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 Crucify me ▬ Addison

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Thomas Hunt

Thomas Hunt

crédits : Ann
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MessageSujet: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyDim 4 Nov - 18:22

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EXORDIUM.
Il a déjà enfourché sa bécane, sans demandé son reste. Thomas n’est pas du genre à laisser trainer les choses et le dernier texto qu’Addison lui a envoyé, lui suffit à quitter le club pour prendre la direction de la demeure des Adler. Si elle croit une seconde qu’il taira ce qu’il a vu, qu’il jouera les clébards en baissant la queue et les yeux, elle se plante complètement. Elle pouvait sauter n’importe quel mec de la ville, n’importe lequel, mais non. Il a fallut qu’elle aille ouvrir les cuisses à cet enculé de bipolaire de Sébastian.
C’est son frère, il l’apprécie malgré tout et risquerait la taule pour lui… mais rien dans le serment des KoS ne le force à apprécier l’homme qu’il est à l’extérieur du club : Un pervers narcissique violent.
Plus les roues avalent les kilomètres, plus Thomas se monte le crâne pour constater des choses qui lui semblent évidentes.

Ca fait des semaines qu’il n’a plus aucune nouvelle d’elle, alors que ça fait des mois qu’ils se voient régulièrement sans jamais franchir la frontière du pas de trop. Et c’est pas faute à ce que ça le démange plus d’une fois. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait croire et surtout, à ce qu’il est, il s’est tenu à carreau. Se contentant des verres qu’ils ont partagés dans un bar, dans un café, même un ciné parfois histoire de sortir un peu pour voir autre chose. Puis trois, voir quatre semaines de silence sans que Thomas ne s’inquiète. Il connait le job d’Addison, sait que cette dernière peut avoir des périodes de rush et la jeune femme était certainement la tête pleine dedans. Et pas la tête entre les jambes de Seb pour le sucer jusqu’à la moëlle en se donnant à cœur joie, comme il l’a pu le voir.
Putain, rien que de la revoir à genou lui donne la gerbe. Lui remet un peu plus d’huile sur le feu.
Ca aurait été n’importe quelle autre meuf, il aurait rigoler avec ses frères comme un connard, de voir Seb s’adonner à jeux franchement bizarres, faisant preuve d’un égocentrisme et d’un narcissisme qui allait au-delà de l’imagination de Thomas. Et ne parlons même pas de ces pratiques parfois … étranges, qui deviendront certainement légendaires. Ce type aurait pu faire acteur porno, les yeux fermés. D’ailleurs Thomas se demande comment ça se fait qu’il n’arrondit pas ses fins de mois avec ce genre de métier, ça lui irait bien, lui qui aime tant la trempé n’importe où. Bref, il aurait pu passer des heures à en rire. Et c’est en partie ce qu’il a fait, jusqu’à ce qu’il voie le visage d’Irène où il n’a pu s’empêcher de baisser les yeux, par pudeur. Elle compte pour lui et lorsqu’il se rappelle combien cette ordure lui tape sur la gueule, ça devient subitement plus difficile d’assumer de regarder ce genre de scène plus qu’intime.
Puis est arrivé le visage d’Addison.
Thomas a cru halluciner jusqu’à voir ses traits de face, avant que Seb ne tourne la caméra vers leurs parties intimes.
La gerbe lui a retourné l’estomac, la haine l’a poussé à s’emparer de son téléphone pour déclencher les hostilités. Et c’est à une vitesse bien trop élevé qu’il crame le bitume de sa moto pour aller régler ses comptes avec cette putain de menteuse et de manipulatrice.

Quatre semaines de silence qui se justifient bizarrement par de multiples séances de cul avec ce nymphomane en règle, avec son frère. Et Addison a beau joué les nanas qui n’en savaient rien, Thomas n’en croit pas un mot. Un instant il se demande ce que ça peut réellement lui foutre, après tout. Elle n’est pas sa nana, encore moins son officiel, n’est même plus son plan cul, alors pourquoi aller se faire chier à gueuler sur une nana qui ne lui doit rien ? Thomas justifierait son acte par la peur de se dire que Seb l’a forcé, qu’il lui arrive parfois de la cogner elle aussi. Avant d’en arriver à la déduction que c’est peut-être pour ça qu’ils ne se sont pas vu depuis autant de temps, pour dissimuler les vestiges de la violence de Seb.
Tout va vite dans son cerveau en ébullition et c’est sans grande douceur qu’il descend de sa moto après être rentré dans le domaine des Adler.
Honeycutt l’accueil avec un sourire et une étreinte que l’on pourrait presque croire de maternelle.

- Addison est ici ?
- Oh oui, entrez donc. Je vais aller la chercher.
- Non, pas la peine, j’viens pour lui faire la surprise.

Thomas joue les grands comédiens en servant un large sourire de lover, presque taquin et complice pour la faire entrer dans son jeu.

- Je compte l’amener au restaurant.
- Ooooh. C’est si adorable de votre part. Elle est dans sa chambre, n’oubliez pas de toquer avant d’entrer sinon je crains que votre rendez-vous ne tombe à l’eau.

Hunt lui offre un clin d’œil entendu et dès lors qu’elle lui tourne le dos, son sourire s’efface et retombe. Il grimpe les marches quatre à quatre pour arriver devant la porte de la chambre et l’ouvrir sans préambule, sans même prendre la peine de s’annoncer.

- Non désolé pour toi, ça n’est pas la Sébite qui vient frapper.

D’instinct, son regard se pose sur le visage surprit puis bien plus qu’en colère d’Addison pour s’assurer que ses traits ne portent pas ne serait-ce que l’ombre d’une ecchymose.

- Alors vas-y, explique-moi bien en face POURQUOI il a fallu que t’aille te le taper LUI précisément. Et épargne moi tes « je savais pas », tu berneras qui tu veux avec tes excuses à la con mais pas moi.

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Addison Adler

Addison Adler

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyMar 6 Nov - 4:45

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EXORDIUM.
Mon portable vient rencontrer le mur avec fracas alors que je laisse échapper un grommèlement agacé. « Sale connard de merde. » Tous ! Ils sont tous les mêmes ! Je me lève du bord de mon lit sur lequel j'étais assise et jette un regard totalement indifférent au téléphone, qui est à présent en pièce sur le sol et que je ne compte pas ramasser. Pourquoi ? Pour que Thomas me fasse une crise de jalousie complètement sortie de nulle part ? Ou pour que Sebastian me fasse passer pour la dernière des connes ? Non merci, qu'ils aillent se faire la guerre entre eux si ça les chante, pour ma part je commence à en avoir ras-le-bol. Ils se valent bien tous les deux tient…Un grognement supplémentaire s'échappe de ma bouche et je me retiens vraiment très fort de venir faire valser tout ce qui se trouve sur ma coiffeuse et qui soyons honnêtes coûte bien plus cher que le mobile dernier cri que je viens de détruire sans scrupules…(Ce n'est de toute façon pas le premier et ce ne sera certainement pas le dernier.) En lieux et place de ça, je viens y récupérer le paquet de cigarette et le briquet qui y traîne et en glisse une entre mes lèvres. Je fais les cents pas dans la pièce, mon corps essayant sans doute de calmer la colère qui grogne, aussi sûrement qu'une tempête, entre mes côtes. Ah ça on peut dire qu'il choisit bien son moment, qu'ils choisissent bien leur moment même, c'est pas comme si j'avais un putain de procès au cul, l'entièreté du staff de mon père sur le dos et bien évidemment l'avocate de mon ex-mari, cette vipère qui avait sauté sur l'occasion pour venir réduire les heures qui m'avaient été accordés avec Jack. Sans parler du fait que cette taré psychopathe de Mia était toujours dehors prête sans doute à m'égorger pour avoir approchée l'objet de son obsession maladive. Non vraiment cette soirée était la cerise sur le gâteau. J'aurais dû m'en douter, encore une fois j'entends déjà les voix de la « sagesse » venir dire que c'est ce qui arrive quand on se frotte aux mauvaises personnes, que clairement vu les casseroles que traînent Sebastian c'était couru d'avance, que dire du fils Hunt qui avait renié son père et son nom pour aller se fourvoyer avec des criminels…non personne ne viendrait prendre ma défense et à raison sans doute. Ca n’empêche pas que je les emmerde tous autant qu’ils sont.  Les volutes de fumée s’échappent de ma bouche et viennent remplir l’espace silencieux de ma chambre dont je finis par ouvrir la porte. « VIOLEEEEEEEEEEETTTE ! VIOLETTTTTTTTE !  J’attends quelques secondes et fait demi-tour pour venir faire tomber les cendres qui vacillent au bout du bâton de nicotine dans le cendrier de cristal qui traîne sur une des commodes. Les petits pas pressés de la gouvernante se font entendre et elle pénètre dans ma chambre les sourcils froncés et le souffle un peu court. – Inutile de crier de la sorte Mademoiselle Addison et…elle fait claquer sa langue contre son palet et vient planter ses poings contre sa taille. Vous savez que votre sœur n’aime pas beaucoup que l’on fume à l’étage. Ma main se balade dans un arrondi invisible. – Maxime n’est pas là de toute façon. Maintenant si tu as fini est-ce que tu peux m’apporter un verre de martini ?  Je me retiens franchement de ne pas lui demander la bouteille, juste histoire de calmer un peu mes nerfs.  La gouvernante lève les yeux  au ciel avant de venir les planter dans les miens, qui lui demande silencieusement ce qu’elle attend au juste. – Bien ! Un sourire feint vient s’attacher à mes lèvres et je laisse échapper un – merci alors qu’elle va pour s’échapper. Elle s’arrête cependant dans son élan pour se diriger vers les débris de mon téléphone. – LAISSE ! Lui lance-je dans une fumée grisâtre. Laisse ce téléphone où il est…je m’en occuperais plus tard. » Cette fois c’est elle qui grogne avant de quitter la pièce dans un marmonnement que je n’identifie pas.

