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 bad at life | babylon

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Phoenix Ledger

Phoenix Ledger
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quartier : south side, avec Delilah et son - leur - chien Cesar ; il dort sur le canapé, l'appartement bien trop petit pour eux deux
physique : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison, il a également les yeux vairons - un oeil bleu, l'autre aux lueurs vertes et brunes

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyDim 4 Aoû - 23:58

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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● babylon & phoenix ●
 

Pas de coup d’œil sur ses gestes, pas un regard curieux sur ce qu'il guette depuis l'écran. Non, Phoenix s'en remet à son assiette, purement et simplement. Les pensées commencent à se perdre, à devenir un peu plus floues qu'elles ne l'étaient – les poisons font effets, le cœur s’emballe et s'en berce, paradoxale. « Non, c’est vrai, j’ai pas envie d’voir ta galerie des horreurs. J’veux dormir tranquille moi, ce soir. » Bref mouvement de l'épaule qui manque sa cible, la bouche pleine, l'homme frustré par l'impossibilité de répliquer. Il laisse tomber, se concentre sur ce qu'il a failli faire tomber, les prunelles bicolores qui – de temps en temps – lorgnent sur ce qu'il a préparé. Le venin est exposé, quémande d'être consumé. Dieu qu'il hésite à y céder, à ne pas s'offrir ces quelques secondes de répit pourtant inutilisées. Et si l'esprit s'en éprend, la conscience est rappeler, ramener à la vérité. Le blond use de sa voix, détourne l'attention du tatoué sur sa présence, sur le téléphone qu'il lui tend à nouveau, le choix est fait. « ‘Ça’… t’aimes bien, comme film ? Vu la gueule de l’image … c’est des clowns tueurs ? » Il acquiesce, récupère l'appareil pleinement pour pouvoir s'affairer à leur mettre ça, en espérant que Jess ait laissé de quoi tout branché à la télé. Quelques dernières fourchettes de ce qu'il a préparé avant que l'assiette ne rejoigne un côté, avant que la silhouette ne s'éloigne quelques instants seulement. Tout est là, prêt presque. Ça lui tire un rictus, l'homme qui revient s'affaler dans le canapé, aux côtés de celui qui vient à le tenter, billet tendu pour ce qu'il leur a préparé. La prison se referme, la cage prend forme – ils rejoignent une énième fois les ténèbres. Phoenix, les ailes dépliées, essaie à résister mais y cède, trop avide de cette perdition chérie depuis quelques années. Il ne s'en lasse jamais vraiment, Babylon – d'une certaine manière – continuant à l’entraîner en plein dedans. « A toi l’honneur, mo ghrá. » Deux mots dont la définition est ignorée mais il croit devenir, sait qu'il s'agit là d'une taquinerie encore poussée. Les liens n'ont jamais été que ceux-là, tous deux portés par ce côté malsain. Pourtant, il ne s'attarde pas sur la question, choisie d'aller de l'avant, cambré pour s'abreuver de cette neige déposée, là, en un maigre filet. Respiration coupée et qui reprend, en une inspiration volontaire et prononcée. L'homme se perd, flirte avec le néant. L'homme s'abandonne, dans les abysses de ce gouffre géant. Une fois encore. Comme par le passé, comme lorsque tout semblait s'écrouler. Douce mélopée qui pensait avoir oublié, la douleur s'est estompée, les tourments évanouis dans une pleine immensité. Le billet est tendu, le dos venu se loger sur le dossier. Il laisse l'instant passé, la gangrène en son sang s'immiscer. Quelle est bonne cette perdition dont il essaie pourtant de se priver. Babylon le ramène quelques temps en arrière, lorsque le temps semblait s'arrêter, quand toute volonté lui était arrachée. Il regrette – mais pas pleinement. Le cœur lourd d'une nostalgie ancrée, de sentiments prenants.

« J'ai l'impression que j'ai pas pris ça d'puis dix ans. » Un profond soupire, le corps las qui laisse couler le poison jusque dans les affres de son maigre être. Phoenix en ferme même les yeux, satisfait – convaincu que le monde ne puisse être aussi simple qu'en cet instant. Les limites sont repoussées, les frontières de son univers défaites pour un temps encore indéterminé. Une seconde, une autre, quelques unes encore avant qu'il n'en revienne à l'instant présent, avant qu'il n'en revienne au séjour qu'ils habitent à eux deux pour l'instant, au film lancé bien que relégué au titre de fond sonore – qui plus est, à ses yeux, amusant. La notion du sérieux s'est défaite, la main qui récupère le verre permet à l'homme de le terminer d'une traite. Et les effets commencent, s'ancrent en lui cette délicieuse descente. « En vrai, t'sais qu'c'était une putain de mauvaise idée, sans déconner. J'peux être un connard d'chat en plein quart d'heure si j'm'y mets. Faut que j'me concentre sur l'film, vraiment, bordel, chaud. » Un soupire, les mains qui tapotent les joues comme dans l'espoir de rester focalisé. Mais même s'il le voulait, ce qu'ils viennent de se permettre vient l'en empêcher. Le tout s'acharne à s'emmêler, les lignes telluriques peinant à se dissocier. « T'comprends pourquoi j'ai arrêté, sans déconner, j'pourrais balancer une bagnole sur l'toit de l'immeuble. » Assit en tailleur, les jambes qui tremblent un peu – ça fait longtemps qu'il ne s'est pas senti aussi bien, même mieux. « Puis, damn, heureusement que Jess est pas là en fait. » Un rire, un peu d'hystérie – le tatoué qui se perd, qui profite de tout ce que cette substance est en train de lui faire. 
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Babylon Mulrooney

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quartier : la rue est sa maison. il se fait héberger quelques fois par des âmes charitables qui veulent bien l'aider. il peut lui arriver de refuser parfois, ne souhaitant la pitié de personne.
physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyMar 6 Aoû - 16:02

