LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !
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crédits : @me messages : 271 quartier : Une petite maison dans le West Side avec son fils, et bientôt son mari McKinney physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.
Sujet: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Mer 2 Jan - 17:34
“ Something will go wrong. Somebody will get hurt. I promise you, it'll end badly.“
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Sebastian O'Malley
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crédits : .tetra | tumblr | weheartit messages : 506 quartier : en prison, Cook County Jail physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia
Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Lun 14 Jan - 14:53
ft. Alma
god wants me to be a fierce mother
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Quelques jours déjà que ses pieds n'ont pas foulé ce sol. Tyler s'est fait frère, hôte exemplaire. Et revenir entre ces murs parvient à raviver quelques sens oubliés, de ceux qu'il s'essaie de taire avec volonté. Les semaines ont été dures, les nouvelles blessantes, plus noires qu'il ne l'aurait voulu. Un soupire brave finalement la barrière de ses lèvres quand, enfin, la porte claque derrière lui. Il ose, s'élance, s'empare du sac ramené pour commencer à le remplir d'affaires à emporter. Il ne reste pas ici, pas en sachant que des heures sombres sont à venir ; ça malgré Tyler et son aide, malgré Addison et cette relation dans laquelle il s'affaire. Et rien qu'à y songer, ses mains se mettent à en trembler, un coup d’œil sur cette dernière avant de constater la nature de ce qu'il tient entre ses doigts fins. La boite est encore pleine, l'une des dernières sur laquelle il n'a pas jeté sa rédemption impossible. Il perd un moment sa présence sur les cachets, essayant d'imaginer quelles auraient été ses journées s'il n'avait pas tout laissé se gâcher sans même essayer d'empêcher cette réalité. Il tique, serre la mâchoire de doute et de troubles avant d'envoyer valser le conteneur dans un recoin de la maison ; il n'a pas le temps, ni même l'envie, de céder à ses regrets. Ce n'est qu'au bout d'un bon quart d'heure qu'il parvient à se poser, deux verres et une bouteille de sortie, son sac rempli planqué sous l'escalier accablé par la poussière qui sévit. Irene est partie. Ce chemin si longtemps emprunté est fini. Le souffle diminue avant que les coups ne soient entendus, la présence de cette grande femme derrière la porte ravivant un sourire oublié. Sebastian s'élance, venant ouvrir pour pleinement l'accueillir, tout sourire, plus joviale qu'il n'y paraissait il n'y a que quelques secondes à peine. Une étreinte, un baiser qu'il rend dans la foulée, c'est d'une main tendue qu'il l'invite à entrer. « Comment va le Sergent aujourd’hui ? » Il hausse les épaules avant de répondre brièvement qu'il va bien, ; dirons-nous plus ou moins. Il n'insiste pas, la laisse prendre ses éternelles et mêmes marques dans cette demeure qu'il ne fait que survivre encore. « Je suis désolée encore de m’incruster dans ton agenda… » Un maigre rire s'extirpe de sa gorge pour braver l'instant, unique réponse quant à ce pardon qui n'a pas lieu d'être. « T'en fais pas pour ça, je te l'ai dit, j'ai toujours de la place pour toi. » Une main dans son dos comme pour la guider vers le séjour et le canapé, Sebastian s'étant donné du mal pour faire comme si ces lieux étaient encore habitués. Il n'a encore rien dit à personne, n'a pas osé se prononcer. Il sait ses délires quant à Jakob, Irene, le reste comme pouvant ne pas passer. Il a été trop loin et ne parvient pas vraiment à l'assumer. Résultat, le divorce doit être signé, Irene a été écartée – d'abord pour son bien puis par stupidité – et les choses ne semblent pas vraiment s'arranger.
« J'aurais pu venir aussi, tu sais. Laisse-t-il entendre, franchissant la barrière de lumière trop longtemps retenue par les rideaux tirés, désormais retroussés. Il vient lui faire face, s'installer à ses côtés avant de servir le liquide brun tout juste retrouvé. Ça t'aurait évité tout ce chemin, en tout cas. » Des excuses pour ne pas faire entendre qu'il est en train de jouer, que revenir dans cette maison lui a tant coûté. Il tient le masque, néanmoins, faisant l'homme épanoui, loin d'être conscient de ce qui se trame ici. « Alors, dis-moi tout, tu en avais marre de voir la face de notre très cher Gabriel et tu voulais te rappeler ce qu'était la beauté ? Je suis flatté. » Il n'en cache pas son sourire, venant lever son verre dans sa direction après lui avoir servi le sien. Les vieilles habitudes sont tenaces en ces instants, la routine devient l'unique repère qu'il puisse posséder et, depuis peu, tout ça s'est brisé. Il s'en rend compte, à force. Il prend conscience d'à quel point tout s'est émietté au-delà de ses ridicules victoires pleines d'absurdité. Il en secoue la tête, venant faire taire cette vérité. « Alors, dis-moi, comment ça se passe ? Tu parviens à tout remettre en ordre pour les garçons, tout ça ? » Fuir le sujet qu'il tient à taire, fuir l'inévitable. Inévitable parce qu'il sait qu'il n'y échappera pas, ça rien qu'en se risquant sur ces questions, ces demandes de nouvelles qui – vers lui – se retourneront forcément après. Tant pis ; autant qu'il soit celui qui parle plutôt que cette raclure de Jakob. Merde, ça avait été son pote, son coéquipier, l'ombre qui l'avait protégé... et voilà où ça les a mené.
