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 god wants me to be a fierce mother ø sebastian

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Alma L. Lennox

Alma L. Lennox

crédits : @me
messages : 271
quartier : Une petite maison dans le West Side avec son fils, et bientôt son mari McKinney
physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.

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MessageSujet: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyMer 2 Jan - 17:34



GOD WANTS ME TO BE A FIERCE MOTHER
 “ Something will go wrong. Somebody will get hurt.
I promise you, it'll end badly.“

La matriarche regarde son téléphone avec un air soucieux alors qu’elle est garée non loin de la maison des O’Malley. Du dernier O’Malley sur les deux, puis l’autre est partie. Elle descend d’un geste rageur le pare-soleil qui reste dans sa main alors elle s’interrompt dans son geste une seconde, une seule qui suffit à sa colère de grandir et l’objet cassé finit jeté aux pieds du siège passager. Ses mains tremblantes remontent le long de son visage puis de ses cheveux, son front vient se coller au cuir entretenu du volant de son petit bijou. Alma est débordée, elle se noie entre toutes les tâches qui lui tombent dessus au petit bonheur la chance, chaque jour. Elle ne dort quasiment plus, l’insomniaque n’a jamais aussi peu passé de temps dans son lit. Son cerveau ne semble jamais vouloir s’arrêter de penser, son cœur de battre trop vite. Ils vont la tuer, à ce rythme là, ses garçons, ses imprudents garçons, un par un, ils vont finir par la terminer. Elle le sait, le sent quand elle s’enfile un cachet et un verre de whisky, le regard planté dans les dossiers des trois derniers taulards, l’esprit miné par les données que lui envoient Thomas, par les affaires civiles qui s’entassent sur son bureau au cabinet. Alma sent l’agitation qui règne dans les rangs des Kings, son fils n’échappe pas aux inquiétudes, il suspecte, elle le voit, derrière son regard rieur. Elle ne comprend pas, ne trouve pas, n’achève rien. Alma pédale dans le vide, gâche son énergie, elle court partout mais ne peut s’arrêter maintenant. Il lui reste encore trop de travail à faire, trop de suspicions, pas assez de sommeil pour lui rafraîchir les idées. Au milieu de ce bordel, elle a bien cette chance d’avoir Gabriel, contre lequel elle peut se reposer parfois. Il lui permet de souffler.

Mais c’est sans compter les tempéraments individuels de chacun des KOS qui reviennent mettre du sel sur la plaie. Il fallait, évidemment, que l’un d’eux rajoute un peu de bordel au milieu du tas de merde. Ça la fatigue, une couche d’inquiétude et de fureur en plus. Alors elle s’efforce de respirer, contrôle l’air qui s’échappe de ses lèvres entrouvertes, les yeux fermés. Elle s’efforce de retrouver une cohérence cardiaque, de ne pas perdre la tête maintenant. Son téléphone vibre entre ses cuisses, et elle se doute que c’est Gabriel qui lui répond sur son avancée pour aller récupérer la petite.

Sa respiration revenue, Love se met à lister ce qui lui incombe de faire d’ici la fin de la journée. Ça la calme, lui permet de clarifier son esprit, de garder en tête l’objectif de l’instant. Laisser du temps au temps, c’est ce qu’elle se répète en boucle chaque matin, très tôt lorsqu’elle quitte le lit devenu conjugal avant l’heure. Lorsqu’elle prépare les déjeuners, range les fringues, met de l’ordre dans les affaires qui trainent. Lorsqu’elle enfile ses bas, ses escarpins, vérifie les cartouches de son petit revolver toujours calé dans son sac à main, glissé près de son rouge à lèvre trompeur.

Du temps au temps, un objectif par instant.
Et à ce moment précis, son but est simple : aller remettre des pendules à l’heure. Chaque jour son lot de surprises et d’obstacles, et Alma, fière mère d'une famille compliquée, s’y colle sans manquer de s’observer une seconde dans le rétroviseur intérieur et ignorer les cernes. Elle s’efforce de détendre les muscles de son visage, masse les pommettes, glisse un sourire aimable sur les lèvres peintes d’un rouge flatteur. Elle replace une mèche, respire un bon coup, s’attache à donner à un regard son habituelle teinte à la fois tendre et féroce.

D’un geste, elle s’extirpe de son 4x4, fait résonner ses escarpins sur le bitume, sac à la main, un geste en arrière pour s’assurer que personne ne viendra l’assommer ; puis le regard déterminé vers le perron des O’Malley et ses pieds suivent automatiquement.

Avant de poser son point sur la porte en bois pour toquer, la brune s’interrompt et une fois encore, retrouve sa respiration. Son jeu doit être parfait, dénué de cynisme et de cruauté. Il lui faut mère, amie, confidente, gardienne du secret, aimée et aimante. L’avocate se retranche dans ses quartiers, la matriarche prend place et donne deux coups secs et ordinaires pour annoncer son arrivée. C’est un homme ravi qui lui ouvre la porte, un vieil ami souriant à qui elle accorde une étreinte franche, un baiser sur la joue qui ne laisse pas de marque.

« Comment va le Sergent aujourd’hui ? » Sergent qui l’invite à entrer d’un geste. Elle a ses habitudes, s’approche d’une table qu’elle a toujours connue là. « Je suis désolée encore de m’incruster dans ton agenda… »

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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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physique : tatouage représentant son allégeance aux kings sur le bras gauche, quelques cicatrices de guerre ici et là, une plus accentuée à la jambe droite qui lui a valu son retour au pays et une entaille mal cicatrisée au ventre suite au coup de couteau de sa maitresse, Mia

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyLun 14 Jan - 14:53

ft. Alma
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Quelques jours déjà que ses pieds n'ont pas foulé ce sol. Tyler s'est fait frère, hôte exemplaire. Et revenir entre ces murs parvient à raviver quelques sens oubliés, de ceux qu'il s'essaie de taire avec volonté. Les semaines ont été dures, les nouvelles blessantes, plus noires qu'il ne l'aurait voulu. Un soupire brave finalement la barrière de ses lèvres quand, enfin, la porte claque derrière lui. Il ose, s'élance, s'empare du sac ramené pour commencer à le remplir d'affaires à emporter. Il ne reste pas ici, pas en sachant que des heures sombres sont à venir ; ça malgré Tyler et son aide, malgré Addison et cette relation dans laquelle il s'affaire. Et rien qu'à y songer, ses mains se mettent à en trembler, un coup d’œil sur cette dernière avant de constater la nature de ce qu'il tient entre ses doigts fins. La boite est encore pleine, l'une des dernières sur laquelle il n'a pas jeté sa rédemption impossible. Il perd un moment sa présence sur les cachets, essayant d'imaginer quelles auraient été ses journées s'il n'avait pas tout laissé se gâcher sans même essayer d'empêcher cette réalité. Il tique, serre la mâchoire de doute et de troubles avant d'envoyer valser le conteneur dans un recoin de la maison ; il n'a pas le temps, ni même l'envie, de céder à ses regrets. Ce n'est qu'au bout d'un bon quart d'heure qu'il parvient à se poser, deux verres et une bouteille de sortie, son sac rempli planqué sous l'escalier accablé par la poussière qui sévit. Irene est partie. Ce chemin si longtemps emprunté est fini. Le souffle diminue avant que les coups ne soient entendus, la présence de cette grande femme derrière la porte ravivant un sourire oublié. Sebastian s'élance, venant ouvrir pour pleinement l'accueillir, tout sourire, plus joviale qu'il n'y paraissait il n'y a que quelques secondes à peine. Une étreinte, un baiser qu'il rend dans la foulée, c'est d'une main tendue qu'il l'invite à entrer. « Comment va le Sergent aujourd’hui ? » Il hausse les épaules avant de répondre brièvement qu'il va bien, ; dirons-nous plus ou moins. Il n'insiste pas, la laisse prendre ses éternelles et mêmes marques dans cette demeure qu'il ne fait que survivre encore. « Je suis désolée encore de m’incruster dans ton agenda… » Un maigre rire s'extirpe de sa gorge pour braver l'instant, unique réponse quant à ce pardon qui n'a pas lieu d'être. « T'en fais pas pour ça, je te l'ai dit, j'ai toujours de la place pour toi. » Une main dans son dos comme pour la guider vers le séjour et le canapé, Sebastian s'étant donné du mal pour faire comme si ces lieux étaient encore habitués. Il n'a encore rien dit à personne, n'a pas osé se prononcer. Il sait ses délires quant à Jakob, Irene, le reste comme pouvant ne pas passer. Il a été trop loin et ne parvient pas vraiment à l'assumer. Résultat, le divorce doit être signé, Irene a été écartée – d'abord pour son bien puis par stupidité – et les choses ne semblent pas vraiment s'arranger.

