I ain't no hollaback girl Ft Judith/James

Natalia & James

i ain’t no hollaback girl

Au fur et à mesure que le visage de Natalia se décompose, la satisfaction de James grandit et il peine rapidement à contenir ce petit sourire malin qui étire le côté de ses lèvres. Pas sur qu'il ait réellement envie de cacher l'amusement qui le soulage de la colère et l'incompréhension qui le guidaient jusque-là, depuis l'arrivée en furie de son épouse dans l'appartement. Bien sur elle a dégagé son poignet de sa main et croisé les bras sous sa poitrine, lui aussi de son côté, arborant un air qui flirte un peu trop près de la ligne de fierté qu'il voit ressurgir alors, combinant dans son esprit des images vagues de ce qui a pu se passer entre les deux femmes dans le couloir de l'immeuble.

Cette petite crise de jalousie le ravit, en son for intérieur, son petit égo gonfle en s'imaginant sa petite femme (dont il faut se méfier mine de rien) planter ses poings sur ses hanches et speecher leur voisine sur l'appartenance du mari à sa femme. Il a presque envie de rigoler mais se doute que la tarte dans la gueule suivrait de très près, c'est pourquoi il laisse sa main glisser le long de sa mâchoire et de sa barbe, tâchant d'atténuer l'expression amusée sur son visage. Ah, il fait beaucoup plus le malin maintenant qu'il comprend la situation. Si dans sa jeunesse James était plutôt coureur de jupon (le duo Laurel e Hardy en plus sexy pour choper à tour de bras), dès lors que sa relation avec Natalia s'est officialisée, il s'est fait un devoir, en l'épousant, de ne jamais aller voir ailleurs. Les occasions bien sur n'ont pas manquées, mais son amour pour elle lui a toujours permis de rester dans le droit chemin. Les autres ne l'intéressent pas et son train de vie plutôt sage le démarque du reste des gars du club. Pas une faiblesse une seule fois dans sa vie.

« Peut-être que si tu me l’avais dit, je le saurais, apparemment t’es beaucoup mieux renseigné que moi sur la vie de cette pétasse ! »

Et la voila, dans toute sa splendeur et ça ne le fait sourire que davantage. Il devrait sans doute se la fermer à cet instant et tenter d'arrondir les angles mais James n'est certainement pas d'un bois faible et bien qu'il ne rit pas aux éclats (on a dit qu'il fallait quand même se méfier), il n'hésite plus à afficher un air quasi-triomphal alors qu'elle commencer à jurer, le pointant d'un doigt menaçant.

« t’as pas intérêt à me bobarder parce que je te tue, je te jure, je te tue. »

Il pince les lèvres et ne doute pas d'un seul de ses mots malgré l'air malin qui lui barre le visage. Il connait sa femme et son caractère de feu, il sait aussi qu'elle ne supporterait pas une trahison, un abandon, une deuxième fois. Mais il ne se serait jamais risqué à un tel acte, pas alors qu'il avait tout fais pour réintégrer sa place dans son foyer, dans sa famille. Il pousse un soupir alors qu'elle semble se relâcher malgré son air pincé, et le sourire du motard s'agrandit un peu plus alors qu'elle le pousse, visiblement exaspérée par l'attitude de son époux.

« Oui bon ca va, tu peux arrêter de jubiler maintenant, au moins face à moi. »

Natalia lève les yeux au ciel et fais mine de s'écarter mais une fois encore, il la rattrape, cette fois par la taille pour la garder dans son périmètre.

« Arrêter ? Mais je viens juste de commencer ma chère. »

Il la garde pas bien loin de lui, les deux mains calées sur ses hanches, lui laissant une marge de manoeuvre limitée. Il s'attend à s'en prendre une à un moment donné, ou peut-être pas mais il est persuadée que la contrariété de son épouse ne s'est pas envolée. Certainement pas tout de suite.

