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 an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie

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Ronnie Dawson

Ronnie Dawson
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MessageSujet: Re: an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie   an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie - Page 2 EmptyVen 9 Aoû - 21:47

Open up drink it in don’t ask too many questions. Become the vessel for the shame they feed you through suggestion. There’s a rumor on the breeze secrets that bring you to your knees. We made the problem we are the poison. Close your eyes surrender your beliefs to them for holding, Wait patiently to hear what ever-changing lines are showing. There’s a whisper on the wind eventual storm that’s rolling in. They have the answers cure for cancer we’ve become that we’ve become (@asking alexandria ; the violence // beerus)
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Maigre sourire donné, réelle volonté d'aider. Ronnie essaie à tenir sa façade, à dissimuler cet air inquiet – il ne semble pas mal en point, seulement à des kilomètres du confort que lui connaît. En ça, il trouve une certaine gêne, se sent quelque-peu mal à l'aise. D'autres, des meilleurs que lui, méritent tout ce qu'il a su acquérir au fil des années. Avec ses erreurs, Ronnie n'aurait pas dû aussi aisément s'en sortir ; mais il ne crachera pas dessus. Jamais. Pas maintenant que la rédemption s'est imposée – plutôt proposée. « Je viendrais prendre de vos nouvelles autant que je le peux. » Il acquiesce, y compte bien. Ronnie a cet avantage de ne rien oublier – plus autant qu'auparavant en tout cas. « Ça me dérange pas qu’elle vienne me tenir compagnie, au contraire. Ça me fait plaisir. » Il hausse les épaules quant à cela par contre, comme se dédouanant immédiatement de la gêne que son petit enfer à poil pourrait provoqué. A ses risques et périls, songe-t-il, un sourire ancré le long des lèvres tandis qu'il s'affaire à préparer le lit de son invité. « Laisse-moi t’aider ! Tu as déjà fait beaucoup pour moi ce soir. » Un nouveau rire, un peu plus soufflé. Il n'a rien fait de grandiose, ni même d'extraordinaire. Il n'a fait que ce que le monde devrait prendre en compte, un acte de bonté, de ceux qui commencent réellement à manquer à l'humanité. « Il est confortable, en plus ! » Tant mieux, au moins, il sait que l'esprit du blond pourra s'en reposer. Un dernier coup d’œil, l'homme essaie à trouver ce qui pourrait manquer mais le séjour ne désigne rien de plus que cela, ce confort-là. C'est le moins qu'il puisse faire, n'en possédant pas plus malheureusement. « Tu as encore quelques minutes, pour moi ? » Le tatoué se redresse en entendant la voix du plus jeune, percevant ses gestes, son invitation à se hisser à ses côtés. Il hésite, vraiment. Il hésite par peur de gêner, idiot qu'il est – lui qui est sommé de rester pense qu'il ne fera qu'être de trop. Un soupire, envers sa propre personne cette fois, tandis qu'il y vient, acquiesçant simplement – naturellement. « J’ai envie d’apprendre à te connaître. Les gens vont et viennent dans ma vie, certains ne s’intéressent pas à moi ou simplement pour ce que je peux leur donner. J’en ai, des amis. Beaucoup m’ont déjà aidé mais… t’es différent. Vous me touchez réellement, toi et Emy. » Si le début du récit attriste, la fin le touche plus qu'il ne le laisse percevoir. Ronnie ancre ses paroles dans sa tête, bien décidé à en tenir compte. Peu ont été à même de pouvoir porter ces sentiments à son égard, disons que ce qu'il était n'aidait pas plus que ça aux confidences élogieuses. Néanmoins, la suite lui glace le sang. S'il songeant que sa douleur était spectaculaire, il s'avoue vaincu. La tristesse dans les mots heurte, se fraye un chemin jusqu'à l'âme trop grande de celui qui écoute, silencieux. Ronnie n'a pas les termes adéquates pour pouvoir poursuivre, demeurant encore un peu muet. Il déglutit, simplement, ne sachant pas réellement quoi répondre – si tant est qu'il y ait quoi que ce soit à dire. « J’ai jamais réussi à m’relever. J’ai trop sombré. » Conclusion violente, prévisible pourtant.

