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crédits : tetra (avatar) + anaëlle (signature) messages : 283 quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne. physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.
Sujet: better have my money - Skylar Dim 9 Juin - 21:06
Pay me what you owe me
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Deux cents. Deux cents personnes qui ont dévalés les trottoirs. Beaucoup tiraient la gueule et ne me calculaient pas, chose habituelle. D’autres ont eu le malheur de dévier le regard de leur trajectoire, ne dissimulant aucunement leur dégoût. Pas besoin qu’ils l’ouvrent pour savoir combien ils méprisent les gens comme moi, à quel point l’envie de me balancer un « pauvre merde, va travailler, comme tout le monde ! » les démange. C’est dans des situations comme celles-ci que l’être humain devrait apprendre à se taire et à ne pas juger spontanément la première personne qu’il croise et qui ne rentre pas dans ses catégories. Je travaille, j’ai au moins ce luxe. Une petite poignée de personnes se sont démarquées de ces deux cents personnes, m’adressant un sourire radieux, quelques fois un « bonne journée » qui respire le bien être et la bonté qui réchauffe ce cœur qui a été bien trop heurté. C’est ce genre de personnes qui me redonnent le sourire, espoir en un avenir peut-être meilleur. Eux, ils ne me donnent pas cette impression d’être un demeuré, un moins que rien, une bête de foire.
22h45. Y’a pas foule ce soir et ça me convient très bien. J’aime pas le monde, du moins, j’aime pas quand il y en a de trop. J’ai l’impression d’étouffer, d’avoir cette impression d’être piégé et au moins, j’vais plus entendre les mères dire à leur gosse que s’ils travaillent pas bien à l’école, ils finiront comme ça. Ma foi, j’ai envie de leur dire, que c’est à cause de gens comme eux qui foutent leurs gosses à la porte qu’il existe des gens comme moi. Bon, il y a des exceptions c’est vrai et j’ai fait des choix dans ma vie qui m’ont conduit et me maintiennent ici. Des choix auxquels je voue une dépendance honteuse. Je suis dépendant de cette drogue, à cette sensation de bien être qu’elle me procure, à cette réalité oubliée et transformée, à ce mal être présent mais voilé. Un mal être présent depuis tant d’années que j’ai peur qu’un jour, il ne finisse par ne plus exister.
Je pénètre à l’intérieur d’un bar, où l’ambiance est chaleureuse et où il fait bon vivre. Tout le monde à ce sourire collé au visage, certains se lancent des vannes, d’autres chantonnent. Je ne sais pas si c’est la coke qui me redonne du peps ou la douce mélodie des rires entremêlés mais je me sens foutrement bien. Je m’approche du comptoir et le barman vient me trouver. « Juste un verre d’eau, s’il vous plait. » Pas d’quoi me payer une bière, mon argent je le compte à un centime près, m’assurant qu’il me reste toujours assez pour me payer de quoi sniffer et manger, et autres à côté. Toujours pas assez pour me payer un toit à la con pour m’abriter du froid.
Ca fait quelques minutes que j’ai entamé la discussion avec une jeune femme, drôle et qui n’a pas l’air de se prendre la tête, de profiter de sa vie comme elle le peut. J’pense qu’elle a des emmerdes, comme tout le monde mais elle est loin d’être grincheuse et de pleurnicher comme la moitié le ferait. Son sourire me charme, son rire me réchauffe. Ses yeux sont d’un bleu à couper le souffle, si glacial mais dont on ne peut détourner le regard. Ses longs cheveux bruns retombent avec élégance le long de ses courbes sans pour autant ôter sa prestance de femme indomptée. « T’as l’air d’être une nana qui sait ce qu’elle veut. Ca charme peut être pas beaucoup de gars mais moi, j’aime bien. J’me fais chier avec une gonzesse qui a zéro caractère. » Dis-je suivi d’un petit sourire en coin. J’ai rien d’un gars macho, je suis du genre à lâcher des grosses vannes du genre « la place de la femme est à la cuisine » sans pour autant en penser un mot, c’est des foutaises. « Ton gars ne doit jamais s’ennuyer. » Façon totalement détournée de poser la question indiscrète, complètement beauf au passage. Puis au pire, ne dit-on pas « ce n’est pas parce qu’il y a un gardien qu’on ne peut pas marquer de but » ? En plus de ça, si ça me permet de me faire du fric ce soir, je suis refait.
