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 You knock me out Ft Josef

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Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
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quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: You knock me out Ft Josef    You knock me out Ft Josef  EmptyDim 14 Mai - 22:12

You knock me out

Δ  Josef & Daya
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Where did you go?



Elle avait déposé ses affaires sur son lit avant de s’asseoir un instant sur le rebord des draps dans lesquels elle n’avait pas dormi depuis deux jours. Elle avait usé d’un mensonge éhonté pour s’insinuer temporairement dans la vie de Judith, espérant obtenir quelque chose de plus probant que lors de leurs derniers rendez-vous, qui bien que plutôt agréables ne lui avaient guère apporter d’informations utiles sur les Kings of Speed. Cette fois-ci, l’Indienne avait donc prétexté un problème d’eau dans son appartement pour intégrer le sien pour deux jours, usant au passage de ses charmes sans pour autant passer aux choses sérieuses, mais plutôt pour lui donner cette impression d’intimité et de confiance et la pousser à se confier. En soit ca n’avait pas été un échec à proprement parler, elle lui avait donné quelques informations maladroites sur les cuirs qui arpentaient sans cesse le club, mais également sur les liens qui pouvaient en unir certains. Pour la jolie serveuse, ce n’était là que des récits sans intérêt, qu’elle racontait comme des histoires de fin de journée, mais pour Daya, c’était là des détails qui pourraient peut-être devenirs précieux dans le futur, alors elle les emmagasinait dans sa mémoire en attendant de leur donner matière à se révéler. Cela étant dit, elle commençait à se rendre compte des limites de son plan, Judith n’était qu’une serveuse, elle n’avait pas accès aux véritables renseignements, ceux qui pourraient vraiment faire la différence et la flicette était forcer de constater qu’elle n’avait déjà plus vraiment besoin d’elle, pourtant, elle avait appris à apprécier la compagnie de la Texane avec qui elle aurait dans d’autres circonstances probablement pu noué une véritable amitié, ce qui était à présent complétement hors de propos le peu qu’elles aient partagé étant fondé sur un mensonge qui ne permettrait pas vraiment de continuer sur une lancée faussée.

Elle balança ses affaires dans la machine à laver, enclencha un programme rapide et se glissa sous la douche aka l’endroit le plus efficace pour réfléchir et dans le cas présent, c’est à la façon de disparaître de la vie de Judith dont il s’agissait et elle voulais essayer de le faire sans faire trop de vagues.

***

Elle avait passé une bonne heure dans son atelier qui était à présent l’endroit où elle accumulait et éparpillait les connaissances qu’elle avait sur ceux qui l’intéressaient, une partie des dossiers et documents épinglés ici et là concernaient le gang de Jimenez, d’autres et c’étaient là les plus nombreux concernaient les Kings of Speed et enfin ceux qui amenaient le plus de questions et qui étaient les plus spartiates concernaient ce réseau montant des pays de l’est. À eux seuls, ils représentaient sa descente aux enfers, le fil conducteur d’une obsession qui l’absorbait entièrement et derrière laquelle elle avait l’impression de devoir disparaître si elle voulait pouvoir, continuer et se relever, revenir à ce qu’elle avait été et retrouver la vie qu’elle estimait mériter. La brune finit par ressortir de la pièce qu’elle ferme consciencieusement à double tour comme elle le fait toujours avant d’aller déposer la clé dans une boite en bois sur une des étagères du salon, on est jamais trop prudent avec ce genre de choses et il valait mieux éviter que quelqu’un d’autre qu’elle ne tombe sur ces petites recherches. La soirée avait ensuite poursuit son cours dans la plus grande normalité du monde, manger, étendre son linge, ranger deux ou trois trucs, puis elle avait envoyé un message à sa mère pour lui confirmer qu’elle viendrait bien lui rendre visite ce dimanche. Avant de reposer son mobile, elle avait hésité à passer un coup de fil à Josef, il avait respecté ce qu’il lui avait dit après leur retour de Miami, qu’il prendrait son mal en patience et lui laisserait le temps de faire le point dont elle avait besoin…et de son côté, elle avait vraiment essayé d’entamer un travail pour arrêter de faire un pas en avant pour en faire trois en arrière juste après, elle savait ce qu’elle éprouvait pour lui, elle savait aussi comment elle se sentait en sa présence et elle constatait à quel point sa présence lui manquait ces derniers temps, pourtant, elle reposa l’appareil sur la table. Elle ne savait pas ce que sa réflexion donnerait et elle si vraiment elle pouvait consciemment lui infligé les conséquences de la quête qu’elle s’était collée sur le dos…

