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Judith C. Williams

Judith C. Williams

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quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère

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MessageSujet: Re: landing | judith&jade   landing | judith&jade - Page 2 EmptyMer 25 Avr - 11:28




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Marla... the little scratch on the roof of your mouth that would heal if only you could stop tonguing it, but you can't.

« Je...franchement j'sais pas quoi te dire. C'est. Putain, j'étais même pas censée te dire ça quoi ! Tu vas penser quoi d'moi maintenant hein ? Je fronce les sourcils, l’observe s’agiter, presque immédiatement alors qu’elle commence la première partie de sa tirade. Je ne sais pas non plus ce qu’elle doit me dire, je ne sais même pas s’il y a réellement quelque chose à cracher.

Intérieurement, je suis juste… complètement abasourdie, choquée et tellement énervée. Pour un peu je retournerais au Penitent écraser la gueule de cet espèce de débile qu’elle a pris pour mec. Rien que pour me défouler, un peu, laisse échapper cette violence que je garde. Mais non, parce que ce type est dangereux et que j’ai d’autres choses à faire que de m’occuper de lui. C’est ce que je me dis, me répète comme un mantra en long, en large et en travers pour ne pas crier ou que sais-je. D’autant plus lorsqu’elle ouvre à nouveau la bouche pour prendre sa défense, a sa manière. Ça me raidit, assise encore dans le lit. Ça me file la nausée et j’ai envie de lui crier dessus, savoir si elle se foutrait pas un peu de ma gueule : mais évidemment que non, non, elle ne se moque pas, ne plaisante pas, se contente de sortir ce qu’elle imagine être des excuses valables pour le comportement de son compagnon. Le nombre de points que j’ai envie de soulever me serre la gorge, mais je garde un silence étonnant, c’est plutôt rare. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je me contente d’imprimer ce qu’elle me raconte : « c'est un mafieux quoi, il connaît que ça depuis qu'il est gamin », « il est malade », « il fait au mieux ». Ça me donne envie de vomir. La mâchoire crispée, le regard lourd, je l’observe faire ses cent pas, ses allers retours sur le sol de cette chambre qui était la sienne. Elle fait une pause, je n’élève toujours pas la voix, bien décidée à la laisser tout cracher avant de commencer à monter sur mes grands chevaux.  

Cette fois-ci elle embraye sur un sujet qui m’intéresse davantage à savoir sa consommation excessive d’alcool. Encore une fois, je ne l’interromps pas, même pas lorsqu’elle me rajoute une couche de prétextes stupides pour les actions d’Elijah, et ça, en-dehors du fait qu’il ait voulu me cogner dessus – et a réussi en partie. Puis : « Si tu veux plus m'parler j'comprendrais totalement hein mais juste, par pitié balance rien s'il te plaît, j'frais plus d'histoires à qui que ce soit de toutes façons, je lève les yeux au ciel de manière tout à fat perceptible, j’arrive à la limite de ma patience et ça commence à excéder ma tolérance plutôt incroyable il me semble jusque-là. Il faut qu’elle termine bientôt ce qu’elle a me dire comme conneries plus grosses qu’elle. Comme tu dis, je vais me reprendre en main, j'y arrivais bien jusqu'à maintenant et puis y'aura pas de soucis après, t'as juste à oublier, Jade et Ju comme depuis un an. Au calme. S'il te plaît. Ça va aller. J’attends, quelques secondes et comprends que finalement sa tirade s’achève.
— Ça y’est t’as terminé ? Alors tu poses ton cul, tu te tais, et tu me laisses parler sans m’interrompre. À mon tour de me redresser, comme si la parole avait plus de facilité à faire son chemin une fois mise en mouvement. Je sais pas trop par où commencer… Je reste un moment debout comme ça, essaie de rassembler la multitude de pensées qui a traversé mon esprit. Je passe mes mains sur mon visage et dans mes cheveux comme pour rassembler mes esprits, et c’est parti. J’vais te donner mon avis, que tu prends comme tu veux et ensuite on en parlera plus. “Il fait au mieux“, “il connaît que ça“, ce sont des excuses pour rien, mais alors rien du tout. Ni pour toutes les merdes dont tu viens de me causer, ni pour cette manie complètement stupide de t’avoir gardé comme un putain de caniche enragé, ni pour ça. Je pointe du doigt la marque sur mon visage pour finir en apothéose. Et encore, ça, ça me paraît rien. Je vais te dire exactement ce que je lui ai dis : tu m’expliques la logique qui se cache derrière cette connerie de ne pas me laisser te parler, sous prétexte que je suis néfaste pour toi et ta conso d’alcool alors qu’il t’enferme au-dessus d’un bar ? Et me dis pas “il m’enfermait pas, blabla“, bullshit. Je veux même pas entendre ça. Mais même en dehors de ça ! Alors ce qu’on va faire à propos d’Elijah c’est simple, je vais prétendre de ne jamais avoir entendu un seul mot de ta bouche à son sujet. J’vais vous faire cette “faveur“, je mime les guillemets évidemment, ne cache pas le ressentiment derrière mes mots, ni même la colère qui tord mon visage en des traits disgracieux. Exactement la même chose que les KOS, je veux pas en entendre parler, c’est pas mon problème. Maintenant ce qui m’intéresse plus, c’est toi. Je la pointe du doigt, parle avec mes mains, comme toujours très expressive. Je veux plus entendre une seule fois “si tu veux plus m’parler“ et autres conneries, sérieusement. T’es grande. Tu fais tes choix, quand tu sortiras de là, que tu retournes chez lui, c’est plus mon problème, je dirais rien là-dessus parce que c’est pas ce qui m’intéresse. Tu continueras ta vie avec lui, ok, je le sais, j’ai capté, je peux rien y faire alors ce sera comme ça et puis c’est tout, j’argumenterais plus là-dessus, te jugerais pas plus que je ne l’ai fais. T’as tes raisons. Maintenant je veux t’aider, t’apporter une zone de confort, que tu te reposes, qu’on envisage des choses, pour que t’aies plus à supporter le poids de l’alcool et le reste je fais l’impasse. Je fais une pause. J’ai vu ce que faisait l’alcool. Bien que ça ne soit pas la cause du comportement du mon père, étrangement. Mais je refuse que ça continue de gangréner mon entourage. Je m’arrête, pousse un soupir, laisse retomber mes bras. Tu peux compter sur moi, t’as intérêt d’imprimer ça parce que je te le répèterais pas tous les jours. Et tant qu’Elijah ne barre pas ma route, y’aura pas de problèmes. Tout ce que je veux c’est pouvoir t’aider à trouver une porte de sortie à cette merde. Terminé l’alcool. Entendu ? Je l’observe, chacune de notre côté du lit, debout. C’est comme un match mais personne ne gagne. Je finis par pousser un soupir, faire le tour, et ne pas lui laisser de choix alors que je passe mes bras autour d’elle, la garde quelques secondes contre moi, considérablement calmée. Entendu, hein ? »


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