Les mains se frottent entre elles, le regard a dévié. Dawson essaie à trouver des syllabes cohérentes mais n'y parvient que trop peu, quelque-peu troublé par l'histoire qu'on vient de lui compter. S'il imaginait le monde déjà peu clément envers les bonnes âmes, il n'imaginait pas que les tourments pouvaient être aussi tenaces, aussi méprisants. « J'vais pas te mentir, j'sais pas trop quoi te dire. » Autant user d'honnêteté, autant être franc directement. S'il s'attendait à un peu de réconfort, Ronnie est sûrement le dernier choix qu'il aurait fallu faire. Homme au grand cœur mais aux paroles décousues, un peu défaites et inutiles. Il ressent, oui, blâme l'univers pour la douleur qu'il a choisi d'infliger à celui qui se tient à ses côtés mais le prononcer explicitement, il ne sait pas comment. Aussi, il soupire un peu, essayant de faire mieux. « J'suis désolé pour ce qui t'es arrivé. J'pourrais te dire que ça finira par arriver mais en vrai, faut le savoir, ça vient pas des autres mais de soi-même. » Et il parle en connaissance de cause, n'étant parvenu à ses fins que parce que sa volonté s'est montrée, cachée depuis longtemps mais désormais courageuse, assez pour qu'elle ne soit parvenue à l'aider. « Pour ça, j'imagine qu'il faut être prêt à le faire, qu'il faut accepter certains trucs en sachant que, de toute manière, on n'y pourra rien. J'veux dire, ce qui est fait est fait justement, donc faut faire avec et essayer d'avancer. Mais, crois-moi, j'ai mit hyper longtemps avant de me le dire. » Un petit sourire mais la volonté d'essayer de lui venir en aide comme il peut. Non, il faut l'avouer, il n'est pas des plus doués, n'a pas tellement l'habitude de ce genre de discours – mais il en a reçu, des conseils, des phrases de ce genre. Il les a ancré dans sa tête et s'en souvient mieux que jamais désormais. 
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Babylon Mulrooney

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quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne.
physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.

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MessageSujet: Re: an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie   an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie - Page 2 EmptySam 10 Aoû - 17:05

The ideal of calm exists in a sitting cat
EXORDIUM.
Aucune méfiance ressentie à celui qui m’offre un lit pour la nuit, un toit sous lequel je peux me réfugier, me terrer sans regret. Un homme comme il n’en existe plus aujourd’hui. Peut-être en existe-t-il encore, quelque part, retranché dans un coin à l’abri des regards, inatteignable. Caïn était doté de ce cœur si pur malgré les ombres qui l’entouraient, la chute n’a été qu’incompréhensible et importante à cette disparition inexpliquée. Dieu que je souhaite qu’il repose sereinement dans un lieu qui méritait de le recueillir. Tout comme je souhaite qu’il se soit faufilé loin du désastre, de cette ville qui n’a fait qu’offrir le pire. Histoire dévoilée, rien qu’une partie, celle qui désolé. Emporté par le fil de la confession qui ne quémande aucune pitié, aucune compassion simplement la réalisation. Ronnie se doit de réaliser à quel point sa bonté est extraordinaire, touchante et saisissante. Qu’importe son passé, qu’importe quel homme il a été, aujourd’hui, il n’a pas à se reprocher ce cœur qui a autrefois fané, ses agissements sans arrière-pensée malhonnête, sa détermination à mettre tout en œuvre pour qu’ici, je me sente bien. « J'vais pas te mentir, j'sais pas trop quoi te dire. » Parce qu’il n’y a rien à redire, parce qu’aucun mot ne peut se suffirent à eux-mêmes. Appris au fil du temps. Un silence vaut toujours plus, sait se faire entendre et comprendre. Un fin sourire adressé à l’hôte, n’attendant aucun retour de l’infime partie de misère révélée. « J'suis désolé pour ce qui t'es arrivé. J'pourrais te dire que ça finira par arriver mais en vrai, faut le savoir, ça vient pas des autres mais de soi-même. » Une vérité si dure à entendre chaque fois qu’elle ose être prononcée. Réalité compliquée lorsque le problème n’est rien d’autre que sa propre personne. Conscient que le mal ne souhaite me libérer, trop plongé dans les artères bouchées de la société en chute libre. Coincé dans l’éternel, dans la tourmente sans fin dont l’infini donne la nausée. « Pour ça, j'imagine qu'il faut être prêt à le faire, qu'il faut accepter certains trucs en sachant que, de toute manière, on n'y pourra rien. J'veux dire, ce qui est fait est fait justement, donc faut faire avec et essayer d'avancer. Mais, crois-moi, j'ai mit hyper longtemps avant de me le dire. » Encore faut-il s’en persuader, se convaincre et arriver à se raisonner. Difficile de se racheter une conduite, d’oser gagner avec un cœur meurtri, la boule au ventre, la peur déterminée à ne jamais m’abandonner. La seule, d’ailleurs.