« Tu ne m’entrainera nulle part, je suis un grand garçon et je sais parfaitement ce que je veux ou non. En l’occurrence, toi. » Elle avait tellement envie de le croire et de lui donner raison, mais il ne savait pas de quoi il parlait ni sur quel chemin il s’engageait, elle avait l’impression que la Daya que désirait Josef n’était qu’un mirage temporaire et factice et elle n’avait pas envie de jouer un jeu et encore moins un personnage avec lui. C’était sans doute la raison pour laquelle elle avait pris une distance certaine depuis leur retour de ce voyage improvisé. Son cerveau continuait de se perdre dans un méandre de pensées toutes plus bancales les unes que les autres lui semblait-il, tandis qu’elle regardait l’écran d’un regard un peu distrait, elle resserra le long gilet gris un peu trop grand dans laquelle elle était emmitouflée, mais qui malheureusement se dit-elle n’était pas assez long pour couvrir ses jambes nues et essaya de reprendre le fil du film qui se déroulait sur son écran de télévision. Elle n’en eut pas vraiment le temps puisque la sonnette de son appartement retentie, elle jeta un coup d’œil à son portable qui affichait un peu plus de vingt-deux heures et fronça les sourcils, c’était une heure peu commune pour recevoir de la visite. Elle se leva avec hâte curieuse de voir qui pouvait bien se pointer chez elle à une heure pareille et lorsqu’elle ouvrit la porte, ce fut pour trouver derrière elle la silhouette familière de Josef. À croire qu’il lisait dans ses pensées.

"Hey" lui lança-t-elle tout sourire appuyée contre l'encadrement de la porte.

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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: You knock me out Ft Josef    You knock me out Ft Josef  EmptyLun 15 Mai - 20:22

►You knock me out◄
Daya & Josef


Prendre la moto dans l’état dans laquelle il est n’est pas la meilleure idée qu’il ait eue. Josef est devenu en deux minutes un danger, pour lui, pour les autres. Au-delà de la colère, c’est l’alcool qui habite ses veines. Il n’est pas saoul, loin de là, mais nous ne pouvons pas nier que cette dernière lui donne suffisamment le feu au poudre pour enrager un peu plus. La vitesse n’assouvie pas ce besoin de violence, de rage, d’explosion. Il aurait mieux fait de faire le chemin à pieds, de ne pas risquer de se prendre un énième choc en pleine gueule… Ou peut-être serait-ce là une excellente idée pour retrouver de nouveau l’oubli de soi, des autres. Oublier ce qu’il vient d’apprendre, la douleur du parpaing qu’il s’est prit en pleine face avec une violence inouïe.
Ouais, faire le chemin avec ses deux jambes auraient pu être une solution plus safe mais il n’est absolument pas capable d’attendre une seconde de plus sans la voir, sans la confronter, sans la regarder dans les yeux. Et pour une fois, ça c’est pas parce qu’il la désire, pas parce qu’il a envie de la toucher, la sentir, l’entendre rire qui le pousse à devoir abréger la distance qui le sépare de Daya le plus rapidement possible.

Il n’en revient pas d’avoir pu être aussi con, d’avoir pu être aussi manipulable. Il revoit parfaitement la gueule de Judith lorsqu’elle comprend que ces deux cons parlaient depuis le début de la même personne, la même femme ayant joué des deux parties pour assouvir on ne sait quel égo trip à la con. Mais si sa pote de comptoir était vexée bien qu’elle ne se soit pas encore trop mouillée auprès de l’indienne, il en était tout autre du pompier qui n’était plus qu’un amas vivant de lave, un véritable volcan sur le point d’entrer en éruption.
Il fulmine sous son casque, serre les mâchoires, accélère un peu plus pour slalomer entre les bagnoles et ainsi réduire la distance qui le sépare du domicile de Daya. Le plus vite possible. Avant qu’il n’explose.
Ou peut-être pas. Peut-être qu’au contraire il restera de cette colère froide et vicieuse qui brûle d’envie de lui retourner la monnaie de sa pièce sous la forme d’un mur de brique qu’elle pourra se prendre joyeusement en pleine gueule.
Mais au-delà de la colère, au-delà de la rage, il y a l’humiliation et la plus profonde déception. Pure et mauvaise, brutale, insidieuse, qui anime ce soir la plus brutale des colères.

