LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

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 i am gonna take care of this ø Natalia

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James W. Manning

James W. Manning

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MessageSujet: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyDim 26 Nov - 20:10


i am gonna take care of this
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« Maman elle te prend quoi pour déjeuner, bonhomme ?
— Euh… Alors que James contemple avec un manque évident de connaissances des goûts de son fils en matière de petit-déjeuner, Eliott lui se ballade devant les multiples boites en cartons, ses petits poings sur les hanches à la recherche du paquet ultime. Ça fait bientôt une heure qu’ils sont en courses, Natalia occupée à son shift. Il a été récupéré le gamin à l’école puis a pris en charge de faire les courses avec lui. Les dernières affaires du club peu reluisantes, le motard prend tous les moments libres possibles pour les passer avec son fils, et avec sa femme lorsque leurs horaires correspondent. C’est ceux-là ! Il montre un paquet bariolé du doigt, trois étagères plus haut, ce qu’il ne peut évidemment pas attraper malgré le fait qu’il se hisse sur la pointe des pieds.
— Attends… James attrape le gamin et le soulève en laissant échapper un bruit de fusée, laisse Eliott attraper le paquet et le redépose à sa place initiale : dans le caddie. Le petit trône, heureux, au milieu d’un millier de trucs pas vraiment règlementaires pour son régime. Au-dessus des légumes et autres trucs sains que Natalia et James ont listés, trainent des paquets de bonbons et autres sucreries alors que le motard laisse naïvement Eliott lui dicter les « petits plus » qui ne sont pas notés sur la liste.Bon ! Il nous manque quoi, monsieur, me feriez-vous l’honneur ? L’enfant fouille dans sa poche et en sort le papier plié plus d’une fois et observe les différents mots de la liste puis la montre à son père.
— On a fait tout ça. Il faut aller chercher plus que trois choses. James jette un coup d’œil au morceau de papier et prend la direction du rayon en question. Père et fils débattent longuement sur le meilleur dinosaure, visiblement en désaccord sur le sujet, le temps de terminer les courses.
— T’es sur que maman prend ça ?
— Oui !
— Bon… C’est bizarre tout de même, hin hin… Je suis pas sur-sur moi ! Les deux Manning se sourient, James flaire le malin mais jette la boite de cookies quand même dans le caddie, incapable de restreindre le gamin. Si ça tenait qu’à lui seul, s’il n’avait pas à s’inquiéter de l’argent et du régime alimentaire de l’enfant, James le laisserait courir dans le magasin prendre tout ce qui lui chante. Bon, comme t’as été un super copilote et qu’on a fini… Le motard continue de pousser le caddie puis s’engage dans l’allée des jouets. Allez ! T’as dix minutes pour choisir un truc.
— Trop coooool ! Il lâche le chariot pour en extraire son fils et le poser au sol. Tu comptes ?
— T’es prêt ? Il relève le poignet pour sortir sa montre de sous sa veste et : Partez ! »

ø


« Papaaaaa !
— Hey fiston !  Il a à peine le temps d’ouvrir la porte qu’Eliott lui court dessus, les mains encore figées autour de figurines. Comme chaque fois qu’il revient, James le soulève de terre, le serre dans ses bras et dépose un baiser sur le sommet de son crâne. Comment ça va bonhomme ? t’as été sage aujourd’hui à l’école ?
— Ouais et même que la maitresse elle a dit que j’étais trop fort à la lecture et tout, j’pourrais te montrer ?
— Tu veux me lire une histoire quand je me couche ?
— Mais naaaaan… Le motard sourit tranquillement, garde son fils avec lui quelques minutes et se dirige dans la cuisine, dépose un baiser sur les lèvres de sa femme qu’il salue entre deux réponses attendues par son fils. Il ne manque pas de remarquer l’humeur exécrable qui semble peindre les traits du visage de Natalia et fronce les sourcils. Il s’éloigne avec Eliott quelques minutes, baisse la voix.
— Elle est fâchée maman ?
— Elle m’a dis que non mais elle parlait pas beaucoup dans la voiture… Mais y’a une dame qui est venue nous voir. James fronce les sourcils.
— C’est parce qu’elle a trouvé nos cookies cachés tu crois ? Le garçon sourit et James passe une main affectueuse dans ses cheveux. Allez, j’vois que t’as déjà un bon goûter mais est-ce que tu veux autre chose avant que je discute avec Maman ?
— Nan c’est bon, merci ! » Et déjà il s’en retourne dans sa concentration

ø

Il n’a pas réussi à savoir ce qui contrariait sa femme l’autre jour. C’est ce à quoi il réfléchit à cet instant, incapable de suivre les lignes du livre de comptes qu’il a sous les yeux. Une question de plus à laquelle il n’a pas de réponses. Arrivé une heure plus tôt au Homewrecker, pour l’instant vide de clients, pas encore ouvert. James s’est mis en tête de faire ses comptes, foutre une note des dépenses meilleure que les derniers mois sous le nez de ce connard d'Ezra. Il fait des allers-retours entre le bar et la réserve qui s'y trouve derrière, la porte ouverte. Les filles vont et viennent dans la maison en piaillant, passent dans la cuisine puis montent aux étages.

Il est dans la réserve, son livre de comptes ouvert sous les yeux, il fait ses petits calculs quand il entend du bordel qui provient de l'intérieur de la maison. Il fronce les sourcils, s'extrait de la réserve pour voir Natalia plantée au milieu de hall d'entrée.

« Hey, babe ! Par ici. »


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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyLun 27 Nov - 6:11




James and Natalia



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Il s’était écoulé plusieurs semaines depuis que la mère de James avait eu le culot de refaire surface, de se présenter à leur porte tout sourire comme si elle avait ne serait-ce qu’une chance d’être accueillie à bras ouverts.  Trois bonnes semaines que Natalia avait le déplaisir de la croiser, parce que oui elle la croisait beaucoup trop souvent à son goût d’ailleurs et aujourd’hui n’avait pas fait exception, la seule différence c’est qu’aujourd’hui elle était venue lui parler…

Elle sortait de sa voiture en discutant de l'école comme d'habitude avec son fils lorsqu'elle l'avait aperçu du coin de l'œil, elle était là…encore et lui adressait carrément un petit signe de la main tout sourire. Natalia avait levée les yeux au ciel et s'était appliqué à carrément l'ignorer, se reconcentrant sur l'histoire que lui servait son petit garçon. « Natalia bonjour ! » Elle ne répond pas et presse un peu le pas, ce qui n'est guère évident avec un enfant curieux sur les talons. « Maman la dame elle t'appelle ! » Il s'était arrêté et observait la mère de James trottiner jusqu'à eux, qu'est-ce qu'elle foutait devant le garage au juste. « Regardez-moi ca, Eliott c'est bien ca ? Elle s'approche et plie les genoux pour perdre un peu en hauteur et s'adresser à son petit-fils qui hoche la tête en regardant ses baskets l'air un peu timide. Tu ressembles tellement à ton papa quand il avait ton âge c'est fou ! » La serveuse les sourcils froncés et la mâchoire crispée par l'agacement pose une main sur l'épaule de son fils et le fait passer derrière elle, se plantant devant la femme. « Qu'est-ce que vous faites encore ici ? Lui lance-t-elle sur un ton parfaitement sec. Je pensais avoir été clair la dernière fois…foutez le camp ! je vous interdits de parler à mon fils et vous feriez mieux d'arrêter votre petit manège…elle la toise d'un regard insistant et froid. Vous perdez votre temps, personne ne veut de vous ici…personne ! C'est clair ? » La mère de James se fend d'un rire joyeux et secoue sa main dans le vide, ce qui laisse Natalia plutôt perplexe il faut bien le dire. « Mais enfin je ne vois pas de quoi vous parlez mon petit, je suis venue faire réparer ma voiture au garage juste là. Elle pointe son doigt vers l'entrée et secoue la tête ou serait-il plus juste de dire qu'elle dodeline comme une oie. Je vous ai aperçu au loin et je me suis dit qu'un bonjour ne mangeait pas de pain. »

Foutaise !
La serbe avait évité de parler à son mari de toutes ces « rencontres » impromptues qui n'en étaient pas vraiment au final…Elle ne l'abordait jamais d'habitude et à dire vrai elle ne la regardait même pas la plupart du temps, mais au fil du temps, lorsqu'elle l'avait croisée dans le quartier, au coin d'une rue, puis au supermarché, tout ce genre de petite chose anodines avait pris une allure un peu moins…ordinaire, ca lui paraissait tout de même bien étranges et très honnêtement ca l'agaçait profondément…elle s'était dit dans un premier temps que ce n'était que parce que Daisy avait pris un logement dans le coin en attendant que toutes les affaires concernant la succession de son ex-mari ne soit terminées, mais à présent que tout ceci était partiellement régler elle commençait à en avoir assez.

« Oh bien sûr…! Vous essayez de faire quoi exactement hein ? de le croiser « par hasard » elle avait accentuée sa phrase de guillemets invisibles dessiner dans le vent. Vous pensez vraiment que ca a une chance de marcher ? Laissez-moi vous faire gagner du temps, vous ne le reverrez pas…jamais ! Alors, récupérer votre gamine et repartez dans…à…peu importe où vous habitez, mais foutez-nous la paix ! » La colère est palpable, mais elle tâche tout de même de la contenir parce qu'il est hors de question de perdre son sang-froid devant Eliott, alors elle tourne les talons, attrape la main de son enfant et s'éloigne, n'écoutant pas les mots qui s'échappent à présent de la bouche de cette femme qu'elle méprise si fort.