Skylar Lewis
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Lun 17 Juin - 20:30
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Mer 19 Juin - 22:09
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EXORDIUM.
Loin était de moi l’idée de rester plus longtemps dans ce bar, à faire une jolie rencontre plus qu’alléchante et attrayante. Je ne souhaitais qu’un verre d’eau, profiter de l’ambiance chaleureuse dans l’unique et simple but de maintenir la flamme éveillée au fin fond de mon cœur. Garder cette humeur vivace, surplombée par les effets de la cocaïne faisant l’effet d’un baume qui panse mes plaies les plus profondes mais, qui n’aide en rien à la cicatrisation. Elles se refermeront, un jour mais ces blessures me laisseront des marques à vie. Je ne serais pas l’homme que je suis aujourd’hui sans elles, beaucoup plus humain que je n’étais destiné à être, se réjouissant d’un rien mais pour qui, chaque chose compte même un objet ou des paroles qui ne sont qu’insignifiante et dénué de sens pour beaucoup. Le terrain est tâté, d’une façon peu ordinaire, comme n’importe quel homme ayant cette soif de désir le ferait. « Encore faudrait-il en avoir un qui sache me passer la corde au cou. » Devrais-je être surpris ? Je ne la connais que depuis une fine poignée de minutes mais j’en sais déjà suffisamment pour savoir que cette femme est indomptable. Elle dégage un puissant aura, sa vivacité et sa liberté éveille cette envie de s’intéresser à elle, de creuser un peu plus. J’aurai toujours beaucoup de fascination pour ceux qui empêchent quiconque de les enchaîner. L’Homme, la vie, ces émotions sinistres qui font de nous des êtres humains. « Et comme ça n’arrivera jamais. Celui qui se pavanera de m’avoir à son bras, n’est pas encore né. Mais je suis d’accord, si ça devait arriver, ça serait une sacrée chance pour lui. Ou pour elle. » Un fin sourire intéressé se dessine sur mes lèvres. Une femme libre et ouverte, en plus de ça. « Et pourquoi s’emmerder avec de telles conneries, hm ? » Je ne le pense pas réellement, au fond. « Et tu as raison, il faut savoir varier. Le plaisir reste le même … quand on a un bon partenaire. » Ou presque le même, beaucoup de choses diffèrent d’un homme à une femme mais tant que ça me permet de passer du bon temps et d’éprouver le meilleur des sentiments au monde, le reste m’importe peu. Et des partenaires j’en ai eu, je sais de quoi je parle.
« Bon, on arrête les mystères maintenant. Ton prénom ? Tu as une tête à t’appeler… » Elle détient toute mon attention, ayant déjà hâte de découvrir toutes les propositions qu’elle a à me faire. C’est peut-être totalement immature mais les devinettes ont toujours été source de distraction pour moi. J’aime le peps qu’elles renvoient, ce suspens, pousser notre cerveau à réfléchir plus loin que le bout de notre nez. « Eric ? Non, William ! A moins que tu aies un prénom à chialer de honte style Sangoku ou Rex ? Quoi que j’suis pas sûre que la mairie laisserait passer ça … » J’écarquille mes yeux, horrifiés par ces noms. Dois-je être rassuré en me disant que j’ai une tête à m’appeler William ? Mon rire se mêle au sien, un rire venant du cœur. « Oh, il y en a bien qui s’appellent Jean-Eude et pourtant, la mairie l’accepte. » N’est-ce pas un prénom qui pousse à la moquerie ? « Tu auras du mal à le trouver, j’ai jamais croisé quelqu’un qui s’appelle comme moi. C’qui fait que je suis unique. J’m’appelle Babylon. » Prénom que j’ai toujours aimé porter et qui n’a jamais été au centre des moqueries de qui que ce soit. J’en suis plutôt fier et rare sont ceux qui aiment leurs prénoms. « Toi t’as une tête à t’appeler … Kathleen ! J’aime bien Kathleen. Il est doux mais il a ce côté un peu sauvage. J’sais pas trop comment expliquer. » Je bois quelques gorgées du verre qu’elle m’a généreusement offert, plus agréable dans un contexte comme celui-ci en bouche qu’un verre d’eau. « Ou Kimberley, ça fait genre la petite précieuse de l’université avec son petit club de potiches, folle amoureuse de Jordan, LE mec le plus branché. Un sportif, en plus. » Dis-je en me moquant ouvertement de ce bon vieux cliché, celui que l’on voit dans les séries américaines. N’est-ce peut-être plus à la mode, moi qui ne regarde jamais la télévision et qui n’en a jamais l’occasion, ni le souhait de le faire. « En tout cas, merci pour ce verre Kim K. C’était sympa. Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Je ne doute pas de tes capacités à te battre mais, je dis ça pour pas que tu casses la gueule à un pauvre type trop insistant. » Dis-je en lui adressant un petit clin d’œil avant de quitter mon tabouret, glissant la lanière de mon sac à dos par-dessus mon épaule.