« Peut-être que je te l'aurais dis tout de suite si tu m'avais laissé parler comme je le voulais au lieu de tenter de m'assassiner par lancé de bouquin. » Il lui sourit toujours, sans faillir. « Il est évident que j'en connais plus que toi sur la vie de Judith, je te rappelle qu'elle bosse pour Max et que de ce fait je l'ai croisée souvent sur le chemin pour le club. » Est-ce qu'il lui fait part maintenant qu'il l'a déjà ramenée en moto ? Hm, pas sur. « Tu crois vraiment que je ferais ça, sérieusement Nat… » Il lève les yeux au ciel. « Mais ceci dis, tu lui as dis quoi précisément ? »

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Δ Natalia & James

Si elle avait cru s’en tirer aussi facilement, c’était bien naïf de sa part, James ne se contente bien évidemment pas de sa petite tirade bougonne et la rattrape avant même qu’elle n’est eue le temps de lui tourner le dos. Les mains posées sur ses hanches, il plante son regard dans celui de sa femme qui fait assurément preuve de mauvaise volonté et ne lui adresse qu’un visage renfrogné.

« Arrêter ? Mais je viens juste de commencer ma chère. »
La jeune femme reste totalement impassible, retenant un soupir agacé. Si la colère qu’elle ressentait s’était lentement dissolue, elle ne s’était pour autant pas entièrement évaporer, parce qu’une partie d’elle-même se laisse à penser qu’il est peut-être un peu trop facile qu’il s’en tire si facilement, mais sa raison lui soufflait cependant que son mari était bien plus malin que ca et que cette excuse-là était bien trop tiré par les cheveux pour être fausse, sans compter qu’il lui serait bien facile d’en vérifier la véracité. Elle lève un sourcil, penche la tête et le regarde avec constance, fort peu amusé par les élans comiques auxquels s’essaye son mari. « Peut-être que je te l'aurais dis tout de suite si tu m'avais laissé parler comme je le voulais au lieu de tenter de m'assassiner par lancé de bouquin. » Il lui sourit…et si d’habitude, cela aurait tendance à lui faire faire de même, elle ne parvient pas vraiment à se dérider, parce que même si il n’a vraiment rien à se reprocher, l’idée à tout de même germer au sein de l’esprit de Natalia. Il faut croire qu’elle avait tout oublié de cette période où elle avait l’impression de devoir être constamment sur ses gardes, de cette époque où elle passait presque autant de temps que son époux au club et qu’elle avait donc par la même, l’occasion d’assister au manège constant de ces filles, trop nombreuses à son goût, qui se pavanait constamment autour des membres en espérant être « choisie » par un ou plusieurs d’entre eux. Elle avait toujours trouvé ca particulièrement glauque, mais avait fini par se faire à l’idée que c’était un comportement qu’elle ne comprendrait jamais et ce n’était pas faute d’avoir été briefer par plusieurs des régulières ou épouse de KOS, sans compter le bourrage de crâne que l’on pourrait qualifier de gentillet d’Alma sur la notion de propriété…

Comme si il n’avait pas pu le lu dire avant, au moment où il l’avait appris par exemple, c’est quand même le genre d’information certes débile, mais tout de même suffisamment notable pour être partagé non ? « Il est évident que j'en connais plus que toi sur la vie de Judith, je te rappelle qu'elle bosse pour Max et que de ce fait je l'ai croisée souvent sur le chemin pour le club. » BLA-BLA-BLA et il connaît la vie et l’adresse de toutes les filles de Madmax aussi ? FOUTAISE, il ne sait décidément pas se défendre. En l’instant, ce n’est pas vraiment pour aggraver son cas, la seule chose que se dit Natalia en l’instant, c’est qu’il serait bien dans la merde si il l’avait vraiment trompé, parce qu’avec des explications comme celle-là, elle lui aurait déjà arraché les yeux depuis longtemps. « Tu crois vraiment que je ferais ça, sérieusement Nat… » Elle hausse les épaules, une moue boudeuse sur les lèvres. « Mais ceci dis, tu lui as dis quoi précisément ? »