Elle avait essayée de se calmer avant que son mari ne rentre, parce qu'elle ne voulait pas lui en parler, elle n'avait pas envie de réveiller une fois de plus la blessure que Daisy avait laissée sur le coeur de son fils, elle avait déjà eu à le faire et une fois et plus jamais elle ne voulait lui infliger une chose pareille. Alors, lorsqu'il était venu lui tirer les vers du nez, elle avait tenu bon, avait usé de la bonne vieille entourloupe du sourire et du baiser en lui indiquant que ce n'était rien, qu'elle était juste un peu contrariée et qu'elle n'avait pas vraiment envie d'en parler et il avait été suffisamment compréhensif pour ne pas poser plus de questions…pour cette fois en tout cas, elle avait bien conscience que si cela était amené à se répéter il serait nettement plus insistant pour connaître finalement le fond de sa pensée.

***

Elle rumine en silence, est littéralement en train de bouillir intérieurement alors que son fils joue sagement assis dans son siège auto à l'arrière de la voiture. « On va où maman ? » Elle jette un œil dans le rétroviseur et se rend compte qu'elle est restée silencieuse depuis qu'elle a récupérée le petit à l'école. « On va voir Judith, tu sais la copine de maman, elle va te garder le temps que j'aille faire une course ! » Le petit garçon prend un air pensif et penche la tête avant de la redresser d'un coup ! « C'est celle qui parle beaucoup et très vite ? et qui m'a donné un gâteau la dernière fois quand elle discutait avec papa ? » La réflexion fait sourire la Serbe qui imagine sans mal que c'est bien de Judith qu'il s'agit. « Oui voilà, je suis sûre que tu vas bien t'amuser avec elle. » surement plus que Judith avec lui en tout cas… « D'accord ! il marque une seconde de silence, puis deux…Maman t'es fâché après moi à cause de la dame ? » Natalia pousse un soupir désolé, avec tout ca, elle n'avait même pas pris le temps de le rassurer. « Non. Non bien sûr que non mon coeur, je ne suis pas fâchée contre toi, tu n'as rien fait de mal du tout d'accord ! Tu dois juste te rappeler qu'il ne faut pas parler avec des inconnus » Il laisse échapper un tic de langue malgré lui. « Mais c'est pas trop beaucoup une inconnue si c'est la maman de papa et en plus tu lui as déjà parlé plusieurs fois. » Allez expliquer la situation à un enfant de six ans…. « Je sais, mais ni papa, ni maman ne te l'avons présenté pas vrai ? Il hoche la tête. Alors c'est quand même une inconnue… » A coup sûr voilà qui allait mériter une conversation beaucoup plus longue…

***

Lorsqu'elle entre au Homewrecker , sa colère a bien eu le temps de macérer et est prestement plutôt au top du top. Elle se fraye un chemin sans vraiment porter attention ni à la nana supposer faire l'accueil qui n'est pas celle de d'habitude et qui esquisse un geste vers elle, ni aux filles qui se baladent fort peu vêtue dans le hall principal. « Madame bonjour. Je m'appelle Amanda, je peux vous renseigner ? » Natalia lui jette un rapide coup d'œil et secoue la tête. « Non c'est bon je vais me débrouiller, je connais le chemin. » Elle crapahute derrière elle en lui disant qu'elle ne peut pas rentrer comme ca, apparemment elle ne doit pas savoir qui elle est. « Ecoute chérie, c'est mon mari qui paye ton salaire alors crois-moi je peux faire ce que je veux » Sa bouche prend la forme d'un O et Natalia lui adresse un sourire forcé, alors que son mari passe la porte de la réserve près du bar et l'interpelle. Elle s'approche de lui, un air relativement grave sur le visage, elle essaye de se contenir et en même temps de trouver les mots pour lui expliquer la situation qui prend à présent des proportions bien trop grandes et ce n'est pas faute d'avoir fait fonctionner ses méninges dans la voiture, mais il n'y avait pas vraiment de bonne façon de traiter le sujet Daisy. « Il faut qu'on parle…elle jette un œil autour. En privé. » James fronce les sourcils et tend le bras vers le couloir du fond, celui qui mène à son bureau et elle prend les devants et s'y dirige sans un mot, pressant le pas sans le vouloir et finit par pénétrer dans le bureau. Ce n'est que quand il referme la porte derrière lui qu'elle pousse un soupir. « Ca va être déplaisant alors je pense que tu devrais t'asseoir. Il lui jette un regard à la fois inquiet et curieux. C'est encore au sujet de Daisy. » Elle s'efforce de ne pas l'appeler « sa mère » parce qu'elle estime qu'elle ne mérite aucunement ce titre et que le lui enlever aux yeux de son époux ne fait certainement pas de mal.
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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyDim 3 Déc - 17:45


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L’air qui se traine sur le visage de sa femme n’est guère engageant et James fronce déjà les sourcils. « Il faut qu'on parle… En privé. » Bon. James lui indique d’un geste de bras le couloir du fond pour qu’ils se rendent dans son bureau. Il la laisse prendre les devants, ce qu’elle fait avec un pas haché et précipité, qui témoigne d’une colère qui doit durer depuis un certain temps visiblement. Va-t-il finir par savoir ce qui la contrariait de temps à autre ces derniers temps ? Il referme donc son livre de comptes, ferme la porte de la réserve et confie la clef à Amanda qui n’était pas loin, visiblement mouchée. C’est plus fort que lui, il sourit, Natalia a du lui sortir un petit truc bien glaçant dont elle a le secret et évidemment, l’employée n’ose rien dire. Tant mieux. En tout cas il la gratifie d’une petite tape de l’épaule puis s’en retourne à son occupation désormais principale : retrouver son épouse dans son bureau.

Il arrive donc, passe la porte qu’il ferme derrière lui et Natalia laisse quasi-immédiatement un soupir passer la porte de ses lèvres. « Ca va être déplaisant alors je pense que tu devrais t'asseoir. Rien de tel pour le forcer à rester debout ! Il déteste quand elle dit ça, alors c’est pourquoi il reste sur ses deux jambes  et attends, un air curieux mais un peu inquiet sur le visage. La dernière fois qu’elle lui a dis un truc comme ça était pour lui annoncer l’arrivée de sa mère jusque-là absente en ville. Donc, rien de réjouissant en somme. C'est encore au sujet de Daisy. Bingo, allez ! Le motard laisse échapper un grognement plus qu’un soupir. Et puis quoi encore, évidemment. » Il est contrarié, immédiatement, comme chaque fois que le prénom de sa mère est soulevé. Ce n’est pas contre Natalia évidemment mais sa réaction est physique, il ne peut pas s’en empêcher. Il laisse retomber ses bras sur ses cuisses et se dirige vers le bureau, jette le livre de compte dessus puis revient vers sa femme. Il attrape le menton de cette dernière et dépose ses lèvres sur les siennes dans un baiser tendre et tranquille, qui contrebalance avec cette foutue agitation que le rappel de sa mère lui provoque chaque fois. Il s’écarte ensuite et s’appuie contre le bureau, les mains de chaque côté de son corps. Il en avait oublié les lunettes sur son crâne, s’empresse de les enlever, les plier et les balancer pas loin du livre de comptes.

« Bon, vas-y dis moi, qu’est-ce qu’elle branle encore ? Elle a décidé de nous faire chier via le notaire encore une fois ? Elle s’est repointée à la baraque ? C’est quoi sa dernière invention ? »

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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyDim 3 Déc - 22:56




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Sa réaction était à prévoir et il laisse immédiatement transparaître son agacement, il n'avait que peu parlé d'elle depuis qu'elle avait dû lui annoncer elle-même son retour, les seules fois où son prénom avait été prononcé étaient après les funérailles de William et lors des quelques rendez-vous qu'ils continuaient d'enchaîner chez le notaire pour la succession. Autrement dit c'était là un sujet qu'ils se gardaient bien tout deux d'aborder. Elle lui laisse quelques secondes pour encaisser l'idée, parce que la suite elle le sait va très sûrement lui arracher plus que quelques grognements et une contrariété certaine. James se dirige vers son bureau et y balance le livre qu'il tient entre ses mains et qui vient s'écraser contre le bois dans un bruit sourd avant de venir à sa rencontre et elle n'a malheureusement pas grand–chose à lui offrir qu'un air au aussi renfrogné que le sien. Il attrape entre ses doigts, son menton et vient sur ses lèvres, déposer un baiser qu'elle lui rend instantanément, une main posée sur son bras. Puis il s'écarte et s'éloigne juste un tout petit peu, laissant les lunettes qu'il portait sur le dessus de sa tête et qu'il n'assumait absolument pas rejoindre le carnet de compte. Ca l'avait fait rire et elle n'avait pas manqué de se moquer gentiment de lui lorsque le médecin lui avait fait remarquer que s'il ne voulait pas se retrouver avec une vision laissant à désirer, il valait mieux qu'il porte celle-ci pour les menus travaux comme la lecture, ce à quoi il s'adonnait relativement souvent, mais au final elle trouvait ca mignon, ca lui allait bien ce petit air sérieux.

