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 run little girl, run | jess

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Jakob Hanson

Jakob Hanson
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
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quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

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MessageSujet: run little girl, run | jess   run little girl, run | jess EmptyMer 31 Juil - 16:31

Realize your dark side collides inside, You run as fast as you can but you can't hide. Realize your dark side collides inside, You run as fast as you can. In her soul, dark and light fight for the control, Nobody knows. In her soul, dark and light fight for the control, Don't anyone know. One to the face, don't fuckin' hesitate, I'm high as Heaven gates, ain't no comin' down. One to the face, don't fuckin' hesitate. Bitch, I'm high as Heaven gates, ain't no comin' down. (@juice ; run // beerus)
run little girl, run
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Les poumons se serrent, à court d'oxygène. La course continue, ça fait des minutes et des minutes qu'il continue – arpente les ruelles, les allées sinueuses et salies par l'usure, les années. Jake prend son mal en patience, essaie à s'épargner une altercation, une intervention. Il a fallu que ces gars s'en mêlent, qu'une drôle d'ampleur ne soit prise. Ils devaient fuir, tant pis pour le loyer – le gars aura une nouvelle visite dès que la semaine sera passée. Une pause, enfin. Le dos retrouve un pan de mur, là où s'appose ses mains. La gorge brûle, fait tourner la tête – plus qu'il ne l'aurait imaginé. Long a été le repos depuis ses derniers jours de front, depuis de similaires enjambées. Au-dessus de lui, les cieux se sont couverts, parés d'un manteau grisé qui amène avec lui une brève obscurité. L'espace d'un court instant, l'ancien militaire est tenté de remercier la grandeur du monde moderne et ses immeubles trop élevés mais les pas qui résonnent rappelle à la réalité. La silhouette longiligne qui suivait sa course n'a pas abandonnée, elle est là, traqueuse assoiffée qui ne trouve nul répit à le laisser s'échapper. Pas même de partie remise, de menaces proférées. Elle continue, tient à lui mettre la main dessus – et heureusement. Le cœur se rassure de voir que la justice ne comprend pas que des âmes corrompues, cette gangrène qui s'étale à perte de vue. Non, il reste des êtres nobles et impartiales, des existences qui aspirent encore à une certaine vérité, à rétablir ce qu'il essaie en secret de fixer. Le regard se lève, guette le Grand Homme là-haut qui joue avec ses sens en ce moment, qui essaie à tester son endurance – physique comme mental. L’entraînement manque, il s'est affaiblit, la vie civile n'a pas forcément que du bon. Il soupire alors, met un terme à la poursuite – la volonté manque. Après tout, rien ne réside en ses poches et les causes d'inculpations sont inexistantes ; qu'on l'emmène, il sera de sortie dans quelques heures. Il connaît les procédures, fait partie de cette partie de la ligne après tout. Alors il prend le risque, il prend l'initiative de laisser la distance se réduire, chasseur et proie. Le filet se recherche, s'accroche à ses chevilles comme pour ne pas lui laisser l'occasion de changer d'avis ; surtout que son souffle est en partie reprit. Les mains s'enfoncent dans les poches, la masse de muscles se laisse reposer contre le mur sur lequel il s'est adossé – le regard s'est tourné, guettant l'ombre qui continue d'avancer, qui s'impose dans les profondeurs des bas quartiers. Plus d'issue possible, la situation se faisant de plus en plus risible. Tant que les autres ont pu fuir, il n'aspire à rien d'autre ; conscient que s'il est le seul à être emmené, on fera l'éloge de ce sacrifice, la confiance ne faisant qu’accroître, bien augmentée. C'est un bon point dans la mission qui lui fut donnée par le passé.