« J'aurais pu venir aussi, tu sais. Laisse-t-il entendre, franchissant la barrière de lumière trop longtemps retenue par les rideaux tirés, désormais retroussés. Il vient lui faire face, s'installer à ses côtés avant de servir le liquide brun tout juste retrouvé. Ça t'aurait évité tout ce chemin, en tout cas. » Des excuses pour ne pas faire entendre qu'il est en train de jouer, que revenir dans cette maison lui a tant coûté. Il tient le masque, néanmoins, faisant l'homme épanoui, loin d'être conscient de ce qui se trame ici. « Alors, dis-moi tout, tu en avais marre de voir la face de notre très cher Gabriel et tu voulais te rappeler ce qu'était la beauté ? Je suis flatté. » Il n'en cache pas son sourire, venant lever son verre dans sa direction après lui avoir servi le sien. Les vieilles habitudes sont tenaces en ces instants, la routine devient l'unique repère qu'il puisse posséder et, depuis peu, tout ça s'est brisé. Il s'en rend compte, à force. Il prend conscience d'à quel point tout s'est émietté au-delà de ses ridicules victoires pleines d'absurdité. Il en secoue la tête, venant faire taire cette vérité. « Alors, dis-moi, comment ça se passe ? Tu parviens à tout remettre en ordre pour les garçons, tout ça ? » Fuir le sujet qu'il tient à taire, fuir l'inévitable. Inévitable parce qu'il sait qu'il n'y échappera pas, ça rien qu'en se risquant sur ces questions, ces demandes de nouvelles qui – vers lui – se retourneront forcément après. Tant pis ; autant qu'il soit celui qui parle plutôt que cette raclure de Jakob. Merde, ça avait été son pote, son coéquipier, l'ombre qui l'avait protégé... et voilà où ça les a mené.      

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by Wiise
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Alma L. Lennox

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyJeu 24 Jan - 20:37



GOD WANTS ME TO BE A FIERCE MOTHER
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« T'en fais pas pour ça, je te l'ai dit, j'ai toujours de la place pour toi. »

Il est charmant, évidemment, chaleureux, l’entoure de ses bras jamais trop serrés autour d’elle. Juste assez pour lui communiquer son amour. Ils s’aiment, dans cette famille, même si c’est compliqué. Même si la main qui lui tient le dos pour l’instant la brûle, au milieu des omoplates, comme s’il carbonisait la paire d’aile qu’elle est sure de porter, qui l’amènera au-dessus des nuages quand elle sera passée de l’autre côté. Ça viendra. Les garçons du club s’en assurent tous les jours.

« J'aurais pu venir aussi, tu sais. La matriarche hausse une épaule, fait virevolter les cheveux noirs, lisses, plats, tendus comme des baguettes de tambour, soyeux. Elle est belle. Ce simple geste remplace tous les mots : elle ne fait que rarement déplacer les hommes qu’elle chérit depuis plus de quarante ans maintenant. Ainsi vont les choses. Ça t'aurait évité tout ce chemin, en tout cas. » Le regard d’Alma vogue sur le mobilier de la maison du West Side. Elle ne répond rien, ne réitère pas son geste. Alma n’aime pas se répéter, tout le monde le sait, ils ont l’habitude. Les prospects ont parfois du mal à capter cette subtilité. Ils ne manquent jamais d’écouter après la première erreur.

Ses yeux captent la lumière, puis reviennent sur le sergent à qui elle offre un sourire aimable. Elle l’observe, laisse ses yeux bleus très clairs dériver sur les mains qui s’agitent, apporte le verre, verse le liquide brun. C’est bien, c’est ce qu’il lui faut. Elle en a besoin, vraiment besoin. Ça va l’aider à aller jusqu’au bout des choses, elle le sait, n’a pas besoin de se projeter dans le futur pour savoir que cette conversation lui sera difficile. Peut-être que ce qu’il va se passer ici la hantera par la suite. Peut-être qu’elle dormira moins bien cette nuit. Mais c’est son job.

Ainsi vont les choses.

« Alors, dis-moi tout, tu en avais marre de voir la face de notre très cher Gabriel et tu voulais te rappeler ce qu'était la beauté ? Je suis flatté. Love laisse échapper un rire contrôlé, sincère quand même. D’un geste, elle détache sa main du sac et vient se saisir du verre qu’elle lève en retour au geste de Sebastian. Le liquide se dépose sur ses lèvres rouges, la couleur ne marque pas le verre, l’alcool lui réchauffe la gorge.
— Je n’ai jamais assez d’observer la belle gueule de ton Vice-Président, Sebastian. Mais ne va pas lui dire, il a déjà du mal à enfiler ses bottes c’est pas le moment de faire grossir davantage ses chevilles. La quadragénaire fait sa maligne, un peu, se moque gentiment, continue de porter son célèbre sourire, celui qui lui sert à attraper le Vice-Président dans sa toile. Elle hausse une épaule à nouveau, message différent : elle est joueuse.  
Alors, dis-moi, comment ça se passe ? Tu parviens à tout remettre en ordre pour les garçons, tout ça ?
— C’est… compliqué. Disons que Karl ne m’a certainement pas facilité la tâche non plus. Elle est sincère alors qu’elle pousse un lourd soupir fatigué, avant de l’éteindre en glissant ses lèvres sur le contenant transparent. Alma hausse les sourcils, redépose le verre sur la table, se tient droite toujours postée contre cette table, les cuisses calées contre le plateau. Ses yeux reviennent rencontrer ceux du Sergent. Elle comprend qu’elle doit continuer dans sa lancée. Alors elle déplace une mèche de cheveux derrière son oreille et reprend la parole : Kurtis et Madmax n’ont pas cherché les ennuis, je pense qu’ils sortiront plus tôt que prévus, ils se sont bien tenus et j’ai sorti toutes mes armes, comme d’habitude. On n’a pas fini mais on est plus proche de la fin que du début. Et je t’avoue qu’un peu de répit ne me fera pas de mal. Surtout si je dois sortir le russe de taule alors qu’il a tiré sur un agent de police. La quadragénaire serre les dents, secoue la tête, pousse un énième mais vif soupir qui semble conclure sa pensée. Elle laisse une seconde, puis deux passer avant d’en venir enfin au sujet qui l’intéresse vraiment. La raison principale de sa venue, ce qu’elle doit lui cacher. Ses doigts courent et tapotent sur le cuir de son sac à main hors de prix, elle pince les lèvres discrètement et puis relève son regard, l’air de rien vers Sebastian. Et toi alors, comment ça va ? Je pensais trouver Irène à la maison, elle travaille ? J’avais l’envie de voir la petite. Ses yeux de vipère se dardent dans ceux du Sergent, semblent se teinter de vert comme pour dévoiler sa vraie nature, reptilienne, subtile, prête à frapper. Elle ne montre pourtant pas les crocs mais un réel sourire, aussi douce qu’un agneau. Une part d’elle l’implore de lui mentir, de lui rendre la chose plus facile. Mens-moi, Sebastian. Mens-moi, effrontément, mens-moi sans détour, donne-moi le bâton et courbe ta silhouette pénitente. Je n’ai pas de nouvelles depuis un moment. » Ainsi s’achève le mensonge qui appelle l’autre, péché de colère et d’orgueil.

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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyDim 27 Jan - 1:08

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Une certaine fatigue vient trahir ses traits tandis qu'elle répond à sa question. Sebastian tique, laissant le message s'imprimer dans un recoin de sa tête ; il lui faudra aller les voir, leur rendre visite, s'assurer que tout va pour le mieux malgré les barreaux qui les retiennent encore enfermés. Ils sont ses frères, sa famille ; son autre famille. Elle poursuit sur sa lancée, le Sergent à l'écoute entre deux gorgées de ce qu'il leur a servi. Il aimerait pouvoir aider, faire valoir sa parole dans tout ce qui s'est déclenché mais il craint d'aggraver les choses ; il craint ces endroits depuis Nora. « J'espère qu'ils sortiront rapidement, alors. Ils commencent à manquer dans les rangs. » Ce sont les seuls mots qu'il parvient à faire entendre sur la question, les seules pensées sincères qu'il est en mesure de prononcer. Parce qu'il n'y a rien à dire de plus, parce qu'il n'est rien à tenter derrière le fait de patienter. Il sait Alma efficace, battante quand il s'agit de ses fils. Ils le sont tous, après tout. Une famille doit continuer de fonctionner quand certains manquent, c'est la promesse qu'ils se sont tous fait. Aussi, il soupire à sa suite, retrouvant rapidement le confort de son verre avant que la voix de sa compagnie ne revienne reprendre ses droits. Le palpitant affolé, il craint les questions, les remarques, le savoir. Il craint les jugements, en ce moment. Et s'il pensait pouvoir y échapper, le regard de Love parvient à lui faire savoir qu'il s'est trompé. L'absence de sa femme entre ces murs est inhabituelle ; n'importe qui le penserait. « Et toi alors, comment ça va ? Je pensais trouver Irène à la maison, elle travaille ? J’avais l’envie de voir la petite. Le coup se porte directement au cœur, avec violence. S'il est parvenu à écarter Irene, d'abord pour son bien puis par stupidité, il s'en veut d'ors et déjà bien assez de ne pas être le père qu'il faudrait pour cette petite fille délaissée. Il se retient d'en baisser le regard, de trahir le manquement à son rôle de père. Ce sont des faits qui ne seront pas acceptés, des reproches plus que tranchants qui pourront le trouver. Il le sait, Dieu qu'il le sait. Et pourtant. Je n’ai pas de nouvelles depuis un moment. » Il acquiesce, enfilant ce masque désolé. La main qui, autour de son verre, se met quelque-peu à trembler. O'Malley réfléchit, aussi rapidement qu'il le peut. Mais les mots ne lui viennent pas, et la vérité – en cet instant – lui paraît enfin ridicule. Il a été un salaud, de ces bâtards qu'on devrait achever. Comment assumer cette image complètement abjecte de sa propre personne ? Seuls lui reste les mensonges. Malgré l'amour qu'il porte à cette femme, malgré le respect qu'il lui doit, Sebastian ne se résigne qu'à cela ; pensant éviter le pire, fuir cette réalité qui saura rapidement le retrouver. Il n'a pas encore conscience du piège qu'on lui a tendu, ne s'est jamais confronté aux stratagèmes efficaces de cette presque mère, de cette amie. La douceur pour cacher la colère.

Il tousse, éclaircit un peu sa voix. Sebastian se redresse avec l'espoir de cacher le doute qui se perd contre son faciès. Il doit croire en ses dires pour les rendre plus crédibles mais alors qu'il songe à cette réponse qu'il doit lui donner, l'interrogation se rappelle à lui. Si Irene est entrée dans cet endroit ridicule, Abby est ailleurs et il ne s'en ait pas soucié. La honte commence à le submerger, un frisson horrible parcourant sa peau tandis qu'il sent les secondes s’émietter. Il ne doit rien trahir, rien laisser penser. « Oui, je n'ai préféré prévenir personne. Il commence, s'arme d'une voix sûre, l'éclat verdâtre à grisé de ses prunelles se perdant sur la brune venue le visiter. Elle avait besoin d'un peu de temps pour elle. Elle est partie chez ses grands-parents un petit temps avec Abby. J'y vais de temps en temps pour être avec elles. » Il insiste sur ses derniers mots, ose lui faire face malgré la trahison qu'il vient établir. Il se sent con, complètement cruel. Lui qui n'accorde d'attention qu'à Addison depuis quelques mois prend seulement conscience que sa fille est quelque-part, avec quelqu'un dont il l'ignore jusqu'à l'identité. Et si la panique semble commencer à le prendre, il essaie à ne rien laisser paraître. « Elle devrait revenir bientôt, normalement. Au pire, je m'arrangerai pour venir te voir avec Abby, si tu veux. »      

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyMar 5 Fév - 12:05



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« Oui, je n'ai préféré prévenir personne »

Alma lui a laissé le temps de parer son visage d’un masque qu’elle connaît. Elle peut lire derrière.
Alors qu’il prononce ses premiers mots, Love sait qu’il répond à sa requête. Qu’il va lui mentir, qu’il va lui sortir les mêmes mots que quelques années plus tôt. La matriarche se force à ne pas faire de retour en arrière, pour ne pas se revoir, plus jeune, moins féroce mais déjà aimante. C’est bien son problème, à Alma. Elle aime trop. Un peu trop fort, un peu trop durement, sans limites. Quand ils la mettent à l’épreuve, elle est là. Même si c’est dur, d’avoir l’air dure. Mais sa famille est au cœur de sa foi. Il ne suffit pas d’être là dans les bons moments, quand la réputation est bonne, quand l’argent afflue, quand les garçons sont heureux. Ces jours sont passés. Elle doit être mère, amie, confidente mais aussi celle qui resserre la vis.

Alors elle remercie la Présence Supérieure qu’il continue de mentir.

« Elle avait besoin d'un peu de temps pour elle. Elle est partie chez ses grands-parents un petit temps avec Abby. J'y vais de temps en temps pour être avec elles. »

Ses lèvres s’arquent, comme convaincue par les propos du Sergent, la future McKinney acquiesce, ses doigts se referment un peu plus sur le dessus de son sac. C’est imperceptible, le changement, le soulagement accompagné de l’effroi. Ses remerciements silencieux ne durent que quelques secondes alors qu’il confirme ses craintes. Ses soupçons déjà bien établis.

« Elle devrait revenir bientôt, normalement. Au pire, je m'arrangerai pour venir te voir avec Abby, si tu veux. »

Love reconnaît qu’il est doué, qu’il sait y faire. Presque autant qu’elle, mais parler de la petite semble être visiblement le point qui fasse vriller les vis avec lesquelles il a fixé son masque dur. Alma résiste à l’envie de lui courir après, de lui hurler dessus, sa colère froide serait biblique, torrentielle. Mais il ne s’agit pas de cela, pas de ne lui laisser aucune chance de sortie. Il faut garder la tête froide alors qu’il l’observe et qu’elle ne laisse pas retomber son regard. Qui serait-elle pour baisser les yeux face à un homme ?

Alma laisse le silence s’abattre un peu plus, son expression bienveillante ne change pas. Son regard jusque-là doux, lui, se transforme alors que les quelques secondes passent, laisse filtrer la colère qui bout à l’intérieur d’elle.

« Tu iras la chercher chez le prospect, Jakob Hanson, c’est ça ? » La brune détache ses syllabes, le ton de sa voix tranche avec son visage dessiné par un artiste amoureux. L’enfant n’est pas avec sa mère, elle le sait et lui fait savoir. Elle ne lui laisse aucune possibilité de répondre, de toutes façons, Sebastian sait jouer avec les silences, qui ont parfois plus à dire que les mots menteurs qu’il tord à sa convenance. « Chez un prospect. » Son œil brille ; elle en a des choses à dire, Alma. Mais elle se retient, pour l’instant, veut lui laisser une autre chance, veut lui donner l’occasion de parler ou de lui mentir encore et d’alléger le poids de culpabilité qui lui pèse sur les épaules. Dans les deux cas, elle ne partira pas d’ici avant d’avoir dis ce qu’elle a à dire.

« Qu’est-ce que tu as fais, Sebastian ? »

Son ton n’est pas dénué d’émotions mais la matriarche s’efforce de ne rien laisser transparaître. Son masque froid prend place, elle est l’avocate, la femme trahie, la mère bienveillante, le bourreau aux responsabilités multiples. Personne à part elle ne fera ce qu’elle fait aujourd’hui, personne ne veut tenir tête au sergent. Alma n’est pas là sans connaissances de cause.


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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyVen 8 Fév - 21:38

ft. Alma
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Dans sa mémoire, il cherche les souvenirs qu'il garde de cette famille brisée. Dans sa mémoire, il cherche les derniers instants qu'il a passé avec sa fille avant que tout ne devienne aussi flou que ça ne l'est désormais. Sebastian s'essaie à trouver, dans les recoins sombres de son esprit, les preuves qui pourraient plaider en faveur de son rôle, de son titre de père, mari. Ex-mari, à bien y réfléchir. Un soupire. Les réflexions se font et le rappel devient plus lourd, plus assourdissant. Le rappel se fait violent. Il a le cœur qui commence à battre un peu plus fort, la colère qui vient à tord. Et Dieu sait qu'il doit le cacher, prendre sur lui pour ne rien dévoiler. Devant lui se dresse l'ultime faciès, le seul qu'il ne soit pas à même de décevoir. Il n'a pas le droit de s'y risquer, ne peut même pas l'envisager. Alors il joue, Sebastian, se perd dans sa comédie. Il joue, y met en péril certaines stabilités de sa vie. Il ment comme il respire, depuis trop longtemps personne n'a jamais vraiment osé lui dire. Y échapper, il pense d'ailleurs pouvoir encore le faire en cet instant, s'accaparant ces traits emplis de sûreté, cachant la monstrueuse vérité. Il est un faible, un salaud s'étant déchu de ses droits, de ses louages adorées. Il n'a rien de l'image qu'il aime à vanter. Et plus le silence persiste, plus il peine à l'accepter. Quelque-chose vient peser sur l'air qui flâne dans la pièce. Quelque-chose de lourd, d'asphyxiant. Quelque-chose qu'il aurait dû appréhender au lieu de s’affirmer sûr de lui et de sa fausse vérité. « Tu iras la chercher chez le prospect, Jakob Hanson, c’est ça ? » L'éclat dans son regard vient trahir la surprise qui s'immisce, cette espèce de haine qui s'ancre d'once en once ; un peu plus à chaque seconde qui s'écoule. Qui d'autre, après tout ? Il soupire, silencieusement. Il soupire pour lui comme pour essayer de se défaire de la détresse qui commence à régner sur son existence. Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois ? Combien de phases a-t-il braver avant d'oublier tout ce qui se joue derrière les murs qui ne font que le cacher ? Il tique, s'essaie à ne rien laisser paraître ; en vain. Évidemment. Et s'il compte sur son silence pour trouver quelques mots à répondre, elle ne lui laisse pas vraiment le temps de se perdre dans ses songes. Pas encore, pas en sachant ce que sa négligence implique. « Qu’est-ce que tu as fais, Sebastian ? » Elle vient planer près de lui cette question, elle vient se perdre jusque dans sa tête pour y résonner, pour y rester comme par nécessité de le hanter. Qu'est-ce qu'il a fait, oui ? Le con, à n'en pas douter. Il ne sait faire que cela, depuis des années déjà. Des années à n'agir qu'en salaud, à ne pas réfléchir pour ensuite devoir porter le lourd poids de ses responsabilités ; ça, avant que ses névroses n'aient bon dos.