« Bon, vas-y dis moi, qu’est-ce qu’elle branle encore ? Elle a décidé de nous faire chier via le notaire encore une fois ? Elle s’est repointée à la baraque ? C’est quoi sa dernière invention ? »  La Serbe pousse un soupir il n'y avait pas mille et une façon de dire ou d'expliquer ce qui se tramait et honnêtement elle était trop en colère pour réfléchir à de jolies tournures. « Nan. La vérité c'est qu'elle traîne autour de chez nous depuis des semaines et je ne te l'ai pas dit parce que je ne voulais pas en rajouter, je sais que c'est déjà suffisamment difficile comme ça pour toi. Et puis ca n'était pas si grave, après tout si elle a suffisamment de temps à perdre pour faire ça c'est pas notre problème, mais ces derniers temps…elle commence à s'animer, à mesure que ses explications prennent du sens et elle marche, arpente la pièce comme James à l'habitude lui de le faire, c'est dire qu'elle est en colère, c'est dire l'énergie qu'elle essaye de contenir. Elle a recommencé à essayer de me parler, à se pointer à l'heure où je reviens à la maison avec le petit et je l'ai remis à sa place la dernière fois…je pensais que ca serait suffisant et que j'aurai pas à t'obliger à ca, mais….elle se stoppe, devant lui et plante ses poings sur ses hanches. Cette fois-ci elle va trop loin James, elle s'est pointée à l'école, elle a été parlée avec Eliott à l'heure de la récréation ! Qui fait ca hein ? à part les pervers et les désaxés, qui va parler à un enfant de six ans à travers les grilles de l'école ?? Elle rage et laisse échapper un grognement avant de reprendre les cent pas. La maîtresse est intervenue, mais je veux pas qu'elle s'approche de lui, j'ai peur de ce qu'elle décidera de faire la prochaine fois et si MES menaces suffisent pas, il va falloir que tu lui parles, je suis désolée James, mais… » mais ses arguments semblent avoir été suffisant puisqu'il lui coupe la parole bien décidé à réagir à la nouvelle.
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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyLun 4 Déc - 21:39


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« Nan. La vérité c'est qu'elle traîne autour de chez nous depuis des semaines et je ne te l'ai pas dit parce que je ne voulais pas en rajouter, je sais que c'est déjà suffisamment difficile comme ça pour toi. Et puis ca n'était pas si grave, après tout si elle a suffisamment de temps à perdre pour faire ça c'est pas notre problème, mais ces derniers temps… » Le motard observe sa femme se mettre à marcher dans un système régulier, le même chemin fait et refait comme lui-même a l’habitude de le faire quand il réfléchit. Ses sourcils sont froncés, il digère ce qu’elle est en train de lui dire. A savoir que sa connasse de mère se pointe régulièrement pour emmerder son épouse et son fils. Il avait pourtant été clair avec dans les seuls mots qu’il avait échangés avec elle. Ne t’approches pas de ma famille, tu passes par le notaire uniquement. Il lui semblait que c’était assez simple à comprendre. Il se sent comme un con, parce que de son côté il ne l’a jamais vue trainer autour d’eux, autrement il aurait réglé le problème assez rapidement. Son regard se relève du sol pour se poser sur Natalia qui s’agite encore. Il s’attend évidemment à plus mais sa colère mijote déjà, comme chaque fois que le sujet est amené dans une conversation. C’est ce qui le rend aussi irritable ces dernières semaines, presque changé, glissant de son calme habituel à une tension perpétuelle.

« Elle a recommencé à essayer de me parler, à se pointer à l'heure où je reviens à la maison avec le petit et je l'ai remis à sa place la dernière fois…je pensais que ca serait suffisant et que j'aurai pas à t'obliger à ca, mais… Il comprend qu’il devra la remercier, pas qu’elle le lui demande mais encore une fois, Natalia le connaît bien assez et cherche à lui éviter des désagréments comme ceux de rencontrer encore cette femme qui le rend dingue rien qu’en étant évoquée. Cette fois-ci elle va trop loin James, elle s'est pointée à l'école, elle a été parlée avec Eliott à l'heure de la récréation ! Qui fait ca hein ? à part les pervers et les désaxés, qui va parler à un enfant de six ans à travers les grilles de l'école ??
— Excuse-moi ? Elle grogne et lui est sous le choc, sa colère vient de prendre un tournant exemplaire.
— La maîtresse est intervenue, mais je veux pas qu'elle s'approche de lui, j'ai peur de ce qu'elle décidera de faire la prochaine fois et si MES menaces suffisent pas, il va falloir que tu lui parles, je suis désolée James, mais…
— Ça suffit. Le motard s’est redressé brutalement et a déjà glissé son portable à son oreille. Heureusement Thomas est rapide à répondre. T’es devant ton ordi ? … Alors trouve moi la localisation de ce numéro, penché sur son bureau en ordre il récupère un post-it jeté dans le premier tiroir et le donne à son frère qui est visiblement d’humeur à la déconnade et James s’énerve en moins de deux : MAINTENANT ! Le poing du KOS s’abat par réflexe sur son bureau. Thomas est heureusement efficace et connaissant James, il ne relève pas et se contente de lui donner la localisation puis raccroche sans sommation. J’y vais, j’reviens. Il jette un œil au texto que Thomas lui transmet, un simple « ça va ? » avec l’adresse ré indiquée en-dessous, auquel il ne répond pas, il se contente de récupérer ses deux vestes dont son cuir qu’il passe rapidement, ouvre déjà la porte de son bureau et se dirige vers l’extérieur.

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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyJeu 7 Déc - 5:37




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La jeune femme n'a guère besoin de développer plus pour qu'il réagisse et en soit ce n'est pas plus mal, elle est déjà suffisamment énervée comme ça alors il est peu probable que de devoir relayer les paroles bien plus précise que les siennes sur la conversation qui s'était tenu entre sa connasse de mère et leur fils ne soit une très bonne idée. Evidemment il faudra qu'elle y vienne à un moment donné, elle en a conscience, parce qu'ils ne pourraient tout deux pas éviter une petite réunion de famille avec Eliott qui était suffisamment curieux pour venir poser des questions à son père et il valait franchement mieux que Natalia le prépare aux dites interrogations. Elle attend une suite, mais elle ne vient pas. En lieu et place de cela, James sort son portable de sa poche et en tapote nerveusement l'écran du doigt avant de le porter à son oreille. Sa femme fronce les sourcils, ne comprenant pas tout de suite ce qu'il est en train de faire, est-ce qu'il l'appelle ? Est-ce qu'il a enregistré son numéro dans son répertoire ? Pourquoi ? « T'es devant ton ordi ? … Alors, trouve moi la localisation de ce numéro » Okay bon clairement elle fait fausse route et au vu de la façon qu'à Jamais de parler et de débuter sa phrase, elle se doute qu'il est en train de parler à son super copain Thomas. Elle lèverait bien les yeux au ciel, mais là en l'occurrence la situation ne s'y prête guère et elle a franchement autre chose sur lequel concentré sa colère que cet imbécile.

Natalia le laisse faire son business au téléphone et va s'asseoir sur le canapé disposer contre le mur, mais elle n'y reste que quelques dizaines de secondes, elle n'arrive pas tellement à rester en place, ce n'était pas une très bonne idée. Le poing de James vient soudainement s'abattre sur la table de son bureau et fait sursauter la serveuse qui lui jette un regard surpris, elle ne devrait pas tellement l'être, elle ne peut après tout qu'imaginer la colère grondante qui se dissimule sous ses airs préoccupés. J'y vais, j'reviens. » Cette fois son air est encore plus surpris et elle reste une seconde, peut-être deux figé en le regardant enfiler ses vestes. « Jte demande pardon ? lui lance-t-elle alors qu'il se dirige vers la porte. Non, mais tu vas nulle part tout seul James, je viens avec toi ! ce n'est pas une question loin de là, c'est une affirmation et il n'a pas interêt de chipoter, parce que d'une elle est tout autant concernée que lui et de deux, elle le connaît parfaitement bien et sait qu'il peut perdre la raison lorsqu'il s'agit de Daisy, pour ne pas dire son fils et là on avait un combo plutôt explosif. Mais il ne s'arrête pas et ne répond pas en tout cas pas dans l'immédiat, alors elle lui court après, bon d'accord elle ne court pas vraiment, disons plus qu'elle presse le pas et ils se retrouvent bientôt tout deux au beau milieu du hall d'entrée, elle l'attrape par le bras et le retient dans son élan. Il se stoppe (de par sa propre volonté évidemment, ce n'est pas comme si elle avait de la force dans les bras, quoi qu'à force de porter des plateaux elle s'était arrangée de ce côté-là) et elle plante son regard dans le sien. Je viens avec toi. Elle à volontairement baisser d'un ton, elle n'a pas la moindre envie que ca papote au sein des employés. Ca me concerne tout autant que toi babe et je te connais, je te laisse pas allez là-bas sans moi. Okay ?! Pas sûr qu'au final elle soit beaucoup plus stable que son mari, en général c'était même lui le moins impulsif des deux, il avait toujours un coup d'avance parce qu'il prenait le temps de réfléchir quand elle ne faisait qu'aboyer dans la seconde, mais cette fois, cette fois ca touchait la corde sensible…enfin de toute façon elle n'avait pas la moindre intention de rester sur la touche, néanmoins elle préfèrerai quand même que son mari l'intègre au scénario qu'il était sûrement en train de se faire mentalement…Parce que c'est ce que font les familles et jusqu'à preuve du contraire ils en étaient une. Et c'est moi qui conduis ! » Parce que la main toujours posée sur son bras, elle réalise à quel point il est tendu, même s'il donne clairement le change. Elle agite alors les clés de la voiture pour lui indiquer que de toute façon c’est elle qui les a, il n’a donc pas trop le choix.

Ils finissent par sortir après que James ai laissé quelques instructions à une des nanas du club et une fois dans la voiture, il finit par lui donner l'adresse qu'elle entre dans le GPS. C'est un trajet qui s'annonçait amer.


