une fois de plus, il lui sert son plus beau sourire, amusé qu'il est par sa plaisanterie, Owen.
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Amandine Lévêque

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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyLun 8 Juil - 0:17

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The King and the Angel [Flashback]
Dans tous les pays dans lesquels j’ai vécu, la bise est un sujet de conversation inépuisable. Cette tradition apparait comme complètement loufoque pour la plupart des gens et surtout pour les américains. Je me souviens du nombre de fois où j’ai failli faire la bise à Madi’ ou à Mason par simple habitude, je revois leurs expressions effarées à l’approche de mon visage.
Et là, je reconnais cette exacte même expression chez Owen.
- Et merde, marmonnais-je en français. Excuse-moi, les vieilles habitudes françaises qui reviennent à la surface… Tu dois me prendre pour une folle…
Et c’est qu’il aurait presque raison. Je me rends compte que l’alcool a encore un peu trop d’emprise sur moi et non pas que je n’aime pas ça, je dois avouer que là ça m’agace presque de pas réussir à me contrôler un minimum. L’idée c’est pas de le terrifier le pauvre au contraire, j’ai vraiment envie de savoir comment il va, lui et son père.
Je l’écoute donc avec attention, un sourire aux lèvres et les yeux plissés par la concentration afin d’être sûre de rien louper.
Alors que j’ouvre la bouche pour lui poser une question sur sa famille je la referme quand il me demande si il peut. Si il peut quoi au juste ? C’est à ce moment là que je remarque que mon t-shirt est non seulement trempé mais dévoile un peu trop ce qu’il ya en dessous. Quelle connerie de mettre un haut blanc en soirée je vous jure.
Me facepalmant mentalement je le regarde faire un peu perplexe devant tant de gentillesse. Sa tirade sur la pneumonie m’arrache un rire et je secoue la tête.
- Quel gentleman, d’habitude c’est plus moi qui sauve les autres mais merci.
Trop de choses se passent alors pour mon cerveau embrumé par l’alcool et la fatigue, entre le contact de sa main qui me surprend, son regard qui ne me lâche pas une seconde et ses paroles je ne sais plus où donner de la tête. Alors je l’écoute et je le laisse faire.
- La famille c’est fait pour ça, vous avez l’air proche avec tes frères. Et tu sais, il n’y a pas de mal a accepter de l’aide. C’est vraiment un truc de macho d’y voir de la faiblesse, plaisantais-je avant d’ajouter plus sérieusement. Nan en vrai c’est toujours chiant mais c’est aussi important d’être bien entouré.
A plusieurs, les fardeaux de la vie sont moins lourds à porter. J’avais de la chance, de ce côté-là j’avais une famille merveilleuse et des amis formidables.
- Je t’en prie c’est sincère. Mais en vérité je te comprends, j’étais un peu comme toi. Avant d’être pompier je faisais des études de droit mais en parallèle je faisais du sauvetage et puis un jour j’en ai eu marre et j’ai tout plaqué pour finalement me consacrer à ce qui me plaisait vraiment… Donc le meilleur conseil que je peux te donner c’est ; fonce.
Avec un sourire que je veux chaleureux et encourageant je lui fais même un clin d’œil mais mon audace s’évanouie alors qu’il me tend le reste des serviettes. Je le remercie et penche la tête en espérant que mes cheveux cacheront mes joues en train de rosir de gêne. Décidément j’ai la désagréable sensation de me donner en spectacle. Et alors que j’éponge mon décolleté j’ai l’impression d’empirer les choses en plaquant le tissu mouillé encore un peu plus sur la dentelle qui n’était pas sensée se  montrer ce soir.
Pourtant je relève finalement le visage vers lui pour lui répondre en riant.
- Nan ! Enfin, je sors pas mal mais là c’est pour un cas particulier, ma meilleure amie vient de se fiancer donc on est en train de fêter ça !
Je tourne la tête pour chercher mes amies du regard mais ne les trouve pas. Fronçant les sourcils je scanne une nouvelle fois la piève mais ne les retrouve toujours pas. Prenant mon téléphone je vois alors un message s’afficher :
On te laisse en bonne compagnie  :perv:
Profite !