Un soupire alors, un bref filet d'air qui brave l'étroite rue dans laquelle il s'est réfugié. Jake se fait patient, innocent. Pas une once d'hostilité, pas une lueur de méchanceté – seul le cuir qu'il porte rappelle le danger. Celui auquel il n'appartient pas complètement, éperdu dans ce rôle, faisant semblant. S'ils savaient, les siens, qu'ils n'ont rien à craindre de sa présence – que les armes ne servent à rien. Parce qu'il l’aperçoit, la crosse tenue d'une main ferme qui fend les ombres de son éclat flamboyant. « J'suis pas armé. » Il lève les mains, tourne le dos à la présence qui se révèle, sans même prendre le temps de contempler les traits d'un passé pour l'instant réprimé. Il est loin de se douter du cœur qui s'approche, de cette âme présente qu'il a déjà côtoyé. Non, il agit simplement, par automatisme. Les genoux ploient, rejoignent le sol humide et froid. Les mains trouvent refuge derrière sa tête, croisées entre elles – comme un habitué des bracelets, bien que la vérité soit toute autre, encore bien cachée. « J'pensais que t'abandonnerais au premier croisement. » Un peu d'honnêteté pour calmer le jeu, rendre l'atmosphère un peu moins asphyxiante. Il garde les traits baissés, cette dure neutralité – l'image d'un homme qui en a déjà trop vu pour s'étonner d'une erreur. Il n'est plus à ça près, sait que les faits jouent en sa faveur pour cette fois – non, il ne s'en fait pas. Et si l'arrêter peut leur permettre de souffler un peu, grand bien leur fasse à ces collègues ignorants de ce qui se passe de l'autre côté. Ceux qu'ils cherchent courent encore, dissimulés au monde dans des recoins qu'ils connaissent bien mieux que lui – y songer lui fait prendre conscience que des efforts sont à retravailler. Il est encore des planques qu'ils ne lui ont pas révélé. Il tique, rien qu'une fraction de seconde, avant de s'en remettre à l'instant présent. « Fais ce que t'as à faire, que j'puisse rentrer. »
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Jess Rizzo

Jess Rizzo

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quartier : North Side
physique : 1m65, visage avenant où dominent un sourire en coin quasi permanent et un regard chaleureux. Assez athlétique car elle continue à s’entrainer avec sérieux. Niveau fringues, pour le travail, elle affectionne le tailleur-pantalon noir avec un chemisier blanc, très classique, ou éventuellement un léger pull près du corps, et des talons aiguilles. A la maison, c’est beaucoup moins sophistiqué, et se retrouve facilement en jean, pull ample, et baskets. Un aigle en vol et « Semper Fi » tatoué sur l’omoplate droite.

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MessageSujet: Re: run little girl, run | jess   run little girl, run | jess EmptyMer 31 Juil - 22:39


Faut des cannes pour ce métier !
octobre 2018
Pourquoi ne s’arrêtaient-ils jamais lorsqu’on leur intimait l’ordre de le faire ? Un jour, peut-être, un scientifique tordu se penchera sur cette constante sociologique. A moins que la mauvaise conscience ne donnât des ailes… Quoi qu’il en soit, le partage des rôles s’était rapidement fait entre elle et son binôme : je m’occupe de lui, rattrape l’autre, qu’il avait dit… Connard… Depuis qu’Alex avait été mis à pied, le compteur d’efficacité de l’autre abruti était toujours à zéro. Bon ok, Jess était peut-être dure avec lui. Mais en attendant, c’était elle qui cavalait derrière le cuir de sa cible. Très vite, il avait quitté les artères passantes pour les ruelles moins fréquentées, épargnant à Jess d’intimer aux badauds l’ordre de s’écarter de son chemin. De loin en loin, elle continuait également à ordonner de s'arrêter au fuyard, tout en sachant qu’il était vain d’espérer qu’il obtempérât. Ce genre de course signifiait la plupart du temps que le fugitif avait quelque chose à se reprocher et n’avait donc pas intérêt à se laisser prendre. Et puis la course durait, plus Jess était déterminée à le rattraper, sans ménager ses efforts. Elle n’était pas encore à distance de placage, mais elle finirait bien par y arriver...
Mais il tenait bon, le mec ! Elle n’avait pas souvenir qu’une course derrière un malfrat ait jamais duré aussi longtemps. Pour ce qui la concernait, Jess faisait confiance à son entrainement militaire encore pas si lointain, entretenu soigneusement depuis cinq ans qu’elle avait quitté l’uniforme. Cependant, elle commençait sérieusement à se demander s’il n’allait pas lui faire toucher ses limites. Cependant, ce souffle rauque ne trahissait-il pas qu’il touchait les siennes ? Jess perd sa cible de vue lorsqu’il tourne un coin, pour le retrouver immobile, adossé au mur avec une nonchalance presque insolente à l’attendre. Suspect.
Par précaution et respect des procédures - d’autant que sa moitié professionnelle est totalement incapable de la protéger, vu la distance qu’ils avaient parcouru - , elle leva son arme. Vigilante au moindre geste brusque, le regard braqué à hauteur de poitrine de l’homme en face d’elle : là d’où partent tous les gestes. Dans un face à face, l’idiot regarde les yeux et se prend un coup avant d’avoir compris.
Reprenant progressivement son souffle, elle s’approcha à pas lent.
« Vos mains ! » Lança-t-elle alors qu’il précisait ne pas être armé. Mon coco, tu m’en voudras pas de pas te croire sur parole… Il obtempère en tout cas - enfin ! - et Jess continue de s’approcher. L’autre a l’air du genre bavard. Pour un peu, on se croirait autours d’un thé.
« C’est que vous me connaissez pas encore. Si vous voulez que je m’arrête, balancez moi une balle dans la cuisse, la prochaine fois… » Histoire que tu aggraves ton cas et que ton temps derrière les barreaux soit un peu plus long. Le sous-entendu est suffisamment évident pour ne pas avoir à l’énoncer à voix haute.