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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyVen 8 Déc - 17:41


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« Jte demande pardon ? Non, mais tu vas nulle part tout seul James, je viens avec toi !Il soupire, se contente de continuer à avancer en glissant ses bras dans ses vestes. La colère brouille toute raison, il réfléchit à toute vitesse, se demande dans quel monde quelqu’un de censé viendrait causer à un gamin entre les grilles de protection de l’école. Et d’ailleurs qu’est-ce qu’elle a pu lui dire ? Ça le rend dingue, il pensait avoir été clair et malgré sa patience (qui s’altère assez facilement ces derniers temps finalement) il déteste qu’on ne l’écoute pas, qu’on ne fasse pas ce qu’il dit. Cette fois, elle est effectivement allée trop loin. Disparaître de sa vie, l’abandonner avec un père incapable ? Oublié. Revenir vingt-trois ans plus tard avec un putain de sourire à vous crever le cœur ? oublié ! Réclamer sa part après avoir fait d’autres gamins, encore oublié. Emmerder sa famille, parler à son fils est une chose qu’il ne laissera pas passer.
Il sent une main se poser sur son bras, Natalia et il s’arrête pour lui faire face. Je viens avec toi. Nouveau soupire. Ca me concerne tout autant que toi babe et je te connais, je te laisse pas allez là-bas sans moi. Okay ?! Il secoue la tête, de toutes façons ce n’est pas comme s’il avait le choix et elle avait raison sur un point magistral : ça la concerne autant que lui. Il finit par acquiescer, une part de lui voudrait aller s’exprimer sans que sa femme soit encore le témoin de sa faiblesse mais d’un autre côté, il vaut surement mieux pour lui et pour Daisy que son épouse soient avec eux. Sa haine est brutale, concentrée et chaque fois qu’il pense à celle qui lui a donné la vie, James ne sait plus s’il est capable de se contrôler. Il observe sa femme, tâche d’afficher un air non pas tranquille mais en tout cas neutre et ne pas se laisser aller à cette perte de contrôle à nouveau. Il garde malgré lui le souvenir de l’annonce de Natalia et sent la honte encore le marquer au fer rouge. Voilà pourquoi il ne veut pas à nouveau se donner en spectacle. Et c'est moi qui conduis ! Et elle agite les clefs sous son nez. Ok, ok. » Il ne desserre la mâchoire que pour ces deux mots, à peine nécessaire d’ailleurs parce que ce n’est pas comme si elle allait l’attendre et les lui donner pour qu’il s’occupe de conduire. Il irait surement trop vite, s’agacerait un peu trop facilement, un danger ridicule.

Son épouse s’avance devant lui et il reste là une seconde, le regard dans le vide avant de s’en remettre à sa colère brûlante, se remettre à bouger, glisser deux trois instructions sèches sur la tenue de l’établissement à la manager des filles et s’éloigner, rattraper sa femme et grimper dans la voiture au côté qu’il déteste le plus — passager.

Il finit par lui lâcher l’adresse sur un ton amer et reporte son regard sur l’extérieur, cherchant tant bien que mal un point d’attention pour éviter de se focaliser sur l’impatience qui lui ronge la peau, il a l’impression que plus les minutes passent plus sa colère prend de l’ampleur, menaçant d’exploser au moindre effleurement. Sa jambe s’agite, il a posé son menton sur sa main, milles idées lui viennent en tête et le silence de mort qui pèse dans la voiture le rend maintenant malade. Il se redresse en avant, met le premier truc écoutable à la radio comme pour tâcher de noyer ses pensées et imaginer autre chose que sa mère aux devant des grilles de l’école de son fils, sortir d’un rayon au supermarché et atterrir devant Natalia, tourner autour du garage comme un vautour non pas en quête d’un cadavre mais de thunes surement. De quoi a-t-elle besoin ? Pourquoi s’est-elle décidée à aborder Eliott ? Pour quelles raisons, elle s’imagine pouvoir revenir dans la vie du motard ? Impossible. Même s’il le voulait le plus sincèrement du monde il ne pourrait pas déroger à son propre honneur, à sa fierté, sa blessure qui lui rappelle chaque fois qu’il a été abandonné comme une pauvre merde sur le bas côté. Visiblement il ne lui allait pas comme gamin, peut-être, il ne sait pas, ne saura surement jamais d’ailleurs car il ne compte pas aller demander à la blonde pourquoi elle s’est barrée. Si c’est juste par lâcheté par peur de son père, pourquoi ne pas l’avoir emmené ? Qu’avait-il fait pour ne pas mériter d’être éloigné de William ? Pourquoi avait-il du subir la pauvreté, l’alcool de son père, l’isolement, les coups, la faim ? Est-ce qu’il était si mauvais, déjà destiné à faire fi de la loi, est-ce qu’elle avait vu ça dans ses yeux bleus, les mêmes que les siens, et avait décidé de le lâcher ? N’en valait-il pas la peine ? Ses poings se serrent, il déglutit difficilement. Les mêmes questions qui le tourmentent depuis plus de vingt ans reviennent l’obséder la nuit et même le jour, dès que son cerveau n’était plus occupé par le travail, la lecture, le club. Parfois même alors qu’il regardait la télé avec sa femme et son fils, son regard et ses pensées glissaient vers les mêmes hypothèses redondantes.

Il voyait Mindy aussi et ne savait pas s’il lui serait possible de lui adresser un jour la parole sans faiblir, s’il devait la considérer comme une sœur alors qu’il renie la personne qui les relie. Il ne préfère pas y penser, il divague encore et s’en rend compte, il se redresse alors dans son siège, veut se concentrer sur le moment présent.

« Elle est venue te voir combien de fois ? S’il voulait ne pas faiblir, il n’avait qu’une chose à faire, se focaliser sur sa colère, la faire grandir, grossir et la garder contre lui. Où ? Depuis combien de temps ? Par « hasard » ? Elle s’est repointée à la maison quand j’étais pas là ? Il s’attache à garder un visage impassible et en vient à la question qu’il estime dans l’immédiat la plus importante. Qu’est-ce qu’elle a dit au p’tit ? »

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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyMar 12 Déc - 5:36




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Elle le voit s'agiter en silence, ronger par cette colère qui s'insinue sans doute avec force dans tout son organisme et elle ne peut que la comprendre. Parce que cette colère, elle la partage, peut-être pas dans la même mesure, parce que ce n'est pas sa mère, parce que la personne dont il est question n'a pas brisé sa vie, mais il s'agit cette fois-ci de son enfant et de son mari et c'était bien là les deux personnes de qui il ne valaient mieux pas s'approcher. Natalia ne dit rien, laisse le temps à James (en tout cas elle l'espère) de digérer un peu la chose, un peu comme elle l'avait fait…bon évidemment elle est toujours particulièrement remontée contre Daisy, contre la situation et contre ce qu'elle fait subir encore à James après toutes ces années, mais elle est à présent plus touchée par ce que ca provoquait chez lui que chez elle…Il se penche et allume la radio, brisant soudainement le pesant silence qui s'était installé dans l'habitacle et elle, elle essaye de se concentrer sur la route, pousse un soupir et se dit que Dieu merci il n'y a pas de circulation à cette heure-ci parce que son calme apparent ne tient qu'à un fil, un fil relativement fin qu'il ne fallait certainement pas trop secouer. Du coin de l'œil elle voit son mari se tendre, serrer les poings, les yeux perdus dans une intense réflexion et elle tend son bras pour venir déposer sa main sur la sienne serrée avec force, elle glisse ses doigts autour des siens et ne dis rien, les yeux toujours rivés sur la route.

La voix féminine et particulièrement agaçante du GPS l’invite à prendre à droite à la prochaine intersection et elle sent le motard se redresser, mais pas pour autant se détendre, c’est en tout cas ce qu’elle se dit alors que c’est cette fois-ci sa voix qui vient les remettre en contexte. « Elle est venue te voir combien de fois ? Où ? Depuis combien de temps ? Par « hasard » ? Elle s’est repointée à la maison quand j’étais pas là ? Qu’est-ce qu’elle a dit au p’tit ? » Et elles étaient là, les questions qu'elle aurait pensées entendre bien plus tôt et qui ne s'étaient jusque là pas matérialisées, les questions qui, elle le savait ne ferait qu'alimenter cette rage sous jacente et finirait d'achever le désir du King de voir cette femme disparaître définitivement de leurs existences. La serveuse se racle la gorge, cherchant comment formulé les réponses qu'il attend et elle a beau vouloir y mettre le meilleur effort, la vérité est qu'elle ne voit pas comment atténuer quoi que ce soit, elle n'en a pas envie, parce qu'elle veut tout autant que lui que sa génitrice reprenne le chemin qu'elle avait emprunté pour ne jamais revenir et aussi pénible cela puisse-t-il être pour elle d'infliger cela à son époux, elle sait que cette colère est nécessaire. Elle hôte sa main de la sienne et vient la reposer sur le volant, puis prend finalement la parole. « Elle est venue directement me voir trois fois en tout et pour tout, à la maison, au supermarché et devant le garage il y a une semaine…. quelques secondes de silence s'imposent par elle-même avant qu'elle ne continue. Le reste du temps, elle reste à distance, elle essaye pas de nous approcher, mais elle est là, elle traîne dans le quartier…je ne sais pas ce qu'elle veut ou pourquoi. Je comprends pas ce qu'elle essaye de faire. Natalia ouvre la bouche, mais est interrompue par le GPS qui une fois de plus, lui donne quelques indications de navigation. J'ai commencé à la remarquer après le rendez-vous chez le notaire, je me suis dit que peut-être qu'elle avait pris un hôtel pas loin de la maison, ca n'aurait pas été plus étonnant que ca, mais…c'est peut-être bête, mais mon instinct me dit que c'est pas le cas et les quelques fois où elle nous a approché…Je crois qu'elle essaye de forcer son chemin jusqu'à toi, peut-être qu'elle imagine que je vais la prendre en sympathie à force qu'elle joue les mères sourire et tout le bordel, mais elle peut franchement allez se faire foutre, elle sait pas….un rire sarcastique s'échappe des lèvres de la jeune maman. Elle sait franchement pas où elle fout les pieds. Un profond soupir prend la place de cette exclamation. La première fois elle a juste essayé de lui parler en lui disant qu'il te ressemblait, mais d'après ce qu'il a dit à la maîtresse, elle est venue se présenter à lui et lui a expliqué qu'elle était ta mère et donc sa grand-mère et qu'elle avait très envie de le connaître, mais que tu étais fâché après elle et qu'on ne voulait pas la laisser le voir et que ca la rendait triste…J'te passe les détails, tu sais que notre fils est pas avare de question sur n'importe quel sujet… Sa colère, qu'elle croyait redescendue ne l'est finalement pas tant que ça, elle se tend à son tour et fixe son regard sur la route puis le GPS qui lui indique qu'il seront arrivés à destination dans une dizaine de minutes. Je me contrefouts de ce que tu vas devoir lui dire James, mais plus jamais elle s'approche de notre fils. »