Et s'il doit plaider, jouer sa propre défense ; quelque-chose en lui l'empêche de pleinement s'y atteler. Une espèce de colère qui prend en ampleur, qui coule en même temps que son sang dans ses veines. Il a les tempes qui s'animent, le liquide carmin qui s'échauffe ; encore et encore. « Elle l'a laissé là-bas ? » Il n'est pas le fautif, Irene l'est. Elle l'est toujours, même malgré les papiers signés, malgré son envie d'essayer et d'essayer encore jusqu'à tout recommencer. Il n'est jamais le fautif, jamais. Il soupire, cette fois bruyamment, l'une de ses mains passant le long de ses traits, Sebastian presque persuadé que ça pourrait l'apaiser ; s'il savait. « Elle l'a laissé avec lui ? T'es en train de me dire qu'elle est même assez conne pour la garder avec elle le temps que j'puisse la récupérer ? » Il craque presque, sent ses doigts commencer à trembler. Il joue la victime quand il n'est – en vérité – que la cause de toute cette situation. Il en oublie facilement qu'il a été celui qui permettait à Jakob de rejoindre leur cause. Il en oublie que ce même homme fut un bouclier entre sa mort et son existence durant des années de guerre menées. Il en oublie toute raison parce qu'il n'est qu'instabilité, que stupidité. Parce qu'il est lui, comme souvent ; comme toujours. Sebastian n'est rien d'autre que sa propre caricature et une petite voix s'essaie à lui faire entendre, tout doucement. Une petite voix qui lui fait remarquer que son masque tombe, que sa mascarade ne fonctionnera sûrement pas. « Comment tu sais ça ? Pourquoi j'suis pas au courant qu'elle n'est pas dans sa famille ? » Il laisse la question se perdre jusqu'à celle qui s'est risquée à le visiter, celle qui vient lui donner les parties ignorées de toute cette histoire qu'il a engendré.       

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by Wiise
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Alma L. Lennox

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physique : Alma a perdu du poids, victime d'un syndrome post-traumatique suite à la mort d'Ezra, elle ne revient que partiellement au cabinet Lennox. De nature insomniaque, elle a du augmenter son traitement pour pallier ses problèmes de sommeils, aggravés.

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptySam 2 Mar - 14:06



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« Elle l'a laissé là-bas ? »

Alma fait un effort terrible pour ne pas laisser ses yeux s’arrondir sous la surprise. Elle qui pensait avoir tout vu se trouve constamment étonnée par les dernières frasques des garçons. Elle ne saurait dire s’il joue la comédie où s’il ne savait vraiment pas où se trouve sa fille. L’une ou l’autre solution lui semble également comdamnable.

« Elle l'a laissé avec lui ? T'es en train de me dire qu'elle est même assez conne pour la garder avec elle le temps que j'puisse la récupérer ? »

Ses dents se serrent, et si jusque-là la matriarche se contentait de garder un œil clair et une expression aussi neutre que possible, il n’est désormais plus possible pour elle de cacher la colère qui déforme ses traits. Elle l’observe en silence, regarde ses mains trembler, ses traits se tirer dans les mensonges, son masque s’endurcir. Elle l’observe, ce sergent accusateur, terrible menteur. Maintenant elle sait, il ment. Elle préfère se dire qu’il ment. Car qui serait-il alors pour en oublier l’existence de sa fille pour se consacrer à une nana. Une parmi tant d’autres. L’idée lui paraît inconcevable, elle qui n’hésiterait pas à abattre n’importe qui s’approchant un peu trop près de ses enfants.

« Comment tu sais ça ? Pourquoi j'suis pas au courant qu'elle n'est pas dans sa famille ? »

La brune hausse les sourcils, garde le silence un instant, tâche de se contrôler. Ses yeux retombent sur son sac qu’elle serre dans ses mains à s’en blanchir les phalanges, puis le relâche, récupère le verre de whisky qu’elle ne veut pas boire au risque de vomir de dégoût. C’est ce qu’elle ressent à son égard à cet instant.

« Excellente question. » La quadragénaire lâche le verre, finalement, et se tourne pour être face à lui. Quelques pas les séparent alors qu’elle se tient près de la table et qu’il reste lui aussi là où il se trouve. Elle ne craint pas ses pas vers elle, mais l’abandon de son propre contrôle.

« Pourquoi n’es-tu pas au courant d’où se trouve ta propre fille, Sebastian ? Qui a eu l’honneur de tes attentions pendant ce temps ? » Alma sait qui, mais ne désire pas dévoiler toutes ses cartes maintenant. Elle n’attend qu’un peu plus de mensonges, qu’un peu plus d’élan contrôlé pour lui donner à croire la peine qu’il ressent. La matriarche l’a assez vu vivre pour savoir qu’il n’y a que lui-même qui l’importe. Elle jette un œil bref à son portable qui émet une lumière caractéristique dans son sac à main. On l’appelle, surement Gabriel pour lui donner l’indication qu’il a récupéré la petite. Elle ne répond pas, ne veut pas répondre maintenant, il n’y a qu’elle et le Sergent d’Armes. Et leurs mensonges.

« Je te le demande une dernière fois, qu’as-tu fais cette fois ? »

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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyLun 4 Mar - 16:22

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C'est un lourd silence qui s'impose dans le séjour poussiéreux. Les épaules lourdes, l'appréhension commence son ascension jusqu'à son cœur qui s'en accélère instinctivement. Il essaie de tout cacher, de nier la vérité ; père indigne dont les préoccupations n'ont été que de pouvoir baiser, se libérer d'une culpabilité qu'il ne fait pourtant qu’accroître en vérité. C'est cette réalité qu'il essaie de faire traîner, de cacher aux yeux de cette femme qu'il devrait respecter avec son honnêteté. Mais, comme beaucoup d'autres, Sebastian redevient cette espèce d'enfant qu'on pourrait punir quand ce même regard qu'en cet instant s'appose contre sa personne. Elle en sait plus qu'elle ne le laisse percevoir, elle le juge pour des raisons qu'il n'a pas encore évoquées mais qui ne lui sont pas inconnues, bien-sûr ; qui est-il pour douter de son savoir concernant ses fils ? « Excellente question. » Elle lui fait face quand ses mots se perdent jusqu'à lui, conscient désormais d'être prit au piège par ses propres récits mal énoncés. Si la surprise de ces dernières nouvelles est réelle, le reste se trahit peu à peu dans ses yeux. « Pourquoi n’es-tu pas au courant d’où se trouve ta propre fille, Sebastian ? Qui a eu l’honneur de tes attentions pendant ce temps ? » Enfin, son regard se relève, il se gonfle d'une fierté dont il ne viendra pas se défaire. Il ose, lui fait face ainsi malgré ce qu'elle sous-entend derrière ses mots qu'il doit encaisser. Sebastian tient au mieux, fait perdurer le silence encore quelques secondes avant d'en soupirer, bien conscient – et depuis quelques instants déjà – qu'elle ne sera pas celle qui cédera. Alma n'a jamais été de ce côté de la ligne. Elle est celle qui fait flancher, la seule qui soit assez dure, bourrée d'une certaine autorité pour les faire plier ; eux, ces hommes qu'on craint d'ordinaire mais à qui elle fait face avec grandeur et assurance. « Je te le demande une dernière fois, qu’as-tu fais cette fois ? » Les mots résonnent presque dans l'enceinte du séjour, prenant davantage de place que sa dernière requête formulée. Elle veut savoir ce qui le pousse à être aussi détestable, aussi peu enclin à s'occuper de sa fille récemment née. Elle veut savoir quel vice le condamne encore à être ce salaud irresponsable qu'on peut aisément blâmer. Et il tient encore sa langue, mesure l'ampleur, s'essaie à le jauger du mieux qu'il peut malgré les secondes qui s'écoulent, qui courent sans même s'arrêter ne serait-ce qu'une fraction d'instant. Il ne peut réfléchir à plus gros mensonge que ceux qu'il a déjà servi, Sebastian est prit au piège, tombé à cause de son assurance irrationnelle qu'il n'a pas su faire taire pour pouvoir en réchapper. Elle le tient, aujourd'hui, responsable à l'égard de ce pour quoi il blâme Irene ; l'absence de sa fille dans les bras de l'un ou de l'autre. Elle n'aurait pas dû être si négligente, il n'aurait pas dû s'absenter aussi longtemps.