Les doigts se lient, assis en tailleur, plus confortablement. Les lèvres pincées entre elles, les pensées orientées ailleurs. Un instant. « Je ne me sens pas tout à fait prêt. Au fond, je refuse de l’oublier. Je l’aime toujours autant. Tout comme je le déteste. Il a été une évidence. Il est le seul que je ne parviens pas à me sortir de la tête. J’ai fui l’Irlande pour laisser le passé derrière moi, changer de vie. Seul son souvenir est resté. » Un faible soupir. « Et je suis toujours au même stade. J’ai même l’impression de m’enfoncer un peu plus, j’pensais pas que ça pouvait être possible. » Les prunelles osent s’ancrer dans les siennes. Un poids dont je me déleste avec aisance, sans aller à reculons. Incompréhension totale. « Non, j’me sens pas prêt à me détacher de mon addiction. Sans elle, psychologiquement, j’tiendrais pas le coup. Pas tant que … que j’me prostitue. » Vérité difficilement soufflée, le firmament bleuté détourné, cherchant un point sur lequel s’appuyer, totalement déboussolé, terrifié d’une réaction qui n’est généralement que trop vive, par le dégoût ramassé en pleine figure. « J’suis désolé de … de m’être emporté comme ça, de t’avoir dit tout ça. Je …J’voulais juste que tu saches que tu n’as rien à te reprocher, aucune raison de douter. Pas aujourd’hui, ni demain. T’es quelqu’un de bien, Ronnie. Qu’importe le mal que t’as pu faire, qui tu as été. » Le sourire ne parvient à apparaitre, l’appréhension trop vive et ancrée dans l’estomac désormais noué. Les jambes se délient, quittant le canapé qui fera office de lit pour ce soir. « Je comprends si tu ne veux plus que je reste ici, si ma présence finit par te déranger. » Lorsque la prostitution est évoquée, où le mépris est immédiat, où le respect est écrasé, oublié. Un métier dénigré, pénible la plupart du temps et dont on ne voue aucun respect à ces travailleurs du sexe. Les pas me mènent jusqu’à la cuisine où j’ai finalement décidé de me réfugier sans attendre une réponse, aveuglé par la lâcheté. La fenêtre ouverte, une cigarette au bec, noyé dans la dose de nicotine insufflée à l’ébauche charnelle. S’ouvrir en étant soi-même, chose malaisé à faire. Souvent blessé par les esprits loin d’être tolérants.



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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie   an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 14:57

Open up drink it in don’t ask too many questions. Become the vessel for the shame they feed you through suggestion. There’s a rumor on the breeze secrets that bring you to your knees. We made the problem we are the poison. Close your eyes surrender your beliefs to them for holding, Wait patiently to hear what ever-changing lines are showing. There’s a whisper on the wind eventual storm that’s rolling in. They have the answers cure for cancer we’ve become that we’ve become (@asking alexandria ; the violence // beerus)
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Il a essayé. Il a fait de son mieux, les mots tremblants, possiblement mal choisis. Il se le dit, l'espace de quelques secondes, Ronnie est prêt à revenir sur ses paroles mais s'en abstient, là, face au bref sourire qu'il lui accorde. Ils font leur chemin jusqu'à son âme, jusqu'à sa conscience, ça le touche autant que ça l'abîme – il n'est pas le premier à faire résonner cette vérité. La culpabilité qui revient, qui malmène le palpitant. Il a tendu la main pour l'aider ce soir mais l'enfonce peut-être un peu plus. « Je ne me sens pas tout à fait prêt. Au fond, je refuse de l’oublier. Je l’aime toujours autant. Tout comme je le déteste. Il a été une évidence. Il est le seul que je ne parviens pas à me sortir de la tête. J’ai fui l’Irlande pour laisser le passé derrière moi, changer de vie. Seul son souvenir est resté. » Il acquiesce alors, comprenant les mots, les maux même. Bien-sûr qu'il les perçoit, bien que la douleur qu'il lui imagine soit sûrement minime à côté de la réalité. « Et je suis toujours au même stade. J’ai même l’impression de m’enfoncer un peu plus, j’pensais pas que ça pouvait être possible. » Un soupire de sa part, presque inaudible. Ronnie dévie son regard du faciès du blond, laisse l'azur de ses prunelles se porter sur un point inexistant, là, au beau milieu du salon. Une légère grimace s'est installée sur ses traits, quelque-chose de triste et de désolé. Mais il lui revient, croisant les siennes posées sur lui, y cherchant peut-être un réconfort qu'il n'est pas très à même de donner – l'homme n'est pas des plus doués. « Non, j’me sens pas prêt à me détacher de mon addiction. Sans elle, psychologiquement, j’tiendrais pas le coup. Pas tant que… que j’me prostitue. » Seconde bombe lâchée, qui décroche un regard plus profond sur l'homme qu'il a recueilli. Alors la misère est si cruelle que ça, là, au-dehors de ses murs érigés ? Les mains se frottent et l'oreille est tendue, l'attention portée – bordel qu'il aimerait pouvoir l'aider. « J’suis désolé de… de m’être emporté comme ça, de t’avoir dit tout ça. Je… J’voulais juste que tu saches que tu n’as rien à te reprocher, aucune raison de douter. Pas aujourd’hui, ni demain. T’es quelqu’un de bien, Ronnie. Qu’importe le mal que t’as pu faire, qui tu as été. » Il commence déjà à secouer la tête, volonté de lui faire savoir qu'aucune excuse n'est à donner, bien au contraire, mais la fin de ses dires l'amène à phaser. Il hésite, baisse simplement la tête. Ça le touche, plus qu'il ne le laisse à penser, mais il n'en est pas encore pleinement convaincu. Il sait les dommages causés, porte encore le décès de Maeve sur son dos. Ce qui le tire de cette idée, c'est le fait que la silhouette se lève et s'éloigne, prenant quelques distances. « Je comprends si tu ne veux plus que je reste ici, si ma présence finit par te déranger. » Il fuit, rejoint la cuisine – et lui reste là, un peu paumé, pas sûr de la manière dont il doit réagir.

