SAISON I # EVENT 2

bromance forever

EVENT 2

Ravi de voir son meilleur ami commencer à stresser, Lloyd s'approche de l'accueil ou une réceptionniste - qui doit être mannequin le reste du temps - le salue suavement. Il lui donne son nom pour qu'elle retrouve sa réservation et elle lui propose après avoir réglé, de patienter dans le grand salon avec Tito. Ils se placent dans un coin et en profite pour observer le décor... C'est plus chic qu'il ne l'imaginait ! Ça le rassure un peu à vrai dire, parce qu'il a entendu parler de cette inauguration à la dernière minute. Il voulait absolument proposer quelque chose de fun à son ami pour lui changer les idées. Bon, peut-être que s'il avait eu des plans avec Fez, il n'aurait pas tant insisté, mais Lloyd n'est pas mécontent de cette alternative au final.

Les deux amis commencent à discuter, prendre des nouvelles de la famille de l'un puis de l'autre, jusqu'à ce qu'un homme se rapproche. Le terme "ridicule" qu'il emploie pour décrire l'endroit interpelle un peu Lloyd, mais avant que l'occasion de jouer les mauvaises langues avec son ami ne se présente vraiment, une serveuse vient leur proposer une coupe. Pour finalement se faire accaparer par Monsieur Ridicule. Lloyd se désintéresse d'eux et fait de nouveau porter son regard sur les alentours.
« Rebecca n'avait pas de plan ce soir alors ? » questionne-t-il son meilleur ami. « Tu n'as pas voulu tenter ta chance ? Je ne me serai pas vexé si tu avais annulé notre tête à tête. Pas longtemps en tout cas ! »
Pendant que le secouriste prend la parole, le grand blond continue d'observer les alentours. Et quelque chose commence à le gêner. La façon dont les femmes se comportent avec les hommes, la gêne de certain des clients, l’atmosphère générale... Et la présence de ces motards accoudés au bar termine de le mettre mal à l'aise. Il sait à quel gang ils appartiennent. Ce sont des Kings. Ceux-là même qui ont organisé la rave party à laquelle il à participé et qui les a conduis à être blessés, Tito et lui. Ceux qui d'après la rumeur étaient visés par l'attaque armée du quartier Ouest où ils se trouvent actuellement...
Ses cheveux se dressent dans sa nuque et il est parcouru d'un désagréable frisson.

Mais au moment où il s'apprête à faire part de son doute soudain à Tito (qu'il n'a finalement pas vraiment écouté) la serveuse revient avec ses coupes. Ils en prennent une chacun et en avalent une longue gorgée, leurs regards respectifs se perdant sur des coins différents de la pièce spacieuse. Alors que Tito observe une des filles se comporter lubriquement avec un client, Lloyd, reprend son analyse de la situation... Des clients quasiment exclusivement masculins et qui ont l'air d'avoir des portefeuilles assez garnis, des jeunes femmes habillées avec très peu de tissu, des Kings of Speed en territoire conquis... Et au fait, pourquoi est-ce que la réceptionniste lui a adressé un clin d'œil entendu quand il lui a glissé qu'il avait un rendez-vous pour un massage ? Et quels sont les termes qu'elle a utilisés pour lui répondre ? Quelque chose comme : Comme vous voulez Monsieur, nos filles sont là pour réaliser le moindre de vos désirs. Et pourquoi lui a-t-on demander de régler à la demi-heure ? Dans les salons de massages, on n'est pas supposé payer selon le soin désiré ? Et surtout après que le service ait été rendu... Tout ça devient très louche...

Lloyd avale sa coupe d'une traite, sentant son ami se pencher vers lui pour lui demander s'il l'a emmené dans un bordel... Malheureusement, il semble que oui. Est-ce qu'il doit lui dire qu'il s'est planté ou bien continuer sur sa lancée et faire croire à une bonne plaisanterie ? Le truc, c'est que ça ne semble pas amuser Tito. Et lui continue d'avoir un mauvais pressentiment.
« En fait...je pensais que c'était un simple salon de massages... » avoue-t-il, penaud. « J'ai payé d'avance mais si tu préfères qu'on migre vers la pizzeria la plus proche...je suis pas contre » grimace Lloyd en voyant une superbe femme s'installer sur les genoux flasques d'un type qui pourrait être son grand-père...

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valentine's day
saison I # event 2

#kurtis

#meghan (PNJ)

« Lâche-moi, Kurtis ! » s'agace sa sœur en parvenant enfin à se défaire de son emprise. Uniquement parce qu'il a bien voulu la laisser faire à présent qu'ils sont à l'extérieur de la maison, non loin de la voiture de la jeune femme. Le petit parking est déjà plein et l'endroit paraît désert. Furieux, Kurt observe sa sœur qui masse son poignet. Ça le fait naturellement culpabiliser et il se doute que c'est là le but de la manœuvre... « T'es juste venue m'foutre dans la merde ? » lui demande-t-il, essayant de maîtriser le ton de sa voix hachée par un mélange de sentiments contradictoires. « Non, trou du cul ! Je suis venue passer du temps avec mon frère ! C'est toi qui a décidé de m'entraîner dans ce baisodrome ! »
Kurt se raidit. Elle dit vrai. Ils passent la Saint Valentin ensemble depuis qu'ils sont mômes... C'est lui qui a oublié. Il a été trop obnubilé par l'idée de plaire à James et au reste du club en se donnant à fond pour l'inauguration de la maison d'hôtesses. Il a oublié Meghan...
« J'arrive pas à croire que tu ai défendu ce type ! » « C'type comme tu dis peut m'empêcher d'intégrer l'club si j'fais pas c'qu'i' veut et tu l'sais Meghan. » « Le club ! Le club ! PUTAIN, Kurt ! Mais tu t'entends parler ? On dirait qu'on t'a lavé le cerveau ! T'es ridicule ! Si tu veux tant appartenir à un club : joue au bridge ou va à la salle de muscu, comme tout le monde ! » « T'sais très bien pourquoi j'fais ça... » « Ne parle pas de Sam ! Ne te cache pas ENCORE derrière lui ! » le prévient sa sœur en s'approchant pour lui mettre un coup, au hasard sur le torse. Elle tente de frapper une seconde fois mais il la repousse et la fait vaciller sur ses interminables talons. « Il aurait honte s'il te voyait ! Papa aussi ! On a tous honte de toi ! »
Il le sait déjà. N'empêche que l'entendre le lui répéter une trentième fois lui fait toujours aussi mal que la première. Ça le frustre que sa famille ne le comprenne pas. Ça le blesse qu'elle, plus que les autres, ne le comprenne pas...