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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyDim 17 Déc - 18:28


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« Elle est venue directement me voir trois fois en tout et pour tout, à la maison, au supermarché et devant le garage il y a une semaine… Le reste du temps, elle reste à distance, elle essaye pas de nous approcher, mais elle est là, elle traîne dans le quartier…je ne sais pas ce qu'elle veut ou pourquoi. Je comprends pas ce qu'elle essaye de faire. Le motard lève les yeux au ciel, soupire, observe la route, toute son attention néanmoins concentrée à l’écoute de Natalia. Elle est interrompue par le GPS qu’il a envie d’écraser entre ses doigts crispés mais ce serait ridicule. Son épouse reprend enfin la parole, il n’est pas spécialement patient et c’est sa dernière question à laquelle il attend le plus de réponses. Au fur et à mesure des mots de son épouse il comprend, remet dans le contexte, l’imagine très bien trainer sans s’approcher. Sa colère mijote tranquillement et les mots de la serbe rajoutent de l’huile sur le feu. Pour l’instant il se contente de ne rien dire, se recale dans son siège, ouvre la fenêtre puis la referme et enfin vient la réponse à la question principale : La première fois elle a juste essayé de lui parler en lui disant qu'il te ressemblait, mais d'après ce qu'il a dit à la maîtresse, elle est venue se présenter à lui et lui a expliqué qu'elle était ta mère et donc sa grand-mère et qu'elle avait très envie de le connaître, mais que tu étais fâché après elle et qu'on ne voulait pas la laisser le voir et que ca la rendait triste…J'te passe les détails, tu sais que notre fils est pas avare de question sur n'importe quel sujet… » Il serre les poings, les mâchoires, ferme les paupières en poussant un large soupir. A force de se tendre il va finir par développer un mal de crâne d’enfer. Il n’en croit pas ses oreilles, a l’impression qu’on se fout de sa gueule, son cœur bat à tout rompre, prêt à sortir de sa poitrine. Il passe une main dans ses cheveux, se remet à s’agiter, incapable d’attendre. Le GPS indique encore dix minutes, dix putains de longues minutes alors qu’il se sent déjà prêt à exploser. Il se sent enfermé, a envie de sortir de la voiture et d’en finir une bonne fois pour toutes avec cette espèce de connasse endimanchée. Ça lui fait un mal de chien de se dire que c’est celle qu’il a attendu de voir revenir qu’il va aujourd’hui repousser une bonne fois pour toutes. Daisy a fait exactement ce qu’il ne faut pas faire. Il ne supporte pas l’idée qu’elle ait pu aller carrément aller chercher chez son fils un moyen de l’atteindre lui, et quelque part elle a réussi car pour la première fois depuis son retour à Chicago c’est bien James qui se déplacer pour aller la voir. Mais si elle croit qu’il va l’accueillir à bras ouverts elle se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Ça le rend dingue, d’une part parce que cette femme avait choisi de passer par sa femme et son fils et aussi parce qu’Eliott n’a pas a subir ce genre de choses. L’enfant a déjà bien assez subi ces derniers temps, il n’a pas besoin d’avoir à se poser dix milles questions par rapport à une prétendue grand-mère, il n’a pas à être l’intermédiaire entre la vieille blonde et son père. James se dit qu’il devra discuter avec son fils puisque, c’est vrai, ce gamin a toujours une question à la bouche. Et pour sur que ce sujet n’y échappera pas. James sait que leur fils est intelligent, mais a-t-il vraiment besoin de savoir ça ? Ça le fatigue d’avance, il pousse un soupir qui ne le détend pas le moins du monde et se redresse à nouveau, incapable finalement de rester calé dans son siège. « Je me contrefous de ce que tu vas devoir lui dire James, mais plus jamais elle s'approche de notre fils.
— J’vais m’en occuper, ok ? Je vais m’en occuper. Son retour est rapide presque un peu trop brutal, son impatience le ronge et il a juste l’envie d’être enfin à destination. Elle s’approchera plus ni de toi ni d’Elliott et va retourner dans je n’sais quel putain d’bled à la con… » Il s’arrête dans sa phrase, se contente de serrer les lèvres, conscient que la seule chose qu’il est en train de faire est de faire grimper sa colère, il n’a rien de constructif à dire, rien que de l’instinctif énervé, que de la haine à cracher, alors il croise les bras, retombe dans le siège, se replace, regarde toujours l’extérieur, se renferme à nouveau puis saisit son téléphone pour le ranger dix secondes après à peine, ignorant par la même occasion un message de Thomas.

Le reste du trajet se fait dans le silence le plus total, excepté pour la musique qui s’échappe toujours de l’autoradio. Lorsqu’enfin le couple arrive c’est pour débarquer sur le parking d’une espèce de zone commerciale. « Avance vas-y, j’connais sa bagnole. Il avait demandé à Thomas de faire une ou deux recherches, histoire de prévenir son passage au garage. Elle avait réussi à passer par les mailles du filet mais cette fois, la mère Manning n’échapperait à rien. D’ailleurs, avait-elle vraiment gardé le nom de famille de son premier mariage ? Le motard remarque rapidement la voiture de Daisy sur le parking quasiment vide et : Là ! La blanche en face.

Natalia se gare sur une des premières places qu’elle trouve et James attend à peine qu’elle braque le frein à main pour s’extraire de la voiture, et : Reste dans la voiture, t’inquiètes. Puis sortir une clope et faire les quelques mètres qui les séparent de la voiture de Daisy, parfaitement conscient que Natalia sortira quand même. Il regarde à l’intérieur, rapidement, allume sa clope, vient se caler contre le coffre et attend.

Il se passe un certain temps durant lequel James paraît être dans le plus grand des calmes, jusqu’à ce que la figure blonde et anormalement heureuse de sa mère se détache du paysage gris béton.

« James ? Préoccupé par ses pensées il ne l’avait pas vue arriver, il relève alors la tête et se redresse pour l’observer, elle et son grand sourire. A la seconde où ses yeux rencontrent ceux de la vieille femme (qui lui paraissent d’ailleurs trop familiers), le motard se rappelle la colère qui semblait s’être cachée en attendant dans les profondeurs de ses pensées. James, je…
— Qu’est-ce que j’t’avais dis ?
— Pardon ? Il fait quelques pas vers elle, un air menaçant barrant ses traits mais semble malgré tout garder une certaine distance avec elle.
— Qu’est-ce que j’t’ai dis ? Je t’ai dis de ne jamais, absolument jamais t’approcher de ma famille et par là j’entends ma femme et mon fils, Daisy. Je t’ai dis que t’avais strictement rien à foutre dans les parages, que si tu voulais m’adresser la parole t’avais qu’à passer par LE PUTAIN DE NOTAIRE mais surtout, surtout de ne jamais adresser la parole à Natalia ou Eliott. C’est bien c’que j’t’ai dis non ?
— Mais James…
— FERME TA GUEULE ! Il fait un autre pas en avant, conscient des limites qu’il est à deux doigts de briser, comme s’il était incapable de se contenir face à cette femme. Non, pas comme si, elle fout en l’air tout son self-control, d’ailleurs elle aussi est étonnée par cet accès de rage bruyant, sursaute, fait un pas en arrière la main posée sur sa poitrine dans une expression choquée.
— Mais laisse-moi m’expliquer, enfin !
— Mais je veux pas t’entendre ! Je NE VEUX PAS t’entendre tu comprends ou t’es trop stupide pour ça ? Le motard est immobile et semble pourtant animé par une rage indescriptible.
— J’ai essayé de te joindre par ce biais, j’ai contacté le notaire, je n’ai jamais reçu de réponses de ta part, je voulais te présenter Mindy, je voulais qu’on parle juste tous les trois,…
— Arrête. Il bout, somme la vieille femme d’arrêter de parler plusieurs fois mais celle-ci continue à le noyer de paroles.
— Tu ne m’as pas accordé cinq minutes…
— Ecoute-moi bien. Il l’interrompt à nouveau, présente un doigt menaçant. J’ai dis que je ne voulais pas entendre un putain de mot de ta bouche, je m’y tiens et écoute encore mieux pour la suite : je t’ai interdis une première fois de parler à ma famille, t’en as fais qu’à ta putain de tête mais cette fois va falloir songer à faire attention à toi, parce que si t’approches à nouveau c’est pas les flics qui vont sonner à ta porte mais je viendrais résoudre le problème autrement, tu entends c’que j’te dis là ? T’imprimes ? Tu ferais mieux.
— Mais.
— Natalia on s’en va. Le motard se retourne, passe une main dans le dos de sa femme, il est furieux et surement un peu plus brutal qu’il ne le voudrait et il la garde contre lui, lui fait suivre son mouvement de retour vers leur voiture. Son visage est rouge de colère et il voudrait écraser le crâne de sa mère au sol. Il se passe quelques longues secondes dans un silence de plomb, Daisy restée à la même place immobile, avant que celle-ci ne le brise en lui adressant la parole dans un cri contrôlé :

— Tu restes mon fils et par conséquent je fais aussi partie de ta famille ! »

Le motard s’arrête net dans sa progression, souvent comme percuté par un camion ou frappé par un éclair. Sa colère venait de crever le plafond qu’il croyait jusque-là le maximum de sa capacité à être furieux. Son corps semble se relâcher et pourtant il n’en est rien, soufflé par la peine qui accompagne les mots de Daisy. Il le sent, sa vue se voile, son cœur semble être prêt à imploser et son corps passe en mode automatique. James n’a plus le contrôle de rien alors qu’il fait demi-tour et se dirige vers la vieille femme, ne restant plus à Natalia qu’a intervenir avant qu’il n’exauce son vœu de briser sa mère en morceaux.

