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 Flashback | Put everything on the table [18]

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MessageSujet: Re: Flashback | Put everything on the table [18]   Flashback | Put everything on the table [18] - Page 2 EmptyLun 5 Juin - 22:55

Put everything on the table
Taylor & Maeve
••••

« Tu seras plus toute seule pour faire face à ça. »

Et je sais qu’elle dit vrai, qu’elle ne sera plus là que dans les bons moments. Peu importe l’avenir qui m’est réservé, paisible ou semé d’embuches, long ou incertain, elle sera là. Pour me soutenir, pour me faire comprendre que ça vaut la peine, pour me secouer quand je dérive trop. Elle sera là, et je n’aurai plus à faire semblant avec elle. Libre d’être moi-même à deux cents pour cent, de ne plus taire toutes ces choses qui ont creusé un fossé entre nous il y a un an. Et les larmes qui menacent de perler à nouveau mais se meurent au coin de mes yeux ne sont plus souillées par la tristesse et la culpabilité mais chargées de soulagement et de joie. Parce que l’idée de la perdre pour de bon m’aurait été insupportable, autant sinon plus qu’elle l’a été quand je suis partie. Parce que Taylor a été, est, et restera l’une des personnes les plus importante de ma vie.
Je sais que nous avons encore beaucoup de sujets à aborder, de questions en suspens, d’explications à développer, qu’il lui faudra sûrement du temps pour assimiler tout ce qui a été dit ce soir, pour me pardonner entièrement mais je heureuse d’avoir franchi ce cap avec elle ce soir.

Cette proximité est déjà plus que je ne pouvais espérer et je savoure chaque seconde de cette étreinte, craignant que le froid m’enveloppe à nouveau quand elle quittera mes bras. Et pourtant…ses lèvres sur les miennes. Il me faut quelques secondes pour m’assurer que le fantasme ne l’a pas emporté sur la réalité et que je ne rêve pas cet instant. Mon cœur qui s’accélère, ma peau qui frissonne à m’en donner la chair de poule, le goût de ses lèvres, sont autant d’indices prouvant que l’instant est bien réel. Quelques secondes, c’est le temps qu’il me faut pour répondre à ses lèvres et transformer un chaste baiser en une multitudes d’autres choses.

Le manque.
De sa douceur, de sa passion, de son odeur, de sa saveur. Mes mains la serrent un peu plus contre moi et je maudis ce pull trop grand pour elle qui masquent ses formes et empêche mon corps d’en épouser chaque courbe.
Le besoin.
De ses lèvres, de ses caresses, de son corps, d’elle. Sa main glisse sur ma nuque, sur ce point sensible qui me fait frissonner encore un peu plus et je lâche un soupir contre sa bouche.
Je n’ai rien oublié, mon corps n’a rien oublié. Magie de la mémoire sensorielle. Ça m’a manqué. Elle m’a manqué, depuis trop longtemps, depuis hier. Comme si une éternité s’était écoulée et quelques secondes à la fois. Je me souviens de tout, et je veux me souvenir plus.

Quand elle s’écarte je tente de retrouver une respiration normale, en pure perte. Ses excuses étirent mes lèvres en un sourire amusé. Désolée ? Pour risquer de faire exploser mon cœur déjà malade ? un risque que je suis prête à courir. « Pas moi » Un murmure tandis que je plante mes iris dans les siennes, levant l’une de mes mains vers son visage pour redessiner ses lèvres du pouce.
Je ne veux pas la faire encore souffrir et je ne sais pas ce que signifie cet élan d’affection, de passion, de désir. Je ne sais pas ce qu’il adviendra de ça demain et je ne veux pas y penser. Je ne veux plus penser à rien d’autre que Taylor. Parce que j’en ai besoin, parce que je le veux. Parce que je LA veux. Avec délicatesse je cherche à nouveau ses lèvres, caressant sa joue du pouce avant de laisser mes mains glisser jusqu’à ses hanches. Et je la fais reculer jusqu’au canapé, là où, plus tôt, les choses ont basculé. Cette fois-ci c’est elle que je fais basculer sur ce dernier, la regardant tomber doucement. Me penchant pour attraper les bords de son pull, je lui retire prestement, le laissant tomber plus loin dans l’appartement. Un sourire accroché aux lèvres, je remonte légèrement ma tunique sur mes cuisses et pose un genou sur le canapé, puis le deuxième jusqu’à encadrer ses cuisses et me penche pour l’embrasser à nouveau avec passion. « Tu m’as tellement manqué » Un souffle contre ses lèvres alors que ma main glisse à l’arrière de sa nuque, dans ses cheveux, l’autre entourant ses épaules. Je me rapproche, comblant tout espace qui m’empêcherait de la sentir pleinement tout contre moi. Mais j’ai besoin d’être sûre, de savoir que je ne commets pas une énième erreur avec elle. « Tu es sûre que c’est ce que tu veux T. ? » Mon regard, lui, laisse très peu de place au doute quant à mes intentions la concernant.  







