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 necessary evil | faith

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Elijah Haynes

Elijah Haynes
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : pandamalin | tumblr | we♥it
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quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins
physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

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MessageSujet: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyVen 26 Avr - 21:42

faith & elijah
Le cœur au bord des lèvres et l'impression que sa tête pourrait imploser. L'Irlandais guette les alentours, s'assure de capter quelques regards – venir seul aurait été une erreur au vu des enjeux, au vu de ce qu'il doit désormais préserver. C'est l'avenir d'une potentielle famille qu'il détient entre ses mains – sa famille, si les choses sont à préciser. Derrière, dans l'ombre d'une Cité des Vents affamée se cache tout ce qu'il n'aurait jamais osé imaginer. C'est un cadeau malgré tous ses méfaits ; Elijah donne la vie quand, de ses mains, beaucoup ont été retirées. Une nouveauté qu'il saura taire, il n'est pas là pour exposer de nouvelles faiblesses ; celle qu'il attend en sait déjà trop, menace à tout instant d'installer ses bracelets de fer contre sa peau. L'opportunité ne peut lui être donnée, pas de cette manière, pas aussi simplement – après tant d'années à courir, Haynes est devenu prudent. Il essaie, en tout cas, le regard fouillant toutes les ombres qui traînent ici bas. Il les connaît par cœur, connaît les taquineries de ces dernières, sait les pièges qu'elles réservent. Il prie, silencieusement, pour que ça n'arrive pas – davantage devant cette porte devant laquelle il lorgne depuis déjà bien des minutes. Une demi-heure, peut-être ? La notion de cet instant lui a échappé, il n'a fait que songer aux répercutions que pourrait avoir le moindre faux mouvement, la moindre parole mal engagée. Il n'a fait qu'imaginer quelle pourrait être sa vie si tout venait à dégénérer – le quadragénaire de plus en plus épuisé par cette existence à courir, à essayer de fuir. C'est inévitable qu'il les entend dire. Lui n'y croit pas, sait qu'il saura trouver un semblant de paix. Il doit le trouver, s'assurer de rendre tout ça possible. Les cartes sont désormais siennes, à lui de les jouer de sorte à en éviter des peines. Alors il patiente, offre un énième coup d’œil à son téléphone pour en découvrir l'heure – ça fait des jours qu'il traîne, des semaines qu'il suit. Des semaines qu'il s'assure de tout connaître, tant bien que mal au vu des lieux qu'il n'ose approcher. Il sait qu'il ne suffit que d'une seconde – une seule seconde avant que tout ne puisse lui échapper. Sa dernière nuit à New-York lui ayant suffit, Haynes s'essaie à apprendre de ses erreurs. S'y essaie, oui, le mot est là ; sa présence devant cet immeuble ne se faisant pas preuve évidente. Il tient à esquiver les occasions ratées tout comme il les chasse ; le paradoxe humanisé. Elijah sait ce qu'il veut mais n'a pas encore jaugé la manière dont il s'y prend, pas encore totalement conscient. Finalement, lui qui se mettait à songer détourne sa vue de la fenêtre guettée. Les nombreux phares se sont estompés, les derniers parvenant à éclairer ses traits quelque peu fatigués ; mais pas autant que ceux qui se sont approchés, arrêtés – éteints dans la foulée.

Le cœur bat, s'alarme avec violence au fin fond de sa poitrine – Elijah peine à se rappeler qu'il ne joue plus seul, qu'au-delà des rues voisines résident une aide en laquelle il aurait pu ne pas croire par le passé. Mais ils sont là, bien décidés à faire fonctionner cette soirée dans le sens souhaité. Il ne laisse rien au hasard, s'impose devant la porte. Il ne laisse rien à la chance, sait qu'il doit se battre pour obtenir ce qu'il veut, tout ce à quoi il pense. Ses mains retrouvent ses poches, la gorge se racle. Il croit en ressentir la brûlure des menottes autour de ses poignets, les mêmes que fut un temps – avant que Dexter ne lui épargne ce sort. Elle est désagréable, hante son for intérieur comme pour tout y brûler – se faufile en lui comme un poison incurable auquel il pourrait si facilement succombé. Mais il tient, le mercenaire. Il tient pour sa liberté, pour cette vie qu'il doit désormais mener ; cette garce doit disparaître et il fera au mieux pour s'en assurer. Alors il attend, il attend une seconde de plus, plusieurs en vérité. Il attend qu'elle soit à portée, qu'elle puisse comprendre qui il est. Après tout, ça fait des années. Des années qu'elle est là, derrière lui, suivant sa trace comme s'il était l'obsession de sa vie – et à juste titre, que ce soit dit. Elle est là, la raison quant à cette décision : ce courage prit pour venir lui parler plutôt que d'agir comme il l'a toujours fait. Pas de sang ce soir, il se met à l'espérer – priant ce Dieu en lequel il se remet à croire depuis ce cadeau qu'il lui a fait.
"And you don't want to see inside the mind of a savage kind, and you don't want that recognition of "oh, there goes that guy". But if you do decide that you are gonna play that hand and try : just think before you act because your actions don't rewind. (@zach hemsey; don't get in my way // beerus)
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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyMer 1 Mai - 13:28




necessary evil

one day I am gonna catch you and I’ll burn everything you love

Faith se laisse retomber dans le siège conducteur de sa voiture de fonction. Une belle berline noire prêtée pour la chef de mission postée à Chicago. Ses derniers jours ont été frustrants, rien n’avance, en tout cas, pas assez vite pour elle. Les méchants ne font pas assez de bruit pour qu’elle puisse les retrouver. Pourtant, ils sont là, elle a établi sa carte, sait où sont les QGs (en tout cas, ils ne sont pas assez malins pour les cacher…), est déjà arrivée à une grande map et saisi les relations entre les différentes éléments de chaque clan. Chicago est infesté de pourriture, elle compte bien continuer son travail. Pourtant, quelque chose n’est toujours pas passé, et une partie de son équipe fait toujours les frais de l’échappée de Haynes. Le dernier maillon de la chaîne New-Yorkaise, celui qu’elle aurait pu éliminer au fond de cette ruelle si son équipe avait fait son travail correctement.
Comment ont-ils pu louper le coche ? Est-elle personnellement responsable du désastre ? A-t-elle mal choisi ses équipiers ? Est-elle l’élément problématique ?

Non, impossible. Elle en sait plus que quiconque sur cet homme et ses intentions, sur l’irlandais en perpétuelle fuite. Un jour, il sera fatigué de courir, elle en est sure. Chicago est une grande ville, mais pas assez grande pour le cacher à son oeil adroit et à sa colère revancharde. Peut-être devient-il son obsession, elle ne laisse rien contrecarrer cela. Les mains posées sur le volant, la blonde pousse un soupir. Elle y arrivera, elle le sait.

