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 Can we burn something babe? Ft Sebastian

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Addison Adler

Addison Adler

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quartier : Northside : Dans le manoir de sa soeur / Possède un loft Downtown
physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptySam 29 Déc - 0:57

Fist fighting with fire just to get close to you.
Can we burn something, babe?
EXORDIUM.
Je dois bien le reconnaître, je n'avais pas vraiment vu le temps passer. J'avais entrepris d'aller juste boire un verre dans ce bar fraîchement ouvert dont Thomas m'avait parlé la veille par message, plus pour le voir lui que pour l'endroit dont je me contrefichais royalement cela va sans dire. La vérité c'est que l'on avait visiblement beaucoup à se dire ou en tout cas un sujet en particulier à aborder et si j'avais cru que ça réduirait considérablement le temps a accordé à ce têteà tête force était de constater vu mes presques deux heures de retard que ça n'avait pas été le cas. La situation n'était pas franchement la plus agréable, elle m'échappait aussi un peu parce qu'il me manquait des informations, en tout cas du côté de celui avec qui j'avais passé ma soirée et qui visiblement n'avait pas franchement l'intention d'aller au bout des choses. Je le laissais s'en tirer parce que je me sentais déjà suffisamment coupable comme ça je crois et parce qu'il était pour l'instant le seul qui se montrait prêt à faire des efforts…Me retrouver entre ces deux types censé se montrer souder ou je sais pas quoi au sein de leur club de merde, ça n'avait pas vraiment été dans mes plans, ce n'était clairement pas mon délire, ma vie était suffisamment compliquée comme ça pour que je ne vienne à en rajouter et très franchement si j'avais eu connaissance de toutes ces informations au préalables, je doute que les choses en soient arrivées là…Je ne sais juste pas vraiment dans quelle mesure.

Ceci étant dit ce n'est pas le cas et si je me démène suffisamment pour faire marcher tout ça dans mon sens, pour le leurs je ne peux pas faire grand-chose et ce n'est pas vraiment ma place de toute façon. Lorsque je finis par quitter le motard qui vient me déposer devant mon travail où il était venu me chercher un peu plus tôt, je récupère ma voiture et attrape mon téléphone longuement oublié dans le réceptacle entre les deux sièges, pour me rendre compte que Sebastian m'a appelé plus d'une fois et après réflexion je me retiens d'écouter mon répondeur, ouvrir son dernier message me suffit largement. Je survole le fil de notre conversation et les "qu'est-ce-que tu fous au juste" , "tu te fous pas un peu de ma gueule", "putain t'es où addison ?" me suffise à comprendre que rien de très appréciable ne m'y attend sans doute et disons que je n'ai pas envie d'arriver déjà énervée, je me connais je m'emporte au moins aussi facilement que lui si ce n'est plus et quand bien même je suis clairement en tort, disons que l'un n'empêche pas l'autre. Personne n'est parfaits et certainement pas moi, mais au moins j'assume ! Je jette mon téléphone dans mon sac, pousse un soupir et démarre ma voiture pour franchir les quelques kilomètres qui me sépare de chez moi. C'est un trajet étrange, je n'ai plus vraiment l'habitude de l'emprunter depuis que j'ai emménagée chez ma sœur histoire de garder un œil sur elle, ce qui en soit est un peu risible dans la mesure où l'inverse est nettement plus vraie. Enfin c'est quand même plus confort je dois bien le dire de pouvoir passer du temps avec lui sans avoir à se demander qui est dans le coin ou ce genre de conneries, l'idée n'étant plus franchement de se planquer comme on l'avait si longtemps fait. Je me gare enfin après une quinzaine de minutes sur la route et me dirige vers l'entrée de l'immeuble cossu dans lequel mon loft se trouve, prête à affronter la colère justifiée de mon amant. Alors que l'ascenseur grimpe lentement les étages, j'essaye de réfléchir à une stratégie pour m'éviter le drame en trois actes, mais rien de ce qui me vient me semble très efficace, il faut croire que je vais devoir y aller à l'improvisation et puis qui sait peut-être qu'entre temps il a eu le temps de se calmer et de relativiser ? Ouai non probablement pas m'enfin on ne sait jamais !

Je finis donc par passer la porte et vient jeter mes clés dans un espèce de réceptacle en cristal dans l’entrée avant de rejoindre l’espace ouvert du salon et de la cuisine. Mon manteau et mon sac viennent bien rapidement rejoindre l’extrémité du canapé alors que mon regard vient rencontrer celui de Sebastian dont le visage est fermé. Je colle sur le mien un air désolé et m’approche de lui des excuses plein la bouche. « Je suis VRAI-MENT désolée babe, j’ai perdue la notion du temps et j’avais laissé mon portable dans ma voiture…je viens en rajouter une couche avec mes airs de gamine penaude et me plante finalement devant lui. Tu m’en veux ? »



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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyJeu 10 Jan - 21:01

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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Le téléphone entre les doigts, il hésite à insister. Le curseur dévale les numéros de son répertoire à une allure folle sans qu'il ne daigne encore s'arrêter ; ou presque. Durant quelques secondes, il se dit qu'appeler Tyler pourrait être une bonne idée, qui sait, s'ils peuvent avoir quelques projets de sortie malgré les temps douloureux et lourds à braver. Mais l'idée le quitte, aussitôt simplement qu'elle lui est venue car au-delà de ses songes et des tempêtes qu'ils provoquent, il entend qu'on déverrouille la porte. Une heure, peut-être plus, peut-être moins. Une éternité, dans sa tête, qu'il attend qu'elle ne revienne. Il en soupire, Sebastian, venant s'avachir contre le dossier du canapé avant que son téléphone ne soit jeté. L'appareil heurte le sol au moment où la porte s'ouvre, au moment où – très rapidement – la silhouette longiligne lui parvient. Il aurait pu en sourire, offrir un maigre rictus rassuré à la jeune femme qui vient de rentrer mais l'effort ne se fait pas, le cœur dirigé par une certaine paranoïa. Délaisser Irene à cause des affaires internes du club mais aussi de la petite blonde chez qui il se tient n'a fait que raviver bien des mauvais sens. Il a le doute qui résiste, l'impression que le monde entier s'est dressé contre lui afin de défaire ses limites. Toutes ces remparts dressées avec la ferme intention de changer ; d'ors et déjà envolées. Finalement, il s'essaie à s'animer, les paumes de ses mains passant sur ses traits fatigués et irrités ; qu'est-ce qu'elle foutait, hm ? Seb ? Il l'entend encore, la voix moqueuse de son frère. Elle résonne contre les parois de son âme comme pour s'éterniser avec hargne et volonté. Au pire, tu n'as que ce que tu mérites. Un sourire mauvais s'ancre sur ses lèvres malgré la présence un peu plus rapprochée de la jeune femme ; Dieu qu'il aimerait parfois pouvoir le tuer encore et cette fois sans regret. « Je suis VRAI-MENT désolée babe, j’ai perdue la notion du temps et j’avais laissé mon portable dans ma voiture… ; il n'en relève pas encore le regard, pas totalement. Les paroles de Addison viennent fondre sur lui sans qu'il ne choisisse d'y répondre aussitôt. Il a le sang qui boue dans ses veines, l'impression de devenir fou qu'il accepte autant qu'il la freine. Tu m’en veux ? » Et, au final, il ose. L'azur grisâtre de ses prunelles se relève sur la silhouette désolée qui se tient désormais bien assez prêt avant qu'un regard à sa montre ne soit osé. Une manière silencieuse de lui rappeler qu'il a attendu, sa majesté s'est défait de sa patience bien entendu. Il fait partie de ces salauds qui pensent que tout leur est dû.

