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 ghosts that we knew | eamonn

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Eamonn O'More

Eamonn O'More
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MessageSujet: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 15 Aoû - 0:30


Eamonn O'More

« You can change what you do, but you can't change what you want. » # PEAKY BLINDERS


Âge ■ trente-sept ans ; du vingt-cinq mai mile neuf cent quatre-vingt un Lieu de naissance ■ bridgeport, chicago IL ; dans une maison de merde, avec une famille de merde et une situation de merde Nationalité ■ americano-irlandais ; un père bourré à la propagande américaine - celle qui pousse jusqu'au-dehors de ses propres terres si l'esprit est faible et il l'était - et une pauvre écervelée des rues, une droguée de chicago en guise de mère Lieu de résidence ■ bridgeport, là où errent tous les irlandais du coin, ceux qui n'ont pourtant jamais senti ce vent différent se perdre au creux de leurs mains. ceux dont le mal du pays n'est pas assez violent pour les faire retourner d'où ils sont arrivés, vers des étendues verdâtres dont ils ont tant rêvé Occupation/métier ■ il est médecin légiste, et grande aide pour les BlackCrows qui contrôlent le marché mafieux irlandais de cette même ville  Situation amoureuse ■ certains diraient instables, d'autres fous, d'autres encore coureur de jupons mais, la vérité la voici : son cœur n'appartient qu'à son sang, qu'à cet autre palpitant dont il s'est éprit. celui d'une sœur jumelle dont on l'a arraché, celle-ci mère d'une fille qu'ils ne connaitront jamais ; imposant par cela les mœurs d'un monde et ce qu'ils nomment ses normalités Groupe ■ medics Avatar ■ cillian "puppy" murphy ||►

# Caractère ■ La patience limitée et le calme inspirant le danger, le masque devant son hyperémotivité. Il cache, derrière cette façade claire, silencieuse, immuable, derrière cette inertie perturbante et agaçante, une rage si prenante, si violente. Il la sent le ronger, arpenter les corridors de son être pour ne plus rien y laisser. Plus rien si ce n'est ce brasier, ces flammes dans lesquelles tout s'est perdu jusqu'à sa conception d'humanité. Il n'a pas la normalité qu'on attend d'un être capable d'une pleine conscience ; pourtant plus normal qu'on ne le pense. Il est le silence absolu, celui qu'on ne voit plus... quand lui voit, imprime chaque geste, chaque mot, chaque secret en faisant profil bas. La tempête qui gronde au loin à laquelle on ne s'attend pas. Trop longtemps ses nerfs se sont usés, trop de temps s'est écoulé pour qu'il n'espère s'en relever. Mais, à la vérité, Eamonn se complaît dans cette finalité, celle qui n'annonçait déjà rien si ce n'est cet enfermement de soi à la longue souhaité. Parce que le peu qu'il a connu lui a suffit, des parents lui ayant appris ce que pouvait être le mépris en plus de parvenir – paradoxalement – à l'élever dans sa vie. Et c'est par eux qu'il a apprit à se forger, quand les coups pleuvaient, quand les punitions ne tardaient pas à arriver. Il s'est construit ses murs, son indifférence. Il s'est construit des remparts à l'aide d'arrogance, d’exigence, de vengeance. Avide de monter, de bien plus de gloire, parvenant à en user ses ténèbres rien que pour l'avoir. Eamonn, c'est ce rat irlandais. Ce rat cupide, trop fier, persuadé que le monde pourrait autour de lui se mettre à tourner, ça parce qu'il s'est persuadé pourvoir y arriver, s'élever aussi haut que ce dont il rêvait. Gamin dans un sous-sol enfermé. Grand roi dans un palace esseulé.