« Irene était censée la garder. » Elle se place là, sa défense. Elle se place dans ce plaidoyer bien trop court pour les accusations qu'on fait porter sur ses épaules implicitement. « Je vais régler ça, lui rappeler qu'elle ne peut pas la laisser à n'importe qui, ok ? Je vais gérer. » Il s'emporte facilement, trahissant malgré lui le fardeau qu'il s'évertue à cacher ; sa propre négligence quant à sa fille dont il ignorait jusqu'à sa présence chez l'un de ses anciens plus proches amis. Et il voit qu'elle attend encore, il est une réponse qu'il n'a pas fourni, la vérité qu'il essaie à taire pour s'éviter bien des reproches, des ennuis. Il voit qu'elle ne lâchera rien, là n'est pas la première fois qu'ils s'opposent sur leur vision des choses. « Et j'avais des choses à régler. J'étais... j'étais avec Tyler. Je passe pas mal de temps là-bas à cause de tout ce qui se passe en ce moment. Il essaie de faire passer ses mots, il essaie de faire tenir sa version debout en omettant évidement la présence de la petite blonde de plus en plus flagrante dans sa vie, dans son quotidien, dans ce nouvel élan qu'il s'impose comme convaincu de prendre la bonne décision. Il est loin de pouvoir admettre son impulsivité, son instabilité. Sebastian est à nouveau loin de pouvoir admettre sereinement qu'il est malade et qu'il n'agit qu'en fonction de ses sautes d'humeurs, de ces différentes phases qui ne font que le frapper avec violence depuis que Caleb leur a été arraché. Je ne sais pas quoi te dire. » Il continue sa comédie, joue au mieux pour faire tenir son masque le long de son faciès ; mais ses paroles commencent à manquer de sens, à s'entremêler, la crainte de ce qui pourrait advenir devient un peu plus cancérigène qu'il ne l'imagine en cet instant précis. Elle s'immisce, perfide, jusque dans les moindres recoins de son âme. Sebastian, malgré tous ses efforts, est en train de tomber.       

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Alma L. Lennox

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyLun 4 Mar - 18:57



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« Irene était censée la garder. »

Conneries. Il ne lui raconte que des saloperies et pour un peu elle montrerait bien sa canine, femme féroce et cruelle.

« Je vais régler ça, lui rappeler qu'elle ne peut pas la laisser à n'importe qui, ok ? Je vais gérer. »

Cette fois, la colère laisse place à une réelle surprise et pour un peu la quadragénaire se mettrait à jurer et profaner le nom des Saints, sa bouche se tord dans un rictus de dégoût et de stupeur à la fois. Il arrive à lui couper toute envie de répondre, c’est dire si son mensonge dépasse toutes les espérances de la futur McKinney. Elle n’en revient pas qu’il ait le culot de mettre ses erreurs (si on peut appeler cela des erreurs) sur le dos d’Irène. Il lui est si facile de répartir ce qu’il n’oserait même pas se dire en face. Il n’est pourtant pas imbécile, Sebastian doit bien savoir qu’elle a déjà les réponses aux questions qu’elle pose. Mais il s’obstine à lui mentir alors qu’il élève à nouveau la voix, amène un autre KOS dans la partie. Il monte son exposé, donne sa version des faits mais Alma le sait, elle est tronquée. Sebastian ne sait plus lui dire la vérité. Il est loin le temps où il se confiait avant de meurtrir.

« Je ne sais pas quoi te dire. »

La matriarche, jusque-là droite et immobile se met en mouvement, relâche ses bras, repousse d’un geste sec une chaise posée dans son chemin. Elle contourne un fauteuil et se retrouve face au sergent, encore assis sur le bord de son canapé. Love hésite, presque, une micro-seconde d’hésitation retient ses épaules.
Mais la main baguée, aux ongles manucurés, se lève et le revers s’abat sur la joue gauche du sergent avec une force insoupçonnée. Toute sa colère, sa rancœur, son mépris ressort dans ce geste. Un battement de cil, une seconde, la main est suspendue qui retombe avec la même force sur l’autre joue, la droite, jusque-là immaculée. La matriarche tremble de fureur, cette fois, elle lâche les chiens. Elle a envie de le cogner aussi fort qu’il a du y aller sur Irène, ses poings se serrent dans cette intention, elle s’attend presque à ce qu’il lui rende ses coups. Mais elle n’a pas peur.

« Ta femme crève à cause de tes conneries, Sebastian. » La femme siffle entre ses dents comme le serpent qu’elle se révèle être. « Ta fille est désormais sous ma responsabilité jusqu’à c’que tu décides de faire quelque chose de bien de ton temps libre plutôt que d’aller sauter la première blondasse que tu croises. » Alma ne cache plus sa colère, cette fois, le masque de froideur a sauté et elle lui donne à voir son vrai visage. La rage tord ses traits, ses mâchoires sont serrées. Il va pour dire un truc, pour soupirer peut-être, elle ne sait pas mais elle le prend de court et laisse échapper un peu de colère : « ARRÊTE DE MENTIR ! » Son index est tendu vers lui, elle le regarde de haut car elle sait qu’il n’aime pas ça. Être méprisé, observé en hauteur, jugé, découvert. Love sait ce qui se cache derrière le regard glacial du sergent. Elle connaît sa violence, ses travers. Mais elle n’a toujours pas peur et décide de lui montrer.

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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptySam 9 Mar - 10:28

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Il y a un flottement uniquement brisé par la chaise qu'elle écarte de son chemin. Ses pas sont lents, contrôlés, elle les laisse se faire jusqu'à lui qui se contente seulement d'en relever les traits. Il détaille, s'essaie à chercher d'autres mots que les derniers énoncés. En vain, parce que la réaction est quasi immédiate, sans appel. Le fracas de sa joue résonne dans la pièce qu'ils animent à eux deux, violent, bien présent. Il n'en soupire même pas, sait qu'il n'a aucune réponse à cela et pourtant, c'est au fond de lui que tout s'anime, dans des tréfonds assez sombres et épineux qui ne se réveillent en ce moment que trop peu. Il la ressent enfin, cette tension accumulée, tout cette colère qui s'est engouffrée. Il n'a rien su gérer et fait semblant de ne pas en être la cause, de ne pas en être affecté. Et s'il pensait à quelques phrases, il se retrouve prit de court par la deuxième qui s'abat de l'autre côté de ses traits. Il tique, grimace mais ne bronche pas, l'acide imprégnant sa gorge. « Ta femme crève à cause de tes conneries, Sebastian. » Le nez se frise, les tempes battent sous sa peau. Il prend sur lui, vraiment. Et les mots viennent se perdre jusqu'à son oreille, résonner dans le creux de son esprit jusqu'à ne plus rien laisser qu'une sourde colère ; persuadé qu'elle ne fait qu'en jouer, c'est retourner le monde contre lui qu'elle espère instaurer. « Ta fille est désormais sous ma responsabilité jusqu’à c’que tu décides de faire quelque chose de bien de ton temps libre plutôt que d’aller sauter la première blondasse que tu croises. » Il va pour lui dire de la fermer, il va pour réinstaurer sa vérité mais les mots ne viennent pas encore, il n'a pas le temps. Les mains se frottent entre elles, le regard dévie l'espace de quelques secondes sur les alentours de cette maison délaissée. Les choses, oui, commencent sérieusement à lui échapper. « ARRÊTE DE MENTIR ! » Et il est désigné quand elle se met à hurler, son regard dur braqué sur lui, hautain, plein d'un jugement certain. L'azur de ses prunelles semble s'en assombrir à devoir braver les accusations silencieuses qui en découlent, la rage désormais sourde et immiscée dans ses veines. Et malgré tout ça, aucune excuse ne trouve refuge dans ses songes. Rien. Rien si ce n'est cette volonté de faire taire la brune qui lui tient tête, celle pour qui il portait tant de respect ; ça fait trop longtemps qu'il s'est détourné de celui qu'il était. S'il s'en rend compte, sa conscience n'est pas assez forte pour se faire pleinement entendre. Parce qu'il demeure, le coup d’œil accusateur : celui qui l'amène finalement à se lever d'un bond. Sa réaction est aussi rapide que celle de la brune qui s'est risquée à le visiter. Il aurait dû se douter du sujet, des conséquences qui découleraient du fait qu'il ait accepté. Sebastian n'a réfléchit que trop tard, trop facilement piégé.

Il tique encore, lui fait pleinement face cette fois. Il a les mains qui en tremblent, ses réactions qu'il contrôle. Il prend sur lui, avec une force qu'il ne se pensait pas acquise. Il guette, se retient de cracher tout ce qui se bloque au cœur de sa gorge. Ou presque. « Ne t'avises plus de lever la main sur moi comme tu viens de le faire. » C'est finalement glisser entre ses dents, trahissant un autre homme que celui qu'il s'affairait à montrer. Il est là, le vrai visage du Sergent d'Armes, fièrement teinté sur son faciès plus marqué. « Et qu'on soit clairs tous les deux, Irene fait ses choix toute seule comme une grande, j'fais que lui donner ce qu'elle voulait la dernière fois ; Addison ou pas. » Il insiste là-dessus, s'en convainc également comme pour taire l'once de culpabilité qui essayait d'entrer. « Ça ne concerne pas le club cette fois, ça me concerne moi. Moi et elle. Alors ne compte pas sur moi pour jouer la retenue si tu ne recules pas immédiatement. » Il s'est avancé en disant cela, cet air mauvais de bien ancré, détaillant son aînée d'à peine une année avec l'espoir silencieux qu'elle ne se résigne à lui tenir tête. Parce qu'il se sent vriller, doucement. Parce qu'il se sait instable, plus que jamais. Et parce qu'il aimerait ne pas offrir ce plaisir à Irene que d'aussi aisément se dévoiler, perdre le peu de confiance qui semble encore lui être donné ; loin d'imaginer qu'il soit d'ors et déjà en train d'y œuvrer.       