Il ne tarde pas à arriver au parking de l’immeuble, il n’a même pas pris la peine de regarder l’heure puisqu’il n’en a strictement rien à foutre. Qu’il soit 22 heures ou une heure du matin, Daya lui ouvrira et l’écoutera parce que putain, il en a des choses à lui dire. Un tas. Les mots se bousculent dans sa tête, se percutent, s’entrechoquent autant que ses émotions qui lui foutent les tripes à l’envers.
Josef descend de sa moto, ne prends pas la peine de prendre son casque avec lui. Ces détails lui paraissent superflus comparé à ce qu’il ressenti, à ce qu’il vit de l’intérieur. Comment est-ce que cela a pu lui arriver juste sous son nez sans qu’il n’y voie rien ? Sans qu’il ne se doute de quoi que ce soit ? Comment est-ce qu’il a pu être aussi aveugle, aussi con ? En l’aimant, bien évidemment. Parce que oui, comme un connard, il l’a aimé les yeux fermés. Se disant que si cette nana faisant encore partie de sa vie passée, c’est qu’elle était digne de confiance. Il l’avait vu dans le regard des autres, entendu de la bouche de ses proches : Daya était une femme bien. Peu importe les différents qui avaient pu les animés lors de leur précédente relation, c’était une bonne personne.
Une bonne connasse aurait été le terme le plus juste, visiblement. Et maintenant que Josef connait le pot aux roses, certaines choses lui paraissent brutalement plus claires.
Ses hésitations, sa tendance à prêcher le chaud et le froid sans jamais vraiment se décider, sa libération puis se retirer du jeu en lui faisant comprendre qu’elle avait besoin de temps.

« Elle est venue passer deux jours chez moi à cause d’un problème dans son appart’. »

Les mots de Judith lui reviennent en pleine gueule alors qu’il grimpe rapidement les escaliers, le sang en ébullition. La jalousie mêlée à l’humiliation lui donnerait suffisamment d’adrénaline pour parcourir la moitié de chicago en un marathon.
Devant sa porte, il attend patiemment de reprendre son souffle, calmer au mieux les battements de son cœur avant de cogner sur le battant de bois. Il pouvait entendre dans l’autre pièce des bruits de fond, certainement la télévision puis les pas de l’indienne qui doit certainement qui vient frapper chez elle à cette heure.
Et avant que Daya n’ouvre la porte, Josef s’arme de son plus beau sourire… un sourire dissimulant la pire des rancunes.

- Hey.

Elle est là, à lui sourire, sincère, s’appuyant contre l’encadrement de la porte.
Jamais il n’aurait cru que de la voir ainsi pourrait lui provoquer autant de rancœur, presque un dégoût amer. Oh, pas un dégoût pour ce qu’elle représente face à lui, non. Daya reste malgré toute les haines que nous pouvons lui vouer, une femme absolument ravissante, désirable et sublime. Belle à se damner, comme Josef a pu le faire, yeux fermés. Non, ce dégoût vise son habilité à manipuler ses sourires face au pompier pour lui servir cette douceur trompeuse, cette manipulation qu’elle lui sert depuis il ne sait combien de temps maintenant. Un dégoût profond de la voir ainsi se jouer de lui, ouvertement, sans avoir conscience que désormais Josef ne fait plus partie de jeu, ne participe plus à cette putain de pièce pathétique qu’est devenue sa vie.
Il ne saurait exprimé clairement cette déception, cette plaie béante. Il ne l’avouera pas ce soir mais la blessure qui suinte est plus douloureuse que toute cette perte de mémoire qu’il a pu subir. Il a cru à toutes ces conneries, entre son réveille et Miami, entre sa quête vers le cœur de Daya et cette explosion d’émotions qu’ils ont vécu tous les deux dans cette chambre d’hôtel.
Rien que d’y penser, une douleur profonde s’insinue entre ses côtes. Même cette nuit-là n’était donc qu’un jeu, une manipulation supplémentaire.