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by Wiise
Alma L. Lennox
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Jeu 24 Jan - 20:37
“ Something will go wrong. Somebody will get hurt. I promise you, it'll end badly.“
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Dim 27 Jan - 1:08
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god wants me to be a fierce mother
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Une certaine fatigue vient trahir ses traits tandis qu'elle répond à sa question. Sebastian tique, laissant le message s'imprimer dans un recoin de sa tête ; il lui faudra aller les voir, leur rendre visite, s'assurer que tout va pour le mieux malgré les barreaux qui les retiennent encore enfermés. Ils sont ses frères, sa famille ; son autre famille. Elle poursuit sur sa lancée, le Sergent à l'écoute entre deux gorgées de ce qu'il leur a servi. Il aimerait pouvoir aider, faire valoir sa parole dans tout ce qui s'est déclenché mais il craint d'aggraver les choses ; il craint ces endroits depuis Nora. « J'espère qu'ils sortiront rapidement, alors. Ils commencent à manquer dans les rangs. » Ce sont les seuls mots qu'il parvient à faire entendre sur la question, les seules pensées sincères qu'il est en mesure de prononcer. Parce qu'il n'y a rien à dire de plus, parce qu'il n'est rien à tenter derrière le fait de patienter. Il sait Alma efficace, battante quand il s'agit de ses fils. Ils le sont tous, après tout. Une famille doit continuer de fonctionner quand certains manquent, c'est la promesse qu'ils se sont tous fait. Aussi, il soupire à sa suite, retrouvant rapidement le confort de son verre avant que la voix de sa compagnie ne revienne reprendre ses droits. Le palpitant affolé, il craint les questions, les remarques, le savoir. Il craint les jugements, en ce moment. Et s'il pensait pouvoir y échapper, le regard de Love parvient à lui faire savoir qu'il s'est trompé. L'absence de sa femme entre ces murs est inhabituelle ; n'importe qui le penserait. « Et toi alors, comment ça va ? Je pensais trouver Irène à la maison, elle travaille ? J’avais l’envie de voir la petite. Le coup se porte directement au cœur, avec violence. S'il est parvenu à écarter Irene, d'abord pour son bien puis par stupidité, il s'en veut d'ors et déjà bien assez de ne pas être le père qu'il faudrait pour cette petite fille délaissée. Il se retient d'en baisser le regard, de trahir le manquement à son rôle de père. Ce sont des faits qui ne seront pas acceptés, des reproches plus que tranchants qui pourront le trouver. Il le sait, Dieu qu'il le sait. Et pourtant. Je n’ai pas de nouvelles depuis un moment. » Il acquiesce, enfilant ce masque désolé. La main qui, autour de son verre, se met quelque-peu à trembler. O'Malley réfléchit, aussi rapidement qu'il le peut. Mais les mots ne lui viennent pas, et la vérité – en cet instant – lui paraît enfin ridicule. Il a été un salaud, de ces bâtards qu'on devrait achever. Comment assumer cette image complètement abjecte de sa propre personne ? Seuls lui reste les mensonges. Malgré l'amour qu'il porte à cette femme, malgré le respect qu'il lui doit, Sebastian ne se résigne qu'à cela ; pensant éviter le pire, fuir cette réalité qui saura rapidement le retrouver. Il n'a pas encore conscience du piège qu'on lui a tendu, ne s'est jamais confronté aux stratagèmes efficaces de cette presque mère, de cette amie. La douceur pour cacher la colère.
