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 Hit a switch Ft Thomas

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Addison Adler

Addison Adler

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quartier : Northside : Dans le manoir de sa soeur / Possède un loft Downtown
physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyMer 18 Avr - 5:53

Hit a switch
EXORDIUM.
J'avais presque oubliée ce matin en me levant, cette colère latente de laquelle je n'arrivais pas vraiment à démordre depuis ma petite visite chez Sebastian il y a trois jours de ça. J'avais beau avoir accepté de lui laisser le problème entre les mains ça ne voulait pour autant pas dire que mon cerveau dérangé et qui fonctionne clairement à plus dix-huit mille avait laissé toute cette histoire de côté, loin de là, elle restait ancré au fond de mon esprit, noyée sous des couches de pensées actives et éphémères certes, mais là quand même. La journée s'était déroulé sans anicroches, une visite à la caserne de la 42epour papoter paperasse suite au licenciement d'un de leur soldat du feu qui apparemment avait une légère addiction à la bouteille ; un peu, voir beaucoup de paperasse pour la 33e et une enquête minime sur une potentielle nouvelle recrue, une journée en d'autres termes rondement menée. Le téléphone sonne alors que je viens de me servir une tasse de café, il est un peu tard et je le regretterai sûrement quand je n'arriverais pas à dormir ce soir, mais tant pis, j'ai froid et ça me semble être l'idée la plus judicieuse du monde en l'instant. La tasse posée sans ménagement sur mon bureau j'attrape le combiné et le porte à mon oreille, me présentant formellement comme le demande l'étiquette, mais mon professionnalisme ne dure pas très longtemps lorsque la voix de ma soeur résonne à l'autre bout du fil. « Hey ! lui dis-je avec un sourire que si elle ne peut pas le voir, lui parvient sans doute tout de même dans l'écho de ma voix. Je laisse une main glissée sur le bas de ma jupe et en lisse les plis qui étaient venus froncer le tissu noir alors que je m'assoie sur le bord du bureau. Oh et tu vas faire quoi et avec qui dis-moi ? Une sortie improvisée apparemment, ce qui je dois le dire n'est pas nécessairement du genre de ma soeur, mais elle m'indique que c'est seulement avec Andrew qu'elle allait dîner. Un sourire vient marquer mes lèvres, peut-être que finalement elle avait pris en compte la petite proposition que je lui avait soufflée le soir de mon anniversaire. Andrew hein ? Je laisse échapper un rire amusé et légèrement moqueur. Elle m'arrête évidemment tout de suite avec cet air outré et légèrement piqué, bien qu'amusé que je lui connais bien et me sort le blabla habituelle sur leur amitié et sur le fait qu'il soit marié et évidemment qu'elle ne soit pas intéressée de cette façon. Je roule des yeux, pas décidé à entendre son baratin quand je suis persuadée que les associés, serait une bonne idée, mais bon...au final ils vont quand même dîner ! De toute façon, je dois aller récupérer ma voiture ce soir...EN-FIN ! Oui je sais ça fait que deux jours, mais elle me manque, ça me gonfle de prendre un taxi, tu sais que j'aime bien mes habitudes.  Et cela encore plus depuis que je n'étais plus sous médicaments, j'avais besoin de la stabilité que les habitudes m'offraient, ca avait quelque chose de particulièrement rassurant, c'était une chose qui me gardait dans un cadre que j'avais bien du mal à maintenir sans pouvoir m'y accrocher et le moindre changement trop bouleversant risquait de m'envoyer tout droit dans une crise improvisée. Nan, rien de spécial, je vais rentrer et regarder des bêtises à la télé ou peut-être aller nager un peu, j'improviserai. Ou peut-être que j'irai voir une copine, ceci-dit y a ce film-là avec ce type super canon, mince comment il s'appelle...ah oui voilà ahah c'est ça ! Bien évidemment et comme d'habitude pendant mes périodes de réjouissance, j'ai plus d'idées qu'il n'en faut pour ne pas noyer mes interlocuteurs, mais Maxime est habituée et sait qu'il faut en prendre et en laisser sans doute, puisqu'elle finit par me dire de la tenir au courant sans rentrer dans aucun détail supplémentaire. C'est toi...tient moi au courant si tu découches...ah et la voilà qui râle de nouveau et moi qui ris de nouveau. Ok, a plus tard. Bisous. » Je secoue la tête et raccroche avant de me replonger dans le dossier qui était resté ouvert sur mon bureau.

J’alpague un taxi et fort heureusement je travaille sur une avenue plutôt passante, parce qu’il pleut et que je n’avais pas envie de me liquéfier sur place. Je grimpe à l’intérieur et lui donne l’adresse du garage où j’avais déposé ma voiture à réparer auprès de Thomas il y a deux jours de cela. Alors, que les kilomètres disparaissent dans le compteur du type qui me conduit à destination, je m’occupe en appliquant sur mes lèvres une couche parfaite de rouge à lèvres et en réarrangeant mes cheveux, pas d’idée en particulier derrière ces gestes, juste une habitude et peut-être effectivement l’envie de me présenter sous mon meilleur jour, comme pour inconsciemment bien lui jeter au visage le fait qu’il avait effectivement largué sans sommation la version mineur et plus fragile de moi-même. Nous arrivons à destination et je referme mon long manteau noir de nouveau…si on y ajoutait le chemisier noire que je porte on pourrait pour peu croire que je me rends à des funérailles…ce à quoi je répondrais qu’on ne peut pas faire plus élégant que du noir…jamais.  Je pénètre dans le garage qui à cette heure semble bien calme et passe à côté de ma voiture, non sans y laisser glisser une main sur la carosserie. Je jette un coup d'oeil machinale à ma montre, surprise de ne pas voir un chat dans les parages et oui bon il est dix-neuf heures trente, mais si j'en crois le panneau sur le comptoir ils sont censé être ouvert encore une bonne heure. Je viens taper sur la sonnette qui jouxte le dit panneau et attend que Hunt daigne montrer le bout de son nez. Quand enfin il sort du bureau il n'a pas franchement la tête des bons jours (même si okay je ne sais pas à quoi il ressemble dans les bons jours.). « Ouhh et où sont le sourire et l'enthousiasme du bon commerçant dis-moi ? Je laisse échapper un rire léger qui se termine sur un sourire...qui visiblement reste sans réponse. Ne t'inquiète pas, je vais pas te déranger longtemps grincheux, je récupère ma voiture et je file ! »


Dernière édition par Addison Adler le Mer 9 Mai - 2:35, édité 3 fois
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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyMer 9 Mai - 0:26

Hit a switch 
EXORDIUM.
https://78.media.tumblr.com/432c8cf8641412a5b2d534c6366b26a4/tumblr_n1o5bpR6x31qal0zgo6_250.gif">
Il s’est vu le tuer, éclater son visage contre le plan de travail de la cuisine jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une bouillit de chair et de sang. Il s’est vu lui enserrer la gorge et l’étouffer, respectant les dix minutes règlementaire jusqu’à la mort, à regarder le blanc de ses yeux s’injecter de sang, comme si ces derniers allaient sauter de leur orbite dans un « pop » semblable aux cartoons.
Et c’est peut-être même ce qu’il a fait, ses idées sont un peu flou à l’heure actuelle, toujours baigné dans une rage qui, même si moins immonde qu’il y a deux heures, reste présente, palpitant au creux de sa tête, de son ventre, de ses veines.
 
Deux heures plus tôt.
 