« J’en sais rien James. La vérité, c’est que je sais pas. Tu m’aurais demandé ca y a six ans, j’aurai répondu non sans aucune hésitation, mais tout est différent maintenant, t’es différent et moi aussi, alors peut-être. De nouveau, elle hausse les épaules, sa voix est calme, peut-être un peu trop si on la compare au ton qu’elle utilisait encore quelques minutes auparavant. En réalité, ce ne sont là que des constatations, posées là de façon neutres, peut-être que finalement, il va réussir à tirer quelque chose d’elle aujourd’hui. J’en sais rien, mais reconnais que c’est pas une idée complètement dénuée de sens.» Elle s’écarte finalement et commence à ramasser les affaires d’Eliott qui traîne sur le canapé en continuant à parler, mais cette fois sans le regarder. « Et pour ta gouverne, tu aurais tout aussi bien pu m’en parler quand tu l’as su et… Elle se redresse la peluche de dinosaure de son fils dans les mains. tu t’es vraiment pas amélioré en blabla post dispute, juste pour ton info personnelle. » La Serbe hausse les sourcils, un sourire dissimulé au coin des lèvres, avant de se remettre en mouvement, éludant délibérément la question posée par le motard concernant Judith un instant de plus. « Je lui ai juste expliqué très calmement comment ca marche quand on gravite autour du club et plus précisément de toi. » Et elle espère s’en tirer comme ca.

Natalia & James

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« J’en sais rien James. La vérité, c’est que je sais pas. Tu m’aurais demandé ca y a six ans, j’aurai répondu non sans aucune hésitation, mais tout est différent maintenant, t’es différent et moi aussi, alors peut-être. J’en sais rien, mais reconnais que c’est pas une idée complètement dénuée de sens. »

L’air malin qui barrait le visage du motard se dérobe pour laisser place à des sourcils froncés et un air renfrogné. Il n’aime pas la manière qu’elle a à cet instant de lui répondre. Il comprend ce qu’elle veut dire mais n’accepte pas qu’elle puisse penser qu’il irait voir ailleurs. Cependant, il ne dit rien (dans un premier temps), bien trop conscient qu’il a encore un long chemin à parcourir avant que sa femme ne lui refasse pleinement confiance, avant que la blessure de l’abandon subi ne se referme si elle le fait vraiment un jour. Néanmoins, il tient à clarifier sa pensée à ce sujet et se garde cette idée dans un coin de la tête.

Sur ces mots son épouse s’éloigner pour se remettre à ranger les affaires de leur fils et le motard remonte ses bras pour les croiser contre sa poitrine en l’observant. Elle reprend ensuite la parole sans le regarder en retour. Et pour ta gouverne, tu aurais tout aussi bien pu m’en parler quand tu l’as su et…
— Et ?
— tu t’es vraiment pas amélioré en blabla post dispute, juste pour ton info personnelle. » Alors qu’elle se redresse il lui semble apercevoir l’esquisse cachée d’un sourire tandis qu’elle repousse encore un peu le moment ou elle devra répondre à sa question sur son speech et la notion de propriété qu’elle a tenu à la serveuse de Max. James apprécie Judith, elle est drôle et il adore la voir trainer autour de Max pour le faire chier. Il se coltine une serveuse raide comme un bâton de bois et sarcastico-casse couille par-dessus le marché. Ça le fait rire, mais leur relation risque de redescendre en température. Il connaît sa femme et a une vague notion du caractère de la serveuse, alors il est bien conscient que cela a du faire des étincelles. Ah, s’il avait pu être une petite souris il se serait fais une joie d’assister au massacre.

« Je lui ai juste expliqué très calmement comment ca marche quand on gravite autour du club et plus précisément de toi. »

Le biker laisse échapper un rire franc, pas tout à fait discret dans le genre et laisse à nouveau son sourire triomphal prendre le pas sur la mauvaise mine qu’il tirait jusque-là, en proie à la réflexion suite à la remarque de Natalia sur le fait qu’ils aient changé. Le motard fait tout son possible pour ne pas relier ses paroles à l’escapade de sa femme avec le pompier. Rien que l’idée lui retourne l’estomac à chaque fois et lui donne envie de tout balancer. Il fait un geste de la main dans le vide comme pour éloigner cette idée grotesque et le visage de Lloyd de son esprit.

« Hm, pas suffisant comme explication madame ! J’estime avoir droit à davantage de détails en vu de l’énorme bosse que je vais récolter suite à ton attaque surprise. » Un sourire malin flotte sur ses lèvres et il s’approche à nouveau d’elle, l’interrompt dans son rangement pour la deuxième fois et attrape le bas de son visage qu’il relève pour lui faire face. « On a changé, c’est vrai, mais pas sur ça Nat. Tu crois vraiment que je serais stupide au point de te balader avec un mensonge aussi facile à démonter ? Tant que tu seras ma femme ça n’arrivera pas. J’te demande pas de me faire confiance dans l’immédiat, mais je te le dis. » James qui a toujours eu un mal fou à s’exprimer s’éloigne presque immédiatement, maladroitement, pour cacher la gêne qui lui tord le visage. Sa vision des choses a changé depuis Noël et il se force davantage à dire ce qu’il n’arrivait pas à exprimer autrement que par des gestes. Il se remet en question, petit à petit, se rappelle de la souffrance qu’il a vécue alors que son père n’a jamais été capable de lui transmettre un minima d’amour paternel. En connaissance de ses multiples erreurs et du niveau de danger qui augmente à Chicago, James veut s’arranger pour leur faire savoir à quel point ils comptent pour eux. Bien sur ses efforts ne sont certainement pas flagrants ni titanesques. Mais cette brusque spontanéité est déjà un pas qu’il estimait infranchissable avant l’attaque de Noël, ancrée dans tous les esprits.

« Tu voudrais pas me refaire la scène ? Ou sinon, je devine. Tu lui as dis que j’étais trop beau pour trainer avec une serveuse dans son genre, qu’il fallait faire attention où elle mettait les pieds… Son air malin revient bien vite comme pour contrecarrer le malaise qui persistait dans son regard. L’humour pour faire passer la pilule, plus pour lui que pour elle certainement. T’as montré les crocs ? Hm, ça devait être plutôt sexy. » Le motard enchaine les conjectures en souriant, puis va s’écraser sur le canapé après avoir récupéré une peluche trainant au milieu, qu’il garde entre ses mains comme pour s’occuper. Il relève ensuite la tête pour croiser le regard de sa femme.

« Tu te demandes combien de temps ça va durer ? Réponse : looooongtemps. »

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Évidemment, ca le fait rire et ca ne l’étonne guère, James à toujours été le genre de type relativement fier et plus que possessif et si lui, ne réfléchit pas à deux fois avant de défendre « son territoire », et cela, au grand damne de sa femme autant dire que voir l’inverse se produire est plutôt quelque chose qu’il a toujours apprécié contrairement à elle. Elle sait que la situation maintenant qu’elle a nettement plus de sens, n’est pas pour lui déplaire et elle doit bien reconnaître que ca l’agace d’autant plus que tout ca ne rime finalement à rien et qu’elle à sûrement attaqué cette pauvre fille sans véritable raison enfin tout est relatif parce qu’elle reste tout de même persuader que le manège de Judith n’avait de base absolument rien d’innocent, alors même si certes elle n’aurait pas dû y aller aussi franchement, peut-être que ce n’était pas plus mal, au moins les choses étaient dites et posées.