Une demi-heure plus tard il est toujours au sol, mon verre est à moitié terminé et j'ai déjà fumé deux cigarettes, trois si on compte celle que je tiens entre mes doigts…je me sens mieux, j'ai maudis ces deux types sur à peu près douze générations, je me suis décidée à aller purifier cette colère dès ce soir dans un club Downtown et ma gouvernante doit être prestement en train de me préparer un truc raffiné à manger…TOUT va bien…ou en tout cas j'essaye ardemment de m'en persuader. Les yeux rivés sur mon dressing qui regorge de vêtements, j'essaye de choisir quelque chose qui remplacera les vêtements relativement formels que j'ai porté toute la journée. C'est à ce moment que ma porte s'ouvre à la volée. « Non désolé pour toi, ça n’est pas la Sébite qui vient frapper. Mes yeux s’agrandissent prise par surprise de le voir débarquer de la sorte. Il a un putain de culot et Violet va en entendre parler pendant des lustres. Alors vas-y, explique-moi bien en face POURQUOI il a fallu que t’aille te le taper LUI précisément. Et épargne moi tes « je savais pas », tu berneras qui tu veux avec tes excuses à la con mais pas moi. Un éclat de rire purement ironique vient s'extirper de mes lèvres alors qu'il me toise avec ses grands airs. Il espère franchement que c'est comme ça qu'il va obtenir quoi que ce soit de moi ? C'est bien mal me connaître. Très mal même. –Est-ce que tu te fous de moi ? Mais pour qui tu te prends exactement Hunt ? Tu sais pas lire ou quoi ? Je t'ai dit que j'avais aucune explication à te donner, si tu veux avoir une conversation sur mes exploits, fallait te rendre chez ton petit copain. » Un sourire sarcastique pour ponctuation et mon visage reprend un air très franchement agacé. Il n'aurait jamais dû venir.
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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyJeu 22 Nov - 12:22

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EXORDIUM.
Thomas débarque en grande pompe, avec tout le bordel et la délicatesse dont il est capable. C’est-à-dire en ouvrant la porte d’une pièce qui n’est pas la sienne, dans un endroit qui ne lui appartient pas, qui n’est pas son propre domicile – en résumé, il s’invite chez les gens en se foutant royalement des conventions de bienséances – pour venir gueuler sur une de ses meilleures amies qui ne le sera bientôt plus s’il continue dans sa lancée.
Il voit rouge, pour la simple et bonne raison que de voir son ex et son amie se faire tringler par un de ses frères ne l’enchante pas, loin de là. Encore moins lorsqu’il s’agit de Sebastian dont la main est bien trop leste pour qu’il ait l’esprit tranquille. Son imagination fleurit bien plus vite qu’il ne le souhaiterait, à lui envoyer des scénarios aussi hardcore que déplaisant.

La voir rire de cette façon le fout un peu plus en rogne. A jouer les fières et les grandes gueules sans avoir une seconde conscience dans quelle merde elle pourrait se foutre à jouer sur ce pitoyable tableau.

- Est-ce que tu te fous de moi ? Mais pour qui tu te prends exactement Hunt ? Tu sais pas lire ou quoi ? Je t'ai dit que j'avais aucune explication à te donner, si tu veux avoir une conversation sur mes exploits, fallait te rendre chez ton petit copain.
- A partir du moment où tu m'prends pour le derniers des mongoles, des explications tu m'en dois Adler ! T'aurais au moins pu prendre la peine de m'prévenir que t'étais trop occupé à te faire troncher par Seb.

Il est hors de lui et pour plusieurs raisons.
Passer de plan cul à NO SEX au profit d’une amitié qui lui convenait parfaitement – sans exclure l’envie imposante de laisser répondre ses envies plus que présentes envers Addison -, à exploiter de nouvelles choses avec elle et pire encore, d’apprécier de nouer cette relation qu’il n’aurait jamais imaginé avec cette femme et qui, contre toute attente, semblait parfaitement se mener… Pour ensuite se prendre un silence pesant et insistant, Thomas ne sait plus tellement où se placer. Il est passé de l’inquiétude à ce sentiment d’être vexé pour il ne sait quelles raisons de voir Addison couper les ponts sans trop de raison alors qu’il se faisait un mourront de son côté.
Mais de voir qu’aujourd’hui la raison de ce silence était cette relation avec l’un de ses propres frères le fout dans une colère noire, lui tapisse un sentiment de dégoût profond au fond de la gorge. Pour la première fois depuis qu’il joue les Don Juan, il a l’impression d’avoir été manipulé et salit, utilisé comme une vieille merde. Et c’est étrange pour un type qui n’hésite pas à jeter ses conquêtes pour mieux s’en taper deux le soir suivant. Mais parce que c’est Addison et que cette femme n’est pas n’importe qui à ses yeux, il semblerait que cette situation prenne des proportions qui le dépassent.

Et si ça n’était que ça …

- A quoi tu joues bordel de merde ! Il s’approche d’un pas, s’agite dans cette chambre qui n’est pas la sienne et qui porte l’odeur du parfum d’Addison teinté d’une couche de nicotine. Tu comptais me prendre pour un con pendant combien de temps ? Tu pourrais te taper n’importe quel branleur de Chicago mais NON il a fallu que tu viennes écarter les cuisses devant CELUI-LA ! Dans quel but hein ? De m’faire payer la dernière fois où j’ai merdé ?

Parce qu’il est persuadé que la raison de son silence vient de là, une pathétique vengeance que de vouloir lui faire payer cette fameuse soirée au garage où la galanterie semble l’avoir laisser tomber.
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Addison Adler

Addison Adler

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyDim 25 Nov - 23:25

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EXORDIUM.

C'est à se demander s'il fait exprès, mais je ne le crois pas, je pense sincèrement qu'il se croit dansson bon droit en débarquant en grandes trombes comme ça chez moi pour exiger que je ne lui donne des explications sur un sujet qui somme toute est personnel et ne le regarde pas le moins du monde. Peut-être que c'est un peu de ma faute. Après tout c'est moi qui ai proposé cette idée de potentiel amitié, de restreindre notre lien ou en tout cas ce qu'il en restait à du copinage en bon et due forme, peut-être que c'était une erreur, peut-être qu'il y voit plus que ce que ça lui donne le droit d'avoir…je n'en sais trop rien et la colère qui m'habite ne m'aide pas vraiment ni à réfléchir, ni à faire la part des choses, si tant et bien que je puisse le faire dans ce contexte. Je roule ostentatoirement des yeux et détourne mon regard pour venir le poser sur ma garde robe, qui dans l'immédiat me semble beaucoup plus intéressante que son blabla de gamin jaloux. La cigarette qui repose toujours entre mes doigts vient rejoindre mes lèvres alors que je me lance dans une contemplation empreinte d'autant de provocation que de désintérêt.

Un pas supplémentaire que je ne manque pourtant pas du coin de l'œil. Il ne se satisfera pas de mon silence je le sais et pourtant je n'ai pas vraiment envie de lui offrir plus, parce que je ne le lui dois pas, parce que ce serait lui accorder de dépasser des limites que je fixe…elles ne sont pas nombreuses je le reconnais sans mal, mais elles existent pourtant. « A quoi tu joues bordel de merde ! Tu comptais me prendre pour un con pendant combien de temps ? Tu pourrais te taper n’importe quel branleur de Chicago mais NON il a fallu que tu viennes écarter les cuisses devant CELUI-LA ! Dans quel but hein ? De m’faire payer la dernière fois où j’ai merdé ? À croire qu'il a un talent tout trouvé pour me mettre hors de moi, je ne pensais franchement pas qu'il pouvait attiser encore un peu plus cette foudre qui ne demande franchement qu'à tomber et foudroyer ce qu'il reste de lui. Je devrais pas m'en étonner en réalité, il avait TOUJOURS été comme ça, il avait beau prôner sa prise d'indépendance, son affranchissement du milieu duquel nous venions tous les deux, la vérité c'est qu'il n'avait rien à envoyer aux autres qu'il se plait à dépeindre comme des bourgeois enterrés sous des idées de grandeurs, parce que lui Thomas Hunt n'était au final qu'un connard narcissique qui s'imaginait apparemment être le centre du monde ou en tout cas du mien…Bien il allait falloir lui remettre la réalité bien en face et apparemment ça s'annonçait plus compliqué que je ne l'avais imaginé. Un soupir extrêmement agacé s'échappe d'entre mes lèvres alors que mes sourcils viennent à se lever dans un geste d'impatience clair. Je m'écarte, vient à passer près de lui sans vraiment lui accorder plus d'attention qu'il n'en mérite à mes yeux et après avoir inhalé une dernière latte je viens écraser la fin de ma cigarette dans le fond du cendrier de cristal qui repose sur ma coiffeuse. Finalement, je viens à poser mon regard (fort peu amical cela va sans dire) sur lui. – T'es pas croyable Thomas ! Laisse-moi mettre une ou deux choses au clair avec toi. Premièrement, le monde ne tourne pas autour de ta petite personne et encore moins le mien. Un éclat de rire teinté d'une ironie qui ne se cache pas et je continue sur ma lancée. et ça va peut-être te sembler complètement ahurissant, mais je ne choisie pas mes amants par rapport à toi, je te l'ai déjà dit et je te le répète puisqu'apparemment ça rentre pas, je ne suis pas une de tes putains de groupies Thomas. Mon regard vient s’appuyer dans le sien, juste histoire d’être un minimum certaine qu’il comprend les putains de mots qui sortent de ma bouche.  C’est quoi le problème au juste ? Qu’il me saute et pas toi ? C'est ça le fond du problème? Je secoue la tête à la négative. Hum ? Parce que vu d’ici c’est exactement à une crise de jalousie en bon et due forme que ca ressemble. Et oui je pourrais choisir n’importe qui, mais tant qu’à faire autant me faire « tronché » je viens appuyer son charmant choix de mots d’un geste qui mime des guillemets invisibles. Par quelqu’un qui sait me faire grimper aux rideaux à tout les coups tu vois…Sur ces mots je viens m’asseoir devant le miroir, avale une gorgée de Martini et replace mes cheveux derrières mon épaule. Maintenant si t’as fini, j’ai des choses à faire alors bye ! » Je relève le regard et vient le poser sur son reflet dans le miroir qui me fait face et ponctue ma phrase d’un geste d’au-revoir de la main.


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Thomas Hunt

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyVen 7 Déc - 18:24


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EXORDIUM.
Elle a cette façon d’agir et de réagir qui l’agace au plus haut point. A lever les yeux au ciel, à l’ignorer comme s’il n’était qu’un putain de paravent de sa piaule. Elle joue les divas et sans le vouloir, Thomas est l’un des acteurs de l’une de ses énièmes pièces de théâtre. Déclenchant lui-même l’ouverture des rideaux pour laisser tout le loisir à Addison de s’exprimer et jouer de son délicat mépris.

Elle passe à côté de lui, l’ignore au possible, continue de jouer sa petite vie comme s’il n’était pas là et ça à le don de le foutre un peu plus hors de lui. Jusqu’à ce qu’Adler se décide enfin à réagir.

- T'es pas croyable Thomas ! Laisse-moi mettre une ou deux choses au clair avec toi. Premièrement, le monde ne tourne pas autour de ta petite personne et encore moins le mien. et ça va peut-être te sembler complètement ahurissant, mais je ne choisie pas mes amants par rapport à toi, je te l'ai déjà dit et je te le répète puisqu'apparemment ça rentre pas, je ne suis pas une de tes putains de groupies Thomas.