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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyDim 17 Déc - 22:43




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Ca ne lui plaît pas beaucoup qu'il ne réagisse pas, elle n'aime pas le calme apparent de son mari. Bien évidemment il n'en est rien et elle le sait pertinemment, mais son silence elle le sait n'est qu'une première indication de la force de la rage qui s'insinue chez lui. Ca l'inquiète elle ne peut pas dire le contraire, elle n'a pas forcément envie de le voir exploser là maintenant dans cette voiture, mais l'ambiance qui les entoure l'angoisse et elle en vient à se demander si elle n'aurais pas dû se forcer à minimiser la situation…mais là encore alors qu'elle se fait cette réflexion, elle visualise le visage de son petit garçon et la peine qui s'était peinte sur le visage de son mari quand plusieurs semaines auparavant Daisy avait choisie de venir frapper à leur porte et en une seconde elle sait qu'elle n'avait au final pas d'autre choix que celui-ci. « J’vais m’en occuper, ok ? Je vais m’en occuper. Elle s’approchera plus ni de toi ni d’Elliott et va retourner dans je n’sais quel putain d’bled à la con… » La réponse est immédiate, froide et emprunt d'une certaine distance. Est-ce qu'il la prit comme un reproche à son égard ? comme une requête un peu brutale ? Non, il la connaît, il sait que même si elle s'agace, même si elle est en colère, ce n'est pas contre lui bien au contraire, c'est pour lui et pour leur bébé. Une partie d'elle a envie de s'arrêter et de venir entourer son mari de ses bras, de le rassurer, de faire disparaître tout ca même si ce n'est que l'espace d'un instant, mais en même temps elle a envie d'arriver à destination et de faire passer l'envie à Daisy de ne serait-ce que penser à James, elle veut la voir disparaître de sa vie dans laquelle elle ne mérite pas de passer ne serait-ce qu'une minute. Alors, elle ne dit plus rien et accélère un peu, pour en finir avec cette femme et tout ce qu'elle a amenée avec elle.

Quelques minutes plus tard le GPS leur indique qu'ils sont arrivés à destination et James lui intime de continuer, essayant de repérer le véhicule de sa mère sur le parking peu rempli de la zone commerciale dans laquelle ils se trouvent « Là ! La blanche en face. » Elle se gare à quelques mètres en face de la dite voiture et James sort de la voiture avant même qu'elle ne soit complètement à l'arrêt, lui demandant ou plutôt lui ordonnant de rester là et de l'attendre…ba voyons comme si c'était une éventualité, hors de question pour elle de rester sur la touche et d'attendre que son mari ne revienne…elle éteint le contact et prend une inspiration avant de sortir pour rejoindre le motard qui adossé contre le véhicule fume une cigarette, mais le temps qu'elle ne franchisse les quelques pas qui ne la sépare de lui, elle le voit se redresser parce qu'évidemment l'autre grognasse fait son apparition miraculeuse pile au bon moment. La Serbe fronce les sourcils et sa mâchoire se serrent presque instantanément, mais elle ne dit rien et se contente d'observer son mari lui remettre les points sur les i sans prendre de gants, pourquoi le ferait-il de toute façon ?

« FERME TA GUEULE ! Même elle, ca lui arrache un léger sursaut, le ton de James est tranchant et assassin et sa mère s'en vois surprise et offensée. Piece of shit. Natalia se rapproche de quelques pas, mais n'intervient pas, parce qu'elle estime qu'au vu du déroulement des évènements elle n'y a pas sa place, c'est quelque chose qu'il doit faire probablement seul, il a besoin d'exorciser cette colère, il a besoin de lui dire ce qui traîne dans sa tête depuis trop longtemps et cela d'une façon ou d'une autre, c'est lui permettre de tourner enfin cette page qui le retient depuis de nombreuses années. Les bras croisés sur sa poitrine, elle se contente de la toiser, d'observer les réactions de cette femme qu'elle exècre avec force, de cette femme qui avait cru bon d'interférer avec les deux seules personnes pour qui Natalia serait prête à tout et si elle avait osé croire qu'elle serait un pont entre elle et James, elle ne pouvait pas avoir été plus loin de la réalité. Le ton monte, les paroles dépassent l'avertissement et se transforment en menaces qu'elle sait ne pas être une simple intimidation ; non il le pense, il le fera, mais ca, Natalia n'est pas tout à fait sûre que Daisy ne le sache. Natalia on s'en va » Il se tourne vers elle et vient déposer sa main dans son dos avant de l'attirer vers lui de façon un peu rude et l'entrainer vers leur voiture, elle glisse sa main à son tour dans le dos de James et y appose une caresse régulière pour l'aider elle l'espère à se calmer d'une façon ou d'une autre.

« Tu restes mon fils et par conséquent je fais aussi partie de ta famille ! »

Oh non elle n'a pas osé dire ca. Les yeux de la jeune femme s'écarquillent et elle se fige soudainement au même titre que son époux qui ne va certainement pas laisser passer une provocation comme celle-ci. Et ca ne manque pas il fait volte face avec hargne et se dirige d'un pas vers sa mère qui commence sûrement à comprendre ce qu'elle vient de provoquer, parce que toute la gestuelle de James n'est que violence et fureur et ca n'annonce rien de bon du tout. Natalia presse le pas et vient aussi vite que possible se positionner entre son mari et Daisy, pas qu'elle ait envie de protéger cette dernière qui ne le mérite absolument pas, mais c'est James qu'elle souhaite à présent protéger de lui-même, parce qu'elle ne l'avait encore jamais vu comme ça, même dans les pires moment de son père, même lors de leur plus virulente disputes, jamais encore elle n'avait vu cette expression-là sur son visage. « STOP ! STOP JAMES ! Elle tend ses mains devant elle et essaye de l'arrêter, ces dernières, rencontre son torse, mais il ne s'arrête pas pour autant et la bouscule pour rejoindre sa mère, elle est ainsi obligée de le repousser avec d'autant plus de force, autant en tout cas qu'elle le peut et finit par l'obliger à faire quelques pas en arrière (se doutant bien qu'il se laisse faire, vu la force de chaton qu'elle possède) Regarde-moi chéri, calme toi s'il-te-plait. Elle glisse une main sur sa nuque et l'oblige à dériver son regard de Daisy pour venir rencontrer le sien alors qu'il essaye une fois de plus de s'avancer. Respire okay, c'est pas toi. C'est pas qui tu es. Parce qu'elle sait que ca ne pourrait finir que dans une certaine violence physique et elle le connaît suffisamment pour savoir que c'est quelque chose qui lui pèsera et qu'une part de lui regrettera. Sa main glisse le long de sa poitrine et elle hoche doucement la tête sans le quitter des yeux. Puis la seconde d'après s'éloigne de lui, se retourne et s'approche en deux pas de la blondasse qui attend l'air choqué, une main toujours posée sur son coeur comme si elle venait d'assister à la scène la plus terrifiante de sa vie. Natalia la mâchoire serrée la rejoint et vient littéralement lui coller son poing dans la tronche sans dire un mot (après tout ce n'est pas sa mère et c'est considéré plus correcte si c'est entre nana non ?). Sa bouche se déforme en un « Aoutch » de douleur parce que putain bordel ca lui fait mal, mais ca lui fait aussi terriblement de bien et elle secoue sa main dans le vent. « JAMAIS VOUS FEREZ PARTIE DE SA FAMILLE ! JAMAIS ! Daisy plié en deux se relève, la main maintenant posée sur son visage rougit par le coup qu'elle vient de recevoir. Je vous avais prévenue, vous avez perdue tout droit sur lui quand vous l'avez abandonné derrière vous et c'est exactement ce que vous allez faire de nouveau vous m'entendez, vous allez vous tirer et ne JAMAIS…JAMAIS REVENIR. Elle s'avance vers elle de nouveau un air plus que menaçant sur le visage, peut-être qu'elle lui répond, peut-être qu'elle essaye de se défendre, mais honnêtement Natalia est aveuglé par sa colère. ET si vous vous avisez de ne serait-ce que regarder mon fils, je vous refais le portrait C'EST CLAIR ? » elle la bouscule encore un peu plus, jusqu'à ce que finalement James n'intervienne.
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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptyMer 3 Jan - 12:55