Skylar Lewis
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Mer 26 Juin - 14:09
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Mer 3 Juil - 17:30
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« Babylon » Un frisson, qui me ramènerait presque des années en arrière. Ils ont tous la même façon de le prononcer lorsque le désir résonne au fond de leur gorge. Ils se ressemblent tous, hommes comme femmes. Chaque jour, j’ai peur d’entendre ce prénom sonner comme le timbre de voix de l’homme qui me tourmente le faisait. Ce jour sonnera la fin de son existence et de la place qu’il occupe. D’une libération et d’un mal dont j’aurai réussi à me séparer. « Eh, tu as commencé cette soirée sans m’insulter, essaie de continuer sur cette lancée si tu veux bien ! » L’humour semble avoir des limites chez cette fille. « Ironie ? » Dis-je sans pouvoir m’empêcher de relever et de lui faire la remarque. J’étais beaucoup trop tenté à aller dans l’extrême. Je me doute qu’elle n’a rien en commun avec ce genre de princesses qui font absolument le nécessaire et leur possible pour se faire remarquer, partout où elles vont. Il n’y a que l’allure charnel et l’argent gagné à la fin qui me motive, autrement je pense que j’aurai été bien vite refroidi par sa réaction soudaine. Susceptible, dirons-nous. « Je te donne cet honneur à condition que tu commences par m’appeler par mon véritable prénom : Skylar. » Prénom original et peu répandu. Je crois même n’en avoir jamais croisée. Ce qui la rend unique et beaucoup plus charmante. J’en ai croisé, des femmes, et elle n’a rien à voir avec elles. Une femme de caractère, amoureuse de sa liberté, qui agit spontanément sans se soucier de ce que pense les autres, sans se cacher derrière un masque ou un comportement qui ne lui ressemble pas. Une femme difficile à suivre sans doute. Premier contact physique qui m’arrache un sourire en coin, son souffle contre mon oreille n’attise qu’un peu plus le désir. « Et je compte bien te le faire répéter une bonne partie de la nuit si tu t’y prends bien. » Elle rompt la proximité, mon regard carnassier se glisse sur l’indomptée désormais dos à moi et qui s’éloigne en direction de la sortie, visiblement impatiente de laisser éclater ses pulsions. « You have no idea. » J’emboîte ses pas, laissant mon regard vagabonder le long de ses courbes féminines et non sans mentir, généreuses. Des courbes alléchantes sur lesquelles l’envie de laisser mes doigts les découvrir me démange. Je la suis jusqu’à chez elle, sans me faire prier. « Bienvenue chez moi. » Une décoration qui reflète parfaitement son image. Des couleurs vives mais chaleureuse, où l’on se sent à l’aise mais pas comme chez soi. Les couleurs ne sont pas à mon goût mais, elles ne se discutent pas, n’est-ce pas ? « Fais comme chez toi. » Pas vraiment ? « Enfin, presque, t’emballes pas non plus hein ! » Sans surprise. L’envie me manque, je n’ai besoin que d’assouvir mes pulsions, d’obtenir mon fric et de me barrer sans rien demander de plus.