- Hey. Je sais, il est tard. Désolé. Il lui sourit, joue son plus grand jeu d’acteur, motivé par la ferme intention de lui rendre au centuple ce qu’elle lui a fait. J’te dérange pas ?

Il attend un consentement de sa part avant de s’approcher d’elle, de lui déposer un baiser furtif mais empoisonné par la rancune sur son front pour pénétrer dans son appartement, mains dans les poches de son blouson de moto. Il est sidéré par la facilité qu’il a joué ce double rôle sans la moindre difficulté, se disant qu’il était peut-être tout aussi évident finalement pour Daya pour la lui foutre à l’envers, bien profond.

- J’avais envie de te voir.

Ce qui en soit, est une pure vérité. Envie de la voir pour mettre les choses aux clairs. Ou plutôt pour remettre les pendules à l’heure, évacuer toute cette frustration douloureuse qui bouillonne entre ses tripes.
Nouveau sourire alors qu’un feu amer remonte le long de sa gorge.
Et pour jouer la carte de la crédibilité, de celui qui compte s’éterniser un petit moment, il commence à dézipper son blouson tout en s’adossant à la table de la cuisine.

- Alors, quoi de neuf ? Tu matais comme film ? Il se dirige vers le frigo, fait comme chez lui, comme à son habitude. Les deux amants n’avaient plus vraiment de réticence à se servir chez l’autre, se faisant avec naturel, presque une évidence. Josef se sert une bière avant de se relever vers Daya. Tu en veux une ?

Il attend la réponse de la jeune femme, décapsulant sa propre bière et en buvant une première gorgée. Il se gratte distraitement sa barbe de trois jours avant de se tourner vers elle, sourire aux lèvres.

- T’as l’air en forme. Pause. La reprise du taff se passe toujours aussi bien ?
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: You knock me out Ft Josef    You knock me out Ft Josef  EmptyMar 16 Mai - 1:06

You knock me out

Δ  Josef & Daya
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Le pompier lui rend presque instantanément son sourire alors qu’il s’excuse de se pointer à cette heure, pour être honnête Daya n’en a pas grand chose à faire qu’il soit huit heures, vingt-deux ou trois heures du mat’ elle est juste contente de trouver Josef sur son palier alors qu’elle reconnaissait il y a encore quelques heures qu’il lui manquait, c’était un hasard plutôt heureux enfin en tous les cas, c’est ce qu’elle s’imaginait en l’instant. Appuyé contre la porte, elle laisse disparaître le large sourire qui égayait ses lèvres au profit d’un sourire en coin plus taquin. « Nan, tu me déranges pas » Finit-elle par lui dire avant d’ouvrir la porte un peu plus grand et de se décaler légèrement pour le laisser entrer à l’intérieur. Le jeune homme ne perd guère de temps avant de s’exécuter, s’arrêtant au passage pour déposer un baiser sur son front avant de poursuivre son chemin mains dans les poches, avec la plus grande tranquillité du monde.

«  J’avais envie de te voir. » Daya referme la porte derrière lui et s’avance dans le salon, marchant dans ses pas, refermant le gilet informe qui l’enveloppe à moitié. Elle adresse un sourire flatté à son ex petit-ami, parce que oui flatté, elle l’est, elle ne voit en cette réflexion aucune réelle surprise, ce n’est pas la première fois qu’il décide de venir à l’improviste juste parce qu’il avait envie de la voir, mais depuis leur retour de Miami, il ne l’avait jusqu’ici pas gratifié de ces débarquements à l’improviste, ce qui allait dans le sens du temps qu’il avait promis de lui accorder. Elle appréciait les efforts et la patience du pompier, même si elle ne lui en disait rien pour l’instant et son absence bien que passablement difficile, lui permettait de prendre un véritable recul sur ce qui se passait entre eux et sur ce qu’elle voulait ou non, même si bien trop d’éléments venaient encore perturber sa réflexion. Elle n’a guère l’occasion de lui répondre qu’il s’enquiert de savoir ce à quoi elle était occupée avant qu’il n’arrive, elle hausse les épaules et s’avance vers lui alors qu’il s’affaire dans la cuisine, se servant avec aisance dans son frigo. L’Indienne ne s’en indigne pas, elle le laisse faire, ce n’est pas comme si il n’avait pas passé suffisamment de temps chez elle lorsqu’il s’occupait d’elle lors de sa convalescence pour ne pas se permettre ce genre de chose. « Pas grand chose comme tu peux le voir, j’étais en pleine date avec ma télévisons et pour être honnête, je ne sais pas trop de quel film, il s’agit, j’étais pas vraiment concentré. » Elle laisse échapper un rire amusé avant de secouer la tête à la négative pour refuser la bière qu’il propose de lui offrir. « C’est marrant que tu te pointes ce soir quand on sait que je pensais justement à te passer un coup de fil…moi aussi, j’avais envie de te voir. » Elle lui adresse un sourire, c’est un peu difficile de savoir sur quel pied dansé désormais, elle a toujours peur de le mener sur des pistes qu’il pourrait mal interpréter, aussi elle retient ses gestes, ses mots, quand bien même il viendrait naturellement.