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Il va la tuer. Ni plus, ni moins. Ses problèmes seront réglés dès lors qu’il posera un poing sur son visage ou glissera ses mains autour de son cou, stopper cette incessante vague de conneries qui sort de sa bouche diabolique. Ça lui ferait du bien, de la sentir expirer, de rejoindre son ex-mari, tiens. Elle ne lui manquerait pas le moins du monde, plus rien n’existe entre eux, plus depuis des années lorsqu’il avait arrêté de se morfondre sur son absence. Lorsqu’il avait compris qu’elle ne reviendrait pas de « son petit voyage » comme disait William. Un petit voyage qui a duré près de vingt-trois ans, et voilà qu’une fois l’odeur de l’argent lâchée dans l’air, l’appât du gain l’avait ramenée au bercail et avec elle tous les sentiments que James s’était décidé à foutre à la poubelle. Il avait tout fait pour être tranquille et elle était venue perturber son existence déjà bien compliquée. Il n’avait pas besoin de ça, pas besoin de William qui crève, pas besoin de Caleb aux soucis de santé plus que préoccupants, pas besoin d’elle, Daisy, sa mère. Il avait fait un trait sur son lien de parenté, fait une croix sur les réponses qu’il pourrait avoir et s’était fait un devoir de tout éloigner de lui, de faire sa vie ailleurs, de trouver une autre famille qui est aussi en train de s’affaiblir.
Il ne s’était jamais autorisé à la laisser lui manquer, après tout, il avait toujours nourri à son égard cette haine qu’il laisse échapper aujourd’hui, jusqu’à en bousculer sa femme pour mettre un terme à tout ça, éteindre la lumière dans les yeux bleus qu’il partage avec elle ; seule solution qui lui semble viable à l’instant précis pour cesser de faire battre les contradictions. Arrêter de peser les multiples questions, les « pourquoi ».

L’espace d’un instant James transfère le problème, accaparé par ses soudaines réflexions, « pourquoi » avait été ce qu’il avait toujours cherché à comprendre, ce qui avait motivé son caractère, ses lectures, ses habitudes. S’il n’avait pu savoir pourquoi Daisy s’était barrée sans lui alors il aurait souhaité avoir toutes les autres réponses de l’univers, quitte à passer pour l’intello de service, le rat de bibliothèque.

Mais n’était-il pas en face des réponses, aujourd’hui, justement, qu’il s’exhorte à faire taire ? Ne voulait-elle pas s’expliquer ? Avait-elle d’ailleurs de réelles raisons à lui donner, quel mensonge Daisy pourrait-elle inventer aujourd’hui alors que rien dans sa démarche ne semble révéler une intention pure de retrouver son fils ? Visiblement elle n’a pas mis longtemps à le localiser après la mort de William, pourquoi ne l’a-t-elle pas fait plus tôt alors ?
Ces questionnements émergent malgré lui au milieu de cette colère, ne semble pas le calmer mais raviver les raisons mêmes de ce feu qui brûle et pourtant se calme au contact de sa femme, qu’il n’a même pas sentie près de lui la première fois mais qu’il entend cette fois, alors qu’il se laisse faire cette fois, emporté Natalia qui attire son attention. Elle glisse une main dans sa nuque et elle le force à dévier de sa trajectoire, de déposer son regard dans le sien. S’accrocher à quelque chose de réel, de concret, sa famille et pas simplement cette femme qui ose s’en réclamer. « Respire okay, c'est pas toi. C'est pas qui tu es. »

Et c’est ce qu’il fait, sans vraiment réfléchir, même si son cerveau tourne à cent à l’heure et que sa colère vibre, il s’exécute sans se demander si c’est ce qu’il veut vraiment ou non, parce qu’une part de lui se dit que Natalia est surement la plus raisonnable des trois personnes ici à cet instant présent et qu’il serait bête de ne pas suivre son conseil alors qu’il ne se contrôlait même plus une seconde plus tôt, aveuglé par la colère, prêt à massacrer sa génitrice sans se soucier des conséquences pourtant terribles que cela pourrait engendrer.

Le motard a l’impression de se retrouver au fond d’un abîme qui vient de s’ouvrir sous ses pieds, comme si jusque-là il n’avait pas eu conscience des possibilités qu’il avait sous la main. Il reste là alors que s’éloigne son épouse et tâche de faire ce qu’elle vient de lui demander, il observe ses poings serrés et tremblants, la haine qui lui secoue le corps, il perçoit la lave en fusion sous sa peau et donnerait n’importe quoi pour exploser mais autre chose semble poindre également, une curiosité qu’il s’était interdit de laisser paraître, qui lui embue les idées, parodie sa fureur. Il déteste ça, ce poison qui se mélange et l’empêche de voir le spectacle qui se déroule pourtant à quelques pas de lui. Sa femme frappe à sa place le visage choqué de Daisy et ce sont ses mots, hurlés au visage de la blonde, qui le font revenir à lui, à l’instant, jusque-là paumé et l’ouïe handicapée par un acouphène de mauvaise augure.

« Je vous avais prévenue, vous avez perdue tout droit sur lui quand vous l'avez abandonné derrière vous et c'est exactement ce que vous allez faire de nouveau vous m'entendez, vous allez vous tirer et ne JAMAIS…JAMAIS REVENIR. Il fait un pas, a conscience que sa femme est surement presque aussi violente que lui une fois lancée et s’approche d’elle. ET si vous vous avisez de ne serait-ce que regarder mon fils, je vous refais le portrait C'EST CLAIR ? » Ce sur quoi il ne rebondit pas, estimant que le message est clair mais en place et lieu de ça, le motard intervient et attrape sa femme avec fermeté sans pour autant être violent, mais simplement pour lui éviter à elle aussi peut-être de faire un autre chose, qu’elle ne regrettera pas mais qu’ils auront à justifier devant la justice. Il ne se souciait pas des conséquences pour lui mais il refuse que Natalia ait à porter le poids des actions de Daisy. Car oui, tout était de sa faute. Tout, depuis le début, depuis qu’elle était partie.

La blonde reste là, tremblante et choquée, essaie d’articuler quelque chose alors que James repousse son épouse dans son dos, garde un bras autour d’elle. Lui-même est tremblant de colère et désormais d’une peine qui lui semble impossible à porter tout seul. Il regrettera surement plus tard ces accès d’émotions, se jugera faible et stupide, ridicule, de laisser libre court à ses questionnements au lieu de feindre l’ignorance et de trouver la force de faire « comme si ». Mais c’est terminé, il a fait « comme si » pendant vingt-trois ans et voilà ce qui en ressort. Il observe cette femme plus longtemps qu’il ne l’a jamais observé, son corps secoué, son bras toujours calé pour empêcher sa femme de reprendre ce combat qu’il aurait bien laissé continué s’il n’avait pas d’autres choses à dire en réalité. Et sa mère parle, parle, incapable de bouger, surement trop choquée, elle balbutie, laisse court à sa stupéfaction.

« Ferme-là, « maman » ! Il tâche de rester droit, de ne pas fondre sur elle et lui arracher ses yeux choqués, contient sa haine dans une série de soubresauts effrayants. James sait se contrôler jusqu’au point de non-retour et alors il lui est quasi impossible de garder la face. Mais cette fois, il y tient, comme il tient à son air de dégoût et au ton de sa voix perfide et menaçante, pour ne pas laisser apparaître la peine que toute cette situation lui cause. Ils sont tous près d’elle, il laisse Daisy mijoter dans son silence avant de reprendre la parole. Tu veux cinq minutes pour t’expliquer de quoi ? Pour me mentir comment ? Qu’est-ce que tu vas me baratiner au juste cette fois. T’es qu’une vieille pute assoiffée d’argent.  Il s’entend et se fait mal mais cette fois, il ne se taira pas. Tu veux t’expliquer alors vas-y, réponds-moi maintenant : qu’est-ce qui t’as empêché de m’emmener le jour où t’es partie ? Hein ? C’est quoi la bonne réponse à ça ? De revenir me chercher, ça te coutait quoi ? C’était trop lourd de garder une trace de William avec toi ?  
— … je … mais… James…
— « je…mais… » tu sais dire que ça ? Tu présentes ça comment, revenir au bout de vingt-trois ans alors que ton ex-mari meurt, quand t’as été tapiné à l’autre côté du pays pour aller pondre combien ? trois ? quatre gosses ? COMBIEN ?!
— Quatre.
— Quatre gosses ouais, du coup t’as besoin de la thune de la baraque ? Mais qu’est-ce que tu cherches à vouloir me parler, hm ? Tu veux des nouvelles ou tu veux un moyen plus sur de récolter du cash ? T’en veux ? Tiens ! Il plonge sa main dans sa poche interne, frôle un bouquin et en sort quelques billets qu’il lui jette au visage. Tu veux un petit résumé peut-être, tu veux savoir comment « ton fils » a grandi ? Bah écoute c’était la petite maison dans la prairie, t’imagines que William s’est pas arrêté de boire, t’imagines aussi qu’il a rien fait pour moi, en partant t’as laissé deux parents m’abandonner derrière toi, parce qu’il a rien fais pour moi que m’apprendre la valeur d’un coup de poing et aussi que parfois pour manger faut aller voler l’épicerie du quartier. J’espère que t’es contente et fière de toi, j’espère que ça va te peser sur la conscience les vingt-trois prochaines années à venir, d’avoir laissé ton gosse dans la merde. Il parle vite et a le souffle court. Il ne sait pas quoi et comment le dire, mais il se force alors que ça lui pique le visage. J’avais SEPT ANS. Comment tu peux te réclamer être de ma famille quand t’as laissé un gamin de sept putain d’années se démerder tout seul. Pas d’argent ! Pas un regard ! Pas d’fringues, pas d’calme à la maison, pas un seul moment de putain de calme, pas de bouffe, pas d’électricité les trois quart du temps, pas un seul moment de répit, est-ce que tu sais combien de fois il m’a oublié à l’école avant que j’me casse ? Est-ce que t’as conscience que c’est la famille de quelqu’un d’autre qui me donnait de quoi vivre ? Il l’observe, laisse son regard plein de haine posé dans le sien. Alors dis-moi, t’as quelque chose à répondre à ça ? Est-ce que tu peux me donner une seule, juste une seule raison pour laquelle tu pourrais justifier de m’avoir laissé à l’école le matin, jamais revenir, fonder une famille ailleurs et revenir plus de vingt ans plus tard alors que ton ex-mari meurt, duquel d’ailleurs tu portes toujours le nom, et faire semblant, juste prétendre que tu veuilles renouer un contact avec moi ? Juste une seule raison.
— … »