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EXORDIUM.
Poussé l’ami dans le vice dans lequel il aime s’y jeter, m’emporter dans sa spirale, m’attirer au fond de ce gouffre duquel il s’y plait, celui qui a tendance à m’effrayer davantage, la raison me poussant parfois à le fuir. Phoenix ne cesse de me rassurer, sa présence m’apaise et je le laisse me guider, me montrer que le néant n’est que trop plaisant une fois qu’on l’accueille à bras ouvert, qu’on l’embrasse d’une passion corrompue. Il faut savoir se laisser aller, laisser les ténèbres nous posséder, peu terrifiante lorsqu’elles sont finies par être acceptée. Phoenix est le guide sur lequel je me repose, celui qui m’apprend à accepter ce pour quoi j’aspire, ce pour quoi je suis fait. Il me montre l’étendu de ce royaume plus accueillant que celui baignant d’une lumière aveuglante où le vice n’a pas sa place. Il est ce marchand de rêve, d’illusion et d’espoir. Une boussole qui m’oriente vers le droit chemin lorsque je finis par m’égarer dans ma tourmente, où les souhaits se tournent vers la lumière blanche me faisant miroiter une réalité bien trop douce pour être vraie. L’observer se pencher vers la perdition, s’abreuver du poison destructeur à long terme. Un spectacle auquel j’ai fini par y prendre goût, où cette partie d’âme ternie s’en satisfait pleinement. N’est-ce pas si exquis de laisser nos démons jouer de nous, jouer des autres, surtout de ceux qui ont de l’importance ? Les vapeurs de l’alcool me font frémir, la drogue déjà présente dans l’habitacle de l’incube titille cette lueur de folie qui ne cesse d’être mise en sourdine chaque fois qu’elle n’ose frôler l’esprit encore saint, capable d’être guidé par la conscience qui finira par se taire, un jour. « J'ai l'impression que j'ai pas pris ça d'puis dix ans. » Impression répétée lorsque les effets se sont dissipés. Le manque n’a été présenté qu’une seule fois. Peu supportable, les sens déliés, la conscience absente, la folie divine, l’âme hurlante, le corps secoué de disfonctionnement. L’instant où la dose ne sera qu’abusive, où l’overdose frôle l’être en détresse. Les doigts s’emparent du billet gagné par le péché, les genoux reposent sur le sol, la poudre inspirée d’une détermination perverse. Le besoin. Assis sur le sol, le corps repose contre le canapé, l’âme consolée de cette réalité controversée. Sentiment de supériorité, inatteignable quoique l’on tentera de faire. La vieille compagnie de cette souffrance éternelle oubliée, effacée pendant des heures durant. Jusqu’à ce qu’elle revienne, jusqu’à ce qu’elle me ramène dans la réalité que je ne cesse de fuir, que je ne peux affronter pleinement. Une réalité où le cœur se meurt, torturé d’un souvenir encore bien trop présent, de ces peurs qui me hantent et fricotent avec la paranoïa. Une réalité où l’envie de m’effacer de ce monde m’a torturé l’esprit plus d’une fois. Si je suis encore là, c’est grâce à l’espoir. L’espoir donne réellement l’envie et le pouvoir de vivre. « En vrai, t'sais qu'c'était une putain de mauvaise idée, sans déconner. J'peux être un connard d'chat en plein quart d'heure si j'm'y mets. Faut que j'me concentre sur l'film, vraiment, bordel, chaud. » Un rire guttural, bruyant, si pur. Le bien être à l’état pur, où plus rien ne compte. La simple liberté. « T'comprends pourquoi j'ai arrêté, sans déconner, j'pourrais balancer une bagnole sur l'toit de l'immeuble. » Et c’est pour ces raisons là que je ne parviens à m’arrêter. Grâce à la poudre divine, la survie n’est que moins douloureuse, moins difficile à appréhender chaque jour. « Puis, damn, heureusement que Jess est pas là en fait. » Si elle avait été là, les choses ne se seraient jamais passé ainsi et, peut-être ne m’aurait-elle jamais accepté, moi, l’ami qui ne saurait le sauver.

« C’est pour ça que j’peux pas arrêter. J’me sens vivant, j’ai l’impression que j’pourrais déplacer des montagnes. » Douce sensation qui n’est qu’illusion, un rêve qui ne touchera à sa fin que lorsque la flamme cessera de danser, dès que cette lueur s’éteindra à tout jamais. Le rêve qui m’emportera six pieds sous terre sans que je n’en ai conscience. La bouteille presque vide saisie, les dernières gorgées avalées d’une traite, l’alcool n’irritant désormais plus l’œsophage déjà trop habitué. Le cadavre abandonné dans un coin, tourné désormais vers le partenaire de tous les crimes que l’on a déjà causé et que l’on causera dans un futur plus proche que l’on ne peut en avoir conscience. « Si elle avait été là, elle aurait vu à quel point t’es un vilain garçon. Plus vil qu’elle ne l’pense. » Les côtés du tatoué regagné, plus proche désormais. Le timbre sous-entend, joue de l’ambiance dangereuse pour le salut de l’âme. En pleine dérive. « On d’vrait refaire l’monde, Nix. Il s’rait tellement plus beau ! Viens on r’prend nos études, on fait d’la politique et on les encule tous ! » Motivé par la pensée prononcée, qui ne fera que traverser l’esprit, où l’ambition n’a aucune détermination. « Ou alors, on les baise autrement. On s’allie pour l’pire. J’suis sûr qu’on pourrait en duper plus d’un. On pourrait lancer un vrai business ! T’as déjà l’expérience dans la vente illégale et moi, j’sais attirer les clients. » Des battements de cils les uns à la suite des autres, comme une précieuse petite salope. Mes doigts viennent se glisser le long de son torse, jouent distraitement, appuis mes propos venimeux, ces idées folles crées par l’effluve malsaine de la cocaïne. La surpuissance irréelle. « On s’ra riche, bébé. Tout ceux qui nous emmerdent finiront par ramper comme des putains d’clebs. Ce sera à leur tour, d’être que des minables pions. »



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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyDim 11 Aoû - 15:49