La clef insérée, la voiture élancée dans le trafic, Faith laisse la radio dériver sans qu’elle n’écoute réellement ce qui passe à l’antenne. Ses pensées divaguent d’Elijah à son mari, à ce « beau-fils » si tenté qu’elle puisse l’appeler ainsi, malheureusement retrouvé. Non, décidément, plus les jours avancent, plus elle se sent piégée par les différents aspects de sa vie. La terrible impression d’être constamment surveillée lui a pris les tripes. Elle doit reprendre le contrôle de son avenir.

La portière avant claque alors qu’elle se gare à quelques mètres du haut building qui abrite son appartement de fonction. Un bel espace, aux baies vitrées, une large vue sur la ville. Il fait déjà nuit, et elle se dit que lorsqu’elle rentrera auprès de son mari toujours fâché, les belles lumières néons de la ville seront le cadre d’une tentative de réconciliation. Il le faut, c’est important, Faith aime Simon et si elle n’a compris que bien tard la portée de ses propos, elle fait néanmoins tous les efforts possibles pour se racheter auprès de lui. Y compris accueillir un délinquant tatoué au sein de son appartement. Engagée dans l’immeuble, le téléphone de la blonde l’arrête dans ses pas. Elle reconnait la sonnerie de son portable professionnel et ne laisse passer qu’une tonalité avant de répondre sèchement, l’autre main fermement accrochée à ses clefs.

« Agente Halloran.
—  Nous avons trouvé la trace de quelques éléments suspects, et Diaz a réussi à mettre en lien quelques uns de ces derniers avec les premiers que nous avons déjà rassemblés.
— Faites-moi parvenir les dossiers des-dits éléments dès que possible, je m’occupe de lire ce dossier une fois rentrée.
— Entendu.
— Avez-vous des nouvelles quant à la NYPD ? Nous ont-ils enfin envoyé les rapports d’enquête ? La blonde s’avance dans le grand hall, les pas qui claquent sur le sol carrelé. Elle cherche ses clefs dans son sac.
— J’ai eu l’agent de liaison, tout a été enfin rassemblé et nous aurons cela d’ici demain.
— Merci. » Et c’est ainsi qu’elle raccroche, laisse le portable retomber dans son sac, alors qu’elle est dans son appartement maintenant, laisse retomber son sac à main à ses pieds et défait sa veste. Elle allume dans un geste réflexe la lumière de son salon, le holster visible autour de sa chemise blanche formelle.

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Elijah Haynes

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyMer 8 Mai - 22:24

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Un instant de flottement s'impose, emporte ses pensées au loin ; aux rêves qu'il s'était fait s'il devait raccroché – parce qu'il pourrait le faire désormais, il pourrait se laisser tenter. Aux abords de Chicago attend silencieusement cette demeure qu'ils doivent investir, celle qu'il tente à bâtir depuis déjà une ou deux années. David Castle doit prendre un peu de repos, léguer sa place au Penitent et disparaître. Rien que ça. Pas de contrat, pas de compte, pas de danger à la porte lorsque la nuit est tombée. Rien si ce n'est Sarah et cet enfant à venir. Rien si ce n'est Jade et ce cadeau du ciel. Il en soupire presque, laisse les images s'installer, s'ancrer en lui comme douloureux rappel de ce que ses choix ont éloigné parce qu'il est et restera celui qu'il s'est créé. Dans l'ombre, il se défait des lueurs de la vie. Dans l'ombre, le Loup patiente sagement en espérant un peu de sang – celui que l'homme qui continue de lutter tient à éviter de verser. Le paradoxe n'a jamais cessé, explosant dans les tréfonds de son être comme destiné à durer. Elijah doit faire face à ces deux facettes, à ses deux êtres. Mais cette trêve, ce misérable temps à songer s'estompe aussi certainement qu'elle arrive. La proie s'élance, continue son éternel rituel. Il l'a surveillé, contemplé durant de longues minutes, de longues heures, des semaines à tout retenir, tout calculer. Des semaines et des semaines qu'il guette, prédateur dont l'objectif est clair : empêcher la gazelle de devenir le lion qu'elle souhaite être à son égard et ça depuis trop d'années. Elle est là sa mission ce soir, le souhait que de pouvoir partir l'esprit tranquille, le sien tourmenté à l'idée qu'il puisse y revenir ; et Dieu sait qu'il reviendra si sa toute nouvelle famille est menacée. Un silence puis la voix lui parvient depuis le hall. Elle est là, lui si près du but. Il pourrait en finir ce soir, terminer cette histoire qui n'a fait que le suivre comme dans l'espoir de le faire tomber. Il pourrait mettre un terme à ces tourments qui tentent à le gagner, terminer cette traque qui n'a que trop duré. L'azur des prunelles guette l'entrée, la porte qui s'ouvre dans un geste habituel. Elle ne le sait pas encore, mais la sécurité qu'elle trouvait entre ces murs n'est plus qu'un lointain souvenir, qu'une lueur de mensonge qui – peu à peu – s'estompe aussi certainement qu'elle s'engouffre dans son salon. La lumière est allumée, la présence révélée. S'il accroche d'abord ses traits, son regard dévie rapidement sur l'arme qui règne à son holster. Évidemment, tout ne pourrait être aussi simple que ça n'y paraît. Rien ne peut suivre la manière dont il les envisage, les surprises, les imprévus... le hasard fait partie du jeu dangereux qu'il se décide à mener maintenant que le jour s'est couché.

Il prend une légère inspiration, tient sa place sous l'immensité d'une Cité des Vents à peine endormie. Il a ce rictus moqueur d'ancré le long de ses lèvres, les mains encore enfoncées dans ses poches. « T'en as mit du temps. » Qu'il laisse entendre, relevant enfin pleinement ses traits sur la femme qui sursaute et s'en retourne, usant de ses instincts pour répondre à la surprise. Il ne la blâme pas, s'y attendait en soit. Ils l'ont tous, ce réflexe – lui le premier ; dommage que Nathan, à l'époque, n'est pas eu le même. « Je commençais à croire que tu ne rentrerais pas ; ça aurait été une surprise en sachant que ça fait des semaines que cette routine tourne. » Un sous-entendu, une première remarque ; oui, il est là depuis si longtemps, derrière elle, suivant le moindre de ses pas. Enfin, il ose un pas, désigne le canapé comme pour demander une potentielle autorisation qu'il n'attend finalement pas. Le quadragénaire prend ses aises, s'installe, il voit l'occasion faire son chemin dans le regard de son hôte, sait que les secondes sont comptées avant qu'elle ne décide d'agir – Dieu seul sait de quelle manière même si, de son côté, il en a une vague idée. « Avant que tu ne fasses quelque-chose de stupide, sache que ce cher Simon n'est pas seul. » La sécurité avant tout, il lui fallait assurer ses arrières. Le hasard ne peut pas toujours avoir les avantages de son côté, il ne misera pas sa liberté, sa vie finalement, pour si peu. Plus maintenant, les choses ont changé ; la preuve, il vient la prévenir plutôt que la tuer – lui qui, fut un temps, n'aurait pas hésité. Remarque, ça lui a valu l'exil et la presque perte de son âme pour cette folie affamée qu'il héberge encore sans pouvoir pleinement s'en séparer.
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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyVen 10 Mai - 11:27