« Hm, pas suffisant comme explication madame ! J’estime avoir droit à davantage de détails en vu de l’énorme bosse que je vais récolter suite à ton attaque surprise. »

Elle détourne son regard vers lui et lève les yeux au ciel en secouant la tête à la négative, dans le genre comédien, il se place plutôt bien, presque aussi bien que son fils, comme quoi la pomme ne tombe jamais vraiment très loin de l’arbre… Elle n’ose même pas imaginer ce que ca aurait pu donner si James avait véritablement été présent pendant les cinq premières années d’Eliott pas sur que se poser la question dans ce genre de circonstances soit de toute façon la meilleure des idées et en toute franchise elle n’a pas le moindre reproche à lui faire sur son rôle de père qu’il prend très au sérieux, ce dont elle n’avait jamais douté soit dit en passant. « Roooo tu veux un bisou et un pansement comme ton fils ? Elle sourit. Arrête ton cinéma, je t’ai à peine touché ! » Elle continue de s’affairer et dépose les vêtements et jouets disperser dans le salon dans une panière à linge à moitié pleine dont elle n’a guère eu le temps de s’occuper, à peine a-t-elle de nouveau les mains libres que James se rapproche de nouveau d’elle, attrapant son menton entre ses doigts afin de rencontrer son regard sans qu’elle ne puisse vraiment s’y dérober. « On a changé, c’est vrai, mais pas sur ça Nat. Tu crois vraiment que je serais stupide au point de te balader avec un mensonge aussi facile à démonter ? Tant que tu seras ma femme ça n’arrivera pas. J’te demande pas de me faire confiance dans l’immédiat, mais je te le dis. » Le pire dans tout ca ? c’est qu’elle le croit et qu’elle réalise, et cela, un chouia trop tard qu’elle s’est sans doute laisser emporter par des émotions contraires et des peurs complètement irrationnelles, parce que James n’a jamais été de ce genre-là, et ce, malgré le milieu qu’il fréquente et dans lequel cela n’aurait absolument rien de surprenant bien au contraire. Il la laisse s’échapper plutôt rapidement, les grandes déclarations et les sentiments ca n’a jamais été son fort quand bien même il a toujours fait des efforts pour y combler et elle lis en l’instant sur son visage qu’il cherche à reprendre de l’aplomb bien qu’il n’en ait pas perdu à ses yeux. Elle pousse un soupir et relâche ses bras dont elle ne sait que faire le long de son corps, tandis que le motard revient sur le ton de l’humour avec lequel de toute évidence, il est bien plus à l’aise. « Tu voudrais pas me refaire la scène ? Ou sinon, je devine. Tu lui as dis que j’étais trop beau pour trainer avec une serveuse dans son genre, qu’il fallait faire attention où elle mettait les pieds….T’as montré les crocs ? Hm, ça devait être plutôt sexy. » Et ce court instant de sérieux disparaît en une fraction de seconde et elle à de nouveaux très envie de lui jeter un truc à la tronche, bon certes pas avec la même intention, ni violence, mais tout de même. La jeune femme fait claquer sa langue contre son palet et se rapproche du canapé dans lequel son époux vient de se laisser tomber, jouant nonchalamment avec la peluche en forme de dinosaure de leur enfant. La Serbe pose ses poings contre ses hanches et se plante devant lui avec un air peu convaincu.

« Tu te demandes combien de temps ça va durer ? Réponse : looooongtemps. »