James attend, la mâchoire serrée, que sa mère lui donne une raison, une vraie. Mais la blonde garde les lèvres serrées, tremblantes, ses yeux pleins de larmes qui ne l’émeuvent pas un seul instant. Il attend qu’elle ouvre la bouche qu’elle lui sorte un nouveau mensonge, mais elle ne prend même pas la peine de faire ça. Elle lui évite une nouvelle colère en lui sortant une connerie grosse comme le monde et préfère garder le silence. Sage décision de sa part.

« C’est bien ce que j’pensais. Sa voix siffle. Toutes ces années Daisy j’ai attendu que tu me dises pourquoi, juste pourquoi. T’as quitté William parce que c’était un connard fini, je le conçois. Mais pourquoi moi ? Il se radoucit malgré lui, non pas par égard pour sa mère mais parce que ses derniers mots sont surement plus douloureux pour lui que pour elle et il veut rester droit. J’avais quoi de moins que tes quatre autres gosses là-bas ? Si t’avais pas attendu que papa meurt pour récupérer l’héritage, si t’avais essayé ne serait-ce que quelques années plus tôt, peut-être que t’aurais pu changer quelque chose. Mais maintenant tu vas vivre avec ça, parce que t’es rien d’autre qu’une merde, maman. Rien d’autre. J’te laisse le fardeau, moi j’abandonne de savoir pourquoi, parce que tu le sais même pas. T’étais jeune, t’avais peur, tu peux tout me sortir. Rien t’empêchait d’revenir, tu savais où j’étais. Mais en fermant ta putain de grande gueule t’as été complice de tous les actes de papa. C’est de ta faute. T’entends ? De ta faute. »

Il se recule, récupère la main de Natalia et va pour faire un geste de départ avant de faire mine de se rappeler quelque chose. « Oh et, trois choses. Finalement t’as bien fais de pas m’emmener avec toi, parce qu’aujourd’hui j’ai une famille, une vraie dont tu ne fais pas partie. Deuxio, t’as intérêt à te défaire du nom de Manning, t’as rien à voir avec nous et crois moi que je saurais si c’est le cas ou non. Prends celui de ton nouveau clébard, reprends celui de tes parents de merde qui n’ont rien fais de plus que toi, mais quitte mon nom. Et enfin et cette fois je veux que tu l’entendes bien, il lâche la main de sa femme, fait deux pas vers sa mère qui se recule d’un pas avant qu’il saisisse son col et le serre : si tu t’approches de Natalia ou mon fils une fois encore, Daisy, juste une fois. Je te tue. Et remercie je ne sais quel dieu que je ne l’ai pas encore fais. »

Il la lâche et revient vers sa femme sans quitter la mère des yeux, le souffle coupé et les larmes sur les joues, incapable de dire ce que visiblement elle voudrait leur balancer encore.

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Natalia Manning

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MessageSujet: Re: i am gonna take care of this ø Natalia   i am gonna take care of this ø Natalia EmptySam 6 Jan - 21:49




James and Natalia



I am gonna take care of this



Les bras de James viennent l'entourer et l'oblige à reculer, à s'éloigner de cette femme qui suscite chez elle la plus noire des colères, parce que ce qu'elle provoque dans les yeux de son mari, elle ne le supporte pas, elle ne peut pas rester là à rien faire alors que cette femme continue sans remords de briser ce coeur qu'elle s'efforce de protéger comme elle le peux. Elle lui impose une résistance évidemment parce que l'envie de faire disparaître cet air suffisant du visage de Daisy est plus fort qu'elle, parce que l'envie de la faire disparaître tout court la démange…pas de façon macabre évidemment, mais de façon définitive certainement. Finalement, elle baisse les armes quand elle réalise qu'elle n'aide sûrement en rien son époux au contraire et elle se laisse faire tandis qu'il la repousse dans son dos et garde un bras fermement positionné contre elle comme pour la protéger non seulement de Daisy, mais aussi d'elle-même. Natalia sent les tremblements qui le secouent et elle vient appuyer sa main contre la sienne pour essayer de le calmer, ce qui en soit est un peu idyllique quand on sait qu'elle est elle-même loin d'être calme et loin de se contrôler, mais elle essaye quand même parce que ca lui brise le coeur de le voir comme ca, parce que rien ne peux l'atteindre de façon plus sûr que les blessures qui puissent –être infligés à l'homme qu'elle aime ou à leur enfant. C'est la le véritable point faible de Natalia, c'est là le moyen le plus fiable de faire exploser en milles morceaux toute la raison qu'elle puisse posséder.

Elle balbutie et essaye de parler, bien que le choc, la peur ou la réalisation de son erreur l'empêche de s'exprimer correctement est loin de calmer les élans de colère de la jeune Serbe bien au contraire ca ne lui donne que plus envie encore de l'empêcher de parler, d'exister dans cette vie, leur vie sur laquelle elle n'a pas le moindre droit. James prend la parole et les mots qu'il prononce lui serrent immédiatement le coeur, ce mot en particulier, celui qu'elle s'efforce depuis le début de ne jamais prononcer et qui n'est que le début d'un discours qui n'a pas fini de provoquer chez elle une peine à la hauteur des blessures que cette salope avait infligées toutes ces années durant à l'homme qui se trouvait devant elle. Le récit qu'il fait de son enfance est à vous tordre les entrailles, elle sait, elle connaît l'histoire, les détails bien plus difficiles qu'il ne mentionne pas, toutes ces choses qu'il lui avait confiées une fois, une seule et qu'il se refusait à aborder le reste du temps, ce qu'elle voulait bien comprendre. Elle n'était pas en bon terme avec sa famille, son père l'avait abandonnée alors qu'elle n'était qu'une gamine, mais contrairement à James et malgré la situation actuelle entre elle et sa famille, elle n'avait pas grandie dans un foyer violent et malsain et ca faisait véritablement toute la différence. Son mari ne s'était construit qu'au travers de ce club qui lui avait tendu la main lorsque plus personne ne semblait vouloir le faire, ils l'avaient tous accueillis, élevé, épaulé jusqu'à ce qu'il puisse finalement prendre soin de lui-même, devenir quelqu'un, tracer son propre chemin. Elle l'oubliait souvent c'est vrai, mais elle leur devait tout de même d'avoir su sauver James de bien des façons. « J’avais SEPT ANS. […]Alors dis-moi, t’as quelque chose à répondre à ça ? Est-ce que tu peux me donner une seule, juste une seule raison pour laquelle tu pourrais justifier de m’avoir laissé à l’école le matin, jamais revenir, fonder une famille ailleurs… »  Ça lui fait mal d'imaginer l'enfant qu'il avait été, d'imaginer leur petit garçon dans une situation pareille, parce qu'aucun enfant ne devrait avoir à subir ca, aucun enfant ne devrait être traité de la sorte. La gorge de Natalia se serre et ses yeux s'embrument. Bien que les mots ne lui soient pas adressés il résonne pourtant en elle, parce qu'elle sait à quel point c'est difficile pour lui de les énoncer, parce qu'elle à conscience de ce qui se joue pour son mari et qu'il n'y a rien qu'elle ne puisse faire pour l'aider ou le soulager et ce sentiment d'impuissance lui est véritablement difficile et transforme le voile devant ses yeux en des larmes silencieuses. Elle ne répond pas et la jeune femme glisse une main sur l'épaule de son mari, elle est bien plus calme que quelques minutes auparavant et n'a plus qu'une seule idée en tête à présent partir, faire disparaître tout ca, s'enfermer dans une bulle juste elle et lui le temps de réparer les dégâts. Il finit par reculer, par abandonner et vient se saisir de sa main avant d'amorcer un départ, mais il se ravise à la dernière seconde et vient se repositionner devant sa mère à qui il impose quelques recommandations supplémentaires qu'elle ne peut qu'acquiescer. Ses doigts se séparent des siens et son coeur manque cependant un battement lorsqu'il s'avance et esquisse un geste brutal envers sa génitrice, mais celui-ci ne dure pas bien longtemps avant qu'à son tour elle ne choisisse d'éloigner James de ce scénario, elle attrape sa main et l'attire vers elle, sans un regard pour cette femme, sans la moindre considération à lui donner et prend la direction de leur voiture. Une fois qu'ils y sont rendus, elle s'arrête côté passager avec son mari et vient passer ses bras autour de ses épaules, glisse ses doigts contre sa nuque et plonge son regard encore un peu rougit dans le sien, elle ne dit rien, il n'y a rien à dire, elle le regarde juste avant de venir coller son visage dans son cou dans le silence le plus complet.

FIN DU SUJET
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