« Ça dépend. Il ose, laisse ces mots-là s'extirper d'entre ses lèvres quand ses mains se lient au-dessus de ses genoux. Il guette, note chacun des traits, chacune des réactions. Il contemple comme pour essayer de comprendre les raisons qui l'ont poussé à le mettre de côté. Parce que, selon lui, c'est ce qu'il s'est passé : il n'a été relayé qu'au second plan de ses priorités pour ce début de soirée. J'peux savoir ce que t'étais en train de foutre pour pas penser à l'heure et au fait qu'on devait se retrouver ? » La voix un peu dure, ferme. Il insiste sur ses derniers mots pour s'assurer que la réponse à sa question puisse être pleinement sous-entendu. Bien-sûr qu'il lui en veut. Bien-sûr qu'il le prend mal de voir les choses lui échapper, prêt à imaginer que son nouveau joujou puisse aussi lui être arraché. Et la paranoïa qui recommence, cette descente lente et progressive qui n'amène qu'une trop grande incertitude mêlée à une certaine colère. C'est en se perdant un court instant dans ses réflexions que ses souvenirs lui reviennent, la mémoire rappelant à son esprit ce fameux soir. Lorsque les ombres commençaient à danser, il se souvient des doutes qu'elle lui avait exposé avant de revenir sur ses pas, défaire les murs de sa maison de sa présence réclamée. Il se souvient des heures de silence, des non-réponses dont elle l'avait doté. Et si tu t'étais trompé, cher frère ? Il tique, les tempes battant sans ménagement dans l'espoir d'apaiser – ne serait-ce que légèrement – ses nerfs. « Tu peux m'dire où est-ce que tu étais en fait ? »      

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by Wiise
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyMar 15 Jan - 4:59

Fist fighting with fire just to get close to you.
Can we burn something, babe?
EXORDIUM.
Pour seule réponse, un regard à sa montre…je me doute parfaitement qu'il est en colère, Sebastian n'est pas vraiment le genre patient et il a un potentiel de drama queen au moins équivalent au mien, mais je dois bien reconnaître que j'espère éviter la crise, je suis de bonne humeur et c'est quelque chose qui n'est pas vraiment toujours évident ces derniers temps, les hauts sont là, mais les bas sont relativement nombreux et plutôt…très bas. C'est un peu difficile à expliquer, les choses se sont pourtant considérablement tassées, les charges qui pesaient contre moi avaient été abandonnées, mon travail n'en avait pas pâti, certes ca avait mis un coup dans le dossier que j'essayais de construire pour pouvoir récupérer mes droits sur mon fils, mais Alma m'avait garantie que ni les services sociaux, ni mon ex-mari ne pourrait vraiment faire valoir quoi que ce soit au vu de l'évident piège dans lequel j'étais malgré moi tombée. Puis il y avait lui et cette séparation d'avec sa femme, ce qui se construisait un peu naturellement entre nous, tout semblait retrouver un peu d'ordre, tout sauf les fluctuations habituelles de mon cerveau dérangé, qui elles ne semblaient pas se réparer pour autant.

Alors, je joue le jeu que je connais bien, m'appuie sur mes arguments et essaye de dédramatiser et désamorcer la situation dès maintenant. Debout devant lui, je lui présente une moue coupable et désolée espérant qu'il s'y laissera prendre finalement. « Ça dépend. Je lui adresse un regard penaud et reste silencieuse, pas vraiment sûre de la suite, enfin ça ne commence pas si mal à mon goût, qui plus est, je n'en suis clairement pas à m'inquiéter ou redouter quoi que ce soit, ce n'est pas comme si je craignais une dispute de toute façon, ce ne serait certainement pas la première, ni la dernière c'est évident. J'peux savoir ce que t'étais en train de foutre pour pas penser à l'heure et au fait qu'on devait se retrouver ?  La question est posée et oui…je pourrais mentir ou en tout cas présenter les choses d'une façon moins…comment dire…discutable ? Mais ça ne me vient pas vraiment en tête, je n'ai rien à cacher, je suis une grande fille et je ne lui demande pas son avis en ce qui concerne mon emploi du temps et quand bien même je sais que prononcer le nom de Thomas n'ira certainement pas dans mon sens, je n'ai pas l'intention de lui cacher la vérité, je n'ai rien à me reprocher si ce n'est d'avoir effectivement manqué à ma parole et à l'heure convenue pour que l'on puisse se retrouver tous les deux, ce qui n'était pas volontaire, ni par désintéressement d'ailleurs, bien au contraire, j'avais eu envie de le voir toute la journée, ce n'était là qu'un malheureux concours de circonstances. Tu peux m'dire où est-ce que tu étais en fait ? Je m’avance et franchis finalement le peu de distance qui nous sépare encore pour venir m’asseoir près de lui, voir même contre lui, repliant mes jambes sur l’assise du canapé. – Je suis partie boire un verre avec Thomas. Je laisse deux, peut-être trois secondes pas plus, s’écouler. On a discutés et je n’ai pas vu le temps passé ensuite le temps qu’il me ramène à la caserne et que je récupère ma voiture pour venir ici….Je vient déposer ma main dans son cou et dirige son regard vers le mien. Je suis désolée d’accord ? Je suis là maintenant et je te promets de me rattraper ! Je m'avance et dépose un baiser léger sur ses lèvres, pas encore tout à fait certaine qu'il soit prêt à le recevoir. Est-ce que je peut en conclure que je t'ai manqué ? » Un sourire entiché au coin des lèvres, je prends le parti de ne pas tomber dans la froideur qu'il m'adresse et le regard tendu qu'il m'offre depuis que j'ai passée cette porte, je ne veux pas encourager cette facette de lui et je n'ai pas non plus envie de perdre mon temps, notre temps ensemble dans des querelles prématurées et qui au vu de notre condition commune pourrait très vite tourné au trop, à l'outrance et la démesure.

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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptySam 26 Jan - 21:57

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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Le parfum qu'elle porte se fait un peu plus présent alors qu'elle s'élance, qu'elle s'avance. Addison vient s'offrir une place à ses côtés malgré son état, la colère qui s'est ancrée sur ses traits ; sûrement inutilement, qui sait. Pour réponse à la distance disparue, il se contente de la suivre du regard, d'attendre silencieusement – du mieux qu'il le peut en tout cas – une réponse à sa dernière question. « Je suis partie boire un verre avec Thomas. Il tique, la mâchoire s'en serre tandis qu'il fronce les sourcils. Thomas, évidemment. Qui d'autre que cet abruti pour le faire chier quand il s'agit d'Addison. Un soupire brave la barrière de ses lèvres tandis que l'azur de son regard dévie sur les alentours. On a discuté et je n’ai pas vu le temps passé, ensuite le temps qu’il me ramène à la caserne et que je récupère ma voiture pour venir ici… ; il n'en dit rien, concentré dans des songes qu'il ne parvient pas forcément à maîtriser. Il aurait pu ne rien dire, ne pas s'énerver. Ce n'est que l'un de ses frères, finalement, et rien n'est à imaginer. Il aurait pu se faire à cette idée mais depuis Jake, depuis cet homme-là... tant de choses ont changé, sa confiance s'est brisée. Et si Addison aussi venait à lui échapper tout comme Irene s'est décrochée ; bien que par sa faute à force de l'avoir rejetée. C'est le contact qui s'installe qui ravive sa conscience, qui le ramène pleinement à l'instant présent. La main de la jeune femme se perd dans son cou et l'amène à lui faire face, à devoir l'observer, à devoir l'écouter. Je suis désolée, d’accord ? Je suis là maintenant et je te promets de me rattraper ! Un maigre silence se perd entre eux deux tandis qu'elle s'avance à nouveau, qu'elle risque un baiser le long de ses lèvres fermées. Il n'y répond pas, pas de suite, pas encore. Ses songes sont trop noires, trop embrumées pour qu'il ne puisse simplement passer. Passer outre le fait que ce connard se tient encore sur son chemin, qu'il vient davantage se faire plus présent qu'il ne l'avait été déjà avec sa femme... ex-femme. Ex, oui. Tout comme Addison pourrait le devenir, à force. La voix de son frère qui agace, qui se glisse le long des flammes qui brûlent au fond de lui et les ravivent un peu plus encore. Est-ce que je peux en conclure que je t'ai manqué ? » Il n'en relève pas encore son regard, perdu dans son propre monde d'ors et déjà bien dévasté, lui qui pensait que tout lui serait désormais aisé. Conneries, une fois encore. Néanmoins, il n'en bouge pas, demeurant à sa place, à ses côtés, aussi proche d'elle que lorsqu'elle s'était assise en arrivant. Sebastian, comme trop souvent, n'a pas la moindre idée de la manière dont il doit réagir, peu conscient de pouvoir possiblement se gérer, qui sait.