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« T'en as mit du temps. »
La voix dans son dos lui tire un sursaut et un réflexe, presque inné chez elle, de défense et sa main se porte sur le côté de son holster, s’accroche à la crosse de son arme. L’objet est quasiment retiré de son étui alors que le regard de la blonde, surprise, tombe sur une silhouette qu’elle connait très bien, dont elle a rêvé la nuit, se trouvant à deux doigts de la balancer derrière les barreaux d’une cellule pour le restant de ses jours. Faith garde ses doigts enfermés autour de la crosse, prête à dégainer l’arme, ses phalanges blanchissent alors qu’elle serre aussi fort que sa colère qui revient immédiatement lui empourprer le visage habituellement neutre.

« Je commençais à croire que tu ne rentrerais pas ; ça aurait été une surprise en sachant que ça fait des semaines que cette routine tourne. »
L’agente déglutit, consciente alors que cette sensation de regard permanent n’était pas simplement le fait du destin qui se referme sur elle, mais bel et bien la présence des irlandais sur son dos. Elle le suit du regard alors qu’il ose un pas ; elle, ne bouge pas. Il désigne le canapé et n’attend pas son approbation pour se mettre à son aise, visiblement très confiant. Le loup a repris de la forme, de l’assurance, de la consistance. Alors qu’il s’installe, Faith fait un pas en avant, redresse son arme en direction de l’homme, le braque à plusieurs mètres, les deux mains accrochées à son assurance-vie pour ce soir.

« Avant que tu ne fasses quelque-chose de stupide, sache que ce cher Simon n'est pas seul. »

C’est bien l’une des seules fois où l’homme la prend au dépourvu et un mince filet d’inquiétude pare ses traits, quelques longues secondes. Son coeur s’emballe, ses mâchoires se serrent l’une contre l’autre. La poitrine est compressée, mais elle ne bouge pas, reste les deux bras tendus. Non, il doit mentir. Peut-être connait-il son nom, mais c’est tout, Simon est au travail, elle le sait. Il n’a rien. C’est une tentative d’intimidation. Elle le connait maintenant. Ou bien, s’est-il assuré de ne pas ressortir les pieds devant ce soir. Les paupières d’Halloran vrillent, alors qu’elle essaie de faire le point sur ce qui est en train de se passer, calculer en prenant en compte toutes les variables. Tout vient de basculer, en quelque secondes, son foyer pris d’assaut, son mari potentiellement menacé. Elle observe l’homme en face d’elle, tranquille, pas décidé à s’inquiéter de son côté. Faith n’aime pas ça, elle se sent complètement démunie, et désavantagée, l’arme pourtant au creux de ses mains. Il lui faut réagir, c’est un ordre, un impulsion d‘elle à elle-même.

« Qu’est-ce que tu veux, Elijah ? » Son ton est froid, sec, méprisant. La colère remplace petit à petit la stupéfaction jusque-là lisible sur son visage, se mélange à l’inquiétude qu’elle a un mal fou à réprimer. Elijah a visé juste avec Simon Wells, seule personne capable d’atteindre la blonde. « Qu’est-ce qui ma garantit que tu n’es pas en train de me balader ? » La fédérale s’efforce de garder son calme, les doigts entourant toujours la gâchette. Elle pourrait tirer et ce serait fini. Mais quelque chose, un cas de conscience l’en empêche. Si elle se trompe, son mari meurt, peut-être. L’ignorance lui gâche la vue. Et elle qui prétend pouvoir tout faire pour le bien de sa mission ne sait pas si elle est prête à mettre en jeu la vie de l’être aimé pour accomplir sa tâche. « Si je tire, là, maintenant… Elle défait la sécurité, le petit clic est familier, les pieds nus ancrés dans le sol, la position claire et droite. Faith est parée. Qu’est-ce qui m’en empêche ? »

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyDim 19 Mai - 16:56

faith & elijah
Derrière les vitres, il pourrait presque prédire la perdition qui l'appelle, qui la tente. Elijah détaille ces traits connus comme pour s'assurer qu'il n'y manque rien, une étincelle de courage malgré ses derniers dires. Il joue gros, de plus en plus alors qu'il s'installe, n'use pas du métal qu'il a l'habitude de manier. Se tenir en joue, trop peu pour lui, la surprise a parfois du bon. Il ne révélera pas ça de suite, pas en sachant que ses premières intentions sont toutes autres. Il ne vient pas pour le sang, y résiste pour ce soir. Il vient pour lui donner la chance de vivre sereinement maintenant que tout est ébranlé – il a travaillé dur pour pouvoir s'assurer le restant de sa liberté. Jade compte sur lui, leur enfant également. Il ne viendrait pas se mettre en péril s'il n'avait pas de quoi marchander. « Qu’est-ce que tu veux, Elijah ? » L'éclat de méprit l'amène à tiquer mais il n'en fait rien. Le loup se contente de guetter, de garder un œil sur cette arme qui le braque avec détermination. Il a l'habitude finalement, d'autant que John ferait probablement pareil en le voyant désormais – un petit trait de famille, qui sait. « Qu’est-ce qui me garantit que tu n’es pas en train de me balader ? » Il réprime un petit rire, s'en cache derrière son sourire. Les mains toujours dans les poches, prêtes à user de son téléphone s'il le faut – Elijah lui tient tête sans néanmoins s'en déstabiliser. Il a l'azur qui lorgne sur le canon qu'elle lui présente avec insistance, il a le bleu de ses yeux qui cherche à se rassurer quant aux réflexes qu'elle pourrait avoir en cet instant précis – et la liste est longue en plus d'être exhaustive. Il lui faut seulement user de patience, il lui faut prendre sur lui, taire les voix qui hurlent en lui que son souhait – cause à sa présence entre ces murs – est perdu d'avance. Et tandis qu'il lutte contre sa propre personne, contre toutes ces autres facettes de son existence, la voix lui revient, menaçante, grisante. Elle s'impose dans son appartement, vient rappeler qu'ils se tiennent sur un fil et qu'elle peut avoir l'avantage. Évidemment, c'est un fait qu'il n'a pas oublié, qu'il a calculé – encore et encore jusqu'à manquer bien des heures de sommeil. « Si je tire, là, maintenant… Le tintement métallique parvient jusqu'à son oreille et pour la première fois depuis qu'ils se font face, Elijah sent un bref frisson parcourir son dos. Peut-être s'est-il trompé de cible pour la menacer – peut-être. Qu’est-ce qui m’en empêche ? » Il ose, hausse les épaules en guise de réponse quant à ce qu'elle avance. Après tout, la belle n'a pas vraiment tord. Ils ne sont que tous les deux, isolés des potentiels témoins qui pourraient assister à ça, cet échange des plus courtois pour l'instant – l'arme de la blonde a proscrire. Finalement, elle réside en cette description la raison pour laquelle ce long frisson perdure.