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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Le palpitant s'emballe avec hargne, avec violence. Il dicte les actes infaisables, il dicte la direction malgré les dangers, les risques, toute cette déchéance parsemée sur le chemin. Phoenix essaie à garder un semblant de conscience, là, derrière l'habitude perdue face à ce poison qui joue, qui hante, qui erre. « C’est pour ça que j’peux pas arrêter. J’me sens vivant, j’ai l’impression que j’pourrais déplacer des montagnes. » Fait auquel il ne peut qu'acquiescer, le tatoué, l'envie de vivre plus que jamais retrouvée – oui, il croit pouvoir parvenir à tout ce à quoi il peut d'ordinaire rêver. Les limites ne sont plus aussi dissociables qu'elles ne l'avaient été, les frontières entre l’irréel et le monde se sont effondrées. « Si elle avait été là, elle aurait vu à quel point t’es un vilain garçon. Plus vil qu’elle ne l’pense. » Et pas qu'un peu, vu les idées qui bravent les recoins songes pour se dévoiler en plein jour, là, sous les projecteurs de son esprit embrumé. Phoenix retient un rire, quelque-chose d'un peu malsain d'ailleurs. D'un peu trop chaud pour la présence qui l'accompagne – mais une fois les images installées, elles peinent à se défaire. Il n'a que ça en tête, l'animal agité. Pourtant, il parvient à offrir son attention à son ami, à cette présence invitée. Appropriée. « On d’vrait refaire l’monde, Nix. Il s’rait tellement plus beau ! Viens on r’prend nos études, on fait d’la politique et on les encule tous ! » La tête repose sur le dossier du canapé, les prunelles colorées se sont perdues sur le plafond, sur toutes ces éventualités qu'il expose à sa conscience dérangée. Il y songe, un instant. Phoenix y pense, rien qu'un moment. Et s'il disait vrai ? Quel serait le monde d'aujourd'hui s'ils avaient été ceux à gagner le respect et l'image qu'on donne à ceux qui montent, grandissent sous le regard d'un pays. Bien des choses seraient différentes, bien des choses seraient bien plus vivantes. Utopie née du délire. « Ou alors, on les baise autrement. On s’allie pour l’pire. J’suis sûr qu’on pourrait en duper plus d’un. On pourrait lancer un vrai business ! T’as déjà l’expérience dans la vente illégale et moi, j’sais attirer les clients. » Projet plus réalisable, plus abordable – et presque nécessaire pour ceux qui se complaisent encore d'un rien. Il a ce sourire en coin qui en dit long sur ses joues, ce sourire qui trahie toutes les pensées qui s'invitent à une allure folle dans les corridors de sa tête qui s'est légèrement mise à tourner. « On s’ra riche, bébé. Tout ceux qui nous emmerdent finiront par ramper comme des putains d’clebs. Ce sera à leur tour, d’être que des minables pions. » Et les doigts qui courent, qui tracent les lignes déjà marquées. Un frisson tandis qu'il écoute, tend l'oreille pour les mots qui semblent résonner. Un soupire, cette fois, extirpé d'entre ses lèvres encore fermées. Il l'imagine, ce monde dominé. Il l'imagine comme à chaque fois que ce poison parvient à le guider – ils sont les pions, en cet instant précis, pensant pouvoir davantage s'élever.

« Encore faudrait-il qu'ce soit faisable. » Il ne bouge pas, laisse faire – éperdu dans un monde qui n'appartient qu'à cette déchéance. Il s'y perd, s'y ancre avec volonté. L'homme choisie les ombres à la clarté ; il l'a toujours fait. D'autant que le calme ne revient pas, le cœur continue sa drôle de mélodie résonnant ici-bas. Elle perdure, amène à souffrir – il se souvient du doux parfum de la connerie. Celle qu'il vient de faire, celle qu'il refera – comme à chaque fois. Ce même sentier qu'il y a plus d'une année, ce même passage goudronné qui menait jusqu'à une cellule qu'il n'a pas oublié. Phoenix n'a pourtant pas la volonté d'arrêter, il l'a dit ; il se sent vivant, plus que jamais, rien qu'avec cela. Cette perdition-là. Comment y résister ? « Mais si ça s'fait j'veux une putain de couronne – quitte à faire ma bitch, autant l'faire jusqu'au bout et j'peux t'dire qu'elles s'ront nombreuses à attendre leur tour pour nous sucer. » Un rire, un peu d'hystérie. L'homme qui s'imagine le quotidien idéal quand d'autres, en son état, parleraient certainement de la paix dans le monde. Mais les idées sont ce qu'elles sont, qu'importe l'univers personnel auquel elles appartiennent. Elles diffèrent d'un esprit à un autre, c'est ça l'humanité parait-il – et il se situe peut-être au bas de l'échelle malgré bien des talents inexploités, un grand cœur noirci par la stupidité. Un long soupire cette fois, le corps qui se redresse un peu, la main qui dégage celle de celui qui se tient à ses côtés, là, derrière cette étrange proximité. « T'veux bien arrêter d'faire ça, sans déconner. J'dois déjà essayer d'penser à autre chose qu'à baiser mais tu m'aides pas là. » Peu conscient de ce qu'il laisse entendre, la hauteur retrouvée pour le guider jusqu'à l'antre d'autres démons, le bar dévalisé, ramené sur la table basse devant laquelle il revient s'affaler. 
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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyDim 11 Aoû - 23:55