« T’as l’air en forme. La reprise du taff se passe toujours aussi bien ? »
En forme ? Sans doute oui, elle avait repris des couleurs, l’air frais et hivernal de Chicago l’y avait aidé tout comme la reprise de son emploi qui lui permettait de voir autre chose que ces quatre murs qui l’avaient retenu prisonnière pendant toutes ces semaines et qu’elle avait commencé à abhorré avec force avant que le brun ne viennent la kidnapper pour lui offrir un peu de soleil, de renouveau et de quoi faire fonctionner ses méninges pour un petit moment semble-t-il. « Ca va ! Je me défends, en même temps, tu reconnaîtras que je peux difficilement faire pire qu’avant nos petites vacances. Elle laisse échapper un rire amusé, il est sans aucun doute le mieux placé pour savoir à quel point elle était tombé bas pendant cette période. Et oui ca va, j’ai eu le droit à ma première autorisation de sortie cette semaine, maintenant, j’ai plus qu’à attendre l’autorisation de l’utiliser, bon, c’est sûr qu’on ne va pas m’envoyer sur un truc bourrée d’action et de gangsters à arrêté a la force de mes bras…elle sert son poing et le remonte devant elle comme pour imager son discours, usant de son sourire avec un naturel déconcertant. Mais c’est déjà une nouvelle plutôt réjouissante. Et toi alors ? quoi de neuf à la caserne ? T’étais dans le coin ou t’a juste décidé de venir me voir parce que tu t’ennuyais chez toi ? »

Elle préférait qu’il réponde par la deuxième option, même si la première serait tout aussi satisfaisante, sa présence en soit l’était déjà, mais elle avait, il semblerait, besoin de se rassurer de savoir qu’il ne l’avait pas abandonné, qu’il n’avait pas changé d’avis…juste pour savoir qu’elle ne se poussait pas à réfléchir encore et encore dans le vide, qu’elle ne risquait pas de prendre une décision qui ne servait plus à rien et risquait juste de l’enfoncer encore plus profondément dans la noirceur qui tissait lentement sa toile autour d’elle et contre laquelle elle n’avait pas la force de lutter si ce n’était quand elle était avec lui. C’était un cercle vicieux, il était à la fois celui qui maintenait celle qu’elle était dans un contexte de normalité et de positivisme et en même temps, la raison même pour laquelle elle éprouvait le besoin de s’échapper pour ne pas le lui enlever par procuration. Il ne semblait pas y avoir d’issue et si son esprit lui chuchotait parfois qu’il n’y aurait jamais pour elle de happy-ending et encore moins avec l’homme qui se trouvait dans sa cuisine, elle n’arrivait pas encore à l’accepter.

Cela ne serait cependant plus un problème bien longtemps, pas après ce soir en tout cas.
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Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: You knock me out Ft Josef    You knock me out Ft Josef  EmptyMar 16 Mai - 18:33

Il se demande comment il réussit à l’écouter, à se concentrer avec cette rage qui lui tambourine le crâne, avec cette envie presque pressente de lui claquer dans la gueule qu’elle pouvait arrêter de jouer son petit jeu de garce puisqu’il était désormais au courant de tout.
Mais il prend sur lui, essaie de se focaliser sur ce petit rôle à jouer pour quelques minutes. Rôle à laquelle réagit aussitôt Daya et ses grands sourires empoisonnés.

