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 call me an asshole | josef

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Jakob Hanson

Jakob Hanson
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quartier : en plein south side, professionnellement parlant. officieusement, il possède une maison dans le conté de Dixmoor, en banlieue de chicago
physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

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MessageSujet: Re: call me an asshole | josef   call me an asshole | josef - Page 2 EmptyDim 4 Mar - 16:00



call me an asshole
EXORDIUM.


« Les médecins sont sûrs de rien mais j’ai 99% de chance que ça ne revienne pas. Mais il m’est arrivé une fois d’avoir un fragment de souvenir. Ça s’est produit d’un coup, sans prévenir. » Le sourire qu'il avait pu afficher avant de se risquer à cette réponse aurait déjà dû lui suffire. Et, en vérité, ça a été le cas. Pourtant, Jake s'est senti le besoin de l'entendre, d'au mieux l'écouter. Jake s'est senti obligé d'en savoir davantage sur cette amitié qu'il aurait dû préserver d'une toute autre manière qu'en essayant de le protéger de tout ce qu'il pourrait provoquer. Il s'en sent con, désormais, un peu pris de court par cette absence totale de souvenirs des soirées qu'ils avaient pu passer ensemble, de tous ces dires qu'ils avaient pu échanger quand, dans l'obscurité d'un soir, il en venait à se trouver. Raison pour laquelle c'est un maigre soupire qui accompagne les dernières paroles de Josef, cet homme qui – néanmoins – lui semble désormais bien plus fort qu'il n'avait pu l'être. Ou peut-être que cette longue absence lui joue des tours mais le fait qu'il puisse en parler aussi aisément le confortait dans cette idée, cette nouvelle vision qu'il peut désormais lui attribuer. « Depuis, rien. Je m’y suis fait. C’est pas comme si j’avais vraiment eu le choix. » Chose à laquelle il acquiesce, un triste sourire accroché le long des lèvres aux dires de ce vieil ami. Bien-sûr qu'il n'a pas le choix mais l'accepter s'avère déjà être un grand pas ; un pas qu'il n'aurait peut-être pas fait, à sa place, si son passé avait été tout autre. Et s'il s'était trouvé être égoïste et stupide, Jake lui aurait sûrement envié cette finalité ; chose qui, néanmoins, ne lui vient même pas à l'esprit. « J’ai cru que j’allais devenir dingue les premiers jours. Comme si tu étais bloqué dans une pièce de 3m² sans possibilité de sortie. J’avais beau forcé, cherché : rien. J’savais même pas qui j’étais, ce qui faisait de moi ce Josef Miller qu’ils connaissaient tous. » Cet homme qu'il reconnaît tout de même entre les traits qu'il lui laisse percevoir, les paroles qu'il laisse entendre, cette entièreté qui ne lui paraît pas si différent de ce qu'il fut autrefois. Mais Jakob s'abstient de le dire, de le faire remarquer, désireux de ne pas rendre les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà parce qu'il sait, perçoit dans son regard qu'au-delà de l'aisance d'en parler, des séquelles demeurent encore. Des changements qui, néanmoins, font désormais partie intégrante de sa vie ; tout comme ce qu'il vient de nouveau lui confier, son nouveau rôle au sein des pompiers, sa demeure inchangée et cette femme ré-apprivoisée. Celle qu'il évoque en arrachant à Jake un rire qu'il ne dissimule pas, plutôt content pour lui, fier de constater que cet homme saura toujours s'en sortir quoi qui puisse advenir. Un rire qui ne se perd pas quand, de nouveau, les mots de Miller l'atteigne, de plein fouet, cette question quant à un sujet sur lequel il était déjà passé.

« Tu n’vas pas passer à côté … c’est qui cette fameuse femme qui te retiens ici ? Cherche pas, j’veux tout savoir. Tu m’dois bien ça pour la moto et pour avoir été absent, espèce de faux frère. » Ces derniers mots, ces deux derniers assemblements de syllabes lui arrachent un sentiment qui, en vérité, lui a tant manqué. Parce que rien ne diffère vraiment d'antan, rien n'a tellement changé. Et il s'en rend compte, en cet instant précis, Josef venant rire d'une absence qui – par le passé – ne l'aurait pas gêné. Ou à peine. Parce qu'il comprend, parce qu'il sait – savait – tout ce qui pouvait le toucher. Et c'est ce dont il se souvient à l'instant même où il se risque à cette remarque, à cette trêve de plaisanterie qui le touche plus qu'elle ne le blesse. Jake donnerait beaucoup pour rappeler à la mémoire de cet homme-là tous les souvenirs qu'ils ont en commun. Et, y songeant, en oubliant presque le début de sa question, le sujet de cette nouvelle conversation, il laisse son rictus s’agrandir quand le motard y revient. « Qu’est-ce qui t’empêche de lui passer la bague aux doigts ? » Question piège dont la réponse pourrait en agacer plus d'un. Parce qu'il a un code d'honneur qu'il aime à faire respecter, qu'il aime à rappeler à ceux qui l'oublie si aisément ; dans les vices d'un monde qui aime à enseigner le contraire. Lui enfreint quelques lois primordiales à ce code.