# Le métier que vous exercez est :
■ Une vocation
Ils allaient de foyer en foyer, ces familles-là ; prêchant la bonne parole, cherchant à faire entendre la raison de Dieu dans les cervelles de ces ignorants. Eamonn faisait partie de ces derniers quand il l'a rencontré, demoiselle de bonne famille à la bourse bien comblée. C'est ce qui l'a attiré, ce qui l'a amené à séduire cette prochaine dulcinée. Il a cette soif de gloire et de grandeur, ce besoin de reconnaissance pour parer à sa noirceur. Et il y parviendra, le jeune homme, plus tard marié à cette même femme, ce bijou de pureté dont il vient à abuser. Elle lui paiera toutes ses études, celles qui découleront de sa passion pour les sciences naturelles que les autres séchaient, cette passion du silence, de la mort. Elle lui a donné sa situation, elle l'a élevé ce pauvre rat abandonné, le guidant jusqu'à son rang, jusqu'à tout ce à quoi il prétend. Désormais médecin légiste, chef de service, il s'est approprié cette image, cette importance qui - finalement - n'aura suffit qu'un temps. Et puis ils sont arrivés, ces hommes habillés de noir, cette autre famille aux aspects familiers en vérité ; quel mot pourrait être plus approprié, dans leurs lignes ne résidaient que d'autres rats paumés. Il s'est trouvé sa place, quittant son petit monde personnel et ses palaces. Ça pour rejoindre les leurs, ces hommes-là trouvant une utilité à son manque de terreur, cette absence des moindres peurs. Finalement, ça s'est imposé ; Eamonn n'a fait que continuer sur ce sentier ; trouvant en les mœurs des BlackCrows une certaine vérité, une place encore plus importante que celle qu'il était parvenu à se faire payer durant toutes ces années.




tetra

Âge ■ 22ans  Comment as-tu connu C911 ? ■ c'est moi le plancher Présence ■ 7/7. Un commentaire ? ■  :vnr4:
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Code:
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Dernière édition par Eamonn O'More le Jeu 16 Aoû - 23:47, édité 9 fois
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Eamonn O'More

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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 15 Aoû - 0:31



if i had a heart


Vendredi 27 janvier 1989.
Il a passé sa journée à essayer d'apercevoir ne serait-ce que l'envers du décor. Il a essayé d'imaginer comment seraient ces instants s'ils n'étaient pas là, tous, sans exception. Il a tout fait pour essayer de s'y projeter, jetant quelques coups indiscrets parfois dans le corridor menant à la chambre où elle repose. Une grand-mère des plus aimantes, une balance dans l'horreur qu'ils ont à subir, une petite lueur dans les ombres qui n'en finissent plus de les ternir. Il a essayé de se concentrer, de faire abstraction de tout ce brouhaha jusqu'à céder. Quelques pas innocents entrepris, une avancée vers le linceul où elle gît. Et puis plus rien. Plus rien si ce n'est le fracas du vent contre les vitres fragiles qui semblent vouloir survivre, si ce n'est l'écho lointain d'autres vies encore fringantes à l'instar de la sienne. Eamonn s'est approché, surplombant alors le corps de celle qu'ils sont venus pleurer. Pas de larmes pour lui, seulement l'incompréhension des plus jeunes vies. L'incompréhension et paradoxalement le calme, la sérénité ; l'impression que les choses ne pourraient être aussi satisfaisantes qu'en ces tristes contrées. Il s'est alors reculé, s'asseyant sur l'une des nombreuses chaises encore dépliées. Il s'est assit et a écouté. Écouté le silence et ces attraits salvateurs, berçant silencieusement les battements de son cœur. Une accalmie soudaine venue apaiser les pulsions dures qui courent dans ses veines. Un soupire de soulagement qui s'extirpe d'entre ses lèvres avant que la porte claquée ne vienne déranger cette légère trêve. Il a ce sursaut qu'ont les gamins aux peurs entretenues, celles qui perdurent jusque dans le sommeil le plus doux. Le regard qui cherche, qui panique. Le regard qui se pose sur cette silhouette qui, dans sa démarche, le laisse septique. Il est lent, un peu tremblant. Il est lent, peu sûr de ce qu'il entreprend. Démarche faiblarde jusque-là où s'est arrêtée celle du petit garçon auparavant. Ce dernier n'en finit plus de guetter, ses grands yeux bleus sur son père braqués. Il jauge la situation, ne sait pas vraiment quels pourraient être les prochains coups et leur raison. Mais rien de tout ça. Une fois encore, rien ne vient à arriver ; parce que rien n'arrive dans ce monde à part dans lequel il est entré. Ici, tout est calme. Tout le sera toujours ; chose dont il aurait pu douter au vu des derniers jours. Et la main qui l'avait auparavant frappé vient seulement contre son épaule, tout doucement se déposer. Et il n'a pas un regard pour Eamonn, pas un, les songes encore perdus au loin. « Ça va aller mon grand, t'en verras d'autres. » La voix est neutre, qui trésaille un peu. Il a une légère tape contre sa tête avant d'y laisser une caresse dans ses cheveux. C'est nouveau et pourtant aussi lourd qu'un fardeau. Ce peut-il que la mort ne soit finalement qu'un repos ? Autant pour ceux qui restent que pour ceux ayant succombé à leurs maux ? Et ça s'inscrit, ça s'ancre ; ça vient se faufiler comme un poison jusqu'au centre même de ses esprits bien moins embrumés. Il n'est d'ataraxie qu'à la fin de toute vie. Il n'est de calme que lorsque plus rien ne survit. Il en est fasciné, le petit, ne songeant plus qu'à cela après que son paternel ne soit parti. Ce fut simple, bref, rapide ; bien que de la meilleure des manières. En cette pièce réside ce soir les instants les plus heureux de sa petite histoire. Eamonn s'est trouvé une passion pour cette absence de toute chose, pour ces ombres ténébreuses qui effraient plus qu'elles n'attirent. Lui se laisse d'ors et déjà amadouer, allant jusqu'à s'en éprendre en vérité. Il n'y voit qu'une certaine éclosion quand d'autres ne verraient qu'une certaine destruction. Finalement, ils y parviendront, ces fantômes de toute fin. Ils gagneront leur bataille sur sa raison, défaisant alors – réécrivant plutôt – en son âme chaque normalité et leur définition.