Elle est complètement à côté de la plaque mais est-ce qu’on peut lui en vouloir ? Pas tellement, pas lorsque l’on a été élevé dans un cercle familial où l’on vous persuade que VOUS êtes le centre du monde. Thomas hallucine de ces propos qui n’ont rien à voir avec ce qu’il s’imagine lui puisqu’étant lui-même dans une mauvaise foi pas croyable. Pour lui, Addison ne voit encore qu’une seule chose : Son propre nombril. Comme si le hacker était venu défendre son honneur comme un putain de chevalier du moyen âge. Jusqu’ici, il n’en a rien eu à foutre des mecs qu’elle pouvait se taper à droite à gauche, c’est pas son affaire. Mais là, à venir taper dans son crew, dans son club avec ses frères ? Ca change carrément la donne. Surtout pour venir s’acoquiner avec un type marié ET violent.

- C’est quoi le problème au juste ? Qu’il me saute et pas toi ? C'est ça le fond du problème? Hum ? Et oui je pourrais choisir n’importe qui, mais tant qu’à faire autant me faire « tronché » Par quelqu’un qui sait me faire grimper aux rideaux à tout les coups tu vois…


Il ne l’interrompt pas, il n’en a pas le temps. Thomas reste braqué sur cette femme qui s’anime, lui crache à la gueule et sa colère grimpe à une vitesse vertigineuse. Le hacker voit rouge, blessé dans son estime, vexé dans sa virilité. Le fait qu’elle couche avec Seb lui est déjà insupportable mais le fait qu’elle les compare et estime qu’il soit un meilleur coup que lui… il ne l’admettra pas, mais ça le blesse et l’enrage.
Addison est installé devant sa glace, lui tournant le dos, prenant à peine le temps de le regarder.

- Maintenant si t’as fini, j’ai des choses à faire alors bye !

S’en est trop pour lui. La goutte de trop. Avant qu’il ne réfléchisse réellement, en quelques enjambées Thomas se retrouve près d’Addison qu’il retourne brusquement d’une main sur son épaule. Elle joue la petite conne imbue de sa personne, grand rôle favori de sa panoplie et Thomas l’exècre en cette seconde.
Ils se font faces, elle assise, lui debout, brûlant d’une colère sourde qui bat à ses tempes. Il est à deux doigts de foutre sa chambre sans-dessus-dessous, sans se soucier qu’il n’est pas chez lui puisque présentement, il s’en carre comme jamais.

- Ferme ta grande gueule, Adler. Sa voix est froide tandis qu’il la surplombe de toute sa hauteur, regard noir. Tu préfères te faire prendre par un nymphomane avec supplément violence conjugales ? Bien, t’as raison, c’est pas mon putain de problème.

Surtout si ce dernier la baise aussi bien visiblement. Pourquoi s'emmerderait-il après tout.
Il échappe quelques informations intimes sur Seb qu’il devrait pourtant taire mais la colère parle pour lui. Pourquoi s’emmerder à être inquiet pour cette nana qui n’en a visiblement rien à foutre ? Certes, il y a cette jalousie qui l’empoisonne de l’intérieure, comme ça ne lui était jamais arrivé jusqu’ici mais plane aussi l’inquiétude de se demander si Sébastian ne s’était pas montrer aussi violent qu’il ne l’a – l’ai, avec Irène. Rien que l’idée lui file la gerbe. Presque autant que celle d’une Addison qui prend bien plus son pieds avec O’Malley.

- Mais ne t’avises plus de te pointer chez moi pour jouer les grandes copines et de venir jouer les lèches-boules comme tu sais si bien le faire.

Il s’approche, se penche sur elle, assoit une autorité qui ne tardera pas à se faire envoyer chier parce qu’on ne marche pas sur Addison. C’est elle qui marche sur les autres. Sa voix se fait froide, presque un murmure pesant, tandis qu’il crache quelques mots, dents serrés.

- C’est tout toi ça, de prendre les gens pour des cons, t’en servir pour mieux leur chier sur la gueule après.

Sourire mauvais cette fois, sourire éteint. Il se sent à la fois humilié et trompé, entre autre. Il la ramène à la réalité de ce qu’elle est, de ce qu’elle fait, pour peu que tout cela est un quelconque effet sur elle puisqu’Addison semble se foutre littéralement de tout. Ou presque. Même l’idée que sa sextape avec Seb ait tourné auprès de tous les KoS et qu’une partie se chargera sûrement de se branler devant n’a pas l’air de l’affecter plus que ça.
C’est ce qui le rend certainement le plus en colère de voir qu’il s’est inquiété, qu’il se sent touché et vexé alors qu’elle, ne souffre pas du moindre sentiment négatif si ce n’est celui d’être profondément emmerder par sa présence.

- La prochaine fois, s’il y en a une, prend au moins la peine d’être moins lâche plutôt que m’ignorer pendant deux mois à faire la morte.

C'était ça le fond du problème, finalement.



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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyVen 21 Déc - 6:34

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EXORDIUM.
Sa main sur mon épaule ne me plaît pas du tout et encore moins le fait qu’il me force à me retourner d’un geste rageur, je m’empresse de m’en dégager d’un geste cinglant de recul et plante mon regard qui, il est inutile de le préciser, est noir de colère. «  Ferme ta grande gueule, Adler. Oh ba voyons rien que ça, monsieur Hunt débarque chez moi, force son passage jusqu’à ma chambre et vient m’intimer de me la fermer après m’avoir copieusement arrosé d’un flot d’insultes ?  Il n’y a pas à dire certaines personnes ont un culot plus qu’effarant. Tu préfères te faire prendre par un nymphomane avec supplément violences conjugales ? Bien, t’as raison, c’est pas mon putain de problème. Mes sourcils se froncent juste l'espace d'un instant, le fait que son petit copain soit du genre à faire un tour entre un nombre plus que considérable de cuisses n'est franchement pas une grande nouvelle, mais la partie violences conjugales…j'ai mes doutes…parce que d'une part et quand bien même oui je connais cette partie un peu comment dire brute de lui, j'ai bien du mal à croire que l'on parle de la même personne, d'autant plus que visiblement ce ne serait pas surprenant qu'il soit prêt à balancer n'importe quoi pour appuyer son point qui n'a pas le moindre fondement.

Non vraiment, c'est franchement la meilleure…parce que jusqu'ici le seul qui se soit montré violent avec moi ce n'est pas Sebastian, non loin de là, c'est lui encore et toujours alors ses grands discours moralisateur et bourré de jugement à deux francs six sous. Mon regard reste définitivement braqué dans le sien, pas impressionnée, pas totalement dans l'instant, ma colère est belle et bien là, mais elle s'estompe derrière une indifférence évidente. Je n'ai pas envie de donner plus d'importance à tout ça que ça n'en mérite vraiment, mais je ne suis pas sûre de pouvoir tenir très longtemps s'il continue son petit jeu absurde. Ce qui ne manque pas alors qu'il me demande ou devrais-je plutôt dire m'intime de ne plus me pointer chez lui pour jouer les copines puisque apparemment il ne donne pas plus de valeur à l'amitié que j'ai bien voulue lui donner à défaut de me contenter de jouer les poupées gonflables. Peut-être que finalement c'est ça qu'il voulait et en l'instant ça ne faisait que donner plus de validation à la décision que j'avais prise, pour une fois peut-être que c'était la bonne. Il s'approche un peu plus, se penche sur moi comme pour m'intimider, sûrement pour cette exacte raison d'ailleurs et ça vient briser ce qu'il restait de cette drôle d'idée d'amitié dont je ne comprends plus vraiment la source en l'instant. C’est tout toi ça, de prendre les gens pour des cons, t’en servir pour mieux leur chier sur la gueule après. Ma seule réponse prend la forme de traits pincés et d'une inspiration profonde et évidente, ma mâchoire est serrée et ça me démange très clairement de lui coller ma main dans la tronche, une fois de plus…je commence à comprendre bien malgré moi pourquoi ma sœur n'avait cessée de me mettre en garde sur l'idée même de côtoyer Thomas, qu'elle avait si je ne me méprends pas qualifié de dangereuse et insensé et il fallait croire qu'elle avait raison…une fois de plus. Notre histoire aurait dû s'arrêter il y a plus de dix ans, elle n'avait plus le moindre sens à présent ça devenait évident même pour moi. La prochaine fois, s’il y en a une, prend au moins la peine d’être moins lâche plutôt que m’ignorer pendant deux mois à faire la morte.  Et enfin il la ferme, j’imagine qu’il a finie son petit speech de petite chose fragile et vexé. J’attends encore quelques secondes, ne détourne pas le regard ne serait-ce qu’un instant et enfin quand je suis sûre qu’il ne va pas repartir dans un énième flot d’insultes, on ne sait jamais après tout, jusqu’ici il n’a pas manqué de qualificatifs à me lancer. – Oh ne t’inquiète pas après ton petit speech de ce soir il n’y aura pas de prochaine fois. Je crois que tu as fait le tour, à moins que tu veuilles me traiter de pute, de menteuse et d’hypocrite encore un peu ? Je viens dans la foulée coller mes mains sur son torse pour le pousser en arrière et me remettre sur mes pieds pour cette fois me diriger vers la porte de ma chambre qui est restée entrouverte. Droite et blessée je viens appuyer ma main contre la tranche de la porte et plante mon regard dans le sien, l'invitant silencieusement, mais ouvertement à mettre les voiles. Et tu peux raconter ce que tu veux sur Seb, en attendant le seul qui se soit montré violent ET grossier envers moi c'est TOI Thomas et n'essaye même pas de nier ou de te trouver des excuses okay parce qu'il n'y en a pas…Je secoue la tête à la négative, je suis pas franchement d’humeur à laisser qui que ce soit m’enfoncer un peu plus, je suis déjà sur une brèche que je sais désastreuse, mais très honnêtement et au point où j’en suis Thomas Hunt est le cadet de mes soucis. Ca t’es pas venu à l’esprit que peut-être que si j’avais disparue c’était parce que j’avais des problèmes ? que j’avais des choses plus importantes à gérer ? Non bien sûr que non parce qu’une fille comme moi ne peut qu’être occupé à écarter les cuisses devant le premier venu pas vrai ? On sait tout les deux comment tu me vois !  D’ailleurs c’est justement ce que j’ai prévu de faire ce soir et si je veux avoir le temps de me faire passer dessus par la moitié de Chicago je ferais mieux d’y aller alors merci de ta visite, au revoir ! » Sur ces paroles, je finis d’ouvrir la porte en grand et revient m’asseoir devant mon miroir sans lui adresser un regard supplémentaire, me contentant d’attraper mon paquet de cigarettes et d’en glisser nerveusement une entre mes lèvres, c’est bien la seule chose qui m’offre encore un peu de prestance en l’instant.