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Paroles utopistes, doux rêves irréalisables. Rêver de grandeurs, d’un pouvoir qui ne nous ait jamais été donné, insouciant au possible en pensant que ce n’est qu’une facilité absurde. Renverser la hiérarchie, diviser le pouvoir, s’en emparer sans aucun scrupule. Il n’y a que ceux en bas de cette grande échelle qui n’éprouvent qu’une rébellion soudaine, lorsque la confiance brûle, prend de l’élan, imprime les souhaits les plus chers au creux de l’esprit qui ne passe son temps qu’à rêver, qu’à vouloir le meilleur pour celui avec lequel elle cohabite. L’effet revigore l’être inanimé, où la joie, la vie a fini par déserter. Ville autrefois gorgée de richesse, d’une valeur exorbitante, qui réchauffait le moindre cœur qui osait y entrer, accueillante de sureté. Le mal ne l’avait jamais habité. L’empire babylonien, le sommet d’une grande puissance qui n’est devenu qu’un vague souvenir et qu’une histoire à raconter à ceux qui n’en ont jamais entendu parler. Rien que des décombres, des ruines qui s’écroulent avec le temps, un souverain caché à l’abri de ceux qui oseraient encore piller ce qu’il n’y a plus rien à dérober. Ternie par les évènements tragiques, par les nombreuses batailles disputées en son territoire. « Encore faudrait-il qu'ce soit faisable. » Sourcil arqué, marqué par l’incompréhension. Tout est faisable lorsque l’on y croit, lorsque nous possédons une volonté de fer. Un sourire s’étire sur mes lèvres, l’innocence absente, engloutie par le néant, par les ténèbres qui règnent, seules capitaines du navire poussé à la dérive. Maitresses de l’hôte qu’elles ne cessent de tourmenter, l’être qui s’éprend du plaisir qu’elles donnent avec générosité. Les pensées rivées vers une utopie, les membres engourdis par les vapeurs du bourbon. Réfugié ailleurs, où toutes les âmes perdues se rassemblent. « Mais si ça s'fait j'veux une putain de couronne – quitte à faire ma bitch, autant l'faire jusqu'au bout et j'peux t'dire qu'elles s'ront nombreuses à attendre leur tour pour nous sucer. » Les doigts cessent de caresser sa peau mise à nue, de se délecter de ce contact impur mais sans arrière-pensée. Les mots utilisés ne sont qu’illusions mais satisfaisant. L’envie de régner, de porter ce joyau lourd à assumer mais détenu d’une grande renommée. Le roi déchu le souhaite, reprendre sa couronne, remonter sur le trône qui lui appartenait autrefois. Il veut que les autres dépendent de sa domination, bousculer la tendance, bannir la soumission ancrée et forcée de ses doigts faiblards, de cette âme vendue au diable. Le contact est rompu, chassé par celui qui ne saura jamais à quel point il a fini par s’imprégner dans la misérable existence qu’est celle de ce misérable damné à la cuisse légère. « T'veux bien arrêter d'faire ça, sans déconner. J'dois déjà essayer d'penser à autre chose qu'à baiser mais tu m'aides pas là. » Carnassier sans équivoque, sous-entendu résonnant vicieusement contre mon tympan.

L’azur avalé par les pupilles dilatées, le corps se meut inconsciemment sous l’amusement charnel auquel il est habitué à répondre. Différence certaine. Poussé par le réel désir, charmé par le jeu dont je m’apprête à jouer. Pousser le vice encore plus loin, briser les barrières fébriles, mené ardemment par l’ombre démoniaque, assoiffée par la perversion. Malade jusqu’à la quintessence. Les bouteilles déposées, susurrant leur prière luciférienne, invoquant l’incube, poussant à s’incliner et à répondre aux ordres donnés. Le liquide avalé, d’une vulgarité écœurante, d’une obscénité débordante, le contenant maintenu par le goulot sans finesse. Abandonnée parmi les autres, attention portée à celui qui a fini par hanter. « Tout est faisable, Nix. On l’aura cette couronne, un jour. On les baisera et on les traitera comme ils nous traitent. » Tendre torture d’une jouissive violence. Glissé telle l’hydre au dessus de l’ami piégé, les doigts de l’une de mes mains, perdus dans les cheveux du corbeau. Les jambes de part et d’autre des siennes, le venin ne demande qu’à être consommé, qu’à s’emparer de l’organisme nébuleux de celui dont il ne se séparera jamais. « On s’ra des putains d’rois. Le monde nous appartiendra. T’entends, Nix ?! » Lancé dans une folie vibrante, des pensées bien moins claires, où l’obscurité avale la lumière. Prêt au pire, pour parvenir à ces fins hasardeuses, à donner le monde à l’âme siamoise, une bien meilleure vie. Les doigts quittent l’obscure chevelure, caressent la ferme mâchoire de l’ami aux impulsions sauvages. Les souffles se mêlent, mes lèvres frôlent, s’amusent, testent, désirent celles de l’écorché. « Et, t’as pas envie que j’t’aide à ma façon, my love ? » Une main curieuse s’aventure entre nos deux corps plus vivants mais engourdis que jamais. Les lèvres finissent par se toucher, fiévreuses, cédant à la cruelle tentation. Un baiser prononcé, bien moins léger.




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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyJeu 15 Aoû - 15:54

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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Le corps s'affale, s'exalte. Légèreté retrouvée, l'impression de pouvoir voler. Phoenix retrouve ses ailes, cette puissance d'ordinaire trop accablée. Il n'est plus l'homme qui baisse les bras mais bien celui qui souhaite les lever, en user, refaire le monde, le modeler selon ses songes brisés, ses pensées. Le cœur emballé, l'esprit embrumé – le tatoué croit, en cet instant, que tout pourrait arriver. L'âme ouverte, accueillante, avide de nouveautés – quelles qu'elles soient. Il ne pourrait s'en passer, se souvient pourquoi les souvenirs qu'il porte du passé sont aussi beaux, autant à envier. Il n'avait pas à réfléchir, pas à s'inquiéter ; la vie continuait, simplement, selon le chemin emprunté. Un soupire, la gorge qui se décharge de toute anxiété, de tout ce qu'il n'a jamais confié. L'homme s'abandonne au moment qu'ils se sont créés. « Tout est faisable, Nix. On l’aura cette couronne, un jour. On les baisera et on les traitera comme ils nous traitent. » Un sourire, satisfait d'ailleurs. Ledger imagine quel pourrait être son royaume, la gueule qu'aurait cet univers parallèle encore loin – trop loin parfois. Il s'imagine son règne, ce partage de pouvoir – ils pourraient tant faire valoir. Et si les pensées s'emmêlent, il ne prend pas le temps d'y mettre un peu d'ordre, ramené à la pseudo réalité par cette présence qui lui revient, plus proche, plus audacieuse. Elle s'immisce, impose son ombre au-dessus de sa silhouette. Il guette, maigrement, soupire presque quand la main s'abandonne dans ses cheveux – faiblesse qu'il n'a jamais caché, apaisement immédiat et incontrôlé. « On s’ra des putains d’rois. Le monde nous appartiendra. T’entends, Nix ?! » Oh, il n'en doute pas. Pas pour l'instant, pas avec ce poison parvenant à lui faire voir le monde autrement. Il n'affiche qu'un sourire, acquiesce même à ces dires. Tout est là, résumé en quelques mots à peine – les affres d'un monde imaginé sont désormais siennes. Il contemple alors, là, dans un état second, la chimère qui s'approche, qui envoûte par ses belles paroles. Non, il ne bouge pas, l'homme aux réflexes parfois inhumains ne s'anime pas. Il laisse faire, contrôler par ce que cette proximité insuffle. Toutes les sensations sont changées, tout est différent et à la fois imprévisiblement parfait. La pulpe des doigts du blond amène avec elle un frisson contre le cou, jusqu'à l'entièreté de son être jusqu'à son âme possédée. « Et, t’as pas envie que j’t’aide à ma façon, my love ? » Sujet oublié, des mots à moitié écoutés. Il ne fait que froncer les sourcils avant que le baiser ne soit donné, avant que les choses ne viennent d'elles-même se sceller, la main curieuse venant davantage attiser les songes névrosés. Finalement, c'est ce qu'il a inhalé qui guide, agit pour lui – Phoenix subit, aussi étrange que ça puisse paraître, de la plus douce et perverse des manières. Babylon devient succube et Phoenix, dont les ailes tout de même déployées, se refuse bizarrement à s'envoler – piégé au sol par sa propre volonté.