« Thomas, hein ? La question se pose finalement. Enfin ses lèvres se délient, enfin l'azur clair de ses prunelles lui revient. Il se pose sur sa silhouette, sur les traits bien moins sombres qu'ils ne peuvent également l'être d'ordinaire. Ils sont tous les deux si imprévisibles, si instables. C'est lui qui fait que t’aille mieux ? Il ose, se perd dans sa paranoïa, il n'aime pas que certaines situations puissent lui échapper, il n'aime pas ne pas avoir le contrôle sur tout ce qu'il estime comme lui appartenant ; Addison faisant bien-sûr partie de cette catégorie. Et vous avez parlé de quoi, du coup ? Et cette fois, il vient s'affaler dans le canapé, ses yeux posés sur la jeune femme qu'il veut faire parler. Et avant que sa voix ne se manifeste une énième fois, il ose s'emparer de sa main, jouant avec ses doigts, de manière encore assez douce ; paradoxe complet avec le ton de sa voix. Hormis du fait que tu ne devrais pas traîner trop autour de moi vu que je suis un connard qui compte te frapper, t'insulter ; ce qui ferait de moi, pour son plus grand plaisir, le pire des enfoirés. Un maigre rire ironique, quelque-chose de mauvais qui ne se cache pas derrière ses traits. Ouais, hormis ça j'entends. » Il continue d'effleurer la paume de sa main du bout de ses doigts, jouant des caresses pour essayer de rester calme. Il n'en dit pas plus, sait que les choses peuvent s'envenimer comme le contraire, bien que ça l'étonnerait. Il a conscience de jeter un peu plus d'huile sur le feu, il a conscience de ne rien arranger quand Addison, de son côté, semble vouloir l'apaiser. Il le voit, le ressent. Sebastian sait qu'il n'est qu'un con, ce soir, à lui infliger cette querelle des plus ridicules mais la vérité n'est nulle autre que celle-ci : c'est plus fort que lui. Peut-être, finalement, que l'aiguille de ses états-d'âmes n'est pas du côté de la jauge qu'il imaginait.      

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyJeu 28 Fév - 18:26

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EXORDIUM.
Le prénom lâché, celui qui vient provoquer exactement ce que j'avais pu imaginer sur ses traits, pour autant je ne comptais pas ni mentir, ni omettre, je ne suis pas une petite fille et encore moins sa gentille et soumise petite épouse. Je n'ai rien à me reprocher, je n'ai fait que prendre quelques verres avec un ami quand bien même cette exacte perception lui échappera sans aucun doute possible. Son soupire qui ponctue ma phrase ne me freine pas pour autant et je poursuis le récit qu'il m'avait d'une certaine façon réclamée et lui donne l'explication méritée quant a mon retard qui est, je dois bien le reconnaître, trop important pour passer à la trappe avec une simple pirouette. Lorsque je laisse finalement une courte pause s'installer, c'est un manque cruel de réaction auquel je me trouve confronter, Sebastian semble perdu dans ses pensées, probablement un truc complètement déformé autour de moi et de son frangin improvisé, quelque chose guidée par la colère et commenté par cette parano qui ne le définit que bien trop souvent. Je le connais bien à présent et plus encore, je connais ce mécanisme comme ma poche, ce n'est jamais fiable à cent pour cent évidemment, mais je ne manquerai pas de pouvoir adapter mon comportement à ce que je pourrais bien avoir fait naître dans les échos intérieurs qui frappent à présent mon amant. C'est pour cela que je tâche de le rappeler à moi, à ma présence et à ce que je lui dis, plutôt qu'à ce qu'il veut croire et imaginer. Il ne dit rien et répond encore moins au baiser que je viens poser sur ses lèvres, mais au moins j'ai l'impression qu'il s'est un peu ré ancrer dans le moment.

« Thomas, hein ? Une pause courte et pesante avant que le but même de ses mots ne prenne sens. C'est lui qui fait que t’aille mieux ? Je lève machinalement les yeux au ciel sans vraiment pouvoir m’en empêcher avant de venir replanter un regard désabusé dans le sien. Bien évidemment qu’il le pense et tout aussi sûrement ce n’est pas le cas du tout. Je ne nierais pas que le lien que j’ai avec Thomas est particulier de part évidemment notre passé commun, mais l’incartade plus récente qui s’était produite entre nous, n’avais pour moi qu’un goût d’erreur grossière et je n’avais pas franchement la moindre envie ni de la voir se reproduire, ni de l’envisager lui autrement que comme un ami, ce dont d’ailleurs nous avions convenue sans peine alors même que Sebastian et moi n’étions à ce moment-là qu’un souvenirs censé le rester.  Et vous avez parlé de quoi, du coup ? Le corps que quarantenaire se relâche contre le dossier du canapé et je ne bouge pas vraiment, me redresse un peu même dans l’idée de justement lui dire qu’il se trompe quoi qu’il veuille bien en penser, mais je me trouve interrompue lorsqu’il se saisit de ma main pour venir jouer avec mes doigts d’une façon qui pourrait laisser à penser que la conversation qui se jouait entre nous était légère et banale, ce qui n’était pourtant pas vraiment le cas.  Hormis du fait que tu ne devrais pas traîner trop autour de moi vu que je suis un connard qui compte te frapper, t'insulter ; ce qui ferait de moi, pour son plus grand plaisir, le pire des enfoirés. L'ironie mauvaise et acide, le sourire pernicieux aux lèvres m'agace je dois bien le dire, mais je le comprends dans la mesure ou ce sont des propos qui ne sortent pas de nulle part et qui sont des mises en garde véritablement reçue, ça me rend comment dire exceptionnellement patiente, ce qui n'est pas franchement quelque chose de particulièrement commun chez moi qui a tendance à m'enflammer sans l'aide de rien, ni personne…un peu comme lui finalement. Ouais, hormis ça j'entends. »  Mon regard rencontre et vient capter le sien. « Non, c’est pas lui. Un mince soupir m’échappe alors que je ne le quitte pas du regard.  On est juste amis et okay je suis peut-être pas la nana la plus prude, ni la plus fiable du monde, mais si je devais aller voir ailleurs, je suis assez maligne pour le faire en dehors de ton petit club. Mes yeux s'agrandissent un peu, essayant de trouver dans son regard un signe de compréhension ou d'acquiescement que je ne trouve pas. Je viens donc refermer mes doigts autour des siens et tire un peu sa main vers moi. On a parlé de tout et rien vraiment, de mon taf, du garage, de ma sœur, de la sienne et un peu de toi et moi oui, mais ça c'est plutôt moi et c'est un sujet qui n'a pas vraiment su motiver mon audience tu vois…il n'a rien dit à ton sujet si c'est ce que tu veux savoir. Qui plus est je fréquente qui je veux et je suis assez grande pour me débrouiller et il l'a bien compris crois-moi, je ne suis pas une brebis sans défense et je suis loin d'avoir peur de toi, alors toutes ces histoires me passent clairement au-dessus tu le sais bien, sinon je ne serais pas là avec toi…Une pause et ma main qui dévie et vient se poser sur sa poitrine. De toute façon je suis sûre que serait capable de te mettre une raclée ! » Un mince sourire, tentative supplémentaire de détendre une atmosphère encore bien trop lourde.


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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyLun 4 Mar - 13:48

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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« Non, c’est pas lui. Il acquiesce simplement, silencieusement en vérité. Il n'a pas de mot à ajouter, rien à dire de plus que ce qu'il laisse déjà paraître. Addison est loin d'être stupide, le pense-t-il vraiment. Elle est de celle qui en cache plus qu'elle ne laisse en voir et il croit l'avoir comprit, à force, il pense l'avoir cerné. Il le pense, seulement, préfère se persuader que c'est un acquis pour ne pas avoir à plus s'en inquiéter. On est juste amis et okay je suis peut-être pas la nana la plus prude, ni la plus fiable du monde, mais si je devais aller voir ailleurs, je suis assez maligne pour le faire en dehors de ton petit club. » Et par cela, elle confirme ses dernières pensées. Sebastian n'en cache pas ce léger rictus mauvais, trop bien ancré le long de ses lèvres pour pouvoir aisément s'en défaire. Plus le temps passe et plus il a Thomas en horreur ; peut-être à cause de ce qu'il sait, de ce qu'on lui a confié. Peut-être à cause de beaucoup de choses que leur complicité passée n'a pas su effacer. Pourtant il l'avait aidé, l'avait repêché quand ses songes commençaient à se briser : ça sans jamais vraiment en parler. C'est sur ces idées qu'il se perd un instant avant que la présence de la petite blonde ne le ramène à cet instant précis, sa main enserre la sienne avec un peu plus de force, le forçant finalement à lui faire face, l'azur clair et prenant de ses prunelles ancré dans les siennes. « On a parlé de tout et rien vraiment, de mon taf, du garage, de ma sœur, de la sienne et un peu de toi et moi oui, mais ça c'est plutôt moi et c'est un sujet qui n'a pas vraiment su motiver mon audience tu vois… ; un rire s'extirpe du fond de sa gorge, instinctivement. Il se risque à y penser, à essayer d'imaginer quelle aurait pu être sa tête à l'évocation de son nom, de ce « nous » qu'ils ont choisi d'afficher. C'est comme s'il ne pouvait plus s'en passer, de cette haine qu'il parvient parfois à lui insuffler ; juste retour des choses pour le temps qu'il peut passer aux côtés de sa nouvelle bien-aimée. Il n'a rien dit à ton sujet si c'est ce que tu veux savoir. Qui plus est je fréquente qui je veux et je suis assez grande pour me débrouiller et il l'a bien compris crois-moi, je ne suis pas une brebis sans défense et je suis loin d'avoir peur de toi, alors toutes ces histoires me passent clairement au-dessus tu le sais bien, sinon je ne serais pas là avec toi… ; un nouveau contact, Sebastian qui s'en anime un peu plus qu'au départ. Il laisse faire, lui donne son droit de parole pour les quelques minutes restantes malgré les mots qui se bloquent au creux de sa gorge. De toute façon je suis sûre que je serais capable de te mettre une raclée ! » Il tique, y réagit doucement d'un haussement de lèvres.