« C’est ca fait le malin, mais joue pas trop longtemps avec le feu Manning, tu sais comment ca finit après ! » Elle lève un sourcil, sourire en coin et vient finalement se laisser tomber à côté de lui, lui ôtant des mains le nounours d’Eliott pour le poser à côté d’elle. « Pour commencer, je te signale que oui, c’était sexy surtout selon tes critères à savoir moi, elle lui adresse un sourire moqueur avant de poursuivre, mais désolée de te décevoir, je n’aie pas abordé le sujet de ton physique, elle penche la tête sur le côté et le toise un instant aussi avantageux, soit-il ! Je me suis contenté de lui expliquer autour de qui elle pouvait faire ses ronds de jambe de merde au sein du club et bon ok, je l’ai aussi peut-être un petit peu menacé. » Elle fait se rejoindre son pouce et son index puis détourne le regard et affiche soudainement une moue faussement fautive qui cependant disparaît bien rapidement, elle ne se sent pas vraiment mal en réalité, pas en ce qui concerne la scène qu’elle a fait à la serveuse en tout cas. « Peut-être que t’es trop aveugle pour le voir, mais cette nana est pas juste amicale okay ! J’ai vu comment elle te regardait et paradait autour de toi le soir de l’ouverture de ton club, je suis pas idiote, des comme elle, j’en ai vu des dizaines et ca avant même qu’on soit ensemble, je les vois venir à quinze kilomètres ! » Elle pousse un soupir et se renfrogne un peu avant de finalement secouer la tête et de se tourner de trois-quarts pour se mettre face à James. « Mais tu te trompes…je te fait confiance. Elle secoue la tête à la négative. C’est juste que je suis contrariée et fatiguée et que je l’aime pas et que tu passes tout ton temps au club ou au Crash et je te vois presque pas dernièrement et je sais pas, parfois, je m’emporte, tu sais comment je suis. Elle pose ses mains de chaque côté du visage du motard et plonge alors son regard dans le sien. Mais j’ai confiance en toi, c’était stupide et je suis désolé. » À son tour, elle lui adresse un air de gamine prise en faute, désolé elle l’était vraiment.

Natalia & James

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« C’est ca fait le malin, mais joue pas trop longtemps avec le feu Manning, tu sais comment ca finit après !
— Ouuuh, je suis terrifié ! » Le motard adresse un grand sourire à sa femme qui à son tour se laisse tomber dans le canapé, juste à côté de lui. Il apprécie toujours ces petits moments tout à fait banals, des petites choses du quotidien qu’il aime et qui lui avait manquées, comme tout simplement trainer tous les deux dans le canapé. Regarder un film, dormir ensemble, des choses qui font la vie d’un couple et qu’il prend encore plaisir à se voir répétées.

« Pour commencer, je te signale que oui, c’était sexy surtout selon tes critères à savoir moi, le motard laisse échapper un rire alors que sa femme fait elle aussi sa maligne à son tour, mais désolée de te décevoir, je n’aie pas abordé le sujet de ton physique, aussi avantageux, soit-il !
— N’est-ce pas !
— Je me suis contenté de lui expliquer autour de qui elle pouvait faire ses ronds de jambe de merde au sein du club et bon ok, je l’ai aussi peut-être un petit peu menacé. » Cette fois le biker éclate de rire alors que son épouse affiche un air fautif clairement feint et qui, d’ailleurs, ne dure pas bien longtemps. Il secoue la tête à la négative, il s’imagine parfaitement la scène et bien que ça le ravie (soyons honnêtes) il se dit que s’il compte rabâcher l’histoire à sa femme, il se doute qu’il en entendra parler du côté de Judith qui ne manquera pas de lui glisser une réplique amère. James pense sincèrement que la serveuse n’avait déjà aucune envie de fricoter avec lui, désormais il est clair qu’elle ne s’approchera surement plus de lui. Natalia reprend la parole et le mécano ne peut s’empêcher de laisser son sourire s’étirer alors qu’elle avance dans son discours. Encore un peu de jalousie pour tartiner son égo, ça lui plait. Il aime le côté possessif de sa femme, ce qui tombe bien puisqu’elle en a à revendre. Elle a beau parler de lui et sa jalousie excessive et bruyante, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

L’avantage maintenant c’est qu’il se dit qu’il avait raison dès le début. La petite blague de Judith à l’ouverture du Homewrecker n’avait bien sur pas échappé à l’œil avisé de Natalia. A quel moment a-t-il pu penser qu’elle ne l’ait pas vue minauder. Natalia a un radar, peut-être même qu’il devrait s’inquiéter de petites caméras installées dans ses boutons de chemise.

