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 It's just violence - Elijah

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Elijah Haynes

Elijah Haynes
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : pandamalin | tumblr | we♥it
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quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins
physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

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MessageSujet: Re: It's just violence - Elijah   It's just violence - Elijah - Page 2 EmptyJeu 9 Nov - 18:14



ft. Josef
it's just violence

« C’est que t’es un poète toi en vrai. » Il fronce les sourcils un instant avant d'y songer, de se rappeler toutes les critiques qu'il avait pu essuyer quant à sa manière de parler. Et un sourire, bref, léger, qui vient s'installer. Elijah n'en dit rien, se contentant seulement de siroter ce qu'il tient entre ses mains. Parce qu'il lui faut taire ce qui hante sa gorge, ces quelques syllabes qui pourraient briser toute poésie à l'instant tant Josef lui en donne envie. Et finalement. « Ta gueule. » Un soupire, un sourire un peu plus franc quand il en revient à celui qui s'est exprimé, même malgré la nature de ses dires énoncés. Il en a l'habitude et il ne le blâmera pas, au contraire, avide de taquinerie qu'il peut être en mesure de retourner ; ça, au bon moment, quand il saurait le trouver. Et si la plaisanterie avait suffit à apaiser un peu l'ambiance et les sens du mercenaire enfin détourné de ses pensées, c'est autre chose qui vient l'y ramener, la réponse même de celui qu'il a invité. « Une femme. » Et quoi d'autre si ce n'est celles-ci, ce genre-là. Elijah en baisse un instant les traits, tout autant que celui dont la voix s'est faite presque médisante. « J’me suis juste rendu compte qu’elle me menait en bateau depuis quelques temps et qu’elle s’en tapait une autre – ou presque – dans mon dos. Tout ça pendant que j’essayais comme un clébard de la récupérer. » Mais ces mots-là, ceux qu'il vient lui faire entendre, ça l'amène à lever les yeux, à afficher un regard surpris tandis qu'il analyse le tout. Le mec, trompé par sa gonzesse qui s'en est tapé UNE autre. Merde. Une légère grimace qui vient se dessiner le long des traits du quadragénaire tandis qu'il se retient tout commentaire au vu de ce que Josef laisse échapper, ce rire amer. « Quand je l’ai su j’ai été réglé mes comptes. Ou plutôt j’ai été gueulé tout ce que j’avais à lui gueuler avant de me casser. Puis j’ai marché et la suite, tu la connais. Ta gueule aussi la connaît. Un énième rictus et leur regard qui s'entrecroise. La mienne aussi d’ailleurs. Oui, aussi, parce qu'il a fini à genoux mais, contrairement à celui avec qui il s'est assit, il n'a pas mesurer ses coups. Bref, j’suis pas sûre qu’elle mérite vraiment à ce que j’aille me faire péter la tronche dans ce club mais ça a eu le mérite de me faire du bien. Au moins pour quelques heures. » Du bien sur l'instant. Il ne connaît que trop bien cette sensation, cette impression de légèreté qui, rapidement, se perd dans les limbes d'idées prêtes à tout briser. Il s'est laissé bercé par celles-ci, plongé la tête la première dans sa solitude tortionnaire lorsqu'il s'est enfuit, loin d'avoir compris qu'elle serait désormais toute sa vie. Ça, pour une femme. Une femme. « C’est ta frangine ? Ta nana ? C'est pour elle que t'étais là bas ? » Et son regard en revient à l'homme, à celui qui lève sa main armée de son verre vers les photos un peu plus tôt esquivées.