Un appel de sa sœur à la voix incertaine et tremblante lui à suffit à abandonner le garage en plan, interpellant les deux prospects pour qu’ils prennent la relève le temps qu’ils reviennent. Content ou pas content, ils avaient tout intérêt à fermer leur petite gueule de merdeux si aucun d’entre eux ne voulaient se prendre une clé dans le crâne. Thomas a enfourché sa moto, tracé jusqu’à chez sa mère où Père Hunt semblait très très mécontent. Pourquoi ? Il n’en sait foutrement rien, tout ce qui le préoccupe à l’instant c’est la sécurité de sa mère et de sa sœur, parce qu’à écouter cette dernière, les choses sont différentes « de d’habitude ». 
Il arrive, freine dans la cours en gravier, le portail électrique se refermant derrière lui et court jusqu’à la barraque où il entend déjà des éclats de voix. Un coup d’œil à l’allée et Thomas constate que son père est déjà là. La porte s’ouvre à la volée et il les trouve là. Sa mère, sa sœur et son père. Mais son regard se braque sur la plus jeune, à genoux sur le sol, la manche de son gilet rose pastel imbibé de sang qu’elle maintient sur son front.
 
- Espèce d’enculé.
 
Thomas se jette sur son propre père, enragé, fou, meurtrier. Et il ne doit son salut qu’à l’intervention de James pour ne pas finir entre quatre planches et être enterré dans trois jours. Dans sa fureur noire, dans son état de colère destructeur, le KoS n’a ni entendu, ni vu son frère le suivre de près dès la seconde où il a quitté le garage comme un fou furieux. Le hacker se souvient des hurlements de sa mère, ceux de sa sœur mais aussi de Manning qui use de sa carrure pour le dégager de Robert qui est à terre après s’être prit une belle droite dans la gueule, celle qui entache désormais son visage d’un filet rougeâtre qui lui barre la joue et ruissèle le long de son cou lorsqu’il se redresse, un peu sonné.
Thomas veut le bousiller, le détruire entre ses mains. Et si son meilleur ami d’enfance n’était pas présent, c’est exactement ce qu’il se serait produit. Il se débat entre les bras de James, hurle qu’il finira par crever cet enculé de batard et ce n’est qu’une fois à l’extérieur que son frère le somme de se calmer, de rester ici le temps qu’il aille chercher Marie et Lisbeth.
 
Le hacker inspire, tourne en rond les poings serrés, a l’impression qu’il fait 35°C dehors alors qu’il reste des traces de neige dans ce jardin si parfais de cette famille pas si parfaite. Les idées de Thomas fusent à mille à l’heure, son cerveau turbine, cherche toutes solutions préférables à ce que sa sœur et sa mère ne restent ici avec cet homme qu’il méprise plus que jamais.
 
 
La suite n’est qu’un enchainement d’image dans son esprit qui reste irrémédiablement focalisé sur la seconde où il a vu Lisbeth assise sur le sol, le front en sang de s’être cogné le visage contre le meuble. Pourquoi ? Parce que leur père lui a collé une violente gifle en lui hurlant de fermer sa petite gueule de catin. Rien que d’y repenser, Thomas a le feu aux veines et donnerait n’importe quoi pour aller exploser la gueule de Robert maintenant que Marie et Lisbeth sont en sécurité chez lui, le temps qu’il finisse son service au garage.
Ca fait à peine dix minutes qu’il est revenu, essayant de se concentrer sur une tâche, puis une autre quand il voit que ça ne prend pas. Assit à son bureau, il ne décolère pas et la seule chose qu’il souhaite c’est de n’avoir aucun client jusqu’à la fermeture qui ne devrait pas tarder….
 
-‘Chier.
 
La sonnette retentie, évidemment.
Dans un geste brusque, Thomas se lève et ouvre la porte pour accéder au garage.
 
- Ouais ?
- Ouhh et où sont le sourire et l'enthousiasme du bon commerçant dis-moi ?
 
Il fronce les sourcils à la vue d’Addison, se demandant ce qu’elle pouvait bien foutre là à une heure pareille. Avant que ses souvenirs ne le rattrapent, aider par les mots de la jeune femme.
 
- Ne t'inquiète pas, je vais pas te déranger longtemps grincheux, je récupère ma voiture et je file ! 
- Si t’es pas contente du service d’amabilité, t’as qu’à confier ta bagnole ailleurs.
 
Aucunement envie d’être aimable et de jouer les gentils commerçants. Là, tout de suite, il s’en branle. Même si Addison n’y est pour rien, même si elle ne doit rien capter de ce qu’il se passe, Thomas n’y prête pas tellement attention tant il a l’impression d’être bloqué dans une spirale de violence qui n’en finit plus de lui ronger les nerfs.
 
- Et elle n’est pas prête. J’t’ai dis que j’t’enverrais un message quand ça sera l’cas.
 
Et c’est peut-être ce qu’il a fait, il ne sait plus trop le déroulement de cette journée, de tout ce qui a pu se dire ou se faire avant qu’il ne foute les pieds chez lui, bien déterminé à fracasser la gueule de son propre père.
 
- Tu voulais autre chose ?
 
Sec, direct, il veut simplement retourner s’enfermer dans son bureau le temps que le garage ferme pour la journée.
 

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Addison Adler

Addison Adler

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptySam 12 Mai - 18:59

Hit a switch
EXORDIUM.
Je sais pas si je tombe au mauvais moment où quoi, mais visiblement il a pas l'air ravi de me voir. C'est pas très grave, de toute façon j'ai pas prévu de m'éterniser alors je passe volontiers sur l'air revêche qu'il m'accorde. Je suis dans un bon jour il a de la chance, parce que dans mon genre je sais parfaitement jouer les dramaqueens reloues si ça me chante.  « Si t’es pas contente du service d’amabilité, t’as qu’à confier ta bagnole ailleurs.. Euh pardon ? Je m'arrête immédiatement dans mon élan, il lui arrive quoi au juste à ce petit con ? Non parce qu'y a pas une once de plaisanterie ou d'ironie qui s'échappe de son ton ou des traits qui se sont peint sur son visage. Je le sais j'ai vérifiée par deux fois pour être sûr, mais il est sérieux...Je me renfrogne dans la seconde et mes yeux s'arrondissent. Ok bien ba ça met dans l'ambiance hein. Et elle n’est pas prête. J’t’ai dis que j’t’enverrais un message quand ça sera l’cas.  C'est une putain de blague là. J'espère vraiment que ca en est une parce que là je commence vraiment à m'énerver, je le sens aux petits picotements qui viennent titiller le bas de ma nuque et à la vague de chaleur qui vient remonter dans mes joues. Alors, il va se calmer direct le boyscout parce que je suis pas sa pote et je suis certainement pas du genre à me laisser parler sur ce ton. En plus il est celui qui m'a dit de venir ce soir alors ses réflexions à la con il va pouvoir se les carrer là où je pense. Tu voulais autre chose ?