- Elles sont pas sérieuses, marmonnais-je en français avant de rire doucement de la situation. Bon et bien je crois qu’elles viennent tout bonnement de m’abandonner !
Me passant une main sur le visage je demande un nouveau verre d’eau que je bois d’une traite.
- Il semblerait qu’on ait toute la nuit, dis-je avant d’ajouter précipitamment. Pour discuter ! Enfin si tu veux !
Ok Amandine, c’est vraiment la dernière fois que tu bois. Me cachant le visage d’une main je soupire.
- Mon pauvre tu dois vraiment me prendre pour une timbrée…
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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyLun 8 Juil - 23:09


The King and the Angel

Flashback Novembre 2017 ~Feat. Amandine


Il s’en voudrait presque, Owen, de ne pas la fixer uniquement dans les yeux. Elle a vanté sa pseudo conduite de gentlemen quand il a tenté de l’aider à limiter les dégâts que ce verre d’eau maladroitement renversé a créés, pourtant il mentirait s’il prétendait qu’il n’y avait aucune arrière-pensée derrière tout ceci. Il ne l’a pas fait pour ça non plus, le crooner, mais il n’a pas pu s’empêcher d’y songer. Il s’en veut d’autant plus qu’elle fait preuve de cette même gentillesse désintéressée qui l’avait tant touché lors de leur première rencontre. Elle tente de le rassurer, de le conforter dans l’idée qu’il n’y a rien de plus important que le soutient familial dans les moments difficiles. Comme si il avait besoin d’elle pour le lui rappeler. Mais elle ne peut pas savoir, la blonde, elle ne connait pas son histoire, leur histoire. Elle ne sait pas par quoi ses frères et lui sont passés et toute la force qu’ils ont appris à tirer de leurs liens si particuliers. Alors il se contente d’esquisser un sourire, un peu plus nostalgique peut être, et de hocher la tête. Oui il est important d’être entouré, quoi qu’en dise l’orgueil du vieux. Mais quand elle parle de son histoire à elle, de son choix de changer drastiquement de carrière, il lève deux sourcils surpris, la fixant avec bien plus d’admiration si c’était encore possible. Ainsi elle a étudié le droit elle aussi. Le destin a ce sens de l’humour bien à lui, qu’il songe, pour que cet ange et lui partage ce début d’histoire chaotique. Fonce. C’est le conseil qu’elle lui donne. Mais foncer vers quoi ? La musique ? Il n’a jamais été le plus malin de la fratrie, Owen, mais il n’est pas assez stupide pour tout abandonner pour une carrière aussi précaire. Pas avec le vieux sur les bras.