Il les contemple, un instant, rien qu'un court instant, assez pour s'y perdre et s'en imprégner. Il contemple le sourire de la jeune femme, cette impression que rien n'aurait pu briser tout ce qui s'était passé, tout ce passé. Un soupire, un regard nostalgique de quelques mois passés en une compagnie qui n'a finalement fait qu'alimenter sa folie. Elle est la raison pour laquelle il survit mais aussi la raison pour laquelle il se sent parfois un peu plus détruit. Elle est le paradoxe de sa vie. « Ma nana ; qu'il vient répondre brièvement tandis qu'il en détourne le regard, tandis qu'il en revient au liquide ambre qui danse dans son verre avant de revenir à l'encontre de ses lèvres abîmées. C'est pour elle que j'y vais, pour lui éviter des choses qui, par le passé, ont tout compliqué. » Et il ne prend pas conscience du double-sens, Elijah ne vient pas s'imaginer que pour ces mots-là, des détails, même mensongers, auraient été nécessaires. Non, au lieu de ça, il ressasse ce dernier soir, cette impression que tout bascule. Les larmes de la belle, son sang qui coule, qui souille, les lacérations d'un dos presque semblable au sien et la rage, ce voile rougeâtre venu se perdre le long de son regard, ce trou noir dans lequel il a basculé jusqu'à ce cœur littéralement arraché, jusqu'à ce déclic métallique contre sa nuque, jusqu'au bruit des menottes qu'on lui passe ; jusqu'à ce dernier coup de feu, jusqu'à ce corps qui s'effondre dans son dos et cette liberté que Dexter lui rend. Jusqu'à ces derniers pas, ces dernières heures de route pour fuir les conséquences qu'auraient pu avoir ses actes à son encontre. Et elle en a payé le prix, quant à elle, seule, isolée, malmenée pour des méfaits commis en pensant qu'il pourrait l'en protéger. Idiot. Il grimace, secouant rapidement la tête comme pour essayer de vaincre cette mémoire trop précise pour des événements qu'il aurait préféré voir se ternir aussi certainement que tout ce qu'ils ont tout de même engendré. « J'ai... ; il hésite, cherche ses mots, s'imagine qu'ils ne se reverront probablement pas. Et peut-être que ce serait mieux dans ce sens-là, même malgré cette conversation des plus naturelles qu'ils parviennent à avoir. Parce qu'il est, en Josef, quelque-chose qu'il croit reconnaître, quelque-chose qu'il croit similaire à ce qui subsiste au plus profond de lui. Peut-être que Haynes aurait pu suivre le chemin qu'a choisi cet homme-là, peut-être qu'il aurait pu être lui, si tout ça ne s'était pas déversé sur lui, rendant misérable et sombre sa petite vie. J'ai tendance à perdre facilement le contrôle. Je... Je n'suis pas de ceux qui parviennent à tendre des mains quand l'autre est à terre. » Un clin d’œil et une avancée dans ce qu'il est, des suppositions qu'il vient trahir pour qu'il comprenne, qu'il parvienne à saisir. « Je le fais pour elle, pour ce que j'aimerai... avec elle. » Et c'est honorable, en un sens, pour une personne de son genre néanmoins paradoxale, pour l'animal qu'il a su montrer. « J'ai l'espoir naïf de croire que, tout ça ; un bref geste de la main pour désigner la tête de Josef, puis la sienne. Tout ça pourrait m'aider alors que ça ne fait que tout empirer. Ça calme, tu l'as dit. Mais ça calme un temps, sur l'instant, et ça, par contre, tu t'en rendras compte bien plus tard dans la nuit. »  

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Josef M. Miller

Josef M. Miller

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quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

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MessageSujet: Re: It's just violence - Elijah   It's just violence - Elijah - Page 2 EmptyMar 5 Déc - 20:51

- Ma nana.

Josef reporte son regard sur la photo de la fameuse et observe ses traits. Jolie femme, il faut l’admettre.

- C'est pour elle que j'y vais, pour lui éviter des choses qui, par le passé, ont tout compliqué.