Il tousse, éclaircit un peu sa voix. Sebastian se redresse avec l'espoir de cacher le doute qui se perd contre son faciès. Il doit croire en ses dires pour les rendre plus crédibles mais alors qu'il songe à cette réponse qu'il doit lui donner, l'interrogation se rappelle à lui. Si Irene est entrée dans cet endroit ridicule, Abby est ailleurs et il ne s'en ait pas soucié. La honte commence à le submerger, un frisson horrible parcourant sa peau tandis qu'il sent les secondes s’émietter. Il ne doit rien trahir, rien laisser penser. « Oui, je n'ai préféré prévenir personne. Il commence, s'arme d'une voix sûre, l'éclat verdâtre à grisé de ses prunelles se perdant sur la brune venue le visiter. Elle avait besoin d'un peu de temps pour elle. Elle est partie chez ses grands-parents un petit temps avec Abby. J'y vais de temps en temps pour être avec elles. » Il insiste sur ses derniers mots, ose lui faire face malgré la trahison qu'il vient établir. Il se sent con, complètement cruel. Lui qui n'accorde d'attention qu'à Addison depuis quelques mois prend seulement conscience que sa fille est quelque-part, avec quelqu'un dont il l'ignore jusqu'à l'identité. Et si la panique semble commencer à le prendre, il essaie à ne rien laisser paraître. « Elle devrait revenir bientôt, normalement. Au pire, je m'arrangerai pour venir te voir avec Abby, si tu veux. »
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by Wiise
Alma L. Lennox
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Mar 5 Fév - 12:05
“ Something will go wrong. Somebody will get hurt. I promise you, it'll end badly.“
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Ven 8 Fév - 21:38
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god wants me to be a fierce mother
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Dans sa mémoire, il cherche les souvenirs qu'il garde de cette famille brisée. Dans sa mémoire, il cherche les derniers instants qu'il a passé avec sa fille avant que tout ne devienne aussi flou que ça ne l'est désormais. Sebastian s'essaie à trouver, dans les recoins sombres de son esprit, les preuves qui pourraient plaider en faveur de son rôle, de son titre de père, mari. Ex-mari, à bien y réfléchir. Un soupire. Les réflexions se font et le rappel devient plus lourd, plus assourdissant. Le rappel se fait violent. Il a le cœur qui commence à battre un peu plus fort, la colère qui vient à tord. Et Dieu sait qu'il doit le cacher, prendre sur lui pour ne rien dévoiler. Devant lui se dresse l'ultime faciès, le seul qu'il ne soit pas à même de décevoir. Il n'a pas le droit de s'y risquer, ne peut même pas l'envisager. Alors il joue, Sebastian, se perd dans sa comédie. Il joue, y met en péril certaines stabilités de sa vie. Il ment comme il respire, depuis trop longtemps personne n'a jamais vraiment osé lui dire. Y échapper, il pense d'ailleurs pouvoir encore le faire en cet instant, s'accaparant ces traits emplis de sûreté, cachant la monstrueuse vérité. Il est un faible, un salaud s'étant déchu de ses droits, de ses louages adorées. Il n'a rien de l'image qu'il aime à vanter. Et plus le silence persiste, plus il peine à l'accepter. Quelque-chose vient peser sur l'air qui flâne dans la pièce. Quelque-chose de lourd, d'asphyxiant. Quelque-chose qu'il aurait dû appréhender au lieu de s’affirmer sûr de lui et de sa fausse vérité. « Tu iras la chercher chez le prospect, Jakob Hanson, c’est ça ? » L'éclat dans son regard vient trahir la surprise qui s'immisce, cette espèce de haine qui s'ancre d'once en once ; un peu plus à chaque seconde qui s'écoule. Qui d'autre, après tout ? Il soupire, silencieusement. Il soupire pour lui comme pour essayer de se défaire de la détresse qui commence à régner sur son existence. Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois ? Combien de phases a-t-il braver avant d'oublier tout ce qui se joue derrière les murs qui ne font que le cacher ? Il tique, s'essaie à ne rien laisser paraître ; en vain. Évidemment. Et s'il compte sur son silence pour trouver quelques mots à répondre, elle ne lui laisse pas vraiment le temps de se perdre dans ses songes. Pas encore, pas en sachant ce que sa négligence implique. « Qu’est-ce que tu as fais, Sebastian ? » Elle vient planer près de lui cette question, elle vient se perdre jusque dans sa tête pour y résonner, pour y rester comme par nécessité de le hanter. Qu'est-ce qu'il a fait, oui ? Le con, à n'en pas douter. Il ne sait faire que cela, depuis des années déjà. Des années à n'agir qu'en salaud, à ne pas réfléchir pour ensuite devoir porter le lourd poids de ses responsabilités ; ça, avant que ses névroses n'aient bon dos.