Quant à sa main, elle ne dévie pas de là où elle se trouve désormais. Le corps du quadragénaire s'en redresse, venant lui faire complètement face. Il insiste sur cette proximité, rétablie ce qu'il croit être le rôle de chacun. Il a ce soupçon de colère qui gronde encore au fond de lui, cette espèce de légère tornade qui s'est tout de même légèrement apaisée. « J'aimerai bien voir ça. Ses dires glissent jusqu'à l'oreille féminine sur laquelle il se penche, délaissant un soupire le long de son cou avant que ses lèvres n'y trouvent refuge ; tout comme sa main, finalement. Le bleu assombrit de ses prunelles lui reviennent, traquant son regard, détaillant ses traits tandis qu'il tient sous le bout de ses doigts l’instrument de ses filets d'air saccadés. Mais que je n'apprenne pas qu'il ait tenté quoi que ce soit que tu ne m’aie pas dit. » Une mise en garde, une petite menace masquée en un conseil. Et s'il est habitué à Irene et son silence, il en oublie parfois que Addison n'acquiescera pas simplement dans l'espoir de le calmer. Elle a cette même hargne, cette même névrose inscrite dans ses gênes, ces mêmes vices longeant l'entièreté de ses veines. La raison, finalement, de sa présence entre ces murs, de ses éternels messages à tout vouloir savoir, de cette possessivité qu'il essaie parfois à contrôler ; souvent en vain. Et, enfin, il termine par lâcher prise, le dos de nouveau à flirter avec le dossier du canapé, sa main ayant déviée dans le dos de la jeune femme à la cascade blonde avec laquelle il s'essaie ensuite à jouer. « J'ose espérer que tu as de quoi te faire pardonner ton retard. »      

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by Wiise
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Addison Adler

Addison Adler

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physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyVen 15 Mar - 16:11

Fist fighting with fire just to get close to you.
Can we burn something, babe?
EXORDIUM.
Sa contrariété ne semble pas vouloir s’atténuer, elle reste et imprègne les lieux, silencieuse et pesante. J’ai toujours pensé que les hommes manquaient de patience, de constance et de persévérance, un seul suffixe mais bien des choses à lister, pourtant lui semble faire preuve d’au moins deux de ces trois-là, en tout les cas ce soir et je ne suis pas sûre d’être en mesure d’en faire autant si il ne se décide pas à réagir dans un sens ou dans un autre, je ne suis pas difficile en règle générale, en tout cas pas sur ça.  De vagues acquiescement à quelques éclats de rire pas forcément convaincue on commence lentement à y venir ou tout du moins j’en ai l’impression. La moue qui pare ses lèvres après ma petite provocation ne m’échappe pas et me tire un léger sourire aguichant. Je renforce un peu plus la pression de ma main contre sa poitrine. « Quoi tu ne me crois pas ? Ca m’amuse, c’est une voie qu’il me plait un tant soit peu plus que cet air renfrogné et ce silence loin d’être amusant. Il se redresse finalement, prémices de changement, d’action peut-être. J'aimerai bien voir ça. Il vient le déposer à mon oreille, son souffle remontant le long de ma peau, ca m’immobilise, m’électrise même alors que ses lèvres viennent se perdre dans mon cou. Ca ne dure pas longtemps, mais suffisamment pour que je me taise en tout cas. Sa main sur ma gorge, son regard revient percer le mien avec une certaine autorité et ca m’échauffe instantanément. Mais que je n'apprenne pas qu'il ait tenté quoi que ce soit que tu ne m’aie pas dit. J’imagine que je suis censé me sentir menacer ou inquiète ? Sauf que très honnêtement c’est loin d’être le cas et leur petite guerre de bac à sable ou qu’importe ce que c’est m’indiffère complétement, si ce n’est pour le côté jalousie qui ne me déplait pas tant que ça c’est vrai et surtout je dois bien dire que j’ai toujours aimé être au centre de toute les attentions et autant dire qu’entre ces deux-là je suis relativement bien servie. Un sourire léger, presque discret se pare sur mes lèvres toujours fermées. Provocation involontaire, mais je ne m’en cache pas plus que je ne me retient de faire quoi que ce soit. Sebastian finit par relâcher son emprise et vient se laisser retomber contre le dossier du canapé une main toujours fermement posé dans mon dos. J'ose espérer que tu as de quoi te faire pardonner ton retard. »  Il devrait savoir que j’ai toujours de très bon moyens de me faire pardonner, peut-être que c’est exactement la raison pour laquelle il en vient là d’ailleurs, parce que justement il le sait pertinemment.

Je presse sur mes jambes remontées sur l’assise du sofa hors de prix qui orne mon salon, pour venir me redresser et me donner un peu plu de hauteur. Mes doigts glisse sur sa nuque en de légers cercles doucereux et je viens lentement me coller à lui, mes lèvres venant frôler sa joue jusqu'à son oreille. «  Sinon quoi ? [...] Tu vas me punir ? Je me recule et vient planter mon regard amusé dans le sien. Parce que niveau menace c’est pas le truc le plus efficace que tu peux trouver tu sais. Je lève un sourcil et lui adresse un sourire. Un baiser presque chaste déposer sur ses lèvres et je vient finalement me placer à califourchon sur lui, remontant de quelques centimètres seulement ma jupe qui me retient un peu dans mon mouvement. D’une main je viens alors chasser derrière mon épaule, puis de l’autre côté de mon visage l’ensemble de ma chevelure blonde, me permettant ainsi de me pencher pour l’embrasser cette fois avec un peu plus d’avidité. Je ne lui laisse pas vraiment le choix dans la mesure ou mes mains venues encadrer son visage le maintienne contre moi, mais quelque chose me dis que ce n’est pas franchement pour lui déplaire, quand bien même je le sais il pourrait jouer le jeu du désintéressé, après tout il n’est jamais le dernier à s’amuser à jouer le chaud et le froid et je serait bien mal placé pour venir le lui reprocher, si tant et bien que ce fut là quelque chose qui en soit me dérangeait. Mes lèvres encore au plus prés des siennes et mon souffle s’écrasant encore contre elle je me coupe pourtant dans mon élan. Je sais toujours me faire pardonner Sebastian, après tout dépend de ce qui pourrait me remettre dans tes bonnes grâces là tout de suite…. »



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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyJeu 21 Mar - 15:34

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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Elle a ce regard joueur, cet éternel instinct de vouloir apprivoiser la bête. Parce que c'est ce qu'il est, finalement, un chien en cage dont les barreaux cèdent et se réinstallent aussitôt. C'est ce qu'ils sont tous les deux, en soit, derrière leur stabilité feinte et les faux semblants qu'ils aiment à présenter. Ils sont similaires et à la fois si différents, le brasier, la flamme et le vent qui emporte la moindre étincelle. Ils s'éteignent pour s'allumer, et ils recommencent encore et encore parce qu'en cela réside leur nature. Comme en cet instant, le tonnerre grondant dans les tréfonds de son âme à voir l'une de ses perles possiblement s'éloigner ; comme tout le reste déjà perdu par sa stupidité. Et pourtant, il n'en bouge pas plus, contrôlant cette facette de lui contre laquelle elle a pourtant été mise en garde – Sebastian tente à taire les démons. Ce qu'elle aide à faire, adroitement, l'une de ses mains jouant à refroidir le sang, caressant sa nuque en des gestes contrôlés et très certainement mesurés. Elle sait y faire, jouer de cela et il se laisse berner aussi naturellement quand elle revient à lui dans le piège de ses bras. « Sinon quoi ? [...] Tu vas me punir ? Un frisson et un sourire, quelque-chose d'un peu moins tendu qu'alors. Il a les songes encore corrompus mais la raison s'essaie à l'emporter. Parce que niveau menace c’est pas le truc le plus efficace que tu peux trouver tu sais. Il laisse faire, il laisse dire. Sebastian joue le jeu du silence le plus ferme qui soit, à guetter chacun de ses gestes jusqu'à ce qu'elle n'approche davantage, le surplombant. Le baiser s'impose, les mains fines de la jeune femme emprisonnant ses traits comme pour ne pas lui donner l'occasion d'en réchapper. Et il ne compte pas le faire, abandonnant – malgré ses efforts – les siennes le long des hanches qui lui sont à porter. Elle joue avec ses vices finalement, sait qu'il ne pourrait faire autrement. Je sais toujours me faire pardonner Sebastian, après tout dépend de ce qui pourrait me remettre dans tes bonnes grâces, là, tout de suite… » Il ose un maigre souffle, quelque-chose d'amusé mais à la fois d'assez sérieux. Ça le prend aux tripes de ne pas savoir quoi penser, de ne pas avoir les idées aussi claires qu'il ne le faudrait en cet instant même. Car la situation le concerne plus qu'il ne l'aurait voulu, les entrevus avec l'un de ses frères – aussi tendue puisse-t-être leur relation – le travaille avec assez de force. Force est de constater que sa paranoïa ne lui a jamais vraiment rendu justice jusqu'alors, c'est ce qu'il craint silencieusement, luttant contre les pensées qu'elle insuffle à se tenir ainsi, si près de lui, à jouer avec ses envies – celles qu'il pourrait appeler maladie.

