LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €
anipassion.com

Partagez
 

 Wellcome To The Hell - ONE SHOT [violence]

Aller en bas 
Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

crédits : tetra
messages : 222
quartier : West Side
physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

Wellcome To The Hell - ONE SHOT [violence] Empty
MessageSujet: Wellcome To The Hell - ONE SHOT [violence]   Wellcome To The Hell - ONE SHOT [violence] EmptySam 22 Juin - 2:03



WELLCOME TO THE HELL


Je dors mal, sans même savoir pourquoi. Pourtant, j’ai des médocs pour le nez, pour le mal de crâne. Il n’y a rien de grave, mais je ne sais pas. Cette nuit, je n’arrive pas à dormir. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Alors il doit être 3:30 am quand je me réveille avec un mauvais pressentiment. En me levant de mon lit, je vois, par la fenêtre une camionnette blanche devant mon jardin. Machinalement, je prends mon téléphone et prends une photo que j’envoie à un gars que je connais de la police technique. ‘Tu peux me donner des infos, dessus ?’ Reposant mon téléphone sur le lit après avoir eu l’accusé de réception du sms, je prends mon arme dans ma table de nuit et descends au rez-de-chaussée. Pour l’instant, je ne vois rien de particulier, mais mon étrange impression ne fait que grandir, encore et encore.

La cuisine, rien, pas le moindre signe de quoique ce soit, si ce n’est l’assiette que je n’ai pas lavé hier soir, trop mal à la tête. Je fais demi-tour, direction le salon, rien non plus ne semble avoir bougé. Je dois être parano. Puis comme je vais pour me rendre dans le jardin à l’arrière, je sens une aiguille se planter dans mon coup. Je n’ai que le temps de me tourner et de voir une silhouette face à moi que je perds l’équilibre. Lâchant mon arme au passage, je m’écroule sur le sol, ma tête tourne, ma vision se brouille avant que finalement, je sombre dans un sommeil sans rêve…

***


C’est un grand seau d’eau glacée qui termine de me faire reprendre connaissance. Je ne porte que le bas de jogging que j’avais pour dormir, les mains attachées au-dessus de ma tête. Mes pieds touchent à peine le sol et je mets un certain temps pour comprendre où je me trouve. Du chatterton sur la bouche, je jette un regard assez… affolé, autour de moi. Et ce que je vois ne me rassure pas le moins du monde. On est dans ce qui me semble être un entrepôt. Je ne sais pas où, je ne sais même pas depuis combien de temps, je suis là. Toujours est-il que mes muscles sont déjà douloureux. « Enfin parmi nous, Azarov... » Cette voix, cette putain de voix. Elle vient de mon dos, mais je tourne tout de même la tête. Il est censé être en taule cet enfoiré. Qu’est-ce qu’il fout ici ? Puis c’est qui les trois types en face de moi ? Je reste concentré, j’essaye de me calmer, mais ma respiration est compliquée. Je crois deviner sans peine pourquoi je suis ici, c’est de la vengeance, pure et dure. Je tourne la tête, suis le mouvement de mon ex-coéquipier. Il vient se placer devant moi. J’ai envie de l’étrangler et mes poings se resserrent. Mal m’en prend, cela tire sur mes muscles et putain, ça fait un mal de chien. J’espère juste que le technicien à qui j’ai envoyé la photo trouvera quelque chose. Que, n’arrivant pas à me joindre, il prévienne Stevie. Que…

Mes pensées sont interrompues par un premier coup de poing que je me prends dans les côtes. J’ai encore les marques de mon affrontement avec le KOS, alors la douleur irradie dans tout mon flan, mais je ne dis rien. Je me contente de grogner. Je ne lui ferais pas le plaisir de montrer que je souffre. « Tu sais pourquoi tu es là, non ? » Je le fusille du regard et un autre coup tombe, plus fort, au même endroit. Bien sûr que je sais pourquoi je suis là. Il veut me tuer, lentement, il veut me détruire, me voir craquer, devenir fou sous la douleur. Mais je compte bien tenir. Je tente de contrôler ma respiration, de garder les esprits clairs. Je cherche à analyser où je me trouve, ce qu’il y a autour de moi. Avec un peu de chance, je vais réussir à me détacher. En tout cas, ce qui me rassure, autant que ce mot puisse être utilisé dans une telle situation, c’est qu’ils ont la même camionnette blanche. Mes collègues, quand ils se rendront compte de ma disparition, devraient pouvoir la tracer.

Je vois de la lumière sous la grande porte de l’entrepôt. On est déjà la journée. Alors, avec de la chance, ils sont déjà à ma recherche. Mon ex-équipier s’approche de moi, il a un sourire sadique qui me fait crisper les poings encore plus fort. « On dirait que t’as déjà morflé, mon vieux… mais t’en fais pas, on va te soigner. » Il se retourne vers un des gars qu’il semble avoir embauché et ce dernier sort une batte de baseball de dernier une sorte de commode sur roulette de garagiste. Il m’assène un grand coup dans le genou gauche ce qui me tire un râle, plus fort que le grognement de tout à l’heure. Je ne dois pas céder, je dois tenir le coup. Un deuxième coup vient frapper le haut de la même jambe. Je dois tenir. Encore un autre, dans le dos. Je résiste. Encore un et je résiste. Les coups pleuvent encore et encore. Je n’arrive même plus à les compter. En fait, je n’arrive plus à penser. J’ai craqué depuis longtemps et chaque fois que la batte ou que la barre de fer qu’ils ont rajouté me touche, je crie.