J’ôte ma veste, la déposant sur le dossier d’une chaise ainsi que mon sac aux pieds de cette dernière. « Je ne suis pas un sauvage… Joueur. …Enfin, ça dépend du contexte. » Et quand bien même je ferais comme chez moi, comme dans la rue, elle ne me remarquerait même pas. Pas lorsque je me dissimule dans un coin afin que personne ne vienne m’importuner. D’un sens, je fais déjà comme chez moi. J’aguiche dans le seul but de procurer du plaisir en échange d’argent. « Tu veux boire quelque chose ? J'ai de l'alcool et du soft. » Je m’approche sans la moindre hésitation, ne cherchant pas à cacher mon désir de cesser de perdre du temps. Mes lèvres se saisissent des siennes, pour toute réponse, d’un baiser fiévreux et farouche. Mes doigts se réfugient dans ses cheveux, resserrant leur emprise autour de quelque unes de ses mèches. Mon corps répond à l’appel du sien, cherchant ne serait-ce qu’un contact. Mes lèvres s’éloignent des siennes, mon souffle se mêle au sien. « Sache que ça a un prix. » Le murmure se perd, ma voix tremble de peu sous l’effet de mes pulsions que je ne finirais par ne plus contrôler. L’emprise exercée sur ses cheveux les libère, s’attardant le long des hanches, brûlant d’en avoir plus, de découvrir ce corps qui m’est inconnu. Je n’inflige pas cette attente, me débarrassant de cette robe, principale barrière à la vue qui ne peut qu’être plaisante. Ses courbes sont dévorées, d’un regard affamé. Mes mains se glissent sous ses fesses afin de venir la soulever, reculant jusqu’au mur non loin de nous, la piégeant entre lui et moi.
Skylar Lewis
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Mar 16 Juil - 19:31
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Ven 19 Juil - 18:39
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La mise en garde est prononcée. Le sexe a un prix, qu’elle finira par payer. Une mise en garde écoutée sans intérêt. La réflexion ne se fait pas, emmené par ses gestes brûlants, mener par les effluves charnelles de nos deux corps qui ne demandent qu’à se découvrir, s’unir et rassasier le désir aussi brûlant et dangereux que les flammes ardentes qui ravagent tout ce qu’elles peuvent posséder et dévorer sur leur passage. Le palpitant cogne, le sang bouillonne, la conscience bat retraite et laisse parler et agir les pulsions qui mènent la danse. Les gestes sont osés, débordant d’obscénité. Mes doigts ne se laissent pas le temps de se languir, répondent à l’appel de la luxure sans la moindre retenue. Ils découvrent, se nourrissent de la chaleur immorale de sa peau. Ils exigent, demandent de s’aventurer vers des contrées qui m’auraient été interdite, si la faim n’avait pas été charmée. Mes lèvres se languissent, goûte les siennes, pulpeuses et sensuelles. Elles éveillent ce désir de savoir ce qu’elles valent, ce qu’elles peuvent bien savoir faire, combinée à ce muscle buccal que je me laisse le plaisir de découvrir autrement qu’en venant danser avec, titiller pour la pousser un peu plus dans les bras du vice qui l’embrase déjà rien qu’à son toucher. Poussé sur le canapé, dominé par cette femme à la liberté sauvage. Elles se perdent, jouent de son plaisir. Elles s’amusent mais les caresses ne cherchent à perdre leur temps. La franchise est de taille, le but cherchant sans cesse à être atteint. Le corps se délecte, la conscience se perd à travers ses gémissements mêlés aux miens, à ses courbes qui se cambrent sous ce plaisir intense, à cet échange où ni tendresse, ni douceur et ni compassion n’ont pas leur place où l’on ne jure que par cette sauvagerie animale, où l’instinct de chacun se dégage. Les souffles se perdent, les corps maudits s’embrasent de ces mouvements acharnés où chacun cherche à atteindre l’apogée du délice. Egoïstement, pensant au plaisir de l’autre rien que par un fourbe intérêt. Ses gémissements, ses lignes féminines, ses traits insoumis ne cessent de repousser ces limites, les prunelles assouvies mais ce semblant d’envie d’en vouloir toujours plus.