Ok là c'est le pompon. Je laisse ma langue tiquée conte mon palet dans un claquement sonore et vient croiser mes bras sur ma poitrine en le toisant de mon légendaire regard de connasse glaciale. - Il t'arrive quoi exactement là ? T'as un problème ? Je lève mes sourcils de façon mécanique et laisse planer un court silence, même si clairement je ne le lui laisserai pas le temps de répondre quoi que ce soit, parce que là de suite ça à beau être feu d'artifices dans mon esprit, c'est évident qu'il y a une des insultes qui tournent comme une toupie sur le bout de ma langue qui va finir par trouver son chemin et ça ne me vient même pas à l'idée de prendre sur moi ou de me forcer à calmer l'agacement qui monte trop rapidement pour que je le reconnaisse. Tu vas te calmer direct Thomas parce que je suis ni un de tes petits copains, ni une de vos pétasses à qui tu peux parler sur ce ton ! Ouai parce que depuis la dernière fois qu'on s'était vu, je m'étais un peu renseigné sur son petit club, la curiosité est un vilain défaut, mais j'y peux rien ça m'a intrigué. J'ai donc au-delà des facts et de la merde de laquelle mon père et ses amis politiciens les tiennes responsables, appris qu'ils baignaient principalement dans le business du cul (en tout cas officiellement) et qu'ils étaient souvent entourés de sangsues obnubilées par l'idée même qu'il affiche. C'est d'un pathétique... Surtout pas quand c'est TOI qui m'as dit hier de passer aujourd'hui ! Ça te revient ça y est ? Je le questionne du regard, un air exaspéré et hostile sur le visage. Non ? rien ? Vraiment ? Je pousse un soupir ou plutôt à ce stade un grognement alors que je pose mon sac dans un geste brute sur le comptoir du garage. J'ai payée en avance, je me suis déplacée et j'ai besoin de ma caisse alors tu te démerdes Hunt. J'attrape le petit écriteau posé près de ma main droite et le tourne vers lui. À ce que je vois vous fermez que dans une heure, parfait ça devrait te suffire ! » Après tout c'était lui qui s'était vanté d'être un as de la clé à molette et puis changé une vitre ça doit pas être sorcier et puis merde juste pour le principe je compte franchement pas démordre. Fallait pas me manquer de respect. Je lui accorde finalement un sourire sarcastique avant de m'adosser contre le comptoir, les coudes posés dessus derrière moi.

Pour prouver mon point j'avais tout le temps du monde.
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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyJeu 24 Mai - 19:47

Hit a switch
EXORDIUM.
- Il t'arrive quoi exactement là ? T'as un problème ?

Ouais, son problème c’est qu’elle commence à gueuler, à prendre ses airs hautains de gamine pourrie gâtée à croiser les bras sur la poitrine, bien résolu à lui tenir tête. Tout ce qu’il ne voulait pas. Putain, elle ne pouvait pas tout simplement le traiter d’enculé et se tirer d’ici ?

- Tu vas te calmer direct Thomas parce que je suis ni un de tes petits copains, ni une de vos pétasses à qui tu peux parler sur ce ton !
- Oh excuse moi ! Aurais-je froissé ton égo de princesse ?

Sarcastique au possible, il s’en branle qu’elle vienne lui claquer ses problèmes existentiels à la gueule parce que Madame est froissé qu’on ose lui parler sur ce ton. Il lui parle comme il veut, de la façon qu’il veut et si elle n’est pas contente, elle n’a qu’à prendre la sortie. Il n’est pas d’humeur, n’a pas la tête à jouer les commerçants serviables avec un sourire peinturé sur la gueule. La seule chose qu’il veut, c’est exploser la gueule de son père contre un mur.

- Surtout pas quand c'est TOI qui m'as dit hier de passer aujourd'hui ! Ça te revient ça y est ?

Cette fois il fronce les sourcils… Hier ? Honnêtement, il a du mal à aller plus loin qu’il y a quelques heures, tant l’esprit est focalisé sur ce qu’il s’est produit chez lui.

- Non ? rien ? Vraiment ?

Et putain, qu’elle arrête avec ses grands airs de princesse, comme si le monde entier était  plus débile qu’elle. Addison pose son sac brutalement sur le comptoir, comme si elle était chez elle et ne s’arrête pas là, bien décidé à faire entendre le fin fond de sa pensée. Thomas est déjà agacé, énervé plus qu’il ne faut et sait qu’il n’aura pas la patience nécessaire pour la gérer.

- J'ai payée en avance, je me suis déplacée et j'ai besoin de ma caisse alors tu te démerdes Hunt.

Et comme pour appuyer ses dires, elle chope l’écriteau et le lui montre.

- À ce que je vois vous fermez que dans une heure, parfait ça devrait te suffire !

Elle s’adosse au comptoir, bien décidé à ne pas décoller du lieu tant qu’elle n’aura pas eu satisfaction. Mais ce qu’Addison semble oublier c’est que Thomas peut-être tout aussi têtu et que si elle décide de jouer à ce p’tit jeu, elle n’en sera pas forcément gagnante.
Le KoS braque un regard glacial dans le sien, d’un je m’en foutiste sans borne. Il a autre chose à ce soucier que de sa petite crise.

- Sinon tu vas faire quoi, hein ? Tu vas taper ton p’tit caprice d’enfant pourrie gâtée ?

Au pire des cas elle va hurler au scandale, balancer des trucs au travers la pièce et lui coller une gifle. Et après ? Rien de plus. Elle va gueuler un bon coup et ça lui passera. Mais encore une fois, il n’a clairement pas la patience pour un conflit et s’il faut qu’il la conduise lui-même vers la porte de la sortie, il le fera.

- Désolée Adler, mais il existe un monde où les gens ne sont pas à genoux à t’obéir d’un claquement de doigts dès que tu l'exiges.

Il appuie ses propos en faisant claquer son pouce contre son majeur après avoir fait quelques pas dans sa direction, sans la lâcher des yeux.

- Donc pas la peine de monter sur tes grands chevaux, j’ai pas eu le temps de m’en occuper aujourd’hui donc ça sera pour demain. Reste ici toute l’heure si tu veux, j’m’en fout. Et si t’es pas contente, change la vitre toi-même.
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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyMer 30 Mai - 0:23

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EXORDIUM.
Oh...ok...d'accord c'est à ce petit jeu qu'il veut jouer ? Peut-être que ses airs de sale type à l'égo monstrueux et au langage insolent marche sur les autres, mais personnellement il ne m'impressionne pas deux secondes. Alors, peut-être que oui mon égo est bien plus grand que mes épaules, mais ça ne date pas d'hier et s'il ne s'en rappelle pas il est bon pour une bonne piqure de rappel. Parce qu'il est hors de question que je laisse un petit con comme lui me traiter comme de la merde juste parce qu'il a décidé que je tombais mal ou qu'il avait autre chose à faire, alors je m'impose, le provoque, lui jette sa connerie à la gueule, peut-être que ça marchera, peut-être que ça le fera redescendre ou peut-être pas...je me doute que ça ne sera sans doute pas le cas, mais hors de question de lui faciliter les choses, ça ne ferait qu'encourager son manque évident de décence. Le regard qu'il me lance est hostile et froid, mais je ne me démonte pas il n'est pas le premier à le faire, les gens ont tendance à m'associer à une connasse rigide alors les regards du genre, j'en ai en stock dans mes poches. « Sinon tu vas faire quoi, hein ? Tu vas taper ton p’tit caprice d’enfant pourrie gâtée ? Mes lèvres s'étendent en un sourire moqueur, ba voyons ! - Oh parce que c'est moi l'enfant gâté là ? Mon regard se fait provocateur et bourré de jugement, jusqu'à preuve du contraire c'est lui qui a décidé de faire son cinéma sans aucune raison apparente . - Désolée Adler, mais il existe un monde où les gens ne sont pas à genoux à t’obéir d’un claquement de doigts dès que tu l'exiges. Magique ! Non vraiment j'ai presque envie d'applaudir la bassesse de ses arguments et son choix de provocation d'une évidente facilitée. Je reste appuyé contre le comptoir, je ne bronche pas, je ne lui donne pas le plaisir de réagir à ses provocations, pourquoi ? parce que je suis trop fière pour lui donner ce qu'il cherche à savoir que je me mette à crier et que je me casse. C'est sans doute ce que j'aurai fait un autre jour, juste laisser tomber après lui avoir dit ma façon de penser, mais toutes les idées, toutes les possibilités qui viennent emplir mon esprit chaque seconde me rendent plus confuse, pas vraiment capable de faire un choix guidé dans l'instant. Il claque des doigts et mon fil immédiat de réflexion disparaît, je ne saurais même pas vraiment dire de quoi il était précisément fait, mais je me retrouve de nouveau en pleine réalité. J'ignore si ça se lit sur mon visage, si c'est le cas il prendra ça pour un ennui profond envers ce qu'il raconte, ce qui n'est pas entièrement faux, je m'en contrefouts de ses excuses ou de ce qu'il peut bien se dire, je veux juste ce pourquoi j'ai payé, ce qu'il m'a promis et je n'estime pas ça être particulièrement compliqué. Donc pas la peine de monter sur tes grands chevaux, j’ai pas eu le temps de m’en occuper aujourd’hui donc ça sera pour demain. Reste ici toute l’heure si tu veux, j’m’en fout. Et si t’es pas contente, change la vitre toi-même.  Pas...pas la peine ? Non mais je rêve ! Là il commence vraiment, mais vraiment à m'énerver et autant dire que dans l'état instable dans lequel je suis cette semaine, ce n'est vraiment pas une bonne chose. - Non mais tu te fous de moi ? T'as cinq ans ou quoi ? Tu veux un bonbon et un câlin peut-être ? Je rêve ! Je secoue la tête, sert la mâchoire. Bien donc t'es pas foutu de tenir ta parole ça c'est pas bien nouveau, mais faire ton taf apparemment c'est aussi en option. Pas de soucis, si tu peux le faire ça ne doit pas être si compliqué que ça ! » En tout cas là tout de suite dans ma tête ça me semble faisable. Je retire mon manteau et le laisse tomber sur le comptoir où se trouve déjà mon sac, le tout sans lui accorder un regard, je retire mes escarpins qui soyont sérieux sont beaucoup trop hauts pour être confortable à moins de rester assise derrière un bureau et m'avance vers l'endroit où est ma caisse c'est-à-dire quelques mètres plus loin, en lui lançant un regard et un sourire forcé et exagéré au passage et commence à farfouiller partout, je sais pas ce que je cherche, mais je vais surement finir par trouver.
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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyDim 17 Juin - 17:29

