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 bad at life | babylon

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Babylon Mulrooney

Babylon Mulrooney

crédits : tetra (avatar) + anaëlle (signature)
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quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne.
physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyVen 5 Juil - 22:52

bad at life
EXORDIUM.
L’humour balaye et souffle sur l’orage passé, sur les nuages menaçants, laissant scintiller les rayons de cette amitié sauvage et flamboyante. Une amitié tordue où chacun se tient par le vice, où l’abandon relâche les pulsions d’une douleur aigüe exprimée par la rage, une peur manifestée maladroitement. Les rugissements sont tombés dans l’oubli et ne resurgiront pas, même la prochaine fois. Le pardon est évident, facilement réalisable. La rancune n’a jamais inondé mon cœur. Phoenix est ainsi, s’il m’a désespérément cherché, s’il a tenu à me trouver, c’est que la place occupée par l’affection qu’il porte à mon égard est grande. Jamais je ne pourrais lui en vouloir de me porter un amour sincère mais sauvage. Il m’apprécie, il m’aime à ma juste valeur et ce réciproquement. L’aisance n’est que totale en sa présence où la retenue s’égare. Aucun pour rattraper l’autre, jamais. Sa grossièreté m’arrache un sourire de peste. La chance lui sourit, si je n’étais pas préoccupé par le besoin d’assouvir mon envie de frites, la provocation lui aurait collé une énorme gifle. Ses mains se saisissent des miennes, me laissant perplexe. Mon sourire se fane, mon humeur joviale se taille la route et mon regard s’ancre dans le sien. « Baby, chéri... t'peux gentiment aller t'faire foutre. » Un soupire de lassitude. Le suspens n’en valait pas la chandelle. Mon attention se porte à nouveau sur les frites qui n’attendent qu’à être avalée, entendant presque leur supplice. « Puis j'te conseille d'pas trop y toucher. T'pourrais être surprit et être accro. » Suivis d’un clin d’œil. Roulement de yeux, faussement ennuyé, mâchant mes frites comme une garce. « Mais ouais j'signe toujours pour cette idée d'malades, j'pense qu'j'ai rien à craindre d'toi p'tit gringalet et au pire quoi ? J'y prends mon pied. Bon, j'avoue, ça m'ferait chier parce que t'as pas les seins qui vont avec mais bon, j'tâterai tes genoux pour faire comme si. » Un coup de pied s’abat contre son tibia, sans élan ni conviction, simplement histoire de l’atteindre et manifester mon mécontentement. « N'empêche qu'il va falloir remédier à ton problème hein, t'as l'air en chien vu c'que t'me sors. » Je feins l’ignorance, comme si je n’avais rien entendu, préférant aller tremper mes frites dans sa mayonnaise. « Attends, j'vais te trouver c'qui te faut va. » Le sourire défiant, mon regard cherche à son tour une potentielle future victime, me prêtant au jeu. « Ouais ok, y'a pas grand chose hormis p't-être une jolie veste laissée sans surveillance là-bas. »

Et je pouffe de rire, manquant de m’étouffer, réussissant à faire passer le bout qui s’est échappé dans la gorge du Dimanche après avoir bu un peu de mon soda. « Y’a pas grand-chose, c’est vrai mais y’a toi et cette jolie p’tite veste. Franchement, le choix est dur. » Pas tellement, au final. La tentation est grande, cette veste m’aguiche et m’appellerait presque. Elle est à mon goût, et je suis convaincu qu’elle m’ira comme un gant. « J’ai peut-être pas d’seins mais j’ai un putain d’gros cul, ça te suffirait pas ? En plus j’ai une sacrée tignasse, si tu m’prends par derrière, ça fera le même effet qu’avec tes nanas. » Je ravale tant bien que mal le rictus moqueur qui me chatouille le fond de la gorge. Ma main se glisse au fond de la boîte de frites, une moue déçue. Vide. L’azur lorgne le repas du tatoué, vibrant rien qu’à sentir l’adrénaline se taper une montée. « J’espère que t’es rapide, my love.» Un clin d’œil défiant toute raison à son égard. L’attente est coupée dans son élan. Les vestiges de mon repas rejoignent le fond de la poubelle à disposition et je guette les caméras l’air de rien, faisant mine de me diriger jusqu’aux bornes tout en surveillant les alentours. La main s’agrippe et s’empare de ce bout de tissu à l’abandon. Je l’enfile aisément, comme si elle m’appartenait. Que dis-je, elle est à moi désormais. La veste sur le dos, mon sac tenu par la lanière, je dépasse l’ami tordu, le sourire malsain collé au visage « Si j’étais toi, j’perdrais pas d’temps, mon complice chéri. » Dis-je sans lui adresser un regard, tout en regagnant la sortie du fast food. Je m’allume une clope, l’adrénaline grouillant dans mes entrailles, le cœur bombardant furieusement.



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Phoenix Ledger

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quartier : south side, avec Delilah et son - leur - chien Cesar ; il dort sur le canapé, l'appartement bien trop petit pour eux deux
physique : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison, il a également les yeux vairons - un oeil bleu, l'autre aux lueurs vertes et brunes

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyLun 8 Juil - 3:26

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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● babylon & phoenix ●
 

  « Y’a pas grand-chose, c’est vrai mais y’a toi et cette jolie p’tite veste. Franchement, le choix est dur. » Un sourire et il hausse les épaules, lui laissant le temps de la réflexion ; même s'il ne doute pas tellement du choix qu'il ira faire. Phoenix tient sa place, les mains croisées sur sa nuque avant qu'il ne les laisse rejoindre la table et son plateau, avant qu'il ne continue le festin qu'il s'est commandé. Il s'en remet à cette activité qu'il préfère, tapant quelques crocs dans l'un des trois burgers avant qu'il ne manque de s'étouffer à son tour. « J’ai peut-être pas d’seins mais j’ai un putain d’gros cul, ça te suffirait pas ? En plus j’ai une sacrée tignasse, si tu m’prends par derrière, ça fera le même effet qu’avec tes nanas. » Il tousse, essaie à s'en remettre. La boisson est récupérée, usée par ses longues gorgées. Il lui faut bien quelques secondes pour s'en remettre – si ce n'est pas une minute complète. « Espèce de sale con. » C'est tout ce qu'il trouve à dire, articulant chaque mot pour appuyer l'absurdité de ses dires. Phoenix essaie à chasser les images de sa tête, ce qui flotte dans ses poumons n'aidant pas tellement le tatoué à se raisonner. Faut qu'il purifie son âme de cette idée mais la voix de son ami ne lui laisse pas tellement l'opportunité. « J’espère que t’es rapide, my love.» Le regard se relève, sourcils froncés ; il ne comprend pas de suite, ayant déjà beaucoup oublié. Mais ça lui revient dès qu'il se lève, feignant un naturel aisé, pas du tout paumé. Et lui, sur l'instant, il bug un peu sur l'audace de son cadet. Phoenix a néanmoins un sursaut de raison, un rappel à la réalité ; rapidement, les boites sont empilées, prêtes à être emmenées. Il fait au mieux pour tout récupérer, voyant déjà Babylon s'emparer du vêtement qu'il avait repéré. « Si j’étais toi, j’perdrais pas d’temps, mon complice chéri. » Un sourire idiot collé le long de ses traits, l'ex-taulard s'anime et emboîte le pas au plus jeune avec ses biens. Un pas pressé mais pas trop, les poumons s'abreuvant d'air plus ou moins frais quand il passe la porte et rejoint son coéquipier. « On peut attendre que j'termine de bouffer la prochaine fois ? » Il demande mais n'attend pas tellement de réponse, réussissant à tout tenir mais aussi à récupérer la cigarette que le blond s'est allumé. Il lui doit au moins ça pour ce coup de stresse qu'il vient de lui mettre. « T'm'as fait buguer avec tes conneries, j'étais à l'ouest. » Une manière comme une autre de mettre les effets de ce qu'ils ont fumé sur le dos de celui qui sourit, fier de lui. Après tout, il l'a cherché – il ne fait rien que le taquiner. C'est devenu une passion, un rituel – une habitude des plus tenaces et dont il ne pourrait se passer. La base de leur amitié réside en cela, à celui qui emmerdera le plus l'autre avec ses conneries.

« Bon, au moins, tu r'pars pas les mains vides. » Un coup d'épaule pour désigner la veste et la main qui se déleste d'un des burgers emmenés. « Tiens, t'l'as mérité en ayant pas été sage. » Un maigre rire, comme s'il était le père noël avec un gamin. Le regard se porte à nouveau sur les alentours, sur la foule qui se fait un peu plus dense qu'elle n'avait pu l'être, la Cité des Vents reprend sa pleine activité. Il termine sa boisson dans la foulée, consume avec avidité la cigarette qu'il lui a volé. Phoenix fait au mieux pour désengorger ses mains prises, parvenant à se faire un peu plus libre de ses mouvements – au moins de moitié. « Bon, t'veux faire quoi maintenant, monsieur le délinquant ? Il pose la question, essuie brièvement l'une de ses mains sur son pantalon pour chercher son téléphone – du moins ce qu'il en reste. Stupide réflexe. On s'bouge vite fait que j'aille m'acheter un nouveau portable et on s'pose chez ma gonzesse ? J'ai les clés et elle m'a dit tout à l'heure que du coup elle partait trois jours chez son daron. » Il propose, aspire à tout de même se poser ; qu'importe que ce soit là-bas ou ailleurs, pourvu qu'il puisse avoir de quoi boire, de quoi rouler. « J'te force à rien, t'me dis. Mais grouilles toi parce que sinon j'vais me rechercher à bouffer et j'sors plus de là-dedans tant qu'ils m'auront pas dégagé d'eux-même. » Il feint l'homme affamé, l'homme complètement névrosé, les prunelles bicolores se tournent sur le blond avant qu'il ne feigne de baver. Insupportable, insortable. 
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Babylon Mulrooney