Et y penser l'amène à perdre un peu de cette joie retrouvée, de cet enclin à pleinement pouvoir en parler. Parce qu'il pourrait passer des heures à faire entendre tout ce que cette femme lui a apporté, tout ce qu'elle a été en mesure de faire pour lui probablement sans vraiment s'en rendre compte. Irene s'est fait d'un soutien monstre pour celui qui, depuis son retour du front, pensait ne pas avoir le courage nécessaire de vaincre, de continuer sur cette lancée retrouvée. Et pourtant, pourtant elle est parvenue à lui faire voir le monde autrement, cette finalité abîmée enseignée là où le sang souille les planchers, les étendues de sable ensoleillées. « Elle en a déjà une ; légère pause et il voit les sourcils de cet ami se froncer, son interrogation monter. Il croit déjà entendre les questions qu'il s'attend à se voir poser, celles qui viendraient lui demander ce qu'il entend par cette phrase énoncée. C'est la femme d'un gars avec qui j'étais là-bas. » La bombe se lâche, explose aussi certainement que la réponse se pose. Il ne mâche pas ses mots, se doute que omettre ces quelques détails rendraient le tout un peu plus beau. Mais rien ne l'est et certainement pas ses choix, ses agissements, tous leurs adultères commis depuis des années déjà en arrière. « Le seul pote que j'avais, en fait. Il était mon coéquipier. » Ça a le mérite d'être clair, de rendre l'instant un peu plus gênant ; surtout pour lui, en vérité. Et, en une fraction de seconde, il s'imagine déjà les pensées que Josef pourrait se faire à son sujet, son sujet à elle il entend car le sien, en soit, importe peu. Il sait d'ors et déjà qu'il ne vaut pas grand-chose et cette trahison encore secrète en témoigne bien assez facilement. « Pour sa défense, la première fois que c'est arrivé, il venait de la frapper. » Pour sa défense à elle, pas son honneur à lui ; parce qu'il a goûté aux baisers de la femme de cet ami, parce qu'il a servi d'échappatoire à celle qui – peut-être – ne rêvait que de vengeance. Peut-être. Il tique, grimace un peu avant de perdre son regard sur les alentours, s'essayant à réfléchir sur la manière dont il pourrait continuer ; comme par peur de la rabaisser elle alors qu'il n'aspire qu'au contraire. « Ça n'excuse rien, je suis con, mais c'est moi qui l'ait mené jusque tout ça. J'pense pas qu'elle soit à blâmer. » Il se perd dans des justifications, dans des explications qui finalement le dépasse. Jake est loin d'être à l'aise avec les mots, les dires, ces sentiments qu'il n'arrivera jamais à ternir. « Ça s'est fait sur l'coup. J'préfère me dire que ça ira pas si loin... autant pour elle que pour Seb. » Il termine là-dessus, guettant les réactions de son interlocuteur avant d'en laisser un maigre rire s'extirper d'entre ses lèvres, franchir cette barrière jusqu'alors close pour s'imposer entre eux deux. « Malheureusement, j'peux pas me permettre de m'en aller maintenant que je sais ce qui peut se passer, entre eux deux, tu vois ? »         
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: call me an asshole | josef   call me an asshole | josef - Page 2 EmptyMer 14 Mar - 22:48

Call me an aasshole
EXORDIUM.
- Elle en a déjà une

Il fronce les sourcils, se demande comment il en est arrivé à aimer une femme mariée même si Josef sait bien que ce genre de chose ne se contrôle pas. Enfin, mariée… c’est ce qu’il en déduit en tout cas.

- C'est la femme d'un gars avec qui j'étais là-bas.
- Ah…
- Le seul pote que j'avais, en fait. Il était mon coéquipier.
- Putain… tu fais pas les choses à moitié mon vieux.

Il ne dit pas ça sous un ton de reproche mais plutôt compatissant. Tomber amoureux de la femme de votre seul et unique pote d’armée, on peut pas dire que ça soit la situation la plus confortable au monde. Josef se dit qu’il doit sacrément être raide dingue d’elle vu la façon dont il en parle. Vu que c’est en majeur partie pour elle qu’il reste dans cette ville alors qu’il semble plus avoir besoin que quiconque de se tirer d’ici.

- Pour sa défense, la première fois que c'est arrivé, il venait de la frapper.
- … Tu déconnes ?

Le pompier a l’impression d’avoir les pieds dans un bordel sans nom où Jakob semble y être jusqu’au cou. Femme mariée mais battue dont il est amoureux… et dont elle semble amoureuse aussi. Alors pourquoi elle ne divorce pas et ne se tire pas avec le type qui se tient en face de lui ? Il ne juge pas, il sait que c’est loin d’être facile, que l’on ne se libère pas de l’emprise de nos démons aussi facilement… mais merde.

- Ça n'excuse rien, je suis con, mais c'est moi qui l'ait mené jusque tout ça. J'pense pas qu'elle soit à blâmer. Ça s'est fait sur l'coup. J'préfère me dire que ça ira pas si loin... autant pour elle que pour Seb.


Seb. Le fameux mari il suppose. Il découvre tout ça, se demande s’il était déjà au courant d’avant de l’existence de ce type mais il en doute. Quoi que tout pourrait être possible finalement.

- Malheureusement, j'peux pas me permettre de m'en aller maintenant que je sais ce qui peut se passer, entre eux deux, tu vois ?
- Ouais.

Il voit surtout la merde dans laquelle se fourre Jakob en restant auprès d’une femme qu’il aime et qu’il ne peut toucher, avec qui il ne peut s’imaginer quelconque avenir. Josef a l’impression que ce type est enchainé de partout et que la seule chose qu’il puisse faire c’est de contempler les dégâts en fermant gentiment sa gueule.

- T’as pas à te justifier. Ca à l’air d’être un merdier sans nom ton histoire. Ca excuse à peu près tout.