Le pompier fronce les sourcils, un peu étonné par cette réponse, pas sûre de comprendre la bonne façon. Parce qu’en premier lieu, Josef se dit que ce grand con va pour taper des merdeux pour éviter de le faire sur sa propre meuf. Et ça c’est un aspect beaucoup moins plaisant à ses yeux, voir intolérable. Le pompier n’est pas des plus chiants, ni de ceux qui jugent aisément mais pour le coup, il n’est pas certain d’être très ouvert d’esprit s’il apprend qu’Elijah a tendances à tabasser sa nana. Il peut tolérer énormément de choses et bien des défauts, mais pas celui-là.
Il boit une gorgée d’alcool et attend, Elijah semble hésité à poursuivre, grimaçant.

- J’ai…

Le pompier ne dit rien, se contente d’attendre patiemment, de voir quels mots sortiront d’entre les lèvres abîmées de son comparse de cette nuit et peut-être d’autres encore.

- J'ai tendance à perdre facilement le contrôle. Je... Je n'suis pas de ceux qui parviennent à tendre des mains quand l'autre est à terre.

Silence, toujours et écoute, surtout. Josef essaie de comprendre, de saisir ce qu’Elijah tente de lui dire avec ses mots, sa maladresse.

- Je le fais pour elle, pour ce que j'aimerai... avec elle.

Le pompier l’observe dans cette pénombre. Il n’a presque plus rien à voir avec le type qu’il a vu dans l’arène, avec cette rage dans les yeux, quasi animale. Renfrogné, primaire, violent, voir meurtrier. Il est dingue de voir à quel point un homme peut changer, à quel point sous la carapace presque indestructible d’un égo se cache de nombreuses fractures dont celles qu’exposent Elijah. Josef le trouverait presque méconnaissable de le voir si calme, si « fragile ». Presque incertain.

- J'ai l'espoir naïf de croire que, tout ça Tout ça pourrait m'aider alors que ça ne fait que tout empirer. Ça calme, tu l'as dit. Mais ça calme un temps, sur l'instant, et ça, par contre, tu t'en rendras compte bien plus tard dans la nuit.

Le pompier se laisser aller contre le canapé, buvant une nouvelle gorgée d’alcool brûlant. Il ne sait pas si il en arrivera là un jour, au point d’avoir ce besoin viscérale d’aller se défouler dans cette arène de fou furieux pour éviter de faire une connerie, de virer dingue et meurtrier. Il contemple son verre un instant, perdu dans ses propres pensées. Si Josef a foutu un pied là-bas, c’est en partie à cause de Daya mais surtout de cette colère qu’il éprouvait à son égard et qui s’est, pour l’instant, atténuée. Il sait qu’au fond Elijah à raison… Les heures vont défilées, la colère ressurgira encore et encore jusqu’à ce qu’elle s’atténue et laisse derrière elle un goût amer de trahison et de d’humiliation.
Nouvelle gorgée.

- Je n’me fais pas d’illusion ouais.

Ca lui tombera bien assez tôt sur le coin de la gueule, quand il pensera avoir gérer le truc pour le ramener quelques heures en arrière et revoir son visage en larme, presque suppliant pour qu’il l’écoute, essaie de comprendre. Chose qu’il a refusé en bloc, préférant fuir rapidement son appartement au risque de tout détruire dans un accès de colère noire.

- Je t’avoue qu’à ce stade de la soirée, j’ai du mal à lire entre les lignes.

Josef se redresse, curieux et interrogateur vers son compagnon.

- Tu fais ça pour pas lever la main sur ta meuf ou pour pas faire de conneries ?

La question est sincèrement étrange mais surtout cash et sans détour. Josef n’est pas du genre à tourner mille ans autour du pot, préférant annoncer les choses de manières directs avec un minimum de tact même si cette fois, il est vrai qu’il en manque un peu. Pas sûr qu’Elijah ne s’en formalise vu le personnage.
Josef fait tourner l’alcool dans son verre, liquide ambré qui commence à doucement lui réchauffer les veines et apaiser les douleurs sur son visage. Il aimerait pouvoir rester dans cet état pour plusieurs heures encore, oubliant tout ce qu’il s’est passé ce soir et ne pas avoir à subir la chute qui l’attend tout à l’heure.