Et s'il doit plaider, jouer sa propre défense ; quelque-chose en lui l'empêche de pleinement s'y atteler. Une espèce de colère qui prend en ampleur, qui coule en même temps que son sang dans ses veines. Il a les tempes qui s'animent, le liquide carmin qui s'échauffe ; encore et encore. « Elle l'a laissé là-bas ? » Il n'est pas le fautif, Irene l'est. Elle l'est toujours, même malgré les papiers signés, malgré son envie d'essayer et d'essayer encore jusqu'à tout recommencer. Il n'est jamais le fautif, jamais. Il soupire, cette fois bruyamment, l'une de ses mains passant le long de ses traits, Sebastian presque persuadé que ça pourrait l'apaiser ; s'il savait. « Elle l'a laissé avec lui ? T'es en train de me dire qu'elle est même assez conne pour la garder avec elle le temps que j'puisse la récupérer ? » Il craque presque, sent ses doigts commencer à trembler. Il joue la victime quand il n'est – en vérité – que la cause de toute cette situation. Il en oublie facilement qu'il a été celui qui permettait à Jakob de rejoindre leur cause. Il en oublie que ce même homme fut un bouclier entre sa mort et son existence durant des années de guerre menées. Il en oublie toute raison parce qu'il n'est qu'instabilité, que stupidité. Parce qu'il est lui, comme souvent ; comme toujours. Sebastian n'est rien d'autre que sa propre caricature et une petite voix s'essaie à lui faire entendre, tout doucement. Une petite voix qui lui fait remarquer que son masque tombe, que sa mascarade ne fonctionnera sûrement pas. « Comment tu sais ça ? Pourquoi j'suis pas au courant qu'elle n'est pas dans sa famille ? » Il laisse la question se perdre jusqu'à celle qui s'est risquée à le visiter, celle qui vient lui donner les parties ignorées de toute cette histoire qu'il a engendré.
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Alma L. Lennox
crédits : @me messages : 271 quartier : Une petite maison dans le West Side avec son fils, et bientôt son mari McKinney physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.
Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Sam 2 Mar - 14:06
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Lun 4 Mar - 16:22
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C'est un lourd silence qui s'impose dans le séjour poussiéreux. Les épaules lourdes, l'appréhension commence son ascension jusqu'à son cœur qui s'en accélère instinctivement. Il essaie de tout cacher, de nier la vérité ; père indigne dont les préoccupations n'ont été que de pouvoir baiser, se libérer d'une culpabilité qu'il ne fait pourtant qu’accroître en vérité. C'est cette réalité qu'il essaie de faire traîner, de cacher aux yeux de cette femme qu'il devrait respecter avec son honnêteté. Mais, comme beaucoup d'autres, Sebastian redevient cette espèce d'enfant qu'on pourrait punir quand ce même regard qu'en cet instant s'appose contre sa personne. Elle en sait plus qu'elle ne le laisse percevoir, elle le juge pour des raisons qu'il n'a pas encore évoquées mais qui ne lui sont pas inconnues, bien-sûr ; qui est-il pour douter de son savoir concernant ses fils ? « Excellente question. » Elle lui fait face quand ses mots se perdent jusqu'à lui, conscient désormais d'être prit au piège par ses propres récits mal énoncés. Si la surprise de ces dernières nouvelles est réelle, le reste se trahit peu à peu dans ses yeux. « Pourquoi n’es-tu pas au courant d’où se trouve ta propre fille, Sebastian ? Qui a eu l’honneur de tes attentions pendant ce temps ? » Enfin, son regard se relève, il se gonfle d'une fierté dont il ne viendra pas se défaire. Il ose, lui fait face ainsi malgré ce qu'elle sous-entend derrière ses mots qu'il doit encaisser. Sebastian tient au mieux, fait perdurer le silence encore quelques secondes avant d'en soupirer, bien conscient – et depuis quelques instants déjà – qu'elle ne sera pas celle qui cédera. Alma n'a jamais été de ce côté de la ligne. Elle est celle qui fait flancher, la seule qui soit assez dure, bourrée d'une certaine autorité pour les faire plier ; eux, ces hommes qu'on craint d'ordinaire mais à qui elle fait face avec grandeur et assurance. « Je te le demande une dernière fois, qu’as-tu fais cette fois ? » Les mots résonnent presque dans l'enceinte du séjour, prenant davantage de place que sa dernière requête formulée. Elle veut savoir ce qui le pousse à être aussi détestable, aussi peu enclin à s'occuper de sa fille récemment née. Elle veut savoir quel vice le condamne encore à être ce salaud irresponsable qu'on peut aisément blâmer. Et il tient encore sa langue, mesure l'ampleur, s'essaie à le jauger du mieux qu'il peut malgré les secondes qui s'écoulent, qui courent sans même s'arrêter ne serait-ce qu'une fraction d'instant. Il ne peut réfléchir à plus gros mensonge que ceux qu'il a déjà servi, Sebastian est prit au piège, tombé à cause de son assurance irrationnelle qu'il n'a pas su faire taire pour pouvoir en réchapper. Elle le tient, aujourd'hui, responsable à l'égard de ce pour quoi il blâme Irene ; l'absence de sa fille dans les bras de l'un ou de l'autre. Elle n'aurait pas dû être si négligente, il n'aurait pas dû s'absenter aussi longtemps.