Le souffle haletant, possédé par l’arôme du plaisir sulfureux qui retombe peu à peu. Le rythme cardiaque affolé peine à repartir sur une mélodie beaucoup plus harmonieuse et apaisante mais l’avidité est comblée. L’atome se surprend à frissonner de cet ongle qui effleure ma peau, les prunelles dont le voile se lève, tournées vers l’affranchie farouche. « « Je l’admets, tu t’y prends bien. » Douche chanson répétée qui pourtant n’a jamais fini de me lasser. Le seul moment où cette fierté bat de son plein au creux de mes entrailles, vibre aux compliments qui sont vantés auprès de l’égo. Ces moments là me redonnent cette dignité oubliée, lâchement abandonnée car la survie en dépendait. Amusé, le sourire répond à sa provocation, à cette référence de ces mots prononcés. « Maintenant, j’ai faim. Tu veux un truc ? » Rien qu’une putain de clopes ou d’un putain de rail.
« Ca va aller, merci. » Décliner l’offre avec politesse mais détachement. Les membres s’animent, cherchant les vêtements éparpillés, cachant à nouveau ce corps qui n’a plus aucun secret pour une autre désormais. Un secret pour plus beaucoup de monde, au final. Mes doigts dressent la crinière ambrée après m’être arrêté quelques secondes à peine face à un miroir. Le firmament azur s’arrête du Skylar avant de s’en détourner, m’installant sur le canapé pour enfiler ma paire de chaussures. « J’te remercie de m’avoir fait kiffer. Pour une fois que j’tombe pas sur une étoile de mer. » L’humour claque. Je m’empare de mon sac, glisse la veste sur mes épaules. « Mais par contre, va falloir payer. » Zéro diplomatie, une franchise qui taille, qui agresse de sa spontanéité. « J’t’avais dit que ça avait un prix. J’baise pas gratos. » L’air distrait, la honte qui ne tonne pas. Le sale rôle endossé depuis des années, abordé sans tabou et sans gêne. La question d’argent se pose sans malaise. Le sexe pur, dégueulasse, sans plus aucune signification. « Et, j’déconne pas. »
Skylar Lewis
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Lun 22 Juil - 18:33
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Mar 23 Juil - 16:04
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Bien que sa compagnie soit charmante et vivace, l’heure de tirer ma révérence à sonner, n’ayant plus le moindre intérêt à rester ici encore plus longtemps. La rue m’attend, les ténèbres s’impatientent et finiront par venir me chercher si je ne daigne pas les rejoindre assez vite à leur goût. Les routes sinueuses afin d’obtenir mon dû ne sont pas empruntées, allant directement à l’essentiel, sans le moindre filtre, ni diplomatie dont je n’ai jamais su faire preuve. Le sujet est abordé tellement de fois, devenant presque lassant de ramener de force les clients à la réalité, certains espérant s’en tirer, sans penser que de cet argent de l’abus causé, j’en ai réellement besoin pour ma survie qui ne dépend que d’eux. « T’es entrain de me dire que t’es un prostitué ? Que tu fais le trottoir ? » Si joliment dit, le ton qui rappelle à l’ordre et toujours difficile à entendre. L’air détaché, attendant que cette liasse de billets tombe afin de pouvoir partir et ne plus m’attarder ici. Détaché du jugement porté dans le plus grand des silences. Le pire. « Tu te fous de ma gueule ?! » Les nerfs sont crachés, la colère s’emporte, flambe sur place. Les prunelles scrutent la jeune femme furieuse dont le masque est tombé. Le reflet de notre regrettée humanité. Un comportement qui ne me surprend pas, l’argent ne tombera pas, pas aussi facilement. Des mesures regrettables forcé de prendre. « Et à aucun moment tu t’es dit qu’il aurait été POLI de me prévenir AVANT que l’on vienne baiser sur mon canapé ?! » La colère l’aveugle. Les mots ont été prononcé, elle ne les a pas pris en compte. Je l’ai prévenu, elle n’a pas souhaité entendre. Les bras se croisent, les oreilles écoutent. La bouche la laisse parler, sa colère se déverser contre mon être. L’océan englobe cette colère, l’hystérie. Le cœur n’éprouve rien, aucune compassion et dieu seul sait à quel point ce cœur est bon, se meurt pour chaque âme en qui il compte. Mais il sait se fermer face à un tel comportement, une telle furie. Un acharnement non justifié, des mots qui auraient pu être entendu. « Tu m’as ARNAQUEE ! Hors de question que j’te file mon fric ! Dégage d’ici ! » Peut-être que je repartirais d’ici sans mon fric mais, une chose est sûre, je reviendrais le chercher.