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Il a visiblement merder sur l’horaire et le jour, qu’il a oublié avec toute cette merde mais c’est honnêtement le cadet de ses soucis. Adler ne l’entends pas par contre. Mieux, elle s’en branle comme de l’an 40. Thomas se montre odieux, désobligeant mais c’est pas comme s’il n’en avait quelque chose à foutre en cette seconde où, sa seule envie, c’est qu’elle quitte cet endroit, que sa journée se termine et qu’il rejoigne sa sœur pour veiller à ce qu’elle aille bien.

- Non mais tu te fous de moi ? T'as cinq ans ou quoi ? Tu veux un bonbon et un câlin peut-être ? Je rêve !

Voilà. C’est exactement comme ça que ça se passe dans le monde d’Adler. A force d’avoir vécu dans le luxe, à ce que papa & maman cède à tous les caprices que de Mademoiselle Addison, toute forme de résistance ou de « non » est considérer comme un caprice puéril, stupide. Parce qu’elle n’a ni l’habitude que l’on lui fasse résistance, ni que l’on lui refuse quelque chose qu’elle estime avoir le droit d’obtenir sur le champ.
Putain de nana.

- Bien donc t'es pas foutu de tenir ta parole ça c'est pas bien nouveau, mais faire ton taf apparemment c'est aussi en option. Pas de soucis, si tu peux le faire ça ne doit pas être si compliqué que ça !

L’attaque devient personnelle mais Thomas ne relève pas. Il ne vaut mieux pas et ça sera surtout une putain de perte de temps. Il est à bout de nerfs, n’a aucune once de patience pour ses déductions à la con qui, dans son petit monde de diamants et d’argents, sont considérés comme acquises et réelles.
Et la jeune femme semble bien décidée à mettre à exécution ses propres mots en se défaisant de son manteau, de ses escarpins de dix kilomètres de haut en lui lançant un regard, un sourire forcé que Thomas ne prend même pas la peine de lui rendre. Il a surtout envie de la soulever d’ici et de la foutre dehors. Mais au passage, il ne manque pas de se rincer l’œil parce que casse-couille ou non, Addison a des atouts qui savent vous distraire. Même pour une seconde. Elle se dirige vers le matos qu’elle n’hésite pas à trifouiller. A déranger. Elle y fout son bordel et ça exaspère le hacker qui est déjà à bout de nerfs. Il se précipite vers elle, d’un pas rageur.

- Mais d’où tu te permets putain. Il l’écarte d’un geste de la main sur son épaule, tâchant légèrement son haut de cambouie par la même occasion. Tu t’prends pour qui bordel ! T’es pas chez toi là, c’est pas la foire à la mécanique alors tu touches à rien, compris ?

En d’autres circonstances, il l’aurait laissé faire par simple plaisir de la voir échouer, de la voir s’enrager de ne pas réussir à ce qu’elle pensait pouvoir exécuter à sa place. Mais sa rage est telle qu’il n’a même pas la patience de se jouer d’elle et de ses humeurs. Il est tendu, plus qu’elle ne pourrait l’imaginer et il ne lui faudra pas beaucoup pour repartir en vrille, pour laisser éclater ce qui lui tambourine entre les côtes depuis quelques heures maintenant. Comme un putain d’animal en cage qui cogne contre les parois pour assouvir sa liberté.

- Tu commences à sérieusement me les briser Addison. Ta bagnole tu l’auras demain, ok ? C’est pas le moment de m’emmerder pour ça donc tu prends tes affaires et tu te casses. J’me suis fait comprendre ou faut que j’te le répète plus clairement ?

Il est face à elle, la dépasse d’une bonne tête et fait barrage, le regard qui en dit long sur son agacement et sa patience déjà bien trop entamé à son goût.

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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyLun 25 Juin - 2:48

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EXORDIUM.
J'aurais pu compter dans ma tête, je suis pas sûre que j'aurais atteint le chiffre dix honnêtement avant qu'il rapplique pour faire son cirque, mais j'en ai rien à foutre, puisqu'il a décidé d'être non seulement de mauvaise foi, mais en plus de me parler comme si j'étais en tort dans toute cette histoire. S'il croit que je vais me contenter de sourire et de le laisser faire son numéro en toute impunité c'est bien mal me connaître, personne ne me parle comme ca et surtout pas lui. Pas après tout ça. Sa main ne reste pas longtemps sur mon épaule puisque d'un geste je la recule pour lui faire perdre le peu d'emprise qu'il ait pu à y trouver. « Tu t’prends pour qui bordel ! T’es pas chez toi là, c’est pas la foire à la mécanique alors tu touches à rien, compris ? Je lève les sourcils et reste immobile face à lui, droite et froide comme la glace, tous mes sens le haïssent avec force en l'instant, toute la rancoeur passé chercher à refaire surface, juste pour pouvoir appuyer et alimenter cette colère que mon esprit décrète justifié et elle l'est, mais ma réaction elle, manque clairement de mesure, ce que je ne suis pas en état de pouvoir admettre ou même remarquer en l'instant. Je le laisse s'égosiller avec la plus grande indifférence, parce que ça me laisse complètement impassible, je me fiche de ce qu'il pense, de ce qu'il veut, je sais ce que je suis venue chercher ici et je ne veux pas repartir sans parce que serait donné raison à son comportement ingrat et injuste et clairement il ne mérite pas la tranquillité à laquelle il aspire et les différents scénario qui se montent dans mon esprit qui fonctionne à bien trop vive allure, ne lui laisse aucune chance de trouver ne serait-ce qu'une touche de répit.