Par prudence et bien décidé à le cuisiner un peu au poste - on ne capture pas un King tous les jours - , elle lui passa les menottes. Après tout, il avait obligeamment préparé le terrain. Jess le prit par le bras et donna une impulsion pour l’inviter à se lever.
« Allez, vous connaissez la chanson, je suis sure. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’inter… »
Elle s’arrêta brusquement lorsqu’elle regarda enfin vraiment le prévenu.

Un seul regard.
Une avalanche de souvenirs.
En une fraction de seconde, le mur derrière lui s’effaça pour laisser la place au sable du désert. Le ciel gris d’octobre devint d’un bleu limpide, parfois jaune quand soleil et poussière se mêlaient. Elle revit ce visage sur un autre uniforme, mais avec la même nonchalance. Elle entendit les discussions, les piques traditionnelles entre Marines et Army, la préparation de la mission…
Un visage qui appartenait à avant.

« Putain de merde… » souffla-t-elle. « Jake… mais… Qu’est-ce que tu fous là ? » Le regard de Jess glissa jusqu’aux divers écussons, histoire de s’assurer qu’elle ne s’était pas trompée. Pourtant, leur présence criaient qu’elle avait fait une erreur de jugement majeure, à n’en pas douter : si quelqu’un avait du passer de l’autre côté de la loi, Jake aurait été le dernier sur sa liste. « Merde non, ne réponds pas, je serai obligée de le mettre dans le rapport... » Trop de questions se bousculaient, mais elle n’avait pas forcément envie de les poser.
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Jakob Hanson

Jakob Hanson
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MessageSujet: Re: run little girl, run | jess   run little girl, run | jess EmptyDim 4 Aoû - 23:10

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Le tintement des bracelets métalliques résonnent dans la ruelle, la mélodie d'une brève fin de liberté se brise le long de ses traits – désormais plus que frêle. Il prend les risques nécessaires, essaie à bien faire. Jake n'en perd son rictus pour autant, guettant l'ombre qui longe le mur et parvient jusqu'à son dos en quelques instants. L'homme soupire, tique légèrement – chaque seconde est comptée désormais, tout n'est plus qu'une question de temps. Quelques heures, peut-être. Quelques heures avant qu'il ne rejoigne son appartement, Irene et l'autre petit être. C'est vers ces deux femmes que se perdent ses songes, quelques unes de ses réflexions avant que ne vienne l'impulsion. La masse relevée, le corps qui retrouve sa hauteur, les bras néanmoins immobilisés. « Allez, vous connaissez la chanson, je suis sûre. Malheureusement, bien qu'il la connaisse depuis le point de vue de la voix féminine qui reprend, qui chante les droits civiles qu'on bafoue pourtant chaque jour. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’inter… » Puis, plus rien. Les regards qui se croisent et ravivent les souvenirs, pas que les siens. Jake marque un temps d'arrêt, réapprenant le faciès de celle qui s'impose à sa vue et qui, bien malgré elle, lui rappelle certaines années désormais achevées. La douleur est encore là, pourtant, bien ancrée. Elle n'a jamais vraiment cessée, hantant ses nuits jusqu'à parfois l'affaiblir, cauchemars meurtriers. « Putain de merde… » Les mots sont bien choisis, dignes de ceux dont il aurait pu user s'il avait été plus rapide que son vis à vis. La surprise est partagée, s'inscrivant dans l'âme de celui dont la posture n'est plus aussi accueillante qu'elle ne le devrait, douce ironie imparable à laquelle ils ne peuvent rien changer. Les faits sont ce qu'ils sont, il ne reculera pas devant ces retrouvailles pour mener à bien sa mission. « Jake… mais… Qu’est-ce que tu fous là ? » Le regard qui traîne, qui jonche le torse pour y lire les quelques lettres brodés, cette couverture dont il doit feindre la fierté. Il ne dit rien, la laisse apprendre cette pseudo vérité par elle-même, tant pis pour les idées qu'elle sème. « Merde non, ne réponds pas, je serai obligée de le mettre dans le rapport... » Un sourire esquissé, les traits qui s'animent avec un peu plus de sympathie, une surprise réelle et une satisfaction toute trouvée. Sur toutes les âmes qui servent ce pays, il a fallu qu'il tombe sur ce fantôme du passé, tenu là, entre la frontière du réel et de l'oublie. Le hasard torture, rappelle à la conscience qu'il ne sera jamais en paix, son métier présente trop de risques, trop de dangers. S'il ouvre, apaise la conscience peut-être remuée, il pourrait être celui vers qui on se tournerait pour le prix à payer. Tous les élans ne sont pas forcément les bons, s'abstenir est parfois la meilleure des solutions.