« Irene était censée la garder. » Elle se place là, sa défense. Elle se place dans ce plaidoyer bien trop court pour les accusations qu'on fait porter sur ses épaules implicitement. « Je vais régler ça, lui rappeler qu'elle ne peut pas la laisser à n'importe qui, ok ? Je vais gérer. » Il s'emporte facilement, trahissant malgré lui le fardeau qu'il s'évertue à cacher ; sa propre négligence quant à sa fille dont il ignorait jusqu'à sa présence chez l'un de ses anciens plus proches amis. Et il voit qu'elle attend encore, il est une réponse qu'il n'a pas fourni, la vérité qu'il essaie à taire pour s'éviter bien des reproches, des ennuis. Il voit qu'elle ne lâchera rien, là n'est pas la première fois qu'ils s'opposent sur leur vision des choses. « Et j'avais des choses à régler. J'étais... j'étais avec Tyler. Je passe pas mal de temps là-bas à cause de tout ce qui se passe en ce moment. Il essaie de faire passer ses mots, il essaie de faire tenir sa version debout en omettant évidement la présence de la petite blonde de plus en plus flagrante dans sa vie, dans son quotidien, dans ce nouvel élan qu'il s'impose comme convaincu de prendre la bonne décision. Il est loin de pouvoir admettre son impulsivité, son instabilité. Sebastian est à nouveau loin de pouvoir admettre sereinement qu'il est malade et qu'il n'agit qu'en fonction de ses sautes d'humeurs, de ces différentes phases qui ne font que le frapper avec violence depuis que Caleb leur a été arraché. Je ne sais pas quoi te dire. » Il continue sa comédie, joue au mieux pour faire tenir son masque le long de son faciès ; mais ses paroles commencent à manquer de sens, à s'entremêler, la crainte de ce qui pourrait advenir devient un peu plus cancérigène qu'il ne l'imagine en cet instant précis. Elle s'immisce, perfide, jusque dans les moindres recoins de son âme. Sebastian, malgré tous ses efforts, est en train de tomber.
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Alma L. Lennox
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Lun 4 Mar - 18:57
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Sam 9 Mar - 10:28
ft. Alma
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Il y a un flottement uniquement brisé par la chaise qu'elle écarte de son chemin. Ses pas sont lents, contrôlés, elle les laisse se faire jusqu'à lui qui se contente seulement d'en relever les traits. Il détaille, s'essaie à chercher d'autres mots que les derniers énoncés. En vain, parce que la réaction est quasi immédiate, sans appel. Le fracas de sa joue résonne dans la pièce qu'ils animent à eux deux, violent, bien présent. Il n'en soupire même pas, sait qu'il n'a aucune réponse à cela et pourtant, c'est au fond de lui que tout s'anime, dans des tréfonds assez sombres et épineux qui ne se réveillent en ce moment que trop peu. Il la ressent enfin, cette tension accumulée, tout cette colère qui s'est engouffrée. Il n'a rien su gérer et fait semblant de ne pas en être la cause, de ne pas en être affecté. Et s'il pensait à quelques phrases, il se retrouve prit de court par la deuxième qui s'abat de l'autre côté de ses traits. Il tique, grimace mais ne bronche pas, l'acide imprégnant sa gorge. « Ta femme crève à cause de tes conneries, Sebastian. » Le nez se frise, les tempes battent sous sa peau. Il prend sur lui, vraiment. Et les mots viennent se perdre jusqu'à son oreille, résonner dans le creux de son esprit jusqu'à ne plus rien laisser qu'une sourde colère ; persuadé qu'elle ne fait qu'en jouer, c'est retourner le monde contre lui qu'elle espère instaurer. « Ta fille est désormais sous ma responsabilité jusqu’à c’que tu décides de faire quelque chose de bien de ton temps libre plutôt que d’aller sauter la première blondasse que tu croises. » Il va pour lui dire de la fermer, il va pour réinstaurer sa vérité mais les mots ne viennent pas encore, il n'a pas le temps. Les mains se frottent entre elles, le regard dévie l'espace de quelques secondes sur les alentours de cette maison délaissée. Les choses, oui, commencent sérieusement à lui échapper. « ARRÊTE DE MENTIR ! » Et il est désigné quand elle se met à hurler, son regard dur braqué sur lui, hautain, plein d'un jugement certain. L'azur de ses prunelles semble s'en assombrir à devoir braver les accusations silencieuses qui en découlent, la rage désormais sourde et immiscée dans ses veines. Et malgré tout ça, aucune excuse ne trouve refuge dans ses songes. Rien. Rien si ce n'est cette volonté de faire taire la brune qui lui tient tête, celle pour qui il portait tant de respect ; ça fait trop longtemps qu'il s'est détourné de celui qu'il était. S'il s'en rend compte, sa conscience n'est pas assez forte pour se faire pleinement entendre. Parce qu'il demeure, le coup d’œil accusateur : celui qui l'amène finalement à se lever d'un bond. Sa réaction est aussi rapide que celle de la brune qui s'est risquée à le visiter. Il aurait dû se douter du sujet, des conséquences qui découleraient du fait qu'il ait accepté. Sebastian n'a réfléchit que trop tard, trop facilement piégé.