Peut-être qu'il va payer pour les autres, pour ceux qui m'ont mise dans un état plus instable encore que ce à quoi mes crises m'ont habitué. Peut-être que je ne peux pas atteindre cette petite pute psychotique, peut-être que je ne peux rien faire contre cet emprise que Sebastian à sur moi et contre laquelle je peine à lutter comme si j'étais une vague débutante idiote dans le jeu des relations, mais là tout de suite contre Thomas, je ne me sens pas le moins du monde retenue....j'imagine savoir pourquoi, mais je n'ai pas le temps d'aller au bout de cette idée parce qu'il décide de répondre à mon silence de plomb. Tu commences à sérieusement me les briser Addison. Ta bagnole tu l’auras demain, ok ? C’est pas le moment de m’emmerder pour ça donc tu prends tes affaires et tu te casses. J’me suis fait comprendre ou faut que j’te le répète plus clairement ?  Oh voyez-vous ça, ça ne lui plaît pas que je me comporte comme il crois lui-même pouvoir le faire avec moi ? Comme c'est amusant. C'est évidemment une façon de parler parce que rien ne me fait moins rire là tout de suite que l'irrespect qu'il démontre. J'aurai dû m'en douter après tout il a fait des pieds et des mains pour envoyer valser ses manières et se rapprocher au mieux de la racaille qu'il enviait. Mission accomplie je dois dire. Clap clap trombe d'applaudissement. Ma main se referme contre la clé de métal que j'ai récupéré au hasard, bon sang qu'il m'agace, j'ai franchement l'envie presque irrépressible de lui coller mes doigts sur la joue, mais je me retiens pour une raison qui franchement m'échappe clairement, alors à la place je serre l'objet à m'en faire blanchir les phalanges.– D'où je me permet ? et toi dis moi d'où tu te permets de jouer les caids avec moi ? Je sais pas pour qui tu me prends exactement, mais si t'as imaginer une seconde que j'allais juste la fermer et m'aplatir devant TES provocations alors t'as fait une grosse erreur Thomas, mais je crois que tu commences à t'en rendre compte non ? Je viens planter mon regard dans le sien avec hostilité, une pointe d'interrogation en dessus. Et tu vas faire quoi au juste sinon hein ? Mes expressions se parent de provocations, ma gestuelle s'y calque, tandis que je viens coller la clé de douze ou de vingt-huit ou peu importe ce que c'est contre son torse. Tu vas me mettre dehors ? parce que dans l'état et demander aussi gentiment tu vas devoir m'y trainer par la force sache le. Alors, oui je crois que tu vas devoir te faire comprendre autrement, tu peux peut-être essayer la politesse et la considération pour commencer si tu te rappelles encore de ce que c'est ! »
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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyLun 9 Juil - 13:52

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EXORDIUM.
- D'où je me permet ? et toi dis moi d'où tu te permets de jouer les caids avec moi ? Je sais pas pour qui tu me prends exactement, mais si t'as imaginer une seconde que j'allais juste la fermer et m'aplatir devant TES provocations alors t'as fait une grosse erreur Thomas, mais je crois que tu commences à t'en rendre compte non ?

Elle le rend fou à retourner cette situation dans tous les sens, à son avantage à elle. Même si cette pensée est clairement de mauvaise foi. Addison vise juste lorsqu’elle dit qu’il peut toujours aller se brosser de la voir fermer sa gueule, faire demi-tour sans rien dire et revenir sagement demain… Il le sait, la connait depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’une Adler ne lâche jamais rien. Encore moins lorsque l’on est la cadette de la famille. Elle lui tape sérieusement sur ses nerfs déjà à vifs, déjà à crans. Il veut qu’elle se casse loin d’ici, qu’elle lui foute la paix au moins le temps qu’il reprenne ses esprits et se lave de cette rage qui bouillonne dans ses veines.

- Et tu vas faire quoi au juste sinon hein ?
- Ne me met pas au défi Adler.

Ton froid, implacable. Addison le provoque ouvertement, s’approche de lui pour lui coller la clé sur le torse. Il la détaille, la regarde de ses yeux clairs qui doivent ressembler à un blizzard en cette seconde.

- Tu vas me mettre dehors ? parce que dans l'état et demander aussi gentiment tu vas devoir m'y trainer par la force sache le. Alors, oui je crois que tu vas devoir te faire comprendre autrement, tu peux peut-être essayer la politesse et la considération pour commencer si tu te rappelles encore de ce que c'est !
- La politesse et la considération tu peux te les coller où j’pense. Mais va pour la force.

Il ne blague pas, ce n’est pas une menace mais une exécution de ses propos lorsqu’il jette brutalement la clé mécanique sur le sol un peu plus loin, dans un bruit qui retentit dans toute la pièce et résonne en écho. Le hacker est excédé, agacé au plus haut point et une forme étrange de colère se colle à sa peau lorsqu’il pose ses deux mains sur les bras de cette femme qui préfère mourir que de se mettre à genoux et de demander pardon. La réaction d’Addison ne se fait pas attendre. Il sait qu’elle est prête à lui coller trois tartes dans la gueule si ça pouvait le faire lâcher mais Thomas ne démord pas et insiste pour la bouger. Mais c’est sans compter la ferveur de cette femme à l’envoyer se faire foutre, à se débattre, à ne surtout pas se laisser guider par un type qu’elle exècre certainement en cette seconde.

- Tu es une putain d’emmerdeuse Addison !

Les gestes « brutaux » où chacun se pousse, se repousse, peut-être qu’il y a des gifles qui volent, qui claquent de la part de la jeune femme alors que le hacker sent cette bulle de colère grimper le long de sa poitrine pour redescendre brutalement entre ses reins. Cette journée a été merdique, violente où il s’est vu fracasser la gueule de son père pour en faire une bouillie informe et Thomas pensait au moins pouvoir la finir dans le calme. Histoire que toute cette putain de pression redescende.
Mais la colère d’Addison se répercute à la sienne en cet instant où il ne prend pas conscience qu’il la haït autant qu’il la désire. Un mélange sulfureux, presque brutal qui l’allume comme une allumette que l’on frotte sur la matière. Les gestes de cette femme en allument la flamme et l’esprit de Thomas vrille pour de bon.

Il s’aide de ses hanches et vient presque brutalement plaquer Addison contre le capot de sa bagnole, ses deux mains tenant fermement ses poignets. Le bruit de leurs corps qui luttent retentissent, résonnent mais Thomas n’est déjà plus là, complètement déconnecté, noyer dans cette rage et fureur qui coule le long de ses veines. Une de ses mains attrape la nuque de la jeune femme pour la ramener à lui et dévorer furieusement ses lèvres. Un cadenas saute au fond de son crâne et tout ce qu’il cumule depuis le début du drame se rassemble, se condense et se loge au creux de ses tripes en un désir ravageur, furieux, qui ne demande qu’à être combler. Et c’est Addison qui en enclenche le mécanisme. Qui lui évoque encore et toujours ces envies et émotions contradictoires. Parce que c’est ce qu’elle est : Une putain de contradiction qui le rend aussi fou de colère que de désir, là, maintenant. De la volonté de la voir dégager de cet endroit, Thomas passe à celle de la vouloir contre lui. De la sentir aussi furieuse et enragée qu’il ne l’est, quitte à sentir sa peau disparaitre sous les ongles de cette furie qu’il n’a pas touché depuis presque 14 ans.  
Son cœur cogne contre sa poitrine, jusqu’à l’entendre au fond de son crâne. Son souffle s’est considérablement écourté et ses hanches se font autoritaire pour maintenir Addison plaquer sur ce capot de tôle qui accueille ce début de lutte corporelle aussi brutale que fiévreuse.
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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyMar 7 Aoû - 23:53

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EXORDIUM.
Au défi ? Ba voyons ! Il se met tout seul au défi, tout ce bordel se passe juste dans sa tête de gamin pourri gâté qui a soudainement décidé qu’il n’avait pas envie de faire ce qu’il s’était pourtant engagé à réaliser sans se soucier un instant des conséquences. Ca m’agace, je déteste les gens qui manquent de fiabilité et peut-être que ca en ferait doucement rire certains parce que je peux moi-même me révéler inconstante en période de crise, mais c’est justement exactement pour cette raison que j’ai besoin d’équilibre et de stabilité autour de moi et je me demande vraiment ce qui a pu me faire croire que m’entourer de ce type qui n’en est pas à son premier caprice autour de moi aurait pu être une bonne idée.