Il a les mains qui vont et viennent, qui découvrent encore et encore ce qu'il connaît d'ors et déjà par cœur. La raison de son retard le tracasse mais elle parvient à semer un doute considérable dans sa tête. S'il avait su qu'elle saurait faire jouer son esprit de la sorte, qui sait – peut-être se serait-il abstenu. Ou pas, finalement, dépendant à cette folie autant qu'il la méprise. « Faudrait que ça vienne de toi pour que ce soit des excuses. A moins que tu ne veuilles pas en faire et qu'il faudrait que j'aille régler ça moi-même... » Il s'y risque, sait les pentes menaçantes dans leur deux cas. Néanmoins, il en soupire un peu désabusé, prit au piège par sa présence insistante sur ses jambes. Et Dieu qu'il aime ça, pécheur à ses heures perdues. « Mais si tu veux me faire plaisir, eh bien, c'est assez simple. Il marque une pause, laisse la paume de ses mains épouser les courbures du corps féminin. Ça a de l'effet sur lui, bien évidemment, mais Sebastian est, à lui seul, une contradiction permanente. Ne me prends plus pour un con. Je risquerai d'être mauvais. » Un sourire s'inscrit le long de ses lèvres tandis qu'il vient les faire traîner sur l'épaule qu'il dénude lentement. C'est jouer avec ses propres sens, chercher les « pour » et les « contre » dans ses pensées embrumées. « On doit aller boire un verre avec les autres après-demain et tu viens. Que ça en plaise à ton cher Thomas ou non. S'il doit s'y faire, je vais l'y aider. T'es à moi, maintenant. » Et là-dessus, il s'assure de sa prise sur elle pour se pencher, récupérer le verre qui traînait sur la table sans lui offrir la possibilité de s'extirper.       

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyMer 27 Mar - 16:35

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EXORDIUM.
Je n’ai pas l’intention de rentrer dans son jeu, pas celui-là, pas celui qui guidé par une paranoïa maladive n’apportera que des excès brûlants et dangereux, alors oui j’use, compte même abusé du pouvoir qui est le mien, celui qui réside dans ma connaissance de ce qui peut bien le guider, des affres qu’il subit et qui sont pour certains part entière de ce que je suis et pour les autres je ne fait que me servir des clés qu’il m’a plus d’une fois données au travers de ses confidences et des longues conversations que nous avions pu par le passé avoir. Ses mains répondent à mes invitations avant que lui même n’en prenne conscience, parce qu’il faut, je le crois, beaucoup plus qu’un simple retard et quelques chimères pour retenir ses plus bas instincts, aussi je prend le chemin répétitif que ses doigts tracent sur mes hanches comme une première victoire ou en tout cas une avancé dans ce sens. « Faudrait que ça vienne de toi pour que ce soit des excuses. A moins que tu ne veuilles pas en faire et qu'il faudrait que j'aille régler ça moi-même...Je ne répond pas, pas tout de suite, me contente de remonter mes deux mains le long de sa nuque, glissant mes doigts jusqu'à la naissance de ses cheveux, le regard fixé dans le sien et empreint d’un air insolent. Je le force contre moi, me laisse glisser encore plus près, jouant de suggestions qui n’en sont presque plus. Mais si tu veux me faire plaisir, eh bien, c'est assez simple. Je l’écoute, est plus attentive que je n’en ai véritablement l’air, bien que mon regard ne se dérobe un instant sur ses mains qui resserrent leur emprise sur moi. Aurais-je le droit de déjà crier victoire ? Ne me prends plus pour un con. Je risquerai d'être mauvais. Peut-être pas, tout dépend de si je me fie à ses mots clairement teintés ou à ses gestes qui m’appelle et ses lèvres qui viennent se poser sur mon épaule qu’il met lentement à découvert. On doit aller boire un verre avec les autres après-demain et tu viens. Que ça en plaise à ton cher Thomas ou non. S'il doit s'y faire, je vais l'y aider. T'es à moi, maintenant. » L’idée ne me plait pas plus que ça, je ne vais pas dire le contraire, déjà parce que mon intérêt pour les Kings of Speed s’arrête principalement à celui qui se trouve prestement entre mes cuisses, si on exclue Thomas évidemment, mais c’est là quelque chose de tout à fait différent, les autres eux, ne m’intéresse pas vraiment, ce n’est clairement pas mon public de prédilection. Ceci étant dit je crois que je ne suis pas en position de lui refuser une demande qui n’a rien d’insensé au delà de son envie de coller notre couple sous le nez de son frangin. Sur ces mots, Sebastian vient asseoir ma position sur lui d’une main avant de se pencher vers la table pour y récupérer son verre.

« Je ne te prend pas pour un con. Je pose la paume de ma main sur son verre que je l’oblige à redescendre. Et en signe de bonne volonté, très bien je t’accompagnerai à ta petite sauterie et te laissera m’afficher comme bon te semble à tes petits copains si ca peut te rassurer quant au fait que Thomas n’est qu’un ami, rien de plus, mais sache que je ne le fais pas pour répondre à tes petites menaces, qu’on soit clairs.  Maintenant et en ce qui concerne mes excuses, tu sais celles qui doivent…comment t’as dis déjà ? Je fais mine de réfléchir avec exagération avant de poursuivre. Ah oui venir de moi…Je laisse les mots planer et s’éteindre alors que je vient du bout des doigts déboutonner mon chemisier de soie bleu marine. Je prend mon temps, reste silencieuse, une façon comme une autre de provoquer, d’avoir le dernier mot, je tire le tissu vers moi et lorsque j’arrive finalement au dernier bouton le laisse retomber le long de mon ventre mis à nu. J’approche dans la foulée mes lèvres des siennes sans jamais vraiment les toucher. Ca te dérange pas si elles ne sont pas tout à fait verbales si ? Je n’attends pas de réponse, laisse mon souffle glisser sur sa bouche alors que mon chemisier en fait finalement de même sur mes épaules et le long de mes bras. Je viens ensuite prendre appuie sur ses épaules pour me relever et venir me planter de toute ma hauteur devant lui. Je te suggère de finir ton verre, tu vas avoir besoin de tes deux mains. Mon visage ne quitte pas cet air sérieux qui le recouvre, si ce n’est peut-être au profit d’un sourire en coin alors que je fais cette fois-ci disparaître ma jupe à mes pieds avant de m’avancer pour me glisser debout entre ses jambes. Je continue ? ou tu préfères continuer de faire la gueule ? »  