C’est un putain d’euphémisme. Le pompier boit une nouvelle gorgée de son breuvage noir, corsé finalement. D’ailleurs, il en finit la tasse avant de la déposer devant lui, croisant ses bras sur la table, se concentrant de nouveau sur celui qui est censé être son ami. Tout ça est tout neuf pour Josef et même s’il a un peu de mal à se repérer, c’est tout naturellement qu’il se montre présent, attentif voir curieux. Ou plutôt soucieux.

- Je sais pas comment tu as fais pour ne pas aller défoncer la gueule du fameux « Seb ». A moins que tu ne l’ai fais mais que tu aies omit de le précisé dans ton histoire…

Sourire en coin, il ne lâche pas Jakob des yeux. Josef s’imagine un instant à sa place et se dit que si c’était Daya à la place de cette femme, il n’hésiterait pas à aller foutre son poing dans la gueule de l’autre con. Il ne peut envisager un seul instant que l’on puisse faire du mal à la femme qu’il aime, que quelqu’un n’ose la toucher ou la blesser. Josef le sait déjà qu’il entrerait dans une de ces colères noires, violentes et incontrôlable.

- Et pourquoi elle n’part pas avec toi…
Regard interrogateur. Comment elle s’appelle ? Elle m’a l’air d’être tout sauf heureuse avec lui et puis tu pourrais te tirer d’ici, avec elle, loin de cette merde.

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Jakob Hanson

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MessageSujet: Re: call me an asshole | josef   call me an asshole | josef - Page 2 EmptyDim 18 Mar - 16:44



call me an asshole
EXORDIUM.


« Ouais. » Bien-sûr qu'il voit, Josef n'est pas stupide. Bien au contraire, et il s'en souvient, il se remémore cette vérité parce qu'elle demeure ancrée, visiblement, bien en lui installée. Il soupire alors, Jake, il soupire parce qu'il n'a pas la moindre idée de ce qu'il pourrait rajouter. Son interlocuteur connaît les conséquences de tels actes ; de par son travail ou son imagination, qui sait. C'est ce qu'il se dit, ce à quoi il songe tandis qu'il s'offre un instant de silence, rien qu'une fraction de seconde le temps de remettre en place ses pensées, ses idées, tout ce qu'il n'a jamais pu vraiment énoncer. « T’as pas à te justifier. Ça à l’air d’être un merdier sans nom ton histoire. Ça excuse à peu près tout. » Ou rien du tout, chose qu'il s'abstient de préciser, osant néanmoins un sourire pour ne pas y manquer. Un sourire qui se transforme en un faible rire quand la suite arrive, quand il vient lui faire entendre qu'il n'aurait pas su se tenir. Il ne l'a pas fait, mais tient ses mots, ses dires, cette partie de la vérité qui – parfois- fait remonter une pointe de culpabilité. Parce qu'il sait, ne l'a jamais oublié, ces faits-là ne sont pas ses histoires et il n'aurait pas du s'en mêler ; pas en sachant ce qui en est découlé. Son premier baiser avec cette femme mariée, cette âme là destinée à un ami qu'il n'a que trop apprécié par le passé. Il guette les alentours, n'ose pas encore pleinement faire face à cet ami retrouvé qui, malgré tout ce temps passé et cette amnésie essuyée, semble presque encore pouvoir lire en lui de manière bien aisée. Puis, malgré son absence de mot, malgré cette non-réponse qui vient s'installer, trahir peut-être cette vérité cachée, ce sont d'autres mots qui parviennent à s'attirer son attention, celle qu'il vient rapidement détourner, sur lui de nouveau tout poser. « Et pourquoi elle n’part pas avec toi… Comment elle s’appelle ? Elle m’a l’air d’être tout sauf heureuse avec lui et puis tu pourrais te tirer d’ici, avec elle, loin de cette merde. » Il tique, grimace un peu, perd de ses couleurs tandis qu'il cherche ses mots, les paroles qui pourraient aller avec cette dernière question, cette dernière possibilité, celle à laquelle par le passé il a tant rêvé. Dix ans. Ça fait dix ans qu'il s'imagine partir à ses côtés, pour ne jamais revenir pas même par nécessité. Bordel qu'il aimerait tout quitter, tout laisser, s'abandonner à de nouveaux jours un peu plus heureux, bien moins dangereux. Mais les jeux sont faits et les liens qui les tiennent, eux deux, de leurs côtés ne sont pas aisés à délier.

« J'crois que c'est pas l'envie qui lui manque. Bref rire, le regard qui encore se détourne pour se perdre sur toute autre chose ; autre chose que les mots qu'il se doit d'énoncer à cet homme tout juste retrouvé. Parce que ce serait admettre qu'il n'est que l'issue, la dernière porte vers laquelle se retourner. Et même pour un homme dans son genre, ce type de personne dont on ne personne qu'à peine le cœur, il reste certaines faiblesses difficiles à accepter, à gérer, à éduquer. Mais ça fait vingt ans qu'elle est avec lui, à peu près. Vingt putains d'années et ils ont perdu leur fils quand il y a eu tout le bordel à noël dans West Side. C'est pas facile pour elle de se dire qu'elle pourrait partir après toutes ces merdes là. » Bien-sûr que non, pas en sachant la déchéance dont Sebastian peut user quand il se sent en danger, cette instabilité retrouvée ; celle que le front a peut-être exagéré. Et lui qui ne devrait pas s'en soucier, comme ces amants insensés, ne le fait que trop depuis que tout ça s'est passé. Stupide, il l'a toujours été, n'a jamais vraiment cessé. « Mais elle est bloquée avec lui, pour l'instant. Le tableau reste le même. Attendre avec peut-être l'histoire enchantée à la fin ou s'y risquer et mettre ma tête à prix par ces connards qui n'auront finalement que ça à faire. Sans compter que Irene sera ciblée aussi. » Et il se rend compte de sa bombe lâchée, de tout ce qu'il vient de laisser lui échapper. Bordel, elle est vraiment une faiblesse qu'il se doit de cacher. Jake en soupire, passant rapidement ses paumes contre ses traits pour en défaire cet agacement contre sa propre personne plus qu'envers ce vieil ami qui n'a que d'inquiétude à son égard malgré son amnésie, l'effacement de toutes ces années de sa vie. « Sebastian fait partie du gang qu'était justement visé ce noël-là, quand tout ça s'est passé. S'ils apprennent que... c'est arrivé avec elle, enfin tu vois ? J'veux pas me retrouver là-dedans. » Histoire de bien mettre les pieds dans le plat et, malgré ça, il sent que Josef ne le trahira pas ; quelque-chose dans le regard qui lui donne cette impression-là.         
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: call me an asshole | josef   call me an asshole | josef - Page 2 EmptyMer 4 Avr - 23:22