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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptySam 29 Déc - 17:51

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EXORDIUM.
- Oh ne t’inquiète pas après ton petit speech de ce soir il n’y aura pas de prochaine fois. Je crois que tu as fait le tour, à moins que tu veuilles me traiter de pute, de menteuse et d’hypocrite encore un peu ?

Il se fait repousser d’un geste, Thomas bougeant à peine de quelques pas en arrière. La fureur ne le quitte pas, pas pour l’instant alors qu’il a encore toutes ces images en tête, le sourire satisfait et lubrique de Seb lorsqu’ils revisionnent ces images entourées de ses frères KoS. Celui d’Addison sur la vidéo, l’éclat de plaisir avec cet enculé … Ca lui donne la gerbe. Plus que ça ne le devrait.
Il suit du regard la jeune femme l’invite implicitement à foutre le camp de sa barraque en ouvrant largement la porte.

- Et tu peux raconter ce que tu veux sur Seb, en attendant le seul qui se soit montré violent ET grossier envers moi c'est TOI Thomas et n'essaye même pas de nier ou de te trouver des excuses okay parce qu'il n'y en a pas…


La claque est monumentale, violente.
Cette comparaison le met à la fois hors de lui et le tais, tout simplement, alors que son regard ne lâche pas Addison. Lui, plus violent que cet enfoiré qui rend la vie impossible à Irène depuis des années ? Plus grossier que Seb qui n’a absolument aucune considération pour la gente féminine ? S’il pouvait leur cracher entre les nibards et la traiter de pute pendant qu’il les saute, il le ferait. C’est même à se demander s’il ne le fait pas tout court. Thomas n’est peut-être pas un exemple mais jamais il ne sera pire qu’O’Malley mais Addison a raison sur un point : En cet instant précis, l’image qu’il donne est certainement la pire. Parce que c’est comme ça que fonctionne Seb. Montrer sa belle image en premier lieu, le temps de choper, pour ensuite laisser paraitre ce qu’il y a de pire chez lui.

Thomas n’a pas le temps de répondre si tant est qu’il ait quelque chose à ajouter après cette claque dans la gueule qui à au moins le mérite de le ramener un peu sur terre et de constater dans quelle rage il s’est foutu. C’est à peine s’il se reconnait, à venir gueuler sur celle qu’il considère comme une amie proche – et plus – sans laisser le bénéfice du doute, sans prendre la peine d’éclaircir les choses avants. Mais Thomas est ainsi. Agir avant de réfléchir, puis constater l’étendu des dégâts qu’il a lui-même causé.

- Ca t’es pas venu à l’esprit que peut-être que si j’avais disparue c’était parce que j’avais des problèmes ? que j’avais des choses plus importantes à gérer ? Non bien sûr que non parce qu’une fille comme moi ne peut qu’être occupé à écarter les cuisses devant le premier venu pas vrai ? On sait tout les deux comment tu me vois ! D’ailleurs c’est justement ce que j’ai prévu de faire ce soir et si je veux avoir le temps de me faire passer dessus par la moitié de Chicago je ferais mieux d’y aller alors merci de ta visite, au revoir !

Elle enfonce le clou, Thomas se retrouve le nez dans sa propre merde.
Il se sent terriblement con, mal à l’aise, alors qu’il porte un regard circulaire sur cette chambre qu’il est venu envahir de sa colère noire et brûlante.
Effectivement, l’éventualité qu’elle soit resté sous silence pour cause de problème et non de partie de baise avec Seb ne lui ait pas venu à l’esprit. Pas à un seul moment.
Tu parles d’un pote …
S’il y a bien une chose que la dispute et la réconciliation avec Natalia lui a appris, c’est de savoir se remettre en question et en cette seconde, Thomas n’a pas d’autres choix que de faire face aux dégâts causés par sa propre connerie. Jamais il n’a considéré Addison comme la dernière des putes mais disons que ces derniers textos ne sont pas tellement en sa faveur. Quel con.
La porte est ouverte mais Thomas ne la franchit pas. Un silence pesant s’est installé, dos tourné à Addison qui, à en jugé par le bruit du briquet, s’allume une clope. Il ne serait pas contre passer ses nerfs sur la nicotine à son tour. Il se pince l’arrête du nez, une main sur la hanche et si la situation ne le dépassait pas tant, il ricanerait de voir qu’il adopte exactement la même posture de James lorsqu’il tente de se contenir pour ne pas gueuler.

- Non, ça ne m’est pas venu à l’esprit, c’est pas la première chose à laquelle j’ai pensé quand j’ai vu ces vidéos tournées alors que ça fait deux mois que j’ai pas l’ombre d’une nouvelle de toi. A tort, j’te l’accorde mais j’suis pas réputé pour réfléchir sous le coup de la colère.

Ce qu’il est entrain de lui sortir, ce sont des excuses. A la Hunt, certes mais des excuses quand même. Son ton s’est considérablement adoucit, réchauffer sans pour autant être mielleux. Il se sent sur la brèche entre l’humiliation qu’il s’est auto-infligée et le fait de se sentir terriblement con en venant l’insulter comme ça sans chercher à comprendre quoi que ce soit. Le bicker s’est tourné vers elle mais ne fait face qu’à la courbe parfaite de son dos, nuque dégagée. Froide, austère, Addison ne semble pas prête à décolérer, pas tout de suite. Et il ne peut que comprendre. La colère est là, tapis dans son estomac, prête à ressurgir mais Thomas prend sur lui. Fais un énorme effort pour ne pas se laisser bouffer par les films qu’il s’est lui-même monté, sans l’aide de personne.

- J’te vois pas comme tu l’pense, j’dis pas que mes derniers textos sont très représentatifs de ce que je te dis là tout de suite, mais je crois qu’on se connait depuis suffisamment longtemps pour savoir que j’te considère pas comme la dernière des putes non plus.


Il l’a toujours respecté, depuis qu’ils sont gamins. Ils en ont eu des disputes, des prises de tête à se gueuler dessus pour mieux se retrouver après mais jamais Thomas ne lui a manqué de respect ou ne la considérer comme une moins que rien, comme une nana bonne à écarter les cuisses dès que l’occasion se présente.

- Tu as eu quel genre de problème ? Pourquoi t’es pas venu m’en parler ? Parce que c’est pas faute d’avoir essayer de te joindre un nombre incalculable de fois. J’suis venu jusqu’ici pour en savoir plus mais Maxime m’a bien fait comprendre que j’pouvais aller me faire foutre.

L’aînée d’Adler dans toute sa splendeur. Et Thomas a une chance sur deux pour que la cadette suive le même chemin dans la seconde.

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Addison Adler

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyMer 9 Jan - 1:37

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EXORDIUM.
La première bouffée me provoque immédiatement une éphémère sensation de soulagement, elle ne dure pas bien longtemps, mais j'ose espérer que son départ et un ou deux verres finiront par faire le reste du travail. C'est évidemment sans compter qu'il reste là debout près de ma porte comme si je n'avais pas été assez claire quant à mon désir de le voir disparaître sur-le-champ. Je pousse un soupir sonore qui laisse échapper de mes lèvres une large volute de fumée, mais je ne lui adresse pas plus d'attention que celle que je m'efforce de retenir, c'est un peu naïf, comme si le simple fait d'ignorer le problème le fera disparaître, quelque chose que j'ai bien trop tendance à tester. « Non, ça ne m’est pas venu à l’esprit, c’est pas la première chose à laquelle j’ai pensé quand j’ai vu ces vidéos tournées alors que ça fait deux mois que j’ai pas l’ombre d’une nouvelle de toi. Un grommèlement agacé et mes yeux qui roulent outrageusement dans leurs orbites. Mes questions étaient rhétoriques, je n’en avais plus grand-chose à faire de son avis, pas après tout ce qu’il avait osé me dire que ce soit derrière la facilité de son écran de téléphone ou derrière la colère et les insultes. Il avait dépassé des limites évidentes et je n’avais pas la moindre raison de faire perdurer le moindre échange avec lui, que ce soit celui-ci ou d’autres à venir d’ailleurs. A tort, j’te l’accorde mais j’suis pas réputé pour réfléchir sous le coup de la colère.  Oh alors ça devrait me suffire ? Il n'est pas particulièrement doué pour ça alors je devrais lui trouver des circonstances atténuantes ? Je ne crois pas non, ça n'excuse rien et à bien y réfléchir ce ne sont même pas là de vraies excuses, juste une pseudo défense pathétique et vaine qui ne risque pas de me tirer une quelconque indulgence. Oh non.

Ma cigarette rejoint de nouveau mes lèvres et je m’avance vers la fenêtre que j’ouvre un peu plus grand, j’ai besoin d’air de toute évidence. J’te vois pas comme tu l’pense, j’dis pas que mes derniers textos sont très représentatifs de ce que je te dis là tout de suite, mais je crois qu’on se connait depuis suffisamment longtemps pour savoir que j’te considère pas comme la dernière des putes non plus.  Un éclat de rire froid et amer m'échappe avant même que je puisse avoir terminé de traiter l'information. Tout dans ce qu'il dit manque de sens, il ne me connaît pas, pas plus que je ne sais plus que ce qu'il a bien voulu me laisser voir, pas plus que nos « sorties » ponctuelles ne nous ont laissés l'occasion de connaître, alors non on ne se connaît pas et je suis pour ma part persuader que c'est exactement comme ça qu'il me voit, précisément, comme une bourgeoise sans intérêt si ce n'est d'avoir la cuisse légère, qu'il n'a pas réussi à sauter contrairement à son ami et ça, ça le met hors de lui. Un silence court s'impose et j'ai l'espoir d'entendre ses pas quitter la pièce, mais il n'a visiblement pas terminé et s'éternise plus longuement que je ne peux décemment le supporter sans perdre patience. Tu as eu quel genre de problème ? Pourquoi t’es pas venu m’en parler ? Comme si j'allais vraiment m'épancher sur son épaule après la façon dont il m'a traité, j'ignore s'il fait preuve d'une connerie effarante ou s'il me croit si magnanime, l'un dans l'autre…Ça ne changeait pas grand-chose de toute façon. Parce que c’est pas faute d’avoir essayer de te joindre un nombre incalculable de fois. J’suis venu jusqu’ici pour en savoir plus mais Maxime m’a bien fait comprendre que j’pouvais aller me faire foutre. » Je secoue la tête à la négative. POURQUOI est-ce qu'il ne peut pas juste se barrer ? Comme s'il n'en avait pas déjà suffisamment fait, suffisamment dit, comme si j'avais la moindre raison de continuer à l'écouter ou même de lui fournir la moindre explication. Je finis par me retourner, lui jette un regard dédaigneux avant de venir croiser un bras sur ma poitrine et venir de l'autre tirer une bouffée supplémentaire sur ma cigarette.