- Pas grand chose comme tu peux le voir, j’étais en pleine date avec ma télévisons et pour être honnête, je ne sais pas trop de quel film, il s’agit, j’étais pas vraiment concentré.

A défaut d’être en plein date avec Judith, bien évidemment. On ne peut pas être partout à la fois quand on s’en tape deux en même temps.
Daya refuse la bière qu’il lui propose et quelque part elle fait bien parce que ça n’est même pas sûr qu’elle ait le temps d’y toucher vu ce qui l’attend.

- C’est marrant que tu te pointes ce soir quand on sait que je pensais justement à te passer un coup de fil…moi aussi, j’avais envie de te voir.

Putain de menteuse et de manipulatrice.
Noyé dans sa déception et dans sa colère, Josef n’imagine pas un instant que ses mots puissent être sincère, que même si Judith s’avère être elle aussi l’amante de l’indienne, Daya pouvait tout aussi bien éprouver des sentiments pour l’un et pour l’autre. Il ne s’imagine pas non plus qu’il y a peut-être une raison à tout ça, une explication valable qui lui permettrait de calmer ses nerfs, de ne pas exploser.
Non, il est bien trop en colère pour ça. Bien trop humilié.
Il se contente d’écarter les bras, lâchant d’un ton doucereux :

- Comme quoi… J’appelle ça le destin.

Il boit une gorgée de bière et enchaine, lui posant quelques questions pour savoir comment elle fait, qu’est-ce qu’elle avait à lui raconter de nouveau parmi tous ces mensonges qu’elle organise derrière son dos.

- Ca va ! Je me défends, en même temps, tu reconnaîtras que je peux difficilement faire pire qu’avant nos petites vacances.

Il rit avec elle, sans qu’elle ne se doute à quel point il est amer lorsqu’elle évoque de nouveau ces fameuses vacances. Josef n’a pas hésité une seule seconde avant de venir lui proposer et de lui offrir ce séjour pour qu’elle puisse respirer, se retrouver et voir autre chose que ces murs lugubres. Tout ce qu’il voulait c’était qu’elle reprenne du poil de la bête et qu’ils renouent également entre eux si c’était encore possible. Aussi surprenant soit-il, les deux se sont manifestés ce séjour-là. Daya retrouvait un véritable goût pour la vie et les deux amants goûtaient de nouveau à la joie d’être ensemble, de s’étreindre, de se toucher, se sentir, passer du temps ensemble.
Tout ça pour qu’elle le piétine comme une petite merde sans qu’il n’en sache rien. Depuis qu’il a quitté le bar, il se remémore sans cesse ces moments à l’hôtel, cette nuit en particulier qui lui avait semblée différente, puissante, passionnée. Une étreinte où les deux jeunes gens s’étaient totalement abandonnés à l’autre, assumant pleinement leurs émotions.
Cette nuit-là lui semble désormais n’être qu’un tissu de mensonge car si Josef sait parfaitement ce qu’il a ressenti, il n’en est moins sûr de Daya. Pensait-elle aux courbes de Judith alors qu’elle s’agrippait à ses épaules, embrassait farouchement ses lèvres.
Cette simple idée met le feu aux poudres. Sa vue se brouille, tremble. Sa rage est tellement culminante qu’il ne sait pas comment il fait pour ne rien laisser passer, ne rien laisser entrevoir.

- Et oui ca va, j’ai eu le droit à ma première autorisation de sortie cette semaine, maintenant, j’ai plus qu’à attendre l’autorisation de l’utiliser, bon, c’est sûr qu’on ne va pas m’envoyer sur un truc bourrée d’action et de gangsters à arrêté a la force de mes bras…Mais c’est déjà une nouvelle plutôt réjouissante.
- Patience, ça va venir. Tu vas bientôt pouvoir casser du malfrat.
- Et toi alors ? quoi de neuf à la caserne ? T’étais dans le coin ou t’a juste décidé de venir me voir parce que tu t’ennuyais chez toi ?

Josef prend une autre gorgée de bière, plus longue que la précédente et la garde au creux de sa paume, faisant mine de réfléchir à des anecdotes à raconter.