Il tique encore, lui fait pleinement face cette fois. Il a les mains qui en tremblent, ses réactions qu'il contrôle. Il prend sur lui, avec une force qu'il ne se pensait pas acquise. Il guette, se retient de cracher tout ce qui se bloque au cœur de sa gorge. Ou presque. « Ne t'avises plus de lever la main sur moi comme tu viens de le faire. » C'est finalement glisser entre ses dents, trahissant un autre homme que celui qu'il s'affairait à montrer. Il est là, le vrai visage du Sergent d'Armes, fièrement teinté sur son faciès plus marqué. « Et qu'on soit clairs tous les deux, Irene fait ses choix toute seule comme une grande, j'fais que lui donner ce qu'elle voulait la dernière fois ; Addison ou pas. » Il insiste là-dessus, s'en convainc également comme pour taire l'once de culpabilité qui essayait d'entrer. « Ça ne concerne pas le club cette fois, ça me concerne moi. Moi et elle. Alors ne compte pas sur moi pour jouer la retenue si tu ne recules pas immédiatement. » Il s'est avancé en disant cela, cet air mauvais de bien ancré, détaillant son aînée d'à peine une année avec l'espoir silencieux qu'elle ne se résigne à lui tenir tête. Parce qu'il se sent vriller, doucement. Parce qu'il se sait instable, plus que jamais. Et parce qu'il aimerait ne pas offrir ce plaisir à Irene que d'aussi aisément se dévoiler, perdre le peu de confiance qui semble encore lui être donné ; loin d'imaginer qu'il soit d'ors et déjà en train d'y œuvrer.
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by Wiise
Alma L. Lennox
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Mar 12 Mar - 19:10
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Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Mar 19 Mar - 21:20
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god wants me to be a fierce mother
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Il est loin de ses habitudes, loin de la copie d'une Irene qui aurait reculer, fuyant dans une autre pièce alors la ferme intention de ne pas croiser son chemin pour quelques heures ; quelques jours parfois même. Non, Alma demeure à sa place, sa fierté en guise de racine à ses pieds. Il aurait pu en esquisser un sourire mais cette fois, pas l'ombre d'un rictus ne se risque à ses lèvres. Pas l'ombre d'une quelconque émotion qui soit autre que cette colère sourde qui gronde en lui ; contre lui bien qu'il ne soit pas à même de l'admettre. Il est le fautif dans cette histoire mais n'endossera jamais ce rôle. Et il ne faudra qu'une paire de secondes à son invitée pour réagir, s'animer. Les mains s'ancrent contre son torse avant que la pression ne l'amène à reculer, trébucher presque. La surprise en responsable à cette perte de territoire. Ce sont ses idées qu'il vient remettre en place tandis que le venin de Love s'immisce jusqu'à lui, glissant contre son âme avec l'intention pure de lui faire comprendre le fond de ses pensées. Il a merdé. Et le pire finalement, c'est qu'il le sait plus qu'il ne le voudrait. La conscience pleine et entière pour cette fois, à même de saisir les interlignes, les sous-entendus qui hantent chaque parole qu'elle déverse de sa voix accusatrice. « Te fous pas de ma gueule avec tes conneries Sebastian, à tout le monde, mais pas moi, ça marche pas. Si t’es assez con pour ne pas voir que tes merdes impactent le club, questionne-toi un peu plus sur ta place au sein de cette famille. » Bien que immatérielle, la claque prend possession de ses traits. Les mots sont durs, choisis volontairement pour sûr. Il n'a plus aucune réponse, en oublie le reste face à sa place questionnée. Et si le fil sur lequel il avait tant marché s'était finalement brisé depuis longtemps et que lui, aveuglement, ne s'en était pas rendu compte. Aussi, il marque un temps d'arrêt, en soupire presque tandis que ses prunelles reviennent sur la brune qui garde sa posture droite, gonflée, fière ; et nécessaire, plus que jamais. « Tu crois que j’connais pas Addison Adler peut-être ? C’est ma putain de CLIENTE ! Entre TOUTES les meufs que tu pouvais te taper et ramener au club, il a fallu que tu choisisses celle-là, évidemment liée à Thomas. Et à moi. Et à toutes les putains de grandes familles de ce petit monde de pourris. » Il détaille, en perd un peu de son opacité, l'azur perd de sa sombreur. Il est prit de court par cette tournure, prit de court par tout ce qui se laisse entendre ; tout ce qu'il n'est pas forcément à même de prendre. Pas en ce moment, pas de cette manière. Ou peut-être que si, en soit, Sebastian essayant seulement de s'en dédouaner et, heureusement pour lui, silencieusement. Parce qu'elle s'anime à nouveau, Alma. Elle lui revient, n'ayant pas terminé, en étant peut-être d'ailleurs encore loin. La main se relève, désignant sa personne comme lui insuffler une nouvelle dose de culpabilité ; les esprits fatigués et choqués y sont plus réceptifs. « Quant à Irène, je ne vois pas quel choix tu lui as laissé. Survivre ou crever ? Si elle en est venue à confier sa gamine à un putain de prospect j’imagine qu’elle a choisi d’essayer survivre mais à quel prix Sebastian ? À quel prix ? »
Il tique, les traits un peu plus tirés, grimaçant presque de n'avoir aucune réponse à fournir, d'être le faible cette fois. Parce qu'il l'est, faible ; plus qu'il ne l'a jamais été au cours des dernières années. Il a le cœur qui bat à une allure folle, le tonnerre grondant en lui semble s'intensifier au fur et à mesure que le regard féminin s'éternise sur lui de cette manière. Et pourtant, il n'en bouge pas, lui faisant face de toute sa hauteur bien qu'ayant perdu de sa superbe. Il est l'ombre de lui-même derrière ses faux-semblants, derrière son arrogance et son assurance plus feinte que jamais en ces temps-ci. « J'savais pas qu'elle oserait la foutre là-bas, j'savais même pas c'qu'elle foutait ok ? » Il y revient, sans mentir cette fois. Il y revient parce qu'en effet, il se sait complètement ridicule ; aux limites même du risible. Car le pathétisme est peut-être davantage de mise maintenant qu'il avoue ne pas s'en être plus soucié que ça ; chose dont il se rend compte finalement, soupirant à nouveau, passant l'une de ses mains contre ses traits comme dans l'espoir d'en faire disparaître sa stupidité. Raté. « Y'a encore un an elle voulait se barrer avec son divorce de merde. Maintenant, c'est chose faite ! C'est tout. Mais on revient au même problème que j'suis visiblement le seul à voir et ça, tu vois, ça me fait doucement rire. Parce que si j'reste avec elle, elle va aller dire à qui veut l'entendre qu'elle est malheureuse, que j'suis un salaud parce que j'suis encore dans le club qui a tué James et si j'me barre, elle va gueuler encore une fois qu'elle est malheureuse, et blablabla. Merde tu veux que j'fasse quoi ? Hm ? Dans tous les cas, elle fera sa chialeuse dans l'espoir de cette même putain de situation qu'actuellement. Y'a rien qui l'empêchait de me laisser Abby, t'entends ? RIEN ! Elle a juste trouvé le moyen le plus radicale de se faire plaindre et ça passe par toi, Gabriel, Jake et j'en passe. » Il gueule maintenant, s'anime comme un fou dont les barreaux commencent à ronger l'âme. Sebastian retrouve de sa hauteur en délaissant son plaidoyer paranoïaque avant de mettre un terme à son errance. Il a les paupières qui se ferment, l'esprit qui essaie de baisser en température ; ça avant que le ton ne s'abaisse à son tour. « J'viendrais la chercher. »
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by Wiise
Alma L. Lennox
crédits : @me messages : 271 quartier : Une petite maison dans le West Side avec son fils, et bientôt son mari McKinney physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.
Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Sam 23 Mar - 18:45
“ Something will go wrong. Somebody will get hurt. I promise you, it'll end badly.“
crédits : .tetra | tumblr | weheartit messages : 506 quartier : en prison, Cook County Jail physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia
Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Sam 30 Mar - 14:13
ft. Alma
god wants me to be a fierce mother
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Quelques syllabes se sont imposées, à peine. Quelques hurlements délaissés et l'impression que le temps s'est arrêté. Il n'a aucune issue à ce manège, pas l'ombre d'une sortie qu'il pourrait rejoindre en ultime souhait. Rien ne vient offrir de répit au quadragénaire qui s'anime, qui s'enracine dans sa bêtise. Et tandis qu'il hésite à répliquer, continuer sur la lancée de son invitée comme pour se défaire de la prison dans laquelle il recule doucement, elle le devance. Prit de court, encore stupéfait, Sebastian laisse ses lèvres se clore quand elle lui revient, plus dure que jamais. « Tu me sers de la merde comme si j’étais la dernière des connes, regardes-toi Sebastian. Regardes-moi, dans les yeux putain. ARRÊTE DE FUIR ! C’est pathétique. T’appelles ça une défense ? Si t’arrêtais un peu de penser avec ta bite, si t’arrêtais de réfléchir uniquement pour baiser tu verrais peut-être enfin mais la merde que tu sèmes autour de toi et l’air misérable que t’as sur la gueule ! » Il tique, une grimace mauvaise venant se perdre le long de ses traits ; son rôle de pleureur ne fonctionne pas, continue même d'attiser la colère. Sebastian prend lui en cet instant, guettant la femme qui s'agite sous ses prunelles pour lui faire entendre ce qui hante son for intérieur. Il encaisse, n'en dit rien ; pas encore conscient de la manière dont les dires s'inscrivent dans sa tête. Et s'il s'était attendu à tout au vu de la tournure des événements, les mots qui suivent parviennent à l'énerver à son tour – plus qu'il ne le faudrait, la faute à ce manque de maturité qui l'amènerait à se responsabilité. L'idée d'être ainsi rabaissé parvient à réinstaurer cette espèce d'animosité sur ses traits. « Qu’est-ce que t’as pas compris par ta femme crève et ta fille t’attend. Si tu crois que tu vas aller la chercher tu peux aller te faire foutre, à ta plus grande joie, t'as mon aval ! Je t’interdis de l’approcher jusqu’à ce que tu te sois raisonné, que t’aies décidé d’assumer devant moi. » Il pourrait en grogner l'animal, écoutant malgré lui les accusations et les interdictions. Maintenant que tout lui tombe dessus, il prend conscience d'une chose : de cette erreur à laquelle il ne pourra se soustraire. Alma continue alors, jurée dans le tribunal qu'est devenu le séjour. « Tu sais c’que je veux que tu fasses ? ASSUME, bordel ! ASSUME que t’aies poussé Irène à deux doigts de crever, assume d’avoir laissé ta propre enfant de côté pour baiser comme ça t’chante ! Et par tous les saints ARRÊTE de salir la mémoire de ton propre fils, de t’en servir comme argument, PAS ÇA, PAS AVEC MOI, T’ENTENDS ! C’EST PITOYABLE ! PAS AVEC MOI SEBASTIAN ! »
Il grogne derrière ses dents, serre la mâchoire de manière exagérée. Les mots piquent, plus qu'il ne l'aurait pensé. Ils s'immiscent en lui plus profondément encore qu'au départ. Elle lui met le nez dans la merde, elle vient remuer cette culpabilité qu'il s'essaie tant à cacher. Sebastian fulmine en silence, tente à contenir ces excès de colère légendaire. Pas maintenant, pas pour ça, pas contre elle. Il tente à se le répéter, il tente à se le faire entendre derrière la colère qui ne fait que s’amplifier ; encore et encore malgré lui. Parce qu'il prend conscience de la véracité de ses propos, parce qu'il sait au fond de lui qu'elle a parfaitement raison et ça ne lui convient pas. Il est le seul à décider de la manière dont les choses doivent être prises en ce qui le concerne, dans sa tête réside la seule définition de ses dires ; la seule et unique. « Tu sais quoi? » Les mots sont à peine audibles mais crachés à moitié. Il a l'azur de ses prunelles braqué sur elle, faisant face à l'accusation qu'elle déploie à son égard. « T'as raison. J'l'ai dégagé et j'ai laissé Abby avec parce que tout ce que je voulais c'était pouvoir baiser ma gonzesse quand j'en avais envie – à savoir tout le temps. Contente ? » Il attend, laisse le tout s'imposer dans le séjour qu'ils animent de leur colère. Pas une esquisse de sourire, pas une moquerie, pas un trait odieux cherchant à se frayer un chemin. Seulement cette impression mauvaise d'inscrite sur ses traits. Il s'avance enfin, l'approche sans trop réfléchir jusqu'à la saisir à la gorge. Ce sont les souvenirs de Billy qui refont surface, la lente douleur et cette culpabilité acharnée qui tentent de le ramener à lui. « Quant à James je te conseille de fermer ta grande gueule. C'est de mon fils que tu parles et je t'interdis de dire que j'me sers de sa mort. Maintenant dégages. » Là-dessus, il relâche la pression, reculant de quelques pas sans pour autant en défaire son attention.
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by Wiise
Alma L. Lennox
crédits : @me messages : 271 quartier : Une petite maison dans le West Side avec son fils, et bientôt son mari McKinney physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.
Sujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian Sam 30 Mar - 14:56
“ Something will go wrong. Somebody will get hurt. I promise you, it'll end badly.“