« Tu crois vraiment que j’ai la moindre envie de venir me confier à toi Thomas ? Je lui adresse un regard formellement interrogateur. Est-ce que j'ai l'air si désespérer ? Pour ne pas dire idiote ? Une bouffée supplémentaire et je laisse la fumée m'échapper et se disperser dans sa direction bien qu'il ne soit trop loin pour qu'elle ne l'atteigne vraiment. Ce que je veux c'est que tu foutes le camp de chez moi, que tu oublies que j'existe parce que pour ma part je n'ai pas l'intention de te laisser la moindre place dans mon entourage, j'y ai assez de requin et de vipère comme ça. Merci. Quelques pas esquissés en avant, quelques centimètres de moins que je détourne vers l'endroit où repose le cendrier dans lequel je viens faire tomber méticuleusement la cendre. Je ne sais pas dans quel monde exactement tu crois me connaître, tu m'as connu certes, mais je n'ai plus rien de cette adolescente paumée, alors non Thomas, je ne sais pas qui tu es et encore moins ce que tu peux bien penser, surtout pas quand tu te permets ce genre de propos à mon égard et plus encore de me juger…toi…C'est l'hôpital qui se fout de la charité vraiment… L’air mauvais, je viens à secouer la tête dans une réprobation certaine. Alors, peut-être qu’au lieu de te trouver des excuses à la con du genre « c’est pas ma faute, je sais pas faire bouh bouh bouh…j’articule avec outrance ces derniers mots, me lance dans une imitation outrancière. Pauvre de moi, je me suis inquiété alors forcément j‘ai perdu le contrôle. » FOUTAISE ! Une pause et la suite de ma phrase vient finalement à sa rencontre. Peut-être que tu devrais envisager de la jouer franc-jeu et accessoirement de bosser sur de véritable excuses, bien qu’honnêtement je ne crois pas être en mesure de pouvoir les accepter. Ca à le mérite d’être dit, je suis quelqu’un de rancunier, je n’ai guère le pardon facile et lui ne le mérite pas le moins du monde. Pas plus que tu ne sembles disposer à les présenter. J’ai rien d’autre à te dire alors maintenant si tu ne veux pas que j’appelle la sécurité je te conseille de mettre les voiles ! »

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptySam 12 Jan - 17:57

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EXORDIUM.
- Tu crois vraiment que j’ai la moindre envie de venir me confier à toi Thomas ?  Est-ce que j'ai l'air si désespérer ? Pour ne pas dire idiote ?

Fail. Echec. Game over.
Pas tellement surprenant venant d’un caractère comme celui d’Addison. Et il lève les yeux au ciel, lâchant un soupir presque affligé. Est-ce qu’on va partir dans une éternelle rengaine à la Adler ? Faut croire que oui.

- Ce que je veux c'est que tu foutes le camp de chez moi, que tu oublies que j'existe parce que pour ma part je n'ai pas l'intention de te laisser la moindre place dans mon entourage, j'y ai assez de requin et de vipère comme ça. Merci.

C’est con mais ça lui rappelle son adolescence avec elle, quand ils disputaient pour des conneries qui se finissaient par un « DEGAGE ! J’veux plus te voir sale con ! », entre autre. Et si en cet instant Thomas ferme sa gueule, c’est parce qu’il est pour une fois conscient qu’il mérite ce crachat méprisant.
Il la sente tendue – sans déconner – et il ne sait pas si tout ça à un rapport avec les requins et les vipères qui peuplent l’entourage zoologique d’Addison ou seulement lui. Il faut dire que Hunt était parfois, à lui seul, une raison suffisante pour monter au plafond. Et pas QUE sexuellement parlant.

-  Je ne sais pas dans quel monde exactement tu crois me connaître, tu m'as connu certes, mais je n'ai plus rien de cette adolescente paumée, alors non Thomas, je ne sais pas qui tu es et encore moins ce que tu peux bien penser, surtout pas quand tu te permets ce genre de propos à mon égard et plus encore de me juger…toi…C'est l'hôpital qui se fout de la charité vraiment…

Elle marque un point, peut-être. Seulement, lui ne voit pas vraiment la comparaison. On va quand même pas lui reprocher de baiser à droite et à gauche maintenant, si ? Merde, il fait bien ce qu’il veut de sa queue. Et putain qu’elle l’emmerde à refoutre ça sur le tapis quand il lui a expliqué déjà deux fois que c’est pas le fait qu’elle se fasse prendre là où elle veut mais AVEC SEBASTIAN. Merde.

- Alors, peut-être qu’au lieu de te trouver des excuses à la con du genre « c’est pas ma faute, je sais pas faire bouh bouh bouh… Pauvre de moi, je me suis inquiété alors forcément j‘ai perdu le contrôle. » FOUTAISE ! Peut-être que tu devrais envisager de la jouer franc-jeu et accessoirement de bosser sur de véritable excuses, bien qu’honnêtement je ne crois pas être en mesure de pouvoir les accepter.

Son agacement monte d’un cran, il ne la lâche pas du regard. Il y a une chose qu’il déteste chez elle, c’est cette manie de jouer le rôle de cette gamine capricieuse et provocatrice. Ses nerfs à vif, ça le fout en rage, l’énerve plus que jamais quand il la voit s’agiter de façon complètement ridicule. Addison a raison, ils ne se connaissent visiblement pas contrairement à ce qu’il a cru ces derniers mois où ils ont pris justement ce temps de passer du temps ensemble. De discuter, boire des verres et déconner. Cette femme a un don tout particulier pour oublier d’un claquement de doigts ce qu’il l’arrange pour retourner la situation à son avantage.  

- Pas plus que tu ne sembles disposer à les présenter. J’ai rien d’autre à te dire alors maintenant si tu ne veux pas que j’appelle la sécurité je te conseille de mettre les voiles !

Il lâche un ricanement sec. Ses impulsions violentes flirtent avec ses nerfs, à deux doigts de péter cette porte ou n’importe quoi d’autres qui se trouvaient sous sa main. Et la seule raison pour laquelle il ne le fait pas, c’est parce qu’il refuse par orgueil, de ressembler à Seb.

- Et tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de tes gros bras ?

Comme s’il allait prendre « peur » à cette simple menace et rentrer la queue entre les jambes comme un putain de clébard. Thomas se tourne vers pour faire face à la jeune femme et réduit le peu de mètres qui les séparaient.

- Tu veux qu’on la joue franc-jeu ? Il se plante devant elle, sans la lâcher du regard. Je m’en branle de savoir qui tu baises dans Chicago, rien à foutre de savoir si tu fais un plan à trois ou une orgie avec ta propre sœur. Ton cul t’en fais ce que t’en veux.

Et c’est là une vérité. Thomas n’en a jamais rien eu à faire de savoir qui Addison voyait le soir ou la journée, avec qui elle finissait ses heures dans les draps. En revanche, il est bien incapable d’expliquer pour le moment la haine viscéral qu’il ressent à l’idée de la savoir dans le pieu de Seb, outre l’inquiétude à ce qu’il ne la violente comme il s’éclate visiblement à le faire avec Irène.

- J’suis là parce que si tu continue de fréquenter ce type, c’est à l’hosto qu’on va ta retrouver. Et si tu penses que j’en ai rien à foutre alors t’as raison, c’est qu’effectivement on s’connait pas et que ces derniers mois n’ont servi à rien d’autre qu’à passer du temps.

Elle voulait qu’il joue la transparence alors Thomas ne se fait pas prier. A l’heure actuelle, il en a strictement rien à foutre de cracher sur la gueule de Seb parce qu’il a beau être son frère au sein du club, il n’en reste pas moins un danger publique pour les femmes. Des femmes qui, malheureusement pour Thomas, compte pour lui. Son ton est peut-être brusque mais il fait déjà des efforts beaucoup trop prononcés pour essayer d’être clair.

- Si moi tu m’trouves violent et grossier alors c’est que t’es bien loin de connaitre celui qui te fais « grimper aux rideaux ». Mais si t’as plus confiance en ton plan cul qu’à ce que je te dis, j’sais pas quoi te dire d’autre puisque t’as visiblement décidé de n’écouter que toi et seulement toi.

Comme à sa putain d’habitude. Egoïste, sourde ET aveugle. Une vraie tête de mort quand elle s’y met à ne rien vouloir entendre d’autres que ce qu’elle veut. Alors Thomas n’a pas grand espoir quant à ce qu’elle pourrait vouloir écouter en cette seconde. Et si c’est le cas alors fuck off. Ils pourront bien tous aller se faire foutre.

- Grandis un peu Addison, arrête de jouer les Divas de Broadway pour savoir qui gueulera le plus fort ! Si j’suis là c’est parce que j’ai pas envie qu’il t’arrive la même chose que ce que j’ai déjà vu putain.

Le sang lui monte un peu plus à la tête, le hacker serre la mâchoire et inspire au max.

- J’suis désolé pour les textos, vraiment, mais j’vais certainement pas m’excuser d’être en rogne et inquiet de te savoir dans ses pattes quand je sais le potentiel danger qu’il peut représenter.  

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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyMer 23 Jan - 0:05

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EXORDIUM.
La déplaisance est évidente et il ne s'essaye de toute évidence pas à la cacher. Personnellement ça me laisse complètement froide, rien dans ce qu'il a bien voulu me servir jusqu'ici ne m'a ne serait-ce que toucher, à dire vrai ça n'a même fait qu'alimenter ma colère et ma déception. Parce que les choses s'étaient finalement assembler par elles-mêmes et oui, j'avais crue que peut-être et malgré toutes les différences et nos vies aux extrêmes opposées, peut-être que nous pouvions être amis et renouer bien que de façon tout à fait différente, avec un passé commun. Je m'étais clairement trompée et pas qu'un peu….Ainsi, je continue de lui faire comprendre que sa présence ici ne revêt plus aucun sens, que c'est plus une inconvenance qu'autre chose pour moi surtout lorsqu'il vient prétendre me connaître…ce n'est pas quelques verres et discussions on ne peut plus banales qui le lui aurait permis… Quelque chose me dit que bien que mon discours soit clair comme de l'eau de roche, ce n'est pas pour autant suffisant pour lui faire lâcher prise, j'ignore si c'est sa posture ou l'air renfrogné et incommodé qu'il affiche, mais c'est en tout cas l'impression que j'ai. C'est sans doute la raison pour laquelle je viens finalement terminer mon discours par une invitation forcée à quitter les lieux sans quoi je ne me priverais pas de faire en sorte que ce soit le cas…de gré ou de force c'est à lui de voir.