Call me an aasshole
EXORDIUM.
- J'crois que c'est pas l'envie qui lui manque.

Josef n’est pas sûr de saisir toute la logique de ce que lui raconte Jakob. Si la nana veut se barrer – à raison – parce que son mari est violent et qu’elle trouve visiblement en son ami une échappatoire… qu’est-ce qui la retient autant ? La peur, certainement, mais avec un type comme Jakob et sa gueule de bouledogue, le pompier s’imagine qu’il doit en impressionner plus… mais peut-être pas suffisamment pour persuader cette femme de quitter ce type qui, en plus de ça, doit être narcissique. Lui promettre suicide et torture si elle devait se tirer. Finalement, il n’en sait trop rien, cette situation est d’un flou bien trop opaque pour qu’il puisse s’imaginer quoi que ce soit.

- Mais ça fait vingt ans qu'elle est avec lui, à peu près. Vingt putains d'années et ils ont perdu leur fils quand il y a eu tout le bordel à noël dans West Side. C'est pas facile pour elle de se dire qu'elle pourrait partir après toutes ces merdes là.


Il connait une tonne d’histoire avec son job, sa vie quotidienne mais une seule raisonne plus qu’une autre, une seule se détache des autres, comme une vague impression de déjà vue. Josef continue d’écouter avec en fond la résonnance des coups de feu qui mitraille ces corps d’enfants, tous ceux ayant le malheur de se trouver dans les parages. Les souvenirs sont vifs tout comme l’odeur et cette sensation de peur qui lui prend aux tripes à l’idée que Natalia et Eliott puissent faire partie des victimes.
Ses doigts se crispent sur sa tasse vide, sourcils froncés alors qu’il constate que la vie de cette femme n’a rien de simple. Il se passe bien des drames au cœur des foyers dont on ne soupçonne pas l’ombre d’une importance.

- Mais elle est bloquée avec lui, pour l'instant. Le tableau reste le même. Attendre avec peut-être l'histoire enchantée à la fin ou s'y risquer et mettre ma tête à prix par ces connards qui n'auront finalement que ça à faire. Sans compter que Irene sera ciblée aussi.

Et voilà la confirmation sur un plateau d’argent … Irène O’Malley. Parce qu’il ne connait pas mille femmes ayant ce même prénom avec la même histoire. Est-ce que l’on peut parler de putain de probabilités maintenant ? Combien de chance avait Josef pour tomber sur un meilleur pote aux abonnés absents qui est entrain de lui raconter sa love story impossible avec une femme que Josef a failli toucher, se taper un soir de détresse après que Daya lui ait planté ce qu’il croyait être un hachoir dans le dos. Ils n’ont réussi à rien, trop saoul mais aussi bien trop blessé et triste dans leurs histoires respectives où ils se sont trouvés à déverser et dégueuler leur haine, chacun leur tour. Josef pour cette femme qu’il aimait profondément et qui l’a dupé comme un bleu sans qu’il ne prenne conscience de rien. Et Irène pour ce mari trop con, aveugle, suicidaire et qui ne voyait en elle qu’une ombre qu’il s’est amusé à tromper sans vergogne, dès qu’il le pouvait.
Josef ne réagit pas pour l’instant, trop sonné de savoir tout ça et de constater que le monde est beaucoup trop petit.

- Sebastian fait partie du gang qu'était justement visé ce noël-là, quand tout ça s'est passé. S'ils apprennent que... c'est arrivé avec elle, enfin tu vois ? J'veux pas me retrouver là-dedans.

Josef lâche un rire sec, presque amer. Il ne juge pas les KoS ou en tout cas, il ne juge pas James pour être le mari de Natalia. Si elle est heureuse avec lui, c’est tout ce qui compte aux yeux du pompier, d’autant plu que le biker s’évertue de donner une vie heureuse à sa meilleure amie d’enfance qu’il chéri comme une sœur. Il ne sait pas exactement ce qu’il se trame chez eux, ce qu’ils foutent de leur journée et comment ils font tourner ce club mais il ne veut pas le savoir. La seule chose qu’il sait c’est qu’il veille sur sa meilleure amie et reste dispo si elle a besoin.

- Ouais j’vois. T’as plutôt pas intérêt à foutre ton nez dans leurs histoires et encore moins avec l’une de leur femme si t’as pas envie de te retrouver avec une gueule encore plus bizarre que celle que t’as déjà.