Non, les apparences et la vie des autres ne font l'objet d'aucun jugement ; bien au-delà. Ce qui l'inquiète, c'est la vie que mène celui qu'il a invité, celui qu'il ne pensait qu'un peu paumé. La déchéance de Chicago l'a happé, plus qu'on peut le penser. Ça l'attriste plus que ça le dégoûte, le fait est. Le grand cœur, vous vous souvenez ? Aussi, à son tour de retrouver sa hauteur, d'oser quelques pas. Il hésite, grandement – ne cherche en aucun cas à faire preuve de pitié. Ce n'est pas le cas, ça ne l'a jamais été. Ronnie veut simplement être utile, pouvoir s'offrir la possibilité d'être celui qu'il n'a jamais eu pendant des années. « Hé. » Il s'approche, rejoint également la cuisine où il s'installe, là, à table, lui laissant tout de même un peu d'espace – dans le doute, dit-on. « Je sais pas trop pourquoi tu crois que ça va me déranger que tu restes ici mais j'peux essayer d'comprendre hein. Cela dit, non, ça m'gêne pas. Et si c'est par rapport à c'que tu m'as dit, faut pas t'en faire. J'veux dire, chacun essaie de survivre comme il peut et malheureusement, ça arrive que ce soit de cette manière aussi. » Et s'il peut y faire quoi que ce soit, à l'avenir, il pourrait l'envisager. « Puis, hé, les faits ne relèvent pas forcément de la personne. Enfin j'crois. Malgré ce que j'ai pu faire ou quoi, toi tu persistes à dire que j'suis un mec bien, bon bah voilà. D'mon point de vue, t'as pas l'air méchant ou je ne sais quelle autre connerie. Tu vois ? » 
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MessageSujet: Re: an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie   an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 1:19

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La réalité s’échappe, trouve le moyen de se faufiler entre les lèvres, de se prononcer. S’ouvrir à quelqu’un, se laisser atteindre d’une façon ou d’une autre. Attiré par la lumière, poussé à la rejoindre. Ronnie est d’une éclatante sincérité, si pure qu’elle viendrait à me brûler, à dégager les nuages qui pèsent depuis longtemps. Ces ombres qui s’insufflent de mon énergie, de cette vie qui se donne du mal à rester animée sous la pression de l’âme entichée d’une maladie incurable. La nécrose n’est que lente mais irréductible. La pitié n’est pas demandée, simple fait de constater à quel point, l’homme n’a rien de tout ceux qui ont déjà défilés à un rythme effréné. Un seul avait su se démarquer jusqu’au jour où l’histoire a changé, où la vie n’est devenue qu’un cauchemar auquel j’ai fini par m’habituer, par accepter. Une fin qui n’arrivera qu’au dernier soupir. L’éternel qui ne sera pas de tout repos, qu’en sait-on au final. Egaré dans l’appréhension, fuir pour se noyer dans la nicotine à défaut de la drogue d’une dureté à la poigne ferme, aux intentions désolantes qui mettent en sourdine les lamentations poignantes de l’âme. Le non respect de son propre a toujours fini par provoquer un sentiment dérangeant chez ceux qui ignoraient à quel point, j’ai réussi à me retrouver aussi bas. Des regards qui ne devraient n’avoir plus aucun effet aujourd’hui, une amère sérénade jouée et répétée à tout va. Des regards que je n’ai jamais su accepter parce qu’ils ne s’imaginent pas à quel point ce n’est pas aisé, parce que je n’en tire aucun plaisir. Ou peut-être rien qu’un seul. Être le maitre des désirs de ceux qui osent s’aventurer, me choisir pour commettre l’horrible péché. Rien d’autre. La luxure n’est devenue qu’une fade habitude où le réel plaisir a fini par être oublié, effacé de la mémoire qui souhaite oublier de choses plus importantes que ça. Plus importantes, plus douloureuses. Penché à la fenêtre, tirant chaque bouffée comme si ma vie en dépendait. Perdu dans les déboires de mes pensées à la dérive, maudissant ce cœur qui a bravé la vérité enchaînée. « Hé. » Présence manifestée, l’homme n’en a pas fini, souhaite s’exprimer. Redressé de peu, suffisamment pour pouvoir me mouvoir en sa direction, affronter ce que j’ai souhaité fuir, ne pas entendre. Irrémédiable. « Je sais pas trop pourquoi tu crois que ça va me déranger que tu restes ici mais j'peux essayer d'comprendre hein. Cela dit, non, ça m'gêne pas. Et si c'est par rapport à c'que tu m'as dit, faut pas t'en faire. J'veux dire, chacun essaie de survivre comme il peut et malheureusement, ça arrive que ce soit de cette manière aussi. » Ronnie n’est que trop bon, ne mérite pas d’entrer dans une vie où chaque démon pourrait l’attendre au tournant, à chaque recoin lorsqu’il essayera de scruter la grâce en pleine déchéance. Aucun jugement porté, touché bien plus profondément que je ne pouvais le penser. « Puis, hé, les faits ne relèvent pas forcément de la personne. Enfin j'crois. Malgré ce que j'ai pu faire ou quoi, toi tu persistes à dire que j'suis un mec bien, bon bah voilà. D'mon point de vue, t'as pas l'air méchant ou je ne sais quelle autre connerie. Tu vois ? » Une âme siamoise, percevant le monde d’une façon rare, peu commune. Le même regard porté sur le monde qui finit par mal tourner. Capter la vraie valeur de chaque être. La même direction empruntée.