Et il avait beau tenter de ne pas baiser les yeux vers ce que ce t-shirt détrempé laisse deviner, il ne peut s’empêcher de la regarder éponger au mieux là où il n’a pas osé poser les mains. Et puisque tout ceci lui donne l’impression d’avoir la gorge étrangement sèche, il s’empresse de vider son Jaggerbomb pour se forcer à détourner le regard. C’est sucré, trop peut-être, bien qu’il ne sache plus vraiment ci c’est la boisson ou la situation qui lui donne le plus soif. Mais elle vient à sa rescousse, une fois de plus, en expliquant les raisons de sa présence ici ce soir. Une diversion parfaite.
« Ooooh, félicitation à la future mariée alors. » qu’il s’empresse de dire en levant son verre à présent vide. Elle scrute la salle du regard à la recherche des amies avec qui elle fêtait l’évènement, et il l’imite bien qu’il ne sache pas qui chercher. Juste pour occuper ses yeux ailleurs. Yeux qu’il finit par poser, non sans une certaine curiosité, sur le téléphone qu’elle sort de sa poche. Il n’a pas le temps de lire, mais il reconnait le smiley et il détourne le regard en retenant un rictus amusé. Ces filles se trompent. Il a beau ne pas être indifférent aux charmes indéniables de la blonde, elle est cet ange, cette petite voix qui résonne en son esprit à chaque fois que le spleen le gagne pour lui rappeler qu’il vaut mieux voir le verre à moitié plein. Dans l’état où elle est il aurait trop peur qu’elle s’en veuille une fois désaoulée ou pire, qu’elle ait totalement oublié jusqu’à leur conversation en plus du reste. Et puisqu’il l’imite quand elle commande un nouveau verre d’eau, il manquerait presque de s’étouffer en l’entendant clamer qu’ils ont toute la nuit. Mais comme elle précise qu’elle compte uniquement discuter, il ricane un peu, soulagé de ne pas avoir à gérer cette situation malaisante qui s’annonçait.

Alors il laisse échapper un rire franc, Owen, bien qu’il se force à retrouver son sérieux rapidement. Il craint de l’avoir vexée comme elle semblait avoir peur qu’il ne la prenne pour une folle.
« Non, non, non. Pas du tout. C’est même plutôt tout l’inverse à dire vrai. Il faudrait être timbrée pour ne pas déborder de joie et d’énergie, et ne pas se laisser aller à quelques verres, dans une soirée pareille. Alors certes, tes complices t’ont fait faux bond, mais c’est pas pour autant que tu devrais déprimer. Enfin c’est mon avis. » Tu es pleine de vie et c’est précisément ce qui fait de toi quelqu’un de si spécial. Mais ça, il ne le dit pas. Pour une fois il tient sa langue, le crooner. Et puisqu’ils ont en effet toute la nuit pour converser, il lui désigne l’estrade d’un bref signe de la tête. « Il faut que je ramasse mon bazar avant que quelqu’un ne se tire avec mon micro ou ne vomisse dans ma guitare. Mais… » il fait mine d’hésiter, bien que la suite soit déjà clair dans son esprit « … mais j’aurais trop peur que tu disparaisses pendant que j’ai le dos tourné. Suis moi. Je te demande pas de me filer un coup de main, juste de rester avec moi qu’on puisse continuer notre conversation. » Et il ponctue d’un nouveau signe de la tête, Owen, pour l’encourager à le suivre comme il le propose. Il fait un premier pas de coté, et pour être certain d’avoir toute son attention, il reprend, haussant la voix comme il continue de s’éloigner sans la lâcher des yeux et qu’il craint que les conversations et les bruits alentour « Tu me parleras de ce qui t’a poussée à laisser tomber le droit, et je te dirais pourquoi je réfléchi à en faire autant. Qu’est-ce que t’en dis ? » avec ça, il est certain d’avoir piqué sa curiosité. A défaut, il reviendra vers elle pour tenter autre chose. Parce qu’il n’a définitivement pas l’intention de la lâcher des yeux.

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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyMer 17 Juil - 21:32

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Quand il me rassure sur le fait que mon état ne lui donne pas envie de fuir, je souris un peu plus tranquille. Il n’a pas tord Owen, comment ne pas se laisser aller dans telles circonstances ?! Mais quand il parle de se laisser déprimer je me mets à rire légèrement.
- C’est pas vraiment mon genre de me laisser abattre en général, plaisantais-je.
Même si on m’a plus d’une reprocher ce positivisme poussé à son paroxysme, je dois avouer m’en ficher un peu. Je suis comme ça et je ne comptais pas vraiment changer. Plus parce que sans cet optimisme constant j’avais peur de ce qui pourrait monter à la surface.
Alors qu’il m’explique qu’il doit tout ranger je hoche la tête compréhensive. Je ne voulais pas non plus monopoliser son temps après tout, j’étais là en soirée mais lui avait peut être d’autres obligations par la suite et je ne faisais peut être que le retarder. J’ouvre alors la bouche, prête à m’excuser quand il me propose de rester avec lui.
Je chasse l’air de ma main comme pour balayer ses propos.
- Pas besoin de demander pour le coup de main, tu n’as pas le choix.
D’un pas décidé même si parfois un peu chancelant, je le suis et attend qu’il me donne quelque chose à porter ne me sentait pas assez apte pour ranger le précieux matériel. Manquerait plus que je casse quelque chose…
A la suite de ses propos je souris, amusée. J’ai plus l’habitude d’entendre les autres parler de leurs vies que moi parler de la mienne mais ça fait toujours plaisir de voir des gens s’intéresser à nous.
- J’en dis que décidément on va finir par se trouver plus de points communs qu’on ne le pensait, plaisantais-je de nouveau.
Je reste pensive quelques secondes essayant de tout remettre en ordre dans ma tête. Non pas que j’avais oublié toutes les raisons qui m’avaient finalement poussées à changer de vie. Non c’était clair dans mon esprit mais je ne savais pas vraiment par où commencer, comment rendre mon récit court et complet mais surtout comment l’expliquer sans le mentionner lui.
Son rôle dans ma vie était trop important pour l’oublier mais j’avais quitté la France parce que je ne supportais pas que tout me ramène à lui.
Alors je suis Owen, marchant à ses côtés, pensive, avant de finalement reprendre la parole :
- Quand j’étais en France j’étais sauveteuse en mer et pompier volontaire. J’avais découvert le sauvetage quand j’étais en Irlande et c’est devenu un sport-passion, pouvoir aider les gens ça me permettait de me sentir utile. Et en cours j’arrivais de moins en moins à me concentrer, j’imaginais toujours les interventions de mes collègues, tout ce que je ratais… Et quand j’ai décidé de retourner vivre à Chicago j’ai finalement franchi le cap en devenant pompier. Aujourd’hui je le regrette absolument ! C’est clairement la meilleure décision de ma vie.
Mon sourire ne peut pas être plus grand, j’ai des frissons rien qu’en repensant à toutes ces étapes que j’avais traversée. Ce jour où j’avais signé mon engagement, le jour de mon affectation à la caserne. Tant de choses qui font que je ne regretterai jamais mon choix.
Je vois Owen ranger sa guitare dans sa housse et je tends les mains pour la prendre et la poser sur mon épaule. C’est plus léger que ce que je pensais. Bien plus léger qu’une lance à incendie et j’espère sincèrement qu’Owen n’est pas le genre de mecs à ne pas vouloir se faire aider sur le principe du « les femmes ne doivent rien porter ». Ce genre de réflexions je m’appliquais à les démolir chaque jour et je pouvais me féliciter d’être respectée sur ce point  au moins à la caserne.
- Et toi alors, raconte moi pourquoi le droit te donne des envie d’abandon ?
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Owen Burgges

Owen Burgges

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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyVen 19 Juil - 13:22