Perversité retrouvée, sentier inexploré qui s'offre sous ses pieds. L'homme y cède, la main tatouée venant se perdre sur la gorge, contre la nuque. Une légère pression est instaurée, la perdition suppliée. Il accentue le baiser, rend les choses plus vagues, plus osées. Il insiste, celui qui ne s'y serait jamais plié, en quémande un peu plus maintenant que l'évidence s'est imposée. Pas de sentiments, pas autant qu'il le faudrait pour l'acte, mais une drôle de nécessité. Le besoin d'une déchéance complète, imparable et le poison qui incite, qui hurle dans les entrailles qu'il n'y vienne encore, et encore. Alors la paume se fait un peu plus ferme, un peu plus gourmande – la crinière blonde attrapée entre les doigts fins aussitôt refermés. Il ne bouge pas, laisse faire ; grand Prince. « Putain... » L'infamie instaure son propre règne, découronne les illusions pour ne laisser que l’envoûtement de dépravation. Sénescence acquise, pleinement trouvée. Le chaos qu'ils sont à eux deux implose en un fait plein de paradoxe et d'incertitude, là quand les lèvres lui reviennent, plus avides qu'elles n'avaient pu l'être. Secret consumé, implanté en ces deux âmes déchirées. D'autant que la main libre ose, s'anime enfin, rejoint celle de cet ami aventuré sur ce désir qu'est le sien. Il le fait perdurer, accentuer cet élan de flirte contre ce qu'il est, fiévreux et corrompu face à cette assurance inoculée. Les soupires caressent les lèvres, le dos redressé, presque cambré – Phoenix se tient à quelques centimètres des lèvres déjà goûtées, les prunelles qui se cachent, les paupières qui se ferment quand la retenue n'est que plus encore profanée. Il ne veut rien arrêté, lui qui aurait tout rejeter, qui aurait mit un terme à cette chute entamée. Non, il n'a pas cette volonté, l'homme au désir inspiré par l'alcaloïde inhalé. 
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Babylon Mulrooney

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physique : bras gauche entièrement tatoué dont il garde la signification de ses dessins à l'ancre indélébile secret. totalement défoncé 24/24h, quelques bleus qui traînent par-ci, par-là.

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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyVen 16 Aoû - 19:47

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EXORDIUM.
Perdu dans les ombres qui n’ont jamais cessé de guetter, emporté par la tourmente interdite, les limites bafouées par l’essence contaminée de ces substances euphorisantes, poussant à la damnation absolue. La tête tourne, les pensées s’égarent, se perdent dans le péché. Vil tentateur glissant langoureusement son venin entre les lèvres de celui qui ne résiste plus, celui qui succombe, guidé par les pulsions, mené par l’abîme où l’essence est prisonnière. La conscience égarée. Sirène des temps modernes, l’ami devenant l’amant, rien qu’un temps, abandonné dans les bras de la luxure empoisonnée. Deux âmes heurtées par la misère du monde, à la recherche d’une union satanée, s’adonnent au plus brûlant des vices. Le baiser n’est que maudit, éloignant l’ami loyal un peu plus des cieux, l’absolution inatteignable, impossible. Envoûté par le doux brasier mortel, à la merci du démon perverti par ceux qui lui ont tout appris, ces souverains infernaux qui l’ont guidé sur le chemin de la perdition, missionné d’emporter les âmes qui oseraient se sceller à la sienne. Un don sous-estimé, refoulé par pure crainte de finir comme tout ceux qui m’ont longtemps terrifié. Jouissance comblée, satisfaction inestimée. Vulgaires marionnettes manipulables lorsque le désir se retrouve entre les doigts de l’infâme esclave des démons impériaux. Phoenix se perd, pourrait être tout autant infecté que tout ceux qui osent laisser leur marque miséricordieuse, rassasiant l’enchaîné. Le service sera à nouveau rendu, à ceux qui me gardent en vie, à celui à qui j’ai confié mon insignifiante vie. Phoenix ne sera épargné, n’en deviendra que plus malade. Le souvenir restera implanté jusqu’à ce que le dernier souffle ne soit rendu à celui qui l’a créé. La sentence ne sera que plus douce, plus agréable. Les âmes ne feront qu’une, dépendront l’une de l’autre. Elles ne cesseront de se réclamer, de s’appeler pour ne s’enfoncer qu’un peu plus dans le fond du gouffre souvent trop effleuré. Elles n’ont jamais osé réellement se lier, se sont toujours taquinées. La déchéance ne sera que plus importante, l’interdit ne cessera d’être bravé, deviendra redoutable, abyssal.

