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Matthew Goodwin

Matthew Goodwin
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MessageSujet: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyDim 7 Juil - 17:37

I know this may be hard for you to believe, and all But you only exist because we allow it. I've questioned all the voices in my head, Are they mine or have I been misled? Total understanding don't seem to mean a thing When you can't see behind the silver screen, a figurine. Can't you hear me scream? By the way of cosmic rays A subtle breakdown jarred the code display. A simulation as I can tell, our cell Playing out a hopeless scene. We stand to lose all our charm And faith just seems to wane. A billion years can seem a stunningly short time
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Pas de douleur, pas d'élan de souffrance – seulement l'incapacité à marcher, l'instabilité d'un être qui aime à pouvoir se débrouiller. Matthew peste dans son bureau, prenant sur lui pour ne pas envoyer ses dossiers valser contre l'un des pans de mur dénudé. Deux mois qu'il errait dans les couloirs de l’hôpital, deux mois que les choses stagnent cruellement. Maxime lui a bien fait entendre que la patience serait la clé de ses tourments mais l'homme, têtu, refuse d'en user. Et peut-être aurait-il dû s'y plier. Le fauteuil est traîné jusqu'au bureau de Valeri, cette garce au regard froid qui sait qu'elle doit se méfier de l'homme abîmé. Elle l'a toujours su, croit pourtant avoir un certain avantage. Et Goodwin s'abstient de la contredire. Son petit jeu d'ombre portera ses fruits, tout en changeant probablement l'entièreté de sa vie. Un soupire tandis que la voix de sa supérieure s'élève, un ton neutre mais perçant – elle croit le tenir, l'impressionner, elle ne fait qu'attiser sa pitié. « Est-ce que vous savez les risques que je prends pour cacher votre handicap ? » Elle ne parle pas de ses jambes encore fragiles, bien-sûr que non. Elle fait référence à cette absence de douleur, à cette particularité cachée aux yeux du monde, de leur hiérarchie. Elle est la seule à savoir tous ces dossiers falsifiés pour qu'il puisse avoir cette place dans ce métier. Ça n'a rien à voir avec l'accident du smog, avec cette voiture le percutant jusqu'à presque le paralyser. Tout ne tourne qu'autour des risques qu'elle encoure pour lui parce qu'elle craint ce qu'il pourrait révéler. Aussi, il arbore un maigre sourire, se tenant à sa place – pouvant difficilement faire autrement d'ailleurs. « Ne valent-ils pas le coup, Jordan ? » Il ose prononcer son prénom, met le respect de côté le temps de quelques secondes. Il a l'arrogance coriace et l'assurance déplacée. Mais elle n'y revient pas, la femme se tait. Un soupire brave les lèvres féminines en guise de seule et unique réponse, cette dernière s'en retournant à son fauteuil, à son bureau – à cette place qu'elle ne mérite plus. « Bien, puisque vous êtes là Lieutenant Goodwin, nous allons pouvoir parler de l'un de vos inspecteurs. » Il arque un sourcil et se fait attentif, le service se reprenant plus facilement qu'il ne l'aurait imaginé – même si ce n'est pas encore l'entièreté de ses fonctions. Il y gagne au moins à ne plus ruminer chez lui ou dans les couloirs froids et moroses de cet hôpital pitoyable. « Laghari ? » Il demande, s'assure de ne rien avoir manqué. Il se souvient de cette mission confiée, Daya désormais en liaison avec leur infiltré chez les Kings of Speed ; et l'espace de quelques secondes, il imagine que ces deux-là ont merdé. « Non, le dernier arrivé : Azarov. » Les sourcils se froncent cette fois et l'attention décuple aussitôt. Le maigre dossier est tendu et les lignes aussitôt dévorées. « A vous de régler ça. » Bien-sûr, qui d'autre qu'un connard dans son genre pour tenir tête à cette armoire. Un soupire de plus avant de rejoindre – non sans mal – la sortie ; même malgré la voix qui s'élève à nouveau dans son dos. « Matthew, tenez-vous à carreau et faites vous discret, vous voulez bien. » Non, il n'y tient pas ; mais les ordres sont des ordres.

Il lui faut quelques minutes pour rejoindre son antre poussiéreuse. Quelques minutes à peine avant qu'il ne reprenne place devant son bureau, venant offrir un peu plus d'attention à ce qu'on lui a donné. Ils ne peuvent rien prouver mais tous les scénarios restent plausibles. Quand il se décide à relever ses yeux clairs sur le passage derrière la baie vitrée, c'est ce faciès concerné qui apparaît. La voix s'élève aussitôt, le sommant de le rejoindre. « Asseyez-vous, inspecteur. » Il tique, n'adresse même pas un regard à l'homme qu'il vient de faire entrer, continuant de parcourir les pages qui lui ont été confiées. Les mœurs ne faisaient que se renseigner et voilà qu'un visage familier s'est imposé ; ou plutôt une plaque d'immatriculation, un modèle qu'ils ont pour habitude de croiser. « Comment se passe votre intégration ? » Cette fois, cependant, le regard se relève. Le dossier est fermé, les mains jointent sur le bureau encombré. Il lui fait face, ne dévie pas ; pas encore. « Vous vous êtes fait des repères ? Ici ou en ville, professionnellement et personnellement parlant. » Pas de couleur annoncée, seulement une fausse curiosité, comme cherchant à se rassurer sur son cas – pourtant, tout ce qu'il vient d'apprendre demeure dans sa tête, bien ancré. « Je n'ai pas eu tellement le temps de m'occuper de votre cas depuis... eh bien, mon hospitalisation. » Il laisse son dos aller reposer contre le dossier du fauteuil, les mains désormais sur les jambes, toute son attention tournée vers celui à qui il doit parler.
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyDim 7 Juil - 22:00



The return


Je ne suis pas du genre à écouter les on-dit. Mais je ne peux pas non plus ignorer ce que j’entends. Il paraît que le lieutenant est un connard. J’ai pas vraiment eu l’occasion de tester, alors pour l’instant, je ne me fais pas d’avis. Il revient aujourd’hui, même s’il ne peut pas marcher. Je voudrais pas être à sa place. Enfin, je me concentre sur mes dossiers. C’est vraiment un beau bordel cette ville. Et encore, paraît que c’est calme ces derniers temps. Trop peut-être. Le calme avant la tempête comme on dit. Seulement cette tempête, je risque de me la prendre sur la tronche un peu plus tôt que prévue. Un bref regard croisé, un ordre et je me lève, refermant le dossier pour me rendre dans le bureau du lieutenant.