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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptySam 30 Mar - 23:51

ft. Addison
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« Je ne te prend pas pour un con. La réponse est immédiate, loin de se faire attendre. Il guette, laisse la main féminine descendre son verre, le priver de son contenu tandis que ses mots glissent sur lui à une allure alléchante. Évidemment qu'elle sait comment lui parler, bien-sûr qu'elle sait y faire avec ses travers. Sebastian sent la chute devenir plus imparable, la pente est glissante – de plus en plus raide. Addison sait comment il fonctionne. Elle l'a toujours su, depuis le début. C'était son échappatoire, la seule issue qui soit à même de l'éloigner pleinement ; parce qu'elle comprend, parce qu'elle sait. Parce qu'elle connaît cette lancinante névrose qui empoisonne son monde, cet univers qu'ils partagent ensemble depuis peu d'ailleurs. Et en signe de bonne volonté, très bien, je t’accompagnerai à ta petite sauterie et te laissera m’afficher comme bon te semble à tes petits copains si ça peut te rassurer quant au fait que Thomas n’est qu’un ami, rien de plus. Mais sache que je ne le fais pas pour répondre à tes petites menaces, qu’on soit clairs. » Il esquisse un sourire, s'éprend ce soir de la manière dont elle peut lui répondre, de cette insistance à vouloir avoir le dernier mot. La bataille ne s'est jamais terminée, elle perdure au fur et à mesure qu'ils s'élancent sur ce chemin improvisé. Il aime sa résistance ; tout comme il la hais. « Maintenant, et en ce qui concerne mes excuses, tu sais celles qui doivent… comment t’as dis déjà ? Ah oui, venir de moi… » Elle joue avec ses sens, elle joue avec ses envies, elle joue avec ce qu'il ne maîtrise pas. Et il laisse faire. Malgré les grondements qui s'étaient amplifiés dans les profondeurs de son être, Sebastian laisse l'instant passer, la jeune femme se dévoiler. Parce qu'elle insiste là-dessus, défait les boutons qui tenaient encore son chemisier. Un frisson vient se perdre le long de son dos, une vague d'un je-ne-sais-quoi qu'elle parvient à lui procurer en cet instant précis. Elle est douée, plus douée qu'il ne l'avait imaginé par le passé. « Ça te dérange pas si elles ne sont pas tout à fait verbales, si ? » Il laisse échapper un soupire, suspendu à ses lèvres. Le regard ne dévie de ce qu'elle lui laisse apercevoir, accentuant sa vue dès lors qu'elle s'en redresse, debout face à lui en bonne provocatrice qu'elle peut être. « Je te suggère de finir ton verre, tu vas avoir besoin de tes deux mains. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Les dernières gorgées sont avalées d'une traite avant que le verre ne rejoigne à nouveau la table basse. Quelques secondes à peine et la jupe de la Belle quitte ses hanches aussi certainement qu'il s'est défait de sa boisson, offrant son attention toute entière à la blonde qui joue de ses charmes. « Je continue ? Ou tu préfères continuer de faire la gueule ? » Son sourire s'en élargit un peu plus encore à cette question, trahissant la potentielle réponse qu'elle se met à attendre.

« Je ne sais pas, dissuade moi d'être un sale con. » Il laisse ses mots se porter hors de sa gorge, braver la barrière fine de ses lèvres tandis qu'il n'en relève pas ses mains, laissant faire ; et Dieu sait que l'envie ne manque pas de s'animer, de prendre en main ce qui lui est donné. Elle sait marchander, l'amener loin de leur champ de bataille quotidien pour un endroit plus calme, au ciel plus clairsemé. Elle sait où le conduire pour qu'ils ne puissent que s'entendre et non se tirer dessus en attendant de savoir qui fléchira le premier. « Si je peux te donner un indice, je dois admettre que t'es sur la bonne voie... comme toujours, finalement, sale manipulatrice. » Il laisse ça se perdre en un sourire, il taquine, provoque un peu la propriétaire des lieux – estimant en avoir le droit pour ses écarts à l'égard d'un autre que lui.        

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyJeu 4 Avr - 16:11

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Le verre disparait à peine ma demande a-t-elle été émise et un sourire vient marquer mes lèvres, je mène le jeu et il le suit sans vraiment broncher, ca démarre plutôt bien. Est-ce que ça me surprend ? Non pas vraiment, je sais où appuyer, je sais ses faiblesses et les névroses qui le guide et ce n’est pas le large sourire qu’il m’offre en réponse qui me persuadera du contraire. Ma jupe glisse le long de mes jambes et vient se froisser au sol, je l’y laisse, m’en éloigne même et vient me glisser entre ses jambes, droite et dominante, presque trop sûr de le voir réagir au quart de tour, mais c’est sûrement là un excès de confiance, en tout cas en l’instant. « Je ne sais pas, dissuade moi d'être un sale con. Pas vraiment sûr que ce soit possible sur du long-terme, mais en ce qui concerne notre échange actuel j’ai quelques petites idées en stock. J’hoche la tête, lève un sourcil, un geste entre l’acquiescement et le questionnement et me rapproche, juste un peu, je n’ai de toute façon plus beaucoup d’espace à combler. Je peux te donner un indice, je dois admettre que t'es sur la bonne voie... comme toujours, finalement, sale manipulatrice. Mes mains viennent glisser sur ses épaules, mon corps se courbant au-dessus-de lui dans un élan de provocation avant que finalement je ne vienne placer mes jambes de chaque côté de son corps pour venir me coller complètement à lui, gardant autant de hauteur que possible, agenouiller sur l’onéreux tissu. Ma main remonte le long de sa nuque pour venir se perdre dans ses cheveux auxquels je m’agrippe avec brutalité, tirant son visage en arrière pour l’obliger à me regarder. – C’est pas ce que tu préfères ? Que je te manipule ? Mes lèvres étirées en un sourire viennent ensuite s’accrocher sur les siennes encore, puis encore, lui arrachant son souffle et toute possibilité de réponse, ca viendra quand je l’aurai décidée. Lorsque je relâche un peu la pression, ce n’est que pour m’éloigner de quelques millimètres, mon visage presque encore collé au sien, mes doigts toujours fermement enroulés dans ses cheveux. J’espère que tu ne comptes pas te la jouer passif et me laisser faire tout le travail. Je laisse dans la foulée retomber ma main sur sa nuque, puis dans le creux de son cou avec une douceur contrastante avec mes précédents gestes. J’ai bien conscience de ma position et du fait que je suis celle qui doit se faire pardonner, celle qui doit lancer les réconciliations, mais je ne compte pour autant pas le faire toute seule, après tout j’ai déjà convenu de le suivre dans sa petite représentation face à Thomas et j’estime que c’est déjà bien suffisant pour lui prouver que l’engagement que j’ai prise avec lui n’est pas juste une parole en l’air, je me donne du mal pour moi-même lutter contre mes démons et ne pas répéter mes erreurs passés, nous donner une vraie chance, aussi impossible puisse sembler notre relation. Dans l’idée d’appuyer mes propos, je viens chercher ses mains et les fait remonter lentement le long de mes cuisses, puis de ma taille, ma bouche cherchant la sienne sans jamais vraiment lui laissé l’obtenir, un frisson d’exaltation venant se faire un chemin le long de mon dos qui se tend sous ce contact imposé. Je les laisse là, m’appuie contre son torse, descend chercher le bas de son t-shirt que je remonte juste un peu, jouant avec aussi surement qu’avec ses sens, avant de le faire finalement remonter pour l’envoyer rejoindre mes propres vêtements sur le sol. Un autre baiser au goût imprimé de l’alcool qu’il vient de boire et mon corps qui ne cesse de venir chercher le sien, tâchant de provoquer chez lui une réaction qui le sortirait de cet état punitif qu’il m’impose et me frustre un peu plus à chaque seconde qui s’écoule. Tu sais que tu ne pourras pas rester impassible beaucoup plus longtemps…il ne dit rien évidemment, continue de jouer de son petit air instigateur et d’ores et déjà gagnant. Je laisse échapper un air malin et amusé. Hmm très bien, je vois… Je viens rejoindre d’une main la boucle de sa ceinture et la défait d’un geste, déboutonnant ensuite son pantalon, pour venir y glisser ma main à la recherche d’une réaction qui physiquement est déjà bien présente. Je m’en amuse, m’applique à faire ce qu’il attend sans aucun doute possible, mes lèvres glissant elles aussi sur sa peau, son visage, ses lèvres, jusqu’à venir finalement se perdre à son oreille quelques instants plus tard. Je pourrais être encore bien plus docile tu sais, ca ne tient qu'à toi de m'y encourager ! »