Aspirer silencieusement les muqueuses de ce nez légèrement encombré, maintenir étouffée les perles salées qui menacent de s’évader. L’attention détournée de l’homme, luttant contre les émotions qui se bousculent. Les lattes tirées, plus longues, plus amères. « S’ils pouvaient tous penser comme toi, le monde se porterait mieux. » La voix ternie par la lassitude, le soupir se mêle à la fumée recrachée, aux poumons infectés libérés. « J’suis loin d’être un pauvre connard qui s’en prend gratuitement au premier qui m’tombe sous la main. J’suis incapable de faire du mal à quelqu’un, pas consciemment, pas volontairement. Mais tu sais, quand t’annonces que t’es qu’une pute, le regard des autres changent. C’est tout c’qu’ils retiennent. » Et c’est suffisant pour se coller la plupart à dos, créer des histoires là où elles n’ont pas lieues d’être. Détaché de la fenêtre désormais refermée, m’approchant de la table autour de laquelle Ronnie est installé. Le mégot rejoint le cendrier déjà utilisé. La distance est amenuie installé sur la chaise disposée à côté de lui. « Ils ne voient pas les choses comme toi et moi on les voit. » C’est un fait, une réalité effarante. Les doigts se lient et se croisent entre mes cuisses couvertes de nombreux hématomes cachés derrière le tissu porté. « Je suis désolé d’avoir un peu … fui comme ça. C’est dur pour moi d’annoncer ça . Oui, y’a aucune fierté à en tirer, p’t’être mis à part le fait que j’suis demandé. » Une pointe d’humour, dédramatiser la situation actuelle, causée en partie par ma faute. « J’suis vraiment désolé de t’avoir balancé ça comme ça, de t’avoir emmerdé avec ma vie. C’était même pas le but, de base. J’voulais te faire des compliments et, c’est parti en couilles. » Comme c’est toujours le cas me concernant, littéralement ou au sens figuré. Faible sourire adressé, gêné de cet écart commis, de l’égarement surprenant. Curiosité mutilée, silencieuse. L’homme intrigue mais saura un jour s’ouvrir. Le contact ne sera rompu, comptant tout mettre en œuvre pour ne pas laisser cette poignante âme guidée d’une autre tout aussi chaleureuse, m’échapper, conscient d’avoir besoin d’une lumière aveuglante dans le monde où ne règne que ténèbres et damnation. « Et ça m’emmerdait de devoir me séparer d’une âme comme la tienne. »




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Ronnie Dawson

Ronnie Dawson
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MessageSujet: Re: an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie   an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie - Page 2 EmptyJeu 22 Aoû - 14:26