Quant à ces mots, ils ne sont pas retenus. Hanson détourne un instant le regard, essaie à percevoir une autre présence dans les alentours, suivant les sillons noirs. Mais rien, personne qui ne soit à portée de main – que ce soit du côté de la jeune femme comme du sien. Rien qu'eux deux, éperdus dans la pénombre de jours malheureux. « Content d'voir qu'ils ont pas réussi à t'faire crever là-bas. » Il ose un sourire malgré la situation, malgré les bracelets de métal qui annoncent pourtant le pire. Non, il ne s'en fait pas. Ce n'est l'histoire que de quelques heures avant qu'il ne retrouve son chez-soi. Ils n'ont rien, l'homme est un spectre qui ne laisse aucune trace – le peu qui lui échappe s'efface. Il en est persuadé, sait qu'il ne peut rien risquer. Pas cette fois, dommage pour la justice hargneuse qu'elle voudrait rendre – et si elle savait, ce but leur est commun, que la manière employée soit, ou non, des plus tendres. « Anti-gang hein ? Ca m'rassure de voir que t'as trouvé quoi faire après être revenue des enfers. » Il garde sa place, garde cette nonchalance légendaire. Le brun n'a pas changé, éternelle dégaine qu'il n'a pas su faire taire. « D'autant que t'as l'air d'te défendre et de t'y tenir. Pas trop dur avec tous les pourris des couloirs ? » Une petite pique, il sait de quoi il parle. Jakob s'avance dans son droit de parole sans réellement prendre en compte les conseils formulés, il ne craint pas les faits puisqu'il sera protégé. Un soupire néanmoins, dans son dos s'entrelacent ses mains. Il se fait patient, ne pousse rien, n'exige rien. Il attend simplement, qu'elle fasse les choses à son rythme, Jake peut aussi se taire en suivant.
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Jess Rizzo

Jess Rizzo

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MessageSujet: Re: run little girl, run | jess   run little girl, run | jess EmptyJeu 8 Aoû - 21:32


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octobre 2018
Au regard qu’ils ont échangé, Jess sait qu’il l’a reconnue également - et qu’il est tout aussi surpris de l’improbable situation dans laquelle ils se trouvaient. Malgré l’évidence, Jess continuait de chercher une raison rationnelle à ce qu’elle voyait et elle ne pouvait se résoudre à voir ce frère d’armes dans un autre uniforme que ceux de leur pays. Pourtant, c’était là, devant elle. Ca crevait les yeux. Cuir, écussons, marques d’années au service d’une organisation qui n’avait rien de bienveillant, malgré la conduite qu’ils avaient pu s’acheter à une époque.
Une part de l’inspecteur ne put s’empêcher de noter l’ironie de la situation : on reprochait souvent les Marines de ne chercher que l’action, voire la violence, quand l’Army poursuivait une plus noble quête. Or voilà que l’ancien soldat frayait avec la lie de la société quand l’ex-Marine continuait de servir le drapeau. Au temps pour les archétypes…