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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptySam 6 Avr - 14:41

ft. Addison
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Elle joue de ses courbes, elle joue de l'effet qu'elle peut avoir sur lui. Addison en appelle à ses sens, ses vices plus qu'à sa raison, qu'à cette paranoïa qui se fraye si aisément un chemin jusqu'à ses pensées. Elle veut la faire taire, l'éradiquer aussi rapidement qu'elle s'est immiscée, la main caressant sa nuque y parvenant presque instinctivement. Il en soupire, essayant vainement de prendre sur lui quant à toutes les images qui se perdent dans sa tête. Elle sait, connaît la manière dont il fonctionne, explore chaque limite jusqu'à l'amener à la regarder, tirant sur les cheveux roux pour l'y forcer pleinement. Il ose un sourire, un rictus plein de sous-entendus qu'il n'énoncera pas à voix haute – mais l'idée est là. « C’est pas ce que tu préfères ? Que je te manipule ? » C'est un frisson agréable qui se perd contre sa peau, tout aussi alléchant que les baisers qu'elle délaisse contre ses lèvres. Sebastian se laisse prendre au jeu, de plus en plus en tout cas. Il pourrait céder, elle pourrait parvenir à l'y entraîner – mais au-delà de cette envie qu'elle arrive trop facilement à lui insuffler, il a la réalité qui se joue de ses travers et passe encore au-dessus. C'est facile de se jouer de lui quand on sait que sous ses courbes il peut instinctivement plier. « J’espère que tu ne comptes pas te la jouer passif et me laisser faire tout le travail. » Il laisse perdurer ce silence, joue de ce dernier en un sourire qu'il ne cache pas. Non, il laisse faire – ne rappelle seulement pas ses mains quand elle s'en saisit, les menant jusqu'à elle, jusqu'à sa peau, jusqu'à sa présence de plus en plus insistante. Elle parvient à le perdre, elle parvient à l'emprisonner. Addison est maligne, l'a toujours été. Ils sont similaires sur bien des points, elle n'a pas à chercher trop loin pour pouvoir le piéger. Il le sait mais s'y abandonne tout de même, prêcheur des péchés et, soit dit en passant, de renom – davantage quand son t-shirt lui est retiré. « Tu sais que tu ne pourras pas rester impassible beaucoup plus longtemps… ; oui il le sait, mais s'y essaie quand même. Lui rendre la tâche aussi évidente n'aurait pas ce côté de plus en plus attrayant. Hmm très bien, je vois… » Force est d'avouer qu'il s'était attendu à ce qu'elle abandonne, à ce qu'elle le laisse sur cette soif tout juste engendrée mais ses gestes se font tout autre. La main fine de la jeune femme s'abandonne contre sa ceinture, contre le tissu qui orne encore ses hanches. Elle s’aventure au-delà, arrachant un souffle aux lèvres du Sergent ; celui-ci accentué quand la voix de la Belle chuchote presque au creux de son oreille. « Je pourrais être encore bien plus docile tu sais, ça ne tient qu'à toi de m'y encourager ! » Le sourire se fait large, plus sincère qu'au départ. Bien-sûr qu'elle parvient à le mater, bien-sûr qu'elle parvient à le dompter.

Aussi, ce sont ses mains qui parlent pour lui, qui accentuent la présence de la petite blonde contre lui. Il insiste, presse ces dernières contre ses hanches avant d'en profiter pour les descendre un peu plus encore. « Alors sois-le, et t'arrête pas. » La respiration saccadée, l'impression de perdre toute contenance. Évidemment, la jeune Adler le pratique depuis bien assez longtemps pour savoir comme lui enfiler sa laisse, lui donner l'impression de tout contrôler quand elle n'arrive finalement qu'à ses propres fins. Taire sa paranoïa, cette colère injustifiée qui laisse grandir en lui avec bien trop de facilité, amadouer sa personne, sa confiance, tout ce qu'il peut être et qu'il lui donne dans son entièreté depuis qu'il s'est risqué à signer les papiers que son avocat lui a apporté. Ils en sont à rendre les choses plus sérieuses, plus sincères. Ils en sont à essayer là où ils ont toujours échoué. Un fait auquel il s'essaie – pour la première fois depuis le début de leur relation – à ne pas trop songé, persuadé qu'il pourrait faire mieux, ne pas tout gâché. Non, pas cette fois. Mais il a l'esprit occupé, penché sur son instinct plus que sur ses réflexions. Raison pour laquelle il s'anime, s'en redresse. Il se défait de son emprise, choisi de lui offrir sa place pour la surplomber – reprendre ses bonnes vieilles habitudes quand on le pousse dans ces retranchements-là. « J'laisse couler pour cette fois. » Des mots qu'il glisse à son oreille avant de l'imiter lorsqu'elle se tenait sur lui, glissant sa bouche sur son cou, sa mâchoire, à nouveau son cou, sa poitrine – hors de question qu'il soit le seul à se perdre également. « J'vais t'faire confiance. Ok ? J'vais essayer. » Le tout en un souffle tremblant, bien trop sollicité, damn l'effet qu'elle lui fait. « J'vais le regretter ? »        

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyMar 9 Avr - 0:30

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Can we burn something, babe?
EXORDIUM.

Je crois sans mal pouvoir affirmer ma victoire, les mots se sont effacés au même titre que l’air contrarié qu’il se plaisait à afficher, plus rien si ce n’est son souffle qui s’accentue et ses mains qui me rapproche, me rappelle encore plus à lui dans une danse de nombreuses fois pratiquée. « Alors sois-le, et t'arrête pas. Oh mais je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin, pas alors que mon corps lui appartient déjà et a pris le dessus sur ma raison, mes pensées et ma compétitivité légendaire. Il n’y à plus rien de tout ça, juste lui, moi et cette facette commune qui nous pousse toujours plus fort l’un vers l’autre, celle-là même qui saurait l’emporter sur tout ou presque. Dépravation perverse au naturel évident. Je continue donc, m’applique, assure mes gestes, le cherche, le trouve aussi de ce que je suis en mesure de voir et la pression de mes lèvres contre lui, redouble.  

Je gagne autant de terrain que possible, c’est mon principal objectif, en tout cas le premier de la liste, juste assez pour qu’il n’y ait pas de retour en arrière possible, parce qu’avec un homme tel que lui c’est une certitude qu’il est difficile d’acquérir rapidement, je ne le sais que trop bien. Preuve en est, je ne m’attend pas à ce qu’il prenne véritablement part à mon évidente et sulfureuse invitation en tout cas pas avant un moment, histoire de me faire payer mon effronterie, d’obtenir la réparation qu’il pense sûrement lui être dû ou peu importe la raison qui a fait son chemin jusqu’aux tréfonds de son esprit. Mais non, il me repousse subitement, juste assez en tout cas pour me faire basculer sur l’assise de mon sofa et reprendre le contrôle sur moi. Je laisse échapper une exclamation à la fois surprise et amusé, c’est le genre de truc qui me plait bien et qui me fait carrément grimper aux rideaux, je me laisse donc faire sans broncher, il a après tout gagner le droit de faire de moi ce que bon lui semble, en premier lieu parce que c’est ce qui me plait le plus, ce que je me garderait bien de laisser entendre.  J'laisse couler pour cette fois. Tu m’en diras tant, impossible pour lui de revenir en arrière à ce stade, pas alors que ca impliquerais de devoir se débrouiller tout seul avec ce qui se passe actuellement dans son pantalon, ce qui en soit n’aurait plus grand chose d’excitant ou d’amusant.  Je n’y réponds pas, préfère le laisser s’aventurer entre mes lèvres et ma poitrine, l’encourage même resserrant mes jambes autour de lui comme un étau duquel je n’ai pas la moindre intention de le laisse s’échapper.  Un soupir fébrile m’échappe, alors que de nouveau il rompt l’intense contact qui balaye ma peau, pour parler. J'vais t'faire confiance. Ok ? J'vais essayer. Je relâche la courbure de mon dos qui vient s’étendre contre le confortable canapé et vient poser ma main sur le long de sa joue en silence, c’est un élan de sincérité que je n’attendais pas vraiment, mais qui j’espère perdurera après notre petit corps à corps, ce serait mentir que de dire que j’en suis sûre, mais j’ai bien envie de le croire. J'vais le regretter ? »  

Mes mains glissent sur ses épaules, puis dans son dos et je le ramène un peu plus contre moi, me courbe, le corps en demande, un sourire perché sur mes lèvres.  « Non, parce que tu n’as pas de raison de l’être, pas la moindre et parce que je te promets que je serais sage comme une image… mon air perd soudainement un peu du sérieux que j'avais placé dans cette réponse, parce que ce n'est pas le moment, après sans aucun doute, mais pas maintenant. Et si je ne le suis pas suffisamment à ton goût …mon sourire s’élargit et je le laisse mariner une seconde ou deux, dépose un baiser sur ses lèvres, puis dans son cou avant de venir me replanter devant lui et reposer mes lèvres sur les siennes. Je suis sûre que Daddy saura me remettre dans le droit chemin…je me trompe ? Mes sourcils se lève, provocante et enfiévré.  Peut-être que tu devrais me faire une piqure de rappel dès maintenant d’ailleurs… après tout je n’ai pas été très raisonnable…» Sourire en coin, j’attend de voir jusqu’où il est prêt à me laisser l’emmener.