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Moment d'hésitation de la part de celui qu'il est venu retrouver, Ronnie – l'espace de quelques secondes – s'en veut de ne pas lui avoir laissé plus de temps. La faute constamment rejetée sur sa propre personne, craignant de faire plus de mal qu'il n'en a déjà provoqué. Il essaie au mieux de se racheter, à voir comment les choses se profilent, il se persuade silencieusement d'avoir encore échoué. Pourtant, le regard lui revient tandis que ses mots lui échappent, s'osent dans la cuisine maigrement animée. Mais le contact visuel ne dure que quelques instants et le contour du regard rougit de l'autre homme l'amène à comprendre pourquoi. Sa mémoire s'active, ressasse les précédents dires. Il cherche l'erreur dans ses paroles, le mot de trop – en vain. « S’ils pouvaient tous penser comme toi, le monde se porterait mieux. » A n'en pas douter, en effet. Il esquisse un maigre sourire mais s'abstient de plus, ne sachant pas tellement comment répondre – surtout quoi dire. Le monde ne change pas malgré ses actions, elles limitent seulement la douleur de quelques êtres ; et encore, certains n'y ont pas survécu. Un soupire brave les lèvres, l'azur des prunelles dévie de la silhouette toujours relevée pour se perdre sur le cendrier, sur ce qu'ils seront tous à la fin. Quelques poussières égarées – lui aimerait le devenir, parfois. « J’suis loin d’être un pauvre connard qui s’en prend gratuitement au premier qui m’tombe sous la main. J’suis incapable de faire du mal à quelqu’un, pas consciemment, pas volontairement. Mais tu sais, quand t’annonces que t’es qu’une pute, le regard des autres changent. C’est tout c’qu’ils retiennent. » Comme lorsque ses soucis d'alcool sont évoqués ; bien-sûr qu'il comprend. Un rictus triste s'installe le long des traits néanmoins, au-delà de cette réalité, il en retient une vérité. Il est sûr désormais de ne pas s'être trompé à son sujet. L'espèce d'aura qui l'entoure parle pour lui déjà bien assez, c'est aussi ce qui l'a poussé à vouloir l'aider. Le grand cœur et la première impression suivie plutôt que revisitée. « Ils ne voient pas les choses comme toi et moi on les voit. » Phrase directement adressée, Ronnie s'en remet à l'homme qui lui est revenu, installé à ses côtés. Il la voit, cette certitude qui peint ses paroles. S'il savait les erreurs qu'il possède entre ses mains, peut-être que lui se serait ravisé. Mais, au lieu de ça, il s'excuse. Il vient faire entendre une drôle de culpabilité quant à la discussion qu'ils viennent d'avoir – ça le fait sourire, encore légèrement mais tout de même bien assez. Aucun pardon n'est à donner, la demande n'a même pas à être faite – il n'a rien fait. Et tant pis pour les compliments, le roux toujours persuadé de ne pas les mériter ; il saura s'en passer. « Et ça m’emmerdait de devoir me séparer d’une âme comme la tienne. » D'une âme comme la sienne, un sourire vient fendre l'appréhension cette fois.

Il s'en redresse alors, s'installe un peu mieux, cherchant ses mots, la manière de dire les choses. Il ne veut pas être méprisant, ne tient pas à faire valoir une quelconque haine à l'égard de ceux dont l'esprit reste fermé. Pour ce soir, là n'est pas l'idée. « C'est gentil, en tout cas, mais j't'assure que t'as pas à t'excuser ou je sais pas trop quoi. » Les prunelles qui se maintiennent dans les siennes, qui essaient à y ancrer ce message, Ronnie y tient. « J'veux dire par là que si ça t'fait du bien d'en parler, bah, t'en prive pas. J'suis pas un connard qui va te dire de la fermer parce que j'en suis pas là moi aussi. Enfin, j'sais pas comment dire mais c'est l'idée. » Regard réconfortant mais gêné, l'impression de ne rien arranger qui s’accroît au fur et à mesure qu'il se fait entendre. Il aimerait pouvoir faire plus, une fois encore. Dawson aurait voulu que les choses soient toutes autres, au moins pour celui qui lui fait face. Il connaît plus ou moins la vie en dehors de murs réconfortants, sait que le cœur parfois peine à tenir – c'est ce qui le touche le plus dans cette situation, ce qui l'attriste avec pas mal de force. Il n'y peut rien, n'est responsable de rien – Ronnie ne peut que tendre la main, parfois, avec l'espoir que ses espoirs et sa volonté puissent un jour également être siens. « En tout cas, quoi que tu fasses pour essayer de survivre dans cette ville de merde, ça changera pas le fait que t'es bien courageux, t'inquiètes pas pour ça. Beaucoup seraient déjà morts d'une manière bien conne s'ils étaient à ta place. En ce qui concerne les personnes en elles-même, t'as rien à leur envier. » Et il le pense, avec sincérité. Ronnie ne s'en cache pas cette fois, convaincu qu'une bonté comme la sienne ne puisse résider chez ceux qui ont déjà tout, qui n'ont jamais apprit à partager. 
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Babylon Mulrooney

Babylon Mulrooney

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quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne.
physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.

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MessageSujet: Re: an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie   an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie - Page 2 EmptyVen 6 Sep - 15:38

The ideal of calm exists in a sitting cat
EXORDIUM.
Cœur ouvert, exposition dangereuse mais confiance installée, ancrée en cet homme qui ce soir a tendu la main vers la misère, m’en a extirpé seulement pour ce soir tout en recueillant l’âme animale si fragile et si menacée par la cruauté dont les hommes font preuve. Une de sauvée, une à l’abri des griffes des damnés. N’est-ce pas l’une des premières fois où les murs branlants entre mon monde et le leur ne tombent ? Où la vérité est mise totalement à nue ? Où la souffrance raisonne dans ces paroles amères et dépourvues d’animosités ? Avec Phoenix, c’est différent. Il n’y a que le malheur qui prend place, malheur avec lequel on prend un malin plaisir de jouer avec, d’en rire et de ne s’enfoncer plus bas chaque fois, de l’embrasser avec passion, aveuglé par la tentation de chacun. Et, je ne suis même pas sûr qu’il soit conscient de beaucoup de choses. L’ami est le vil tentateur auquel je ne fais que céder, auquel je ne peux résister. L’esprit faible, absence de combat. « C'est gentil, en tout cas, mais j't'assure que t'as pas à t'excuser ou je sais pas trop quoi. » M’ouvrir ainsi, me dévoiler à un parfait inconnu d’une gentillesse exquise et inouïe. Chambouler sa vie que quelques heures par l’histoire qui lui a été contée. Une histoire qui n’inspire qu’une damnation abominable dans laquelle j’arrive encore à être heureux, certains jours, par pure persuasion. Personne n’a rien à m’envier et, personne ne l’a jamais fait. La misère me permet de connaitre des personnes formidables, tout comme des personnes effroyables. Un mince sourire se dessine, tentant de me laisser convaincre par ses douces paroles. « J'veux dire par là que si ça t'fait du bien d'en parler, bah, t'en prive pas. J'suis pas un connard qui va te dire de la fermer parce que j'en suis pas là moi aussi. Enfin, j'sais pas comment dire mais c'est l'idée. » Sourire plus franc, plus prononcé. La peur du jugement, le silence gardé depuis tant d’années, le besoin quelque part, au fond, de me délester de ce poids beaucoup trop pesant. Beaucoup ne veulent rien entendre, parce que beaucoup s’en fiche de la détresse des autres. Il n’y a qu’eux qui comptent. Les prunelles dardent leur attention sur celles de l’homme où règne la lueur de sincérité, de cette âme qui a sûrement déjà tant vécu et de ce cœur qui ne demande qu’à consoler tout comme aimer, apporter un réconfort que personne d’autre ne pourrait apporter. « En tout cas, quoi que tu fasses pour essayer de survivre dans cette ville de merde, ça changera pas le fait que t'es bien courageux, t'inquiètes pas pour ça. Beaucoup seraient déjà morts d'une manière bien conne s'ils étaient à ta place. En ce qui concerne les personnes en elles-même, t'as rien à leur envier. » Touché par les paroles où la vérité résonne, une vérité que je ne peux entendre, admettre, aveuglé par le manque de confiance et d’amour propre.

Il n’y a pas un jour pourtant où je ne pense pas à en finir, à attendre que la drogue m’emporte avec elle. Trop faible pour passer à l’acte, trop peureux pour me donner la mort avec l’espoir qui frémit au bout des doigts. Chaque fois que cette pensée traverse l’esprit, je finis par me convaincre que tout ira pour le mieux un jour et que je me prive certainement d’un avenir radieux. Et alors je continue, à espérer, à croire en quelque chose qui ne viendra jamais, ne cessant de m’engouffrer un peu plus en ce monde où ils m’usent et profitent de ma vulnérabilité, sans que je bronche, sans que je ne daigne les freiner. Il n’y a qu’ainsi que j’ai l’impression d’exister, d’être utile à la société, d’en faire partie. Une main hésitante se pose sur celle de Ronnie, sans la moindre arrière pensée, où il n’y a que douceur et tendresse. Tactile au possible, réceptif aux émotions, le besoin de les ressentir, de me sentir encore vivant, humain. Incapable pourtant de lui répondre, de m’ouvrir un peu plus, d’exprimer mon ressenti. Aucun souhait d’obtenir de la pitié, de pleurnicher comme une fillette auprès de lui. « J’ai fini par attendre qu’elle vienne me trouver et m’emmener avec elle dans le monde de l’éternel. » Vaste phrase, vastes paroles qui en disent long tout comme elles ne voudraient rien dire si le message n’est pas décrypté. Ma main s’ôte de la sienne d’un geste délicat, d’une douceur apaisante bien qu’épineuse tant l’être souffre de cette carcasse qui parfois, peine à supporter. La chaise est quittée, retrouvant de ma hauteur. Un sourire tendre qui dissimule la douleur est adressé à l’être d’une générosité rare. « Bonne nuit, Ronnie. Je te souhaite de faire de beaux rêves ! » Souhait sincèrement pensé, compréhensif total lorsque les cauchemars n’ont jamais cessés d’être les auteurs de mes nombreuses insomnies, de ces heures à essayer de trouver le sommeil. Gagnant le salon où le canapé m’attend chaleureusement, une petite boule de poils au pelage noir semble avoir déjà pris ses aises et ne refuse pas une compagnie telle que la mienne.