Un ricanement on ne peut plus excédant s’échappe de ses lèvres et ma mâchoire vient à se serrer dans un rictus exaspéré. « Et tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de tes gros bras ? De toute évidence non et ça ne me donne que plus envie de le voir être trainer en dehors de chez moi. L’idée même m’apporte une satisfaction presque immédiate. Il s’agite et vient se rapprocher de moi qui ne bronche pas d’un iota. Tu veux qu’on la joue franc-jeu ? Je m’en branle de savoir qui tu baises dans Chicago, rien à foutre de savoir si tu fais un plan à trois ou une orgie avec ta propre sœur. Ton cul t’en fais ce t’en veux.  Mes yeux viennent mécaniquement rouler dans leurs orbites, mais c’est là, la seule réaction que je lui accorde. Non seulement son petit laius est déplacé, mais en plus de ça c’est clairement en étroite contradiction avec tout ce qu’il a su me dire ces dernières heures. J’suis là parce que si tu continue de fréquenter ce type, c’est à l’hosto qu’on va ta retrouver. Et si tu penses que j’en ai rien à foutre alors t’as raison, c’est qu’effectivement on s’connait pas et que ces derniers mois n’ont servi à rien d’autre qu’à passer du temps.  J'avoue avoir bien du mal à associer l'image que j'ai de Seb avec celle qu'il me dépeint, j'imagine bien qu'il doit avoir ses raisons pour s'inquiéter et se persuader ainsi que vraiment je risque quelque chose entre ses bras, mais je ne l'envisage pas, parce que contrairement à ce qu'il pense je le connais et de bien des façons mieux que lui, en tout cas sur certains aspects et il ne m'a jamais rien caché de ses nombreuses psychoses, parce que notre relation avait commencé par plus de mots que de gestes et les choses avaient fait en sorte que nous nous étions confiés sur bien des choses qui jusqu'ici étaient restés tues. Si moi tu m’trouves violent et grossier alors c’est que t’es bien loin de connaitre celui qui te fais « grimper aux rideaux ». Mais si t’as plus confiance en ton plan cul qu’à ce que je te dis, j’sais pas quoi te dire d’autre puisque t’as visiblement décidé de n’écouter que toi et seulement toi.  Cette fois, c’est un soupir qui m’échappe. Je dois bien le dire je n’aime pas ce que j’entends, je n’aime pas comment il parle de lui, je n’aime pas les assomptions qu’il fait et le jugement qu’il se permet de jeter sur le mien. Je ne suis pas idiote et certainement loin d’être naïve, je ne crois même pas avoir eu le loisir de l’être un jour, alors peut-être que si je ne m’inquiète pas des excès de Sebastian et ne les juge pas, c’est parce que j’ai mes raisons, mais ca ne lui vient pas à l’esprit de toute évidence. Grandis un peu Addison, arrête de jouer les Divas de Broadway pour savoir qui gueulera le plus fort ! Si j’suis là c’est parce que j’ai pas envie qu’il t’arrive la même chose que ce que j’ai déjà vu putain… J’suis désolé pour les textos, vraiment, mais j’vais certainement pas m’excuser d’être en rogne et inquiet de te savoir dans ses pattes quand je sais le potentiel danger qu’il peut représenter. »

Je porte ma cigarette à mes lèvres avant de relever encore un peu plus le menton, je ne suis ni impressionnée, ni affectée, néanmoins je crois avoir un peu plus à dire sur le sujet à présent et curieusement c’est sur un ton beaucoup moins implacable que je m’y tente.  « Pour commencer Sebastian n’est pas mon plan cul et je le connais plus que tu ne le crois Thomas. Ce qui en soit était vrai, elle partageait beaucoup plus avec lui que des parties de jambes en l’air et quand bien même ce n’était plus le cas depuis des mois, leur dernier échange lui restait vivace. Ca ne t’es pas venu à l’idée que peut-être que les choses n’étaient pas nécessairement celles que tu t’imagines ? ou est-ce que c’est trop compliqué pour toi de te dire que tu as peut-être tort ? Parce qu’il n’a JA-MAIS esquissé le moindre geste violent envers moi ! JAMAIS ! Alors je pense que tu peux arrêter de t’inquiéter, je n’ai pas la moindre idée de pourquoi tu t’imagines qu’il peut représenter un danger pour moi, mais ce n’est pas le cas Thomas. Je m'éloigne, vient faire tomber dans le cendrier la cendre qui menaçait de finir sur la moquette de ma chambre et tire une dernière latte avant de finalement l'écraser. Je me retourne ensuite pour lui faire face car je n'en avais pas encore fini…il voulait parler fort bien c'était ce que j'allais faire. Je sais qu'il est particulier, mais je ne crois pas qu'il le soit plus que moi si tu veux tout savoir et aussi étrange que ça puisse te paraître on a un lien évident et pas si malsain... Ceci étant dit..et puisqu'apparemment c'est ce qui te pose problème alors tu peux redescendre de tes quinze étages parce que comme je te l'ai déjà dit par téléphone, je ne couche plus avec lui. Mes bras se croisent sur ma poitrine et je viens à planter mon regard dans le sien. J'apprécie ton inquiétude, Thomas, mais elle n'excuse certainement pas ta réaction…tu peux me dire ce qui t'empêchait de me mettre en garde de façon bienveillante ? ou même de me confronter, si c'était ton but, en la jouant fair-play et civile ?Parce que tu es là à me parler de lui et à jouer sur un danger, que tu es bien le seul à voir mais, passons et je n'arrive pas franchement à voir comment en partant de ça tu en es arrivé à m'agresser moi ! Moi Thomas pas lui…»



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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyVen 22 Fév - 23:15

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EXORDIUM.
- Pour commencer Sebastian n’est pas mon plan cul et je le connais plus que tu ne le crois Thomas

Elle n'entend rien de ce qu'il lui dit. A croire qu'il faudrait qu'il lui plaque des vidéos de lui tabassant Irène sous le nez pour qu'elle comprenne le message qu'il lui transmet sur un panneau lumineux rouge. Thomas n'ajoute rien, se contente de la regarder le menton bien haut, clope en main, le ton s'étant légèrement radoucit.

- Ca ne t’es pas venu à l’idée que peut-être que les choses n’étaient pas nécessairement celles que tu t’imagines ? ou est-ce que c’est trop compliqué pour toi de te dire que tu as peut-être tort ? Parce qu’il n’a JA-MAIS esquissé le moindre geste violent envers moi ! JAMAIS ! Alors je pense que tu peux arrêter de t’inquiéter, je n’ai pas la moindre idée de pourquoi tu t’imagines qu’il peut représenter un danger pour moi, mais ce n’est pas le cas Thomas.

Il se passe une main sur le visage, cherchant par ce simple geste à contrôler la fureur que ces quelques mots déclenchent en lui. Elle rabâche cette histoire de fierté, de tort, sans prenne une seule seconde en considération que si Addison le connait depuis plus longtemps qu'il ne le croit, Thomas, lui, le connait depuis qu'il est ado. Mais puisque la jeune femme a l'air si sûre d'elle alors le hacker ne débattra pas plus longtemps sur un sujet qui tourne en rond, où ils en reviennent toujours au même point, prêts à s'étriper dans la piaule.

- Je sais qu'il est particulier, mais je ne crois pas qu'il le soit plus que moi si tu veux tout savoir et aussi étrange que ça puisse te paraître on a un lien évident et pas si malsain... Ceci étant dit..et puisqu'apparemment c'est ce qui te pose problème alors tu peux redescendre de tes quinze étages parce que comme je te l'ai déjà dit par téléphone, je ne couche plus avec lui.

Cette sensation qui lui cogne contre les côtes est la même qui s'est manifesté lorsqu'il a constaté que Seb et Addi étaient amants. D'apprendre de la bouche de la jeune femme qu'ils avaient visiblement un lien l'emmerde. Profondément. Mais d'apprendre qu'ils ne couchent plus ensemble, beaucoup moins étrangement. C'est presque un soulagement d'entendre ces mots de sa bouche.

- J'apprécie ton inquiétude, Thomas, mais elle n'excuse certainement pas ta réaction…tu peux me dire ce qui t'empêchait de me mettre en garde de façon bienveillante ? ou même de me confronter, si c'était ton but, en la jouant fair-play et civile ?Parce que tu es là à me parler de lui et à jouer sur un danger, que tu es bien le seul à voir mais, passons et je n'arrive pas franchement à voir comment en partant de ça tu en es arrivé à m'agresser moi ! Moi Thomas pas lui

Elle appuie de nouveau sur sa faute à lui. Garde cette bienveillance sur Seb qu'il ne tolère décidément plus. Addison lui traine encore la gueule dans sa propre merde en le faisant passer pour le dernier des enculés, ne lui laissant à aucun moment le bénéfice du doute. Thomas se demande, à quel moment dans la tête de cette femme, est-elle venue à faire plus confiance à cet homme qu'à lui, surtout en vue de cette relation qu'ils ont commencés à bâtir.

- Que j'sois venu de façon bienveillante ou non, t'es bien trop décidé à le voir comme un sain pour entendre quoi que ce soit d'autre que ce que tu connais de lui.

Ca le rend amère, vraiment. De voir à quel point elle peut être aussi attaché à Sebastian et d'être fermée à tout ce que pourrait lui dire Thomas. Il peut entendre qu'il a été tout sauf délicat, qu'il n'a pas usé des meilleurs mots pour venir la voir mais il encaisse mal le fait qu'Addison puisse le juger sur une seule prestation quand Seb est une putain de machine à ordure.

- Mais je peux pas t'en vouloir parce que cet enfoiré c'est très bien s'y prendre pour manipuler son monde et te faire croire aujourd'hui que tu es sa septième merveille, pour mieux te faire passer pour la dernière des merde le lendemain.

Son ton est étrangement calme, il n'a plus la force de gueuler, de débattre sur ce sujet qui est perdu d'avance. Qu'elle croit ce qu'elle veut, entende ce qu'elle veut, il n'ira pas lui foutre le couteau sous la gorge pour qu'elle réalise quel risque elle prend en voulant batifoler avec ce type. Et visiblement, tout ça n'est plus d'actualité, selon elle. Étrangement, Thomas en est moins convaincu.

- Quoi que je te dise, rien n'excusera ma réaction mais ce qui m'empêchait de venir te mettre en garde de façon bienveillante c'était de me dire que durant ces deux mois où je m'inquiétais comme un sale con et où tu as décidé de couper les ponts sans explication tu te trouvais probablement avec lui.

Il ne réalise pas qu'il vient clairement d'avouer une jalousie - certainement mal placé - mais il ne lui laisse pas le temps de répondre, enchaînant aussitôt sans la quitter des yeux. Il a mal au crâne, est déjà crevé par cette entrevue qu'il a lui-même mené avec cette colère qui bouillonne toujours un peu au coeur de ses veines. Elle ne disparaît jamais vraiment, reste toujours là à flirter avec lui et se déverser dès que l'occasion se présente.

- Tu peux m'en vouloir et m'en foutre plein la gueule pour aujourd'hui mais j'ai pas l'impression d'avoir été une enflure avec toi ces dernières semaines, donc à toi de m'expliquer pourquoi tu n'es pas venu me trouver si tu étais à ce point dans les emmerdes.


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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyDim 10 Mar - 18:51

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EXORDIUM.
J’arrive à placer plus de deux phrases, ca tiendrait presque du miracle, pourtant ca ne sonne pas franchement comme une victoire pour autant. En réalité ca me gonfle même, j’ai pas envie de m’expliquer, j’ai pas envie de débattre, mais j’ai par contre bien envie de le voir partir même si ca implique d’assister à un spectacle son et lumière à la Hunt, qui ne sait, la plupart du temps, pas battre en retraite sans en faire une affaire d’état. Je crois que si seulement il était capable de reconnaître ses torts et d’arrêter de se cacher derrière de fausses excuses, alors peut-être que je serait peut-être moi-même plus ouverte à la communication où à ce qu’il a à me dire. « Que j'sois venu de façon bienveillante ou non, t'es bien trop décidé à le voir comme un sain pour entendre quoi que ce soit d'autre que ce que tu connais de lui.  Ba voyons, c’est moi qui ait des œillères on aura tout vue. Mais je peux pas t'en vouloir parce que cet enfoiré c'est très bien s'y prendre pour manipuler son monde et te faire croire aujourd'hui que tu es sa septième merveille, pour mieux te faire passer pour la dernière des merde le lendemain. Mes lèvres s’entrouvrent et je laisse un hoquet surpris et agacé s’échapper. Non, mais sérieusement ? Il est véritablement en train de me dire là comme ça, qu’en plus je suis trop conne pour comprendre que je me fais manipuler ? Ce n’est pas parce qu’il le dit sur un ton soudainement beaucoup plus calme que la pilule passe mieux, je dirais même que là en cet instant précis, je ne sais plus trop ce qui me retient de venir lui coller ma main ou mon verre, voir les deux dans la gueule.  Quoi que je te dise, rien n'excusera ma réaction mais ce qui m'empêchait de venir te mettre en garde de façon bienveillante c'était de me dire que durant ces deux mois où je m'inquiétais comme un sale con et où tu as décidé de couper les ponts sans explication tu te trouvais probablement avec lui. ET ? Je croise mes bras, secoue légèrement la tête à la négative avec un air bourré de jugement avant de finalement venir m’asseoir sur le bord de mon lit, passant une main distraite sur les draps de soie soigneusement pliés. J’imagine que la colère bien que devenue passablement discrète est toujours là, sous cette couche d’indifférence et d’arrogance que je lui tend, parce que j’ai du plus en plus de mal à croire qu’il mérite plus que ça.  - Tu peux m'en vouloir et m'en foutre plein la gueule pour aujourd'hui mais j'ai pas l'impression d'avoir été une enflure avec toi ces dernières semaines, donc à toi de m'expliquer pourquoi tu n'es pas venu me trouver si tu étais à ce point dans les emmerdes. » Pour seule réponse un visage fermé et glaciale que je fait perdurer quelques dizaines de minutes. Finalement, je me décide à ouvrir ma bouche, ne sachant pas ce qui risquait de s’en échapper ou plutôt la façon dont cela risquait de se présenter.

«  Donc pour résumé je suis aveuglé et trop stupide pour voir qu’on me manipule c’est ca ? J’ai rien oubliée ?  J’étend mes bras derrière moi, fait glisser mes mains sur le tissu satiné et plante mon regard à la fois interrogateur et critique dans le sien. Peut-être que le problème c’est pas moi, peut-être que c’est juste toi Thomas qui ne veux pas envisager que Sebastian, qui il me semble est censé être ton ami non ? Se comporte de façon on ne peut plus correcte avec moi. Parce que c’est le cas et j’ignore quel genre de personne tu crois que je suis, mais je suis loin d’être une brebis égarée et je n’ai pas besoin d’un chaperon. Mon ton est calme, posé, presque froid c’est vrai. Je connais les hommes ne t’en fait pas, j’ai pas besoin de ta liste de recommandations.  Je finit par me relever et me dirige vers ma coiffeuse pour récupère mon verre et le fond d’alcool qui y trône encore. J’en bois une gorgée, histoire de me rafraichir avant de revenir à ses propos. Et pour ta gouverne je ne t’ai pas ignorer ok, j’ai juste eu beaucoup à gérer et désolée oui tu n’a pas été ma priorité, ca n’a rien à voir avec Seb et quand bien même ca aurait été le cas ca ne justifie pas tout ce foutoir. Mes pas nous rapprochent à mesure que mes paroles s’échappent. Je suis pas venue vers toi, parce que tu pouvais pas m’aider d’accord, mon avocate et les personnes impliquées oui et crois-moi elles étaient déjà suffisamment nombreuses, j’avais pas nécessairement besoin d’avoir une personne de plus sur le dos à me dire quoi faire ou comment gérer les choses. Tu peux comprendre ça ? C’est pas toi, c’est pas nous, c’est juste comme ça Thomas, ca n’a rien à voir avec toi c’est tout. »


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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyJeu 21 Mar - 19:17

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EXORDIUM.
- Donc pour résumé je suis aveuglé et trop stupide pour voir qu’on me manipule c’est ca ? J’ai rien oubliée ?

Mais putain, elle a ce don de déformer absolument tout ce qu’il peut lui dire. Addison est certainement la seule meuf sur cette planète à l’épuiser à ce point rien qu’avec des mots. Elle est là, à s’installer presque théâtralement sur son lit de satin, plantant son regard dans celui de Thomas qui pousse un long soupir évocateur.
Elle l’emmerde comme jamais elle ne l’a emmerdé.

- Peut-être que le problème c’est pas moi, peut-être que c’est juste toi Thomas qui ne veux pas envisager que Sebastian, qui il me semble est censé être ton ami non ? Se comporte de façon on ne peut plus correcte avec moi. Parce que c’est le cas et j’ignore quel genre de personne tu crois que je suis, mais je suis loin d’être une brebis égarée et je n’ai pas besoin d’un chaperon. Je connais les hommes ne t’en fait pas, j’ai pas besoin de ta liste de recommandations.

Bien, si Madame ne veut rien écouter alors soit. Elle ne pourra pas lui dire qu’il ne l’a jamais prévenu, qu’il ne s’est pas évertué à lui ouvrir ses grands yeux aveuglés par les conneries de cet enculé d’O’Malley.
Et pourquoi faut-il qu’il soit si rancunier ? Si dévoré par cette colère qui fulmine par chaque pore de sa peau ? La simple idée de les voir tous les deux roucouler lui donne la gerbe, lui fout les nerfs. Thomas sent venir de loin un truc qu’il s’est toujours garder de ressentir : Une jalousie mal placée. Qu’il ne comprend pas vraiment. Addison ne lui appartient pas mais il faut croire que ce revirement de situation lui fout le nez dans une merde dont il n’était pas prêt.

-  Et pour ta gouverne je ne t’ai pas ignorer ok, j’ai juste eu beaucoup à gérer et désolée oui tu n’a pas été ma priorité, ca n’a rien à voir avec Seb et quand bien même ca aurait été le cas ca ne justifie pas tout ce foutoir.

Ses pas se rapprochent et Thomas ne déloge pas son regard du sien malgré la claque qu’il vient de se prendre. Ce ne sont que des mots et pourtant, le hacker les prend à cœur. Bien trop à son goût.  

- Je suis pas venue vers toi, parce que tu pouvais pas m’aider d’accord, mon avocate et les personnes impliquées oui et crois-moi elles étaient déjà suffisamment nombreuses, j’avais pas nécessairement besoin d’avoir une personne de plus sur le dos à me dire quoi faire ou comment gérer les choses. Tu peux comprendre ça ? C’est pas toi, c’est pas nous, c’est juste comme ça Thomas, ca n’a rien à voir avec toi c’est tout.

Et visiblement, il n’était visiblement pas le seul à se méprendre sur l’autre. Thomas a peut-être une grande gueule et joue peut-être les mecs qui a toujours un avis sur tout, mais il sait la fermer quand il le faut. Rester à sa place. Si Addison l’avait appelé pour ne simplement avoir son soutient, il se serait contenté de ça. Mais est-ce que ça vaut seulement le coup de débattre et perdre encore autant d’énergie dans le vent ? Il n’en a pas tellement l’impression. Addison est buté, autant que lui. Cette conversation ne fera que tourner en rond.
Ils sont là, à se jauger, face à face et Thomas ne détourne pas son regard de cette femme qui, décidément, lui fout les idées à l’envers.

- Ok.

C’est une première mais il abdique, sans broncher. Ça la surprendra peut-être mais ça n’est pas un détail qui lui importe. Ce qui le préoccupe c’est cette sensation désagréable de rejet, pure et simple. Elle est entrain de le remettre à sa place, de lui rappeler qu’il n’est rien d’autre qu’un ex qu’elle a retrouvée par un pur hasard avec qui elle s’entend bien. Rien de plus, rien de moins. Et il ne sait pas à quel moment Thomas a pu dévier de cette trajectoire.

- T’as raison, j’te laisse gérer ça. Ce sont tes problèmes, pas les miens.

Il lève les mains pour appuyer ses mots et c’est sans agressivité qu’il articule ses mots. Cette fois, il n’insistera parce que de 1) il en a perdu l’énergie et de 2) ça ne fonctionnera pas aujourd’hui. Il ne sait que trop bien l’indépendance de cette femme et vouloir s’inquiéter de ces problèmes reviendraient à l’infantilisé. Elle est certainement la plus compliquée de toute celle qu’il a pu fréquenter.

- Ne pas avoir été ta priorité n’est pas la question, j’aurai juste aimé être au courant de tes emmerdes parce que c’est ce qu’on est censé faire entre potes, normalement. Crois-le ou non, j’me suis inquiété.

Il continue sur sa lancer, ce calme qu’il a installe au fur et à mesure de la conversation. C’est l’hôpital qui se fout de la charité de le voir si raisonnable pour une fois. Le miracle du siècle. Pourtant, il n’hausse pas la voix, s’efforce de parler calmement, de faire des efforts parce que même si ça lui coûte, les choses ont pétées à cause de lui cette fois. Alors, des efforts, il en fait. Doucement, mais quand même.  

- Et pour en revenir à Seb, j’ai jamais dis que je te prenais pour quelqu’un de trop naïve. Je dis seulement qu’il est très doué pour ce genre de chose, que tu sois une personne coriace ou non. Il dévie son regard, serre la mâchoire parce que ça lui arrache la gueule malgré lui d’admettre ça alors que la rancune, elle ne s’est pas tarit. Mais si ça s’passe bien, tant mieux pour vous deux.