Je n’ai même pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il m’intime l’ordre de m’asseoir. Je ne dis rien et me contente de le faire une fois avoir fermé la porte, bien sûr. Il est en train de lire un dossier et je crains un instant que ce soit sur l’enquête que Stevie et moi, on mène en secret. Il le referme alors et me regarde enfin en me demandant si mon intégration se passe bien et moi… je bloque sur le moment. « Euh… plus ou moins oui. » Je ne comprends pas trop, mais bon, on va faire comme si et être honnête un minimum. Du moins tant que ça ne me porte pas préjudice. Il continue alors ses questions et je me demande ce qu’il se passe. Soit il y a un problème, soit tout le monde dit que c’est un connard sans raison. Seulement, bah, c’est un lieutenant. Alors je suis bien obligé de répondre. Je le laisse cependant finir de me dire qu’il n’a pas eu le temps de s’occuper de mon dossier. « Bah.. Déjà, désolé pour votre accident, lieutenant. Ensuite pour vous répondre... J’ai plus besoin de GPS en ville et je commence à connaître des noms et visages. En ce qui concerne le côté personnel, bien… c’est personnel. »

Je me redresse un peu, coller au fond du siège, mais bien droit. « Est-ce que mon… cas, pose problème, lieutenant ? Je veux dire. Il commence à y avoir des rumeurs et je sais que j’ai eu une altercation avec un autre inspecteur, mais ça ne se reproduira plus. » Je voudrais promettre, mais ce serait clairement me foutre de lui, parce que là prochaine fois qu’un type vient me traiter de ripou, je lui refait la dentition...
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Matthew Goodwin

Matthew Goodwin
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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyJeu 11 Juil - 0:19

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Les questions sont posées, doucement amenées. Il attend, laisse l'air se faire un peu moins pressant – si tant est que ce soit possible. Il l'ignore, et finalement, se fout pas mal de la manière dont les mots pourront toucher, blesser. Il n'est pas là pour faire dans le sentiment, ni même pour rendre les choses plus aisées qu'elles ne devraient l'être. Il soupire un peu, tient le regard de l'inspecteur avec tout le sérieux du monde. Il sait quel sentier emprunter, quel sujet risquer. Azarov ne sera pas le premier à passer sous ses dires, sous ses sous-entendus – ils ont été nombreux avant lui, usant de respect pour son grade mais gardant cette lueur de colère inscrite le long des traits. Il s'en contente, n'aspire à rien de plus qu'un travail fait, exécuté – la sympathie n'est qu'un bonus pour sa carrière déjà bien avancée. Aussi, il lui tient tête, essayant de trouver une faille dans ce qu'il sait de cet homme, dans l'histoire qu'on lui a conté. Matthew prend son mal en patience, les réponses parvenant enfin jusqu'à lui, lui qui d'ailleurs se fait plus qu'attentif. Chaque mot peut être utilisé, chaque tournure de phrase peut être remaniée. « Bah.. Déjà, désolé pour votre accident, lieutenant. Pas de grande réaction, seulement un coup de tête pour acquiescer, l'en remercier silencieusement. Là n'est pas le sujet, son accident n'est qu'un contre-temps, quelque-chose dont il devra se remettre rapidement – que ça puisse plaire à sa compagne ou non. Maxime tient à sa convalescence et lui ne tient qu'à retourner entre ces murs, réinstaurer sa vie de cette essence. Ensuite pour vous répondre... J’ai plus besoin de GPS en ville et je commence à connaître des noms et visages. En ce qui concerne le côté personnel, bien… c’est personnel. » Un léger rictus, rien qui ne s'offre à sa perfide petite idée – tant pis. Il accepte cette réponse tout de même, se redressant du mieux qu'il peut, tout comme celui qui lui fait face, les lèvres s'entrouvrant à nouveau. Il hésite sur ce qui pourrait être ajouté mais le laisse parler, Goodwin s'en tient aux faits plus qu'aux suppositions. « Est-ce que mon… cas, pose problème, lieutenant ? Coupé dans son élan, il en attend davantage. Un problème ? Oui, mais pas pour les autres, surtout pour lui. Lui et ce dans quoi il vient tremper, lui qui sert la justice et doit la faire régner. Il a échoué une fois, combien d'autres opportunités seront gâchées ? Un soupire, Matthew qui demeure silencieux, aussi muet qu'il peut l'être d'ordinaire. Il n'avance pas, pas trop en tout cas. Je veux dire. Il commence à y avoir des rumeurs et je sais que j’ai eu une altercation avec un autre inspecteur, mais ça ne se reproduira plus. » De surprise en surprise. Matthew fronce un peu les sourcils, peut-être aurait-il dû réclamer toutes les nouvelles ainsi que tous les bruits qui courent dans le bureau de Valeri et, en une fraction de seconde à peine, il en vient à presque regretter de ne pas prendre part aux ragots qui font les déjeuners des équipes.

« Eh bien, il semblerait que j'ai manqué quelques annonces dans ce cas. Il ose un maigre sourire mais n'en perd pas cet air qu'il possède, celui qu'on lui reproche. Matthew tient l'image qu'on lui dit, même inconsciemment. Il ne fait qu'être lui-même, aussi détestable que ce puisse être – et si celui qui lui fait face n'a pas encore eu le plaisir d'expérimenter sa présence, malheureusement pour lui le moment est venu. Mais nous y reviendrons si nécessaire. Je ne vous fais pas venir pour ça, inspecteur. » Une pause cette fois, le regard qui dévie sur l'extérieur, sur les regards qui ne viennent pas encore s'intéresser à la discussion, sur le calme qui arbore les locaux quant aux grosses enquêtes à prendre ou à résoudre. C'est qu'ils se font petits, les rats des rues – trop silencieux à son goût. « Non, ça concerne tout autre chose, voyez-vous. Mais, avant, voyez-vous votre famille en ce moment ? Je veux dire, je sais que cette mutation pourrait déstabiliser, vous pouvez les voir tout de même malgré la distance ? » Ce qu'on prend pour de l'attention et de l'inquiétude n'est qu'un jeu, qu'un pion de plus dans l'avancé de ce dont ils ont à parler. Il veut marquer, prendre de court l'esprit qui a fauté – et pour ça, il doit être tranchant pour que les dires et les avertissements puissent pleinement s'ancrer. « Est-ce que tout s'arrange de ce côté après le coup monté que vous avez eu à braver ? » Cette fois, il se cale un peu plus dans son siège, du mieux qu'il peut en tout cas. Ils vont en avoir pour un moment, autant qu'il soit confortablement installé. « Ne vous braquez pas, inspecteur. Ce n'est que de la curiosité, j'en viendrais au fait ensuite. Je m'assure d'abord de la manière dont ça se passe pour vous. Je tiens à une équipe efficace et vous étiez un bon élément de ce qu'on m'a dit. »
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyJeu 11 Juil - 19:39



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Alors je me suis complètement planté. Ce n’est pas pour ça qu’il m’a fait venir et il semblerait même qu’il n’était pas du tout au courant de cet incident. Ce qui m’étonne quand même. Parce que j’étais sûr que l’autre inspecteur aller se plaindre rapidement. Après tout je lui ai quand même collé la tronche contre les casiers dans les vestiaires. En le menaçant en plus. Enfin, on y reviendra si nécessaire, comme il dit et moi, je me crispe un peu plus. Ce n’est donc pas pour ça que je suis là. L’enquête avec Stevie peut-être, mais je ne dis rien. Je le laisse continuer dans ses questions.

Seulement, il change de sujet, il me parle de ma famille et moi, je le fusille du regard, sifflant un « ублюдок! *ublyudok! » Bâtard. Je ne compte pas lui dire ce que ça signifie, mais je pense que vu sa réputation, il doit se douter que ce n’est pas ultra cool comme terme. En même temps, il me parle de mes gosses, alors qu’il doit très bien savoir ce qu’il s’est passé. Il me le confirme même en me demandant si je les vois encore. Mes poings se serrent et je me retiens pour ne pas lui en mettre une. D’où il me parle d’eux. En fait, les rumeurs semblent fondées. C’est vraiment un connard se type. Parce que je ne suis pas dupe, il frappe pour faire mal. Il me demande si cela s’arrange après le coup monté. Le pire, c’est qu’il a le culot de me dire de ne pas me braquer. J’étais un bon élément qu’il dit. Moi, je commence à voir rouge.