Mercredi 17 janvier 1996.
« Ils se sont endormis, je crois. » La voix encore faiblarde, dissimulée derrière cette porte qu'ils ont réussi à bloquer ; Eamonn tient encore la main de cette sœur jumelle qu'il n'arrive plus vraiment à quitter. Ça devient difficile de les séparer ; après tout, ils n'ont qu'eux pour se sauver. Et ils savent, se sont fait à cette idée après toutes ces années à voir les coups pleuvoir sur leur petit monde brisé. Un soupire vient s'extirper d'entre ses lèvres, quelque-chose de rassuré en soit. Rassuré parce qu'ils ne les entendront pas. Ils ne les entendront pas parler ou respirer, ni même vivre dans cette chambre où ils se sont encore réfugiés. « Hé, c'est rien. Je suis là... » La voix qui tente à se faire entendre, des mots qu'il murmure à son oreille tandis qu'ils se tiennent encore par-terre. Eamonn insiste, au creux de ses bras l'enserre. Il faut qu'elle se sente en sécurité, Dieu qu'il ferait n'importe quoi pour ne serait-ce que l'apaiser. Et c'est ce à quoi il s'essaie, caressant du bout des doigts la longueur de cette crinière aussi noire que les tréfonds dans lesquels ils errent. Il a le cœur qui bat, si fort, peut-être trop brutalement. Et ça vient, s'impose, l'enivre totalement. Le souffle un peu court et l'esprit ailleurs, la raison perdue dans l'étreinte qu'il partage avec cette sœur. Il s'y perd, Eamonn, autant qu'il le peut ; gamin en pleine croissance qui ne connaît que l'indifférence au-delà de ce lien qu'elle lui partage : cette totale confiance. Aussi, c'est contre les pommettes féminines que se sont perdues ses mains, détaillant chacun de ses traits jusqu'au plus fin. Pas de mot pour eux, juste des actes, le silence en cri de guerre. Il a l'azur de ses prunelles qui cherche le sien. Il a cette envie de lui faire comprendre que pour toujours et à jamais il sera là, au moins jusque sa fin. Promesse de gosses qu'il vient inscrire en un baiser un peu tremblant, quelque-chose de nouveau, semblant – paradoxalement – plutôt évident. Ils n'ont jamais fait quoi que ce soit sans l'autre, ne jugeant justement que par leurs propres jugements. Ils se sont habitués à vivre ensemble, à penser ensemble, à ne faire qu'un dans l'ensemble jusqu'en cet instant, jusqu'à ce qu'ils n'en tremblent. La pression redescend et l'envie s'en ressent. L'envie des jeunes de cet âge, l'envie de ceux dont la cœur bat toujours plus fort lorsqu'ils ne peuvent plus vraiment être sages. La découverte des corps, la preuve même que leur lien pourrait être encore plus fort. Une erreur qu'ils paieront un peu plus tard, parce qu'ignorants face au hasard. Une petite fille criant, neuf mois plus tard, dans les bras de celle qu'il avait juré de protéger, d'aimer finalement ce fameux soir-là. La naissance du fruit d'un amour interdit, d'une relation qu'on leur reprochera peut-être toute leur vie ; encore faudrait-il qu'ils l'aient admis. Car personne ne sait, personne n'a su. Pas même quand les voisins, curieux, s'en sont mêlés depuis chez eux. Les services sociaux appelés, les coups d'un père violent sur son fils remarqués. Ils l'ont enlevé, malgré les cris, les supplices, malgré la dernière prière qu'il aurait voulu faire entendre. Ils l'ont arraché, des bras de Euros ils l'ont écarté ; c'est en foyer que sa vie devait continuer. Et malgré les promesses, les fugues. Malgré tous les coups entrepris pour ne serait-ce que la revoir, parfois même en pleine nuit ; jamais Eamonn n'aura réussi. Condamné à perdurer seul malgré ses sentiments, Eamonn s'est forcé à s'élever par ses propres talents, sachant peut-être qu'il lui faudrait être patient ; ou moins téméraire à l'idée que le temps pourrait leur être clément. Envolée, l'image de Euros et de ce qu'ils étaient. Envolée, l'image de cette fille qu'il ne reverra jamais.