Il refoule cette bile acide, essaie de ne plus penser à ces vidéos, les chassent de son esprit le plus vite possible. Thomas laisse une petite pause s’installer avant de reprendre, toujours debout au milieu cette pièce.

- Est-ce que les choses se sont calmées ?
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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyVen 29 Mar - 13:52

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EXORDIUM.
Ok…Hmm voilà qui est relativement concis pour quelqu’un comme Thomas, je ne m’en plains pas pour une fois, je ne suis pas franchement friande de cette confrontation en particulier. À croire que nous ne sommes pas en mesure d’arrêter les conflits qui viennent sans cesse perler entre lui et moi depuis nos retrouvailles impromptues.  J’imagine, car c’est je crois la seule chose que je soit à même de faire, que c’est une reddition en tout cas en quelque sorte, je ne connais pas suffisamment l‘homme qu’il est devenu pour pouvoir parler avec certitude, mais c’est en tout cas l’impression qui se dégage de cette réponse sans arguments.  «T’as raison, j’te laisse gérer ça. Ce sont tes problèmes, pas les miens. Exactement, mon problème, mon corps, mes décisions, que des choses dont il n’aurait jamais dû se mêler en premier lieux, surtout pas de cette façon égoïste et disproportionnée. Je dois dire que je ne m’étais pas attendue à ce qu’il rende finalement les armes, à croire que tout arrivait, même le plus improbable. Les mains devant lui il signe sa retraite, me redonne le pouvoir qu’il avait essayer de me soutirer sans réel droit, ni logique et mes épaules se relâchent finalement un peu, ce qui n’est pas nécessairement pour le moment le cas des traits de mon visage toujours tendus par la colère et la déception.  Ne pas avoir été ta priorité n’est pas la question, j’aurai juste aimé être au courant de tes emmerdes parce que c’est ce qu’on est censé faire entre potes, normalement. Crois-le ou non, j’me suis inquiété. J’hausse une épaule, j’aurais tendance à croire ce qu’il me dit, peut-être qu’il s’est sincèrement inquiété et c’est là quelque chose que j’apprécie je crois, c’est juste cette façon de le montré qui me reste péniblement sur le coeur. Le concept de notre amitié était peut –être encore trop frais, peut-être trop indéterminé pour que je n’ai le réfléxe de me tourner vers lui, après tout partager quelques sorties et quelques verres ne faisait pas nécessairement des bases bien solides, il était loin d’être le seul avec qui je m’adonnait à ce genre de passe temps, ceci étant dit force était de constater que je m’était peut-être moi aussi méprise sur un point important et sa présence ici aujourd’hui pouvait être un indicateur de la valeur que lui y donnait. Et pour en revenir à Seb, j’ai jamais dis que je te prenais pour quelqu’un de trop naïve. Je dis seulement qu’il est très doué pour ce genre de chose, que tu sois une personne coriace ou non. Mais si ça s’passe bien, tant mieux pour vous deux. Je revient sur mes pas, attrape de nouveau mon paquet de cigarette, je vient tout juste d’en écraser une, mais l’agitation qui me secoue semble vouloir s’y canaliser, comme si cela pouvait tout changer. Je tire un tube blanchâtre du carton et le porte à mes lèvres alors, que finalement le motard vient à laisser ses derniers mots tombés, me demandant si les choses s’étaient pour finir apaisées. Un briquet retrouvé je vient vers vaciller la flamme sous mes yeux concentrés, avant de lui jeter le paquet entre les mains, offrande de fortune, mais geste malgré tout. La fumée échappé au-dessus de moi, je prend le chemin déjà emprunter pour venir m’asseoir, jambe croisées sur le rebord de mon lit.  


«  Les choses suivent leurs cours, est-ce qu’elles sont mieux ? Je ne sais pas, je te le dirais quand le juge aura décidé de ma culpabilité ou non. Je vient tirer sur ma cigarette avec nonchalance, distille mes informations avec indifférence, comme si elles n’avaient pas plus d’importance que je ne voulait le leurs en donner. Il n’y pas grand chose de plus que je puisse faire de mon côté de toute façon. Les volutes relâchées tout autour de moi viennent se fendre lorsque je lui lance le briquet qui semble manquer à ses gestes.  Je suis désolée si tu t’es inquiété. Mon regard vient temporairement rencontré le sien.  Mais à l’avenir ne te formalise pas de mes silences, ils sont nombreux et récurrents, n’y voit pas une quelconque raison ! Disons que je suis une femme occupée. Sourire presque invisible qui s’efface presque avant de naître, c’est une bien jolie façon de dire les choses, une explication vague et inexistante, mais qui me convient bien plus que de l’éclairer sur ma santé instable et mes humeurs inconstantes. Quant à Seb, crois-moi je sais exactement dans quoi je met les pieds. Vraiment Thomas. Mon regard vient se faire aussi insistant que possible, je connais probablement mieux les travers de mon amant que lui, il n’y pas grand-chose qu’il n’ait pas partager avec moi aussi discutables et sordides que puissent être ses révélations, elles n’étaient au final pas plus reluisantes que mes propres expériences. Et de toute façon comme je te l’ai dis plus de fois que nécessaire ce soir, je ne couche plus avec lui. C’est de l’histoire ancienne. Aussi tu peux retirer ton armure de chevalier servant je t’en pris ! » Ma main vient balayer l’air invisible devant moi dans un geste ample et mesuré.  Une pointe d’amertume dans ma voix se fait peut-être sentir, je dois dire que ma dernière entrevue avec Sebastian m’a laissé un gout amer et plus de questions que je n’avais du m’en poser durant tout ce qui avait été notre liaisons.


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MessageSujet: Re: Crucify me ▬ Addison   Crucify me ▬ Addison EmptyVen 29 Mar - 22:46

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EXORDIUM.
C’est un miracle mais il semblerait que la tension se soit calmé. C’est inespéré pour Thomas qui commençait à perdre patience et surtout l’énergie de continuer cette discussion. Ses mots ont au moins eu l’effet de surprendre ou, tout du moins, de refroidir un peu les ardeurs de la jeune femme qui s’installe sur le bord du lit … et qui lui jette un paquet de clope. Doit-il prendre ça pour une sorte de calumet de la paix ? Faut croire que oui.
Il l’ouvre, glisse un tube de nicotine entre ses lèvres, la remercie d’un geste de la tête et fouille ses poches …. Fais chier, dans la précipitation il en a oublié son zippo.

« Les choses suivent leurs cours, est-ce qu’elles sont mieux ? Je ne sais pas, je te le dirais quand le juge aura décidé de ma culpabilité ou non..  Il n’y pas grand chose de plus que je puisse faire de mon côté de toute façon. Un juge ? La gueule qu’il tire parle pour lui. Il ne s’attendait pas à ce que cette histoire dont il n’en sait strictement rien relevait de la justice et que les emmerdes en étaient à ce point là pour elle. Et puis, c’est quoi cette nonchalance ? Elle lui balance les infos comme ça, tranquillement comme si ça n’était pas grand-chose. Thomas ne sait pas s’il doit en être inquiété ou non mais toujours est-il qu’il ne l’interrompt pas, se contente simplement de l’écouter. Il réceptionne le briquet et allume sans attendre sa clope, inspirant une bonne bouffée avec soulagement. Je suis désolée si tu t’es inquiété. Mais à l’avenir ne te formalise pas de mes silences, ils sont nombreux et récurrents, n’y voit pas une quelconque raison ! Disons que je suis une femme occupée.
- Ca marche, j’prend note Mme la Ministre. Il rejette une fumée grise. Désolé d’avoir été con. »

Les excuses sont sincères. Et il la croit elle aussi honnête, bien loin de s’imaginer tout ce qui pouvait se cacher derrière ses fameux silences. Cette histoire de juge le titille, le travail mais comme il le lui a dit plus tôt, ce sont ses problèmes, pas les siens. Et visiblement, il n’a pas à foutre son nez dedans. Il n’avait plus qu’à tenter de respecter ce deal improvisé.

« Quant à Seb, crois-moi je sais exactement dans quoi je met les pieds. Vraiment Thomas. Il tique mais ferme sa gueule. Là, pour le coup, il se permet de lourdement douter. Il a envie de lui dire qu’elle ne sait pas, non. Mais ça serait relancer la machine, rallumer le feu et ils ont assez donné. De plus, un doute s’installe. Il a cette sensation qu’Addison sait un truc qui échappe complet au hacker. Mais là encore, il suppose qu’il n’aura qu’à se contenter des miettes pour se faire une petite idée du truc.  Et de toute façon comme je te l’ai dis plus de fois que nécessaire ce soir, je ne couche plus avec lui. C’est de l’histoire ancienne. Aussi tu peux retirer ton armure de chevalier servant je t’en pris ! »

Cette vague de soulagement lui est si inconnu qu’il aurait pu en sourire s’il ne s’était pas aussitôt reprit. Quel dommage, c’est qu’il en serait presque déçu dites-moi !
Ok, c’est moche pour elle parce qu’il connait le ton de sa voix. Déçue Adler ? Il n’en sait pas plus, là encore. Ca le soulage de savoir que ce connard ne trempe plus sa queue mais ça le fait chier d’entendre cette amertume dans la voix de la jeune femme.

« Désolé pour vous. Il a l’air sincère, il fait l’effort en tout cas. Il n’a pas forcément envie de se réjouir alors qu’il ne comprend pas lui-même pourquoi il est si content que ces deux-là ne partagent plus des putains de séance de baise à en faire trembler les murs. Il tire de nouveau sur sa clope avant de s’adosser contre l’un des murs, jouant à rallumer et éteindre le briquet qu’Addison lui a lancé plus tôt. J’suis pas ton chevalier servant, visiblement c’est un rôle qui ne m’va pas très bien tu vois. » Il ricane, sincèrement amusé, se déridant par la même occasion. L’air devient étrangement plus respirable, ses épaules se relâchent petit à petit. Il semblerait qu’un poids se soit soulevé de la poitrine de Hunt… « J’suis désolé, t’as l’air d’en avoir sacrément chier pour que ça en arrive entre les mains d’un juge. Tu veux en parler ? Il hausse un sourcil, son regard plongé sur le sien. Il a bien compris que ça avait l’air d’être un sujet sensible mais il ne blaguait pas quand il disait s’inquiété réellement de son cas, même si Thomas a la sale impression que tout ça ne va que dans un seul et unique sens. Promis j’te dirais pas comment gérer les choses. J’pense que j’ai bien imprimé que t’étais une grande fille qui savait s’démerder seule. »
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