Néanmoins, Jess avait fréquenté Jake, et rien à l’époque ne laissait présager un tel virage dans ses convictions. Elle avait gardé le souvenir de quelqu’un d’honnête et dévoué aux valeurs de leur pays. Plus, elle lui avait fait confiance, elle lui avait confié sa vie, et réciproquement. En fait, en terme de bad boy, Jess aurait plutôt misé sur Sebastian O’Malley, le meilleur ami de Jake. Ils étaient aussi dissemblables que les deux faces d’une pièce - du moins Jess en avait-elle été convaincue. Mais retrouver Jake ici, comme ca, sous ces couleurs, amenait Jess à s’interroger et à remettre en question sa capacité de jugement. Elle ne faisait que commencer, mais l’introspection risquait d’être profonde tant elle avait le sentiment de s’être fourvoyée au-dela du possible.
Mais en attendant, l’heure n’était pas à l’autocritique. Il lui fallait faire son devoir, mais malgré toutes les raisons qui l’avaient poussée à le poursuivre, elle avait du mal à se résoudre d’aller jusqu’au bout. Elle en était encore à débattre intérieurement quand Jake se lança dans ce qui pouvait passer par une conversation badine - compte-tenu des circonstances, on en était presque là. Et machinalement, Jess répondit :
« C’est pas faute d’avoir essayé, vu la masse d’IED qu’on a pu désamorcer… » Son regard se voila du souvenir de sa dernière opération - du moins la dernière dont elle se souvenait. Après la mort du bleu, elle avait sans doute du intervenir deux ou trois fois avant d’être rendue à la vie civile. Mais elle avait passé ces derniers mois de service dans un état second. Mais lorsque Jake poursuivit, elle braqua sur lui un regard beaucoup plus noir et décidé.
« On n’a pas masse de choix en revenant. C’est la police, ou… » Elle avisa une nouvelle fois les badges d’un air dégoûté, comme si elle devait encore se convaincre de leur réalité. « Le deuxième choix m’inspirait vraiment pas. J’ai encore un peu d’amour-propre, vois-tu… Même si ouais, c’est pas toujours évident, avec les tordus qui prétendent porter la plaque. Et toi ? Tu prends ton pied ? »
Jess réalisa alors qu’elle se laissait entrainer sur une pente qu’elle n’avait pas vraiment envie de suivre. Il était un prévenu, pour l’instant ! Elle ne devait pas papoter de la sorte !
« Mais merde, Jake, on n’est pas en train de prendre le thé ! T’es en état d’arrestation, pas en train faire un poker sur un cageot dans le désert ! je sais pas ce que t’as foutu pour en arriver là, mais je peux pas faire comme si de rien n’était ! Et parle pas de ce que tu connais pas ! Les gars qui bossent au 33e sont pas tous des anges, mais… » Elle lui lança un regard suspicieux. Que savait-il de certaines activités des agents du CPD ? Et comment ?
« Tu veux dire quoi par là ? »
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Jakob Hanson

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MessageSujet: Re: run little girl, run | jess   run little girl, run | jess EmptyLun 12 Aoû - 1:26