« Regarde où tout ça te mène ! Tu es devenu un sale menteur ! Tu nous mens, à nous ! Ta famille ! Tu me mens à moi ! » Et pour lui prouver qu'elle est furieuse, elle fonce à nouveau sur lui pour essayer de le cogner. Une fois encore, le plus doucement possible, il l'écarte. « J'mens pas ! » « Un mois ! Tu m'as caché qu'on t'avait tiré dessus pendant UN MOIS ! Et encore si maman t'avait pas obligé à lui montrer pourquoi tu boitais, on en aurait jamais rien su ! Quelqu'un a essayé de te tuer et je ne le savais même pas ! » lui reproche Meghan d'une voix affectée. « J'voulais pas qu'tu t'inquiètes... » « Oh espèce de con ! »
Nouvelle vague de coups. Cette fois, Kurt s'agace et la repousse un peu plus fort que les fois précédente, lui faisant perdre l'équilibre et tomber sur les fesses. Elle le fusille du regard et repousse la main qu'il lui tend pour l'aider à se relever. Alors poussant un soupir, il se laisse tomber face à elle, relevant ses genoux et fouillant dans ses poches à la recherche de son paquet de cigarettes. « Je déteste le type que tu deviens. Je veux retrouver mon frère. »
Il encaisse la remarque sans broncher et attrape une clope qu'il cale entre ses lèvres, avant de chercher son Zippo pour l'allumer. Meghan le regarde faire, passant ses mains sur son visage et détachant ses longs cheveux qui retombent en cascade sur ses frêles épaules.

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J'esquisse donc un nouveau sourire charmant à mon nouvel "ami" au caractère bien trempé avant de m'éloigner pour faire le tour de la pièce. Je trouve étrange qu'il soit la mais qu'il ne compte pas transformer son invitation pour un café en champagne. Je ne fais certainement pas partie des « autres » filles qui sont la, classes mais peu vêtues.

Les coupes de champagnes filées aux clients, je retourne vers le comptoir. J'arrive près de mon patron d'un soir et dépose le plateau vide près de lui en l'interpellant.

« Alors ça s’passe ?! Grand sourire, qu'il ne me rend pas, mais alors pas du tout. Il est plus que tendu à en juger par l'allure de ses phalanges autour de son portable. Ok... je vais pour m'éloigner mais :
- Whisky, s'il te plaît. »

Je hausse les sourcils mais ne réplique rien et me contente de faire le tour du comptoir en silence. Je connais pas ce type depuis longtemps mais généralement il arbore une bonne bouille, du genre petit sourire malin et il a la tchatche facile, plutôt déconneur. C'était un peu mal parti au début avec lui dans le sens où il a été un sale con et moi pas vraiment agréable. Au final il a été sympa, on a discuté deux minutes et il se révèle être un gars plutôt cool. Et canon, mais ça visiblement un des critères d’entrée dans le club de biker. Ici rouler des yeux très fort. J’attrape un verre, la meilleure bouteille de whisky et lui sert un fond raisonnable, deux glaçons pour le monsieur. Je jette un œil alentour, décide que je peux m’arrêter deux secondes entre deux services et fait le tour avec le verre de whisky dans la main.

« Merci.
— T’en tire une de ces têtes ! Va falloir se calmer sur les mauvaises ondes là mon mignon tu vas faire fuir tes clients ET tes filles. Il lève la tête, me sourit enfin et se tourne de ¾ vers moi.
— Et j’suis censé faire quoi pour te faire fuir toi ?
— Pff, mauvais genre. »

Je lève les yeux au ciel, volontairement de manière exagérée et lui colle un petit poing dans l'épaule.
« Alors on t’a toujours pas demandé ton numéro ? Tu veux pas t’choper un petit banquier ?
— Et non visiblement je corresponds pas aux critères de ces messieurs, — dorky face — quelle tristesse ! J’ai mis ma plus belle robe pourtant ! »

Je fais un pas en arrière et esquisse une pose pour lui montrer ce dont je lui parle puis revient vers lui.

« C’est vrai que c’est laaargement mieux qu’à ton audition, mais bon c’est pas encore ça, il disparaît derrière son verre en haussant les sourcils, clairement moqueur.
— Quoi, j’te plais pas ? » Je lui souris, minaude, plaisante avec lui avec qu’il est hors de questions que je fasse partie des nanas dans leur tableau de chasse. Je passe une main dans ses cheveux comme pour les recoiffer puis la dépose sur son épaule et la glisse son dos. Je penche ma tête sur le côté, prend un air exagérément aguicheur.

« Parce que tu voulais mon numéro ? Si t'as un stylo et une serviette je te note ça ! »Un clin d'oeil puis un rire qui s’échappe de mes lèvres, il fait un geste en arrière pour enlever ma main de son dos et lève les yeux au ciel en souriant. « C’est fou que ce merveilleux sourire n’apparaisse que quand tu te fous de ma gueule, Judith. »

Je lui souris et bat des cils, mon attitude est ridicule, il est clair qu’il ne se passera rien entre lui et moi. D’abord parce que je ne suis pas une de leur poule, de deux parce que j’ai bien vu l’anneau à son doigt. Bon après j’ai cru comprendre que certains ça les empêchait pas d’aller voir ailleurs, mais je me refuse tout à fait d’être cette fille.

EXORDIUM.

Saison I - Event II

Saint Valentin
Δ Everyone

Franchement, ce n’était pas vraiment ce qu’elle avait en tête pour ce soir…pas qu’elle soit une grande fan de la saint Valentin et de son romantisme à outrance, mais de là à troquer un dîner contre une soirée dans une maison close…y avait un monde. Enfin, c’était une soirée importante pour James, il avait travaillé dur pour pouvoir ouvrir ce club, et même s'il n’était pas à proprement parlé le sien, il en restait le gérant alors tant pis pour la soirée en tête-à-tête. Son mari lui avait dit et répété à peu près une dizaine de fois qu’elle n’était pas obligée de venir et qu’ils pourraient rattraper leur soirée un peu plus tard, mais c’était l’inauguration et elle avait envie d’être présente pour lui (qui plus est, elle entendait déjà les blablas du club si elle ne faisait pas d’apparition ce soir, les plus anciens avaient encore une vision arriérée de la place de leur épouse alors bon.). Enfin prête Natalia se dirigea vers le salon ou la baby-sitter qu’elle avait engagée était en train de lire un livre avec Eliott, enfin, elle l’écoutait plutôt essayer de lire, autant dire qu’elle en avait pour un moment. « Je vais y aller, mon numéro est sur le comptoir, il y aussi celui de son père, il faut qu’il soit couché d’ici une heure maximum…le petit lève un regard boudeur vers elle. Une heure ! Répète-t-elle cette fois plus à l’intention de son enfant. Aller vient me faire un bisou. » Eliott se lève et Natalia s’agenouille pour faire un câlin à son petit garçon avant de déposer un baiser sur son front.