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyMar 12 Mar - 19:10



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Il se redresse d’un geste franc, rapide, lui impose toute sa hauteur. Et si elle n’était pas en colère comme elle l’est à cet instant, Alma aurait surement fait quelques pas en arrière. La colère qui émane de l’homme égale la sienne, elle est capable de palper sa violence, quelque part, elle pourrait l’encercler de ses bras, sentir l’aura noire autour de lui. Elle sait ce que ça fait, la cruauté fait partie de ses gênes à elle aussi. Mais ce n’est pas le sujet.

Il tique, s’arrête, la regarde et elle ne baisse pas le regard, elle connaît ce visage alors que Sebastian laisse tomber le masque. Elle a déjà vu cette fureur, cette noirceur, connaît le froncement de ses sourcils, comprend le langage derrière les yeux noirs. Love le sait, peu de personnes ont eu le déplaisir de voir se dévoiler devant eux la face sombre de la personnalité de Sebastian. Si jusque-là elle s’est toujours placée de front face à ses détracteurs, cette fois elle ne peut plus laisser passer son comportement. Il joue son connard égoïste. Elle qui avait cru qu’une nana l’aurait aidé à se calmer, se stabiliser, la voilà une fois de plus devant lui à tenir la confrontation silencieuse sans baisser le regard, sans cesser de sentir sa colère grimper et serrer sa gorge.

« Ne t'avises plus de lever la main sur moi comme tu viens de le faire.
— Sinon quoi ? »

Les deux se jaugent, il ne faudrait qu’une étincelle de plus pour allumer le feu qui brûle, pour faire exploser la tension entre eux.

« Et qu'on soit clairs tous les deux, Irene fait ses choix toute seule comme une grande, j'fais que lui donner ce qu'elle voulait la dernière fois ; Addison ou pas. » Elle a envie de lui mettre son poing dans la gueule. Mais elle se retient, se retient si fort que ses phalanges à elle aussi blanchissent sous le coup de la tension. Elle a l’impression d’être un élastique trop tendu, prêt à éclater au moindre toucher. Ses mâchoires sont serrées, elle ne faillit pas, se fait violence pour ne pas abandonner le combat malgré l’alarme qui sonne dans son cerveau. Son instinct lui dit de fuir comme toute personne sensée, alors qu’elle se trouve seule face à un homme qu’elle sait être capable du pire. Mais elle ne serait pas Alma si elle baissait les yeux à la moindre difficulté.

« Ça ne concerne pas le club cette fois, ça me concerne moi. Moi et elle. Alors ne compte pas sur moi pour jouer la retenue si tu ne recules pas immédiatement. »

L’homme, prédateur, s’approche et Love refuse d’endosser le rôle de la proie : alors elle soutient le regard, ne détache pas ses yeux du regard à la fois glacial et brûlant. Sebastian est tout en contraste. Alma ne supporte pas les ordres elle non plus, alors ses mains se redressent et elle le pousse avec force pour l’éloigner d’elle. Au lieu de fuir, elle redresse les épaules alors qu’il trébuche, reste malgré tout debout, peut-être ne s’attendait-il pas à ce qu’elle réplique aussi vite. Elle jette ses cheveux en arrière d’un geste sec et bref, semble gonfler la poitrine, ses yeux sont serpents et elle s’apprête encore à cracher son venin.

« Tout ce qui te concerne, concerne le club. Et tout ce qui concerne le club me concerne. Je prends soin de mes garçons, ET des old ladies au cas où t'aurais oublié. C’est mon JOB ! » Elles craquent les fêlures qui la tenaient jusque-là. « Te fous pas de ma gueule avec tes conneries Sebastian, à tout le monde, mais pas moi, ça marche pas. Si t’es assez con pour ne pas voir que tes merdes impactent le club, questionne-toi un peu plus sur ta place au sein de cette famille. » Ses dents serrées laissent siffler sa langue pernicieuse, son ton est froid, l’agneau devenu serpent. Elle tient son regard, les pupilles fines, ligne de rasoir. « Tu crois que j’connais pas Addison Adler peut-être ? C’est ma putain de CLIENTE ! Entre TOUTES les meufs que tu pouvais te taper et ramener au club, il a fallu que tu choisisses celle-là, évidemment liée à Thomas. Et à moi. Et à toutes les putains de grandes familles de ce petit monde de pourris. » Son doigt accusateur est planté vers le sol, comme pour appuyer son propos, sa voix s’élève par intermittence. D’un geste rapide, Alma s’approche de lui à son tour, quelques pas et elle vient planter son doigt accusateur dans le torse de son adversaire. « Quant à Irène, je ne vois pas quel choix tu lui as laissé. Survivre ou crever ? Si elle en est venue à confier sa gamine à un putain de prospect j’imagine qu’elle a choisi d’essayer survivre mais à quel prix Sebastian ? À quel prix ? »

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Sebastian O'Malley

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptyMar 19 Mar - 21:20

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Il est loin de ses habitudes, loin de la copie d'une Irene qui aurait reculer, fuyant dans une autre pièce alors la ferme intention de ne pas croiser son chemin pour quelques heures ; quelques jours parfois même. Non, Alma demeure à sa place, sa fierté en guise de racine à ses pieds. Il aurait pu en esquisser un sourire mais cette fois, pas l'ombre d'un rictus ne se risque à ses lèvres. Pas l'ombre d'une quelconque émotion qui soit autre que cette colère sourde qui gronde en lui ; contre lui bien qu'il ne soit pas à même de l'admettre. Il est le fautif dans cette histoire mais n'endossera jamais ce rôle. Et il ne faudra qu'une paire de secondes à son invitée pour réagir, s'animer. Les mains s'ancrent contre son torse avant que la pression ne l'amène à reculer, trébucher presque. La surprise en responsable à cette perte de territoire. Ce sont ses idées qu'il vient remettre en place tandis que le venin de Love s'immisce jusqu'à lui, glissant contre son âme avec l'intention pure de lui faire comprendre le fond de ses pensées. Il a merdé. Et le pire finalement, c'est qu'il le sait plus qu'il ne le voudrait. La conscience pleine et entière pour cette fois, à même de saisir les interlignes, les sous-entendus qui hantent chaque parole qu'elle déverse de sa voix accusatrice. « Te fous pas de ma gueule avec tes conneries Sebastian, à tout le monde, mais pas moi, ça marche pas. Si t’es assez con pour ne pas voir que tes merdes impactent le club, questionne-toi un peu plus sur ta place au sein de cette famille. » Bien que immatérielle, la claque prend possession de ses traits. Les mots sont durs, choisis volontairement pour sûr. Il n'a plus aucune réponse, en oublie le reste face à sa place questionnée. Et si le fil sur lequel il avait tant marché s'était finalement brisé depuis longtemps et que lui, aveuglement, ne s'en était pas rendu compte. Aussi, il marque un temps d'arrêt, en soupire presque tandis que ses prunelles reviennent sur la brune qui garde sa posture droite, gonflée, fière ; et nécessaire, plus que jamais. « Tu crois que j’connais pas Addison Adler peut-être ? C’est ma putain de CLIENTE ! Entre TOUTES les meufs que tu pouvais te taper et ramener au club, il a fallu que tu choisisses celle-là, évidemment liée à Thomas. Et à moi. Et à toutes les putains de grandes familles de ce petit monde de pourris. » Il détaille, en perd un peu de son opacité, l'azur perd de sa sombreur. Il est prit de court par cette tournure, prit de court par tout ce qui se laisse entendre ; tout ce qu'il n'est pas forcément à même de prendre. Pas en ce moment, pas de cette manière. Ou peut-être que si, en soit, Sebastian essayant seulement de s'en dédouaner et, heureusement pour lui, silencieusement. Parce qu'elle s'anime à nouveau, Alma. Elle lui revient, n'ayant pas terminé, en étant peut-être d'ailleurs encore loin. La main se relève, désignant sa personne comme lui insuffler une nouvelle dose de culpabilité ; les esprits fatigués et choqués y sont plus réceptifs. « Quant à Irène, je ne vois pas quel choix tu lui as laissé. Survivre ou crever ? Si elle en est venue à confier sa gamine à un putain de prospect j’imagine qu’elle a choisi d’essayer survivre mais à quel prix Sebastian ? À quel prix ? »