Realize your dark side collides inside, You run as fast as you can but you can't hide. Realize your dark side collides inside, You run as fast as you can. In her soul, dark and light fight for the control, Nobody knows. In her soul, dark and light fight for the control, Don't anyone know. One to the face, don't fuckin' hesitate, I'm high as Heaven gates, ain't no comin' down. One to the face, don't fuckin' hesitate. Bitch, I'm high as Heaven gates, ain't no comin' down. (@juice ; run // beerus)
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« On n’a pas masse de choix en revenant. C’est la police, ou… » Le regard traîne, dévie sur le cuir, sur les patchs qui y règnent. Bien-sûr qu'elle juge cette vérité à laquelle elle doit croire, nombreux auraient été ceux à le faire – il ne la blâme pas. Non, au lieu de ça, il tient le silence – Jake fait de son mieux pour ne pas en rire. Non, ce serait en jouer, la situation ne s'y prête pas. Les faits sont trop lourds, trop conséquents ; et pourtant, s'il devait y avoir une âme en laquelle placer sa confiance, ce serait envers la sienne, à n'en pas douter. « Le deuxième choix m’inspirait vraiment pas. J’ai encore un peu d’amour-propre, vois-tu… Même si ouais, c’est pas toujours évident, avec les tordus qui prétendent porter la plaque. Et toi ? Tu prends ton pied ? » Un haussement d'épaules, les mains dans le dos, menottés, Jake acquiesce sans user de sa voix cette fois. Quoi répondre si ce n'est que oui, il le prend son bien à s'immiscer dans la vie de ces gars-là avec l'espoir d'en faire tomber quelques-unes – si ce n'est pas toute la paire. « Mais merde, Jake, on n’est pas en train de prendre le thé ! T’es en état d’arrestation, pas en train faire un poker sur un cageot dans le désert ! » Un sourire en mémoire de ce passé, de ces instants de calme qui pouvaient à tout instant se briser. Un sourire en songeant à toute cette partie de sa vie, bien plus difficile mais à la fois moins compliquée. Il n'avait pas à jouer, à tout risquer – pas de manière aussi stupide en tout cas. Mais l'amour qu'il porte au pays est plus fort que l'ironie ou le ridicule. Il ira jusqu'au bout, quoi que ça puisse lui en coûter, même si Irene doit lui échapper. Il aurait fait ce qu'il devait, son devoir pour qui il avait autrefois juré. « Je sais pas ce que t’as foutu pour en arriver là, mais je peux pas faire comme si de rien n’était ! Et parle pas de ce que tu connais pas ! Les gars qui bossent au 33e sont pas tous des anges, mais… » Non, en effet, mais elle reste coupée dans son élan, son regard braqué sur lui comme loin d'être à même de comprendre. « Oh boy... » Bien-sûr que si, elle comprend. Jess est loin d'être stupide, très loin. « Tu veux dire quoi par là ? » Et la voilà enfin, cette question. Interrogation à laquelle existent bien des réponses, bien des phrases qui pourraient lui échapper. Jakob n'en répond qu'un sourire, traits amusés, rictus presque provoquant. Il n'a pas à parler mais Dieu qu'il aimerait – rien que pour voir cet éclat rassuré dans le fond de son regard. Il est tenté, l'hispanique. Il est tenté de lui en dire davantage, de placer ce qu'il n'a pas à confier. Mais l'hésitation gagne encore en terrain, rappelle la vérité au creux de sa gorge, les faits cachés.

« Jess, t'inquiètes pas pour c'que j'peux avoir à dire. » La voix rauque s'élève, trahie l'abstinence quant à quelques informations qu'il détient, nombreux sont les sentiers qu'il guette, drôles de chemins. S'il estimait que quelques têtes n'étaient pas vouées à la corruption, il en est dans celles-ci qui l'ont surprit. « Et j'imagine que tu l'sauras bien assez tôt, va. Mais tu l'as dit toi-même, j'suis censé fermer ma gueule et attendre que ça passe et qu'ma garde à vue s'termine. Évites juste d'la faire prolongée une fois terminée, j'ai un métier aussi. » Un clin d’œil pour conclusion, le regard qui guette les alentours pour y percevoir une silhouette qui ne vient pas. Alors quoi ? Ils ont couru si loin que ça ? L'obscurité les masque encore, l'ombre a continué d'étendre son manteau au-dessus de leur tête. « J'te l'ai dit, c'était pas moi l'méchant ce soir. » Un regard posé sur elle, une détente des plus naturelle pour celui dont les poignets sont liés, coincé avec celle qu'il a un jour côtoyé – bien apprécié. « Du coup, on fait quoi ? Tu m'embarques ou quoi ? » Il désigne la grande allée qu'ils ont déserté, il désigne la vie qui continue au loin malgré leur absence momentanée, prolongée par ces retrouvailles dignes d'une farce à éviter. Tant pis, au moins ils savent que l'un et l'autre ont survécu aux enfers partagés. Un bon point derrière tous ces secrets inavoués. « Sinon j'suis pas contre un café mais t'vois, les mains dans l'dos, c'est chaud et j'suis pas sûr qu'tu m'fasses encore confiance à cent pour cent pour risquer d'me laisser bouger. »
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Jess Rizzo

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MessageSujet: Re: run little girl, run | jess   run little girl, run | jess EmptyMer 21 Aoû - 21:50


Faut des cannes pour ce métier !
octobre 2018
Et il acquiesce, en plus, le bougre, quand elle lui demande si il s’amuse ! Elle pourrait le gifler, si ce n’était contraire au protocole. Enfin non, pas le gifler. Mais lui donner une bonne bourrade pour l’inviter poliment à arrêter de se ficher d’elle. Pire, évoquer les souvenirs de leur complicité passée lui tire un sourire. Il la gonfle encore plus, ce sourire. Parce qu’il portait un cuir, il n’avait pas le droit de savourer pareil souvenir, celui d’un temps où ils partageaient les mêmes valeurs, les mêmes combats. Même si leurs chemins étaient différents, ils allaient dans la même direction, visaient le même but. Non vraiment, elle n’arrivait pas à imaginer ce qui avait pu arriver à l’homme qu’elle avait connu alors pour qu’il soit devenu celui qu’elle avait devant elle.