- Les mots c’est définitivement pas ton truc mais va falloir être un peu plus clair parce que j’suis pas certains que ça m’aidera à mieux te comprendre au fur et à mesure.

Le « ça », il le désigne et c’est tout simplement son verre de whisky. Il n’est pas certain que l’alcool soit son meilleur allié ce soir pour comprendre ce qu’Elijah tente de lui dire avec ses propres termes. Bourru jusqu’à la moëlle, il n’a pas l’air d’être le meilleur orateur du coin.

- Ca t’aide à ne pas aller commettre l’irréparable, c’est ça ?


Il recoupe ce que ce mec lui a dit au début, lorsqu’ils fumaient leur clope à l’extérieur après s’être passablement bien amochés. Quelque part, ça prendrait tout son sens… Cogner des mecs pour ne pas aller en tuer d’autres. Déverser sa haine ailleurs plutôt que de faire le pas de trop qui pourrait le conduire là où il ne faut pas : Entre quatre planches ou entre quatre mur derrière de barreaux.
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Elijah Haynes

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quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins
physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

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MessageSujet: Re: It's just violence - Elijah   It's just violence - Elijah - Page 2 EmptyJeu 14 Déc - 21:34



ft. Josef
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« Je n’me fais pas d’illusion ouais. » Et il espère qu'il ne s'en fera jamais. C'est tout ce qu'il peut lui souhaiter, à cette âme-là. Un peu de répit, une conscience plus ou moins tranquille, des temps à écouler le plus naturellement du monde sans imaginer vers où son prochain exode pourrait le mener. Elijah soupire, Elijah laisse s'installer un bref sourire. Il sait que ça ne suffira pas à lui faire entendre toutes ses pensées et, dans un sens, il n'en est pas encore à vouloir les énoncer. Cette sympathie ne les lie pas encore d'amitié. Et, finalement, tandis qu'il s'offre une gorgée, un énième trait brûlant pour réconforter sa gorge malmenée, c'est la voix de son récent invité qui vient l'interpeller. Parce qu'il en ressent sa curiosité, cette interrogation qui réside dans sa voix alors qu'il vient lui faire entendre des mots dont il aurait dû se douter. « Je t’avoue qu’à ce stade de la soirée, j’ai du mal à lire entre les lignes. » Lire entre les lignes, essayant de comprendre tout ce qui anime cet homme qu'il qualifiait un peu plus tôt de presque animal. Elijah grimace, Elijah se défait de la vue de ses traits pour se concentrer sur toute autre chose, sur des songes qui n'appartiennent qu'à lui mais qui, finalement, ne font pas l'unanimité quand les dires de Josef en viennent à poursuivre. « Tu fais ça pour pas lever la main sur ta meuf ou pour pas faire de conneries ? » Et ça vient frapper sa personne, tout son être, tout ce qui vit difficilement en lui pour faire perdurer une espèce d'humanité. Haynes en relève son regard, les sourcils froncés, un peu outré bien que compréhensible maintenant qu'il essaie de se répéter ses propres mots. Bien-sûr que ça laisse entendre des choses tellement horribles, tellement atroces envers la seule qui puisse le maintenir hors de ses ombres et l'espace d'une seconde, ou peut-être plusieurs, Elijah s'en veut, baissant la tête un peu honteux. « Les mots c’est définitivement pas ton truc mais va falloir être un peu plus clair parce que j’suis pas certains que ça m’aidera à mieux te comprendre au fur et à mesure. » La curiosité, cette impression donnée qu'ils pourraient être amenés à se retrouver. Il en sourit brièvement tandis que sa dernière question résonne encore en lui, en un for intérieur déjà torturé. « Ça t’aide à ne pas aller commettre l’irréparable, c’est ça ? » L'irréparable. Un frisson, l'impression qu'on vient effleurer ses poignets le plus délicatement du monde et ce tintement de métal qui revient se jouer à ses oreilles. Elijah en grimace un peu plus, Elijah essaie de vaincre l'impression d'avoir tout ce sang contre ses mains, tout ce carmin épais, finalement trop chaud. Il se souvient de cette sensation de perdition, cette sensation de chute lente et douloureuse, celle qui permet de voir à quel point l'arrivée en bas sera sulfureuse, brutale. Il s'en souvient et ça cogne, ça cogne tellement dans sa tête. Et les cris, et les pleures et son regard, son regard à Elle après qu'elle ait compris qu'il ne s'imposait à lui aucune autre issue que celle vers laquelle Dexter l'envoyait.