« Je ne t’ai pas arnaquée. J’ai pris la peine de te prévenir mais tu sembles écouter et comprendre seulement ce dont tu as envie. » Le ton gronde, accuse et juge. Les bras se décroisent, le sac repose sur le canapé et je brise cette distance qui nous sépare, petit à petit, obsédé par le gain qui se doit de m’être remis. « C’est ça, d’être une salope et de ne penser qu’à sa petite gueule en prenant les autres pour de la merde. » Les nerfs tapent, le flux sanguin cavale. « Oui, j’te connais pas mais ton comportement parle pour toi. » Et j’en ai vu défiler, des hommes et des femmes. J’ai appris à les reconnaitre, à tous les différencier. J’ai eu le temps d’observer le comportement de chacun. « Si tu m’donnes pas ton putain d’fric tout d’suite, t’inquiète pas que j’reviendrais. Et pas seul. » La menace est prononcée sans remords, les traits se tordent sous le mépris éprouvé envers cette jeune femme. La personne qui m’accompagnera est choisi, les nerfs lui seront stimulés, la colère allumée, un feu de joie qui ravagera tout sur son passage. « Et où que tu ailles, j’te retrouverais, Skylar. » Une promesse que je tiendrais. Un service que l’on me rendra. Les doigts s’agrippent à sa chevelure sans le moindre scrupule, d’une poigne ferme, inclinant légèrement sa tête vers l’arrière afin que son visage soit face au mien, l’azur glacial à la recherche de ses prunelles. « A ta place, j’essayerai gentiment d’éviter les emmerdes. » Les doigts relâchent l’emprise et je m’éloigne, instaurant à nouveau la distance, m’approchant d’une fenêtre pour aller m’en griller une, sans demander la moindre autorisation, bien trop occupé à en avoir strictement rien à foutre. « 100 balles. J’te laisse cinq minutes. »
Skylar Lewis
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Jeu 25 Juil - 17:43
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Sujet: Re: better have my money - Skylar Ven 26 Juil - 14:49
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EXORDIUM.
La patience temporise l’effluve colérique qui boue et liquéfie le flux sanguin, étouffe l’impatience. Le gain me sera apporté, qu’importe la façon dont je suis obligé de m’y prendre. Aucun échange charnel ne se termine sans coût, l’argent facile, l’argent sale. Aucun réel plaisir n’a été éprouvé jusqu’ici, celui qui pousse à l’attachement, le plaisir passionnel qui provient du cœur. Celui qui me donne envie de recommencer, encore et encore sans quémander la moindre liasse de billets. Celui qui ne me donne pas cette impression de n’être qu’un défouloir pour ces âmes en perdition. Le plaisir pur et dur, j’ai oublié ce que ça pouvait être. « Excuuuuuse me ? Pris la peine ? Non mais tu m’prends pour une menteuse en plus ! » Une menteuse dans l’excès, une menteuse qui n’assume aucunement ses erreurs. Le rejet de la vérité qui finit par lui coûter plus que la somme demandée. Poussé par l’impulsion, l’attaque fait rage. Les mots crachent leur venin, bien plus marquant qu’un coup porté. Certaines blessures physiques finissent par rester ancrées, le mental luttant contre ces changements qui ne nous rendent que plus forts. Les mots heurtent, tournent la réflexion guidée jusqu’à la folie. Ils l’oublient, trop souvent. Alors, je les laisserais trainer ma carcasse autant qu’ils le veulent. Tant que l’esprit reste sain, le corps ne cessera de combattre. La cigarette se consume, noircit ces poumons déjà endommagés. Les prunelles lorgnent et s’imprègnent de cette détresse, de cette peur que je ne connais que trop bien. Un reflet qui me terrifie mais qui me procure une certaine satisfaction. Pour une fois, ce n’est pas moi. Pour une fois, le pouvoir est entre mes mains. « T’es un… malade. » Un savoir déjà acquis, elle ne m’apprend