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Ronnie Dawson

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MessageSujet: Re: an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie   an animal’s eyes have the power to speak a great language.- ronnie - Page 2 EmptyDim 8 Sep - 17:42

Open up drink it in don’t ask too many questions. Become the vessel for the shame they feed you through suggestion. There’s a rumor on the breeze secrets that bring you to your knees. We made the problem we are the poison. Close your eyes surrender your beliefs to them for holding, Wait patiently to hear what ever-changing lines are showing. There’s a whisper on the wind eventual storm that’s rolling in. They have the answers cure for cancer we’ve become that we’ve become (@asking alexandria ; the violence // beerus)
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● babylon & ronnie ●

Il a usé des mots qu'il pensait adéquates. Il a usé de tout ce qu'il pouvait donner, Ronnie, il a essayé. Son œuvre de la soirée s'achève, en son sens sur une bonne note. Il a le cœur qui frappe encore un peu, qui lui dicte qu'il pourrait faire mieux mais il ignore encore la manière dont l'entreprendre. Alors il s'abstient, laisse ce bref sourire s'installer sur les lèvres de cette âme secourue pour un soir. Puis, c'est finalement sa main qui vient trouver refuge sur la sienne. Il laisse faire, le roux. Il laisse faire parce qu'il ne pense pas à mal, ne le peut pas. A la tristesse perçue, aux difficultés évoquées, Ronnie sait qu'en ce geste ne réside rien qui soit mauvais. Il se fit à cette impression, à ce sentiment serein qui s'ancre en lui sans aucun effort, sans qu'il n'ait à prendre sur lui ; bien au contraire. « J’ai fini par attendre qu’elle vienne me trouver et m’emmener avec elle dans le monde de l’éternel. » Romancées mais réelles, les paroles trouvent leur chemin jusqu'en l'âme de l'hôte. En cet instant, il aimerait pouvoir prédire l'avenir, lui faire savoir qu'au-delà des sentiers boueux résident peut-être une route bien plus abordable – si certains osent penser que lui pourrait y avoir le droit, Babylon le devrait également. Il n'en démordra pas. Il acquiesce silencieusement, enfouissant le message dans les ténèbres de l'appartement. Il saisit le fond mais prend le risque de ne pas trop s'y attarder, se faisant la promesse qu'un jour, il saura pleinement l'aider. Mais la nuit appelle au repos, l'obscurité réclame Morphée. Ronnie le laisse aller, s'aventurer dans la cuisine une fois la chaise quittée. Il ne bouge pas, se laisse quelques instants de réflexion, quelques secondes de pause pour parer toute la haine qu'il peut avoir envers le monde et son hostilité. « Bonne nuit, Ronnie. Je te souhaite de faire de beaux rêves ! » La voix exprime, trahie une nouvelle sincérité. Dawson lui rend son rictus, un peu plus sûr de lui quant à cette promesse tout juste insufflée, celle qu'il vient d'ancrer en lui avec férocité. « A toi aussi, Babylon. » Et il disparaît, rejoint le canapé où s'est installé l'animal sauvé, cette nouvelle boule de poils dont il devrait s'occuper. Il s'offre un instant de plus, un bref moment de contemplation avant d'imiter les faits de son invité, avant de se lever, quitter la cuisine où résident tous leurs secrets. Tous ces dires qui ont été donnés, énoncés avec envie et besoin, les deux hommes secoués par une drôle de nécessité. S'il peut y trouver un semblant de paix, Ronnie n'hésiterait pas à recommencer. Et, finalement, c'est dans sa chambre qu'il part s'installer. Le sommeil ne vient pas encore, lui qui s'était pourtant fait bien présent en début de soirée. Il l'implore mais s'y résigne, abandonné sur sa console, Emy couchée sur ses jambes tandis que son regard ne vient même pas surveiller la télé. Non, il a les pensées qui fondent vers celle qui s'éloigne, celle qu'il perd petit à petit, maigre mirage. C'est comme si elle n'était pas revenue, cette femme pleine de vertus. Elle lui échappe, lui file entre les doigts sans qu'il ne soit à même de pouvoir y parer. Il a le cœur lourd, l'impression que l'univers est en train de tout gâché – que ce soit pour lui comme pour celui à qui il a offert un peu de confort pour pouvoir se reposer. Un soupire, les poumons qui réclament leur poison auquel il se refuse pourtant. Ronnie abandonne la partie, laissant les ténèbres de la nuit prendre d'assaut la grande chambre et, finalement, il ne faudra que quelques instants à l'homme pour sombrer dans ce qu'il pensait ne jamais voir arriver. Le sommeil gagne, gronde et assomme. Le sommeil règne en maître jusqu'à se dissiper, l'aube venant, l'appartement n’abritant plus que lui à défaut d'une autre personne. 


THE END.
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