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyMer 10 Juil - 14:28

bad at life
EXORDIUM.
« Espèce de sale con. » Les lèvres claquent entre elles, un clin d’œil s’en suit dans la foulée. L’idée de continuer sur ma lancée est vite abandonnée par la tentation de me procurer cette veste qui m’appartiendra désormais. L’idée brûle, élancé je m’en saisis, je la dérobe sans la moindre culpabilité. Aucune précipitation, aucune angoisse, l’air naturel. Elle épouse mes formes, la fourrure ornant la capuche est bien plus douce qu’elle ne laisse paraitre. J’aurai plus chaud, les soirs où je repose sur les pavés. Rien qu’un peu, c’est déjà ça de gagné. Le temps est désormais compté, précieux. Une remarque lancée à celui qui me complète, aucun regard, seule la sortie compte. Il me rejoint sans perdre de temps, un sourire victorieux s’adresse à lui, presque fier. « On peut attendre que j'termine de bouffer la prochaine fois ? » Le vol n’attend pas. Cette veste me serait passée sous le nez. De plus, lorsque je souhaite obtenir quelque chose, je fais tout pour m’en emparer et l’idée ne me quitte seulement lorsque je connais l’échec ou la réussite. Il me prend ma cigarette et je ne cherche pas à la récupérer. Je lui dois au moins ça. J’en récupère une autre, le bout brûlant, les flammes qui consument l’addiction. « T'm'as fait buguer avec tes conneries, j'étais à l'ouest. » Le sourire ne décline pas, l’amusement se mêle à la fierté. « T’étais entrain d’fantasmer ? » Il n’y a rien de plus passionnant que de l’emmerder, de repousser sans cesse les limites de notre art. Nix est bien le seul que j’apprécie taquiner sans user de filtre, sans avoir peur de me bouffer une réflexion déplacée. On se complète, l’emmerdement est mutuel. La complicité pourrait déranger, ces gens à la folie absente. « Bon, au moins, tu r'pars pas les mains vides. » Au moins, j’ai fait ce que je devais faire. Voler des fringues, même s’il ne s’agit que d’une veste, c’est déjà beaucoup et le principal. « Tiens, t'l'as mérité en ayant pas été sage. » Je recueille le burger qu’il me tend, feintant la joie immense, comme un gamin à qui on vient de lui offrir le cadeau de ses rêves. Toujours surjoué. « J’vais arrêter d’être sage si tu m’gattes comme ça à chaque fois. » Un baiser donné, mes lèvres contre sa joue, geste vif et rapide, sans la moindre envie de s’attarder à ce tendre moment partagé. Mon corps s’abreuve de la dose de nicotine que je lui insuffle, détendu par les effets de la cigarette qui fait rire, fumée après cette bataille acharnée où les cœurs ont saignés. Détendu aussi par la réussite, par ce nouvel acquis. Mon regard caresse chaque visage sur lequel il ose s’arrêter, soutient d’autres regards qui finissent par être détourné, par gêne ou par peur. « « Bon, t'veux faire quoi maintenant, monsieur le délinquant ? » M’amuser, encore. L’énergie doit être dépensée afin que ce soir, je puisse sûrement trouver le repos, me laisser bercer jusque dans les bras du sommeil profond. « On s'bouge vite fait que j'aille m'acheter un nouveau portable et on s'pose chez ma gonzesse ? J'ai les clés et elle m'a dit tout à l'heure que du coup elle partait trois jours chez son daron. » Pas mauvaise l’idée. Les synapses ne demandent qu’à être affecté par l’agréable et destructeur poison. « « J'te force à rien, t'me dis. Mais grouilles toi parce que sinon j'vais me rechercher à bouffer et j'sors plus de là-dedans tant qu'ils m'auront pas dégagé d'eux-même. » Je me débarrasse de mon mégot, le jetant au sol avant de me mettre en route vers un magasin de téléphonie mobile, mangeant le burger qui m’a été offert, en chemin. Quelques petites bouchées suffisent à me caler pourtant, mangeant avec cette impression que l’explosion n’est plus très loin.

« On ramène la drogue et les putes ? » L’emballage est abandonné dans une poubelle mise à disposition, ayant fini par tout ingurgiter tant bien que mal. J’ai mangé jusqu’à demain. « ’fin, inutile d’ramener des trainées, t’es d’jà là. » Je lui tire la langue, puérilement, comme un gamin. L’immaturité ne tarde jamais à revenir au devant de la scène et rappeler à quel point mon âge mental ne vole pas haut. Un homme qui a oublié de grandir. « Au fait, elle m’va bien la veste ? J’ai pas l’impression d’être un stick perdu dans une peau d’baleine ? » Plaire me donne un élan de confiance en moi, si ces hommes et ces femmes veulent de mes services, c’est que j’attire un minimum et quand je vois la gueule de certaines de ces racoleuses, je me dis que je m’en sors pas mal malgré la gueule cassé que je me traine de temps à autre. Mes pas se stoppent devant une boutique de téléphones, j’ôte mon sac de mes épaules avant de l’ouvrir et de le tendre à l’homme aux prunelles intimidantes. « Met tout ça dedans, t’auras l’air un peu plus con sinon, j’t’épargne ça. » Il se débarrasse, je glisse à nouveau mon sac sur le dos avant d’entrer dans le magasin, allant jeter un coup d’œil à des téléphones que je n’aurais jamais le luxe de pouvoir m’offrir un jour, peut-être pas. J’observe les récents Iphone, vaguant sur les quelques applications tout en poussant un petit soupir, rattrapé par la réalité aussi dégueulasse soit-elle. Dire que pour certains, c’est chose normale de dépasser dix milles balles dans un téléphone. Moi, je trouve ça énorme. Je mentirais en disant qu’ils ont pas de gueule. « Tu mettrais autant d’fric dans un portable, toi ? » Chose incompréhensible sur le coup mais en y réfléchissant bien, quand on a d’l’oseille à ne pas savoir quoi en faire … c’est autre chose. « Ehhh, mate, y’a pleins d’gens ils ont fait des photos de leurs vieilles gueules ! Viens on en fait une aussi ! » J'active l'appareil photo, me fichant éperdument de l'indiscrétion dont on doit faire preuve et de notre connerie qui peut en heurter plus d'un.




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Phoenix Ledger

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyJeu 11 Juil - 17:01

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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La menace est suffisante car, déjà, Babylon les entraîne dans la rue. Phoenix suit sagement, tenant chaque regard qui se pose sur eux pour les faire baisser, une habitude qu'il a et qu'il ne délaisse pas, peu friand du jugement des autres. « On ramène la drogue et les putes ? » Un rire s'extirpe de sa gorge, la fumée avec lui. Il retient un commentaire, se contente d'un geste à la négatif comme pour lui faire comprendre qu'il va peut-être un peu loin. Il a du respect pour la jeune femme, assez pour ne pas lui faire ce coup dans son dos, chez elle qui plus est – ailleurs, ça aurait été une autre histoire, une toute autre retenue... bafouée au final. « ’fin, inutile d’ramener des traînées, t’es d’jà là. » Un clin d’œil avant de se débarrasser de son mégot et d'en revenir à son téléphone qu'il commence tant bien que mal à désosser. « Au fait, elle m’va bien la veste ? J’ai pas l’impression d’être un stick perdu dans une peau d’baleine ? » Et les prunelles lui reviennent, curieuses de pouvoir répondre à la perche qu'il lui tend. Le regard va, vient, détaille le tout avant que les épaules ne soient hausser, ce léger rictus toujours bien installé sur ses traits. « A voir, on va dire que ça va. » Il taquine, sous-entend quelques conneries par le silence qui suit tandis qu'ils continuent, marchent encore un peu jusqu'à une boutique appropriée. Un maigre regard traîne d'ors et déjà sur les expositions en vitrine, sur ce qu'il ne pourra certainement pas se payer – à moins d'y mettre les moyens une fois la nuit tombée. Mais il tient sa sécurité, essaie à se faire plus discret ; la prison n'étant pas un séjour qu'il tient à revivre de suite. Plus jamais si possible. « Mets tout ça dedans, t’auras l’air un peu plus con sinon, j’t’épargne ça. » Il feint une moue touchée, émue par tant de bonté. Phoenix surjoue même, la main qui se porte à son cœur, comme si le malaise n'était pas si loin. Ça avant de se résoudre à se débarrasser puis à entrer, sentant déjà le regard de quelques vendeurs se poser sur son acolyte et lui. Bien-sûr, malgré la large population de tatoués aux États-Unis, il est encore des personnes un peu trop connes pour les tolérer ou imaginer qu'ils ne soient que des bandits dépourvus d'humanité. Un soupire tandis qu'il s'en remet à sa recherche, vérifiant déjà ce qu'il possède en liquide – histoire d'être sûr de ne pas être venu pour rien. « Tu mettrais autant d’fric dans un portable, toi ? » Les sourcils qui se froncent et l'être qui revient vers le blond, lorgnant sur le téléphone devant lequel il se tient. « Bordel que oui je le ferais si j'pouvais. » Réponse évidente de sa part, il fait partie de ces abrutis à ne pas résister. « Ehhh, mate, y’a pleins d’gens ils ont fait des photos de leurs vieilles gueules ! Viens on en fait une aussi ! » Et, s'il comptait s'acheter son téléphone et quitter les lieux aussi rapidement qu'ils y sont entrés, le voilà embarqué par sa curiosité. Phoenix en oublie un instant son shopping, rejoignant les côtés de Babylon, un large sourire le long des lèvres et aucune attention pour les paires de yeux qui se tiennent sur eux deux.