Mais surtout, il se demandait ce qu’il avait pu vouloir dire. De qui voulait-il parler ? Fréquentait-il des ripoux, en tant que membre des KOS ? Assurément. A l’évidence. Pourquoi aurait-il dit cela, sinon ? Ce n’était peut-être pas son rayon, mais Jess n’avait aucune envie de travailler avec des ripoux. Ou du moins aurait-elle aimé savoir de qui elle devait se méfier.
« Tu déconnes ? Ce sont des gens que je côtoie tous les jours. Si y’a des connards, j’aimerais autant savoir qui c’est. Mais j’imagine que ca te passe au-dessus, ca… Encore que je croyais qu’au MC, la loyauté, on savait ce que c’était ? Ou alors c’est que ca a foutrement changé… Je crève d’envie que tu me racontes comment on passe du drapeau au cuir, mais t’as les bracelets, et j’ai un délit de fuite et un refus d’obtempérer. Si vraiment t’étais pas le méchant, tu vas me dire pourquoi tu t’es taillé comme si t’avais le feu au cul ? On a du café, au poste. Dans une salle d’interrogatoire, y’aura pas de problème de confiance, en plus. C’est intime, nickel pour bavasser… Si ca se trouve, tu connais déjà ? »
Elle le prit par le bras et le ramena vers l'allée principale, cherchant à se repérer.
« Putain, tu m’as bien fait cavaler… On est arrivé d’où ? » Les officiers ne pouvaient pas faire un pas sans leur radio. Les inspecteurs comme elle, par contre, comptaient plutôt sur la 4G pour appeler les renforts.
« Kaminski ? Oui, c’est moi. Jess. Ton binôme. T’as pas de présentation du numéro ou quoi ? … Laisse tomber. J’ai un suspect, tu peux venir me chercher ? … Je suis… » Elle chercha un repère, un nom de rue, qu’elle donna à son binôme. « Bah oui c’est loin ! Les suspects, des fois, ca court ! » Elle jeta un coup d’oeil à Jake. « Question d’entrainement… Allez ramène ton cul ! » Et sans ecouter plus de récrimination, elle raccrocha au nez de Kaminski.
« Il va se perdre, je te parie… Il est pire qu’Hector... » maugréa-t-elle, évoquant un soldat d’une autre unité de l'Army, réputé pour son sens de l’orientation désastreux et une incompétence certaine. Autre souvenir partagé, désormais teinté d’une touche d'amertume. « Tu vas pas me dire comment t’es arrivé là, alors, hein ? »
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Jakob Hanson

Jakob Hanson
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MessageSujet: Re: run little girl, run | jess   run little girl, run | jess EmptyVen 6 Sep - 18:38