Jeudi 22 juillet 1999.
Trois foyers pour finalement s'ancrer. Trois foyers pour finalement se dire qu'il ne pourra jamais y échapper. Il fait partie de ces petits rats abandonnés, de ceux qu'on nourrit pour la conscience, de ceux qu'on n'ose regarder par souci de clémence. Personne ne veut y croire mais ils sont là, ceux qu'on oublie le soir. Et Eamonn fait partie de ces jeunes hommes, ceux qui fuient le confort contre l'insécurité de dehors. Nombreuses ont été ses fréquentations et certaines, le plus souvent celles qui demeurent, n'ont pas forcément été les meilleurs. Il le sait, au fond de son cœur, ces petites alliances n'étaient peut-être que des erreurs. Mais il a ce goût pour l'argent facile, ce petit plus qui lui est propre pour – malgré ça – demeurer invisible. Il est celui qui ne se fait pas prendre, celui qui possède de l'esprit, celui qui sait comment flirter avec les ombres au gré de ses envies. Et de cette intelligence, ils s'en sont servis ; ces autres rats aux origines similaires plus assumées quand tombe la nuit. Malgré son assiduité à bien des cours, ceux qui concernaient le corps, l'esprit, l'absence de tout bruit, de fil en aiguille Eamonn les a servi. Ou plutôt, il les a suivi, offrant son talent, plus qu'une petite partie de sa vie, une allégeance sans écrit. C'est au cours des dernières années qu'il a vu sa confiance se retrouver, s'élever petit à petit jusqu'à le transformer ; plus que ce qui s'était déjà passé. Parce qu'il a trop perdu pour tout surmonter, faire comme si rien ne s'était passé. Il a trop perdu pour pouvoir oser de nouveau sourire, se dire que les choses auraient pu être pires. Avec du recul, il a comprit que rien ne pourrait l'être plus que ce qui s'est passé. Il aurait dû rester, au moins les retrouver. Eamonn aurait dû insister pour conserver ne serait-ce qu'une part de pleine humanité. Mais il a cédé, aux ombres, à ces silences. Il a cédé parce qu'il savait que plus rien ne pourrait l'aider à se tirer des profondeurs qu'il s'était creusé. Il a cédé car tout lui avait été arraché ; un tout qu'il comprend un peu mieux. Un tout qui sonne aujourd'hui bien creux ; la gamin essayant de s'en souvenir comme il peut. Longues ont été ses nuits à imaginer, se dire qu'avec cet argent gagné, il pourrait peut-être essayer. Essayer de les retrouver, elles-deux devant lesquelles on l'avait embarqué. Et quand bien même cette idée aurait été plausible, Eamonn s'est convaincu qu'y songer ne ferait que tout aggraver. Aussi, cet air trop lointain, il le tient de cette perte de lien. Délaissant le peu de candeur qu'il avait pu posséder, délaissant tout bon sens au profit de ce qu'il estime mérité ; ça, du haut de ses dix-neuf ans à peine hissés. Il s'est construit une nouvelle âme, dépérissant sous les eaux troubles qu'il avait laissé le submerger ; n'en ressortant que différent, davantage névrosé. Et ils ont été nombreux parmi ces hommes-là – les Black Crows comme l'énoncent certaines voix – à remarquer quelle folie pouvait le guider, quel mal pouvait finalement l'habiter malgré cette intelligence dont ils avaient appris à utiliser ; même malgré son départ du lycée, la fin de ses études pour d'autres spécialisées. Il est semblable et différent, de plus en plus présent bien qu'un véritable fantôme paradoxalement. Et son utilité, chez ces hommes-là, n'a encore jamais décroit. Les années ont passés sans qu'ils n'aient à imaginer leur rang sans ses bras, sans cet esprit que bien d'autres n'ont pas. Le gamin qui n'aspirait qu'à s'offrir quelques billets s'est laissé prendre au piège d'une recherche inconsciente d'unicité. Et, pourtant, l'homme qui prétend encore n'avoir personne ne l'admettra pas ; parce qu'il voit, malgré ce bien à avoir mal, qu'en ces lignes d'âmes lourdes et maladroites réside sa place, son ultime voie. Il quitte le foyer en quête de plus, de bien plus que tout ce qu'il aurait pu avoir. Une promesse d'avenir, délaissant le pire ; le pied dans les deux camps, celui des gentils et des méchants. Eamonn s'éloigne de ce qu'il tentait de construire, se risquant à d'autres tirs. Il gardera ses fréquentations tout en prêchant la raison, usant des cœurs de bonne foi pour parvenir à ses fins, qu'importe la façon.