La photo est prise, enregistrée. Elle rejoint les autres, Phoenix prend même la peine de les copier un peu dans tous les dossiers jusqu'à l'ériger en fond d'écran – petit kiffe personnel, il y tient. « On va r'lever le niveau, t'inquiètes. » Un clin d’œil avant qu'il n'en revienne à la boutique, alpaguant un vendeur pour faire son affaire. Il se contente d'une ancienne version de l'Iphone, fait les papiers nécessaires avant de pouvoir se tirer, rejoindre l'appartement de Jess dans lequel ils se sont mit d'accord pour se poser. Une demi-heure de trajet, rien que ça, mais ils y parviennent ; cette innommable envie de fumer de plus en plus présente chez le tatoué. « Vas-y, installes toi, fais comme chez toi. T'veux boire un truc ? » Il attend la réponse, le laisse prendre ses aises dans le séjour avant de revenir avec des bières et d'autres bouteilles plus deux verres. Le tout s'installe sur la table basse, lui rejoignant à son tour le canapé, s'y installant avec nonchalance pour se mettre à rouler. Il cherche dans ses poches, peine presque à mettre la main sur ce qu'il a gardé, consommation personnelle. Pas plus dur pour l'instant, seulement le strict nécessaire. « Je t'en fais un, t'inquiètes. » Et il tient parole, lui offre le poison dans un naturel déconcertant avant de faire le sien. « Hé au fait, elles paient bien les deux meufs que t'm'as proposé. » Il le dit en y pensant, s'en remettant à son nouveau téléphone qu'il commence à prendre en main, réinstallant ses cartes pour récupérer la totalité de ses données. Phoenix sans son téléphone revient à laisser un alcool sans de quoi picoler. « Rien qu'en une soirée avec la première, j'ai pu m'payer ma montre et un resto pour ma meilleure pote. » 
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Babylon Mulrooney

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyVen 12 Juil - 16:36

bad at life
EXORDIUM.
Un soupire lorsqu’il me donne son avis, un avis peu objectif le concernant et je trouve qu’elle me va plutôt bien, qu’elle embrasse mes formes parfaitement charmantes mais j’apprécie toujours avoir un avis extérieur, le sien qui plus est. Qu’importe, mon avis sera toujours le même, bien que ce ne soit que de l’amour vache. Les téléphones exposés m’attirent mais pour rien au monde je ne dépenserais une telle somme pour être à la mode, pour avoir le téléphone dernier cri, celui qui me coûterait plus d’un mois sans cocaïne. Chacun ses priorités, n’est-ce pas ? « Bordel que oui je le ferais si j'pouvais. » Un sourcil s’arque, le mépris caresse les courbes de l’ex-taulard, cette bitch face à me coller plus d’une baffe. On se ressemble autant que l’on s’oppose et c’est tout ce qui fait le charme de cette amitié saugrenue, tirée par les cheveux quelques fois, totalement apocalyptique. Toujours à se faire remarquer, à attirer les regards partout où l’on passe car les limites ne sont pas imposées, car on embrasse cette liberté que l’on nous a donné, en profitant jusqu’au jour où l’on nous la prendra et on repensera à ces moments passés, à ces bouffées d’air frais, le regret absent. Il me rejoint et je tape la pose, glissant ma main devant mon nez, mon index et mon majeur formant un V, posant comme toutes ses petites précieuses princesses sur Instagram. Le cliché est gravé à jamais dans les fichiers, même supprimée, si Apple et l’Etat la veulent, ils l’obtiendront. Elle s’inscrit en fond d’écran, notre marque est posée temporairement, le sourire satisfait aux lèvres. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle en jette. « On va r'lever le niveau, t'inquiètes. » Pas si difficile, en ayant vu les nombreuses têtes de nœud dans les dossiers. Peut-être que l’on aurait dû laisser nos numéros ? Peut-être qu’on se serait fait bien plus de fric ? Lui avec les daronnes et la drogue, moi avec tous les relous du coin. Ne suis-je pas comme tout ceux que je méprise, au final ? Tout ceux dont j’aurais pu aspirer ? A ne courir qu’après l’argent, à penser à m’en mettre plein les poches du mieux que je le peux ? Non. La différence est que moi, j’en ai besoin pour survivre, mon cœur est là, battant sous ma poitrine, sensible et atteignable. Moi, je ne me cache pas derrière un miroir glacial et sans animosité. L’achat finalisé, on quitte le magasin, l’heure du repos et de la dose a sonné. « Vas-y, installes toi, fais comme chez toi. T'veux boire un truc ? » J’ôte ma nouvelle acquisition de mes épaules et la dépose lamentablement sur une chaise, gardant mon sac dans mes bras avant de m’installer sur le canapé, lamentablement. « Ramène le whisky, l’irish est en manque ! » Pas tant que ça mais j’ai toujours eu ce petit plaisir de mêlé l’arôme du bourbon à ce goût particuliers de la drogue. Un mélange chaotique mais pourtant si divin. Mon sac rejoint le sol, à mes pieds avant de m’occuper de nos boissons respectives. « Je t'en fais un, t'inquiètes. » Mes doigts attrapent le doux venin qui m’est offert, le glissant à mes lèvres, attrapant le briquet au fond de ma poche, allumant l’extrémité, frissonnant à cette première bouffée. « T’étais pas obligé. J’partagerais ma coke avec toi plus tard. » Comme une promesse faites, sincère et pure. « Hé au fait, elles paient bien les deux meufs que t'm'as proposé. » J’attrape mon verre de bourbon, m’affalant dans le canapé après avoir glissé mes pieds sur la table basse face à nous, sans délicatesse mais avec une élégance royale. L’azur s’attarde sur le tatoué, lui portant toute l’attention dont je suis capable encore de faire preuves. « Rien qu'en une soirée avec la première, j'ai pu m'payer ma montre et un resto pour ma meilleure pote. » Un sifflement, flattant l’égo, loin d’être moqueur.

La première gorgée émane cette agréable chaleur, si vive et si absolue. « J’te l’avais dit. Des putains d’riches. Elles sont pas bonnes mais qu’est-ce qu’on s’en met dans les poches. » Les avantages comme les inconvénients de ce métier. On ne peut pas tout avoir dans la vie et parfois, dieu seul sait à quel point certains me débectent mais quand un tas d’fric suit, je ne suis qu’un homme. « Elle est canon en plus ta montre, connard. » Un rictus s’échappe de mes lèvres, les poumons aspirent le poison, mon système s’intoxique à cette nouvelle dose administrée. « Ca m’donne quand même envie d’level up genre, pas qu’être un vieux déchet sur un trottoir. J’devrais m’inscrire sur des sites d’sugar baby, j’me ferais entretenir par des vieux gars ou des vieilles meufs mais ça, c’est qu’un détail. » Un haussement d’épaule détaché, comme si le sujet évoqué n’était rien d’autre que banal. En parler est devenu banal, la prostitution, nos trains de vie n’ont rien de tabou. Aucun sujet ne dérange, nous qui vivons dans le déséquilibre de la société. Mon regard se pavane, découvre l’intérieur de l’appartement, l’air absent, déconnecté de la réalité. Il s’arrête, sur ce visage qui ne souffre pas, sur l’homme qui n’a aucune idée d’à quel point il compte, il m’aide. Il m’a prouvé qu’il tient à moi, qu’il me garde égoïstement dans ce monde qui ne m’appartient peut être pas. Possessivement, il me retient, parce que j’compte. Au fond. « Nix ? » Le silence berce l’ambiance apaisée mais inonde mon cœur d’une angoisse indescriptible. « Si un jour j’crève, j’ai envie qu’tu m’enterres. Genre, j’ai pas envie d’finir à m’décomposer dans la rue ou jeté dans la fosse aux inconnus. J’m’en fou si j’ai pas d’pierre tombale et tout. J’veux juste pas finir bouffer par les clebards dans la rue ou j’sais pas quoi. » S’il remarque mon absence, s’il remarque mon silence.



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physique : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison, il a également les yeux vairons - un oeil bleu, l'autre aux lueurs vertes et brunes

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyDim 14 Juil - 15:18

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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Verres servis, joints roulés, allumés. Phoenix se pose enfin, imitant son coéquipier, pieds sur la table basse, les aises retrouvées – la tempête s'est éloignée, couchée dans les tréfonds jusqu'au prochain coup de sang, jusqu'à la prochaine descente de son âme névrosée. Mais pas pour l'instant, la main qui cherche le nouveau téléphone, qui vient rapidement y connecter l'appareil aux enceintes de la télé. Un peu de musique, un bruit de fond pour cet après-midi à glander, un peu de Twenty One Pilots pour égailler. « J’te l’avais dit. Des putains d’riches. Elles sont pas bonnes mais qu’est-ce qu’on s’en met dans les poches. » Il hausse les sourcils, ne peut qu'acquiescer à ce qu'il avance, ce qu'il s'est offert en témoignant aisément. Phoenix ne le cache pas – pas à tout le monde en tout cas. Il est des âmes à qui il s'abstient de parler mais n'y fait pas référence, se contentant de sourire pour l'instant. Le cœur s'enivre de son addiction, les poumons se serrent, enserrent la fumée néfaste pour la garder – il y tient à cette perdition retrouvée. Dieu qu'il aime ça, sombrer et avoir l'impression que rien, jamais, ne pourrait lui arriver. « Elle est canon en plus ta montre, connard. » Un nouveau signe de la tête du haut vers le bas, un presque ralenti pour accentuer ce qu'il vient dire, le poignet se relevant pour exposer le cadeau qu'il s'est fait. Oui, il en est fier ; oui, il aime l'attention. Et s'il s'attendait à un autre commentaire là-dessus, il manque de s'étouffer en buvant une gorgée de son verre, peinant à s'en remettre. « Ça m’donne quand même envie d’level up genre, pas qu’être un vieux déchet sur un trottoir. J’devrais m’inscrire sur des sites d’sugar baby, j’me ferais entretenir par des vieux gars ou des vieilles meufs mais ça, c’est qu’un détail. » Les mots ont l'effet immédiat de le faire rire, prit de court par ce songe sorti le plus naturellement du monde. Il enchaîne, une taquinerie sur une autre avant de laisser la musique battre son plein tranquillement dans l'appartement. Lui, il se concentre sur les réseaux qu'il doit réinstaller, toutes ces plate formes sur lesquelles il doit se reconnecter – Phoenix sans ça, c'est comme un gosse avide de chocolat mais n'en ayant pas le droit. « Nix ? » Un bref son extirper de sa gorge, la maigre preuve qu'il écoute, qu'il entend en tout cas. Mais, rapidement, les prunelles bicolores dévient de l'écran, reviennent sur celui qu'il a convié en ces lieux sacrés. « Si un jour j’crève, j’ai envie qu’tu m’enterres. Genre, j’ai pas envie d’finir à m’décomposer dans la rue ou jeté dans la fosse aux inconnus. J’m’en fous si j’ai pas d’pierre tombale et tout. J’veux juste pas finir bouffer par les clébards dans la rue ou j’sais pas quoi. » Le léger sourire s'éclipse, disparu dans la tirade du blond. Phoenix fronce les sourcils, essaie à capter son regard mais n'y parvient pas tellement, un peu paumé.