« Vous savez que je suis divorcé, lieutenant. Je n’ai pas vu mes fils depuis août. Mais je ne vois pas en quoi ça vous regarde. » Ma voix est dure, je suis quelqu’un de très patient, sauf quand il s’agit de ma famille. « Si je ne suis pas un assez bon élément et que vous voulez me virer dite-le. Sinon… bah dites-moi quand même pourquoi vous m’avez fait venir, lieutenant. » Je suis ultra tendu et il ne faudrait pas grand-chose pour me faire sortir de mes gongs. Je ne le frapperais pas, normalement, je ne suis pas idiot. Mais je risque de bien l’insulter s’il continue à causer de mes fils.
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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptySam 13 Juil - 12:54

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Une once de colère colore les traits. Elle s'y installe, se matérialise en quelques mots qu'il ne comprend pas et qui, finalement, n'amène qu'un maigre sourire sur ce faciès de marbre. Matthew laisse les choses se faire, s'inscrire dans l'instant aussi sereinement qu'il ne peut l'être en cet instant. Pas un sursaut, pas un tressaillement. « Vous savez que je suis divorcé, lieutenant. Oui, il le sait. Tout comme il sait que le sujet est sensible, propice à des querelles, à une haine probablement déjà bien inscrite et ressentie ; ce serait mentir que de dire qu'il ne le devine pas dans le fond de ses prunelles. Il s'en contente, y prendrait presque goût – s'il n'y était pas déjà habitué. Il acquiesce alors, le laisse poursuivre. Qu'il parle, qu'il tombe dans ce piège installé, Matthew se fera un plaisir que de frapper – verbalement parlant, bien-sûr. Je n’ai pas vu mes fils depuis août. Mais je ne vois pas en quoi ça vous regarde. » En rien, il amène juste les faits comme il le souhaite, violemment et avec hargne. Avec mépris. La patience s'estompe, se fracasse sous le possible flux sanguin accélérer qu'il pourrait presque entendre depuis ses veines quand le calme de Goodwin, lui, tient la route et persévère. Il toise, guette le regard qui tient à décrypter le sien ; il est loin d'imaginer tous les détails qu'il détient, là, juste sous ses mains. « Si je ne suis pas un assez bon élément et que vous voulez me virer, dites-le. Un rictus tremblant, presque satisfait. Il se redresse tant bien que mal de son fauteuil, un bref soupire bravant les lèvres qui ne s'ouvrent pas encore, et à raison, les paroles de l'inspecteur n'ont pas toutes été dites. Sinon… bah dites-moi quand même pourquoi vous m’avez fait venir, lieutenant. » Oui, il y vient – doucement mais sûrement. L'idée se dessine, prend forme dans la tête de celui qui dévoile enfin sa vraie nature à celui qui l'ignorait peut-être. Quoi que, ils ont parlé de rumeurs et celles qui le concerne sont nombreuses. Elles n'ont fait que grossir dernièrement, là, durant son absence. L'homme convalescent aurait pu avoir les oreilles qui sifflent, quelques accusations de plus sur son dos. Il ne s'en plaint pas, les accueille à bras ouverts même. Comme ici, comme ce regard qui continue à le fixer, à essayer de deviner ce qu'il peut bien lui vouloir. Matthew continue d'user de neutralité, les mains qui récupèrent une énième fois le dossier pour le feuilleter, récupérer quelques documents dont il pourra user dès lors que la pression se sera clairement installée. Elle prend ses aises, instaure son règne dans la pièce qu'ils animent à eux deux – davantage de l'autre côté de son bureau. Il est celui qui tient la sérénité, celui qui assène le mal être à coup d'énigmes et de mystères, à coup de sujets délicats qui ne le regarde pas.

La voix s’éclaircit, si tant est que ce soit possible pour la sienne, et il revient lui faire face – quelques documents en main. Matthew laisse le silence battre, chanter sa sérénade dans le bureau impersonnel qu'il possède. Pas une once de réconfort, pas une lueur de bonté dans le bleu clair de ces prunelles. Rien si ce n'est le souffle qui s'étend et qui se brise. « Voyez-vous, d'ici quelques années, vos fils auront le même âge que bien des jeunes d'aujourd'hui. Il relève le regard sur l'inspecteur, marque au fer rouge sa présence et ses dires. Il y tient, petite habitude personnelle qui consiste à mettre mal à l'aise, à énerver, à faire encaisser la vérité bien que de la pire des manières. Des jeunes que vous croisez et qui, malgré l'innocence qu'ils peuvent encore avoir, vrillent de la pire des manières. Il en est un que les mœurs ont essayé de s'occuper. Aussi, inspecteur Azarov, je vous demande toute votre concentration. Imaginons que l'un de vos fils soit approché par un homme qui, quelques années en arrière, avait le même âge que lui dans ce futur alternatif. Imaginons qu'il lui parle de la manière dont il est parvenu à se faire de l'argent, facilement... et ce, sans même craindre que les forces de l'ordre y fassent quoi que ce soit et qu'il y cède, qu'il accepte d'essayer. Imaginons désormais que la justice ne fasse rien – pire même. » Et, là-dessus, la photo est glissée, déposée devant les yeux de son face-à-face. Lui, à moto, près du jeune homme en question puis, une autre, le portrait de ce dernier. Les mœurs n'ont pas chômé et lui n'a pas su tenir sa retenue, Matthew n'a pas écarté les potentielles rumeurs qui courent sur lui – au contraire, il ne fait que les confirmer. « Oublions la partie imaginative, passons plutôt à la partie où on cherche une solution. »
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptySam 13 Juil - 17:29



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Le silence s’installe et je tente de garder mon calme. Il ne fait que prendre un dossier sur son bureau, il le feuillette un peu et je sais bien que c’est pour me faire patienter. Ma respiration ce fait plus bruyante et plus irrégulière comme je commence à avoir envie de tout envoyer balader. Il fini te tirer des documents du dossier et je me dis doucement que ça sent les emmerdes pour moi. On ne se regarde pas, mais j’ai déjà envie de lui en mettre une avant même qu’il ne commence à parler. Et quand il commence, je me retiens pour ne pas lui hurler de la fermer.

Nos regard se croise et je suis sûr qu’il peut lire en moi toute la fureur que je ressens. Mais je le laisse continuer, me crispant de plus en plus, tout en le fixant. Mais comme il continue, comme il parle de ce futur alternatif pour mes fils, je comprends où il veut en venir. Il n’a pas tord, c’est ça le pire. Je sais que j’aurais du arrêter Babylon, je sais que je n’aurais jamais du faire appel à ses services, mais c’est plus compliqué que ça. Alors comme il pose des photos de surveillance sur la table, la réalité de mes gestes me revient dans la tronche. Je le lâche des yeux pour les passer sur les photos. Les mœurs sans doute. Quand il me parle de solution, moi je vois rouge et détourne le regard pour pas le chopper lui apprendre à voler à travers la vitre derrière moi.