« Je suis assez d'accord. Il marque l'arrêt, compte bien sur le doute qui peut possiblement régner chez elle – autant que chez lui bien qu'il n'ira pas l'exposer, aucune aide n'est à donner dans un face à face aussi instable que prévisible. Rien ne t'en empêche si tu ne tiens pas à cet homme. Le seul avantage que je pourrais en tirer si jamais c'est le cas, c'est que tu auras quand même son sang sur tes mains en plus du mien, donc bon. » Un nouveau haussement d'épaules, le regard qui dévie sur les alentours, sur le mobilier, sur la vue qu'elle s'offre quand elle rentre. La hauteur permet parfois la sécurité – parfois seulement. « C'est une bien belle galerie qu'ils devront fermer d'ailleurs, si jamais tu oses tenir parole. » Quelques cartes sont offertes, Elijah assure ses arrières du mieux qu'il peut maintenant que toutes les possibilités sont en jeu. Néanmoins, derrière cette grande assurance s'impose une crainte des plus violentes, qui frappe l'esprit autant que le cœur. Et s'il ne rejoignait pas Jade après cette petite visite improvisée ? Et s'il n'avait pas la possibilité de voir cet enfant grandir, ce cadeau du ciel envoyé malgré toute l'atrocité qu'il traîne derrière lui ? « Tu y tiens, à cet homme ? Tu sais combien ils sont à l'attendre au cas où ça se passe mal ici ? » Il doit imposer la trêve, il doit faire en sorte qu'elle soit à même d'écouter ce qu'il est venu proposer. Elijah fait au mieux pour agir de manière civilisé – si tant est que ce terme soit approprié. « Non ? Alors laisse moi juste te dire une chose... une seule chose avant que tu prennes ta décision ; même toi tu seras incapable de le reconnaître. » Il crache presque entre ses dents mais s'y tient au vu de la nécessité de ses mots. Non, passer des messages n'a jamais été son fort, sa présence en plein cœur de la Cité des Vents en témoignant aisément mais il essaie, Dieu qu'il essaie ce soir malgré ce qu'il peut être, ce qu'il veut être.
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Faith A. Halloran

Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyMar 21 Mai - 19:34




necessary evil

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« Je suis assez d’accord. Faith ne comprend pas. Elle l’observe, perplexe, les sourcils froncés, la main ne tremble pas. Pas encore. L’agente ne le reconnaît presque pas, trop assuré, trop fier de lui. Elijah est un lâche, un rat, il ne sait que courir, se cacher. Il a développé un art du retrait, se soustrayant avec succès aux recherches constantes de la blonde. De ce fait elle n’avait pas eu l’occasion de le voir si confiant. Cette attitude ne lui augure rien de bon, la fait tiquer, lui fait remonter une inquiétude le long des veines, se dit que finalement, peut-être qu’il ne ment pas. Le doute s’installe et la trouble. Le seul avantage que je pourrais en tirer si jamais c'est le cas, c'est que tu auras quand même son sang sur tes mains en plus du mien, donc bon. »

L’idée que Simon puisse en pâtir par sa faute fait naitre un frisson le long de sa colonne vertébrale. Pourtant, la blonde ne bouge pas, l’observe soulever nonchalamment une épaule. Elle a envie de lui mettre les menottes au poignet, de l’attraper par le col et le dégager de chez elle. Il fait naitre sous sa peau des impulsions de violence. Faith n’est qu’à quelques mètres de sa victoire et pourtant, pourtant ; le doute installé lui enlève la possibilité de bouger. Immobile, les mains enroulées autour de la crosse.

« C'est une bien belle galerie qu'ils devront fermer d'ailleurs, si jamais tu oses tenir parole. »

Les contours se précisent, Elijah lui place le cadre qui ne la rassure guère, il entre dans les détails. Il se redresse, dépose ses cartes une par une. Faith comprend qu’il a l’avantage, et qu’il le sait parfaitement bien. Comment il a pu rentrer dans son appartement ? Elle n’en sait rien, le building hautement sécurisé devrait pourtant être impénétrable. Les procédures de sécurité du FBI visiblement à revoir. Elle ne veut néanmoins pas courber l’échine dès maintenant, déglutit péniblement et continue de braquer son regard sur lui, sans faillir. De son côté, l’irlandais l’ignore presque, joue de cette foutue assurance qu’elle aimerait lui faire ravaler de ses propres poings.

« Tu y tiens, à cet homme ? Tu sais combien ils sont à l'attendre au cas où ça se passe mal ici ? »

Un mince éclair de stupeur lui barre le visage, Faith réévalue sa position, s’accroche un peu plus à son arme comme si ça allait sortir son mari du pétrin dans lequel elle l’a involontairement fourré. Le loup menace, et l’agent fédérale essaie de ne pas reculer, mais l’image de son époux ne cesse de s’interposer.

« Non ? Alors laisse moi juste te dire une chose... une seule chose avant que tu prennes ta décision ; même toi tu seras incapable de le reconnaître. »

La violence qu’il met à ses mots, la mâchoire qu’elle comprend serrée, l’assurance absolue qu’il impulse à ses mots la fait flancher, son arme se baisse l’espace d’une seconde où son visage est à nouveau traversé par l’inquiétude. Elle s’efforce de replacer ses bras droits devant elle, réajuste sa position, le souffle coupé. La blonde bat des paupières, tente de se concentrer. Son esprit habitué aux calculs de situation est embrouillé, elle ne doute plus, elle est sûre qu’Elijah pourrait tuer son mari. Et la fédérale n’est pas prête à le perdre, pas maintenant, surement jamais. Leur dispute ne vaut rien, sa vie compte tout autant voir plus que la sienne. Faith ne se dévoue autant que pour peu de choses. Son travail, son époux. Et avant qu’elle ne le trahisse, son frère. Elle essaie de tirer la situation au clair, mais rien ne lui vient, Halloran est désarçonnée. Coincée.

C’est ça. Coincée est le bon terme, et lui martèle le cerveau. C’est sans issue, elle ne peut rien faire et devra se contenter de laisser l’homme méprisé mener la danse.

« Sale con. » La blonde laisse échapper un juron entre ses dents, se laisse dépasser par sa propre émotion alors que sa cage thoracique est comprimée. Elle est piégée.

Elle décroche sa main gauche de l’arme et fouille dans sa poche. Pour éviter que le geste alerte l’ennemi, elle élève à nouveau la voix. « J’appelle mon mari. » Et c’est ce qu’elle fait, tapote à toute vitesse le numéro, l’arme toujours braquée en direction d’Elijah. La tonalité se fait entendre deux fois avant que Simon décroche. Il l’interpelle à l’autre bout du fil et elle se racle la gorge, s’efforce de prendre le ton qui n’est destiné qu’à lui.

« Chérie ? J’allais justement t’appeler…
— Ah, les grands esprits se rencontrent. La blonde s’efforce de cacher son malaise. Le ton enjoué, le visage impassible, figé dans un mélange de colère et de peur. Tu es encore à la galerie ?

— Oui, j’ai encore quelques paperasses à faire mais je peux m’en défaire tout de suite et te rejoindre si…

— NON ! Elle ferme les yeux, tâche de se ressaisir, reprend vite la parole. Non. Pardon, je me suis faite peur. Non, ne t’inquiètes pas, je suis… retenue, je vais faire à manger et tout préparer en t’attendant.
— Oh… ok. D’accord ! Est-ce que je prends une bouteille en passant ?

— Oui, oui. Et surtout, tiens-moi au courant de ton trajet. Je dois y aller avant de faire tout brûler.

— À tout à l’heure ! »

Et sur les mots de Simon, elle raccroche, enfonce le portable dans sa poche et puis, après de longues secondes à attendre, laisse retomber son bras, désenclenche la sécurité. Elle déglutit. Tout en elle lui dit que c’est une mauvaise idée. Mais elle n’a pas le choix, a les mains liées alors, elle s’avance et vient prendre place dans le fauteuil qui fait face au canapé dans lequel Elijah s’est laissé  tomber. L’arme est déposée devant elle, sur la table basse, prête à être saisie en cas d’urgence.

« Parle. »


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Elijah Haynes

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physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyMar 28 Mai - 0:38

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La menace est dite, délaissée. Elle vient emplir l'espace qu'ils animent et de manière plus qu'entière. Elle comprend, elle sait qu'il ne ment pas – il ne l'a jamais fait, pas de manière aussi directe. Faith guette, abaisse son arme légèrement et il ne peut en réprimer un maigre sourire, quelque-chose qui fend ses lèvres et dévoile les crocs cachés. Le loup s'en délecte de cette vision, de ce souffle terrifié – peut-être – qui brasse l'air jusqu'à lui. Il tient à sa victoire, il tient à ce souhait fait avant de pénétrer cette sécurité, ce petit havre de paix qu'il a brisé rien que par sa voix, son parfum, sa présence pourtant inoffensive ; pour l'instant. Mais les ténèbres n'ont jamais fait que suivre, s'imposer sur ses pas comme pour ne plus rien laisser que des cendres, des preuves même de cette noirceur qu'il traîne et dont il use depuis des années. Elle le sait, mieux que quiconque, est même parvenue à voir au-delà de leur petit cirque à le faire passer pour mort. Elle est tenace alors oui, qu'elle parvienne à douter est une petite victoire pour l'homme qui contemple la descente aux enfers de cette rivale. « Sale con. » La satisfaction devient quasi complète et il aurait pu se contenter de ces simples mots. Rien que pour ces syllabes, Elijah aurait pu partir, tourner les talons, s'exalter de cette terreur qu'il est parvenu à immiscer en son être mais là n'est pas le but premier. Ce n'est qu'une phase à passer, qu'une étape à braver. Le reste n'a pas encore commencé, son désir pas encore exaucé. « J’appelle mon mari. » Un geste de la main, une invitation à faire comme bon lui semble. Il voit l'arme demeurer à sa place mais le téléphone est rapidement récupéré, le numéro pianoté à la hâte. Une sonnerie, deux peut-être. Il croit percevoir la voix masculine depuis le portable, lui arrachant un léger sourire. Il s'en redresse doucement, venant appuyer ses coudes sur ses genoux, les mains entrelacées devant lui tandis que l'azur de ses prunelles détaille la femme qui le tient en joue, la femme qu'il parvient enfin à prendre au dépourvu – en espérant que ce soit suffisant. Les menaces ne sont pas son fort d'ordinaire mais, hé, les exceptions peuvent parfois avoir du bon ; il espère ne pas se tromper. Finalement, la conversation ne dure que quelques instants, à peine quelques secondes – de quoi lui permettre de constater qu'ils ne l'ont pas encore tué. Pas encore, advienne que pourra, tout ne dépend que d'elle finalement. Tout ne dépend que de la blonde qui, enfin, s'anime, contournant la table basse sur laquelle l'arme vient reposer quand, quant à elle, elle prend place à ses côtés. Victorieux, il l'est mais ne l'admettra pas aussi facilement. Il sait la perfidie qui coule dans les veines féminines, il sait cette détermination sans nom dont elle peut faire preuve quand il s'agit de son existence encore trop tranquille pour ce qu'il est à ses yeux. « Parle. »

Il pourrait en avoir le regard qui pétille, il pourrait en avoir le cœur qui s'emballe tant l'occasion est trop belle, l'opportunité rêvée pour celui qui n'aspire qu'à protéger sa liberté. Mais Elijah contient ses émotions, toutes ces futilités qui d'ordinaire pourraient causer sa perte ; il les tient, avec férocité. Le loup lorgne un peu sur sa proie, tente d'y lire une possible envie de le piéger mais tout ce qu'il semble y trouver, dans cet examen rapide de son vis à vis, c'est de la crainte en plus d'une colère sourde qu'il lui connaissait déjà. Cette même peur qui envahissait son âme avant qu'il n'ose ses pas jusqu'entre ces murs – celle qu'il réprime depuis qu'elle est arrivée, celle qu'il essaie de réduire en miettes devant que l'arme s'est levée, bien présentée face à ses traits. Mais son travail a payé, il a la longueur d'avance qu'il espérait. Quoi qu'il puisse en dire, quoi que le monde pourrait en penser, l'amour est réellement un poison à ne pas sous-estimer. « Avant que je commence à dire quoi que ce soit sur les raisons qui m'amènent à venir jusqu'à toi, je me permets de te rappeler que, ce soir, tout ne dépend que de toi... Il insiste là-dessus, se tourne légèrement sur sa place pour pleinement lui faire face, croiser son regard avec l'espoir d'avoir son attention dans toute son entièreté. Si je dois faire en sorte que ton mari crève de la plus horrible des manières vu les mecs qui l'attendent, tu ne pourras que te blâmer. Estimes toi heureuse que je me sois trouvée un peu de contenance pour ne pas d'abord l'exécuter et ensuite te menacer ; même si on sait tout les deux que ça n'aurait pas eu le même impact. Il ose en sourire, l'animal joue de cette supériorité qu'il s'est approprié, l'animal savoure cet instant de pleine gloire retrouvée. Enfin, si je suis là, c'est pour une raison toute simple. Aussi simple que voilà. Je viens t'avertir que j'estime ta petite vendetta terminée et te conseiller de te tenir à l'écart dorénavant. » Il commence en douceur, laisse son message s'imposer une première fois avec des mots qu'il espère simples et concrets – continuant à prier qu'elle ne soit pas stupide, qu'elle n'ait pas ce bête courage de changer d'avis, tout ça silencieusement. Si Dieu ose réellement reposer son regard sur lui, il espère qu'il entendra à quel point il tient à jouir de cette liberté jusqu'alors bien gardée, bien défendue – cette même liberté pour laquelle il se risque en cet instant à marchander.
"And you don't want to see inside the mind of a savage kind, and you don't want that recognition of "oh, there goes that guy". But if you do decide that you are gonna play that hand and try : just think before you act because your actions don't rewind. (@zach hemsey; don't get in my way // beerus)
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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptySam 1 Juin - 17:26




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« Avant que je commence à dire quoi que ce soit sur les raisons qui m'amènent à venir jusqu'à toi, je me permets de te rappeler que, ce soir, tout ne dépend que de toi… »
La fédérale se retient de lever les yeux au ciel. Il faut qu’il appuie sur le sujet, il faut qu’il fasse forcing. Elle devine qu’il n’est pas entièrement serein, souhaite la tenir en laisse. Ce qu’il réussit, à son plus grand grand regret. La vie de Simon est entre ses mains et elle n’est peut-être finalement pas assez décidée à se jeter corps et âme dans son travail et livrer son mari aux irlandais. Elle l’observe sans ciller, de l’autre coté de la table basse, face à lui. L’arme posée devant elle semble l’appeler, ça la démange, le mettre en joue lui suffirait peut-être à s’en sortir. Ses menottes sont dans sa veste de travail, rangée dans l’entrée. La marque du holster qui passe sous ses bras semble la bruler. L’homme a bien fait de s’assurer d’avoir Simon, autrement, elle l’aurait déjà embarqué et se serait fait une joie de l’enfermer. L’espace d’un instant, Faith se dit qu’elle a fait une erreur en acceptant le marché de son mari. Il n’aurait pas du venir avec elle, malgré lui, il la ralenti ce soir.
« Si je dois faire en sorte que ton mari crève de la plus horrible des manières vu les mecs qui l'attendent, tu ne pourras que te blâmer. Estimes toi heureuse que je me sois trouvée un peu de contenance pour ne pas d'abord l'exécuter et ensuite te menacer ; même si on sait tout les deux que ça n'aurait pas eu le même impact. » Un frisson parcourt sa colonne vertébrale, fait vibrer son échine. Il sourit, elle ne bouge pas, se contente de le considérer avec le plus pur mépris dont elle est capable. Elle tempère sa colère, se force à le mépriser, ne se laisse pas aller à sa plus basse impulsion. L’image du corps de son mari roué de coup lui donne la motivation nécessaire pour ne pas céder. Elijah se sent supérieur, rayonne, affiche une fierté malsaine. Pauvre homme, se dit-elle, il n’a pas conscience de ce qu’il est en train de faire.

« Enfin, si je suis là, c'est pour une raison toute simple. Aussi simple que voilà. Je viens t'avertir que j'estime ta petite vendetta terminée et te conseiller de te tenir à l'écart dorénavant. » Les yeux de la fédérale s’arrondisse. Un rire est réprimé, elle secoue la tête. Sa rigueur semble s’évanouir l’espace d’un instant alors qu’elle se repousse un peu plus clairement au fond de son fauteuil. Une mèche est repoussée derrière son oreille, l’ongle contourne ses lèvres légèrement maquillées. Ses yeux se déportent sur le côté puis reviennent considérer la silhouette presque nonchalante de son adversaire. Faith pousse un soupir, puis se redresse.

« Tu estimes ma “petite vendetta“ terminée. Elle acquiesce, semble mesurer le poids de chacun des mots de l’irlandais qui lui fait face. Qu’on soit bien clairs, tu me demandes d’arrêter de travailler ? Elijah, quand même… Tu ne peux décemment pas attendre de moi autant de clémence. » Ses paupières papillonnent, son souffle est léger. La fédérale est toute en tension, ne bouge plus, immobile et fixée sur son objectif. « Je t’ai donné tendu la main, par deux fois. Tu m’as rejetée et aujourd’hui tu menaces mon mari pour m’extorquer l’impossible. Fidèle à tes racines. » Origines qu’elle partage avec lui. Halloran, descendante irlandaise qui se bat aujourd’hui contre le clan qui lui a volé sa famille, son frère. Auquel elle a consacré le travail d’une vie et qu’elle ne compte pas lâcher comme ça. Elle essaie de le sonder, de comprendre pourquoi il est là. Il ne se serait pas aventuré sur le territoire ennemi sans raison. Comme un rat, Elijah est particulièrement doué pour fuir et se cacher. Elle est tombée sur lui par hasard et il a réussi à s’échapper, encore.

« Comment va ton acolyte, d’ailleurs ? » L’agente fait référence à ladite échappée, n’ayant pas manqué d’atteindre une cible sur les deux. Cette opération est le sujet de sa rancoeur.

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Elijah Haynes

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyVen 7 Juin - 23:54

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Le mépris, il le découvre dans ce regard – plus que jamais. Enfin, Haynes y fait pleinement face. Derrière les prunelles qui se concentrent, qui guettent le moindre de ses gestes, Elijah peut y voir les images qu'on s'imagine de lui, la couverture qu'est donnée à toute son histoire dont ils ne connaissent rien, pas même la moitié. Et, aussi fou que ça puisse paraître, ce soir, ça lui convient. Il pourrait presque s'y accrocher, faire en sorte que ça puisse perdurer – peut-être, oui, aurait-il dû s'en prendre à l'homme qu'ils ont choisi de suivre pour sa petite visite entre ces lieux. Peut-être aurait-il dû faire savoir que le pseudonyme que New-York lui avait donné n'était pas que quelques syllabes assemblées. Peut-être, en effet ; mais l'homme doit désormais composer avec son plan initiale, avec l'idée même qu'il est venu en « paix » – mimez les guillemets. « Tu estimes ma “petite vendetta“ terminée. Il la laisse dire, répéter. Elijah se perd dans la voix qui s'élève, qui revient sur ses propres mots. Il se retient même d'acquiescer, de l'imiter bêtement comme pour qu'elle puisse inscrire cette vérité dans sa tête. Mais il s'abstient, le presque animal. Il tait toutes les voix qui résonnent dans sa tête, tous ces démons qui tentent au mieux d'avoir chacun raison. Qu’on soit bien clairs, tu me demandes d’arrêter de travailler ? Elijah, quand même… Tu ne peux décemment pas attendre de moi autant de clémence. » Mais c'est à son tour de sourire, de rejoindre le confort du canapé pour son dos tailladé. Il s'y attendait, aurait presque pu parier sur cette réponse – et pourtant, il en espérait une autre. Pour sa liberté, pour sa famille à élever, Elijah s'attendait à pouvoir aisément y arriver. Force est d'avouer que les choses ne sont pas faciles qu'il ne l'imagine et qu'elles ne le seront jamais. « Je t’ai tendu la main, par deux fois. Tu m’as rejetée et aujourd’hui tu menaces mon mari pour m’extorquer l’impossible. Fidèle à tes racines. » Cette fois, son sourire s'amenuise. Il tique, prend sur lui pour ne pas réagir, pas aussi vulgairement et simplement qu'il n'aurait pu le faire ; l'heure est au contrôle, à l'humanité. Pour l'instant. « Comment va ton acolyte, d’ailleurs ? » Et que Dieu lui en soit témoin maintenant que les mots s'ancrent en l'instant, maintenant que la question tombe et ravive la tempête, le brasier qui s'entend dans les tréfonds de son être. Elijah prend sur lui, laisse son cœur manquer un battement, subissant le sursaut que Halloran impose par son arrogance, cette arme qu'elle peut avoir contre lui. L'homme n'est jamais bien stable quand, en quelques syllabes à peine, on se risque à évoquer le seul point faible qu'il puisse posséder. Il doit tenir, faire profil bas – laisser supposer que sa vie a continué sans cette présence-là. Et il aurait pu s'il n'était pas aussi faible face au poison qu'insuffle ces trop grosses émotions.

Aussi, les tempes se crispent à nouveau, peinent à se défaire de cette colère qui gronde dans les affres de sa misérable personne. Il continue de guetter, l'homme s'en remet à ses instincts de loup – aussi usés soient-ils. Un sourire mauvais, l'impression d'un goût acre parvient à prendre d'assaut sa gueule ; Elijah hésite mais s'y risque, prenant les devants sur cette nette provocation. « A toi de me le dire. Il attend, l'invite d'un geste de la main à parler, à répondre à cette question sous-entendue. Il joue sur le bluff, il joue sur l'innocence à l'égard de ce sujet-là. Il esquisse au mieux le piège, Elijah n'y tombera pas. Vous êtes les seuls à en avoir des nouvelles régulièrement. » Il insiste, continue sur ce chemin-là. Il sait qu'il n'a pas d'autres choix que celui-là, jouer l'assurance pour préserver ce qu'il cache, toute cette vie qu'il commence à créer autour de lui malgré ses méfaits. Après tout, il est là pour s'assurer que le danger ne régnera plus à ses côtés. « Concernant ce que je t'ai dit, il va falloir que tu fasses un effort. Après tout, tu ne pourras pas chasser un mort toute ta vie... » Il hausse les épaules en énonçant cette vérité, selon bien des actes de décès, son nom s'est éteint avec la clarté d'un jour d'ors et déjà bien passé – il n'est plus qu'un des nombreux fantômes de son passé. « Vois ça comme un cadeau avec lequel toi comme moi on devient libre de respirer. » Il joue là-dessus, parvient doucement à faire taire la colère, à l'apaiser bien qu'elle résiste, s'impose avec hargne contre la raison qui tente à se faire un réel nom. « Une main tendue de ma part, pour reprendre tes mots ; mais je ne serais pas aussi clément, ce sera la seule et ce soir n'est qu'un avertissement. » Un point d'honneur se dresse à nouveau au-dessus de ses dires, de ce qu'il laisse comprendre implicitement. Haynes ne reculera devant rien pour préserver le cadeau que ce Dieu qu'il pensait éloigné est venu lui donner. Devant rien, ni personne.
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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyVen 26 Juil - 13:42




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« A toi de me le dire. » Il bouge, fait un simple geste, qui la remet en garde, lui rappelle qu’il peut être agile quand il veut. Faith ne sous-estime pas l’envie de vivre et de fuir de l’irlandais qui lui fait face. C’est cet instinct qui lui permet depuis tant d’années de se défiler. « Vous êtes les seuls à en avoir des nouvelles régulièrement. »

Faith devine qu’ils ne se sont pas compris sur le sujet en question. Impossible pour lui de n’avoir pas de nouvelles de son abruti d’acolyte, celui qu’elle considère comme l’incarnation même de l’imbécilité irlandaise, l’irrationnelle manière de se jeter à corps perdus dans l’alcool et les emmerdes. Faith a touché Esras mais il a réussi à fuir. Et l’agente comprend alors que l’acolyte qu’elle a mentionné n’est pas celui auquel il a pensé. Un sourire mesquin, tortueux, victorieux. La branche new-yorkaise dissolue, il n’a visiblement plus de lien avec John Halloran. Faith intériorise, serre les dents. Chaque fois qu’elle s’imagine le duo en action, deux faces d’une même lame, le dégoût et la colère la terrassent. Mais elle ne dit rien, ne s’exprime pas davantage sur le sujet, contente de récupérer une info supplémentaire qui pourrait peut-être lui servir. Elijah est mort, aux yeux de la loi, peut-être l’est-il aussi à ceux de son propre frère. Cette idée la ravit.

« Concernant ce que je t'ai dit, il va falloir que tu fasses un effort. Après tout, tu ne pourras pas chasser un mort toute ta vie... 
— Tu seras à nouveau surpris par ma ténacité. 
— Vois ça comme un cadeau avec lequel toi comme moi on devient libre de respirer. »

L’agente reste impassible. S’il croit pouvoir l’avoir ainsi, Elijah est plus simple qu’elle ne se serait permise de le penser. Elle n’oublie pas, pour autant que la vie de son mari est entre ses mains et garde donc le silence.

« Une main tendue de ma part, pour reprendre tes mots ; mais je ne serais pas aussi clément, ce sera la seule et ce soir n'est qu'un avertissement. »

Ses lèvres restent scellées, la blonde est sur la défensive, à l’affut, prête à se jeter sur son arme même si quelque chose lui dit qu’il ne se permettra pas de retourner l’appartement ce soir. Il s’efforce d’avoir l’air apaisé et la fédérale a conscience qu’il lui faut entretenir cette illusion pour ne pas y passer et voir son mari rentrer à la maison. Avec cette attitude il nourrit son ressentiment plus que jamais, elle aussi compte bien s’assurer un calme placide pour que cet « avertissement » passe pour le mieux. Si elle doit lui mentir pour s’assurer la victoire, soit. Autant se servir de cet échange pour récupérer un maximum d’informations. Ses yeux glissent sur la silhouette dans la pénombre, éclairée par les grandes baies vitrées qui donnent sur la ville néon. Faith s’efforce d’éloigner de ses pensées l’idée de son mari en danger, la fédérale reprend les chaussures d’agents envoyée par son gouvernement destinée à remplir une mission qu’elle considère sacrée. Sa poitrine se soulève avec douceur, ses yeux détaillent. D’un geste tranquille elle repousse ses cheveux derrière son oreille et réfléchit.

« Si je puis me permettre une question, Elijah,… » Sa voix est claire, ses yeux se plantent dans les prunelles animales de son vis-à-vis. Elle le laisse lui donner l’accord d’un geste de la main. « Qu’est-ce que tu fais là ? Réellement, je veux dire. » Elle se laisse à sa merci, cherche à asseoir l’autorité, d’une certaine manière. C’est pourquoi elle revient s’enfoncer dans le fauteuil, s’éloigne de l’arme posée devant elle, continue cependant de soutenir le regard de l’homme en face.

« Tu ne viendrais pas mettre un seul pied ici si tu n’étais pas coincé par je ne sais quelle connerie. Au coeur du repaire de l’ennemi ! C’est une manipulation dangereuse et t’as visiblement mis du temps et du coeur à préparer la surveillance de mon époux, pour me piéger ici et t’assurer que tu ne repartirais pas avec de jolis bracelets aux poignets,… » Elle lui adresse un mince sourire, qui n’a rien de cordial, plutôt formel, sous-entend simplement qu’ils se connaissent assez maintenant.

« Quelle est la raison de ton apparition, toi qui t’acharnes à fuir comme un rat ? » Elle ne peut cacher le mépris et le dégoût qui teintent la fin de ses mots, la grimace qui déforme ses lèvres alors qu’elle joue franc-jeu.

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MessageSujet: Re: necessary evil | faith   necessary evil | faith EmptyDim 28 Juil - 2:43

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Les ténèbres grondent, rappellent à l'esprit que les dangers sont présents, cachés dans les recoins qu'il n'a pas tellement exploré. L'homme guette la présence, imprime chaque posture, chaque trait. Il essaie à deviner la suite, à s'assurer que la porte sera franchie sans incident – il ne peut pas se le permettre, plus maintenant. Les jours sont comptés, la liberté plus précieuse que jamais. « Si je puis me permettre une question, Elijah,… » Une seconde de battement, le silence braver puis réinstallé. Il jonche la femme qui lui fait face, lui laissant son droit de parole d'un geste de la main – grand prince qu'il est, ironiquement parlant. « Qu’est-ce que tu fais là ? Réellement, je veux dire. » Un rictus mauvais s'ancre, s'installe contre les lèvres masculines tandis qu'il détaille avec un peu plus de patience le faciès de celle qu'il est venu trouver, mettre en garde en vérité. Celle-ci même qui s'installe avec un peu plus d'aisance, gardant tout de même ses prunelles claires dans les siennes ; les animaux se jaugent, essaient à deviner lequel faillira en premier ; et, à bien y réfléchir, il pourrait être celui-ci, ironie du sort mais bien par nécessité. Elijah ne prendra pas le risque de tout faire foirer par souci d’ego, de faim insatiable qu'il ne peut étancher. « Tu ne viendrais pas mettre un seul pied ici si tu n’étais pas coincé par je ne sais quelle connerie. Au cœur du repaire de l’ennemi ! » Le point est marqué, enregistré. Halloran le connaît, plus que n'importe qui en ce monde – si l'on oublie Jade, et ces acolytes délaissés, ceux vers qui ses songes peinent à aller. Bien-sûr qu'elle sait, qu'elle devine – ne serait-ce que la moitié. Faith est une femme intelligente, assez pour être parvenue jusqu'à lui, jusqu'à ce spectre trop bien caché ; quoi que plus assez. « C’est une manipulation dangereuse et t’as visiblement mis du temps et du cœur à préparer la surveillance de mon époux, pour me piéger ici et t’assurer que tu ne repartirais pas avec de jolis bracelets aux poignets,… » Il réprime un sourire, quelque-chose d'instinctif qui vient des profondeurs de son être. « Du cœur » n'aurait pas été l'expression utilisée, plutôt « un temps fou » qu'il aurait pu passer à continuer cette maison tout juste achetée. Elle le retarde sans ses plans, elle qui ignore jusqu'où son cauchemar s'étend, la promesse d'une lignée pour celui qu'elle vient à attraper. « Quelle est la raison de ton apparition, toi qui t’acharnes à fuir comme un rat ? » Il tique mais n'en perd pas son sourire mauvais, ce mélange un peu tremblant de neutralité et d'hostilité. Les mots sont là, au bout de sa langue, au bord de ses lèvres – mais il ne lui fera pas ce plaisir, jamais. Elle ne doit pas l'apprendre, Elijah en reviendrait à se pendre. Au lieu de ça, il laisse l'azur pâle de ses prunelles se poser sur elle. Elle qui attend, elle qui jauge. Elle qui, malgré les menaces, parvient à rester patiente.

Il soupire alors, prend sur lui le temps de quelques secondes. Les phrases se forment puis se défont, vont, viennent, se perdent dans les méandres de son âme où rien ne subsiste si ce n'est la haine, la volonté. Haynes guette la spectatrice, la succube qui essaie à jouer avec les mots, à faire parler l'homme par-dessus la bête ; douée qu'elle est, à vouloir tout savoir, tout dévoiler. Pourtant il tient, tique encore légèrement – le sang dans ses veines continue de courir, d'aller et venir. « Je viens seulement te faire savoir que je ne bougerais pas d'ici. » Parce qu'il ne peut pas, parce que ses engagements sont faits et qu'une autre trahison mènerait à la mort. Mais pas d'ajout, il n'enchérit pas, l'irlandais se contente de faire valoir les ombres, les sous-entendus – il tient au flou et à l'implicite, il s'assure une brève sécurité, un peu de temps pour tout dissimuler. Jusqu'à cette famille qu'il devra protéger. « Et que si tu te retrouves une fois de plus sur mon passage, ta vie ne sera qu'un putain d'enfer auquel tu ne pourras pas échapper. » Il s'est redressé, cette fois. L'animal réclame un peu de sang, un peu d'adrénaline. Il veut ancrer son message, faire résonner les mots dans les corridors de son âme. « Ne m'oblige pas à t'offrir la tête de ton mari en guise d'avertissement. D'autant que cette fois, que ce soit Jade, Esras, les autres, personne ne sera là ; pas même John ne pourra t'épargner ce présent. » Il insiste, tient ses prunelles. Elijah n'en démord pas, n'aura de paix que lorsqu'il verra cette petite étincelle de doute s'inscrire le long de ses traits. « Réfléchis là-dessus, tu veux. A quel point tu tiens à cet homme, là-bas ? »
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