Il l’emmerde, le taquine pour rendre la situation un peu moins dramatique et un peu moins gênante qu’elle ne l’est.

- J’étais là pendant la fusillade, ça a été un putain de carnage. Il secoue mollement la tête, l’esprit bien trop enfoui dans ces souvenirs glauques avant de revenir à Jakob. Dans ce genre de truc, ça passe ou ça casse. Soit ça unit un couple, soit ça le détruit. Ils doivent se sentir liés par le drame, c’est ce qu’il se passe généralement.

Il n’est pas psychologue, juste pompier, mais parfois Josef a le luxe de connaitre la suite d’une histoire que son équipe et lui ont sauvé et ça n’est pas toujours très reluisant pour être honnête. Mais parfois, il y a ce qu’ils appellent des miracles.

- Faut croire que t’as eu le mauvais timing et c’est naze mais c’est peut-être le signe pour que tu prennes le large vers d’autres… « horizons » si j’peux dire ça.

Voir d’autres femmes, s’y perdre et passer à autre chose, surtout. Comme lui-même a essayé de le faire avec Irène pour une nuit… sans succès, Daya bien trop présente dans son crâne, un peu partout sur lui à vrai dire. Comme un putain de fantôme dont il n’aurait jamais pu se détacher. La preuve, il est avec aujourd’hui et ne compte pas la quitter, s’en séparer. Bien trop amoureux qu’il est.
Il se redresse un peu et se décide à être franc. Il n’a rien à cacher de toute façon.

- Et Irène, j’la connais. Josef lève son regard vers Jakob, esquisse un demi-sourire d’excuse. Pas extrêmement bien mais vu qu’elle bosse à l’hopital et que j’suis pompier, il nous ai déjà arrivé de se retrouver à une soirée là-bas.

Il l’épargne des quelques détails plus obscurs, mauvaise idée de balancer à un type amoureux qu’on a failli se taper la même nana. Même si à cette époque, rien ne les engageait.

- J’ai déjà eu vaguement vent de son histoire avec son mari et si encore aujourd’hui tu m’dis qu’elle y est accrochée… laisse tomber. C’est plus facile à dire qu’à faire quand tu as une femme dans la peau mais c’est peut-être mieux pour tout le monde si tu lâches prise. Surtout pour toi, en fait. Par contre, t’es flic, t’es à même de pouvoir témoigner sur cette histoire de violence conjugale … pourquoi est-ce que rien n’est fait ?

C’est un sujet qui le titille, le travail, le questionne.

- J’accuse personne mais est-ce que c’est pas mieux de foutre un coup de pieds dans la fourmilière et la tirer de là-bas avant qu’il ne porte le coup de trop ?

Peut-être un peu cru comme manière de dire mais c’est pas comme s’il y avait mille solution pour exposer cette vérité.





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Jakob Hanson

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physique : deux cicatrices, blessures par balle datant de ses années de front. une large cicatrice au niveau du flan droit, résultat d'une bagarre de bar - un coup de couteau n'ayant pas été esquivé. il possède aussi une balafre assez laide sur le côté droit de la tête, là où une balle l'a frôlé de très près durant son infiltration chez les kings of speed.

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MessageSujet: Re: call me an asshole | josef   call me an asshole | josef - Page 2 EmptyJeu 12 Avr - 14:47



call me an asshole
EXORDIUM.


« Ouais j’vois. T’as plutôt pas intérêt à foutre ton nez dans leurs histoires et encore moins avec l’une de leur femme si t’as pas envie de te retrouver avec une gueule encore plus bizarre que celle que t’as déjà. » Un rire franc, quelque-chose qui vient franchir la barrière de ses lèvres comme pour rappeler qu'il n'est pas si méchant derrière celle gueule qu'ils évoquent tant. Non, il n'en reste pas moins humain et il joue de cela, cachant finalement que ce qu'il vient lui faire entendre d'éviter, Jake s'est déjà là-dedans bien ancré. Raison pour laquelle il va pour lui faire entendre qu'il sait, qu'il ne le sait même que trop bien mais la voix de Josef reprend, elle revient, s'invite de nouveau jusqu'à son attention qu'il ramène sur lui. « J’étais là pendant la fusillade, ça a été un putain de carnage. Et silence. Silence parce qu'il n'a pas eut à voir ça, pas eut à entendre ça. Jake, aux côtés d'Irene, de Seb, n'a fait que limiter les dégâts qui s'étaient accumulés entre leurs bras. Dans ce genre de truc, ça passe ou ça casse. Soit ça unit un couple, soit ça le détruit. Ils doivent se sentir liés par le drame, c’est ce qu’il se passe généralement. » Un maigre sourire, ou plutôt une grimace. Ça anime ses traits tandis qu'il détourne le regard, qu'il devait son faciès de ce face à face. Jakob fuit les dires qui s'énoncent, qui s'abandonnent jusqu'à lui tandis que Josef, lui, continue. Parce qu'il voit, sûrement. Il voit à défaut d'avoir oublié. Ce sont possiblement de vieux réflexes qui parlent, les brides d'une amitié oubliée qui tente de se faire rappeler car les conseils reviennent, innocemment, lentement. « Faut croire que t’as eu le mauvais timing et c’est naze mais c’est peut-être le signe pour que tu prennes le large vers d’autres… « horizons » si j’peux dire ça. » Le mauvais timing, un rire, quelque-chose qui tremble dans le fond de sa gorge parce que ce timing, il ne l'aurait jamais eut ; arrivé trop tard, une autre femme à l'époque qui aurait dû l'attendre autre part. Et si les choses avaient été différentes ? La réponse ne vient pas, Jake n'y pense même pas. Il n'est qu'un visage, que quelques foutus traits d'imprimés en lui. Des traits auxquels il pense, des traits sur lesquels – sans qu'il ne s'y attende, le pitbull – Josef vient reposer le prénom plus tôt énoncé. « Et Irène, j’la connais. Le cœur qui manque un battement, la pression sanguine qui se fait un peu plus pressante. Il croit l'entendre, le palpitant qui s'affole en lui. Il croit l'entendre distinctement comme jamais auparavant au cours de sa vie. Pas extrêmement bien mais vu qu’elle bosse à l’hôpital et que j’suis pompier, il nous ai déjà arrivé de se retrouver à une soirée là-bas. » Un léger 'hm' s'extirpe d'entre ses lèvres tandis qu'il le contemple maintenant, bien à l'écoute.