La sauvage crinière maintenue prisonnière par les doigts marqués à l'encre éternelle, d'une poigne plus assurée. Les soupirs se perdent, les souffles se mêlent. Les lèvres ne s'adonnent plus à une timide découverte, légère tentation. Elles goûtent, s'imbibent de la corruption et ne cessent d'en redemander bien plus insatiables, cupides. La sensation épineuse de sa main ayant rejoint la mienne, le courant électrique n'anime qu'un peu plus le corps en plein effluve, impatient de ce manque qui doit être comblé. Les caresses d'une gourmandise immorales ne font plus preuve de patience, ne s'attardent plus sur ce tissu, barrière à la déviation. Les articulations engourdies bravent les obstacles, entravent les frontières et se referment, poussent l'égarement de l'esprit galeux. L'azur avalé par les pupilles dilatées scrutent l'homme dominé par son désir incontrôlé de mes doigts aux ronronnements fiévreux. Possédé par l'ivresse de l'obscénité. Amené Phoenix dans ce monde qui m'éteint, où seul ici-bas j'excelle, ou aucune remise en question n'est nécessaire. Goûter à son cœur affecté, son essence abîmée. Toucher mon âme écorchée. Les tréfonds ne feront que trembler, de l’union des deux êtres meurtris par la cruauté. Les doigts abandonnent, ôtent la moindre emprise que l’immortel exerce. Mes lèvres goûtent à nouveau aux siennes, dévient de leur trajectoire, se délectent, dégustent les écailles de l’hydre. Le muscle buccal retrace les lignes de ses canevas indélébiles, s’entichent de son impatience. Les genoux abîmés par la soumission répétée rejoignent la place qu’ils se doivent d’occuper, subissent la fermeté du sol. Les paumes ancrent leur caresse lubrique le long des cuisses de celui qui m’a confié le moindre de ses désirs. Et le néant s’empare de lui, réchauffe chaque parcelle de sa peau marquée, hachée par le manque d’humanité. Appliqué dans l’obscénité, vulgaire par l’inconscience. Parfaite image reflétée de ces garces qui vivent de l’indécence. La tendresse oubliée, les esprits animés par la sainte luxure où l’instinct règne en maître. Soumis aux volontés de l’oiseau mythique. Plaisir procuré qu’un temps, avant-goût de la contagion, de l’union mortelle.



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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyMer 28 Aoû - 17:29

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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Le cœur bat, l'âme essaie à hurler. Phoenix se fait sourd aux supplices de ces derniers, l'homme qu'une possible idée répugne y cède cette fois avec avidité, en réclame presque davantage au fur et à mesure que les secondes persistent à s'écouler. Pourtant, dans sa tête, le temps s'est arrêté. Les yeux clos, le souffle un peu plus court, il se laisse porter par le vice, par l'aberration qu'il condamne d'ordinaire – le sang corrompu, les esprits embrumés. Phoenix n'est plus lui-même mais se sent un et entier ; paradoxe instauré sous les caresses données. Un soupire, les lèvres qui s'entrouvrent, qui trahissent le désir masqué. La perversion de l'homme dévoilé, les ailes déployées qui témoignent de ce qu'il ressent. Excitation loin d'être cachée, attisée par celui qui sait y faire, celui qui vient tout briser mais aussi tout lier. Un énième soupire brave la frontière des lèvres, incite à la décadence d'un temps voilé. Ledger se laisse porter par tout ce qu'il a toujours refusé ; l'envie est trop grande, trop chatouillée. Plus encore quand les barrières de tissus sont bravées, ignorées. Les doigts agiles longent la peau jusqu'à raviver l'exaltation. Il frisonne, tremble presque l'amant troublé. Le tatoué se laisse amadouer, emprisonner – le dos rejoint le canapé, la main persiste à s'agripper au poignet qui s'anime là où il ne devrait se trouver. Péché exercé, aggravé. Animaux excités qui ne cherchent qu'à vivre un peu plus, qu'à s'élever – seul le lien de la chair à leur portée. S'unir pour mieux régner, réflexe humain de ceux qui sont voués à s'écraser, à pourrir isolés ; les amants maudits cherchent à y parer. Phoenix, transporté, s'en remet à Babylon, à ce qu'il représente. Il est le porteur de déchéance, l'âme corrompue, bras armé du vice ; tout autant que lui qui réclame, qui en demande encore et encore malgré le contact qui se rompt, les caresses qui s'éteignent quand les lèvres se retrouvent. La langue danse, caresse, veut son ballet quand, à côté, ses mains n'osent pas toucher. Mais les baisers, eux aussi, se brisent en quelques secondes. Les lèvres goûtées dévient, virent sur la peau, sur les lignes colorées qui ornent la peau et l'habillent. Le soupire s'étend, déchire le silence de sa présence. Il a les veines qui palpitent, le sang qui bouillonne, brûle l'épiderme de l'intérieur – jusqu'à la pleine ascension de sa perversion. Le palpitant s'emballe, presse contre la poitrine soulevée. Il laisse sa voix porter, les soupires se faire entendre. Phoenix se laisse soumettre aux caresses, à la langue qui efface les frontières de sa maigre retenue. La main vient, se perd dans la crinière blonde avec volonté, de manière ferme et bien moins contrôlée. La drogue et l'excitation parlent pour lui, ne font que suivre ses ressentis. La raison s'enterre, se cache, à mile kilomètre de la Terre. Elle fuit au loin, essaie à se dissimuler aux regards, aux songes abîmés. Seul l'instinct survit, règne en maître sur le corps crispé, de plus en plus cambré.