Le téléphone est finalement posé, délaissé sur la table tandis qu'il se redresse, essaie à comprendre ce qui se passe, cherchant à se rappeler du moment où tout a changé sur cette note lugubre et salissante pour l'esprit. « Uh... Ouais, attends. » Une nouvelle gorgée, la carcasse qui se redresse et vient lui faire face. « Tu m'fais quoi là ? J'veux dire, ouais ok, pas d'soucis mais pourquoi t'me sors ça comme ça.. ? » Il s'inquiète cette fois, plus que le pote qui peut s'en faire pour des petites choses, Phoenix est l'ami qui craint que des faits n'aient pas été dits. Et s'il n'avait pas demandé son aide pour des erreurs qu'il ne pourra rembourser ? S'il s'était lancé un défi qui serait finalement en train de le ronger ? Bien des scénarios se dessinent dans sa tête, laissant le tatoué monter en pression tout seul, comme convaincu de ne pas avoir été assez présent pour cet espèce de petit frère qu'il s'est fait. « Il s'est passé un truc ou quelqu'un t'emmerde encore ? » La question est sérieuse, balançant de sorte à ce qu'il ne puisse pas y parer. Il ne laissera pas Babylon échapper aux réponses qu'il lui doit pour l'évocation de ce sujet. Têtu, plus qu'il ne pourra jamais l'être à l'avenir. « J'veux dire par là que j'suis là, si t'as quelque-chose à régler ou un truc du genre, dis-moi, j'peux aider. » Bien-sûr qu'il peut, tout autant qu'il peut tout risquer. L'ex-taulard n'a pas vraiment conscience de tout ce qu'il pourrait se prendre sur la tronche qu'il cédait à ce genre de comptes, quels qu'ils soient. Phoenix devrait se tenir tranquille mais ne le peut pas, davantage cette fois. C'est de Baby dont ils parlent, de ce cœur-là et d'une tragique fin évoquée, peut-être déjà même en ligne de mire sans qu'il n'ait pu éviter ça. « Y s'passe quoi? » 
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quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne.
physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyLun 15 Juil - 17:35

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EXORDIUM.
Les doutes sont semés, les questions se bousculent. La vague de remise en question me chamboule. Une idée parvenue des abysses du royaume qui a sombré. Le besoin du savoir, des questions qui se doivent d’avoir des réponses. Une solitude qui pousse à douter de la sincérité de ces amis qui pourtant seraient prêt à tout. Une solitude qui pèse et qui fait mal lorsque l’absence se fait sentir, lorsque le retour à la réalité est fatal. Perdu dans la profondeur du canapé et de cette fumée à l’odeur de la délinquance, les questions ont osé franchir le seuil de mes lèvres. Le cœur se doit d’être rassuré par des mots qui ne pèsent bien moins dans la balance que par des faits concrets. L’attention est retenue, l’âme se déleste de l’inquiétude qui ne cesse de me guetter à chaque fois que le manque d’humanité me délaisse dans un état où je ne suis même plus sûr de pouvoir survivre. Le sujet doit être clair, Phoenix doit le savoir. Mes vœux, mes choix, lorsque je ne serais plus capable d’en faire, bien trop éteint pour pouvoir m’imposer et reprendre mes droits. La mise en avant morbide sonne mon complice. Le vaste océan suit ses moindres faits et gestes. Il me fait face, désormais. L’incompréhension est décryptée, la douleur d’un sujet qui n’avait jamais à être abordé. La face, jamais je ne me la suis voilée. Je finirais par disparaitre, un jour, emporté par le produit de mon addiction. Par le manque de moyen, par la main d’un homme. « Tu m'fais quoi là ? J'veux dire, ouais ok, pas d'soucis mais pourquoi t'me sors ça comme ça.. ? » Parce que je ne suis pas éternel, parce que mon espérance de vie ne fait que reculer de jour en jour et que je n’aide absolument en rien à l’étendre jusqu’à un âge où l’on se dit vieux. « Il s'est passé un truc ou quelqu'un t'emmerde encore ? » Tout le monde m’emmerde, qu’importe où je me planque. Tous les jours, il se passe autre chose. Du harcèlement, souvent silencieux. Ou une lueur d’espoir envers ces humains auxquels je crois encore. « J'veux dire par là que j'suis là, si t'as quelque-chose à régler ou un truc du genre, dis-moi, j'peux aider. » Touché par ses mots dont la sincérité fait rage. Conscient qu’il serait prêt à tout risquer pour une vie qui n’en vaut pas la peine. « Y s'passe quoi? » L’inquiétude fracassante gronde et s’affole.

La dernière gorgée de bourbon est avalée d’une traite, le verre rejoignant la table aux côtés de la nouvelle acquisition du fidèle alliée. La dernière bouffée est aspirée, contaminant une dernière fois mes poumons de cette maladie incurable. Une main affectueuse se glisse sur l’une des siennes, d’une douceur saisissante. « Il ne s’est rien passé, Phoenix. » Le timbre est terne, l’animosité absente. Le regard cherche, s’ancre dans ses prunelles bicolores. « Tous les jours, j’me fais emmerder tu sais. C’est ma vie, ma routine, ça me passe au-dessus. » Dans tous les sens du terme. « Je voulais juste que tu le saches, que le sujet soit clair. J’compte énormément sur toi. Tu m’as cherché aujourd’hui, je ne t’ai pas répondu pour des raisons que tu sais désormais. Mais, j’veux que tu continues à m’chercher le jour où je disparais de nouveau. J’veux que tu m’cherches, Nix, qu’tu m’laisses pas reposer dans la rue. Qu’tu m’retrouves et que tu dises à ces gens qui penseront que j’avais personne, qui j’étais. » Un fin sourire apparait sur mes lèvres, malgré tout. L’acceptation, celle qui m’ôte ses larmes et la tonne qui repose sur mes épaules. Un triste sujet que jamais personne ne souhaite aborder. Je souhaitais le faire, avant qu’il ne soit trop tard. « Je te d’mande ça, parce que j’ai peur. Parce que j’ai pas envie d’crever sans savoir que quelqu’un prendra soin d’moi. » La main s’ôte de la sienne, le verre se remplit à nouveau du liquide ambré que je m’empresse de reprendre en main, trempant mes lèvres dans l’élixir au goût divin. « Si tu l’fais pas, j’viendrais te hanter et te faire chier jusqu’à la fin d’ta vie. » L’humour est employée, cherchant à faire taire cette mélodie macabre.


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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyMar 16 Juil - 20:02

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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Il lui tient tête, persiste à laisser traîner ses prunelles sur lui. Le cœur gronde, peste à l'idée qu'on puisse s'en prendre à cette âme-là – elle est sa protégée. Elle est ce qu'il doit épargner, à la misère qu'il traîne, Babylon ne doit pas plus en porter. Aussi, il s'énerve assez, commence même à constituer une équipe pour pouvoir le venger. Il a le sang chaud, les veines gonflées. Phoenix s'imagine tout un scénario – quitte à tout perdre une nouvelle fois par stupidité. Et, finalement, même la main que le blond appose contre la sienne ne parvient pas tellement à l'apaiser, il s'attend à l'entendre lui dire qu'il ne peut rien contre ce qu'il cache, qu'il ne pourra pas remplacer ce qu'il peut avoir perdu mais les paroles sont toutes autres, loin de celles qu'il aurait souhaité entendre. « Il ne s’est rien passé, Phoenix. » Les sourcils se froncent, le palpitant continue sa parade militaire. Il guette, essaie à y déceler un mensonge contre ses traits mais rien – rien qui puisse lui permettre de taire cette sourde colère. « Tous les jours, j’me fais emmerder tu sais. C’est ma vie, ma routine, ça me passe au-dessus. » Les tempes qui commencent à battre, lentement. Il le sait, malgré lui ; Phoenix aurait aimé que les choses soient un peu plus simples pour lui aussi. « Je voulais juste que tu le saches, que le sujet soit clair. J’compte énormément sur toi. Tu m’as cherché aujourd’hui, je ne t’ai pas répondu pour des raisons que tu sais désormais. Mais, j’veux que tu continues à m’chercher le jour où je disparais de nouveau. J’veux que tu m’cherches, Nix, qu’tu m’laisses pas reposer dans la rue. Qu’tu m’retrouves et que tu dises à ces gens qui penseront que j’avais personne, qui j’étais. » Et la colère s'étiole pour un peu de tristesse, une souffrance tue à cette idée – que ferait-il sans cet ami sur qui tant compter ? Un soupire, le cœur qui se lève un peu en songeant à cette probabilité. Il acquiesce mais n'approuve pas tellement ce futur dont il parle. « Je te d’mande ça, parce que j’ai peur. Parce que j’ai pas envie d’crever sans savoir que quelqu’un prendra soin d’moi. » Et ce quelqu'un, il le comprend, ce sera lui – parce qu'il n'a que lui finalement, qui sait. La tornade s'est calmée, les esprits ont perdu en température ; il aimerait pouvoir dire quelque chose mais les mots ne viennent pas. Pas encore. Pas même quand la main se retire, que l'addiction à la déchéance reprend ses droits – lui, en tout cas, ne bouge pas. « Si tu l’fais pas, j’viendrais te hanter et te faire chier jusqu’à la fin d’ta vie. » Oh, ça, il n'en doute pas. Son sourire essaie à retrouver sa place, il aurait voulu ne pas trop en rire mais ne parvient pas à s'en abstenir, prit de court par cet humour qu'ils ont toujours partagé. Enterrer la douleur dans un soupçon de jovialité retrouvé.