rien. L’une de mes mains attrape une chaise disposée non loin, la tire jusqu’à moi avant de m’installer, glissant mes pieds sur le rebord de fenêtre afin de mieux me délecter de la plus futile de mes addictions. « Et j’les ai pas tes 100$, tu crois vraiment que j’me ballade avec autant de liquide sur moi ? » Le firmament transperce ses traits, cherche son regard, souhaite s’en saisir et heurter, marquer un peu plus ce passage qu’elle n’oubliera jamais. Même avec toute la volonté du monde. Bien sûr qu’elle pourrait se balader avec une telle somme, beaucoup d’hommes et femmes se pavanent sereinement dans la rue, croyant leur argent à l’abris de tous. Même un pauvre sans domicile fixe arrive à se retrouver avec une importante liasse, si la chasse a été bonne. L’heure est guettée, le temps n’est plus compté, cherchant activement la somme imposée. « J’ai que 50… » Sans réelle gravité. Le billet est lancé, comme on balancerait de la bouffe à un pauvre clébard. Attitude qui a cessé de me blesser. J’ai appris à voir ce que vaut réellement un homme ou une femme rien qu’en traitant ses inférieurs ou ses égaux. Et Skylar ne vaut rien. « Et c’est tout ce que cette baise vaut. » Un rire frôlant la folie, la moquerie résonnant dans cette mélodie lugubre. Elle les vaut, ces 100 dollars. Rien que pour m’être coltiné cette pimbêche pleureuse. « Prend ton fric et casse-toi. Pauvre merde. » Chanson lassante, répétée en boucle, chanson dont les paroles ne veulent plus rien dire.
D’un coup de doigt, le mégot finit sa course par la fenêtre. Les pieds s’ôtent du rebord et je quitte la chaise que j’occupais, pris d’un mouvement de recul lorsqu’un couteau à la lame aiguisée se retrouve pointé en ma direction. « Et t’approche pas parce que j’te jure que j’te crève les yeux avec. » Il n’y a que l’adrénaline qui frémit, cette montée m’en arracherait presque un frisson. Les pas restent méfiants, me saisissant du billet chiffonné, négligemment donné. Il rejoint le fond de ma poche, la silhouette fièrement dressée face à cette femme perdant ses moyens, pulsant sous la peur. « Tu penses faire peur à qui ? Sais-tu seulement c’que tu risques si t’oses le faire ? » Jouer, pousser le vice plus loin. J’ose m’approcher, restant sur mes gardes, à l’affût. « En plus de t’être envoyé une pute, tu risquerais d’finir en taule. La honte, hein ? » Un sourire arrogant, bien trop amusé. L’azur glacial détaille Skylar, de haut en bas, la pointe de mépris luisant au fond des prunelles. « Et d’ailleurs, tu crois vraiment qu’tu fais peur à qui, vêtue comme ça ? Tu m’fais plus d’peine qu’autre chose. » Et je finis par m’éloigner, m’emparant de mon sac glissé sur mon dos. Je me laisse porté par mes jambes jusqu’à la porte d’entrée, glissant mes doigts sur la poignée avant de me saisir de mon téléphone et de me retourner. L’animal apeuré détournant l’ilot central derrière lequel, Skylar s’était réfugiée. Une photo est prise, enregistrée. Une photo qui sera vite supprimée. Les menaces n’étant qu’une flopée de mensonges pour parvenir à mes fins. Mensonges qui pourraient s’avérer être vrais, si les moyens me sont donnés. « Il manque la moitié. » La porte s’ouvre, avec nonchalance. « Si j’étais toi, j’me pointerais demain soir à West Side. C’est moi qui viendrai te trouver. Si j’vois pas ta petite gueule de salope, j’suis sûr qu’un autre gars s’fera le plaisir de venir les chercher. » Sous-entendu terrifiant. Un clin d’œil lui est adressé et je quitte les lieux, sans assurance d’obtenir la somme manquante mais l’espoir n’en démord pas. Disparition soudaine, la silhouette épouse l’obscurité qui l’habite et la suit depuis tant d’années, dans laquelle elle se retire en ces temps compliqués lorsque l’espoir se meurt.