The King and the Angel

Flashback Novembre 2017 ~Feat. Amandine



S’il tient à ce qu’elle le suive, c’est qu’il ne veut pas louper cette chance, Owen, cette formidable opportunité que le hasard lui offre. La dernière fois qu’elle est apparue dans sa vie les circonstances étaient bien plus sombres, bien moins propices à une conversation digne de ce nom. Et si tout ce temps il n’a cessé de penser à cet ange là, à tous les remerciements qu’il se devrait de formuler avec encore plus de ferveur qu’il ne l’a déjà fait, ce n’est pas pour la laisser disparaitre si vite. Emportée par la foule comme dirait l’autre. Et il ne retient plus ses sourires, le crooner, quand elle affirme vouloir lui prêter main forte pour ramasser son matériel et quand elle évoque la possibilité qu’ils aient plus de points communs qu’ils ne l’ai envisagé de premier abord. Or sur ce point, il espère sincèrement qu’elle se trompe. Qu’elle n’a pas eu à expérimenter l’abandon d’une mère ou à devoir baby-sitter son paternel en prime. Mais puisqu’il ne compte pas revenir sur ces sujets fâcheux, pas avec elle, il ne relève pas tout de suite cette remarque. D’elle, il ne veut voir que cette merveilleuse lueur d’espoir qu’elle lui a apporté ce jour là, sans risquer de l’entacher avec des regrets, des remords, des cicatrices douloureuses d’un passé plus ou moins lointain. Et quand ils finissent par arriver à l’estrade, se frayant un chemin cote à cote par le plus grand des miracles dans cette foule de quidams venus passer la soirée ici, il remercie sa bonne étoile, Owen. Comme si le fait qu’aucun badaud n’ai réussit à s’interposer était un signe supplémentaire que le destin avait décidé que ce soir ils devaient enfin avoir l’occasion de se connaitre davantage.

Il l’écoute conter son histoire tout en s’afférant à replier le pied de son micro. La France, l’Irlande, elle en a vu du pays, la blonde, et Owen, il la jalouserait presque s’il n’était pas simplement impressionné par un tel récit. Elle a donc toujours mis sa vie au service des autres, et pour cela, il l’admire plus encore si une telle démesure était possible. Et puisqu’il en a terminé avec le pied et le micro, débranché des caissons mis à disposition par le patron et rangé dans son sac, il entreprend de remettre l’instrument dans sa housse quand elle offre silencieusement de la porter. Il a un bref temps d’hésitation, le crooner, devant cette proposition. C’est la guitare de Tess. Le seul souvenir qu’il en a gardé, ou presque suffit d’omettre la série de photo qu’il a conservée. Un souvenir précieux qu’il n’est pas certain de vouloir confier à quiconque. Sauf à elle peut-être. Parce qu’il ne voit aucune raison de ne pas lui faire confiance. Parce qu’elle est cet ange gardien. Ainsi il la laisse faire, pendre l’instrument à son épaule avec une précaution qui lui confirme qu’il n’avait rien à craindre.  Et au moment où il va pour fermer son sac et quitter l’estrade avec, elle relance le sujet qu’il a laissé en suspend tantôt. Pourquoi  diable veut il abandonner le droit. A cause d’elle, en partie. Mais puisqu’il ne peut pas le lui dire de la sorte, il ricane, le crooner, passant une main dans sa crinière pour replaquer la tignasse en arrière. Pourquoi…
« Parce que j’ai l’impression de crever à petit feu dan mon bureau sans avoir rien fait d’utile de ma vie. » qu’il finit par répondre en haussant les épaules, un rictus gêné au coin des lèvres. C’st aussi simple que ça tout en étant compliqué. Et puisqu’il  compte bien lui en dire un peu plus sur ce point-là, il jette un œil autour d’eux, plisse le front en penchant la tête de côté, et la rejoint en vérifiant une dernière fois qu’il n’a rien oublié sur la scène qu’il a occupée plus tôt. Il y a bien trop de monde, bien trop de bruit, et la sono crache de la pop avec bien trop d’entrain pour qu’ils puissent parler sans crier. « J’ai besoin de prendre un peu l’air. On s’entend plus causer ici. Ça te dirait de marcher un peu ? » D’autant que ça ne lui ferait sans doute pas de mal, à cet ange alcoolisé, de respirer un peu de fraicheur.