« C'est bien, au moins t'auras d'quoi mater si jamais t'crèves et que j'viens pas. » Il essaie mais ça lui coûte intérieurement. Phoenix rumine sur cette discussion, un peu lancé par tout ce qu'il a déjà fumé depuis son réveil un peu enflammé. A son tour de se servir une énième fois, à son tour d'ancrer un peu plus de perdition dans son système à peine remit. Phoenix essaie à taire ses craintes et cette imagination un peu triste. « Mais sérieux, j'vois même pas pourquoi tu t'inquiètes de cette connerie. J'compte pas t'laisser et si faut que j'vienne te chercher par la tignasse tous les jours, bah y'a pas d'soucis. J'vais l'faire, t'arrêteras peut-être d'penser des conneries dans l'genre ; ce qui m'arrangerait d'ailleurs, tu s'ras gentil d'en t'nir compte si jamais j'dois vivre avec toi. » Il a levé un doigt accusateur sur lui cette fois, sans pour autant faire disparaître le bref sourire retrouvé. Il ne tient pas à lui faire peur, seulement à l'informer – il n'accepterait pas de devoir le perdre. Tout ça, avant de retrouver le confort du canapé, de s'installer avec un peu plus d'envie, ayant pour projet de ne plus bouger. Les habitudes reviennent au galop, laissant Phoenix pester entre ses dents une fois affalé. « Bref, évites de plomber l'ambiance, ça m'donne la dalle. J'vais nous faire un truc ok ? » Il se relève, se défait même de son t-shirt qu'il balance dans un coin, rejoignant la cuisine en quête d'un plat à faire pour accompagner leur débauche bien entamée. « T'bouffe de tout j'espère ! » En supposant que Jess ait laissé quoi que ce soit malgré son détour chez son père, malgré son absence improvisée qui, en soit, lui laisse même un peu d'air. 
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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyMar 16 Juil - 22:47

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EXORDIUM.
L’inquiétude est touchante, réelle et sincère. Le sang bouillonne sous mes doigts frêles, une colère, une adrénaline qui ne demande qu’à être rassasiée. Tournée cette fois vers les criminels qui menaceraient cette vie de bohème et futile. Une vie qui compte pour un homme qui jusqu’ici, m’a toujours prouvé que lui, ne m’abandonnera jamais. A la recherche constante de cette présence qui le complète, de cette moitié d’âme qui a toujours su se mêler à la sienne, l’amitié entretenue par la débauche et le manque de limites qui ne nous ont jamais été imposée. Chacun serait prêt à remuer ciel et terre afin qu’aucun ne puisse être atteint par quiconque. D’une façon différente, chacun pourvu de différents moyens mais le résultat restera le même. On ne souhaite que le meilleur dans une ambiance où le pire aura toujours raison. L’humour reprend sa place, efface le soupçon d’égarement soudain. Les réponses ont été obtenues, l’esprit tranquille, l’être plus léger. Si un jour je ne me réveille plus, je sais que quelqu’un me sortira enfin de ces rues. L’enveloppe se reposera loin des regards, à l’abri, dans sa toute dernière demeure où plus personne ne pourra en abuser. « C'est bien, au moins t'auras d'quoi mater si jamais t'crèves et que j'viens pas. » Un soupire, las. Les billes oculaires levées vers le plafond, la tête secouée négativement. Mais le sourire vient, avec un peu de mal mais il s’installe. Dans le fond, il n’a pas tort. Dans le fond, Phoenix a souvent raison. « Mais sérieux, j'vois même pas pourquoi tu t'inquiètes de cette connerie. J'compte pas t'laisser et si faut que j'vienne te chercher par la tignasse tous les jours, bah y'a pas d'soucis. J'vais l'faire, t'arrêteras peut-être d'penser des conneries dans l'genre ; ce qui m'arrangerait d'ailleurs, tu s'ras gentil d'en t'nir compte si jamais j'dois vivre avec toi. » Engueulé comme un môme, son doigt guetté vicieusement. L’idée d’y laisser une trace de mes dents retourne dans un coin de ma tête aussi vite qu’elle se soit manifestée. Il ne l’a pas mérité, celui qui témoigne l’attachement qu’il me porte, l’importance de cette essence qui ravive la sienne. Il s’installe à nouveau, le regard s’arrête sur cette bouteille de whisky à laquelle je ne porte pas un grand intérêt, divaguant vers ce monde qui n’appartient qu’à moi. « Bref, évites de plomber l'ambiance, ça m'donne la dalle. J'vais nous faire un truc ok ? » Un vague fredonnement d’approbation en tant que réponse, n’éprouvant pas plus l’envie que ça. Le bleu livide finit par se détourner, regagnant cette terre de laquelle je me suis déconnecté. Il s’arrête un bref sur les courbes marquées à l’ancre de celui qui ne cesse de renaître de ses cendres. Dévoré dans un chaste silence. « T'bouffe de tout j'espère ! » Un sourire vicieux délie mes traits angéliques, l’incube s’impose.

« Tu devrais l’savoir, ça. La voix suave, l’amusement roulant contre mes cordes vocales. Je m’allonge sur le canapé, profitant de l’absence de Phoenix pour me détendre un peu, glissant l’une de mes jambes sur la tête du confortable support. « T’enlèves que ton t-shirt ? T’as pas envie d’enlever autre chose ? » La garce glousse, ricane et se languit. Un faible soupire se relâche, le verre de bourbon se vide et se dépose au pieds du canapé. Mes doigts tatoués se perdent et se glissent dans mes cheveux blonds. « T’sais Nix, moi non plus j’compte pas t’laisser. Ce que j’te demande d’faire, sache que j’le ferais aussi pour toi. J’ferais tout pour ta p’tite gueule de connard. » La neutralité est employée, l’humour ne répondant à l’appel, ni une pointe de tristesse dégueulasse. Ma carcasse dégage du canapé, venant rejoindre et m’intéresser à ses talents culinaires, talent dont je ne suis absolument pas doté. La bouteille de ce whisky irlandais à la main. « Mais viens donc m’chercher par la crinière, tu sais qu’j’aime ça. » Mes doigts jouent sur le plan, appuient ces propos provocateurs qui ne font seulement que de pousser la taquinerie dans un vice bien plus malsain. Et je guette ce qu’il compte nous faire, à quelle sauce on va être empoisonné. « T’es au courant que t’as encore le reste de burgers dans mon sac, hein ? Tu veux qu’on les mixe et qu’on s’fasse un jus ? J’suis sûr ça doit pas être aussi dégueu que les mixtures des gars qui font d’la muscu là. » Le bouchon de la bouteille de l’ambré saute, l’élixir consommé à même la bouteille à l’espérance de vie très courte. « Ou alors, t’as d’quoi faire des pâtes carbos ? J’préfère au saumon mais, c’est déjà trop d’mander. Puis ça fait longtemps que j’en ai plus graillé. » Rien que d’y penser, je fantasmerais déjà. Je guette, laissant trainer mes yeux sur sa peau couverte de ces gravures éternelles. Un canevas qui pousse à la tentation mais dont je me tiens éloigné, me contentant de décrypter ces tatouages fascinants. « T’as d’beaux tattoos, j’te l’ai pas déjà dit ? T’en as pas sur les fesses ? »



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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptySam 20 Juil - 19:12

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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Les yeux fouillent, les oreilles attendent une réponse. Phoenix essaie à réfléchir à ce qu'il pourrait faire, tout de même bien assez doué pour composer avec les restes, avec tout ce qu'il pourrait trouver en ces lieux. Innover, c'est son truc – ses talents culinaires sont tout de même un sacré plus. « Tu devrais l’savoir, ça. » Et ce ton de voix, il le reconnaît – roule déjà des yeux d'ailleurs, non sans esquisser un sourire tout de même. C'est l'une des raisons pour laquelle ils s'entendent aussi bien finalement, cette taquinerie infernale, ce jeu incessant. « T’enlèves que ton t-shirt ? T’as pas envie d’enlever autre chose ? » Pas de réponse, il ne l’entraînera pas sur ce terrain qui, déjà, s'étend parfois trop longtemps. Non pas que ça l'agace mais il tient le mystère, s'amuse lui-même à y revenir d'ordinaire. Cette fois, il tient sa langue le tatoué, laissant le blond s'amuser de ce qu'il vient d'énoncer. Il pourrait avoir tellement de réponse à ça qu'ils y passeraient la soirée – et les esprits déjà embrumés n'aideraient pas. Il s'attend quand même à l'entendre enchérir, c'est une habitude, une ambiguïté à laquelle ils aiment bien s'adonner – davantage quand les regards curieux se font gêner. Pourtant, les mots qui bravent le séjour jusqu'à lui sont tout autre. « T’sais Nix, moi non plus j’compte pas t’laisser. Ce que j’te demande d’faire, sache que j’le ferais aussi pour toi. J’ferais tout pour ta p’tite gueule de connard. » Pas d'humour, pas de tristesse, pas de colère. Une simple information qu'il délaisse et qui, une fois à lui, s'inscrit dans sa tête. Il n'en doute pas, n'en a jamais douté. Babylon est ce qui se rapproche le plus d'un frère pour l'ex-taulard – il est son meilleur ami, l'âme la plus à même de comprendre le monde dans lequel il vit. Ce qu'il va pour lui dire quand la silhouette réapparaît à ses côtés, les lèvres déjà entrouvertes, son temps de parole engagé. « Mais viens donc m’chercher par la crinière, tu sais qu’j’aime ça. » Et le sourire qui revient, les prunelles qui détaillent le plus jeune dans un sourire désabusé, ils sont irrattrapables. Ensemble, ils sont insupportables. « T’es au courant que t’as encore le reste de burgers dans mon sac, hein ? Tu veux qu’on les mixe et qu’on s’fasse un jus ? J’suis sûr ça doit pas être aussi dégueu que les mixtures des gars qui font d’la muscu là. Ou alors, t’as d’quoi faire des pâtes carbos ? J’préfère au saumon mais, c’est déjà trop d’mander. Puis ça fait longtemps que j’en ai plus graillé. » Une gorgée pour Babylon et lui le guette, cet air dégoûté inscrit le long de son faciès. Il lui fait savoir que son idée reste tout de même immonde, imaginant le goût que pourrait avoir cette recette hideuse et, aussitôt, c'est un haut-le-cœur qu'il réprime. « T'es vraiment horrible comme gars. » C'est dit en un rire, là, tandis qu'il se remet à la recherche de ce qu'il pourrait trouver pour répondre à cette envie balancée – quelque-chose de mangeable, en soit. « T’as d’beaux tattoos, j’te l’ai pas déjà dit ? T’en as pas sur les fesses ? »