Natalia se déplace un peu, se tourne de trois-quarts et le motard suit son mouvement pour qu’ils puissent se faire face un peu plus facilement. « Mais tu te trompes…je te fait confiance. » Il fronce les sourcils et l’observe. Il ne cache pas sa surprise, sa bouche s’ouvre et il la referme aussitôt. Tous les deux ont une certaine fierté ce n’est pas nouveau, il ne dit pas que sa femme ne s’excuse jamais mais il pensait qu’elle resterait ancrée dans sa contrariété plus longtemps. Alors qu’elle pose ses mains de chaque côté de son visage, le motard lui adresse un sourire tranquille.

« Mais j’ai confiance en toi, c’était stupide et je suis désolé. » Son sourire s’agrandit et il ne peut nier que ses mots lui fassent un bien fou. Il est conscient de la difficulté que cela peut représenter pour sa femme et ne prend pas cette confiance à la légère. Il décide de l’attirer à lui pour dans un premier temps poser un baiser tendre sur ses lèvres puis l’enserrer contre lui en glissant une main dans son dos.

« T’excuses pas, ça me convient tout à fait moi. » Il sourit avec son éternel air malin mais ses bêtises cache une vérité, bien sur, ce n’est qu’un malentendu et au final ce n’est pas lui qui s’en sort le plus mal dans l’histoire. « Moi aussi je suis désolé de pas pouvoir être là autant que je le voudrais. Y’a tellement de boulot, dans tous les sens. Je peux rien te promettre mais j’vais essayer d’arranger mon emploi du temps. » Les moments comme celui qui est en train de se dérouler lui manquent. Se poser tranquillement dans son canapé avec sa femme, son fils. Il n’a pas eu de temps pour lui et sa famille depuis un sacré moment. « Tu sais, c’est pas pour la défendre, mais je pense pas être aveugle et le soir de l’ouverture du club, c’était essentiellement pour m’emmerder qu’elle faisait ça. Je pense que t’as rien à craindre… Mais je dis ça comme ça hein ! » Il se retient à nouveau de rigoler, il s’amuse à l’embêter parce que c’est simple et rentable, comme chaque fois. « M’enfin j’ai compris ! Tu l’aimes pas, elle va pas beaucoup plus t’aimer… C’est dommage, je pense que dans un univers parallèle vous vous seriez bien entendues, j’en suis sur. » D’un geste tranquille il fait glisser son visage afin de se retrouver cette fois en face d’elle. « J’aurais donné ma moto pour être une petite souris » Sourire malin, le motard affiche un air faussement innocent.

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Peut-être qu’elle ne devrait pas, peut-être qu’elle devrait être plus méfiante, leur laisser plus de temps que ce qui ne leur a pour l’instant été accordé, mais la vérité, c’est que son mari ne lui a depuis sa sortie pas donné une seule raison de douter, pas plus qu’il ne l’avait fait avant de se retrouver derrière les barreaux alors elle fait taire la petite voix intérieure qui quelques dizaines de minutes, auparavant, l’avait pousser à s’attaquer à Judith et décide de prendre ce risque, parce qu’elle n’a plus envie de cette insidieuse distance qu’elle peine à maintenir entre elle et l’homme qui lui fait face, elle n’en a juste plus besoin. Ca la contrarie mine de rien qu’il pense qu’elle n’a pas la moindre foi en lui parce que ce n’est pas représentatif de la réalité et si elle a ses doutes et ses craintes et à juste titre ce ne sont certainement pas les sentiments qui prédominent sur sa conscience parce que la vérité c’est qu’elle a plus besoin de son mari qu’elle ne veut bien le dire, parce que ce ne sont pas le genre de chose qu’ils tendent à se dire régulièrement, ca ne l’a jamais été. James dépose un baiser sur ses lèvres avant de la ramener contre lui, une main fermement posée dans son dos, avant de lui dire de ne pas s’excuser, que finalement ca n’était pas vraiment pour lui déplaire…Elle lui adresse un mince sourire, même si elle sait que les démonstrations de jalousie flattent son égo plus qu’elles ne dérange son esprit, elle sait aussi qu’elle a agi avec impulsivité et que rien ne justifiait l’accès de colère et de violence qu’elle venait de lui démontrer et ses regrets étaient sincères et elle tenait à les exprimer.