••••

by Wiise
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Taylor M. Obrien

Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: Flashback | Put everything on the table [18]   Flashback | Put everything on the table [18] - Page 2 EmptyMar 6 Juin - 22:33

- Pas moi.

Son pouce redessine mes lèvres, nos regards ne se lâchent plus. Ce que je pensais avoir perdu me revient avec lucidité et facilité. Comme si elle n’était jamais partie, comme si nous ne nous étions jamais quitté.
Avec le rush des études, des révisions et le peu de vie sociale que j’ai, je n’ai pas tellement pu avoir l’occasion – voir même l’envie – de voir quelqu’un, de flirter dans un bar ou même d’avoir un plan cul tout simplement. J’ai le temps de rien si ce n’est que d’avoir la gueule dans un bouquin et le cul chez Nathalia pour surveiller le petit Eliott, histoire de me faire un peu d’argent de poche.
Ce que je vis là, est explosif.
Le vivre avec Maeve, l’est encore plus.
Les sentiments se mélangent au désir et tout devient plus palpable, plus exacerbé. Un vide se creuse au creux de mes entrailles. Un manque.
D’elle. De tout ce qu’elle représente. De l’odeur de sa peau à sa douceur, de ses gestes à ses soupirs, de sa voix à ses rires. Sa présence, son absence, ses façons de m’observer entrain d’étudier alors qu’elle tient un bouquin à la main.
Lorsque je retrouve de nouveau ses lèvres, c’est une libération. Ma conscience pourra bien me hurler que je fais une belle connerie à replonger tête la première dans ses bras, à m’exposer de nouveau comme ça après la souffrance qu’elle m’a laissée en unique présent de notre histoire, que je ne l’écouterais pas. Je ne peux pas, je ne peux plus. Je redécouvre le plaisir de l’avoir contre moi, de sentir ses mains glisser sur mes hanches et ce simple geste suffit à éveiller mes sens, mes envies. Mon ventre se creuse et me laisse guider. Je recule de quelques pas jusqu’à ce que Maeve me fasse basculer sur le canapé où, quelques secondes plus tôt, tout semblait prendre un tournant tragique, de nouvelle rupture. Les larmes sont remplacés par les souffles courts et le désir, par les frissons et les regards brillants, pupilles dilatées. Maeve attrape les pans de mon pull que je retire d’un geste, la laissant l’envoyer valser à l’autre bout de l’appart, mes yeux toujours plantés dans les siens avant de divaguer, de glisser sur ses courbes qui m’apparaissent plus clairement.
Désormais à califourchon sur moi, cette fois se sont mes mains qui glissent sur ses hanches avec la ferme attention de ne pas la lâcher, cœur battant. Je n’arrive même plus à savoir à partir de quel moment la situation a pris cette tournure, à quel moment nos larmes et notre tristesse commune a été soudainement remplacée par le désir et le besoin de l’autre.
Puisque oui, c’est un besoin.
Un besoin de l’avoir plus proche, de la sentir, la voir, l’entendre, la toucher.

Je retrouve la passion de ses lèvres que je lui rends, lâchant un soupir de plénitude, exprimant mieux que tous mots ce que j’éprouve. Je me redresse, cherchant son contact, glissant mes mains dans son dos.

- Tu m’as tellement manqué.

Ses mots se répercutent contre mes lèvres, contre mon cœur.
Toi aussi. Plus cruellement que je n’aurai pu l’avouer, l’imaginer.
Sa main sur ma nuque, un frisson.
Ses bras autour de mes épaules, un soupire.

- Tu es sûre que c’est ce que tu veux T. ?