Et la danse des lèvres cesse, prend fin. La chaleur reste, s'ancre dans l'âme jusqu'à ne plus rien laisser qu'une idée bien installée. Elle persiste, se rappelle chaque seconde à lui comme un besoin contre lequel il ne peut rien. Rien si ce n'est l'assouvissement de cette nécessité, de cette douce agonie qui est en train de le ronger. Honte tue, ignorée – l'homme qui n'a jamais osé est en train de se laisser bercer. Aussi, il réagit, pas de réflexion, pas de pensée pour le guider ; de son propre chef, les tissus qu'il portait sont retirés, la main vicieuse continue ce que Babylon a arrêté tandis que les prunelles bicolores sur cet autre homme se sont portées. Elles détaillent, apprennent les formes qu'elles n'ont jamais vu sous cet angle. La nouveauté corrompt un peu plus violemment, laisse le poison de cet instant se perdre dans chacun de ses membres – ce jusqu'au dernier. Il en a oublié les lieux, les murs qui les abritent, théâtre du péché complet et entier. Par ses méfaits, le phœnix est en train de se consumer sans même avoir la conscience de s'en épargner. Parce que son sourire persiste, parce que la provocation s'immisce. Elle parcoure l'âme et vient se faufiler jusqu'aux cordes vocales, jusqu'entre les lèvres entrouvertes qui s'animent aussitôt. « T'cherches à m'faire croire que t'es pas aussi farouche qu't'en as l'air ? » Poison partagé, incitation implicite. S'il doit perdre pied, s'il doit se laisser gangrener par ce qu'ils viennent d'instaurer, il tient à ne pas être le seul à trépasser. « Parce que j'veux bien qu'tu m'aides à ta façon maintenant... » 
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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyVen 6 Sep - 21:16

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EXORDIUM.
Néant absolu, perdition infâme mais exquise. Ce doux goût du vice qui a toujours su me maintenir entre ses filets, qui me pousse chaque fois à revenir me blottir dans ses bras corrompus. Celui qui ne cherche qu’à atteindre chaque fois un peu plus l’âme qui ne se laisse pas avoir, la seule chose qu’ils ne peuvent avoir. Soumise un temps mais invendue aux souverains du chaos. Autant libre qu’enchaîné aux démons qui murmurent leur doux chant mortellement envirant. Abandonné dans l’effluve pourpre de la luxure, guidé par les pulsions tirées des profondeurs des entrailles de ce corps usé par les sévices de ceux qui ne pensent qu’à leur plaisir. L’ami devenu l’amant, entrainé dans cette spirale obscène, enchaîné à son désir naissant, incapable de s’en défaire. La conscience évanouie, l’inconscience qui gronde, parle et agit. Rien n’est qu’instinct, animal. Le doux voile se dépose sur nos prunelles possédées par le vice, par l’interdit que l’on a osé braver. Les barrières ôtées, les limites dépassées. Chaque parcelle goûtée n’est qu’un doux poison qui s’infuse et se disperse, dévore jusqu’à la moelle. Le palpitant pompe d’une force féroce, le flux sanguin bouillonne et l’oxygène s’amoindrie. Le plaisir possède, chasse la raison. Les lèvres poussent un peu plus l’ami à se perdre dans l’excitation qui s’impose, domine l’air ambiant. Les soupires s’échappent, se mêlent bien moins à ceux de Phoenix, perdus dans le timbre provoqué par l’écume. Vulgaire et provoquant. Phoenix comble le manque d’attention par lui-même. Le coin des lèvres laisse apparaitre un sourire plaisant, les prunelles fiévreuses qui lorgnent chaque recoin de cette enveloppe inconnue jusqu’à présent. Elles dévorent, observent la scène immorale, s’en délectent inlassablement. « T'cherches à m'faire croire que t'es pas aussi farouche qu't'en as l'air ? » La voix résonne dans l’esprit habité par le démon, soumis à cette corruption sans l’ombre d’une quelconque résistance. Perdu dans les vapeurs de l’alcool et la tourmente de la drogue. L’amant pousse, appelle au péché. « Parce que j'veux bien qu'tu m'aides à ta façon maintenant... » Péché auquel je finirais par répondre sans aucune rébellion. Les dents mordillent le coin de la lèvre inférieure, les membres s’engourdissent face aux effets de l’infection, de ce poison maladif.

« C’est vrai qu’ça serait complètement con d’ma part de te laisser comme ça. » Folie vibrante, la pensée ose traverser l’esprit possédé mais s’échappe aussi vite qu’elle se soit immiscée. Maître de son plaisir, capitaine de son désir. Le pouvoir entre les doigts, un pouvoir que je n’ai jamais usé, avec lequel je n’ai jamais joué. L’idée revient souvent mais l’esprit est faible, un jour, le pouvoir se retourne toujours vers celui qui l’exerce. La peur est grande, la misère déjà importante. Phoenix m’appartient, rien qu’à cet instant, rien que quelques minutes où son âme se laisse corrompre par mes caresses impures. Soumis au malin. Les jambes se glissent de part et d’autre des siennes, prenant place au dessus de lui, imposant ma totale présence. La main demandeuse ôtée, le privant rien qu’un court instant, avant que les âmes ne viennent s’unir, se mêler, vibrer l’une contre l’autre. Comme une évidence. Deux corps qui ne font qu’un. Un gémissement s’échappe de mes lèvres empoisonnées, un frisson fiévreux me parcourt l’échine. Sentiment différent, qui ne ressemble en rien aux ressentis habituellement éprouvés. Bien différent encore qu’avec Caïn, aucun sentiment d’appartenance, aucun amour, peut-être des sentiments amicaux mêlés à l’attirance physique de l’amitié aussi tordue que les deux âmes qui se lient, rien qu’une fois, rien qu’un soir qui ne sera pourtant pas comme les autres, pour moi. Un réel plaisir malgré le voile sur la raison, sur la conscience. Rien n’est forcé, le jeu est un réel plaisir à jouer, l’envoûtement est sincère tout comme la curiosité qui pousse à l’envie. Les hanches roulent, prennent la liberté de se mouvoir sans gêne, sans se forcer à jouer une comédie lassante et répétitive. Les soupires ténébreux chantent leur mélodie aussi vulgaire que luxueuse. Les doigts se perdent dans les cheveux de l’amant, s’y agrippent bien plus franchement. Les autres de ma main de libre cherchent à prendre d’autant plus possession de celui qui a succombé, celui pour qui au final, je serais prêt à donner ma vie. Le meilleur de tous ces amis. Ces doigts qui cherchaient à ancrer un peu plus leur poison s’accrochent à sa mâchoire, basculent légèrement sa gueule d’ange en arrière, les prunelles voilées absorbant ces yeux vairons pour lesquels j’irai commettre le pire, s’il me le demandait. « J’savais que tu m’cachais quelque chose, à faire ta precious bitch comme ça. » Susurré en frôlant ses lèvres des miennes, nos souffles s’entremêlant d’une sensualité loin d’être douce. Aussi piquante que notre amitié, aussi dérangeante que les mots cinglants balancés plein d’ambiguïté sans jamais forcément les penser. La cadence n’est devenue que bestiale, soutenue et acharnée. Les gémissements sont bien moins timides, bien plus bruyants et prononcés.