Je m'approche, m'exécute en quelque sorte en venant coller contre lui et sans douceur aucune la clé de métal que je tenais encore entre mes mains et autant dire que l'idée de la lui coller dans la tronche est plus que tentante. Peut-être que ses airs de rebelle et le cuir qu'il se trimballe en impressionnent la plupart et que c'est la raison pour laquelle il pense qu'il peut se comporter avec autant de désinvolture et d'irrespect sans aucun soucis, mais je ne suis pas de ceux-là et son attitude ne m'impressionne pas, mais alors pas du tout. Je ne m'arrête pas là et lui laisse entendre le fond de ma pensée et encore pour une raison que j'ignore ou peut-être juste parce qu'apparemment il tient à me jeter mon éducation à la tronche totalement gratuitement, je prends des pincettes, parle d'un ton calme et appuyé, il veut de la bourgeoise capricieuse, bien ! C'est tout à fait dans mes cordes. «  La politesse et la considération tu peux te les coller où j’pense. Mais va pour la force. » Le charme et la civilité à son apogée, c’est à la fois navrant et exaspérant. Il jette évidemment dans un geste théâtrale l’outil sur le sol sans prendre garde à ce qui se trouve derrière, histoire de montrer qu’il est en colère ouhlala le gros chagrin pas content. « Charmant ! » Je lève mes sourcils et lui offre ma plus belle expression de jugement. Il s'exécute donc alors que je m'efforce de rester droite et figée exactement à l'endroit où je me tiens, parce que je refuse simplement de le laisser gagner cette partie quand clairement il ne le mérite pas le moins du monde, il peut dire et penser ce qu'il veut, c'est lui qui est en tort, c'est lui qui s'est montré agressif et désobligeant envers moi alors que je ne lui avais pas donné la moindre raison de le faire et quoi ? Je devrais juste me plier à ce que Thomas troisième connard du nom a décidé ? Même pas en rêve ! Je préfère de loin l'idée de le laisser littéralement mettre à exécution ses menaces et voir comment il se perçoit quand il sera redescendu de son petit trône en plastique bon marché.

Une de ses mains se referme sur mon poignet alors que je suis haut perché dans mes pensées et quand mon regard se glisse sur le contact qui m'emplit instantanément de colère, son autre main vient entourer mon autre bras, me limitant grandement dans mes mouvements alors qu'il essaye visiblement de me jeter littéralement dehors. - Tu es une putain d’emmerdeuse Addison !  Je m'efforce de lui rendre la tâche difficile et de camper exactement là où je suis, inversant le moindre geste qu'il s'efforce de faire. -Non tu crois ? lui dis-je en serrant les dents. Lâche-moi Thomas! Tu me fais mal! Je me débats et y met du mien, autant que je le peux en tout cas, mais cet idiot à tout de même plus de force que moi et arrive progressivement à me faire bouger. Je regrette d'avoir retiré mes escarpins un coup de talon sur le pied et j'aurai certainement pu gagner un peu d'avantage. C'est quoi ton putain de problème ? Continue-je en essayant de dégager mes poignets de son emprise. T'as décidé de suivre le chemin de ton paternel c'est ça ? Tu vas faire quoi après me cogner ? C'est bas c'est vrai, même moi je le reconnais volontiers, mais aux grands maux les grands remèdes comme on dit et si je n'ai pas la force physique de le contrer, je peux au moins user de mon cerveau pour le déstabiliser et gagner peut-être une occasion de retrouver ma liberté de mouvement. Sauf que ça a l'effet inverse de ce que j'avais envisagé et il redouble d'effort, mais cette fois dans son accès de rage me pousse dans la direction opposée et mon dos vient rencontrer violemment la carrosserie de ma voiture. La proximité est totale, c'est le moins qu'on puisse dire alors que son corps est littéralement en train de peser sur le mien, quelque chose à switcher dans son regard je le vois et l'analyse rapidement avant que je ne sois coupée dans mon élan par sa main qui vient ramener mon visage contre le sien pour m'entraîner dans un baiser comment dire...brutal. Je me laisse faire en tout cas dans un premier temps, peut-être prise par la surprise, peut-être parce que bon la tentation est grande, mais ma colère et mon égo il faut croire le sont encore plus, alors, je me défais de ses lèvres et lui fait payer l'erreur qu'il a faite en lâchant ma main qui vient rencontrer de façon cuisante sa joue. Les mouvements s'arrêtent et se figent l'espace d'une seconde dans une expression de colère définitivement peinte sur mon visage et alors je le pousse une fois, puis deux avant que prise par je ne sais quel élan je ne vienne de nouveau rencontrer ses lèvres et poursuivre ce qu'il avait entamé et qui n'avait pas le moindre sens. Ma main glisse sur sa nuque et je viens sceller mon corps au sien dans des gestes sans contrôle et sans retenue, il ne se débat pas, loin de là et vient me repousser en arrière alors que ses mains au même titre que ses lèvres ne viennent s'égarer sur mon corps. Alors que son souffle se perd dans mon cou, mes mains remontent le long de son dos, doigts agrippés au tissu qu'ils remontent lentement ou peut-être précipitamment je ne sais plus vraiment. -Je te déteste. » C'est tout ce qui s'échappe de mes lèvres entre deux soupirs alors que je le laisse brusquer mon corps sous ses assauts.

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyMar 28 Aoû - 19:35

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Il ne peut même pas dire qu’il n’est pas quelqu’un de violent, de brutale. Ce sont deux mots qui le caractérisent bien lorsqu’il est en phase de péter les plombs, lorsque ce voile rouge s’abat devant ses yeux pour rendre le monde plus amer, prête à cueillir cette colère qui explose sans attendre.
La violence des mots d’Addison le rende fou de rage, avec l’impression qu’elle a planté les ongles sur son myocarde pour mieux en déchirer le muscle. S’il y a une chose qui peut réussir à le blesser c’est celle-ci, cette comparaison honteuse et tellement basse avec la violence de son propre père. Et rien que pour ça, il la méprise avec une ardeur qu’il ne se connait pas.
Il n’y a aucune douceur dans ses gestes encore moins dans ce baiser qu’elle accueille avec la même ferveur. Thomas se perd sur ce corps qu’il désire autant qu’il déteste, se perdant dans des émotions contradictoires et qui lui donne envie de détruire tout ce qui se trouve autour de lui. Il centralise cette haine, celle évoquer par les mots d’Addison et la dirige sur ce corps qui s’agite, le garde, avant de le repousser une première fois. Et ça n’est pas pour mieux recommencer… ou presque.
La gifle fouette sa joue, sèche, violente, de quoi lui chauffer la peau mais aussi son égo. Il n’y a pas pire humiliation pour lui qu’une claque dans la gueule. Le temps se suspend une seconde, à peine, le temps que Thomas plante son regard assassin dans celui d’Addison, le temps de prendre pleinement conscience de ce qu’il vient de se produire. Il aurait pu gueuler, l’envoyer se faire foutre, l’attraper par ses fringues et la jeter hors d’ici pour ce qu’elle lui a balancé en pleine gueule et pour ce geste de trop.
Au lieu de ça, la situation s’inverse. Addison le pousse une première fois. Les nerfs lui montent. Une deuxième fois. Il va l’envoyer chier comme jamais elle ne l’a été. Lui hurler un tas de saloperie à la gueule qui va la faire redescendre droit sur terre.