Car les mots ne s'arrêtent pas là, Josef peut-être un peu plus au courant finalement de ce qu'il ne voit pas, venant lui faire entendre que peut-être le moment serait venu de se défaire de la chaleur de la jeune femme et de ses bras. Peut-être. Et, puis, finalement, le plus dur s'invite. Le plus compliqué à exposer, le plus compliqué à inventer ; bien qu'en ce qu'il pourrait avoir à dire réside une part de vérité. « Par contre, t’es flic, t’es à même de pouvoir témoigner sur cette histoire de violence conjugale … pourquoi est-ce que rien n’est fait ? J’accuse personne mais est-ce que c’est pas mieux de foutre un coup de pieds dans la fourmilière et la tirer de là-bas avant qu’il ne porte le coup de trop ? » Une légère pause, l'impression que le temps continue de courir et cette fois, bien trop vite. Trop vite pour qu'il ne soit à même de suivre. C'était une connerie de se risquer sur ce sujet, c'en était une dès le départ quand il a comprit que rien de ce qu'ils avaient eu ne subsistait en la mémoire de ce vieil ami.

« Si tu la connais, essaie de lui expliquer que ça pourrait marcher. » Il improvise, vient tenter le tout pour le tout parce qu'il demeure des choses qui ne sont pas à dire. Il compte mettre un coup dans la fourmilière ; mais de manière générale. De manière tellement plus violente qu'il ne l'imagine. Et il ne faut que de la patience, de la foutue patience ; celle-ci même qu'il est parvenu à acquérir depuis désormais quelques années, le front l'ayant par le passé brisé. « Je n'ferai rien sans son accord. Elle avait entamé une procédure de divorce, elle l'a annulé, c'est son putain d'choix. Une petite pause, les mots qui se cherchent. Il n'a pas la moindre idée de la manière dont il pourrait s'en sortir parce qu'il pourrait tellement en dire. Il le pourrait mais les choses seraient finalement pires. Pires qu'elles ne le sont déjà, en soit. Témoigner servira à rien, Irene a apprit à jouer à cause de c'connard, tu sais, et si elle décide de rien risquer, elle fera en sorte de convaincre quiconque qu'on s'trompe sur comment il est avec elle et... ; et putain, dans le fond, rien qu'à l'expliquer, qu'à l'imaginer, il est quelque-chose qui en vient néanmoins à l’abîmer. Et ce même connard m'a évité d'me faire plomber à l'époque. » Et ça, cet argument-là, personne n'aurait à revenir là-dessus. Personne, il ne l'autorise pas. Parce qu'ils ne savent pas, n'ont pas la moindre idée de ce qu'ils ont vu ; malgré eux, malgré nombre de leurs vœux. « J'la forcerai pas mais vu c'que tu m'dis, peut-être qu'il vaut mieux que j'laisse tomber hey. » Un maigre sourire bien qu'il ne croit en rien à ce qu'il dit. Bien-sûr qu'il sait que Irene ne laissera pas tomber Sebastian, bien-sûr qu'il sait que quelque-chose la tiraille au fond d'elle rien qu'à cette idée mais, au-delà de tout ça, elle n'aura nul autre choix que celui-là. Son entrée en train de s'officialiser, il n'aura pas la force nécessaire à devoir davantage la protéger en plus de ce travail à terminer. « C'bien, il a fallu que j'croise ta sale gueule après un temps bien long pour perdre le peu de truc qui m'tenait ici. » De la taquinerie, une légère tape dans son dos comme pour lui faire comprendre qu'il ne le pense pas ; oh non, car derrière toutes ces avalanches se cache une joie qu'il ne pourra pas feindre. Elle est sincère, retrouvée, bienvenue en cette amitié à retrouver. « Bref, aller, autre chose. T'as rien d'plus à m'apprendre, des choses un peu mieux ? » Il essaie, dévie. Il vient prôner une gêne ; en vérité pas totalement fausse. Elle réside en cette tentative, son issue quant à tout ça, cette conversation qui – derrière tout ce qu'il cache – le travaille plus qu'il n'aurait pu le penser. Jake ne s'y étant jamais autant penché. Il savait, il savait que les choses pourraient être longues, compliquées mais jamais, jamais il n'avait vu qu'elles pourraient être avortées.          
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Josef M. Miller

Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: call me an asshole | josef   call me an asshole | josef - Page 2 EmptyJeu 26 Avr - 20:17

Call me an aasshole
EXORDIUM.
-  Si tu la connais, essaie de lui expliquer que ça pourrait marcher.
 
Le pompier fronce les sourcils, encore une fois. Est-ce qu’il doit comprendre par-là que Jakob a déjà tenté mais qu’il s’est retrouvé face à un refus, au simple déni ?
 