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MessageSujet: Re: bad at life | babylon   bad at life | babylon - Page 3 EmptyMar 10 Sep - 15:20

I'm not well, I am sick, The best kind of sick that one can get. So you can't believe a word they say About the person I am today. If all else fails, just think instead, At least you know I'm good in bed. So trace the lines of my tattoos, Whisper that you love me too, We might as well no matter what. They think I suck... But I don't give a fff... So don't hold your breath for me But watching you turn blue would be comforting. I told you once, I'll tell you twice, I'll give you bad advice because I'm bad at life. I'm bad at life. (@fallinginreverse ; i'm bad at life // beerus)
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L'âme dévie, flirte avec des ténèbres qu'il n'a pas connu depuis un temps certain désormais. Le retour aux sources est brutal, imprévisible – il s'immisce dans les veines jusqu'à corrompre tout ce qui se trouve sur son passage. Et Phoenix s'en délecte, Phoenix s'en abreuve – de la plus honteuse des manières. La main qui s'active, qui trahie la perdition la plus totale. Il dévie, l'homme à la retenue tout de même forte en ce sujet, en ce qu'ils ont entamé. Jamais il n'aurait accepté ; et pourtant. Il réclame, l'oiseau rare, il quémande un peu plus encore que ce qui fut donné. Il veut sceller le lien de manière plus dure, plus osée. Il brave ses propres limites, s'impose l'inconnu de ce à quoi il n'a jamais osé songer. L'alcool parle et la drogue réfléchie, guide vers la folie d'une nuit. « C’est vrai qu’ça serait complètement con d’ma part de te laisser comme ça. » Sourire qui s'accentue, qui se dessine sur les lèvres, sur la mâchoire quelque-peu crispée. Ledger laisse faire, plus confiant qu'il aurait pu l'être en d'autres circonstances, loin des frontières qu'il avait posé, là, aux remarques parfois déplacés de cet ami qu'il continue de contempler. La perversion sur le bout de la langue, la vision vulgaire de ce qu'ils sont, deux âmes brisées en recherche constante d'attention. Et il vient, lui donne la sienne, prends ce qu'il lui est dû. Babylon s'approche, impose sa présence sur les jambes, sur la sculpture obscène qu'est devenu le tatoué. Il s'y perd, reprend son règne en main – les corps se lient aussi certainement que caressent les mains. Un soupire, un gémissement non feint. Phoenix râle presque, d'un plaisir trop attendu, d'un satisfaction qu'il n'a pas encore connu. Et l'âme s'éteint, laisse sa place à la gangrène de ce qu'ils ont inhalé, animant les mains qui s'ancrent contre le bassin. Il instaure sa fermeté, n'en cache pas les vices et les secrets – il fait partie de ces hommes qui aiment  la névrose sous tous ses côtés. La respiration saccadée, la gorge relevée, Phoenix laisse celui qu'il avait été trouvé diriger, jouer sur lui avec déchéance et sûreté. Et les prunelles en réclament quand elles se croisent. « J’savais que tu m’cachais quelque-chose, à faire ta precious bitch comme ça. » Un rictus qui s'ancre, qui vient faire écho aux paroles tout juste énoncées. Il ne s'en cache pas, n'en a pas la possibilité. Phoenix trahie la perversité dont il peut être doté, un énième visage dévoilé – pour une seule fois. Une seule et unique fois – sûrement. Et la prise s’affermit un peu plus quand un long frisson parcoure le dos, la totalité de sa peau. La main contre sa mâchoire a cet effet immédiat que de le perdre un peu plus dans le néant auquel ils s'abandonnent ensemble. Au diable la maigre retenue qu'ils essayaient à préserver, tant pis pour les faits, Phoenix se laisse pleinement aller, réclamant la présence, resserrant ses bras sur les bras. Il en veut plus, toujours plus. Insatiable, jusque dans ces drôles d'enfers. Envoûtants et plaisants, carnassiers pour l'âme qui aurait aimé survivre jusqu'à la fin de ce péché – raté.

L'adrénaline s'amenuise, elle perd de sa superbe, quitte les veines lentement – trop sûrement. Les souffles s'apaisent, à peine. Les traits du tatoué demeurent enfouis, là, dans un cou avec lequel ils n'ont jamais flirté. Phoenix s'en remet, doucement, l'exaltation à son apogée – satisfaction abreuvée. Mais la paix est de courte durée, l'homme bouge enfin, s'anime à nouveau. Les mains guident, défont la présence du plus jeune pour lui permettre de se relever. Là, sans un mot, la peau luisante qui quitte le séjour jusque la salle de bain. Une douche. Une douche pour quitter l'erreur commise, l'adultère en son cas. Une douche pour raviver les sens, rappeler à cette enveloppe charnelle la conscience qu'il lui manque, l'esprit même pour pleinement réfléchir – s'y essayer en tout cas. Il a le cœur qui frappe encore un peu, de manière irrégulière. Il a le palpitant affolé, un peu paumé. Le sang s'habitue à ce qui le corrompt, les effets s'estompent lentement. Et, au fur et à mesure qu'il traîne, là, sous les maigres filets d'eau, il prend conscience de ce qu'ils ont engendré, de ce qu'ils ont laissé arriver. Pas un regret, non, seulement un sentiment un peu perdu, un peu ailleurs. Une première pour celui qui n'a jamais rien imaginé de tel, une première pour celui qui n'aspire qu'à la gente féminine et ses belles. Une dizaine de minutes. C'est le temps qu'il y passe, finalement, avant de revenir, de donner une nouvelle vie au séjour presque endormi sans tout ce bruit. « T'veux, hm, j'sais pas, prendre une douche ? » Il demande, vient s'asseoir aux côtés du blond, à sa place, récupérant ses vêtements et une cigarette au passage. 
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