Les lèvres d’Addison se scellent aux siennes et finalement, il opte pour fermer sa gueule. Préférant se jeter corps et âme dans cette sensation brûlante qui lui crame les reins, les tripes. Thomas ne se contrôle plus, l’ardeur le dévorant de l’intérieur alors qu’il repousse à son tour la jeune femme pour la plaquer contre une table. Ses mains se perdent, s’égarent sur ses cuisses, ses hanches, son fois. Il mord la peau de la jeune femme sans vraiment de douceur, avec une animalité qui lui est propre et qui semble encensé l’envie de son amante. L’excitation grimpe crescendo, sans y voir de limites.

- Je te déteste.
- Pas autant que moi Adler.


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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyDim 2 Sep - 19:09

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Cet éclair de fureur dans son regard me rappelle bien des années en arrière, je l'avais déjà vu et ça n'avait jamais été de bon augure. Thomas avait toujours été quelqu'un d'impétueux, qui n'aimait pas rencontrer des obstacles, qui n'aimait pas ne pas contrôler son environnement et ses colères étaient souvent aussi intenses que ses excès de sentiments. Elles n'avaient cependant que bien rarement été à mon encontre et je n'étais restée à l'époque, qu'un vague et lointain témoin, mais pas aujourd'hui, non aujourd'hui c'est visiblement moi qu'il a choisie de faire subir ce que quelque chose ou quelqu'un d'autre avait provoqué, parce que très clairement il semblerait que je me sois juste présentée au mauvais endroit, au mauvais moment. On pourrait en rire, c'était clairement un sous-titre assez récurrent chez moi et il ne devait pas franchement être difficile d'en déduire que je cherchais dans toute mon inconscience les emmerdes, les histoires rocambolesques, les coups du sort et tout ce qui pourrait rendre ma vie toujours plus discutables. Pourquoi ? C'est une question qui, elle aussi tend à revenir sporadiquement, en général juste avant que je ne sombre, que je me fustige et repasse en boucle tout ce qui me rend si méprisable et égoïste. Ce n'est évidemment pas un de ce moment, pas encore, mais il saura parfaitement alimenter la prochaine longue et tortueuse chute qui m'attend et surgira encore lorsque je ne l'attendrais pas, demain, dans une semaine ou dans un mois, c'est une donnée trop inconstantes pour pouvoir le prévoir.

Je ne saurai dire pourquoi je choisis le vice plutôt que la raison, pourquoi une fois de plus je me repositionne à être l'objet de ces hommes qui ne font tous, que se défouler sur moi et contre moi, mais je le fais, j'y retourne sans réelle hésitation et termine d'embraser le désir dont je l'assène sans rien dire. Il me repousse brutalement contre la table sale sur laquelle repose un enchevêtrement d'outils et de matériel en tout genre et vient perdre ses mains et ses lèvres sur moi. Mon coeur bat la chamade alors que mon esprit essaye de faire la part des choses entre l'inconfort et l'excitation et je sens ma lucidité se soustraire derrière un nuage de réflexes et d'automatismes guidés par de mauvaises habitudes et une immoralité enflammée, mais avant, juste avant ça, une vérité vient s'échapper d'entre mes lèvres parce qu'en l'instant et peut-être depuis plus d'une décennie en réalité, je le déteste vraiment. «  Pas autant que moi Adler. » J'aimerais je dois le dire, bien qu'il m'explique pourquoi, à ce que je sache ce n'est pas moi qui ai fuie comme un gros lâche il y a dix ans...m'enfin en l'occurrence là tout de suite je ne suis pas vraiment en mesure de parler et qui plus est, je doute que converser soit même possible. À la place ce sont tous les outils derrières moi, qui volent directement en contrebas et s'éclatent sur le sol en une musique comment dire...originale, mon regard se perd sur le sol un instant avant que je ne sente les mains du motard me soulever du sol, pour venir m'asseoir sur la table. Intéressant. Divertissant aussi à en croire le fil de mes innombrables pensés qui se dispersent au vent en un claquement de doigts pour ne laisser pour seul loisir à mon esprit que celui d'essayer d'anticiper dans une excitation certaine la suite des événements. L'ardeur est palpable, la colère tout autant parce que je la sens, la voie dans son regard et dans ses gestes guidés par la violence et pourtant lorsqu'il vient à littéralement déchirer un pan de ma jupe, hors de prix cela va sans dire, un frisson vient remonter le long de ma colonne vertébrale et me pousse mécaniquement à me redresser avant de me pencher en avant pour venir trouver ses lèvres dans ce qui se trouve être à la fois une erreur monumentale et une évidence incontrôlable. Je ne lutte pas, loin de là, je l'invite, l'encourage, lui rend la tâche presque trop facile alors que je sais déjà quelque part que je regretterai cette incartade avec plus de force que toutes les précédentes, mais je l'enfouie, parce que c'est quelque chose que je maîtrise désormais à la perfection et en lieu et place de tout cela, je laisse mes doigts glissés à l'orée de son pantalon et vient sans intentions dissimulées, défaire la boucle de sa ceinture, ne m'arrêtant que pour lui donner plus d'accès encore aux endroits de mon corps sur lesquels se perdent ses mains et ses lèvres et embrase littéralement tout ce qu'il reste de moi. Lorsque j'en termine avec le bouton de son pantalon mon dos se recule et je viens cette fois attraper le tissu lâche de son t-shirt pour l'attirer contre moi, sur moi et mes lèvres rencontrent de nouveaux les siennes presque trop brutalement alors que je passe mes bras sur ses épaules et l'oblige en quelque sorte à y rester. Ça ne dure pas, en tout cas pas plus longtemps qu'il ne le veut, la bataille pour le contrôle est bel et bien là et il se dégage presque de mon étreinte pour cette fois venir mettre en pièce mon chemisier, me tirant cette fois un soupir attisé, parce qu'encore une fois le contrôle qu'il impose est tel qu'il est presque tout le contraire, il ne s'en impose pas le moindre et le déverse au contraire entièrement sur moi et très honnêtement loin de moi l'idée de le lui refuser, c'est justement le rôle que je préfère à me donner en tout cas entre les draps que je visite.

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyDim 30 Sep - 17:03

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Un nouveau frisson de satisfaction lui hérisse la nuque, son corps lourd sur celui d’Addison. Souffle erratique, Thomas reprend ses esprits, lèvres contre le cou de la jeune femme, glissant sur sa clavicule, cherchant cette réalité qu’il a fuit ardemment au creux des bras d’Addison, celle-là même qu’il disait mépriser.


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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyVen 5 Oct - 5:37

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Mes gestes sont machinaux, je les connais, les maîtrises suffisamment pour ne pas avoir à les penser, mon corps parle seul, agit seul sans que mon esprit n'ait véritablement besoin de venir y poser sa marque. Je fonctionne ce soir un peu en pilote automatique, en même temps ce n'est pas vraiment ce que j'étais venue chercher, pas vraiment ce dont j'avais envie et pourtant je suis là, à le laisser me manipuler comme une vulgaire poupée de chiffon. Il n'y a pas franchement de question à se poser, ça m'est arrivée plus d'une fois, un manque évident de volonté, je me laisse juste porté par ce qui peut bien se passer autour de moi, parce que c'est de toute façon vouer à se répéter comme un disque rayé qui passe encore et encore la même mélodie inachevée, cassée. Les hommes qui naviguent dans ma vie sont tous du même acabit, ils recherchent tous la même chose, n'attendent de toute façon de moi que ça…ce rôle-là, celui qu'ils me donnent nuit après nuit et je ne le leur refuse pas, pourquoi ? Je ne sais pas peut-être parce que je suis ce que les bruits de couloirs murmurent : une traînée. Ce n'est pas quelque chose qui me pose particulièrement problème en tout cas la plupart du temps, je ne vois pas pourquoi je devrais m'enfermer dans une façade de nana vertueuse ou tout du moins d'abstinente ponctuelle, pourquoi faire ? Pourquoi est-ce si mal perçu lorsqu'il s'agit de mon genre, personne ne vient remettre en question la bienséance de ces hommes qui n'en font pas beaucoup moins que moi…

Alors, oui j’assume cette facette, je ne me cache pas derrière des faux-semblants et pourtant parfois j’aimerais je dois bien le dire être regardé différemment que comme un objet de plaisir passager et parce que Thomas fait partie d’un passé très différent de ce que la vie m’a imposé ces dernières années, le plaisir en l’instant n’est pas vraiment absolu, ce ne sont que des réactions physiques aux caresses qu’ils m’offrent, enfin si tant et bien qu’on puisse qualifier ce à quoi il s’adonne de façon aussi délicate. Parce qu’on en est bien loin au final et si je suis adepte, c’est un fait, des ébats brutaux et ardents, quelque chose ici vient flirter avec la barrière qui pourrait faire tomber ce genre de pratique dans le sordide…je ne sais pas si c’est juste dû à ma façon de voir la relation que nous n’entretenons pas encore et après ça probablement jamais ou si c’est juste parce que finalement il n’a pas une vision bien différente de moi que la plupart de ces hommes qui m’ont exploitée à cette fin.



Finalement, tout semble s'éteindre dans un dernier soubresaut alors que le motard se laisse retomber contre moi le souffle court et la peau tiède et moite. Il ne me faut pas longtemps, probablement même bien moins que lui, qui surfe encore sur sa victoire, pour que la situation me paraisse inconfortable et ses lèvres sont encore sur moi quand je suis finalement prise de l'envie soudaine de partir et juste d'oublier que tout ça vient d'arriver. Alors, d'un geste je viens le repousser d'une main. « C'est bon t'as fini ? Tu te sens mieux ? Je n'attends pas vraiment de réponse à ça évidemment, même si mon visage affiche une expression interrogatrice. Bien. Mes pieds retrouvent de nouveau ancrage sur le sol et je viens d'un geste sec baisser ma jupe, me rhabiller est très honnêtement la seule chose que j'ai en tête là tout de suite, je ramasse donc mes sous-vêtement que je ré enfile rapidement et vient remonter mon chemisier sur ma poitrine, bien que celui-ci soit en pièce et ne couvre mon corps que de façon relativement partielle. J'enverrai quelqu'un récupérer ma voiture à la fin de la semaine. Je n'ai pas envie de faire semblant, pas envie de prétendre que ça change quoi que ce soit, parce que ce n'est pas le cas, enfin si, mais pas franchement dans le bon sens. Mon regard se perd tout autour, j'essaye de localiser le reste de mes affaires, je ne sais même plus ce que je cherche tant je ne cours qu'après une chose, partir. Mon sac, mes chaussures et mon manteau, je crois que c'est tout…oh et il me faut appeler un taxi…forcément il fallait qu'il pleuve des cordes aujourd'hui ! Je pousse un soupir agacé sans même m'en rendre compte alors que je retrouve mes chaussures que j'enfile en m'appuyant sur le comptoir. Tant pis je l'appellerai de dehors, ça me rafraîchira les idées. Tu n'auras cas envoyer la facture chez ma sœur. » Je ne doute pas qu'il saura me trouver de toute façon.

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MessageSujet: Re: Hit a switch Ft Thomas   Hit a switch Ft Thomas EmptyDim 4 Nov - 17:22

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La retombée ne tarde pas, après cette étreinte brusque et animale. Thomas a cherché l’évasion, il l’a trouvé. Désormais il retourne à la dure réalité de cette journée de merde, avec le faible espoir que la violence de son père ne soit que le pur fruit de son imagination.
Le hacker reprend son souffle contre l’épaule d’Addison, adrénaline déchargée, mais ça ne dure qu’une seconde. Peut-être deux. Une main le repousse, Thomas se redresse brusquement. La redescente, brutale. Encore.

- C'est bon t'as fini ? Tu te sens mieux ?


Aucune réponse ne franchit ses lèvres, Addison l’achève déjà d’un « bien », sec et froid. Thomas reste légèrement sonné, avec un arrière goût de malaise qui tapisse le fond de sa gorge. Il la regarde se revêtir dans des gestes de colère alors que lui-même est torse-nu, le pantalon à moitié baissé, sans compter son anatomie encore à l’air. Il se rhabille rapidement, réajuste son caleçon et son jean sans la lâcher du regard. Il n’y a pas à chier, il n’arrive pas à se défaire d’une impression étrange qui le dérange. Ces quelques mots qu’elle lui a balancé à la gueule comme si elle n’était qu’une poupée gonflable qu’il se serait tapé un dimanche d’ennui.
Il n’apprécie pas, Addison s’en ait donné autant à cœur joie que lui alors qu’elle est le nouveau problème qu’elle vient inventé maintenant ?

Un ricanement sec lui échappe.

- Comme si t’étais pas contente du résultat.

Putain d’hypocrite. C’est bien trop facile de faire la nana qui a simplement attendu qu’il tire son coup comme un putain de pervers et de gros porc.
Pourtant le doute plane, Thomas se demande si elle ne s’est pas simplement laissé faire pour se débarrasser au plus vite de ses assauts. Un instant, il doute du consentement qui a pourtant été clair et plus que démontré.

- J'enverrai quelqu'un récupérer ma voiture à la fin de la semaine.
- C’est ça.

Il enfile son tee-shirt sans même la regarder, ni lui accorder la moindre importance. Renforçant un peu plus cet instinct de malaise qu’il balaie pourtant bien rapidement au profit d’une nouvelle colère qui gronde et stagne. Il se sent sale con, connard, enculé, enflure. A peu près tous les termes qui pourraient s’y rapprocher. Et en cette seconde, il s’en foutrait presque. Ou totalement vu l’absence d’intérêt qu’il accorde à la jeune femme qui rassemble difficilement ses affaires.
Thomas enfonce un peu plus le clou en ramassant la clé à molette pour se diriger vers une autre bagnole que celle d’Addison et se mettre à l’ouvrage. Ni plus ni moins du snobisme mal placé, ne prenant pas la peine de l’aider ou de la raccompagner, encore moins de ramasser le bordel qu’ils venaient de foutre en s’envoyant joyeusement en l’air, au risque d’être prit sur le fait par n’importe qui.
Il ouvre le capot de la bagnole, tournant le dos à Addison.

- Tu n'auras cas envoyer la facture chez ma sœur.
- Bonne soirée Adler.

Sale con jusqu’au bout des ongles, il n’esquisse pas non plus un geste du salut, croulant sous sa propre colère qui s’accumule de nouveau sous sa peau malgré cette partie sportive. Il est bien trop de mauvaise foi pour lui avouer qu’il se sent mal de la traiter de cette façon, qu’il se sent sale aussi, dégueulasse. Bien trop en colère pour faire preuve d’humanité ou d’un quelconque intérêt, préférant passer ses nerfs sur cette putain de bagnole qui lui prendra deux heures de travail supplémentaire. Il aurait pu lui commander un taxi, lui proposer de la raccompagner chez elle à défaut de lui avoir préparer sa bagnole à temps et ce, même s’il est persuadé qu’elle l’aurait envoyé se faire foutre et ce, avec les intérêts. Mais à aucun moment Thomas ne se manifeste, gueule plongée dans le moteur jusqu’à ce que les pas d’Addison ne disparaissent pour de bon et qu’il continue sa tâche, sans sciller. Essayant tant bien que mal d’ignorer ce sentiment persistant de malaise.
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