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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptySam 20 Avr - 0:21

ft. Addison
Can we burn something babe ?
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Cette mauvaise manie de parler. Il a le cœur qui s'emballe, le corps qui en réclame – mais l'esprit use de ses tours, le fait prendre de multiples détours. Sebastian devient irritant, incessant ; il le ressent, s'en agace seul comme souvent. Le sang court dans ses veines jusqu'à les rendre douloureuses, venant insuffler quelques nouvelles images dans sa tête et bien plus que prometteuses. Le regard qu'elle dépose sur lui n'aide en rien le contrôle qu'il essaie de garder, Sebastian enlisé dans le piège des charmes de celle dont il s'est approprié. Un soupire, un frisson ; il guette, partager laisser aller ou taire sa raison. En attendant, sa question reste en suspens, le Sergent d'Armes en oubliant presque son existence – ce sont les mots d'une Addison au sourire bien ancré qui ravive les souvenirs de ce qu'il a demandé. « Non, parce que tu n’as pas de raison de l’être, pas le moindre, et parce que je te promets que je serais sage comme une image… Elle renforce son emprise, l'amène un peu plus contre elle comme pour n'offrir aucune issue à son âme – ce qui devient un succès, évidement. Il n'est pas de ceux qui ont le pouvoir de résister, il ne fait pas partie de ceux dont les désirs peuvent être contrôlés. Et si je ne le suis pas suffisamment à ton goût… Un baiser, un deuxième – de sa bouche à son cou. Elle a les lèvres imbibées de poison, sait profiter de la situation. Sebastian n'en devient plus qu'une proie, avide de se laisser dévorer dans ses bras. L'esprit faible, le cœur trop plein de doutes. La volonté fragile et les remparts abaissés ; il est le pion qu'elle n'a plus qu'à déplacer. Je suis sûre que Daddy saura me remettre dans le droit chemin… je me trompe ? Son sourire s'en accentue, l'air en devient plus lourd, bien plus chaud. Il en tremblerait presque, avide de tellement plus, aux frontières d'un contrôle qu'il ne maîtrise que trop peu. Sebastian se laisse prendre dans les ombres qu'ils se sont créées par le passé, attiré dans ces profondeurs aux allures bien plus attrayantes que celles qu'ils foulent malgré eux trop souvent. Ici, ils jouent sur un autre terrain, le leur – façonné de leurs mains. Un havre de paix et de dépravation, là où personne ne peut venir leur rappeler les banalités et les conventions. Peut-être que tu devrais me faire une piqûre de rappel dès maintenant d’ailleurs… après tout je n’ai pas été très raisonnable… » Il esquisse un sourire, ne s'en cache pas. Sebastian perd le nord, se laisse happer par ce vent qu'il adore. Pour rien au monde il ne laisserait ses pensées divaguer sur autre chose que ce qu'elle vient lui suggérer – et il en serait incapable, en vérité.

« Ça te ferait trop plaisir... » Parce qu'ils ont les mêmes vices, parce qu'il sait les travers dans lesquelles elle s'essaie à le faire basculer – ceux dans lesquelles il désire aller, soyons clairs. Si elle doit jouer avec ça, il choisit de faire de même, bien décidé à penser qu'il peut avoir l'avantage quand la réalité est toute autre. Qu'il s'en persuade est déjà un bon point, bien qu'il ne soit pas encore pleinement conscient qu'en adoptant cette idée, il délaisse ce qu'elle souhaitait entre ses mains. Utiliser en pensant être celui qui peut diriger ; une erreur qu'il n'a toujours pas enregistré. Parce qu'il s'anime à nouveau, laisse l'une de ses mains se promener, défaire les derniers tissus qui ornent sa peau brûlante pour rejoindre celle de cette sorcière envoûtante. C'est ce qu'elle est en cet instant, profitant de son emprise pour défaire sa colère au profit de ses tares, de ses vices – s'appropriant sa névrose à laquelle elle n'est plus vraiment novice. Le cœur battant, Sebastian devient un peu plus franc. Ses vêtements retirés, il cherche à davantage l'attirer. Au diable le contrôle et la patience, il ne répond plus qu'à l'appel de cette éternelle danse. Ils la connaissent par cœur, y cèdent trop souvent – sans cesse rattraper l'un à l'autre comme des aimants.         

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by Wiise
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Addison Adler

Addison Adler

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MessageSujet: Re: Can we burn something babe? Ft Sebastian    Can we burn something babe?  Ft Sebastian  EmptyMar 30 Avr - 12:08

Fist fighting with fire just to get close to you.
Can we burn something, babe?
EXORDIUM.

Un sourire piquant. Une évidence dont il ne nie pas l’existence. Il le sait, me connais au moins aussi bien que je sais ses faiblesses et les failles facilement empruntables pour l’atteindre, obtenir de lui ce que bon me chante. Ça ne marche pas à tout les coups pourtant, de cela aussi j’ai bien conscience, parce qu’il y a des moments, des travers et des tempêtes que rien ne saurait arrêter ou contrebalancer, mais ce soir, en cet instant précis, c’est l’appel que je lui tend qui remporte la bataille sans trop de peine et c’est une victoire que je compte bien apprécier à sa juste valeur, pour le temps qu’elle sera mienne en tout cas.  « Mais pas autant qu’à toi de toute évidence » J’ignore si c’est la vérité, si c’est le cas ca ne se joue clairement pas à grand-chose, si il y a bien des choses dans lesquelles nous nous retrouvons sans grand mal, celle-ci est distinctement dans le tiercé gagnant.

La raison m’échappe finalement, je ne suis pas plus vaillante que l’homme qui me fait face ou en tout cas je ne le suis plus, mes mains glissent sur ses épaules, viennent se perdre au creux de sa nuque, le long de sa mâchoire dans un contact magnétique qui m’électrise.  J’en perd ma voix, mes provocations et peut-être même ma capacité à réfléchir, emporter dans une communion singulière et fiévreuse. Mes baisers ne lui échappent pas et inversement avant qu’il ne se remette en mouvement pour faire disparaître les vêtements encore présents, séparation inutile et encombrante, alors que je reste immobile et offerte sur le canapé à l’observer faire, impatiente de le voir rompre une distance proche du supplice. Puis je me redresse finalement dans un élan instinctif, mes genoux enfoncer dans l’assise, mes doigts fuyant l’arrière de sa nuque dans la masse de ses cheveux, alors qu’il vient d’une main fermement poser dans mon dos brutalement me ramener contre lui. Les gestes s’enchaînent et s’entrechoquent, entre une passion évidente et des instants plus suaves, parce que si l’ont peut sans mal imaginer que nos attraits, nos caractères et notre relation ne peuvent que nous mener à des affrontements presque trop vivaces, ce n’est pas que ça, loin de là. Ma main glisse lentement dans son dos, mélange subtil de langueur et de pression, je le cherche, déjà proche de le trouver,  explore progressivement le grain de sa peau qui semble chauffer sous mes doigts, sans laisser les baisers et le goût de l’alcool qui vient s’accrocher à ma langue me distraire. Poupée docile et candeur surjouée ne dure qu’un temps, vite remplacer par un désir trop prenant pour être contrôlé, une impatience trop haut perchée pour que je ne puisse la taire. J’en oublie tout sous ses mains, ses lèvres qui viennent percer ma peau ici et là, tordant mon estomac dans une sensation d’excitation torride. Il n’y a plus de doutes, plus de questions tournant autour de moi à m’en donner la migraine, pas de doute et de reproches, ma soirée elle-même a disparu aussi sûrement que l’image de Thomas qu’il avait tenu a faire perdurer sans aucune raison justifiée. Juste lui, comme je me suis tué à lui dire encore et encore. Je sais que tout ca est temporaire et que demain, peut-être même d’ici quelques heures les vagues d’anxiétés reviendront m’accabler, parce qu’il a beau croire que je vais mieux comme il l’a dit, je n’en suis moi-même pas sûr, les sourires sont plus nombreux c’est vrai et je n’ai pas encore subit les affres douloureux de cette dépression chronique qui s’amuse à venir faire éclater la bulle dans laquelle je veux bien m’enfermer, mais mon coeur reste lourd et l’image qui se reflète dans le miroir m’angoisse, je m’y perd bien trop souvent pour vraiment pouvoir affirmer d’un mieux et il n’y a finalement dernièrement qu’entre ses bras ou dans les regards qu’il veut bien parfois m’offrir que j’oublie que demain pourrait m’emmener trop loin une fois de plus…Cette pensée qui m’effleure soudainement sans trop savoir d’où elle vient, ni pourquoi elle se faufile ainsi dans mon esprit, me retient un instant et immobiliser je vient placer mes mains de chaque côté de son visage, lui imposant une pause dans des ébats entamés et emportés. Je ne dis rien, me contente de venir poser mon regard gris dans l’azur du sien. Mes doigts glissent sur sa joue et mon pouce vient effleurer ses lèvres. « J’ai besoin de toi, je te veux toi.   Je viens déposer mes lèvres sur les siennes. C’est tout ce que tu as besoin de croire. » Puis d’un geste je viens ramener le poids de son corps, le faire peser sur le mien, m’y perdre un peu plus et un peu plus fort comme dans un abîme invisible dans lequel me noyer éperdument.



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