Un dernier coup d’œil dans le congélateur pour y trouver le saint Graal réclamé avant d'en revenir à son invité, à Babylon dont les yeux continuent d'explorer. Il fronce un peu les sourcils cette fois, essayant d'imaginer ce qui se passe dans la tête de ce dernier mais, rapidement, le sérieux est écarté. Il ne sait pas l'être, pas trop longtemps en tout cas. « Non, t'me l'as jamais dit mais j'apprécie l'compliment et non, t’arrivera pas à voir mes magnifiques fesses blanches translucides couleur lavabo. » Un large sourire, la tête qui se penche en arrière pour pouvoir voir sa réaction tandis qu'il s'affaire déjà à préparer ce qu'il lui a promit. « Bon, saumon surgelé mais ça f'ras l'affaire hein. » Il prévient, qu'il ne s'attende pas à du grand standing – il ne peut pas faire autrement de toute manière. « Du coup, soit tu m'aides ou quoi mais si t'pouvais arrêter d'me mater ce s'rait cool. J'ai l'impression d'être un putain d'morceau d'viande là comme les gonzesses diraient. » Toujours dos à lui, laissant les mots animer la pièce dans laquelle ils se trouvent. Comme prévu, il laisse les taquineries gagner en ampleur – pour ne rien changer. « J'f'rais faire une poupée à mon effigie va ! Là-dessus, il ose lui faire face, les prunelles allant de son comparse à la bouteille qu'il a traîné avec lui. Et bordel, fais tourner ! » Les pas qui mènent vers le plus jeune, la main qui retrouve son point d'ancrage sur la bouteille qu'il détenait. Une gorgée, une deuxième, le vice bien présent et à raison, ils sont à l'abri de tout dérangement – pas de flics pour les emmener en cellule de dégrisement. 
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Babylon Mulrooney

Babylon Mulrooney

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quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne.
physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyMar 23 Juil - 0:34

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EXORDIUM.
Le cœur parle, il s’ouvre en prenant le risque de se retrouver heurté à nouveau un jour. Il se confie et déverse l’affection éprouvée envers cet homme mutilé par la vie. Il peine à trouver les mots parfois, à laisser les autres le pouvoir de l’atteindre, lui qui a trop souffert. Ce palpitant aime et aimera toujours, qu’importe le mal qu’on puisse le faire. Il n’a jamais cessé d’aimer l’homme, responsable de cette chute dont je ne parviens à me relever, de cette noyade dans les eaux des fleuves de l’enfer. Le refus de laisser qui que ce soit entrer à nouveau dans ma vie, d’occuper une place si importante par simple et pure peur. Phoenix fait parti de ceux que j’ose affectionner plus qu’une simple amitié bien que l’angoisse d’être abandonné ne me quitte jamais. En sa présence, je n’y pense pas, l’abandon ne m’irradie en aucun cas l’esprit. Chaque moment passé est vécu à cent pour cent, comme si c’était le dernier, comme s’il n’y avait pas de lendemain. Le service demandé n’a jamais été mis sur la table avec personne d’autre. Le tatoué a toute ma confiance et malgré les idées reçues, tout mon respect. « T'es vraiment horrible comme gars. » Le rire vicieux guttural, s’en suit de mes yeux légèrement plissés, les traits tordus. Comme s’il en doutait encore, comme s’il l’ignorait. La raison n’a jamais aucune limite, sa présence démoniaque m’influence et me pousse à livrer cette valse infernale avec mes propres démons, qui ne demandent qu’à être libéré et à régner. « Non, t'me l'as jamais dit mais j'apprécie l'compliment et non, t’arrivera pas à voir mes magnifiques fesses blanches translucides couleur lavabo. » La moue boudeuse face à ce mensonge lâchement craché, défense inconsciente qui, pourtant, ne me freinera pas pour autant. « Bon, saumon surgelé mais ça f'ras l'affaire hein. » Une faible approbation résonne dans mon œsophage. Tout ce qui se mange fera l’affaire, à ce stade où la faim grouille et cherche de quoi se rassasier, où le corps cherche l’énergie manquante. « Du coup, soit tu m'aides ou quoi mais si t'pouvais arrêter d'me mater ce s'rait cool. J'ai l'impression d'être un putain d'morceau d'viande là comme les gonzesses diraient. » Et j’pouffe comme une putain de garce, glissant ma main devant ma bouche à ce rire qui m’a échappé. Le firmament bleuté continue sa route le long de ses courbes et des lignes éternelles. « J'f'rais faire une poupée à mon effigie va ! » Que le grand seigneur lui ôte l’idée de la tête. Les prunelles se détachent des esquisses, croisent les siennes comme s’il ne s’était jamais rien passé, l’innocence brûlante dans cette lueur. « Et bordel, fais tourner ! » Les doigts libèrent la bouteille désormais entre les mains de la tentation.

« J’te la fout’rais à la benne ta poupée, j’préfère l’original. » Le muscle buccal se glisse sur mes lèvres, les humidifie avant de retourner dans son domaine. « J’sais pas cuisiner, j’préfère te mater comme les gros porcs l’font avec moi. Finalement, j’commence à les comprendre. C’est plaisant. » Douce ironie, mensonge amer. Acceptation encore difficile aujourd’hui, lassitude d’être trainé et maltraité. Certains jours sont difficiles, plus que d’autres et, il n’y a que l’argent qui motive, souvent à faire semblant. « La moitié d’Chicago a l’droit de voir ton cul mais moi par contre, j’peux aller m’faire gentiment foutre, c’est ça ? » L’air dramatique, faussement outré. « J’les verrais bien, un jour ou l’autre, j’m’en fais pas de trop. Genre, le jour où on habitera ensemble et que t’oublieras que j’suis là. » Un clin d’œil taquin, suivit de cette distance rompue, dangereusement proche de lui. Les doigts dérobent la bouteille prise quelques secondes avant, frôlent les siens d’un geste interdit, brûlant et taquin. « Et embrasser un mec, t’as jamais fait non plus ? » Léger ton défiant, conscient d’avance que le défi ne sera jamais relevé, ni réellement entendu. Un baiser lui est volé, furtif et à peine prononcé. Le dos lui est tourné, les quelques gorgées ambrées dévalent et coulent cette route sinueuse jusqu’au tube. Les pensées chancèlent, les vapeurs anesthésient mon système. Le bout de mes doigts sont engourdis, les membres plus légers et mon pénible à trimballer. « Et, c’est quoi l’dessert ? Y’a un dessert, au moins ? Parce que, c’est c’que j’préfère ! »


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Phoenix Ledger

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptySam 27 Juil - 14:31

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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« J’te la fout’rais à la benne ta poupée, j’préfère l’original. » Un haussement d'épaules, les lèvres qui continuent à flirter avec la bouteille, l'autre main encore libre s'en remettant à ce qu'il venait de commencer – hors de question que ce petit con vienne le déconcentrer. La bouffe, c'est son domaine – ivre comme a jeun. « J’sais pas cuisiner, j’préfère te mater comme les gros porcs l’font avec moi. Finalement, j’commence à les comprendre. C’est plaisant. » Les mots sont délaissés, sans qu'il ne s'y attende vraiment ; le rire qui s'extirpe d'entre ses lèvres en témoigne aisément. Phoenix ne cache pas son sourire, ce large rictus qui s'est installé tandis qu'il continue, prend le risque de le laisser mater. Tant pis, si la vue lui plaît, il n'ira pas l'en blâmer. Après tout, il fait partie de ces âmes qui aiment être vues, de ces corps qui attirent l'attention pour une seule raison. Aussi, il tient sa langue, lui laisse tout le plaisir du monde à deviner quel trait appartient à quel tatouage – si tant est que ce soit l'encre qu'il soit à contempler – s'il savait. « La moitié d’Chicago a l’droit de voir ton cul mais moi par contre, j’peux aller m’faire gentiment foutre, c’est ça ? » Et il sait maintenant, de quoi l'amuser plus encore. Il remue même les hanches en l'écoutant, provocant – un habitué des conneries finalement. « J’les verrais bien, un jour ou l’autre, j’m’en fais pas de trop. Genre, le jour où on habitera ensemble et que t’oublieras que j’suis là. » Il en vient à jouer à l'homme outré, se détournant de la cuisine pour lui faire face, à Babylon qui d'ailleurs s'est approché. Il guette, fronce les sourcils, s'attend presque à la mauvaise blague du baissé de pantalon mais les faits ne viennent pas, la proximité est toute autre puisque rappeler à eux deux pour cette bouteille partagée ; celle qu'ils ont déjà à moitié sifflée. « Et embrasser un mec, t’as jamais fait non plus ? » Et il continue, Phoenix en soupire presque cette fois, le sourire ne disparaissant pas pour autant. C'est qu'il commencerait à prendre les mots pour un défi, un gage à entreprendre pour qu'un semblant de paix ne revienne – quoi qu'impossible quand ces deux êtres partagent la même pièce. Mais l'idée n'a pas le temps de faire le tour des corridors de sa tête que Babylon s'offre le droit d'un baiser. Futile, bref, à peine appuyé – le fantôme même d'un contact aussitôt brisé. Et il s'éloigne, aussi simplement qu'il s'est approché, laissant Phoenix tenter d'assimiler ce qu'il vient de faire – une première pour l'homme dont la curiosité n'a jamais été pleinement explorée. Prit de court, il l'est, dans son entièreté. « Et, c’est quoi l’dessert ? Y’a un dessert, au moins ? Parce que, c’est c’que j’préfère ! » Pas de réponse, pas encore, les prunelles aux deux couleurs posées dans un recoin de la pièce, comme si le tatoué n'était qu'en train de phaser – et c'est un fait.

Mais c'est une presque vérité, le cœur qui revient à la réalité, les songes qui reviennent et s'animent, qui appelle l'homme à une réaction – et, finalement, il n'est encore que ce guignol qu'on aime à côtoyer. Les jambes lâchent, la masse s'effondre, feint les convulsions et la mort. L'humour, partout, sans jamais s'en lasser – il n'a que ça comme défense quand les actes le dépassent. Puis plus rien, pas un son, pas un mouvement, si ce n'est son regard qui se déporte sur le blond. « J'suis pas payé pour faire à bouffer, tu f'ras avec c'qu'i' reste. » Là-dessus, il se relève ; son sourire n'ayant pas décroit. Il s'en remet à la cuisson délaissée quelques secondes, peut-être une minute – même pas. Puis, avec sérénité, il se détourne des fourneaux, bras croisés sur son torse, le regard braqué sur cet ami invité, son meilleur pote même, il n'a pas peur de l'avouer – même malgré ce qui vient d'être fait. « T'comptais me rouler une pelle ou t'essayais d'voir si j'allais hurler comme les pucelles qui ont leur première fois ? Non parc'que j'suis pas assez défoncé. » Là-dessus, il lève une main comme prêt à lui couper la parole. « Et j't'interdis d'faire en sorte que ça arrive pour profiter de mon corps d’Apollon, tu saurais pas quoi en foutre vu la taille d'ma queue. » Le doigt est levé vers lui, comme plus tôt lorsqu'il essayait de faire valoir une quelconque autorité. Un peu de sérieux derrière ses conneries. « Et non j'ai jamais fait, faut que j'sente des énormes boobs contre moi quand j'embrasse sinon c'pas pareil, raison d'plus pour arrêter d'faire ta petite salope tentatrice. » Un clin d’œil, les mots qui ne laissent pas tellement le loisir de comprendre son désintérêt, bien au contraire. « Et au lieu d'dire des conneries, t'peux sortir de quoi bouffer. On va s'foutre sur la table basse tranquille, j'ai des films sur mon tel. » 
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Babylon Mulrooney

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptySam 27 Juil - 22:52

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EXORDIUM.
Curiosité à peine accomplie, sentiment de légèreté pourtant exquis. Vile tentation à laquelle je me suis soumise, reprenant le contrôle avant que l’élan ne soit pris. Baiser fantomatique, si fin et si peu prononcé. Curiosité non assouvie, qui n’en demande toujours qu’un peu plus, qui ne sera jamais repu, éternelle insatisfaite que je n’arrive à combler. Ce sourire amusé, naissant au creux de mes lèvres. Amusé mais vicieux. Et je l’abandonne à sa réflexion, à cette situation échappée, en tête à tête avec sa conscience bousculée. Nix ne réagit pas, ses jambes cèdent, sa carcasse s’écroule sur le sol dans un bruit sourd, convulse. Le courant électrique provoque une horrible sensation, cette fausse crise cardiaque qui fait plus de mal par où ça passe que de bien. Secoué par l’inquiétude, je me précipite à son chevet, sans savoir ce que je dois faire en cas d’urgence mis à part appeler les secours. Prêt à lui coller quelques claques dans l’espoir de le réveiller, son regard bicolore croise le mien. « J'suis pas payé pour faire à bouffer, tu f'ras avec c'qu'i' reste. » Et je reprends mon souffle, réellement outré par cette fausse frayeur qu’il a osé me provoquer. « Espèce de sale….CONNARD ! » La pression se relâche, encore secoué par la panique soudaine. Je me redresse, me détournant de lui avant que ma main ne parte toute seule lui donner une leçon qu’il ne retiendra pas, qu’il finira par oublier en deux secondes. Vengé par la bouteille de bourbon, par le liquide ambré qui me console et m’aide à redescendre. Les prunelles à la lueur folle dévient de leur trajectoire, porte l’attention sur le meilleur des amis, le meilleur de tous. « T'comptais me rouler une pelle ou t'essayais d'voir si j'allais hurler comme les pucelles qui ont leur première fois ? Non parc'que j'suis pas assez défoncé. » Les lèvres entrouvertes, prêt à rétorquer aussitôt, à user de l’humour aux blagues aussi grosses que celles de mon charmant arrière-train. Coupé dans l’élan par le tatoué au torse exposé aux nombreux regards carnassiers. « Et j't'interdis d'faire en sorte que ça arrive pour profiter de mon corps d’Apollon, tu saurais pas quoi en foutre vu la taille d'ma queue. » Et mon muscle buccal s’attarde sur son doigt, se courbant d’un geste sensuel expert et royalement vulgaire. Le précipice azuréen avalant ces prunelles ébranlantes avant que ma langue ne rejoigne sa cavité dans laquelle, elle préfère se réfugier avant que Phoenix ne décide de me faire payer le prix de ce jeu. Réponse simple de ce semblant de défi. « Et non j'ai jamais fait, faut que j'sente des énormes boobs contre moi quand j'embrasse sinon c'pas pareil, raison d'plus pour arrêter d'faire ta petite salope tentatrice. » Faible bruit d’un soupir d’agacement, l’azur détaillant la dégaine sauvage de l’animal d’une pointe de dédain. Pourtant, s’il me juge comme tentateur, c’est qu’il finirait par se laisser convaincre. « Et au lieu d'dire des conneries, t'peux sortir de quoi bouffer. On va s'foutre sur la table basse tranquille, j'ai des films sur mon tel. » Un ordre donné, un doigt levé, l’offense lancée.

« Cas où j’veux pas mater tes sextapes. » J’attrape deux assiettes et des couverts. Les verres sont inutiles au stade où nous sommes actuellement, partageant cette bouteille comme deux mal propres sans aucun savoir vivre. En a-t-on seulement un, lorsque l’un est en compagnie de l’autre ? L’anarchie totale. Convaincu que si l’un donne un ordre, l’autre suit et écoute sans broncher. Chance qui n’est pas donné à n’importe qui. « Ca fait longtemps que j’ai plus maté de films, tu sais ? Si t’as un truc cool à m’suggérer, moi j’suis preneur ! » Le cinéma n’a jamais été un lieu que je fréquentais souvent avant, Caïn préférait ne pas dépenser une somme énorme rien que pour voir un film qui sortira dans quelques mois et, étant dans une misère abominable, je ne peux dire qu’il avait bien raison. Les deux assiettes sont déposées sur la table basse, accompagnées des couverts et de la bouteille presque vide, mon énorme cul retrouvant le confort du canapé récemment occupé. « La prochaine fois, je ramène de quoi picoler ! D’ailleurs, t’as une préférence ? Que j’te fasse un peu plaisir autrement, vu qu’tu veux pas que j’t’astique le manche. » Dis-je sur un ton de reproches, feintant pour paraitre plus sérieux, étouffant l’humour sous cette fausse grimace de garce vexée. « Tu céderas un jour bébé, tu verras ! Tu m’remercieras. » Un faible soupir. « Puis, j’suis un pro moi, tu sais. Moi ça m’dérange pas d’être en d’ssous. » Evoqué comme si je lui parlais de la météo, du temps qu’il fera demain. La vision se floute peu à peu, les idées se perdent et s’égarent vers un milieu plus hostile. La mémoire s’éteint, petit à petit. La caboche dans les nuages, les mots sortent tels quel. « Enfin, j’arrête promis ! Maintenant je me pchute et tu verras, je vais être tellement gentil que tu vas te d’mander si j’ai pas fini par crever dans mon vomi ! » Un rire me racle la gorge, provenant du cœur. Un rire si simple, si facile. Un rire qui se stoppe, au souvenir qui passe dans cette tête brouillée par l’alcool, la drogue. « Hé, d’ailleurs … tu sais, une fois j’étais vraiment torché à mort. J’ai couru dans les chiottes et j’ai pas eu le temps d’arriver au d’ssus de la cuvette. J’en ai mis par-tout. J’me suis même gerbé dessus. Et Caïn et nos potes ils m’ont trouvé comme ça. Trop. Sex. ‘fin, ça l’a pas empêché d’continuer à m’baiser comme un connard. Comme quoi hein, l’amour ça fait beaucoup d’choses ! » Le sourire collé sur le visage, soupirant de bien être à ce souvenir ressasser, minaudant presque. « Et si j’me gerbe dessus, t’voudras toujours que j’te roule une pelle un jour ? Ou ou … tu voudras toujours d’moi hein ...? » Détourné l'attention, ma fourchette se plantant dans son assiette pour venir lui piquer un bout, voir si c'est réellement meilleur chez le voisin.


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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 20:15

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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La taquinerie lancée, Phoenix lève les yeux – le sourire qui ne disparaît pas pour autant. L'espace d'une seconde, il regrette de ne pas en avoir pour pouvoir les lancer sur la télé mais l'idée s'évanouit, délaissée dans un recoin abandonné de son esprit névrosé. Non, il n'est pas de ceux-là, à l'ego trop haut et à la stupidité bien marquée. « Ça fait longtemps que j’ai plus maté de films, tu sais ? Si t’as un truc cool à m’suggérer, moi j’suis preneur ! » Un soupire, la désillusion qui se mêle au filet d'air. Il en a trop, peu objectif sur les longs métrages qu'il garde sur son téléphone. Finalement, rien que l'éventualité d'avoir à choisir l'effraie un peu, le tatoué sait qu'il mettra des heures à choisir alors que le choix pourrait être simple, selon les envies de celui qu'il a été trouvé, celui qu'il a ramené. « La prochaine fois, je ramène de quoi picoler ! D’ailleurs, t’as une préférence ? Que j’te fasse un peu plaisir autrement, vu qu’tu veux pas que j’t’astique le manche. » Et il continue, arrachant un large rictus à Ledger qui se contente de répondre qu'à sa question plutôt qu'à ce qui a suivi cette dernière, faisant entendre qu'il ne résisterait pas à un bon whisky – bien sec, bien brûlant. Autant que possible ; plus la perdition est lourde, mieux il l'apprécie. Penser que Babylon reviendrait sur cette bouteille à défaut d'une réponse manquante face à ses sous-entendus fut une erreur, Phoenix s'est trompé, entend les nouveaux mots du blond installé à ses côtés. « Tu céderas un jour bébé, tu verras ! Tu m’remercieras. Puis, j’suis un pro moi, tu sais. Moi ça m’dérange pas d’être en d’ssous. » Parait-il que la persévérance est une qualité, il sourit à cette idée – feint finalement de ne rien entendre. Il peut le pousser à continuer, jouer sur ce tableau mais, en vérité, l'attention est concentrée. Face à cette passion, Babylon ne peut rien tenter – ou presque. « Enfin, j’arrête promis ! Maintenant je me pchute et tu verras, je vais être tellement gentil que tu vas te d’mander si j’ai pas fini par crever dans mon vomi ! » Un regard sur lui, les prunelles qui cherchent la présence pour lui faire comprendre qu'il va possiblement un peu loin – le temps d'une fraction de seconde, Phoenix est tenté de lui faire une nouvelle fois peur, rien que pour le faire taire mais s'abstient, les mains occupées, la volonté de bien faire trop grande et pour ça, il doit manger. D'autant que les mots reprennent, que le récit s'ancre entre les murs de l'appartement. Cette fois, il parvient à lui faire tendre l'oreille, le tatoué ne veut rien manquer de cette histoire appartenant au passé ; Dieu qu'il aurait voulu s'y trouver, rien que pour pouvoir lui rappeler – chose inutile puisque les images semblent encore bien présentes dans son esprit tourmenté. « Et si j’me gerbe dessus, t’voudras toujours que j’te roule une pelle un jour ? Ou ou… tu voudras toujours d’moi hein...? »

Il s'arrête un instant, fourchette en main, la bouche encore pleine – Babylon l'imitant, bien qu'en piochant dans sa portion. Il détaille le plus jeune, contemple les traits qui tentent à rester sérieux, un peu tristes. Qu'il est con, il le pense – plus que jamais. C'est qu'il joue avec le feu, avec les sens. Sa bouchée avalée, il s'affale un peu, récupérant son téléphone dans la foulée. « C'est un film de boules qu'on va mettre histoire de te calmer, chéri. » La voix qui trahie l'amusement, les yeux qui – quant à eux – restent sur l'écran. Il cherche, essaie à se concentrer pour ne pas avoir à hésiter pendant de longues minutes. « Au lieu de dire des conneries, tu nous roules un truc ? A moins que t'aies mieux à proposer. » La proposition soufflée, délaissée. Il s'en remet à son assiette tout en fouillant les dossiers de l'appareil, grimaçant parfois de voir quelques titres qu'il n'a pas encore effacé. Finalement, ça a du bon pour la mémoire du portable que d'improviser ce genre de journées. « Bon, j'ai des conneries que j'avais pour ma gonzesse, films à l'eau de rose, tout ça ; puis d'autres trucs. Puis merde, tiens, jette un coup d’œil aussi, j'ai la dalle. Évites juste la galerie, tu t'en remettrais pas. » Au vu du nombre de selfies, ce serait s'aventurer sur un terrain infini. 
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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 2 EmptyJeu 1 Aoû - 23:04

bad at life
EXORDIUM.

Le temps. Raison de se battre chaque jour pour rester en vie, les secondes, les minutes et les heures écoulées ne font que nous ramener un peu plus de la dernière heure, l’ultime. Foutu concept inventé par l’homme pour s’orienter dans l’espace temps. J’échappe à cette prison infernale, ignorant l’heure si le regard n’est pas jeté sur un panneau numérique, une montre exposée dans une vitrine ou sur mon téléphone qui n’a pas souvent de batterie. Je vis à mon propre rythme, n’arrive jamais en avance ou en retard. J’arrive quand il est temps de me pointer, souvent au mauvais moment. Peut-être tout de même rythmé par le néant. Les souvenirs du douloureux passé sont évoqués, sans éprouver le moindre regret, le moindre remord, ni même un soupçon de nostalgie qui me pousse trop souvent à finir par me replier dans l’ombre où je me sens inatteignable. Un passé où j’ai fini par ne plus avoir personne, où j’ai fini par devenir monstrueusement seul. Un passé où les rapaces se disaient être des amis alors que, quand j’éprouvais le besoin d’avoir une épaule sur laquelle me reposer, il n’y en avait aucune. Phoenix n’en fait pas parti, il fait parti de ce présent et de ce futur qui sont et seront différents malgré la situation. J’aurai aimé qu’il fasse parti également de ce passé et, je sais qu’à la différence des autres, il aurait fait parti aussi du futur. Peut-être que s’il avait été là, tout aurait été différent. Mais s’il avait été là, je n’aurai jamais été l’homme que je suis aujourd’hui. Parfois, j’aimerai que le futur vienne à moi et qu’il me dise, que tout s’arrangera. Et j’aimerai voyager dans le temps, retrouver celui que j’étais, changer le cours des choses, le rassurer et lui donner plus de courage que je n’en ai aujourd’hui. « C'est un film de boules qu'on va mettre histoire de te calmer, chéri. » Une petite bousculade taquine. Emporté par les récits anciens qui n’ont certainement plus aucun sens aujourd’hui. Récit d’une vie vécue, hanté dans le présent par la seule personne qui m’a rendu prisonnier de son souvenir. Promesse de cesser de pousser le vice avec le meilleur de mes amis et, pourtant, ça n’a pas duré. « Au lieu de dire des conneries, tu nous roules un truc ? A moins que t'aies mieux à proposer. » Le vice dévore le sourire sur mes lèvres, une main part à la recherche de la boîte métallique dans laquelle la douceur blanche est dissimulée, à l’abri de n’importe quel autre regard curieux, de n’importe qui. La boîte est déposée sur la table basse, l’assiette reprise entre mes doigts, dévorant le plat préparé d’un amour piquant et empoisonné. « Bon, j'ai des conneries que j'avais pour ma gonzesse, films à l'eau de rose, tout ça ; puis d'autres trucs. Puis merde, tiens, jette un coup d’œil aussi, j'ai la dalle. Évites juste la galerie, tu t'en remettrais pas. » Curiosité éveillée, des mots prononcés volontairement. Phoenix le veut, l’immortel pousse l’envie à se jeter dans cette vulgaire tentation.

L’hésitation frémit, le téléphone désormais entre les mains, les doigts ignorent ce qu’ils doivent faire, l’information peinant à être communiquée. Les lèvres se pincent, l’assiette est abandonnée sur la table basse, contenue d’un bref reste que je ne peux me permettre d’avaler. Mais je ne cède pas, me faisant violence, luttant contre l’envie qui me démange. L’envie de me tenter un peu plus, de me faire grand mal et de me plonger dans l’infâme frustration. « Non, c’est vrai, j’ai pas envie d’voir ta galerie des horreurs. J’veux dormir tranquille moi, ce soir. » Un fin rire moqueur résonne dans ma gorge. Un film classé dans l’épouvante est choisi, ignorant absolument de quoi il s’agit. Il y a longtemps que je ne suis plus à la page de ce monde moderne, peinant à rester dans l’actualité. « ‘Ca’… t’aimes bien, comme film ? Vu la gueule de l’image … c’est des clowns tueurs ? » Appréhension minimale, ignorant totalement si j’éprouve de la peur ou non. Peur inconnue, n’ayant jamais subi de traumatisme vis-à-vis de ce genre d’énergumènes tordus. Le téléphone est rendu à son propriétaire, m’attardant de gestes habituels sur les deux lignes qui ne demandent qu’à être consommée, à mon organisme appelé par ce péché mignon qui ne fait que me conduire à une mort certaine. Les doigts roulent ce billet choisi au hasard, les pensées dirigées sur la provenance de cette promesse charnelle. Un billet salit par la main d’un homme aussi démoniaque que chacun d’entre eux. Les visages, les caresses, tous se ressemblent et aucun, non, aucun ne se démarque. Le billet roulé proprement est tendu au tentateur, à ce vil incube qui ne cessera jamais de me garder au fond, dans les bras des ombres affamées, avec lui. Une emprise malsaine mais indispensable. Aucun ne peut se passer de l’autre. Ni lui, ni moi. Une union destructrice. « A toi l’honneur, mo ghrá. » Une vision obscure qui n’affectera qu’un peu plus l’âme dévorée par les ténèbres qui ne cessent de croître et de l’influencer, de la guider vers un terrifiant chemin, l’enfoncer un peu plus dans ces bois où nulle lumière ne parvient à s’y immiscer.

* mon amour.

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