***

Lorsqu’elle passe la porte, elle s’arrête un instant, ce n’est pas nécessairement le genre d’endroit qu’elle a l’habitude de fréquenter, mais au final ca ne change pas tant que ca du Crash, elle s’avance et la nana de l’accueil l’interpelle tout sourire. « Je peux vous aidez ? » Oui bon, c’est sûr que l’assemblé n’est pas vraiment féminine enfin exception faite des filles de James évidemment, Natalia lui adresse un sourire et se contente de lui dire que non, jetant un coup d’œil pour essayer de repérer le gérant. « Hum, vous voulez voir la carte ? » Hein ? « Non,non, je suis là pour voir mon mari. Elle marque une pause puis comprend rapidement qu’elle lui doit une précision. James Manning » Le visage de la réceptionniste change soudainement et elle lui adresse un sourire un peu moins surfait. « Oh il est au bar, je crois. ». C’est donc dans cette direction que se porte son attention et effectivement, il est au bar et une espèce de pétasse est en train de minauder tout sourire devant lui, la Serbe fronce les sourcils, c’est pas le genre de spectacle qu’elle apprécie, pas qu’elle soit jalouse, enfin si clairement a force de voir des dizaines de blondasses constamment tourné autour des membres du club, on devient forcément méfiante et apparemment, elle avait oublié jusqu'à leur existence. La nana en question passe une main dans les cheveux de James puis dans son dos en riant et Talia à juste très envie de lui faire ravaler son rire illico presto, si elle pouvait au passage s’étouffer avec, ce serait un bonus. Elle prend une profonde inspiration, colle un sourire sur son visage et s’avance, on va éviter les esclandres en public le soir de l’ouverture, ca ferait désordre. Le temps qu’elle atteigne le bar la serveuse a repris son chemin et la jeune femme ne manque pas de lui adresser un regard loin d’être amicale lorsqu’elle croise son chemin. Pétasse ! Elle ne le dit pas, mais le pense très fort. Elle passe une main dans le dos de James et le contourne « On t’as pas expliquer que les filles étaient uniquement pour les clients ? Elle lui adresse un sourire avant de s’appuyer dos au comptoir. Fait gaffe, on sait jamais ta femme pourrait débarquer. »

event st valentin

west side

Du sarcasme, il ne s'en lasse pas. C'est quelque chose qu'il commencerait presque à apprécier de la part de la jeune femme, la seule qui ait su réellement l'intriguer quand tout jouait pourtant contre elle. Et là, tout est différent, le contexte également, et elle n'en attire pas moins sa curiosité. Aussi, il n'en cache pas son sourire, laissant un clin d’œil lui échapper tandis qu'elle l'invite à passer près du bar s'il souhaite faire perdurer cette conversation. Il s'y laisserait presque tenter mais laisse la jeune femme lui échapper, s'éloigner dans la foule qui semble se densifier ; pour son plus grand bonheur. Parce qu'il lui faut passer inaperçu, se fondre dans les ombres de la salle comme dans l'espoir de pouvoir se concentrer sur tout ce qui ne se remarque pas. Il y a des visages qu'il connaît, certains qu'il a pu apercevoir alors que sa carrière s'enfonçait dans les limbes d'une corruption qu'il tient à faire disparaître. Ce n'est pas son combat, ça n'a jamais été sa voie et pourtant. Il soupire presque en y songeant tandis qu'il termine sa coupe, d'une traite, pour finalement s'en retourner sur les pas de la Belle qui l'a quitté plus tôt. Il n'aura pas de meilleurs yeux qu'à ses côtés, celle qui ne retient pas ses mots, celle qui connaît un peu ceux qui sont responsables de la cage qui le maintient désormais dans un monde opposé à la solitude qu'il menait jusqu'alors. C'est un cirque, une véritable danse endiablée au cours de laquelle il n'est pas à l'aise et c'est la raison de sa sortie, la raison de sa présence dans l'antre du loup.
Mais force est d'admettre qu'il ne pourra rien tirer de cette soirée. Parce qu'il est idiot et loin du compte, parce qu'il n'a pas songé à l'image qu'ils devraient se faire et, ce, en faisant attention à chaque geste, chaque mouvement entreprit par telle ou telle personne. Parce qu'ils ne sont pas stupides contrairement à ce qu'il aime penser des autres, contrairement à ce qu'il imagine des âmes qui ne sont pas la sienne. Un nouveau soupire, des traits lassés par la réalité des choses : il n'obtiendra rien ce soir, rien si ce n'est une perte de temps monumentale sur l'avancée de bien des choses qui requièrent son attention toute entière. Matthew s'éloigne finalement du centre, décidé à mettre les voiles tandis que, malgré ça, ses perles claires viennent accrocher le visage de la jeune femme alpaguée plus tôt. Il met fin à sa course, à cet élan de détermination qui se brise dans un virage sur lequel il n'hésite pas. Il y a quelque chose chez elle qui le maintient, quelque chose qui retient un regard qui, autrefois, se serait simplement porté sur autre chose. Elle lui a rappelé que le monde n'est rien de ce qu'il croit, rien de cette vérité fictive dont il s'est convaincu. Finalement, oui, il choisit de rejoindre les pas de la brunette, accompagné du dernier espoir qu'il puisse porter à l'égard du moindre faux pas probable entre ces murs. « A dire vrai, elles ne me paraissent pas si charmantes. Puis-je avoir une autre coupe ? » Laisse-t-il entendre en arrivant tandis qu'elle lui tournait le dos, arrivant comme un lord pour s'installer face à elle. C'est nouveau pour lui, la conversation, mais il essaie, au mieux pour ce soir. Once d'humanité instable, trop rare pour qu'elle n'ait pas de valeur. « Le métier vous plaît ? »

♡ ♡ ♡
MACFLY

homewrecker

event saint-valentin

Au moins, une chose est sure, elle aura réussi à le faire marrer, la Judith. Vautrée dans sa confiance comme elle est. Elle s’éloigne quasiment aussi vite qu’elle n’est apparue à ses côtés, retourne au taff et il secoue la tête à la négative en haussant les sourcils. Elle est grave. Toute cette histoire avec la sœur de Kurtis puis l’arrivée de Lloyd l’a soulé mais au moins, il peut compter sur la nouvelle recrue cinglée de Max pour lui rappeler qu’il n’est peut-être pas le plus à plaindre de la soirée. Il reste là un moment donc, appuyé au comptoir et jette un regard circulaire à la pièce avant de se reconcentrer sur son — très bon — whisky. Le liquide chaud le réchauffe et le motard se contente d’apprécier pour se détendre un peu.

Une main glisse dans son dos et il s’attend à voir reparaître Judith dans l’élan de ses plaisanteries mais la femme qui apparaît à ses côtés fait naitre un sourire bien plus étiré que jusqu’alors.