« Moi aussi je suis désolé de pas pouvoir être là autant que je le voudrais. Y’a tellement de boulot, dans tous les sens. Je peux rien te promettre mais j’vais essayer d’arranger mon emploi du temps. » Elle sait que lui aussi voudrait passer plus de temps à la maison, qu’il regrette de ne pas pouvoir profiter des moments passé avec son fils, mais elle sait aussi que malgré toute la bonne volonté qu’il peut avoir, elle n’est pas suffisante face aux responsabilités amenées par le club. Bien, évidemment, elle se garde bien de le lui faire remarquer, ce n’est pas vraiment de son fait et elle ne veux pas lui laisser penser qu’elle manque de reconnaissance face aux efforts qu’il fournit pour concilier tout ca. La Serbe se contente donc de lui adresser un sourire et de passer une main dans son cou, ce que son mari prend certainement pour une façon silencieuse de clôturer ce sujet pénible et il revient donc à la charge avec son nouveau topic préféré.

« Tu sais, c’est pas pour la défendre, mais je pense pas être aveugle et le soir de l’ouverture du club, c’était essentiellement pour m’emmerder qu’elle faisait ça. Je pense que t’as rien à craindre… Mais je dis ça comme ça hein ! M’enfin j’ai compris ! Tu l’aimes pas, elle va pas beaucoup plus t’aimer… C’est dommage, je pense que dans un univers parallèle vous vous seriez bien entendues, j’en suis sur. » Elle lève les yeux au ciel et hoche la tête à la négative, les mecs sont vraiment d’une naïveté à faire peur. « Oh parce que t’es devenus un expert en nana depuis quand exactement ? Un sourire s’étire sur le coin de ses lèvres. Nan parce que si mes souvenirs sont bons, t’était persuadé que j’avais dieu que pour toi quand jt’avais même pas remarqué donc bon niveau radar….elle ponctue sa phrase d’une légère grimace. Je pense que le mien est nettement plus fiable, tu vois. Elle roule des yeux et se met à rire avant de ramener le visage de son motard près du sien pour déposer un baiser sur ses lèvres, avant de se reculer de quelques centimètres seulement pour ajouter, et cela, avec la plus grande conviction : Et j’ai pas besoin de nouvelles copines, surtout pas de ce genre merci. » De nouveau, elle vient poser ses lèvres sur les siennes avant qu’il n’interrompe leur contact. « J’aurais donné ma moto pour être une petite souris »Elle laisse échapper une exclamation amusée, visiblement ses tentatives de diversion ne sont pas terriblement efficace, il est maintenant évident qu’elle n’a pas finie d’entendre parler de cette pouffiasse et de leur petite rencontre de ce matin… sauf que là, elle n’a pas nécessairement envie de parler et surtout pas d’elle. « Maintenant t’es sûr que tu veux continuer de parler de ta "copine" elle mime dans le vide des guillemets invisible en grande drama queen qu’elle est parce que je commence le boulot que dans une heure et j’ai bien une idée de quoi en faire là tout de suite…Elle grimpe alors à califourchon sur son mari, un air mutin sur le visage. mais bon, c’est comme tu veux ! » finit-elle par dire en haussant les épaules et autant dire que son choix se fait plus que rapidement.

FIN DU SUJET

» run little girl, run | jess
» unexpected | james
» Wait for me to come home Ft James
» Am I out of my head? Ft Judith
» Beyond my control - Judith