- Je n'ferai rien sans son accord. Elle avait entamé une procédure de divorce, elle l'a annulé, c'est son putain d'choix.
 
Josef contemple ce vieil ami épuisé, fatigué par à peu près tout et encaisse cette « violence » en silence. C’est con mais jamais il n’aurait imaginé qu’une femme de la trempe d’Irène puisse à ce point se laisser submerger par … par quoi d’ailleurs. La peur ? le déni ? La crainte que son mari ne la retrouve et n’en finisse pour de bon ? Il en déjà récupérer des nanas ou même des types qui victimes de violences conjugales et c’est quelque chose qui encore aujourd’hui le dépasse sur bien des points et l’attriste en même temps. Et à voir Irène évoluer dans son monde, dans son job, personne à l’hosto ne serait à même d’imaginer le cauchemar vécu au domicile.
 
- Témoigner servira à rien, Irene a apprit à jouer à cause de c'connard, tu sais, et si elle décide de rien risquer, elle fera en sorte de convaincre quiconque qu'on s'trompe sur comment il est avec elle et... Et ce même connard m'a évité d'me faire plomber à l'époque. 
 
Il l’écoute en silence, constate l’étendu des dégâts, de cette situation digne d’un putain de film. Encore une fois, ça le dépasse complètement et il sent cette boule se former au creux de l’estomac. Celle de savoir ce à quoi se risque Irène sans qu’elle ne laisse quiconque interférer et détruire cette prison silencieuse. Josef a presque envie de dire qu’il n’en a rien à foutre de savoir si oui ou non, il lui a sauver les miches au front parce qu’en attendant, c’est sa femme qu’il risque de buter un beau jour, un peu trop énervé. Mais qui est-il pour juger ? Pour comprendre ce qu’il s’est passé au front ? Personne. Alors il ferme sa gueule, écoute cet ami qu’il redécouvre.
 
-  J'la forcerai pas mais vu c'que tu m'dis, peut-être qu'il vaut mieux que j'laisse tomber hey.
 
Cette fois, Josef se déride, se fend d’un sourire sincère.
 
- Avec ta gueule reforger, tu joues le soldat, l’animal blessé revenu de guerre et tu ne repartiras pas tout seul.
 
Il plaisante, essaie de dérider Jakob qui l’est visiblement déjà un peu plus que tout à l’heure. C’est pas tellement le genre de conversation qu’il aurait imaginé à l’occasion de retrouver un vieil ami mais parait que c’est toujours mieux dehors que dedans. Impossible de savoir si Jakob est le genre de type à toujours se fourrer dans des histoires de cœur foireuse mais faut dire que ce qu’il lui raconte ne penche pas en sa faveur… Le mec a choisit la relation la plus compliqué au monde.
 
- C'bien, il a fallu que j'croise ta sale gueule après un temps bien long pour perdre le peu de truc qui m'tenait ici.
 
Il réceptionne sa tape dans le dos, ricane à ses conneries.
 
- Ouais bah j’aurai préféré te sortir un tout autre discours, crois moi. T’as qu’à pas te foutre dans des situations de merde toi aussi !
 
Il hausse les épaules, air faussement négligeant sur la gueule. Il se doute bien qu’il n’a pas choisit de l’aimer mais il peut encore choisir de prendre le taureau par les cornes et de se tirer de ce nid à merde avant qu’il n’en paie lui-même le prix par il ne sait quelle façon.
 
-  Bref, aller, autre chose. T'as rien d'plus à m'apprendre, des choses un peu mieux ?
- Difficile de passer à côtés tes histoires sortie tout droit d’un film ou d’un bouquin. J’ai pas la vie aussi aventureuse que la tienne.
 
Chose vraie. A part sa perte de mémoire, il n’a rien d’autre à raconter et finalement, c’est pas plus mal. Ca suffit même amplement. En soit, il pourrait lui dire qu’il a failli perdre Daya pour de bon, que cette dernière a clairement frôlé la mort il y a presque un an mais il s’abstient, conserve cette partie secrète parce qu’en parler serait le ramener à ces souvenirs franchement glauques et parce qu’il n’est pas certain que sa femme apprécierait qu’il étale sa vie privée de cette façon.
 
- J’ai rien de neuf, rien de plus que ce que je t’ai raconté. J’ai une excuse parce que j’me souviens pas de toutes les autres années. Josef lâche un ricanement, rit de cette situation qui ne l’affecte plus autant qu’avant. J’suis devenu lieutenant. Moins de terrain, plus de paperasse… pas sûr que ça soit vraiment ce que je veux mais j’avais pas trop le choix avec tout ce qu’il s’est passé.
 
Laisser un amnésique sur le terrain ? Ca le fait moyen, malgré les tests passés. Disons que ça rassurait les plus hauts placés de le savoir moins actifs, le temps qu’il se reprenne.
Josef pousse un soupire, jette un œil à sa montre.
 
- Et j’te raconte la suite sur le chemin si tu veux parce que je dois amener ma moto au garage et que j’ai un rdv à assurer ce soir.
 
En autre, le restaurant prévu avec Daya mais qu’il ne lui a pas dit. Une petite surprise, histoire de détonner un peu avec son quotidien complètement fou à son taff où il a l’impression qu’elle finira par y laisser son âme tant elle donne.
 
- Sauf si t’as mieux à faire ?
 