Vendredi 15 octobre 2004.
Elle a ce sourire qu'ont les gens naïfs, ceux qui pensent que les choses ne pourraient qu'aller en s'améliorant ; c'est après tout ce qu'il vient de promettre, en des vœux inventés, en un amour qu'elle croit partagé. Depuis le foyer, ils ont appris à se connaître ; ou presque, parce qu'il n'a fait que l'apprivoiser, s'assurer qu'entre les lignes de ses phrases puissent résider une issue des plus sûres. Elle était la petite blonde qu'on suivait du regard, celle pour qui des âmes se seraient damnées. Elle était la rédemption souhaitée, à ses yeux la voie la plus sécurisée. Fille de bonne famille aux croyances fermes et suivies ; il a vu à ses côtés plus d'opportunités qu'il n'aurait pu en imaginer durant toute sa vie. C'est ce qui l'a convaincu, ce qui lui a permit de jouer le rôle de cet homme mérité après un très long tri. Longues ont les temps à essayer de s'en approcher, convaincre ses parents qu'il pourrait la marier. Ils ont cédé finalement, aujourd'hui justement. Mary Buchanan devint Mary O'More avec la bénédiction de ses parents malgré l'absence de ceux du marié, malgré le passé qu'il continue néanmoins de traîner. Elles sont tues, ses affaires peu nettes, celles qui patientent dans l'ombre de récupérer toute l'attention de sa petite tête. Elle n'en saura rien, jamais, parce qu'entre les mains de ce qui est désormais sa femme réside toute la grandeur qu'il espérait avoir, toute cette richesse à laquelle durant un temps il s'était refusé à croire. Et tandis qu'il perd son regard sur l'objet de cette vérité silencieuse, sur ce que concerne ces pensées dissimulées, la voix de cette vieille dame lui revient. « Alors, Eamonn. Pourquoi Mary plutôt qu'une autre ? » Il ose un sourire feint, une réaction qu'il sait manier, un jeu qu'il a choisi de faire perdurer ; il a tant à gagner. Aussi, il laisse ce sourire s'inscrire contre ses lèvres, maigre et pourtant bien assez présent, ne posant simplement qu'une main délicate sur l'épaule de l'ancienne. Mais rien de plus, rien de plus que cela. Que pourrait-il dire, finalement ? Qu'elle est celle qui l'avait trouvé, pensant pouvoir le tirer des enfers dans lesquels il s'était perdu, là, quand lui et sa sœur contemplaient cette petite fille qu'ils avaient conçu ? Qu'elle pourrait être la lumière qui le sauverait de ces méfaits, de ce double-jeu auquel il prend un malin plaisir à participer, désormais fier membre d'une famille mafieuse malfamée malgré les études qu'elle s'évertuait à payer ? Qu'elle sera finalement celle dont il se servira, celle dont il abusera jusqu'à ce qu'elle comprenne et ne dépérisse, là, rongée par les ombres qui jamais ne ternissent ? Non, rien n'est à dire et Eamonn se contentera de ce silence avant de rompre les rangs, tourner les talons, s'en retourner à cette soirée qu'est la leur. Il a marié Mary pour ses propres intérêts, parce qu'en cette finalité seule réside la possibilité d'exaucer bon nombre de ses souhaits.


Dernière édition par Eamonn O'More le Mer 22 Aoû - 16:45, édité 6 fois
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 15 Aoû - 0:43

Héhé ça se reproduit vite ces petites choses dis donc ! :roll2:
Éclate toi bien avec ton Irish j'ai retenue que l'inceste dans cette histoire et t'es sale ! voilà Razz

Have fuuun! :bro2:
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 15 Aoû - 0:44

ET VOILA L'ENCULEEEEE *out*


Rebienvenue biatch, pas hâte de t'avoir en boss ! Hâte d'en lire plus !
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 15 Aoû - 9:09

Taylor M. Obrien a écrit:
ET VOILA L'ENCULEEEEE *out*

WHAT SHE SAID What a Face

Bon bah re avec lui, t'sais ce que Dan pense de lui, tu sais ce que JE pense de lui et puis voilà quoi.

See ya on the other side !!! :red:

#incestpowa
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 15 Aoû - 10:20

Une froide détermination doublée d'un caractère trempé au service de la suprématie et pour lesquels la fin justifie tous les moyens. Bienvenue ! Bon courage pour la suite de ta fiche.
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Fanny I. Fleury-Arnaud

Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 15 Aoû - 11:45

RE Puissance 8 si j'ai pas perdu le compte What a Face
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyDim 19 Aoû - 0:41

Rebienvenue ! Quel personnage que voila ! :bro1:

Je viendrais surement te quémander un lien futur collègue :bro3:

Et courage pour la fichette :roc:
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WINDY CITY

WINDY CITY
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn EmptyMer 22 Aoû - 17:21


WELCOME TO CHICAGO !

Félicitations ! Te voilà validé(e) !


Ça manipule sa femme pour l'argent, ça couche avec sa sœur, ça se fait graisser la pâte par la mafia pour des cadavres, ça fait un peu beaucoup et ça fait sacrément pourriture bizarre de Satan et même pas communiste ! What a Face  

Congrats ! Tout est allé comme sur des roulettes et te voilà validé(e) ! Tu vas pouvoir t'en payer une tranche !

Quelques petits liens pratiques maintenant que tu as passé la grande porte :
- La gestion du personnage : Tu peux créer ta fiche de liens juste  . N'oublie pas d'aller recenser ton métier ici ainsi que ton logement ici. Tu peux même ouvrir un sujet de téléphone portable ici.
- La gestion globale : Si tu dois t'absenter ce sera par là ! C'est également là-bas que tu pourras dépenser tes points !
- Nos protagonistes : Tu vas pouvoir créer ton scénario dans ce coin-là et pour ce faire, faudra dépenser tes points justement !
- Flood et jeux : Tu pourras t'amuser là-bas ! Ne sois pas timide, va donc y faire un tour !
- Enfin, n'oublie pas d'être un membre choupinou et de voter régulièrement sur les top-sites ici ! Plus le forum sera connu, plus on aura de nouveaux membres alors GO GO GO !

Bien sûr, le staff est ta disposition si tu as besoin de quoi que ce soit !

Nous te souhaitons un excellent jeu sur Chicago 911 !

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https://chicago911.forumactif.org


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MessageSujet: Re: ghosts that we knew | eamonn   ghosts that we knew | eamonn Empty

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