« On t’as pas expliquer que les filles étaient uniquement pour les clients ? » Elle lui sourit et s’appuie elle aussi au comptoir et il se tourne vers elle. « Fait gaffe on sait jamais ta femme pourrait débarquer. » Il se marre, fait mine d’observer autour d’eux, ne peut assurément pas s’empêcher de faire le malin en toutes circonstances. « Ah oui ? Tu l’aurais pas vue ? Madame Manning ? » Il baisse les yeux vers elle, lâche son whisky, glisse ses mains sur les hanches de la serbe pour l’attirer à lui et déposes ses lèvres chaudes sur les siennes.

Dès lors qu’il la laisse s’échapper, tout sourire, il se permet un regard un peu plus approfondi des vêtements qu’elle porte. Evidemment, elle est magnifique. Il n’y a surement pas un seul adjectif qui ne lui pas en tête à cet instant mais celui qui se détache le plus pour l’instant, de ses multiples pensées et images est : désirable. Il a presque l’impression d’avoir dix-huit balais.

« Vous êtes ravissante madame. » C’est sur qu’à ses yeux elle éclipse toutes les autres qui sont dans la salle. Il se permettra un peu plus tard d’être un peu plus loquace sur le sujet, pour l’instant il se contente de l’observer peut-être aussi intensément que certains de ses frères l’observent. Ils connaissent très bien l’étendue des sentiments que James a pour sa femme, mais lui n’aime pas non plus trop en faire l’étalage. Ceci dit, ce serait criminel de ne pas lui faire remarquer à quel point il la trouve belle. Il tourne son visage vers la gauche et rencontre le regard de Thomas qui était déjà dans leur direction. Le motard lui adresse un signe de main alors qu’il capte tout à fait le sourire de son meilleur ami, puis redirige son attention vers sa femme.

« Tu veux boire quelque chose ? Évidemment c’est la maison qui offre. Ma serveuse a du champagne si tu veux, elle doit pas être loin. » Il jette un regard par-dessus l’épaule de Natalia. Elle ne se trouve effectivement pas très loin, occupée à servir un type qui semblait s’être déplacé de l’entrée jusqu’à côté du comptoir. Elle n’a pas l’air dans la galère alors il la laisse gérer. Il redonne son attention totale à sa femme et attend sa réponse, un sourire flottant sur les lèvres alors qu’il continue sans réellement de gêne à la dévorer des yeux.

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ft. Everyone in the house

Je m’éloigne aussi vite que je me suis pointée. J’ai vu un sourire, certes moqueur, se pointer sur les lèvres du gérant, alors ma mission est terminée ! Au passage je croise une nana, d’ailleurs mieux fringuée que les autres, même carrément pas dégueulasse du tout mais quand je croise son regard c’est plutôt les flammes de l’enfer que je rencontre. Ok… J’ai l’impression de me faire cracher dessus par les yeux là. Non mais elle a un problème cette morue ? Concentration. Travail. Pas le moment de déclencher un catfight.

Je dépose plusieurs coupes sur mon plateau en faisant bien gaffe. J’ai oublié de mentionner que maladresse était mon deuxième prénom pour info ? Ben non ! Tout le monde le sait bien ! En tout cas les KOS qui ne cessent de sourire et se marrer un peu quand je leur parle avec mon air éternellement sarcastique. Pour sur que la nouvelle de mon show du tonnerre s’est répandu comme la peste dans leurs rangs. Je ne sais pas si c’est Starsky ou Hutch qui a vendu la mèche (aka Max ou James –le brun ou le blond en somme-) ou si les deux s’y sont mis mais j’en ai entendu des blagues de merde. Comme j’ai beaucoup d’humour j’ai rigolé à la plupart mais bon. Bref.

Retour sur la piste de danse (ou pas, formellement interdit, selon Starsky) je quitte le comptoir pour retourner à mon service. J’ai mis une coupe de plus que ma précédente tournée. J’ai plus qu’à croiser les doigts pour pas me péter la gueule sur un des clients sinon je suis morte.

J’ai à peine servi deux coupes qu’une voix familière me parvient. Je lève les yeux au ciel, plus pour la forme qu’autre chose et pousse un soupire alors que Mr Pause-Café s’installe devant moi. Je ne l’avais pas entendu venir. Mon sourire ne décline pas. Je croyais qu’il serait parti à ce stade là, puisque les gens sont de bons idiots !

Je lui tends la coupe de champagne qu’il a demandée quelques secondes plus tôt. Déjà fini la première ? C’est qu’il se lâche !

« Le métier vous plait ? »

Comment te dire que je m’en fous de ce boulot mais mon boss de la soirée est cinq mètres derrière moi. Je suis de bonne humeur, alors mon sourire ne déchante toujours pas. Je prends à peu près tout comme une sorte de mini-challenge. Enjoliver mes propos sarcastiques à coups de formules de politesse c’est quelque chose.

« Écoutez c’est palpitant ! Je m’amuse, je compte combien de verres je suis capable de transporter sur un service – ça c’est vrai par contre –, du nouveau tous les jours, des petits défis à chaque fois que je fais un pas ! » Référence directe aux talons gigantesques que je me tape ce soir. Ça va bizarrement pour l’instant mais ce soir ça ira un peu plus difficilement je pense.

« Pourquoi ne vous plaisent-elles pas, monsieur ? Dites-moi ce qui vous plairait et je pourrais peut-être faire en sorte de vous dénicher la perle rare ? » Je ne suis pas étonnée pour autant qu’elles ne lui plaisent pas, j’ai pas l’impression que beaucoup d’êtres humains lui plaisent. Je me penche, baisse le son de ma voix pour ne pas me faire choper mais je ne peux pas m’en empêcher. « Où peut-être cherchez vous un homme, monsieur ? » Je lui adresse un sourire amusé avant de me redresser. Je ne devrais surement pas, mais je m’amuse juste. Ce type est distrayant en réalité. Et j’ai pu comprendre déjà qu’il n’était pas tellement du genre à se froisser, alors pourquoi hésiter ?

EXORDIUM.

valentine's day
saison I # event 2

#kurtis

#meghan (PNJ)

Le silence perdure un moment entre les jumeaux. Kurtis s'encrasse les poumons pendant que Meghan joue avec son élastique. « Qu'est-ce que tu cherches à prouver ? » le relance finalement Meghan. « Rien. » « Tu crois que Samwell approuverait ? Il a passé sa vie à essayer de mettre les types avec qui tu traines hors d'état de nuire. Peut-être même que ce sont eux qui... » « Ta gueule ! Dis pas ça ! » la prévient-il, pointant un index menaçant dans sa direction. « C'est possible ! Ce sont des tueurs ! Des tueurs de flics, de femmes et d'enfants ! » « Non ! » s'entête Kurtis, qui sait pourtant qu'elle a en partie raison... S'ils évitent de s'en prendre aux femmes et si les enfants sont intouchables : les flics, eux, ne le sont pas. Kurtis le sait et sait aussi que le jour où on lui demandera de faire du mal à un officier, il pensera à son frère. À lui et à la famille qu'il a laissée derrière lui. Et qui sait, peut-être que le frangin de ce type viendra un jour se venger de lui…
« Comment tu peux vouloir rejoindre ces salauds après tout ce qui s'est passé et...et alors que tu étais sur place quand tous ces innocents sont morts ! C'est pas toi. Tout ça c'est pas toi Kurt. Je sais que cette vie n'est pas pour toi. Je le vois sur ta tronche ! T'as l'air plus misérable que la fois précédente à chaque fois que j'te vois ! »
Le Prospect déglutit péniblement et détourne le regard. Elle a raison. Il n'est pas heureux. Mais est-ce qu'il l'était davantage avant de rejoindre les KOS ? Est-ce qu'il l'a déjà vraiment été ? Oui. Quand il était gosse avec ses deux parents et qu’il pensait naïvement qu’il pourrait vivre toute sa vie avec sa frangine, sans que rien n’altère jamais leur relation fusionnelle.
« Il vont te faire tuer. Si ce n'est pas avec une balle, ce sera en te faisant faire quelque chose que tu ne supporteras pas... Je le sais » insiste Meg d'une voix vibrante de colère et de chagrin. « Et je ne les laisserai pas prendre mon frère sans me battre. Tu m'entends ? »
La gorge de Kurtis se noue. Elle va chialer. Il supporte pas qu'elle chiale. Surtout pas à cause de lui... Il sait pas quoi lui dire. C'est toujours la même chose. La même conversation depuis un an. Elle veut qu'il arrête ses conneries, qu'il se trouve un job lambda et vive une vie de con bien rangé. Mais c'est trop tard pour lui. Sans compter que, malgré tout ce que les gars lui font subir...quelque chose chez eux le fascine, l'attire. Il les admire ces types avec leurs propres valeurs qu'il partage pour la plupart et leur code d'honneur. Et puis il y a ce sentiment de liberté qui l'envahi, le prend aux tripes chaque fois qu'ils se font une virée en bécane. Ce sentiment d'appartenir à un groupe, une famille. Son père l'a toujours regardé de travers, à part Samwell, ses frères l'ont toujours ignoré, méprisé. Bien sûr il y a sa mère qui l'aime mais le materne un peu trop pour son bien. Et puis il y a Meghan. Il l'aime plus qu'il n'aimera jamais qui que ce soit... Mais elle a sa vie et depuis quelques années, il n'a plus l'impression d'en faire partie.
« Je sais que tu n'y crois pas mais moi si et...si tu vas trop loin... Kurtis si tu franchies la ligne, alors tu iras en Enfer et on sera séparé pour l'éternité. Je ne supporterai pas de passer l'éternité sans toi. Tu m'entends enfoiré ? » reprend-t-elle en reniflant, essuyant son maquillage qui a un peu coulé.
Kurtis renifle lui aussi. Parce que les larmes lui sont montées aux yeux. Il pense à ce type. Ce fils de pute qui les a attaqués lui et Mia. Il se revoit enfoncer la lame du couteau de cuisine dans ses entrailles. Il revoit ses yeux s'exorbiter, d'abord d'incompréhension puis d'indignation. Il revoit la lumière les quitter... La vie s'éteindre.
« C'est trop tard » chuchote le Prospect, incapable de faire porter sa voix plus haut qu'un murmure.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? Trop tard pour... »
Et puis sa jumelle percute. Il a déjà franchi la ligne. Il s'est définitivement éloigné d'elle. S'il existe bel et bien un royaume de Dieu, comme toute sa famille le pense, alors il n'y sera pas le bienvenu...

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Saison I - Event II

Saint Valentin
Δ Everyone

Elle roule des yeux et secoue la tête à la négative avec un sourire tandis que son mari joue les idiots, elle a l’habitude de ses blagues pas drôles et de toute façon, ca ne lui prend cependant pas très longtemps pour la ramener à lui et dépose un baiser sur ses lèvres. « Nan et t’inquiète pas, je lui dirais rien ! Ce sera notre petit secret ! » Elle hausse les sourcils avant de redépose un rapide baiser sur les lèvres de son mari et de se mettre à rire.

« Vous êtes ravissante madame. » Elle ne quitte pas la mine rieuse qui s’était peinte sur son visage quelques secondes auparavant et se concentre ensuite sur le col de sa chemise qu’elle replace comme il faut « Et toi, tu es très beau. » Elle laisse glisser ses mains sur le torse de son mari dont l’attention s’est dispersée ailleurs, elle tourne à son tour la tête et se rend compte que c’est Thomas a qui il vient d’adresser un signe, elle lui adresse un vague signe de tête histoire de dire, parce que oui, elle n’a pas vraiment des relations très cordiales avec le meilleur ami de son mari depuis quelque temps déjà et le fait que le couple se soit rabiboché n’y a pas pas vraiment changé grand chose au grand dam du KOS. Une fois la politesse assurée, la Serbe le délaisse pour jeter un œil au reste des protagonistes qui s’agitent dans la pièce et une silhouette qui ne lui est pas étrangère retient son attention…sauf erreur de sa part, c’est Lloyd qui se tient à côté de ce type à moustache.

Elle fronce un peu les sourcils, qu’est-ce qu’il fout là ? Est-ce que James sait qu’il se trouve ce soir dans son club ? Elle est un peu étonnée, c’est pas nécessairement le genre de type qu’elle pensait trouver dans un bordel. La voix du motard la tire de son analyse bancale et elle laisse là ses constatations en attendant d’aller saluer le principal intéressé, parce que oui, il n’y couperait pas, si il l’évitait depuis plusieurs mois, il aurait bien du mal à le faire ici, ce soir.

Son mari lui propose de boire quelque chose et par la même de rappeler sa serveuse. « Elle te manque déjà ou quoi? Elle se met à rire, un peu (même si au fond le comportement de cette pétasse ne l’a fait pas vraiment marrer.) je veux bien du champagne. Y a du monde ca à l’air de bien démarrer. » Espérons que ce soit le cas par la suite, parce que James a investi du temps et de l’argent dans cet endroit et ce sont deux choses dont ils ont plus que besoin en ce moment et après les terribles événements de Noël qui ont laissé leur petit garçon dans une détresse qui commence à laisser des marques sur leur quotidien.

homewrecker

event saint-valentin

« Elle te manque déjà ou quoi ? » Elle rigole alors que lui fronce les sourcils, toujours son grand sourire posé sur ses lèvres. Natalia a du voir sa serveuse trainer autour de lui, assurément. Il lui rappellera dans quelques heures qu’elle n’a aucun souci à se faire sur laquelle des deux lui manque le plus. Pour l’instant il se contente de se marrer et de rire avec elle.

« Je veux bien du champagne. Y’a du monde ça a l’air de bien démarrer.
— Va pour du ça alors ! » Il se redresse, fait un signe à sa barmaid. « Champagne s’il te plait ! » Elle lui adresse un sourire charmant et acquiesce en attrapant une bouteille de champagne dans les placards réfrigérés du comptoir. Il revient à Natalia, toujours tourné vers elle puis glisse sa main sur sa hanche pour garder son attention. La dernière chose que James a envie c’est qu’elle aile parler au pompier blond avec qui il s’est battu quelques temps plus tôt. Pour l’instant il veut être avec sa femme, tranquille tandis que la soirée semble suivre doucement son cours. Des clients sont toujours en train de passer la porte, un coup d’œil à Rebecca lui suffit pour comprendre le sourire qu’elle lui adresse. James base beaucoup d’espoirs sur cette maison, alors il est content que le monde afflue ce soir.

Il relève la main, glisse une mèche de cheveux de la serbe derrière son oreille et dépose à nouveau sa main sur sa hanche. « Oui ça afflue pas mal, c’est bon signe, le bouche à oreille a bien marché visiblement. Espérons que ça continue dans ce sens là. » Son sourire se modifie, un petit air mutin apparaît sur son visage jusque-là joyeux mais sérieux. « Tu veux faire un petit tour du proprio par hasard ? » Petit sourire qui grandit. Décidément il ne laissera passer aucun sous-entendu sans les formuler, c’est la saint-valentin paraît-il. D’ailleurs, il sait que ce n’était certainement pas ce que pensait Natalia pour cette soirée, et il lui avait plusieurs fois signifier qu’elle n’était pas obligée de venir. Mais force est de constater que l’avoir à ses côtés lui dit que la soirée en sera encore meilleure.

« Tu savais que Kurtis avait une frangine toi ? Une pas commode en plus ? Elle a sorti les griffes dès son arrivée, j’espère qu’elle l’a pas tué et j’té dans une benne, il en menait pas large à côté d’elle. » Le motard est interrompu par l’arrivée de la barmaid.

« Et voilà pour vous, passez une bonne soirée !
— Merci Angela. » Il lui adresse un clin d’œil en récupérant la coupe de champagne qu’il donne ensuite à son épouse. Il récupère son verre et trinque avec elle, puis termine d’une traite le verre qu’il avait déjà commencé. Il jette un œil autour d’eux, surveille les environs tranquillement. Kurtis n’est toujours pas revenu, Lloyd est toujours là au bout de la salle, à son plus grand désespoir. « Bon alors sinon tu viens faire une réservation pour ce soir ? »

Invité

❝ SAISON I EVENT 2 ❞

C’est vilain. M’avoir fait un coup pareil c’est vilain oui. Je veux dire… Depuis le temps qu’on se connaît lui et moi, il sait bien que ce genre d’endroit ce n’est pas mon truc. Et puis merde, il aimait tellement Donna et la respectait tellement… Il la respecte encore alors… Non, franchement, ça ne passe pas. Je ne comprends pas qu’il ait pu penser un seul instant que c’était une bonne idée. Je finis ceci dit par éprouver une vague de soulagement quand Lloyd m’avoue qu’il pensait qu’il s’agissait en réalité d’un salon de massage. Ah… Je me sens tout à coup très con d’avoir pu penser que lui-même pouvait penser qu’un endroit comme ça me plairait. Lui, il pensait bien faire : massage, détente, se changer les idées… Tout ça partait d’un très bon sentiment. Bon, vu la façon dont il a parlé de mes vêtements, peut-être pensait-il que les massages étaient différents des massages standards, peut-être qu'il se doutait qu'il y avait un petit côté coquin mais il y a une différence entre coquin et... Et « ça ». Il n’y est pour rien s’il a été mal informé… Il poursuit en m’expliquant qu’il a payé d’avance mais que si je préfère, on peut s’éclipser pour aller manger dans la pizzeria la plus proche. Il fait une grimace, mon regard va dans la même direction que le sien et je vois une jeune femme installée sur les genoux d’un type qui doit avoir le double voir le triple de son âge. Ouah… Comment elles peuvent faire ça ? J’en frissonne. J’ai franchement envie de dire à mon ami que oui, il est temps de prendre nos jambes à notre cou mais… Il a payé et ça m’ennuie que son argent soit gâché. J’hésite. J’hésite sans doute trop longuement mais je termine par soupirer.

« Bon… Si t’as payé on va rester un peu. »

J’esquisse un petit sourire crispé.

« Je veux dire, on n’est pas obligé de hum… »

Je fais des gestes complètement fouillis avec ma main, cherchant mes mots.

« Utiliser leurs services… Le champagne est bon, ils ont à manger… On a qu’à euh… Aller s’installer au bar, boire, manger la bonne bouffe et voilà. Hein ? Qu’est-ce que tu en dis ? »

C’est à ce moment-là que deux magnifiques femmes (on ne peut pas nier qu’elles sont magnifiques) s’approchent de nous et j'écarquille les yeux d'horreur car elles ont l'air décidées, vraiment décidées : leur façon de marcher, les regards qu'elles nous lancent. Oui mais non. Juste non. Je vide ce qu'il reste de mon verre de champagne, dépose le dit verre sur le premier plateau qui passe non loin de nous avant d'attraper Lloyd par le bras.

« Ou alors on peut se tirer vite fait et aller manger une pizza oui. » Un silence. « Je te rembourserai. »

Sur quoi je l'entraîne de gré ou de force à l'extérieur de l'établissement parce que non quoi. Vraiment non. Ce n'est qu'une fois sur le trottoir que je lâche Lloyd. Je l'observe un instant en silence puis, j'explose de rire. Un rire bruyant mais pas forcé. C'est vraiment naturel. Juste... Je suis mort de rire. Tellement mort de rire que je m'en tiens le ventre.

« Un peu plus et on était cuits ! Qui t'a donné cette adresse ?! »

Et le rire de continuer. De toute façon, mieux vaut le prendre comme ça hein.

(c) sweet.lips

bromance forever

EVENT 2

« Non, c'est sûr, on n'est pas obligé » acquiesce Lloyd alors que son ami continue d'argumenter, vraisemblablement peu à son aise... Lloyd est un rien moins gêné par la situation (peut-être parce qu'il est sexuellement plus libéré que son aîné) mais la dernière chose qu'il souhaite, c'est ruiner l'humeur de son ami. En fait, si les KOS n'étaient pas présents en nombre ce soir, sans doute que le pompier serait capable de rire de tout ça et de jouer le jeu. Mais leur présence l'inquiète. Pas seulement à cause de la fusillade qui a récemment éclatée près d'un de leur business, ou à cause de la soirée d'Halloween. Ça joue bien sûr, mais ce qui le stress surtout, c'est que des flics se pointent pour les faire suer et leur tombe dessus... Il n'a aucune envie d'être associé à ce genre d'endroit et ce genre de personnes.
Alors quand Tito change finalement d'avis et lui propose de fuir, Lloyd accepte. En fait, il est tellement pressé de le faire qu'il en oublie sa veste qu'il a déposée juste à côté de lui pour ne pas être trop encombré quand il a pris sa coupe de champagne de sa seule main valide.

Une fois dehors, le pompier relâche la pression en même temps que son meilleur ami qui est pris d'un fou rire communicatif.
« Meeec » commence par ricaner Lloyd en passant son bras autour des épaules de son aîné, partageant son hilarité. « Mais c'est Elvis ! Ce salaud ! Il a du se venger pour le travelo que je lui avais envoyé pour son anniversaire ! Tu te souviens combien de temps il avait mis pour s'en rendre compte ? L'enfoiré ! Je vais pas le louper ! » C'est à ce moment que, souhaitant sortir son portable pour engueuler son collègue pompier, Lloyd se rend compte qu'il lui manque sa veste. « Merde ! J'ai oublié mon blouson ! Bouge pas je reviens ! » lance-t-il à son ami avant de retourner sur ses pas, jetant un rapide coup d'œil en direction des deux jeunes gens assis par terre au beau milieu du parking, à une vingtaine de mètres de là. Pas vraiment l'endroit pour tenir conférence mais bon... Ce n'est pas son problème.
Il ouvre la porte puis se retourne vers Tito, un sourire espiègle aux lèvres.
« Bon si je suis pas revenu d'ici trente minutes, dis-toi que je suis en compagnie d'une belle masseuse brésilienne ! »
Et sur cette bonne vanne, il retourne à l'intérieur du Homewrecker. Lloyd retourne vers l'endroit où il se trouvait précédemment, soulagé d'apercevoir sa veste. Le souci c'est qu'il se concentre uniquement sur elle et manque de percuter la serveuse de tout à l'heure...
« Wow ! Désolé ! Je faisais pas attention, c'est ma faute. »

(c) chaotic evil

valentine's day
saison I # event 2

#kurtis

#meghan (PNJ)

La déception qu'il lit dans son regard clair lui fait l'effet d'un coup porté dans l'entrejambe. Ça lui fiche la nausée tellement c'est douloureux et ça l'abruti un peu. Il aimerait pouvoir ravaler ses mots, effacer toute cette foutue conversation. Il a tenu des mois avec ce secret, putain ! Pourquoi a-t-il fallut qu'il craque ? Kurtis se maudit. Et il voit bien que Meghan en fait autant.
Elle se relève, dans des gestes maladroits, comme si elle était ivre. Elle le fixe en grimaçant, lui donnant l'impression qu'il est un parasite sur son chemin. Sa sœur ne l'a regardé qu'une seule fois de cette façon... Le jour où leur père est mort suite à une dispute qui venait d'éclater entre eux. Il lui a fallut du temps pour le pardonner d'avoir précipité la mort de son père chéri... Mais elle y était parvenu... Y arrivera-t-elle encore une fois ? Kurt l'espère. Il l'espère plus qu'il n'a jamais rien espéré de son existence.
« Meg... » la supplie le Prospect en se redressant à son tour, sa vue se brouillant alors qu'il se laisse gagner par l'émotion.
Sa jumelle se contente de lever un doigt vers lui, pour lui signifier qu'il ferait mieux de garder le silence. Et puis elle est prise d'un haut le cœur violent qui l'amène à se pencher en avant, une main portée à sa poitrine. Kurtis enrage. Ça le tue de la voir comme ça. Il veut lui expliquer que c'était un accident, qu'il n'avait aucune intention de tuer ce type. C'est juste arrivé et depuis ça le hante.
« J'voulais pas, c'était... » « J'vais vomir... » « Meghan » « Ne me touche pas ! » hurle la mannequin quand il tente de l'approcher, avant de lui asséner une puissante gifle. « Ne me touche plus jamais avec tes mains dégoûtantes ! »
Son souffle s'accélère, elle gémit et se plie en deux, prise d'une nouvelle vague de haut le cœur qui paraît douloureuse. Kurtis soupire, passant ses deux mains dans ses cheveux en luttant contre l'envie qu'il a de se cramponner à elle, de la supplier de le pardonner. Quelques larmes ont commencé à couler sur ses joues pâles et il essaie de les faire disparaître tout en renfilant bruyamment.
Sa sœur s'éloigne un peu, tanguant dangereusement dans ses escarpins en cherchant encore à reprendre son souffle. Elle pleure aussi, s'étrangle avec ses sanglots. Kurtis la regarde faire et, quand il comprend qu'elle se dirige vers sa voiture et va s'enfuir il décide d'agir et de la rattraper.
« Attends ! On peut en parler ! Meghan pitié ! » l'appelle le coursier en essayant de saisir son bras, ce qui lui vaut une nouvelle claque bien sentie. « Je ne peux même pas te regarder ! Laisse-moi » exige la grande brune en fouillant son minuscule sac à main pour y dénicher ses clés. « C'était un accident. J'voulais pas lui faire de mal... Il m'a attaqué et... » « Ce n'est jamais de ta faute ! Tu ne voulais pas tuer papa, c'est lui qui s'est énervé tout seul au lieu de chercher à te comprendre ! Tu ne voulais pas te battre avec ton patron, c'est lui qui t'a provoqué ! Tu ne voulais pas rejoindre ces salauds de tueurs, c'est la mort de Sam qui t'y oblige ! Tu es un lâche ! Un fumier ! Assume tes actes bordel ! » s'emporte Meghan en le repoussant violemment, avant de se retourner pour reprendre ses recherches. Elle finit par trouver ses clés et, enclenche le mécanisme pour déverrouiller les portières et s'engouffrer dans l'habitacle. Mais quand elle tente de refermer la portière sur elle, il la retient. « Lâche ça ! Laisse-moi partir Kurtis ! » « Meg, me fait pas ça... »
Ils forcent chacun de leur côté mais Kurtis perd l'avantage lorsqu'il se fait brusquement écarter par une tiers personne, le pensant certainement en train d'agresser la jeune femme. Le temps qu'il se dégage de sa poigne, Meg a claqué sa portière et mis le contact. Impuissant, Kurt la regarder démarrer en trombe pour quitter le parking du Homewrecker.

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Saison I - Event II

Saint Valentin
Δ Everyone

Tout semble bien se dérouler, l’ambiance est agréable, le lieu et les filles sont de qualités, en gros, on n'a vraiment pas l’impression d’être dans un bordel miteux de quartier, ce qui n’était pas le plan de base de toute façon. Les KOS ont toujours été vigilants à offrir des prestations plus que correctes et c’est sans doute ce qui a fait le succès sans faille du Crash qui existe maintenant depuis un sacré bon bout de temps et est un peu devenu une référence dans le quartier. James replace une des mèches de cheveux de sa femme et pose sa main sur sa hanche pour la garder à bonne distance, autrement dit le plus proche possible de lui. « Je suis contente pour toi, après tout le temps que tu as passé à tout mettre en place, c’est un juste retour des choses. ». Elle s’arrête de parler quand elle détecte le sourire qu’il lui tend, d’un genre qu’elle connaît bien et qu’elle voit souvent depuis qu’ils se sont remis ensemble. « Tu veux faire un petit tour du proprio par hasard ? » La jeune femme se rapproche un peu plus de lui et passe ses bras autour de son cou avec un sourire mutin « et laissez ton club sans surveillance ? Elle secoue la tête. C’est pas très sérieux ca Mr Manning et puis je suis pas une fille facile moi ! Elle se met à rire et dépose un baiser sur ses lèvres. Mais reparle moi en en fin de soirée quand même! » Clin d’œil amusé et elle s’écarte de son motard, on va éviter de souffler le chaud trop longtemps tout de suite, y a encore pas mal de chose à faire ici, en tous les cas pour lui. Il doit se dire la même chose puisqu’il finit par changer le sujet pour le rapporter sur Kurtis…pas le sujet préféré de James, mais pourquoi pas ! Ceci dit, elle n’a pas vraiment le temps de répondre puisqu’ils sont interrompus par la serveuse qui revient avec sa coupe de champagne et la glisse dans les mains de son patron qui la lui tend par la suite. La serbe fait clinquer son verre contre celui de son mari et porte la coupe à ses lèvres, non sans se faire la réflexion que ce dernier est très bon. Ok on va donc y aller molo parce que c’est typiquement le genre d’alcool qu’elle ne tient pas du tout. « Et oui, je savais qu’il avait une sœur, c’est même sa jumelle et il a aussi trois autres frangins, ce que tu saurais si tu t’intéressais un tant soit peu à lui… » Elle lui dit ca sur un ton dénué de reproche et en plus avec le sourire, parce qu’elle n’a pas trop envie qu’il y voit là une critique.

« Bon alors sinon tu viens faire une réservation pour ce soir ? »
Elle lève les sourcils. « oh mais c’est déjà fait, y avait qu’un seul homme qui m’intéressait sur le catalogue et j’espère bien en avoir pour mon argent ! » Sur ces mots, elle ravale une gorgée de sa coupe de champagne, non sans remarquer Lloyd qui repasse la porte, elle ne l’avait pas vu sortir, elle fronce un peu les sourcils, hors de question qu’il mette les voiles sans qu’elle n’ait eu l’occasion de lui demander jusqu'à quand il compte faire le mort au juste.

Invité

❝ SAISON I EVENT 2 ❞

Rire de cette façon ça fait franchement du bien. Disons que ça fait franchement mieux passer cette foutue pilule. Une maison close quoi… On a mis les pieds dans une maison close. Oui, c’est risible. Lloyd me rejoint très vite dans mon rire incontrôlable et quand il passe son bras autour de mes épaules je fais pareil. D’un point de vue extérieur on pourrait croire que nous sommes totalement saouls alors que ce n’est absolument pas le cas. Il m’avoue que c’est Elvis qui lui a donné l’adresse, visiblement pour se venger du travelo que mon ami lui a envoyé. Et moi, de rire de plus belle face à cette révélation. J’imagine bien Elvis fomenter sa vengeance et surtout rire en ce moment même en nous imaginant ici. Lloyd s’agit, visiblement décidé à appeler Elvis sans attendre et il m’annonce alors qu’il a oublié son blouson. Ah oui. Merde. Moi aussi.

« Prend le mien en même temps s’il te plaît ! » je lui crie alors qu’il s’éloigne d’un pas décidé.

Il s’arrête une fois la porte ouverte et se tourne vers moi. Son petit sourire me fait rire mais pas autant que ce qu’il dit juste après. Si dans trente minutes il n’est pas là, j’irai le chercher par la peau du cul, littéralement pour le coup parce que non, hors de question qu’il aille fricoter avec des nanas de cet établissement : et puis quoi encore ? Sur le trottoir, j’attends patiemment Lloyd, souriant tout seul en repensant à la situation plutôt originale. Du bruit un peu plus loin me détourne de mes pensées. Je lève le regard vers les éclats de voix et aperçois un jeune homme et une jeune femme qui semblent se disputer. Je grimace : cela me met mal à l’aise. Ceci dit, quand il attrape la demoiselle par le bras je suis encore plus mal à l’aise. Elle rétorque vite et lui met une claque mais je commence à m’avancer : je n’aime pas ça du tout. La voix de la jeune femme s’élève encore plus et avant qu’elle ne tente de s’en aller. Elle tente seulement car quand elle pénètre à l’intérieur de sa voiture, le jeune homme la retient : geste de trop. J’accélère le pas et j’arrive rapidement à leur hauteur et attrape le jeune homme avec force par le poignet pour le faire lâcher. Il se débat et se dégage de ma poigne au moment où la portière claque. Puis, la voiture part à toute vitesse. Avant qu’il ne dise quoi que ce soit, ou qu’il décide de tenter de m’en coller une pour se venger ou je ne sais quoi, je le lâche et fais un pas en arrière.

« Calmez-vous. » je tente, sait-on jamais. « Ce n’est pas en lui hurlant dessus et en la violentant que les choses vont s’arranger. »

Je n’ai jamais connu ce genre de choses avec Donna. Oh nous avons eu des disputes mais jamais nous ne nous sommes hurlés dessus comme ça, jamais je n’ai levé la main sur elle.

« Laissez-la se calmer aussi, c’est le mieux que vous ayez à faire. »

Et là par contre je sais de quoi je parle : quand Donna était fâchée, je la laissais se calmer dans son coin et ça fonctionnait à tous les coups. Je plisse les yeux en observant le jeune homme.

« Elle vous a trouvé ici ?... A l’intérieur de cet endroit ?... » je lui demande alors en m’imaginant tout un tas de scénrios possibles comme par exemple la petite amie jalouse qui suis son petit-ami, persuadée qu’elle ne devrait pas lui faire confiance et qui le trouve dans une maison close. D’où la dispute.

Si c’est ça, il est dans une merde noire. Enfin en même temps, si c’est ça, c’est un connard.

(c) sweet.lips

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