Un soupire. Une espèce de souffle qui s'échappe d'entre ses lèvres pour s'évaporer aussi certainement que les derniers mots de son interlocuteur improvisé. Et son regard qui revient sur les photographies, sur les traits immortalisés de la femme qu'il tient à garder dans sa vie. C'est ça qu'il aurait dû dire en plus de bien des mots, bien d'autres mots qui – pourtant – pourraient aisément le perdre. Là, ce soir, tous les coups sont permis, tous les risques aussi. Mais ça le retient, au plus profond de sa personne, là, malgré ce regard qui inspire tant de confiance posé sur lui, Elijah n'y parvient pas. Raison pour laquelle il s'offre cette dernière gorgée avant que son verre ne retrouve la vitre sale de sa petite table, avant que ses prunelles n'en reviennent au sol poussiéreux auquel il s'est attaché, ne s'imaginant pas le quitter pour les carreaux d'une prison pourtant méritée. « Jamais... ; une pause, les mots qui se cherchent tandis qu'il essaie de faire des phrases correctes, ça au lieu de continuer sur ses habitudes Shakespeariennes comme un idiot, comme un Lord à qui on aurait par le passé retirer le titre. Il n'a rien à prouver, personne à impressionner. Jamais je ne lèverai la main sur elle. C'est pour éviter d'en tuer que je fais ça, pour éviter de devoir de nouveau partir trop loin d'elle en franchissant cette ligne. » Sous-entendus que ces actes dont il parle, ceux qui pourraient lui arracher à nouveau sa Jade, sont déjà arrivés. Il n'ira pas plus loin, pas sur ce sujet, pas en sachant tout ce que ça pourrait aisément impliqué. Son visage n'a pas été inconnu durant quelques mois et il sait pertinemment que Chicago n'a pas échappé à la nouvelle. Et pourtant, pourtant tout semble si aisé, tout le monde semble avoir oublié ; ses traits n'ont pas plus marqués que ce à quoi on l'avait préparé. Son père et ses mensonges glissés quand son monde s'écroulait, quand tous ses rêves s'émiettaient. « Je ne risquerai pas à devoir la quitter une nouvelle fois. J'ai fait des choses qui m'ont forcé la main, j'ai fait des choses qui ont fait que je devais partir. Mais elle est revenue, malgré ça, malgré tout. » Quelques précisions, quelques détails avec l'espoir qu'il n'en réclame pas davantage. « La seule manière dont je la frappe, elle aime ça. T'en fais pas pour elle... » Un bref sourire, un rictus sincère qui se fait beaucoup trop rare sur un faciès comme le sien. Il en rougirait presque, en vérité avec pour cause à ça, la fatigue peut-être. L'alcool également, ce liquide ambré dont il ne se lasse pas, dont il se ressert dans la foulée, comme pour aider à faire passer ce détail d'intimité. « Tu veux manger quelque-chose ? J'ai l'impression que tu t'imprimes dans le canapé. » Histoire de couper un peu cette conversation un peu trop sérieuse, histoire de ne pas aller trop loin ; pas encore en tout cas, pas tant qu'il sera assez sobre pour s'en souvenir. Par la suite, néanmoins, qui sait. Car les langues peuvent se délier, une illusion de confiance régner ; ça bien qu'il irait s'en méfier. Mais les gardes d'Elijah se sont baissées avec le temps passé, cette nouvelle ville presque apprivoisée, le cœur enivré de ce sentiment de sécurité.   

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