Il tique, les traits un peu plus tirés, grimaçant presque de n'avoir aucune réponse à fournir, d'être le faible cette fois. Parce qu'il l'est, faible ; plus qu'il ne l'a jamais été au cours des dernières années. Il a le cœur qui bat à une allure folle, le tonnerre grondant en lui semble s'intensifier au fur et à mesure que le regard féminin s'éternise sur lui de cette manière. Et pourtant, il n'en bouge pas, lui faisant face de toute sa hauteur bien qu'ayant perdu de sa superbe. Il est l'ombre de lui-même derrière ses faux-semblants, derrière son arrogance et son assurance plus feinte que jamais en ces temps-ci. « J'savais pas qu'elle oserait la foutre là-bas, j'savais même pas c'qu'elle foutait ok ? » Il y revient, sans mentir cette fois. Il y revient parce qu'en effet, il se sait complètement ridicule ; aux limites même du risible. Car le pathétisme est peut-être davantage de mise maintenant qu'il avoue ne pas s'en être plus soucié que ça ; chose dont il se rend compte finalement, soupirant à nouveau, passant l'une de ses mains contre ses traits comme dans l'espoir d'en faire disparaître sa stupidité. Raté. « Y'a encore un an elle voulait se barrer avec son divorce de merde. Maintenant, c'est chose faite ! C'est tout. Mais on revient au même problème que j'suis visiblement le seul à voir et ça, tu vois, ça me fait doucement rire. Parce que si j'reste avec elle, elle va aller dire à qui veut l'entendre qu'elle est malheureuse, que j'suis un salaud parce que j'suis encore dans le club qui a tué James et si j'me barre, elle va gueuler encore une fois qu'elle est malheureuse, et blablabla. Merde tu veux que j'fasse quoi ? Hm ? Dans tous les cas, elle fera sa chialeuse dans l'espoir de cette même putain de situation qu'actuellement. Y'a rien qui l'empêchait de me laisser Abby, t'entends ? RIEN ! Elle a juste trouvé le moyen le plus radicale de se faire plaindre et ça passe par toi, Gabriel, Jake et j'en passe. » Il gueule maintenant, s'anime comme un fou dont les barreaux commencent à ronger l'âme. Sebastian retrouve de sa hauteur en délaissant son plaidoyer paranoïaque avant de mettre un terme à son errance. Il a les paupières qui se ferment, l'esprit qui essaie de baisser en température ; ça avant que le ton ne s'abaisse à son tour. « J'viendrais la chercher. »       

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Alma L. Lennox

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptySam 23 Mar - 18:45



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« J'savais pas qu'elle oserait la foutre là-bas, j'savais même pas c'qu'elle foutait ok ? »

Alma sourit. L’expression sur son visage n’a rien d’aimant, de tranquille. Ce n’est rien qu’un trait narquois, déçu qui est peint sur le bas de son visage. Alma est furieuse, ses mains tremblent alors serrées, fermées en poings qui savent ou frapper pour faire mal. Et rien ne lui ferait peut-être plus plaisir à cet instant que lui enlever ses expression de malaise, parce qu’il en est risible, pathétique, elle sait qu’il essaie de s’en tirer sur tous les plans.

Il soupire, elle retient sa respiration. Elle attend le reste. Love n’est plus qu’un amas de colère bouillant. Alors quand il reprend la parole et son cœur se soulève alors qu’il évoque l’enfant perdu. Elle n’a jamais réussi à passer au-dessus, s’imagine que chaque enfant pourrait être le sien et la perte du petit O’Malley lui a fait un mal tout particulier. Elle n’imagine pas la douleur qu’Irène et Sebastian ont pu ressentir. Mais elle ne peut s’empêcher de noter qu’au moins sa femme n’a pas l’indécence de brandir la mémoire de James comme un gilet pare-balles.

« Dans tous les cas, elle fera sa chialeuse dans l'espoir de cette même putain de situation qu'actuellement. Y'a rien qui l'empêchait de me laisser Abby, t'entends ? RIEN ! Elle a juste trouvé le moyen le plus radical de se faire plaindre et ça passe par toi, Gabriel, Jake et j'en passe. » Il hurle, et Alma entend en fond un acouphène terrible. Elle est bien là de la sensation du sol qui se dérobe sous ses pieds, Alma a l’impression de tomber depuis de longues secondes et a peur de l’atterrissage. L’homme est animé, se courbe, se plie, se redresse, il erre avec rythme et pourrait lui donner la nausée si ce n’était pas déjà le cas. Elle a envie de lui vomir toute sa haine au visage alors que s’ouvrent encore sous ses yeux, dans les intrications perfides de son cerveau, des portes nouvelles, des idées plus sombres les unes que les autres. Des constats malheureux pour le cas de Sebastian. La brune semble découvrir encore et encore, nager dans la profondeur monstrueuse du Sergent. Elle qui pensait avoir tout vu.

« J'viendrais la chercher. »

Le temps se suspend soudain. Un ange passe. Et puis.

« Arrête. Sa voix est dure, elle a du mal à contenir la colère et la froideur de la matriarche n’est plus de mise. Elle en serait presque vulnérable à découvrir la force de sa rage à cet instant. ARRÊTE ! » Alma parle à l’homme, loup, prédateur et à elle-même, comme si le flux de ses pensées était trop rapide pour elle.

« Tu me sers de la merde comme si j’étais la dernière des connes, regardes-toi Sebastian. Regardes-moi, dans les yeux putain. ARRÊTE DE FUIR ! » Sa colère déplacerait des montagnes mais pour l’instant elle n’a besoin que de réveiller le sergent d’armes. « C’est pathétique. T’appelles ça une défense ? Si t’arrêtais un peu de penser avec ta bite, si t’arrêtais de réfléchir uniquement pour baiser tu verrais peut-être enfin mais la merde que tu sèmes autour de toi et l’air misérable que t’as sur la gueule ! » Elle aussi peut crier, mais elle ne le fait pas vraiment, la hauteur de sa voix varie avec le relâchement ou non de ses mâchoires. Elle veut se faire entendre alors oui, elle a haussé le ton, mais essaie de ne pas hurler tout ce qu’elle a à lui cracher. Alma n’est plus disposée à être politiquement correct et à jouer sur les deux tableaux. Elle veut de la franchise et commence par lui sortir ce qui s’imprime au fer rouge dans son cerveau. « Tu pleures comme une poule sur mes genoux en t’attendant à ce que je te caresse les cheveux et te pardonne, mais Dieu me garde d’être si stupide, d’être si faible. Qu’est-ce que t’as pas compris par ta femme crève et ta fille t’attend. Si tu crois que tu vas aller la chercher tu peux aller te faire foutre, à ta plus grande joie, t'as mon aval ! Je t’interdis de l’approcher jusqu’à ce que tu te sois raisonné, que t’aies décidé d’assumer devant moi. » Love est à bout de souffle, elle débit ses paroles en vitesse, y pousse toute sa passion délirante, sa furie, sa cruauté. Puisqu’il ne comprend que la vulgarité elle se laisse aller. Son doigt reste tendu vers lui en signe accusatoire mais rien n’est pire que le regard de mépris qu’elle lui jette. Alma est déçue, se sent trahie. Elle n’avait pas besoin de ça à gérer, pas après tout ça. Elle l’observe, elle a presque envie de pleurer mais elle se refuse à ne laisser aller ne serait-ce qu’une goutte d’eau. Alors, au lieu de cela : elle crie. « Tu sais c’que je veux que tu fasses ? ASSUME, bordel ! ASSUME que t’aies poussé Irène à deux doigts de crever, assume d’avoir laissé ta propre enfant de côté pour baiser comme ça t’chante ! Et par tous les saints ARRÊTE de salir la mémoire de ton propre fils, de t’en servir comme argument, PAS ÇA, PAS AVEC MOI, T’ENTENDS ! C’EST PITOYABLE ! La brune craque, se brise la voix, s'agite. PAS AVEC MOI SEBASTIAN ! »

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Sebastian O'Malley

Sebastian O'Malley
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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptySam 30 Mar - 14:13

ft. Alma
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Quelques syllabes se sont imposées, à peine. Quelques hurlements délaissés et l'impression que le temps s'est arrêté. Il n'a aucune issue à ce manège, pas l'ombre d'une sortie qu'il pourrait rejoindre en ultime souhait. Rien ne vient offrir de répit au quadragénaire qui s'anime, qui s'enracine dans sa bêtise. Et tandis qu'il hésite à répliquer, continuer sur la lancée de son invitée comme pour se défaire de la prison dans laquelle il recule doucement, elle le devance. Prit de court, encore stupéfait, Sebastian laisse ses lèvres se clore quand elle lui revient, plus dure que jamais. « Tu me sers de la merde comme si j’étais la dernière des connes, regardes-toi Sebastian. Regardes-moi, dans les yeux putain. ARRÊTE DE FUIR ! C’est pathétique. T’appelles ça une défense ? Si t’arrêtais un peu de penser avec ta bite, si t’arrêtais de réfléchir uniquement pour baiser tu verrais peut-être enfin mais la merde que tu sèmes autour de toi et l’air misérable que t’as sur la gueule ! » Il tique, une grimace mauvaise venant se perdre le long de ses traits ; son rôle de pleureur ne fonctionne pas, continue même d'attiser la colère. Sebastian prend lui en cet instant, guettant la femme qui s'agite sous ses prunelles pour lui faire entendre ce qui hante son for intérieur. Il encaisse, n'en dit rien ; pas encore conscient de la manière dont les dires s'inscrivent dans sa tête. Et s'il s'était attendu à tout au vu de la tournure des événements, les mots qui suivent parviennent à l'énerver à son tour – plus qu'il ne le faudrait, la faute à ce manque de maturité qui l'amènerait à se responsabilité. L'idée d'être ainsi rabaissé parvient à réinstaurer cette espèce d'animosité sur ses traits. « Qu’est-ce que t’as pas compris par ta femme crève et ta fille t’attend. Si tu crois que tu vas aller la chercher tu peux aller te faire foutre, à ta plus grande joie, t'as mon aval ! Je t’interdis de l’approcher jusqu’à ce que tu te sois raisonné, que t’aies décidé d’assumer devant moi. » Il pourrait en grogner l'animal, écoutant malgré lui les accusations et les interdictions. Maintenant que tout lui tombe dessus, il prend conscience d'une chose : de cette erreur à laquelle il ne pourra se soustraire. Alma continue alors, jurée dans le tribunal qu'est devenu le séjour. « Tu sais c’que je veux que tu fasses ? ASSUME, bordel ! ASSUME que t’aies poussé Irène à deux doigts de crever, assume d’avoir laissé ta propre enfant de côté pour baiser comme ça t’chante ! Et par tous les saints ARRÊTE de salir la mémoire de ton propre fils, de t’en servir comme argument, PAS ÇA, PAS AVEC MOI, T’ENTENDS ! C’EST PITOYABLE ! PAS AVEC MOI SEBASTIAN ! »

Il grogne derrière ses dents, serre la mâchoire de manière exagérée. Les mots piquent, plus qu'il ne l'aurait pensé. Ils s'immiscent en lui plus profondément encore qu'au départ. Elle lui met le nez dans la merde, elle vient remuer cette culpabilité qu'il s'essaie tant à cacher. Sebastian fulmine en silence, tente à contenir ces excès de colère légendaire. Pas maintenant, pas pour ça, pas contre elle. Il tente à se le répéter, il tente à se le faire entendre derrière la colère qui ne fait que s’amplifier ; encore et encore malgré lui. Parce qu'il prend conscience de la véracité de ses propos, parce qu'il sait au fond de lui qu'elle a parfaitement raison et ça ne lui convient pas. Il est le seul à décider de la manière dont les choses doivent être prises en ce qui le concerne, dans sa tête réside la seule définition de ses dires ; la seule et unique. « Tu sais quoi? » Les mots sont à peine audibles mais crachés à moitié. Il a l'azur de ses prunelles braqué sur elle, faisant face à l'accusation qu'elle déploie à son égard. « T'as raison. J'l'ai dégagé et j'ai laissé Abby avec parce que tout ce que je voulais c'était pouvoir baiser ma gonzesse quand j'en avais envie – à savoir tout le temps. Contente ? » Il attend, laisse le tout s'imposer dans le séjour qu'ils animent de leur colère. Pas une esquisse de sourire, pas une moquerie, pas un trait odieux cherchant à se frayer un chemin. Seulement cette impression mauvaise d'inscrite sur ses traits. Il s'avance enfin, l'approche sans trop réfléchir jusqu'à la saisir à la gorge. Ce sont les souvenirs de Billy qui refont surface, la lente douleur et cette culpabilité acharnée qui tentent de le ramener à lui. « Quant à James je te conseille de fermer ta grande gueule. C'est de mon fils que tu parles et je t'interdis de dire que j'me sers de sa mort. Maintenant dégages. » Là-dessus, il relâche la pression, reculant de quelques pas sans pour autant en défaire son attention.       

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Alma L. Lennox

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MessageSujet: Re: god wants me to be a fierce mother ø sebastian   god wants me to be a fierce mother ø sebastian EmptySam 30 Mar - 14:56



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Il grogne et Alma l’observe se transformer en animal. Sebastian laisse tomber le masque, enfin, et la matriarche le voit sous cet horrible jour. La détresse simulée semble disparaître au profit d’un peu de vérité. Voilà ce qu’elle cherchait, enfin, ce vrai visage, terrible expression mais purement sincère. Elle est prête à entendre toutes ses saloperies, prête à encaisser. Elle voit bien que la colère déforme ses traits, et fait attention cette fois, un peu plus, à ce qui pourrait se passer, se déclencher. Love connaît le vrai Sebastian, celui-là même qui laisse tomber les faux-semblants sous ses yeux, la colère au fond du regard. Ce qu’elle lui balance au visage ne lui plait pas et elle n’est pas venue là pour lui faire un câlin et le pardonner. Elle est là pour lui mettre le nez dans sa merde.

« Tu sais quoi? »

Alma est toute ouïe, tendue comme une épingle, sa main est retombée contre sa cuisse. Elle attend que le couperet tombe, se laisse espérer un peu de vérité derrière les dents serrées du sergent. « T'as raison. J'l'ai dégagé et j'ai laissé Abby avec parce que tout ce que je voulais c'était pouvoir baiser ma gonzesse quand j'en avais envie – à savoir tout le temps. Contente ? » Elle ne bouge pas, ne sourcille pas, ses yeux braqués dans ceux du KOS, le souffle retenu. Voilà, enfin, ce qu’elle voulait. Qu’il reconnaisse la pluie de péchés dans laquelle il se baigne tous les jours. Elle le tient entre ses mains, elle le sait. Mais bientôt, ce n’est plus elle qui tient l’avantage alors qu’il s’approche. Par réflexe, instinct, Alma fait un pas en arrière mais il est plus rapide qu’elle et saisit sa gorge.

La brune sent son souffle se couper, son visage devenir rouge, le sang accumulé et ses mains s’accrocher au poignet du sergent d’armes. La pression est suffisante pour que l’alarme qui résonnait dans son cerveau évacue tout autre bruit, toute autre pensée. Pour la première fois depuis son arrivée, Love a peur de ce qui pourrait se passer, si la pression était trop forte, s’il brisait sa nuque, s’il la laissait morte, la faisait disparaître. Elle sait et se rappelle assez étrangement au milieu de cet instant qu’ils s’aiment, quelque part, comme encore des maillons mal imbriqués de cette famille tordue. Alors qu’il tient sa gorge, la prive d’air, elle sent ce terrible crochet au creux de sa poitrine la relier au KOS. Et puis la peur et la colère reprennent le dessus, et elle s’agite, dans un réflexe peu efficace elle griffe le bras de l’homme qui élève la voix.

« Quant à James je te conseille de fermer ta grande gueule. C'est de mon fils que tu parles et je t'interdis de dire que j'me sers de sa mort. Maintenant dégages. »

Le souffle lui revient, l’air empli ses poumons et la brune tousse à grand bruit. Ses mains se portent à sa gorge endolorie, elle sait qu’elle va marquer, bientôt. Le corps plié, Alma passe le dessus de sa main contre ses lèvres tremblantes. Son corps semble se réhabituer à la présence d’oxygène. Elle plisse les yeux, une fois, deux fois et a envie de sortir en courant. Mais elle se fait violence, se redresse, le corps tremblant aussi bien de colère que de peur. Elle sait de quoi il est capable, cet homme, ce loup, ce vieil ami. Elle ne veut pas avoir l’air de rien et redresse ses épaules alors qu’il recule. Il garde son regard braqué dans le sien et il est hors de question que Love laisse ses yeux retomber, malgré l’étincelle bien moins vigoureuse qui lui éclaire le visage.

« Jamais, Sebastian. Jamais. » Ses mâchoires sont serrées, ses poings serrés pour se donner contenance. Elle maintient son appui, reste là où elle est. « Je ne te laisserais jamais tranquille avec ça et écoute-moi bien, ouvre grand tes oreilles cette fois parce que je ne te le répéterais pas deux fois. » Alma inspire, expire, récupère le maximum d’oxygène. Elle a l’impression de sentir encore les doigts masculins autour de son cou. « Je te laisse une dernière chance. Une dernière. Pour t’améliorer, te ressaisir, ouvrir tes yeux, venir chercher des conseils auprès de moi, faire honneur à la mémoire de ton fils. Elle lève sa main comme pour l’empêcher de dire quoi que ce soit, se retient de faire un autre pas en arrière. Elle ne reculera pas devant lui, pas une deuxième fois. Tu vas donner à Irène ce qu’elle veut, je m’en assurerais moi-même. Ensuite tu la laisseras tranquille. Tu pourras baiser toutes les putes que tu veux mais t’auras intérêt à être là pour ta fille. Et enfin, Sebastian… Crois-moi que si relèves la main sur une femme, sur Addison Adler, sur moi, si tu laisses tes vieux démons te reprendre, tu seras tout seul. Tout seul. » Elle fait une pause, le laisse comprendre ce qu’elle entend par là. L’avocate fait un pas en avant, dernière provocation, refuse de lui laisser du terrain. « Je me chargerais de mettre au courant les Kings de ça, elle pointe du doigt son cou rougi, et tu feras face aux tribunaux par tes propres moyens. Ne me force pas à être dans le camp adverse, tu sais que je gagne toujours. Ma menace n’est ni subtile, ni à prendre à la légère. »

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