Je tente de me calmer avant de lui siffler quelques mots. « Vous n’êtes qu’un connard… lieutenant. » J’appuie bien sur le titre, lui montrant que je sais parfaitement à qui je m’adresse. Je me retourne enfin vers lui, me penchant sur la chaise, les poings sur les genoux. « Vous voulez des solutions, arrêtez-moi. Je laisse apparaître un sourire mauvais sur mon visage. Oh, mais ce serait déjà le cas si les mœurs avait des preuves, n’est-ce pas ? Question rhétorique bien sûre. Puis, qui vous dit que j’essaye pas de l’aider, sans avoir besoin de le foutre en taule, hein ? » Je me lève alors, presque totalement hors de moi. C’est dégueulasse je sais mais je profite qu’il ne puisse pas se lever et pouvoir le surplomber. M’appuyant sur le bureau. Ma voix se fait plus dur et cette fois je me fais vraiment menaçant. « Mais ne parlez plus de mes fils… jamais. » Je sais bien que je suis en train de faire une connerie. Mais je m’en fiche, il n’avait qu’à pas mêler mes fils à ça. Et puis, quitte à risquer la suspension autant y aller à fond, non ?
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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyDim 14 Juil - 13:39

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Une certaine électricité se propage dans l'entièreté du bureau – il l'a cherché. Matthew s'y concentre même, perd l'azur de ses prunelles sur l'inspecteur qui lui fait face, les traits fulminants d'une colère presque palpable ; et à raison, en soit. Il ne ménage pas ses mots, n'est pas vraiment friand des détournements de mots et des belles paroles données avec des pincettes. Il faut qu'il tape dans le vif, il faut qu'il marque son empreinte, aussi rouge et douloureuse soit-elle pour la retenue et le calme d'esprit. « Vous n’êtes qu’un connard… lieutenant. » Le fait est, ce n'est pas une nouvelle et ce titre, il l'accepte à bras ouverts. Matthew ne sourcille pas, gardant son regard posé sur l'homme qui lui fait face, sur cette boule de nerfs qui pourrait presque lui exploser au visage. Il n'en doute pas, parvient tout de même à tester son sang-froid. « Vous voulez des solutions, arrêtez-moi. Il s'est penché, mettant au défi le lieutenant par quelques dires lancés. Goodwin en affiche un bref rictus, presque satisfait. Il gagne, laisse la tempête s'enclencher. Néanmoins, il ne bouge pas, tient sa place, sa position. Il est celui qui règne ici, il n'y délogera pas. Oh, mais ce serait déjà le cas si les mœurs avaient des preuves, n’est-ce pas ? Un point, bien que de moitié. Il pourrait faire valoir énormément de choses avec la plaque d'immatriculation – seulement l'idée première n'était pas de perdre un élément aussi bon que cet homme qu'on lui a loué. Aussi, il s'abstient toute remarque, tout commentaire, il laisse la colère de l'inspecteur parler pour lui ; grand bien lui fasse. Puis, qui vous dit que j’essaye pas de l’aider, sans avoir besoin de le foutre en taule, hein ? » Personne, ils ne savent pas ce qui se profile derrière les murs d'une habitation – l'état n'en est pas encore là. Mais rien n'est prononcé puisque Azarov se lève, imposant sa hauteur ; en profitant sûrement. Cette même hauteur qu'il cambre pour venir lui faire face, appuyé sur le bureau, sur les dossiers. L'animal est sur la défensive, prêt à bondir dès lors qu'il se remettra à portée. Fatigué alors, exténué, peut-être encore un peu trop rongé par tout ce qu'il a dû braver. Matthew tire ses conclusions silencieusement, ne déviant pas le regard pour autant. « Mais ne parlez plus de mes fils… jamais. » Conseil ou menace, les paroles ont le même effet pour lui. Goodwin s'en redresse un peu, laissant les tensions s'apaiser – ou pire peut-être, s'accentuer. Disons qu'il n'a pas le naturel réconfortant que d'autres pourraient avoir. Son métier consiste à les guider, à les élever – pas à les materner, encore moins quand les fautes sont volontaires et aussi sérieuses que celle qu'il essaie de régler. C'est qu'il pense en connaissance de causes, le lieutenant cachant encore bien des secrets, bien des faits, bien des erreurs qui pourraient réduire à néant la quasi totalité de sa vie. Mais il n'est pas le sujet, ne compte pas le devenir.

« Vous savez, inspecteur Azarov. Une pause, un nouveau silence. Il sait son regard braqué sur lui, ancré dans ses prunelles plus claires qu'elles n'auraient dû l'être. Matthew tient tête, Matthew tient sa place – la hauteur ne le fera pas reculer, il a eut bien pire à gérer. Aussi, il s'éclaircit la voix, s'adossant tranquillement dans son fauteuil, les mains liées sur les cuisses, les photos toujours bien exposées. Il n'en démord pas, pas maintenant que tout est enclenché, que le pire peut encore arriver. Il est déjà fixé, sait ce qu'il lui reste à faire – une âme à cran n'a pas sa place en ces lieux, pas tant qu'elle ne sera pas reposée, prête à agir pour un toute autre intérêt que des brides de colère et de rancœur délaissés. Il faut ce qu'il faut pour qu'un message passe et soit pleinement assimiler. Je continuerai d'imager mes propos avec l'exemple de vos fils aussi longtemps que vous continuerez vos conneries plutôt que de faire votre travail. » La voix est dure et pourtant calme, bien posée. Elle se perd dans l'instant, dans l'espace, dans cette pièce à l'air animal. Provocant, pour ne rien changer. Violent, beaucoup ont du mal à s'y habituer – et pourtant, tout à toujours fonctionner, peu d'écarts ont été osés. Il ne laissera pas ce nouvel arrivant briser l'efficacité de son équipe pour une belle gueule paumée en pleine ruelle humide et oubliée. « Maintenant, j'avoue que j'ai dû mal à cerner ce qui vous énerve autant. Le fait d'avoir été prit sur le fait ou, on y revient, l'idée que l'un de vos collègues pourrait faire de même dans quelques années et se taper l'un de vos fils sans aucun regret et peut-être même un peu de plaisir selon ce qu'il aura à offrir. De quoi avez-vous profité avec... une pause, les prunelles qui reviennent sur le dossier en question. Mulrooney ? »
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyDim 14 Juil - 18:17



The return


Il se redresse comme il peut et si je n’étais pas sur le point de l’exploser, j’aurais presque pitié pour lui. Mais je ne suis pas dans cette optique, alors quand il reprend la parole, je me crispe sur les dossiers. Il insiste en plus. Me promettant de parler de mes fils, histoire de bien faire passer le message. Il me parle de faire mon travail. « Mon job… » Je me redresse avant de lui tourner le dos un instant. Je reviens alors lui faire face à nouveau après avoir soufflé un bon coup. « J’ai toujours fait mon putain de job. » Que je lui souffle avant qu’il ne reprenne la parole. Il me parle de mes fils encore, une fois de trop. Je ferme les yeux essayant de me contrôler. Il a osé l’enfoiré. Il a osé et il insiste bien sur ce qu’il me soupçonne d’avoir fait. D’avoir profité de Babylon, ce qui en soit est un peu le cas. Ils connaissent son nom, qu’est-ce qu’ils savent d’autre ? Mais pire que tout, c’est ça, ses mots sur mes fils résonnent dans ma tête.