Sous-entendu…. Ouais, sous-entendu de plein de chose qu’il ne formule pas à voix haute mais le sourire en dit déjà long.
Retrouver un meilleur ami au détour d’un accident, c’est pas tellement la chose à laquelle il s’attendait le plus aujourd’hui mais il faut croire que les bonnes surprises subsistent encore. Reste à savoir si Jakob et lui sauront renouer réellement, suffisamment, pour ne pas se retrouver dans un silence aussi long que ses cinq années perdus.
 
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Jakob Hanson

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MessageSujet: Re: call me an asshole | josef   call me an asshole | josef - Page 2 EmptyMar 22 Mai - 21:34



call me an asshole
EXORDIUM.


« Difficile de passer après tes histoires sorties tout droit d’un film ou d’un bouquin. J’ai pas la vie aussi aventureuse que la tienne. » Un rire, franc, bien qu'amer. Parce que cette vie, il l'avait imaginé autrement. Il l'avait imaginé d'une toute autre manière, possiblement avec Irene certes mais d'une toute autre façon. Les choses auraient dû être plus simples, plus approchables. Mais rien, souvent, n'est comme on s'y attend. Et Jake, ça, il ne le sait que trop avec le temps. « J’ai rien de neuf, rien de plus que ce que je t’ai raconté. J’ai une excuse parce que j’me souviens pas de toutes les autres années. » Des mots qu'il écoute mais auxquels il tique tout de même. Ça lui fait mal de savoir qu'ils ont tout perdu en quelques secondes, que cet homme qui se tient devant lui a du se refaire à son monde, à ses habitudes, à tout ce qu'il était parvenu à faire avancer durant ses années arrachées. S'il est des gens qu'il aurait fallu épargner de cette cruauté, pour sûr que Josef aurait été de ceux-là, Jakob l'aurait parié. Et si, à lui, les mots lui manquent, c'est ce vieil ami retrouvé qui revient tout ajusté, tout rattrapé ; comme souvent par le passé, bien qu'il ne soit pas à même de pouvoir en témoigner. Jake s'en souvient néanmoins. « J’suis devenu lieutenant. Moins de terrain, plus de paperasse… pas sûr que ça soit vraiment ce que je veux mais j’avais pas trop le choix avec tout ce qu’il s’est passé. » Il acquiesce, n'ajoute rien. Que pourrait-il de plus que ce que les autres n'avaient pas déjà dit, en soit. Qu'il est désolé ? Il l'est mais la faute ne lui revient pas et les excuses concernant sa longue absence ont déjà été données. Non, il se contente de soupirer, de défaire son regard de sa personne parce qu'il n'arrive pas à faire face à cette force qu'il porte, la même qui – fut un temps – avait été sienne. « Et j’te raconte la suite sur le chemin si tu veux parce que je dois amener ma moto au garage et que j’ai un rdv à assurer ce soir. Sauf si t’as mieux à faire ? » Les yeux qui se posent sur la montre qu'il porte, qui prennent conscience du temps qui s'est écoulé ; aussi court que ça puisse lui paraître maintenant qu'il se trouve là, avec lui, comme avant. Oui, comme avant que tout ne les sépare, l'amnésie et ce pauvre hasard.

« Ouais, désolé gars, j'avais pas fait attention. » Ses traits viennent trahir sa gêne, l’embarras au cœur duquel il se place seul, comme un grand, à l'idée de devoir déjà s'enfuir alors que tout un temps est à rattraper. « Tu veux pas un coup de main pour emmener ta moto ? » Qu'il demande tout de même, poliment, se redressant pour sortir son portefeuille. D'un bref geste de la main, il délaisse quelques billets sur la table, là où immédiatement un serveur vient s'inquiéter de leur moment pour s'assurer que tout s'est bien passé ; l'appel de la monnaie, évidement. « Garde le reste, c'bon. » Qu'il aboie comme à son habitude, n'accordant même pas son attention au gamin qui, avec leur verre et les billets, s'en va. Non, il essaie de se faire pardonner d'avancer envers ce vieux frère qu'il s'apprête à quitter ; bien que cette fois, tout pourrait recommencer, ces instants qu'ils étaient parvenus à instaurer par le passé. « Écoute, j'vais te filer mon numéro et tu m'donneras de tes nouvelles. T'auras cas me dire quand t'es dispo pour qu'on aille se boire un verre ou autre. Ok ? » Qu'il demande sans vraiment trop attendre une réponse de sa part. Non car déjà, ses mains viennent fouiller ses poches à la recherche de quoi noter pour malgré lui ne rien trouver, s'en retourner vers l'un des serveurs à peine revenu du bar bien occupé. Il ne faut que quelques secondes au jeune homme pour lui trouver de quoi écrire, de quoi noter, rien que quelques secondes et il s'y est habitué, à cette légère peur qu'il trouve parfois en ces traits interpellés. Sa manière de parler, sa carrure qui a tendance à intimider. « Tiens, j'aurais bien fait autrement mais ça t'laisse le temps de te remettre dans l'bain. » Une tape sur l'épaule, un maigre sourire qui vient se trahir, Jake ne se faisant pas capable de cacher les émotions qui se sont ravivées. Dieu qu'un visage familier comme celui de Josef lui avait manqué durant toutes ces années. « J'te filerai de quoi payer les réparations de ta beauté. » Phrase à laquelle il n'attend aucune réaction, sachant que Josef essaiera de lui faire entendre raison. Dans ses souvenirs, il n'en démordait pas avant d'avoir obtenu ce qui l'avait mené là. C'est fuir, sa solution, ne pas lui laisser le choix quant à cette décision. « Et m'oublie pas ! »           
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