Plus sûre que jamais. Toutes mes questions et peurs se sont carapatées à l’autre bout du pays pour ne me laisser que le plaisir de la revoir, la sentir de nouveau. Je me perds un instant dans son regard avant de revenir à la charge d’un baiser passionné, prenant les pans de sa tunique entre mes doigts pour l’en débarrasser, l’obligeant à se relever pour ça. J’en profites pour saisir ses hanches et inverser les rôles, prise dans l’élan de la passion, le feu de nos retrouvailles. Je la bascule sur le canapé, l’allonge même et l’accompagne dans son geste, me calant entre ses jambes. Je l’embrasse de nouveau, lâchant un soupire de bien être, de plaisir, mon tee-shirt n’étant à son tour qu’un lointain souvenir vestimentaire perdu dans les méandres de mon appart.
Je me redresse légèrement, capte ses grands yeux sombres.

- Ça te suffit comme réponse ?

Un murmure contre ses lèvres que je me réapproprie sans l’ombre d’une hésitation. Je plaque cette fois mon corps contre le sien, peau contre peau. La sensation m’électrise, me fait devenir incandescente. Un long frisson parcoure mes bras, ma colonne vertébrale alors que je cherche contact plus rapprocher. Comme ne voulant faire qu’une avec elle.
C’est comme retrouver quelque chose de perdue, que vous ne pensiez ne jamais revoir ou même sentir de nouveau. Une sorte d’espoir tombé de nulle part, venu combler ce creux béant au fond de vos entrailles, quelque chose que vous n’attendiez plus depuis des mois, des années. C’est l’effet que me provoque le contact de sa peau contre la mienne. Cette chaleur oubliée désormais retrouvée, cette douceur qui me transporte, me fait sentir autre. C’est comme si nous ne nous étions jamais quitté mais pourtant c’est également une découverte.
Vivre le manque profond pour en ressentir le désir le plus fort et le plus vif.

Mes lèvres descendent le long de sa mâchoire, de son cou, cherchant le goût de sa peau dont je m’abreuve comme une alcoolique se saoulerait de son whisky. Mes mains explorent chacune des courbes de son corps, chaque centimètres carrés de sa peau qu’il m’est donné de toucher.
Et dans cet élan inattendu, je m’arrête brièvement. Je me sens tremblante, fébrile, retrouvant les sensations de mes premiers émois adolescentes, avec l’assurance en plus.

- Toi aussi tu m’as manqué.

Une simple vérité que je ne comptais pas garder pour moi. Encore moins en cet instant où absolument tout me semble exacerbé. Comment ne pourrait-elle pas me manqué encore plus qu’hier après ce que nous venons de nous dire ? Maintenant que les choses sont claires, que je comprends pourquoi tout s’est terminé brutalement, je ne vois aucune raison pour ne pas lâcher la bride et ne pas me laisser aller à tout ce qu’il se passe dans cette pièce alors que mon corps hurle de bonheur de retrouver le sien. Comme un complémentaire.
Je reprends les choses où je les ai laissés, l’embrasse pour la énième fois, les tissus devenant une barrière dont nous nous débarrassons toutes les deux, parfois sauvagement, trop porté par l’élan de notre passion commune.
Je la retrouve enfin, dans tous les sens du terme. Une complicité renaît de ces cendres, nos gestes en parfaite symbiose tout comme nos demandes, nos envies. Nous nous connaissons par cœur mais la réapprendre va au-delà de tout ce que j’aurai pu imaginer. Pas une seule seconde je ne me pose la question de ce qu’il adviendra demain, lorsque l’effet sera retombé. Je n’y réfléchis pas, n’y pense même pas, trop occupé à retrouver celle qui m’a visiblement tant manqué.
Un besoin vitale de la retrouver, à corps perdu.
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MessageSujet: Re: Flashback | Put everything on the table [18]   Flashback | Put everything on the table [18] - Page 2 EmptyMer 7 Juin - 22:15

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Taylor M. Obrien

Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: Flashback | Put everything on the table [18]   Flashback | Put everything on the table [18] - Page 2 EmptySam 17 Juin - 16:19

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MessageSujet: Re: Flashback | Put everything on the table [18]   Flashback | Put everything on the table [18] - Page 2 EmptySam 17 Juin - 23:54




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