Cette fois, je perds complètement le contrôle et envoi l’écran de l’ordinateur dans la vitre derrière moi qui vient se briser dans un grand fracas. Dans le même temps, je suis passé de l’autre côté du bureau, attrapant mon lieutenant par le col. Je sais que je pourrais le blesser encore plus, mais je n’ai que de la rage à ce moment. « Je vous interdis de parler de mes fils, ублюдок! *ublyudok! » Bâtard. Je sais ce que je risque, mais je m’en fiche. Je sais que d’autres vont intervenir, ils vont peut-être même m’arrêter, mais qu’est-ce que j’en ai à foutre. Je le colle au fond de son fauteuil, presque à l’en faire tomber. « Vous n’êtes qu’un enfoiré et vous avez de la chance d’être en fauteuil sinon je vous aurez envoyé voler, vous, dans la vitre. »

Et bien sûr, ça ne manque pas. Je suis tiré en arrière par d’autres inspecteurs. Je sais que tout le monde m’a vu m’en prendre à Goodwin, je vais le payer, je le sais bien. « Depuis 97, je le fais, ce foutu boulot. Je l’ai toujours fait. Vous n’avez pas le droit d’en douter. » Je ne me débats même pas. Je vais essayer de ne pas trop aggraver mon cas. Je me pense déjà bon pour la suspension. Mais je ne pouvais le laisser faire, je ne pouvais pas le laisser parler de mes fils comme ça. J’aurais dû, mais je n’ai pas pu. Je ne le pourrais jamais.
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Baal Goodwin

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyLun 15 Juil - 21:07

the return
EXORDIUM.
Le temps est compté. Les minutes s’éloignent et le retard se rapproche. Le café n’a eu le temps d’être avalé, la charmante humeur oubliée et enterrée dans un coin de cette caboche fatiguée. Une chance que les locaux ne soient pas loin, que l’idée d’habiter à proximité eu l’intelligence de pointer le bout de son nez. La parole n’est pas adressée, un bonjour rapide et égaré. L’énervement tambourine contre ma tempe, renfermé dans cette irritation que je me trainerais tout au long de la journée. L’oreille est tendue, attrapant le moindre ragot qui ose franchir le seuil de ses lèvres hypocrites. Une seule connerie est en un seul battement de cils, toute la ville sait, jusqu’aux recoins les plus sombres. Tout parvient à moi au bout du compte, les moindres cachotteries que l’on tait face à ceux qui portent le nom de Goodwin. Une méfiance justifiée que pourtant, j’essaye d’ôter afin de gagner la confiance des uns pour en coincer d’autres. Envoyé sur le terrain afin d’obtenir de nouvelles pistes à l’affaire en cours, l’air atténuant l’humeur sauvage qui ne demande qu’à s’abattre sur un être qui le mérite. Sur le chemin du retour, l’obligation de s’arrêter me prendre un café au Starbucks du coin, grosse chaîne de conneries. L’humeur est changeante, l’envie de cogner demeure. Comme chaque jour, comme chaque nuit. L’impulsivité dans les veines, le goût du sang sur la langue. L’âme carnaire vibre au regard déposé sur l’inspecteur Azarov qui pénètre à l’intérieur du bureau de Matthew. Prendre des nouvelles, ça attendra, convaincu qu’il aura bien des choses à me rapporter après cet entretien bien loin d’être une simple convocation de courtoisie.

Un bordel sans nom. Des bruits alarmants retiennent mon attention et celles de mes collègues. L’automatisme me pousse à bondir hors de ma chaise, à abandonner le gobelet de café désormais presque vide sur le bureau. Mes pas m’élancent en direction du bureau de Matthew où quelques inspecteurs se sont rués avant moi, afin d’éviter le pire, retenir l’homme en colère qui vient de commettre la pire chose qu’il aurait pu faire ici, sous le toit de la justice. « Depuis 97, je le fais, ce foutu boulot. Je l’ai toujours fait. Vous n’avez pas le droit d’en douter. » Ce boulot fait à l’arrache, les pensées qui divergent ailleurs que sur les objectifs. Les pulsions sanguines se fracassent contre mes tempes, déboulant furieusement. Les doigts s’emparent du col d’Azarov sans scrupule, sans un élan de doute. Rien du tout. Simplement l’envie de lui faire éprouver le pire que l’on puisse ressentir. Personne n’a le droit de poser ne serait-ce qu’un seul doigt malveillant sur Matthew, plus personne ne causera le moindre mal à cette famille qui en a déjà trop vu. Plaqué contre cette vitre qui n’a pas cédé, non dissimulé du moindre regard curieux, de ses langues qui finiront par se délier plus rapidement qu’une vérité que l’on cherche à trouver. « Tu t’prends pour qui, Azarov ?! T’as pas honte d’t’en prendre à ton lieutenant ?! » Sans le pouvoir de se défendre physiquement, réduit par son handicap qui le condamne à vivre dans un putain de fauteuil roulant. La violence qui brûle et qui démange, le mépris craché pour ce flic crasseux. L’emprise exercée le détache de cette vitre épargnée, repoussant sauvagement l’homme aux origines frigorifiant, comme on jetterait un animal d’une voiture lancée d’une vitesse que l’on ne peut stopper. Dominant de ma hauteur, imposant par ma carrure. « Si tu faisais pas ton boulot comme une merde, personne n’en douterait. » Crachais-je en sa direction, sans la moindre compassion. Les prunelles vertes mêlées d’un bleu menaçant s’attardent sur celui sur qui la haine s’est déferlée, voilant l’inquiétude derrière un masque. « J’te l’vire de là ou t’as encore des choses à lui balancer ? »


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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyMer 17 Juil - 0:10

I know this may be hard for you to believe, and all But you only exist because we allow it. I've questioned all the voices in my head, Are they mine or have I been misled? Total understanding don't seem to mean a thing When you can't see behind the silver screen, a figurine. Can't you hear me scream? By the way of cosmic rays A subtle breakdown jarred the code display. A simulation as I can tell, our cell Playing out a hopeless scene. We stand to lose all our charm And faith just seems to wane. A billion years can seem a stunningly short time
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La rage gagne, prend de l'ampleur. Elle irradie sous les pores de sa peau et Matthew le devine à mesure qu'il parle, qu'il s'exprime. La bombe n'a plus que quelques secondes avant d'imploser, curieuse et menaçante, toute aussi intrigante. Il jubile presque, de le voir se perdre dans sa colère, dans la culpabilité peut-être. Oui, il avait été un bon élément – dommage que des travers ne viennent s'ajouter sur son cas maintenant. Mais, avant qu'il n'ait le temps d'ajouter quoi que ce soit, les gestes se font rapides et imprévisibles. L'écran est saisit, arraché, envoyé dans la baie vitrée. Les fracas de verre au sol ont le merveilleux don d'attirer les regards, les exclamations tandis que lui ne bouge pas, maître de ses émotions. La douleur, il ne la craint pas – alors la peur ne s'invite pas. Pas cette fois. Le col est saisi, tiré, le corps suit bien que diminué. « Je vous interdis de parler de mes fils, ублюдок! *ublyudok! » De nouveau cette langue, ces dires qu'il ne comprend pas mais qu'il imagine – qui trahissent sans trop de mal toute la haine qu'il est en train de laisser gagner. Matthew a vu juste en tablant sur ce sujet ; là se trouve le meilleur moyen de briser un homme dont les attaches se sont défaites, dont les vices ont envahi la tête. « Vous n’êtes qu’un enfoiré et vous avez de la chance d’être en fauteuil sinon je vous aurez envoyé voler, vous, dans la vitre. » Un maigre rictus pend sur les lèvres, une satisfaction qui prend un élan certain à se coller contre ses traits. Matthew ne dit rien, écoute simplement. Les limites ont été franchies, les règles bafouées – il a tout ce qu'il voulait, Valeri le voulait, le problème Azarov est réglé. Et la liberté lui revient, la gorge retrouve pleinement l'air et sa capacité à respirer. Il n'a pas entrouvert les lèvres, contemplant seulement le fruit de ses provocations. La veste est réajustée tandis qu'il garde l'azur prenant de ses prunelles sur l'homme qu'on fait reculer, celui qu'on essaie à dégager. « Depuis 97, je le fais, ce foutu boulot. Je l’ai toujours fait. Vous n’avez pas le droit d’en douter. » Oh, il n'en doute pas – seulement les aises ne sont pas à prendre dans son unité. Il tient au respect des lois et de tout ce qui se trouve à côté. Et si les inspecteurs présents peinaient à le contenir, c'était sans compter ce cousin qui revient, qui rattrape le russe avec l'espoir de pleinement le calmer. Il aurait dû s'en douter, Baal ne manque jamais une occasion de garder un œil sur celui qu'il est. « Tu t’prends pour qui, Azarov ?! T’as pas honte d’t’en prendre à ton lieutenant ?! » Non, il n'a pas honte, il le sait et le cherchait probablement – comme beaucoup ici qui n'ont néanmoins pas le courage de lui faire face. Il a les mots pour blesser – tant que ça aide à tenir le sérieux et l'intégrité des hommes qu'il doit guider. Il est un connard aux ambitions trop lourdes pour ceux qui n'ont pas les épaules afin de les porter. « Si tu faisais pas ton boulot comme une merde, personne n’en douterait. » Quelques mots, quelques syllabes qui font que d'autres s'approchent avant qu'il n'intervienne d'un bref geste de la main. Non, qu'on le laisse faire – c'est l'avantage des gros bras de celui qui l'a considéré comme un frère. « J’te l’vire de là ou t’as encore des choses à lui balancer ? »