Et comme tout à l’heure, il joue les éclaireurs dans la foule, s’assurant qu’elle le suit. Il va saluer le patron, le remercier pour ce soir, et pour son plus grand soulagement, celui-ci lui donner rendez-vous la semaine suivante. Même jour, même heure, pour la soirée complète. Alors il le remercie de nouveau, Owen, trop heureux de cette opportunité pour ne pas afficher un sourire plus large encore. Puis il reprend son avancée vers l’entrée, veillant à garder la blonde sur ses talons. Seulement une fois devant le large bâtant vitré, il semble hésiter. Elle est encore trempée et si l’air frais peut lui faire du bien il pourrait tout aussi bien lui occasionner une belle bronchite qu’il voudrait lui épargner. Alors quand il empoigne le blouson qu’il gardait plié sur son sac, c’est pour le lui tendre avant de pousser la porte et de l’inviter à sortir.
« Je m’en voudrais de savoir que tu as chopé la crève à cause de moi. » C’est tout simple. Un geste anodin peut être. Mais il y tient, c’est le moins qu’il puisse faire pour le moment pour essayer de commencer à rembourser la dette qu’il a l’impression de lui devoir.


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Amandine Lévêque

Amandine Lévêque

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physique : Son sourire ne la quitte jamais | Légère cicatrice sur le mollet droit, souvenir d'une assiette un peu trop aventureuse.

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MessageSujet: Re: The King and the Angel [Flashback] | Owen   The King and the Angel [Flashback] | Owen EmptyDim 15 Sep - 18:38

Owen Burgges

&

Amandine Lévêque

The King and the Angel [Flashback]
Au moment précis où il me tend finalement sa guitare j’ai l’impression qu’il me confie bien plus qu’un instrument. Je suppose que c’est normal, il doit y avoir une sorte de relation presque amoureuse entre un musicien et son instrument. Une chose est sûre, j’aimerai bien qu’un jour, un homme me regarde de la même manière qu’Owen regarde sa guitare.
C’est sur ces pensées que je tente d’en prendre le plus soin possible, évitant les gens plus ou moins alcoolisés, ceux qui dansent, ceux qui ne regardent tout simplement pas où ils vont.
Sa réponse me fait reporter mon attention sur lui et je le fixe avec un sourire un peu triste. Triste parce que je comprends tellement ce qu’il veut dire. Je me revois encore aller en amphi, entendre les profs parler sans même les écouter, se demander constamment ce qu’on fait là.
Le pire dans tout ça c’est la sensation d’être pris au piège, une cage dans laquelle tu t’es toi-même enfermé. Et tu sais plus trop quoi faire parce que tu dois à la fois encaisser que ce que tu pensais être fait pour toi ne l’est finalement pas du tout. Pour un peu les gens autour de toi ne comprennent pas pourquoi ça ne va pas alors que tu voulais faire ça depuis longtemps.
Perdue de nouveau dans mes souvenirs je laisse Owen me guider vers la sortie.
Je ne sais pas si c’est l’alcool ou la fatigue ou même les deux qui me laissent aussi mélancolique d’un coup mais je décide de me reprendre. Hors de question de se laisser aller, le passé est passé et le présent est bien plus agréable à vivre.
Un sourire étire finalement mes lèvres et j’attrape la veste en le remerciant. Elle est trop grande pour moi mais je la serre bien contre moi pour que le vent n’ait pas l’occasion de se glisser à l’intérieur.
Après tout, nous sommes à Chicago, le vent et cette ville ont une histoire d’amour mondialement connue. Et une fois dehors je la sers un peu plus contre moi car en effet il ne fait pas bien chaud. Je me surprends à fermer les yeux en savourant le vent frais qui vient caresser mon visage mais surtout l’odeur d’Owen bien présente sur sa veste.
Il sent bon.
Définitivement une constatation de femme saoule.
Prenant conscience de ça, je me tourne finalement vers Owen et penche la tête de côté.
- Et alors, qu’est ce qui t’empêche de le quitter ce bureau pour faire quelque chose de plus utile ?
Je m’appuie sur le lampadaire et le fixe, sincèrement intéressée.
- Je te pose la question parce que je me la suis posée mille fois. Au fond de toi, de quoi est ce que tu as envie ?  
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