Realize your dark side collides inside, You run as fast as you can but you can't hide. Realize your dark side collides inside, You run as fast as you can. In her soul, dark and light fight for the control, Nobody knows. In her soul, dark and light fight for the control, Don't anyone know. One to the face, don't fuckin' hesitate, I'm high as Heaven gates, ain't no comin' down. One to the face, don't fuckin' hesitate. Bitch, I'm high as Heaven gates, ain't no comin' down. (@juice ; run // beerus)
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Un soupire, bien-sûr qu'elle n'en fait rien. Ses mots sont délaissés, tombés dans l'oreille d'un sourd – la moitié en tout cas. Parce qu'il sent son regard posé sur lui, elle contemple, essaie à deviner les secrets qu'il connaît. Ça lui arrache presque un maigre rictus, quelque-chose de simple, de clair mais qu'il maîtrise pour ne pas trop le rendre exubérant. En face de lui se tient la jeune femme qu'il avait toujours connu, bornée, déterminée. Elle ne reculera devant rien pour faire son métier, le devoir qui lui a été confié. Il n'en doute pas, n'en a jamais douté en vérité. Elle est faite pour ce monde, il l'a su dès qu'il l'avait croisé, connu, apprécié. Semblant d'une petite sœur que les sentiers lui avaient arrachés – ils n'ont pas suivi le même parcours mais œuvrent tout de même pour la même justice. Si elle savait. « Tu déconnes ? Ce sont des gens que je côtoie tous les jours. Si y’a des connards, j’aimerais autant savoir qui c’est. Mais j’imagine que ça te passe au-dessus, ça… Encore que je croyais qu’au MC, la loyauté, on savait ce que c’était ? Ou alors c’est que ça a foutrement changé… » Là-dessus, il hausse les épaules, se contente d'un silence réclamé un peu plus tôt. La surprise commence à passer, l'heure n'est plus au jeu et à la provocation mais aux nécessités qui manquent, qui ne sont pas à portée. « Je crève d’envie que tu me racontes comment on passe du drapeau au cuir, mais t’as les bracelets, et j’ai un délit de fuite et un refus d’obtempérer. Si vraiment t’étais pas le méchant, tu vas me dire pourquoi tu t’es taillé comme si t’avais le feu au cul ? On a du café, au poste. Dans une salle d’interrogatoire, y’aura pas de problème de confiance, en plus. C’est intime, nickel pour bavasser… Si ça se trouve, tu connais déjà ? » Le regard dévie, vient se poser sur elle comme pour essayer d'y percevoir un soupçon de sérieux qu'il lui trouve aussitôt. Les souvenirs s'envolent alors, laissés au passé. Ils sont loin de tous ces instants qu'ils avaient pu partager. Très loin. Davantage quand le bras est saisit, tiré. C'est vers la grande allée voisine qu'elle les conduit, lui prisonnier, menotté. Il soupire, laisse faire, tout n'est plus qu'une question de temps. Il restera au poste, aussi longtemps qu'il lui faudra pour tenir l'image, la couverture jusqu'alors bien tenue. Mais, même par amitié pour la belle sur qui il vient de tomber, il ne mettra pas sa carrière en jeu pour un silence qu'il essaie à faire perdurer. « Putain, tu m’as bien fait cavaler… On est arrivé d’où ? » Pas de réponse, la langue qui ne se délit pas encore. Il laisse Jess passer son coup de fil, prévenir les autres de leur position, de la prise qu'elle vient de faire et dont elle pourrait être fière. Mais le fond est plus compliquée, bien plus lourd, plus ancré. « Il va se perdre, je te parie… Il est pire qu’Hector... » Un soupire amusé vient fendre la frontière de ses lèvres closes. Il s'en souvient, bien-sûr qu'ils s'en souviennent, tous les deux. « Tu vas pas me dire comment t’es arrivé là, alors, hein ? » Et la question, éternelle et incessante, qui brise parfois les liens jusqu'aux plus solides.

Les mains dans le dos, il se risque tout de même à prendre appui sur le mur derrière lui, rejoignant les ombres que la ruelle offre. Pas de regard curieux, pas de foule qui s'amasse autour d'eux – l'ignorance totale d'un monde trop occupé, trop mécanisé. « J'peux pas te l'dire. J'peux plus maintenant que tes potes vont rappliquer. » Il se fait honnête, d'une certaine manière. Que dire de plus sans trop en faire savoir ? Jake ignore la manière dont les choses doivent désormais être abordées, de lui-même en tout cas. Une fois là-bas, l'un de leurs supérieurs se portera volontaire pour être celui qui lui annoncera qui il est, pourquoi il est là et pourtant ces jolis bracelets doivent quitter ses bras. Pour sûr, elle lui en voudra peut-être, de ne pas avoir été celui qui lui aurait dit – mais il prend le risque. Jakob refuse de voir l'information être entendue par d'autres que celle en qui sa confiance n'a jamais failli. « C'est long et compliqué. Et j'peux pas m'permettre d'me foutre dans la merde pour après ; d'autant que j'ai pas d'preuve à t'donner là tout d'suite. J'te l'ai dit Jess, y'a des oreilles à qui faut rien dire parmi ceux qu'tu connais peut-être ou pas. » Et ils sont nombreux, les noyaux pourris de la Police. « Il aurait fallu qu'tu m'fasses confiance sur c'coup-là mais j'sais très bien qu'tu peux pas étant donné les circonstances. J'le respecte, t'inquiètes, mais te tracasse pas trop sur ces merdes. »
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