Du moins, je criais, là je n’en ai même plus la force. Ils s’arrêtent enfin. Mon ex-équipier, lui est resté assit tout du long. Il me l’a promis, c’est lui qui me tuera, mais il ne veut pas se fatiguer. Je n’ai même plus la force de garder la tête droite. Je suis sec depuis le seau d’eau, mais on reste en novembre, dans un entrepôt, et j’ai froid. J’essaie de rester conscient de bouger, mais le moindre mouvement me tire une plainte. Même respirer me fait mal. Je dois avoir des fractures, j’en suis sûr. Le salopard qui a organisé tout ça décide de me laisser me "reposer" comme il dit. Il ne veut pas que je meure trop vite. Alors, ils m’obligent à boire et mettent un chauffage d’appoint derrière moi, brancher par un système de rallonge, je pense. J’aimerais bien que le truc surchauffe et foute le feu à l’entrepôt avec eux dedans, même si ça veut dire crever avec.

Deux se barrent avec la camionnette, une chance de plus pour mes collègues de la repérer, s’ils sont à ma recherche. Les deux autres restent à jouer aux cartes. Tellement cliché. Je n’ai pas la force de lutter plus, je finis par m’endormir, ou perdre connaissance, j’en sais trop rien. Lorsque j’ouvre à nouveau les yeux… Je me rends compte avec effroi que ce n’est pas un putain de cauchemar provoqué par les médocs. Je ne pourrais même pas dire où j’ai le plus mal, les poignets, les épaules, les jambes ? Partout à la fois. Ils faut dire qu’ils n’y vont pas de main morte et cette fois, il passe à un autre niveau. Le chauffage est coupé, pourtant la nuit commence à tomber si j’en crois ce que je vois. Ils ont installé un groupe électrogène et des spots lumineux. C’est bien, les gars, continuaient à faire des conneries, vous auriez allumé le BatSignal qu’on ne vous repérerez pas mieux. Malheureusement pour moi, il y a de nombreux entrepôt dans Chicago et… putain, je ne suis même pas sûr qu’on soit encore en ville, on peut être n’importe où dans ce foutu pays comme je n’ai pas la notion du temps qui passe.

Seulement, je n’ai pas le temps de réfléchir plus à cela que je sens la morsure froide d’une lame dans mon dos. Elle me tire un cri que je n’aurais pensé possible au vu de mon état. Et ce n’est pas fini. La lame passe une deuxième fois. Ils vont m’écorcher vif ou quoi ? Non, bien sûr que non, ils veulent juste me faire souffrir. Je sens un liquide chaud couler le long de mon dos et rapidement les premières gouttes tombent sur le sol. Elles sont rejointes par mes larmes. Non pas tellement à cause de la douleur que les coupures qui se succèdent provoquent. Mais bien quand je pense à mes fils. Je les revois petits, jouant dans le jardin de la maison. Ils étaient si heureux. Ils me manquent tellement. Ce qui me fait mal, ce n’est pas de comprendre que je ne les verrais plus. Mais que, eux, que mes deux anges doivent vivre une telle épreuve à leurs âges

Les types ont laissé mon dos tranquille et s’attaquent à mes flans, puis mon torse. Je ne dis plus rien, plus un son ne sort de ma bouche. J’en ai plus la force, je décroche complètement. Je commence à rigoler même. Enfin, autant que le ruban adhésif me le permet. Cela à le don de l’énerver, lui, ce fils de chienne que je voudrais tuer de mes mains. Il se lève enfin, mais alors que je prie pour qu’il m’achève, le voilà qui enfonce deux de ses doigts dans des plaies de mon flan, me faisant hurler comme jamais. Je ne peux pas parler, mais mon regard le fait pour moi. J’aurais sa peau, dans ce monde ou dans l’autre. Je le détruirais, même si je dois me perdre pour cela. Ils mettent un terme à la torture. Me laissant sur place pendant qu’ils vont parler dehors.

Dans mon coin, suspendu à se crocher, j’essaye de me libérer, mais à part me démettre une épaule, je ne fais pas grand-chose. Ma vision se trouble encore une fois, j’entends des sons étranges, je suis totalement en plein délire, comme si l’adrénaline libérée par mon corps me shootait. Ce qui doit être le cas quand on y pense. Puis le noir, encore une fois.

Un seau d’eau, un deuxième vient me réveiller. Il perd patience et je le vois bien. Il fait bien jour dehors. Deuxième journée donc. Si mon compte est bon. Je ne suis même plus vraiment avec eux, tout me semble ralenti. Il ne sont que deux. La camionnette n’est pas là, il n’y a que mon ex-équipier et un des gars dont je ne connais pas le nom. Mon ancien ami s’approche de moi, l’un des couteaux à la main. « Je voulais que tu te vois mourir, pas que tu partes dans ton sommeil comme un bien heureux… et je veux que tu sache. Il plante sa lame dans mon ventre avant de la ressortir. Je ferais la même chose à ta petite famille... » Encore une fois, il enfonce la lame dans mon ventre, un peu au-dessus. Alors je vais crever ici, sans pouvoir protéger mes enfants, sans…

Une explosion près de la porte le fait se tourner brusquement et alors qu’il tente de prendre le flingue coincé dans sa ceinture, je rassemble les dernières forces que j’ai pour le pousser au sol. Le SWAT investi l’entrepôt rapidement, avec l’efficacité qu’on leur connaît. Mon ex-équipier et son complice se font vite maîtriser et moi… qui sait peut-être bien que je vais survivre... et tuer les deux qui ne sont pas là...
Revenir en haut Aller en bas
 
Wellcome To The Hell - ONE SHOT [violence]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» What the hell are you doing here?
» What the hell ▬ Baby
» LAST ROAD TO HELL
» straight to hell | mira

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: THE WINDY CITY :: South Side-
Sauter vers: