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Jakob Hanson

Jakob Hanson
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quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

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MessageSujet: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 14:42


Jakob "Jake" Hanson

« Country, I was a soldier for you. I did what you asked me to : It was wrong and you knew. » # The White Buffalo


Âge ■ trente-neuf ans, vingt septembre mile neuf cent soixante dix-huit  Lieu de naissance ■ detroit Nationalité ■ américain pure souche, malgré ce qu'on pourrait en dire Lieu de résidence ■ pour ceux qu'il ne connait pas, un petit studio du south side. pour les autres, sa petite maison du côté de Dixmoor, banlieue de chicago Occupation/métier ■ ancien militaire (armée de terre, Irak), agent d'infiltration pour l'anti-gang Situation amoureuse ■ célibataire Groupe ■ police department Avatar ■ jon "sexy" bernthal ||►

# Caractère ■
Non, ça ne l'a pas touché, pas changé. Jake reste cet homme qu'on aimait inviter, celui qui aimait sortir même sans réellement avoir été invité. Parce qu'il a toujours su être à l'écoute, parce qu'il a toujours su être celui sur qui on pouvait compter. Non, il n'a pas tellement changé. Toutes ces années passées au front n'ont fait que confirmer cela, à la réflexion. Il s'est fait son idée des conventions, des valeurs. Il s'est fait au monde et aux atrocités qui l'entourent pour n'apprendre qu'à mieux les vaincre. Et c'est en ça qu'on parvient à déterminer l'intensité de sa bonté. Il ne reculera devant rien pour aider son prochain, devant rien pour ne serait-ce que rendre service à ceux qui en ont le plus besoin. Parce qu'il est ainsi, amas de chair et d'os dont l'essence s'exalte d'une candeur néanmoins cachée, là, sous les fracas d'une image froide quelque-peu abîmée. Il a vu le monde détruire ceux qui avaient pu lui être chers, il a vu les vices cachées des faciès idéalisés et, malgré toute la patience dont il peut user, tout ce sang-froid qu'il avait su posséder : Jakob s'est perdu dans les méandres dérangeants d'une impulsivité, d'un mépris parfois réprimé. Réaliste, à la limite du perfectionnisme. Peut-être trop terre à terre. Bref, l'homme qui paraîtrait parfait sans pour autant l'être. Car non, ça ne l'a pas touché, mais, personne n'est dupe, quoi qu'il en dise, tous ces tourments l'ont marqué. Vous savez, ces réflexes humains que de s'emporter peut-être parfois trop vite, que de rechercher un peu de calme. Rien que du calme. Le vide qui efface le bruit des balles. Les instincts de protection qu'il garde malgré lui, la tranquillité qui, souvent, se fane. L'ombre des nuits qui, à cela, s'en suit, les réactions violentes qu'il fuit, l'obscurité d'une partie de sa vie. Alors, même si la compagnie ne le dérange toujours pas, être seul lui convient aussi. Et on l'y laisse : seul. Parce qu'il porte cette part d'ombre le long des traits, parce qu'il regorge de ce à quoi il a survécu et rien que pour cela, pour ce regard parfois froid, beaucoup ne s'en approche finalement pas ; et s'ils savaient, pourtant. Mais s'il vous faut une liste, retenez seulement ceci : il est l'homme le plus serviable qui puisse être, le plus respectueux qui soit. De ceux que l'on espère plus. De ceux qui ne reculent devant rien pour parvenir à leur fin, de ceux qui pourraient tuer – peut-être à tord – ne serait-ce que pour protéger les siens.

# Le métier que vous exercez est :
■ Une vocation ■ Un choix tardif ■ Alimentaire
Les trois à la fois ? Élevé par un père policier, marié à une immigrée hispanique. Très jeune, on lui enseignait les valeurs du monde dans lequel il allait grandir, toutes les horreurs qui pouvaient y régner, tous les conflits qu'il pourrait rencontrer. Et c'est ce qui l'a motivé, ce qui a terminé par le convaincre de se lancer. Plutôt doué pour jouer des poings malgré l'autorité de son père, Jake a – par ça – prouvé qu'il pourrait être un très bon élément dans ce domaine-là, là où l'armée envoie. Alors son choix s'est rapidement fait, rien que dans l'optique de renforcer tout ce qu'il lui fut inculqué, tout ce que son père tentait de lui prouver. Il ne les a compris qu'au front, toutes ses idées, tous ces songes idéalisés. Car le monde est bien pire que tout ce qu'il avait pu entendre au-travers des lèvres du flic de Detroit. Non, c'est bien pire. Raison pour laquelle il est resté, raison pour laquelle il en a fait une vocation. Néanmoins, peut-être un choix tardif pour l'Irak et l’Afghanistan, le temps de se rendre compte que le bien se mérite, que la paix se gagne ; avant qu'il n'abandonne, avant qu'il ne décide d'échapper à la folie. Ce qui est devenu alimentaire, c'est cette nouvelle branche dans laquelle il s'est engagé. Un dérivé du bien, le sale boulot des gens biens. L'habitude, peut-être, que de ne savoir suivre que des ordres qui n'existe qu'au front et qui, ici, ne fonctionnent pas. Mais il sait, il sait qu'il n'a pas le choix que d'accepter, que de suivre la voie de cette clarté sans pour autant parvenir à oublier qu'il n'a été qu'une machine au service de code moral défait ici. Le sale boulot du bien car les valeurs restent et la conscience également. Savoir qu'il ne saura vivre que de cela puisque sa gonzesse, celle qui aurait dû l'attendre, a refait sa vie dans ce même appartement durant trois ans partagé. Il a dû tout quitter pour terminer chez un ami du passé plutôt que chez des parents qu'il aurait pu mettre en danger de par quelques légères séquelles gardées. Il n'a pas vraiment eu le choix, au final. Jake s'est fié aux recommandations données pour se lancer dans l'anti-gang une fois Chicago gagnée, rien que dans l'espoir de pouvoir tout reconstruire, ou ne serait-ce que survivre par ses propres moyens.




TETRA

Âge ■ 22a  Comment as-tu connu C911 ? ■ je vis ici Présence ■ 7/7. Un commentaire ? ■  :lilheart:
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Code:
jon bernthal # [url=http://chicago911.forumactif.org/t767-jakob-hanson]jakob "jake" hanson[/url]


Dernière édition par Jakob Hanson le Jeu 30 Nov - 3:03, édité 8 fois
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Jakob Hanson

Jakob Hanson
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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 14:42



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Deux mile deux. Il a ce sourire, ce rictus qu'il gardera aussi longtemps qu'humainement possible dans sa tête tandis que l'étreinte vient, tandis qu'il se laisse bercer par cette chaleur qui émane de ses parents. Jakob aurait préféré rester, en un sens. Mais tout ce qu'il peut être, tout ce qui pourrait être sa vie se trouve là-bas, là où l'ordre règne, là où les choses peuvent bouger. Là où l'on croit pouvoir changer le monde parce qu'on fait partie de quelque-chose d'énorme. Il s'est laissé prendre par les valeurs inculquées, tous ces dires entendus alors qu'il grandissait sous l'autorité d'un père policier, amoureux d'une femme que beaucoup aurait maltraitée ; une femme qu'il a finalement réussi à marier. Évidement, il sait quoi faire pour obtenir ce qu'il souhaite, jouer des charmes, dévoiler cette part de bonté comme pour rappeler que cette façade froide adoptée n'a jamais été que pour la cacher. Il l'a appris de lui, ça. Il a tout appris de cette figure droite et morale, cette figure emplie de code qui – dans sa tête – semblait n'être que des évidences à poursuivre. Jake s'est plié à tout ça, convaincu qu'il ne saurait faire que cela. Alors oui, il a défait l'étreinte, embrassé sa mère avant de délaisser Detroit et ses ruelles, Detroit et son histoire, et leur histoire. C'est vers ce qu'il pourrait accomplir, en quête du titre de fierté, qu'il s'en est retourné. Ça, avant d'être envoyé, peut-être un an ensuite, en Irak aux côtés notamment d'un petit con arrogant, d'un petit gosse de riche toujours bien habillé, toujours bien coiffé. Cet espèce d'enfoiré avec qui, finalement, il se liera d'amitié. Et ils auront servi ensemble durant trois ans, O'Malley et lui, à se protéger, à se couvrir, à devenir ce duo infernal des camps habités. Ce duo inséparable, efficace jusqu'à l'embuscade qui vaudra la blessure de Sebastian ; sa blessure et son retour à la vie civile en deux mile six. Jake a suivi, sachant ses songes s'assombrir, son automatisme se renforcer. Il craint ce qu'ils ont dû faire là-bas, ce qui – ici – n'existe pas. Sebastian a raccroché, retrouvant une femme qu'il avait laissé et la promesse d'une famille à créer quand lui, Jakob, peinait à se ranger. Et elle est survenue, plus belle que jamais, cette répartie qui en aurait fait fuir tellement. Mais pas lui, non pas lui. Il est resté là à guetter, à attendre, à assumer qu'il ne pourrait jamais la gagner. Raté. Parce qu'elle est restée, elle aussi, prête à le défier. A finalement l'aimer, malgré tout, malgré ce nouveau départ qu'il n'a pu refuser vers un pays où gronde une guerre à rattraper. C'est en Afghanistan qu'il est renvoyé.

Novembre deux mile neuf. Il croit encore entendre le bruit des balles dans l'avion, cet incessant vacarme qui n'en finit plus, qui frappe encore et encore jusqu'à rendre l'esprit plus névrosé qu'il ne l'a jamais été. Et les cris, et les soupires, et les supplices. Et ces enfants qui gisent au sol, armes à la main, envoyés pour tuer ceux qui restaient, ceux qui survivaient. Est-ce qu'il peut se blâmer d'avoir tiré ? D'avoir survécu à cette embuscade émotionnelle rusée ? Non, bien-sûr que non. Parce qu'il a obéit aux ordres, parce qu'il n'a fait que ce qu'on lui demandait de faire. Elle était là : sa mission. Pourtant il tique, essaie de ne pas avoir à fermer les yeux. De son retour d'Afghanistan dans l'oiseau de métal, Jake n'a fait que ruminer, qu'appréhender les images qui viendraient le hanter une fois l'insomnie rattrapée. C'est ce qui l'effraie le plus, en vérité, ce calme plat qui règne autour de lui. Lui qui pensait qu'il parviendrait à renouer avec ce dernier, il se rend compte que tout sera bien plus compliqué. Bien plus que lors de ses dernières batailles délaissées. Mais le regret d'avoir choisi de raccrocher ne vient pas, ne s'impose pas. Non, Jake n'offre d'attention silencieuse qu'à celle qui va retrouver, qu'à celle qu'il a si souvent tenté de joindre sans jamais vraiment y arriver. Mais il a l'espoir et la confiance aisée, davantage en cette âme qu'il pensait apprivoisée, adoptée, assez choyée depuis qu'ils se sont ensemble installés. Raison pour laquelle il s'est précipité jusqu'à cet appartement qui, chacune des nuits passées là-bas, gagnait à lui manquer. Raison pour laquelle depuis là-bas son sourire n'en décroit pas. Mais rien ne dure éternellement. Le répit, le calme, le vide, l'absence de tout jusqu'à cette perdition d'un sourire qui se fane quand la porte s'ouvre, quand la réalité parvient à le rattraper. Une seconde, peut-être deux. Une autre, une autre encore et cette interminable minute qui s'allonge tandis que les battements de son cœur retrouve cette adrénaline des plus salées. Il a raccroché, il n'a pas le droit de céder. Pas comme ça, pas de cette manière-là. Alors il s'est tu. Jakob s'est tu, emportant tout ce qu'il pouvait être en mesure d'emporter avant de la laisser, elle et cette nouvelle vie, elle et tout ce qui aurait pu être construit. Cette pute qui l'a trahi, celle qui s'est trouvé du réconfort quand lui risquait sa vie. La torture des tempêtes qu'ont laissé les combats dans sa tête et l'impression que tout son monde s'écroule sans qu'il ne puisse ne serait-ce que s'y accrocher. Il a retrouvé la maison familiale quittée quelques années plus tôt, celle dans laquelle il avait tant vécu, celle qui – finalement – serait peut-être la plus à même de lui offrir cette sensation de pleine sécurité. Mais ça n'a pas suffit à épargner sa petite vie des vestiges du passé et, si ses parents n'ont pas été à même de l'aider, il sait qu'il lui reste une alternative à tout ce qui continue de le hanter. C'est vers Sebastian qu'il s'est tourné en deux mile dix, n'emportant avec lui que le strict nécessaire, ses recommandations de l'armée en main, quittant Detroit et ses souvenirs pour la Cité des Vents et ses légendes.

Deux mile onze. Les choses ont changées et malgré ça, Jake commence à s'y habituer. Il aurait fallu plus d'un an pour accepter que tout ne soit pas aussi aisé que de suivre des ordres, aussi cruels soient-ils. Un an pour prendre conscience que tout diffère de là-bas, qu'ici il n'est plus qu'un rat. Alors, il lutte contre sa propre personne, sachant sa vie comme encore à faire, son avancée à recommencer. Ça ne lui a pas échappé et malgré Sebastian qui, de plus en plus, commence à laisser ses ombres le contrôler ; il reste persuadé qu'il n'a pas à basculer du mauvais côté de la balance. Pas nécessairement. Pas de cette manière. C'est armé des recommandations de ses supérieurs qu'il s'est rendu à l'anti-gang, faisant plutôt bonne impression. Assez pour parvenir à se dresser une place dans ce nouveau métier. Une nouvelle opportunité, continuer sur sa première lancée, accomplir les tâches les plus sales pour tous ceux dont les mains doivent rester propres. Parce qu'il est devenu cette machine là-bas, parce qu'ils ne lui ont inculqué que cela, brisant son sang-froid. Car si sa conscience demeure intacte, si sa morale n'a pas changée, il est des réflexes qui subsistent, des comportements dont il ne pourra se défaire. Des choses qui se sont ancrées en lui depuis l'Irak, depuis l'Afghanistan, depuis Maria. Non, il n'a pas tellement hésité à se présenter, à accepter une fois rappelé. Et il n'aura pas fallu longtemps au trentenaire pour commencer à récupérer, à trouver où s'installer dans la banlieue de Chicago, une petite ville nommée Dixmoor, ça comme dans l'espoir de pouvoir tout recommencer. Un nouveau départ, la possibilité de s'en sortir par lui-même, avec une volonté à la hargne digne des plus violentes ténacités. La maison achetée, c'est à ses amis qui l'ont hébergé qu'il a souhaité l'annoncer. Mais rien, rien de tout ce qu'il avait pu voir au front fut aussi immoral que ce sur quoi il a posé les yeux, que ce pendant quoi il s'est imposé. L'espace d'un instant, il le revoit, ce petit connard de première qui commençait à se faire insupportable les premiers jours passés en Irak. Il le revoit très exactement, ce salaud qui aime à faire entendre qu'il peut obtenir tout ce qu'il souhaite parce qu'on ne lui dit rien, parce qu'elle ne lui dit rien. Parce qu'elle ne sait pas. Et là, elle sait, Irene, elle sait et le paye. Le coup qui lui échappe ? C'est le même que celui qu'il vient d'abattre contre l'une des pommettes de la jeune femme. Exactement le même histoire qu'il puisse en ressentir la douleur et, il l'espère, un peu de honte. Chose réussie, parce qu'il se relève, parce qu'il vient lui faire entendre qu'il n'est pas le bienvenu si c'est pour se mêler de ce qui ne le regarde pas. Ça lui va. Bien-sûr que ça lui va. Mais deux ans se sont écoulés depuis son arrivée chez eux. Deux ans à les aider, à être présent. Deux ans à apprendre comment ils fonctionnent, comment ils avancent ; souvent à reculons. Jake a appris, guetté. Jake a observé jusqu'à pouvoir tout appréhender. Jusqu'à savoir quand il lui faudrait la protéger d'un ami qu'il peine à retrouver. Caché sous le masque qu'il s'est imposé, bêtement, en rejoignant des connards prônant la sécurité d'une ville en y déversant quelques torrents de détresse. Méthode efficace, comme dans l'espoir qu'elle ne vienne enfin les supplier, chose presque trop aisée. Il a vu Sebastian changer, il a vu Irene accepter ; parfois regretter. Et c'est de son côté à elle qu'il a fini par se ranger durant ces deux années, ça malgré cette amitié envers Sebastian qu'il garde tout de même d'actualité.

La semaine fut longue et l'impression d'entendre encore le souffle de cette amie hanter ses nuits. Il n'arrive pas à accepter qu'une personne aussi décente que Sebastian ait pu rejoindre cette partie-là de la ligne. Il n'arrive pas à songer que les choses puissent être si différentes pour O'Malley et lui. Parce qu'il survit avec tout ce qui lui fut appris, parce qu'il réussit à voir que rejoindre les ombres n'aideraient en rien les souvenirs qui le suivent encore depuis son retour des deux fronts. C'est ce pourquoi il s'est rendu chez eux, ce pourquoi il s'est risqué à y retourner, ne serait-ce que pour discuter, tenter de se raisonner. C'est une main tremblante qui vient frapper contre la porte, contre cette dernière parcelle qui le sépare du théâtre qu'il n'a pas apprécié quelques jours plus tôt. Instinctivement, il baisse la tête, tente de réprimer ces images comme pour ne pas avoir à céder, pas encore mais lorsque ses prunelles se lèvent, lorsque la porte la révèle. Non, ça n'est pas humain. Ça n'est pas l'homme qu'il avait pu connaître, apprécier, protéger. Pas lui, pas pour faire ça à l'une des femmes les plus courageuses qui soient pour se trouver encore là, prête à lui ouvrir les bras. Il grimace, peine à la regarder comme convaincu qu'il aurait pu épargner ces gestes s'il n'avait pas autant traîné. Trop impliqué. Parce qu'il sait que rien ne s'est arrangé une fois sa présence envolée, parce qu'il sait que frapper n'était pas une si bonne idée, que tous ses idéaux ne peuvent lui être impliqué. Sebastian a sa vie, sa manière de faire les choses. Il n'a jamais changé, ne le pourra pas. Et malgré ça, malgré ça il aurait voulu que son intervention n'est au moins qu'un petit impact ; tout autre que celui-ci. Ce sont des excuses qu'essaient de fournir silencieusement ses prunelles posées sur elle, sur ce faciès violacé fatigué. Il retient tout ce qui vient hurler en lui, tout ce que ça vient éveiller pour la première fois depuis longtemps, depuis Maria. Il le retient pour ne pas avoir à exposer tout ce qui semble de plus en plus l'animer. Et ce silence qui n'en finit pas, ce calme retrouvé auquel, désormais, il sait succomber. La perdition de tout jusqu'au plus profond des maux. Il ose le contact, il ose venir perdre sa main dans les cheveux de la Belle, laissant son pouce effleurer sa joue qui – sous sa moue gênée – se fêle. Et cet homme-là, Jake, aux multiples valeurs n'a pas su respecter l'une d'entre elles. Parce qu'il l'a embrassé, sous l'impulsivité. Il a cédé à tout ce qu'il pensait ne jamais pouvoir arriver, pas ici, pas comme ça, pas entre ses petits bras, pas le long de leurs draps. Jakob est resté, Jakob a insisté, conservant l'étreinte, perdant chacun de ses baisers le long de sa peau, de toute sa féminité. Il s'est laissé piéger par tout ce qu'il aurait dû esquiver, tout ce à quoi il aurait dû mettre un terme dès ce premier baiser. Mais rien, rien ne l'a tenu en dehors de tout ce qu'elle venait lui insuffler, ce venin aux effets longs et coriaces, ce poison des plus délicieux glissant le long de sa queue. -ahah, c'est bien, vous lisez encore la fiche, c'est tout ce que je voulais voir.- Oubliées les premières raisons de sa venue, oubliées toutes les mœurs qu'il aurait peut-être voulu faire entendre à cet ami qu'il était censé retrouver ; non, il ne subsiste plus qu'elle, rien qu'elle et cette respiration qui, depuis en plus, parvient à lui offrir davantage de frissons. Parce qu'il ne s'en lasse pas de cette sensation, de cette impression que malgré l'erreur qu'il commet, il n'a jamais connu telle passion. Un plaisir qu'il ne goûtera qu'une fois, choisissant de ne pas rendre les choses plus difficiles qu'elles ne pourraient l'être désormais pour elle et celui qu'elle ne laissera pas, celui qu'elle aime malgré ce qu'ils viennent de faire, ce faux-pas dont – finalement – il ne se défait pas.

Deux mile treize. Deux ans à se défaire un peu de Chicago, de ses environs, errant dans les ruelles de Dixmoor pour tenter de reprendre goût à certaines choses, pour tenter d'appréhender ce calme pleinement retrouvé. Jakob s'est réconcilié avec le monde et tout ce qui diffère des fronts sur lesquels il fut envoyé. De son dernier séjour chez Irene, il n'en garde que quelques battements manqués, des images qui ne se sont pas encore effacées. Elle reste, s'est ancrée en lui comme une plaie qu'il ne pourrait panser. Et c'est ce pourquoi il s'est tenu à l'écart en plus de sa nouvelle place au sein de sa nouvelle unité. Les entraînements furent longs, parfois coûteux mais la patience paie toujours et il ne le sait que trop pour avoir vu ses parents se démener pour ça, ceux qui d'ailleurs, n'ont fait que l’entraîner à continuer sur cette voie choisie. Il n'a pas abandonné, pas une seule fois et il a gagné, fin préparé pour les années qu'il fut contrait de passer. C'est au cœur d'un petit gang de Oak Lawn qu'ils l'ont envoyé, une légère branche d'irlandais prêt à rejoindre les alentours de la Cité des Vents dans l'espoir de pouvoir s'allier à ceux déjà présents. Un petit gang dont la paranoïa aurait dû croître, un petit groupe qu'il saura réduire à néant, petit à petit, silencieusement. Parce qu'il sait être une ombre, parce qu'il sait se tenir à l'écart du moindre jugement, du moindre doute. Parce qu'il a su user de tout ce qu'il avait pu apprendre, tout ce qui aurait pu lui coûter cher lorsque les combats résonnaient, lorsque rien ne pouvait pleinement le protéger. Ils auront mis trois ans à pleinement les démanteler. Trois ans à se taire dans les tréfonds d'une vie qui n'est pas la sienne. Trois ans à se défaire de tous les liens qui auraient pu tant lui coûter. Trois ans à faire preuve d'une trop grande volonté. Jake parvient à prouver qu'il n'est en vérité plus capable que de cela, que de ce mode de vie là. Et malgré tout, malgré tout ce qu'il aurait voulu lui reconstruire, ça lui convient. Et si jusqu'à maintenant il avait su garder ce secret à l'écart du monde, c'est une tragédie qui l'a trahi, une réalité qui s'est explosée contre la vie de celle qu'il pensait devoir délaisser par rapport à tout ce qu'il pourrait lui gâcher. Alors il est retourné dans les ruelles délavées de cette ville dépravée. Ils se sont retrouvés là où les âmes se quittent d'ordinaire, là où elle s'est risquée à lui faire entendre – une fois seul à seule – toute sa colère malgré le cercueil de son fils à peine déposé. Parce qu'il connaît les détails concernant la manière dont son fils lui fut arraché, parce qu'il a appris à pleinement se renseigner et quand elle est venue lui confier qu'elle pourrait les quitter, Sebastian et cette nouvelle famille improvisée, Jakob n'a pas hésité, dévoilant cette identité qu'il tenait tant à cacher. Il est venu lui dire, lui faire entendre que quoi qui puisse désormais arriver, elle l'aurait à ses côtés. Elle l'aurait là, prêt au moindre combat, à défaut d'un Sebastian qui ne s'en donne pas le droit. Pas le droit parce qu'il est parvenu à obtenir une place de conséquence au sein des motards de la ville, une place de choix. Et, l'espace d'un instant, quand les larmes n'avaient nulle autre issue que ses traits attristés devant un dernier « au revoir » à donner, il s'est surpris à le mépriser, conscient de tout ce qu'il laisse se ruiner. Alors il l'a aidé à tenir, à prendre sur elle. Il l'a aidé, lui a fait entendre ce qu'elle méritait d'entendre jusqu'à son appel, une semaine plus tard, jusqu'à cette décision prise pour un avenir peut-être meilleur. Elle aura vécu deux à trois semaines chez lui, probablement plus, cachée du monde, de Chicago, de toutes ces horreurs qui y règnent. Un mois pour réapprendre à se connaître, un mois pour tomber les masques, pour rétablir toutes les vérités, tout ce qu'il ne lui a jamais avoué ; tout ce dont elle ne se souviendra pas, tout ce qu'elle laissera là en quittant la petite maison de Dixmoor pour retrouver ses propre pas.

Et lui, dans tout ça ? Il n'a fait que suivre les ordres de sa nouvelle hiérarchie. Il n'a fait que répondre aux ordres, retrouver ce vieil appartement miteux d'un théâtre grisé malheureux pour cacher sa maison et ses souvenirs heureux, son passé désormais officieux pour eux. Jake s'en retourne à sa nouvelle mission de long terme, à cette nouvelle identité qu'il doit apprivoisé, raccrochant les wagons d'une amitié encore fragilisée. Sebastian se fait instrument, Sebastian – au-delà des vestiges de ce qu'il porte encore à son égard – devient une aide précieuse pour son ascension qui, au final, ne causera que sa chute ; comme celle de pleins d'autres. Peu importe le temps que ça prendra, peu importe tout ce que ça impliquera, Jakob n'a jamais été du genre à baisser les bras, à abandonner quand bien même il n'existerait nul autre choix. Un permis moto à obtenir et la pitié de cet homme qu'il sait assez arrogant pour en prouver à son égard, assez pour peut-être le recommander auprès de ceux qui l'ont par le passé accepté. Tout est désormais à jouer.


Dernière édition par Jakob Hanson le Mer 29 Nov - 1:22, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 14:49

PLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACE !!!!!!!!!!!
PREUMS !!!!!!!!!!!!!!!
:pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1: :pan1:

Parce que tu sais que je t'aime. Pour l'avatar. Pour le perso. Pour tout quoi.

JE LE ***** !!!!!! :perv: :perv: :perv: :perv: :perv:
(#sogay)

HUM.

Bon.
Rebienvenue à la maison, tout ça, tout ça :gosh:
Les liens ce sera obligé tu le sais (surtout que Daniel va ****** Jakob :wtf1: )
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 15:19

Re*7-Bienvenue What a Face
J'ai hâte de voir ton Punisher version C911 What a Face
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Jakob Hanson

Jakob Hanson
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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 15:24

Rien à voir avec le Punisher, tu verras à la fiche.
J'avais déjà l'attention de le faire sur notre ancien forum et j'aurais pu si on m'avait pas gentiment baisé. What a Face


Merci en tout cas les loulous. I love you
Je fais ça vite !
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Irene Howard

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 16:37

*entre sur la pointe des pieds*

I love you :sex3:

*s'en va discrètement*
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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 17:18

Bienvenue à toi petit nouveau!
Quoi?
Non?
Pas crédible?

Ouais mais sinon c'est TELLEMENT répétitif....

Re avec ce nouveau perso! Amuse-toi bien avec lui :luv4:
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Josef M. Miller

Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 17:25

VIENS ON EST COPAINS *out*

J'ai tellement hâte de le voir à l'oeuvre ! Very Happy Rebienvenu du coup et amuse toe bien !
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Jakob Hanson

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quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 18:04

Merci petite Maeve.
J'y manquerai pas ! :lilheart:

JO, Y'A INTÉRÊT PUTAIN !
(Il connait Lou, si ça peut aider)
Merci lapin Smile
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Maxime A. Adler

Maxime A. Adler

crédits : me
messages : 178
quartier : North Side obvsly

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 20:49

je te vomis tellement dessus beurk
pour la peine pas bienvenue
meurs

et James te fais un major fuck dans ma tête

à part ça bisous
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Addison Adler

Addison Adler

crédits : @me
messages : 334
quartier : Northside : Dans le manoir de sa soeur / Possède un loft Downtown
physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMar 28 Nov - 22:59

Citation :
agent d'infiltration pour l'anti-gang

Va falloir qu'on cause lien avec Daya toi ! What a Face
On ne te souhaite plus vraiment la bienvenue vu que t'as déjà les pantoufles et le fauteuil dans le coin du salon Razz :lilheart: Hâte de lire ton histoire!
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WINDY CITY

WINDY CITY
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crédits : Pandamalin
messages : 985

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMer 29 Nov - 8:12


WELCOME TO CHICAGO !

Félicitations ! Te voilà validé(e) !


QUEUE. :dino:

Congrats ! Tout est allé comme sur des roulettes et te voilà validé(e) ! Tu vas pouvoir t'en payer une tranche !

Quelques petits liens pratiques maintenant que tu as passé la grande porte :
- La gestion du personnage : Tu peux créer ta fiche de liens juste . N'oublie pas d'aller recenser ton métier ici ainsi que ton logement ici. Tu peux même ouvrir un sujet de téléphone portable ici.
- La gestion globale : Si tu dois t'absenter ce sera par là ! C'est également là-bas que tu pourras dépenser tes points !
- Nos protagonistes : Tu vas pouvoir créer ton scénario dans ce coin-là et pour ce faire, faudra dépenser tes points justement !
- L'appel du devoir : Une petite section propre à Chicago 911 où tu pourras demander des situations RP ! N'hésite pas à aller jeter un œil (n'oublie pas de récupérer ton œil après quand même) !
- Flood et jeux : Tu pourras t'amuser là-bas ! Ne sois pas timide, va donc y faire un tour !
- Enfin, n'oublie pas d'être un membre choupinou et de voter régulièrement sur les top-sites ici ! Plus le forum sera connu, plus on aura de nouveaux membres alors GO GO GO !

Bien sûr, le staff est ta disposition si tu as besoin de quoi que ce soit !

Nous te souhaitons un excellent jeu sur Chicago 911 !

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https://chicago911.forumactif.org
Lloyd Hatfield

Lloyd Hatfield
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : avatar : shiya / codage sig : frimelda
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quartier : un appartement dans le Loop, Downtown, sur le même pallier que celui de sa mère, atteinte d'agoraphobie sévère et cloitrée depuis des années maintenant
physique : depuis son accident, survenu le 31/10/16, la main droite de Lloyd, piétinée durant un mouvement de foule, présente des cicatrices dues aux opérations subies pour la réparer

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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h EmptyMer 29 Nov - 8:24

KGFKBMBFKEBMKFDBKJ
OK, c'est vrai, j'aimais pas Jon...puis j'ai vu Punisher dans Dardevil et...j'aimais encore pas Jon... Laughing MAIS maintenant que j'ai vu Punisher tout court, jolem un peu ! (enfin ! j'aime un de tes acteurs mdr)

TROP HATE QU'ON JOUE TOUT CE QUI EST PREVU ET VA ROCKSER DU PONEY DE SA GRAND-MERE LA PROFESSIONNELLE DU TROTTOIR ! :wtf3: :wtf2:


RERERERERE...RERERERERE BIENVENUE
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MessageSujet: Re: choices | jakob h   choices | jakob h Empty

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