Un bref regard sur son cousin, l'attention qui revient sur l'inspecteur Azarov. Il le guette, essaie à attiser un peu plus sa race, il a cet air d'animal fou qui le mettrait presque au défi de continuer sur sa lancée. Mais il a tout dit, tout montré – Matthew a étalé ses cartes, les unes après les unes jusqu'à ne plus rien laisser qu'un message sûrement bien ancré. Silencieusement, il espère même qu'il saura en rêver de ces images verbalement dessinées. « Deux choses encore, inspecteur Azarov. » La voix est calme, posée – le timbre de voix n'a pas changé. L'hostilité ne se manifeste pas, ni même une possible rancœur, une potentielle satisfaction. Non, rien de tout ça, seulement une neutralité pure, dure. « Je veux votre plaque, votre arme ; vous rentrez chez vous. Il ne dévie pas le regard, laisse les autres âmes prendre en exemple l'homme qui lui fait face, celui qu'il toise le temps que les dires fassent le tour de ses songes. Quant à... tout ça ; une main qui désigne les documents sortis, exposés, les fautes relevées bien qu'elles n'aient encore aucune confirmation. Vous aurez rendez-vous avec les mœurs, j'imagine qu'ils auront beaucoup à vous demander – à moins que vous souhaitiez faire savoir que votre moto a été volée ? » Les mains se lient entre elles sur ses jambes, Matthew se tenant encore plus tranquille qu'il n'avait pu l'être auparavant. Il le sait, devrait feindre la douleur mais la conscience n'y est pas – pas encore. Il tient à lui faire face, à laisser cette image impassible trouver une place dans l'esprit de celui qu'il vient clairement de mettre à pied.
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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyMer 17 Juil - 0:46



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Un ça ne suffisait pas. Il faut que je me coltine le deuxième Goodwin du 33. Baal vient me choper par le col pour me coller à la vitre qui est toujours entière. Un vrai chien de garde. Aussi costaud que moi, alors il a pas trop de problème pour me dégager. Ce qui m'énerve encore plus. Mais s’il croit que j’ai honte de m’en être pris à son cousin, il se fourre le doigt dans l’œil et jusqu’au coude. Je ne dis rien, seulement quand il remet en doute mon travail je le fusil du regard, accompagné d’un « toi, ta gueule ! » d’autant plus violent que j’ai pas crié. Je l’ai presque sifflé et mon poing se referme prêt à cogner. Seulement, l’attention se reporte sur le lieutenant, comme l’inspecteur lui demande s’il a encore des choses à me dire.

Deux choses, que je devine avant même qu’il ne les disent. Il me demande ma plaque et mon arme, ce qui en soit est normal. Je ne peux même pas lui reprocher ça. Je respire profondément pour éviter de lui en coller une vraiment. Sans le quitter des yeux, observant ses mouvements. Il enchaîne avec le dossier pour lequel il m’a fait venir. Les mœurs vont vouloir me causer, grand bien leur fasse. Ils pourront courir pour que je leur balance quoi que ce soit. Mais ça je ne le dis pas. Je me contente de le fixer, le lieutenant, tout en décrochant ma plaque de ma ceinture et mon arme. Je ne les lui donne pas, je les balance au sol. « Volée, c’est ça ouais… vous savez que je viens avec tout les jours. » Enfin, il le sait peut-être pas. Mais tous les autres inspecteurs le savent. « Vous et les mœurs, allez vous faire voir… et toi… Je me retourne vers Baal, me mettant à la bonne distance de lui. T’es autant un bâtard que ton cousin. » Mon poing part alors, direction sa tronche que je supporte pas. Il n’avait qu’à pas douter de mon boulot.
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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyJeu 18 Juil - 21:40

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EXORDIUM.
L’alarme rugit et grogne, sonne le clairon sanglant, réveillant le démon assoiffé de sang, pulsant la hargne hors de ses limites. Le besoin inévitable de défendre le lien de sang, envers et contre tout, bien plus depuis que Matthew s’est retrouvé coincé dans ce fauteuil qu’il traîne, souvenir éternel. L’inquiétude ne cesse de ronger, bien que je sache qu’il saura se défendre, comme il a toujours su le faire. Mais personne, non, personne n’a le droit de s’en prendre à lui, de l’écorcher un peu plus, de le toucher de mains rongées par l’impulsivité, par l’appel de la colère qui ne demandent qu’à s’abattre et se défouler sur son être. Matthew est ce frère d’une autre mère que la vie m’a offert, une vie précieuse que je ne cesserais de défendre malgré ce monde qui nous sépare, malgré ces différences qui pourtant se mêlent et se complètent d’une perfection sans égard. L’appel à la violence me foudroie sur place, le corps agit, l’encéphale ne réfléchit pas. « toi, ta gueule ! » Ordre qui ne m’atteint pas, des chaînes qui ne me lient pas. Les ordres n’ont jamais cessé d’être rejeté, de ceux qui n’ont rien à me dicter et rien à me dire, qui n’ont aucun grade au-dessus du mien et qui, ne le mériteront jamais. Azarov est venimeux, n’a rien d’un flic sans reproche, celui à qui l’on doit un respect sans faille. L’inspecteur se croit bon, irréprochable. Il a merdé, il a fauté. Peut-être n’est-ce pas la première fois mais une chose est sûre, il recommencera. Ils recommencent toujours. Il menace mais aucune crainte n’est éprouvée. Le dernier mot, il ne l’aura jamais. Le regard de Matthew me pousse à me reculer d’un pas du russe, prêt à rejoindre ceux dont il aime user. « « Je veux votre plaque, votre arme ; vous rentrez chez vous. » Châtiment mérité. Les prunelles lorgnent sur les traits fermes de l’homme à l’accent de glace, les lèvres répriment ce sourire arrogant qui les brûlent. Le regard observe, dévore et se nourrit de cette colère divine, ravivée par la vérité qui n’est visiblement que blessante, n’ayant aucune réelle idée de ce qui a pu être dit, mais connaissant peut-être le pourquoi. Il y a cet instinct, ces langues qui ne mentent jamais. « Vous aurez rendez-vous avec les mœurs, j'imagine qu'ils auront beaucoup à vous demander – à moins que vous souhaitiez faire savoir que votre moto a été volée ? » L’intelligence ne brillera pas, la colère parlera. Alexeï rend ce qui lui a été demandé, à l’affût de ses moindres gestes qui pourraient être déplacé. Une pulsion l’anime, donnant sa fierté de flic comme on donnerait à bouffer aux cochons. Il blâme, bafoue l’autorité désormais vers laquelle il finira par revenir en rampant. « Volée, c’est ça ouais… vous savez que je viens avec tout les jours. » Aucun sacrifice ne sera jamais fait. Plus jamais. « Vous et les mœurs, allez vous faire voir… et toi… » L’attention est retenue, l’ouïe impatiente d’entendre fredonner le chant divin de sa fureur, impassible cependant. « T’es autant un bâtard que ton cousin. » Défense pauvre d’un homme qui ne sait plus comment s’en sortir, déjà trop enfoncé dans une merde qui ne lui fera aucun cadeau.


Le rictus n’eut pas le temps d’atteindre le seuil. Un poing menace, prêt à s’abattre, à m’atteindre. La main stoppe l’élan prit, ce poing qui n’atteindra pas sa destination. Les doigts se referment, emprisonne ce poing. Leurs extrémités s’enfoncent entre ses articulations phalangiennes, la force libérée des limites que je ne cesse de lui imposer. Ils s’enfoncent, cherchent à s’ancrer comme s’ils n’étaient que des lames. La vivacité m’élance, sans lui laisser le temps de se rendre compte. Le bras se replie à son dos sans délicatesse, ni douceur. Sauvage, l’avant-bras emprisonné, poussé vers le haut de son dos à son maximum, que la douleur soit la plus aigüe et insupportable possible, que ce corps finisse par prendre le pli, cherchant à se reposer sur le sol pour une douleur qui ne s’atténuera que si j’y mets fin, que si l’envie me prend. Je l’enjambe, l’entièreté de ma main se dépose à l’arrière de sa tête. « Ou peut-être que j’suis pire ? » Ou peut-être que, oui, l’un ne peut rattraper l’autre, différents à la manière de procéder pour parvenir à la même fin, à la même justice. « Calme-toi, Azarov. C’est pas grave, tu sais, ça arrive à tous les merdeux comme toi. Tu iras pleurer un bon coup chez ta môman … » La main caresse ses cheveux, cette tête, comme si elle caressait le pelage d’un canidé. « …Ou chez les putes, j’ai du mal à savoir c’que tu préfères. » La main cesse ses caresses et se presse, forçant l’inspecteur en sursis à s’incliner bien plus bas, écrasant le profil de son visage contre sa plaque. « Mais tu m’feras d’abord le plaisir d’me ramasser ça, veux-tu au lieu d’continuer à t’foutre la honte. Après t’remballes ta charmante humeur et tu dégages, t’as plus rien à foutre ici. » L’emprise se relâche, m’ôtant de l’homme qui ne vaut et ne représente plus rien. Encore, a-t-il déjà représenté quelque chose, un jour ? Mis à part un défenseur de lois corrompu ?


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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyVen 19 Juil - 23:04



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Il est doué ce con. Bien trop doué. Il arrive à bloquer le coup que je tente de lui porter et me tords le bras, dans un geste parfait, avant de me coller au sol. La douleur dans mon bras irradie et j’en grogne de peine et de frustration. Enfin, je ne suis pas encore tout à fait au sol, mais je ne peux pas bouger sans que mon bras ne manque de craquer. Alors je n’ai d’autre choix que de supporter sa voix. Il me cherche, me provoque encore plus que le lieutenant. Il a raison, il est peut-être pire en fait. Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, je me retrouver complètement immobilisé au sol, la joue collée à ma plaque. Mon arme est juste sous mes yeux et un instant, je suis tenté de la prendre et d’en finir avec ces conneries. Mais je n’en fais rien. Me voilà relâché et je me redresse, non sans insulter toutes les personnes dans la pièce. Il veut que je ramasse ma plaque, mais je n’en fais rien. Du moins, je lui laisse croire que je vais le faire. Seulement, au lieu de ramasser ma plaque, je viens lui coller mon poing dans le ventre. Et cette fois, il ne peut pas l’éviter.

Sauf que je n’ai pas le temps de le frapper une fois de plus. Deux autres inspecteurs se sont jetés sur moi pour me retenir. Je m’attends à tout. À me retrouver avec les menottes, dans une cellule. Mais rien ne vient. Ils se contentent de me tenir dos au mur, de ne pas me laisser bouger. Je ne m’attends pas à pouvoir sortir d’ici en fait. Mais, finalement, je me calme enfin, mon poignet me lance, tout mon avant-bras me fait mal et je me doute que je vais avoir un sacré bleu là où l’autre crétin m’a empoigné. En attendant, je reprends mon souffle, prêt à m’en prendre plein la tronche.
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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyMer 7 Aoû - 18:28

I know this may be hard for you to believe, and all But you only exist because we allow it. I've questioned all the voices in my head, Are they mine or have I been misled? Total understanding don't seem to mean a thing When you can't see behind the silver screen, a figurine. Can't you hear me scream? By the way of cosmic rays A subtle breakdown jarred the code display. A simulation as I can tell, our cell Playing out a hopeless scene. We stand to lose all our charm And faith just seems to wane. A billion years can seem a stunningly short time
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Il guette, ne peut faire que cela. Le soupire, il croit le percevoir, bravant les lèvres, imposant bien des mots encore tus. Il n'en tient pas rigueur, le lieutenant – non, plus maintenant. Les choses auraient pu se passer autrement, il le croit innocemment. Loin de la vérité, Matthew est loin d'imaginer qu'en sa compagnie, rien ne peut être bien interprété. Ses manières déplaisent malgré le rendu, l'obtention de ce qui est d'abord voulu. « Volée, c’est ça ouais… vous savez que je viens avec tous les jours. » Bien-sûr qu'il sait, et s'avère tout de même ravi de voir que l'inspecteur ne va pas jusqu'à mentir à ce point. Un point qu'il lui faut prendre en compte dans sa sanction ; après tout, même malgré ces drôles de travers, il n'en reste pas moins un bon élément. « Vous et les mœurs, allez vous faire voir… et toi… ; bref geste de la tête pour acquiescer à ses dires, les prendre en compte personnellement plus que professionnellement. Autant lui éviter quelques ennuis de plus, quelques ennuis un peu plus conséquents que le regard de Baal qui vient toiser l'homme qui se détourne. T’es autant un bâtard que ton cousin. » Voyez-vous ça. Il en tire un rictus avant que les choses n'aillent un peu plus loin encore, avant que la menace d'une bataille ne tente à s'imposer. Matthew lève les yeux au ciel, ultime acte à portée de main. « Godness... » Un soupire de lassitude, pas de surprise – il s'en serait douté. Aussi, il choisit de ne rien dire, laissant les deux hommes faire leur affaire, Baal venant pousser le théâtrale un peu plus haut encore. La masse de l'inspecteur est maîtrisée, déposée à genoux sur ce même sol où gît ce qu'il lui a demandé – parait-il que son cousin ne plaisante pas avec le respect. Ce même respect qu'il bafoue un peu de ses mots, de ses dires qu'il laisse se balader dans le bureau désormais bien animé, là où tous les regards sont tournés. « Mais tu m’feras d’abord le plaisir d’me ramasser ça, veux-tu au lieu d’continuer à t’foutre la honte. Après t’remballes ta charmante humeur et tu dégages, t’as plus rien à foutre ici. » Puis la pression se relâche, le barbu retrouvant toute sa hauteur, se dégageant un peu de cette âme convoquée puis bannie pour un temps déterminé. Il attend, de son côté. Goodwin premier laisse ses perles claires toiser les animaux qui le distrait. D'autant que la danse reprend, que l'infernale boucle ne se brise pas. Les coups reprennent avant que deux autres inspecteurs ne s'en mêlent, mettant de la distance entre les deux hommes, les deux loups assoiffés. La main rejoint les traits, essaie à taire la lassitude qui le prend, cette nausée revenue d'entre les ombres ignorées. Tout le fatigue, plus que par le passé – peut-être aurait-il dû écouter la jeune femme qui vit désormais fièrement à ses côtés. Matthew aurait dû davantage se reposer.

Un soupire, les mains qui reprennent un peu de force pour l'amener jusqu'au devant du bureau. Tant pis pour l'aspect que ça donnera, il n'a nul autre choix que celui-là ; non pas que la douleur l’accable, heureusement, mais il doit feindre l'embêtement. « Baal, et si tu allais nous chercher un café ? » Le regard se détourne d'Azarov pour se perdre sur celui de son cousin, essayant de l'éloigner au mieux de cette misérable petite scène – autant que les ennuis ne pleuvent pas dans chaque recoin. Pourtant, les voilà qui pointent le bout de leur nez, là, matérialisés en une présence féminine qu'ils auraient dû esquiver. Raté. L'autre Goodwin n'a pas la possibilité de quitter la pièce et Valeri balaie d'ors et déjà le bureau avec un air bien mécontent – comment pourrait-il en être autrement ? « A peine revenu que vous faites parler de vous, Lieutenant ? Je peux savoir de quoi il s'agit, cette fois ? » Engueulé, comme un gosse. Il tique, l'air dur, froid, presque méprisant. Qu'elle joue, graine de corruption, il saura être celui qui s'en relèvera. « Ma foi, je viens d'assigner un mois de mise à pied à l'inspecteur Azarov, en plus d'un rendez-vous chez nos amis des mœurs. Mais les esprits s'échauffent vite par ici, rien qui soit ingérable. » Il laisse un bref rire stupéfait braver la fente de ses lèvres, concentrée sur lui plus que sur les autres. Il est le seul à l'ouvrir, le seul à défier ; il est le seul qui sait, qui connaît trop de vérités. « Laissez-moi deviner, tout à commencer par votre tact légendaire ? » Un rictus faiblard mais bien présent. L'homme acquiesce seulement. « L'Inspecteur Azarov ne sera relevé que deux semaines, et je serai présente avec les mœurs, tâchez d'être présent lors de votre convocation Alexei. Maintenant, rentrez chez vous, les autres vous reprenez vos postes et, quant à vous, Goodwin, on parle de ce qui vient de se passer tout à l'heure. » Grand bien lui fasse.
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Baal Goodwin

Baal Goodwin

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MessageSujet: Re: the return | alexeï   the return | alexeï EmptyJeu 8 Aoû - 2:33

the return
EXORDIUM.
Un ramassis de connerie qui m’irrite, qui me lasse. Une pulsion provoquée par celui qui a osé venir déposer ses doigts souillés par le vice, qui ont osés certainement se glisser sur le corps d’un innocent au lieu de lui venir en aide. Dans certaines rumeurs, il y a souvent un fond de vérité malhonnête et qui ne sait jamais plaire. Qu’importe, les sentiments envers le courageux resteront les mêmes. Tant de qualités qu’il finit par gâcher. Personne n’a le droit de traiter son supérieur ainsi, personne n’a le droit de traiter Matthew de la sorte. Si ça avait été quelqu’un d’autre, bien sûr que tout aurait été différent. Plus personne n’a le droit de faire le moindre mal à quiconque porte le nom Goodwin, personne n’a le droit de s’en prendre à ceux qui comptent, à cette famille pour qui je donnerais tout, absolument tout et qui a déjà énormément souffert. Evidemment que l’envie de protéger celui qui représente ce frère que je n’ai jamais eu n’est que plus forte depuis qu’il se trouve condamné à errer dans un fauteuil. Matthew sait se suffire à lui-même lorsque son intelligence trouve sa place mais il ne peut éviter ceux qui détestent se battre à arme égale. Lui a toujours été le cerveau et moi celui qui use de ses muscles pour parfois parvenir à ses fins. Les mots blessent, marquent plus que les coups mais on oublie souvent de dire que les marques physiques peuvent laisser elles aussi un traumatisme. Les prunelles froides suivent les moindres faits et gestes de l’inspecteur dont la carrière est désormais en sursis. Et il profite, tel un lâche, pour m’attaquer à nouveau physiquement. Un coup que je n’ai pu voir venir et qui fait plus de mal que de bien par où il passe.

Le mal causé pulse les effroyables pulsions animales que je parviens néanmoins à maîtriser, raisonnant l’essence qui m’anime. « Quel blaireau ! » Un rugissement de fureur. Chance que les deux autres interviennent, la spirale n’aurait jamais eu de cesse. « Baal, et si tu allais nous chercher un café ? » Le regard porté sur celui qui m’épargne, envoyé ailleurs avant que la situation ne se complique d’autant plus. Matthew sait. La rancune a toujours été tenace. Un ordre prêt à être exécuter n’ayant que pour seule réponse un silence qui n’en dit que trop long. Le regard désormais détaché de celui qui compte, attardé sur l’autre qui ne vaut rien. Stoppé dans l’élan par la présence qui s’impose. Celle que tout le monde redoute, méprise dans la plus grande discrétion. Tout le monde, peut-être pas. Comme si tout ça ne suffisait pas. Décalé sur le côté, présence plus discrète que quelques secondes plus tôt. La scène observée sans broncher, le regard dardé sur celles aux propos qui n’ont rien de plaisant. Les bras croisés contre mon torse dans l’attente que celle aux longs crocs acérés ne finissent par nous renvoyer à nos activités. Chacun quitte le bureau, une attention désolée portée à Matthew avant de tourner les talons, prêt à retourner à m’occuper de l’affaire sur laquelle j’ai commencé à me pencher, attendant néanmoins Azarov avant de m’éloigner tout de suite. « Estime-toi heureux. Si j’avais été à sa place, je t’aurais viré. Rien que pour tout c’que t’as osé cracher et pour le manque de respect fait à ton honorable métier. Ce n’est que partie remise, Azarov. » Le ton est calme bien que la menace frémit au-delà de l’équilibre raisonnable. Je ne m’attarde pas plus longtemps, n’attendant aucune réponse de sa part, ne souhaitant pas non plus en obtenir. Glissé à nouveau derrière mon bureau, le regard rivé quelques instants vers le lieu marqué par les échanges violents de sa fenêtre brisée. Un soupir, une concentration reprise.

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