- Pas grand-chose, la routine du Lieutenant qui passe plus de temps assit le cul derrière son bureau plutôt que sur le terrain. Il hausse les épaules. C’est pas tellement ce que j’imaginais mais j’ai pas tellement le choix avec ma cervelle en moins.

Et bizarrement, lui qui pensait en avoir fini avec cette histoire, il a l’impression que ce soir l’amertume et la frustration lui revient bien plus violemment que pensé. Peut-être est-ce tout simplement son état d’esprit qui lui donne cette impression, qui accroit toutes les pensées et sentiments négatifs mais quoi qu’il en soit, c’est là et ça l’enrage un peu plus de prendre de nouveau conscience qu’il n’est devenu qu’une pièce du puzzle rajouté sur la vie des autres.
Josef tique légèrement avant de reprendre, son regard planté dans celui de Daya qui se tient face à lui.

- J’étais dans le coin ET je m’ennuyais. J’me disais que ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu depuis la dernière fois et que ça ne serait pas trop mal venu te passer le bonjour, savoir comment ça allait.

Il joue un double-jeu avec ses regards de braises et sa voix suave, sa fin de phrase laissant presque entendre une tentation, un manque.
Le pire étant que, finalement, ça n’était pas plus un jeu que ça. Daya lui a manqué, viscéralement. Il s’est tenue fermement aux demandes de la jeune femme en gardant ses distances, en prenant soin de lui laisser le temps dont elle avait besoin pour faire le tri, se retrouver, envisager ce qu’elle souhaitait réellement. Mais il faut croire que pendant tout ce temps où Josef obéissait comme un clébard, Daya retrouvait ses esprits entre les cuisses de Judith.
Josef se redresse, s’approche de quelques pas tout en maintenant une distance.

- D’ailleurs, j’me posais une question en rapport à notre séjour ensemble à Miami. Le soir où je me suis souvenu de … nous, en rentrant du restaurant. Il s’est passé ce qu’il s’est passé et je pense qu’on est assez adulte pour admettre que c’était différent. Du coup je me demandais : Est-ce que tu étais entrain de penser à Judith à ce moment-là ?

La réaction est presque immédiate, peut-être avec quelques secondes de retard le temps que Daya percute le prénom qu’il vient de lui sortir de nulle part. Prénom qui fait son bonhomme de chemin et qui décompose littéralement le visage de l’indienne.

- Ah ! LA ! Le pompier la pointe du doigt, désignant son expression défaite, sourire mauvais aux lèvres. Je crois que c’est la seule fois depuis qu’on se fréquente où je peux être certain de dire que tu es sincère.

L’expression de Josef se métamorphose en un quart de seconde, passant de la douceur à la brutalité. Du regard doux au regard noir, brûlant. Il ne lui laisse pas une seconde pour en placer une, il ne veut même pas l’entendre se défendre, lui raconter un putain de bobard qu’elle n’aura de toute façon pas le temps de monter de toute pièce.

- Ouais, j’suis au courant. Parait que tu n’es pas encore passé entre ses cuisses mais que ça n’allait pas tarder à se faire. Il lève sa bière vers le plafond en ajoutant. Eh bien félicitation, en plus d’avoir gagné la palme de la manipulatrice, tu gagnes celle de la pire des garces.

Il tremblerait presque de rage s’il n’était pas habité de cette colère froide qu’il sent pourtant fragile. Josef est conscient qu’un rien peut le faire basculer dans l’explosion et les cris. Un rien suffira.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: You knock me out Ft Josef    You knock me out Ft Josef  EmptyMer 17 Mai - 19:13

You knock me out

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« Patience, ça va venir. Tu vas bientôt pouvoir casser du malfrat. » Elle laisse échapper un rire amusé, mais qui cache un tout autre sentiment. De la patience, toujours de la patience, elle en avait assez d’attendre, à quoi cela lui avait servi jusqu’ici ? À pas-grand-chose soyons honnête, elle avait patienté quand ses collègues de la criminelle enquêtaient sur son agression et au final ? Au final, ces trois types courraient toujours les rues de Chicago…Elle avait patienté lorsqu’on l’avait mise sur l’affaire d’Halloween et tout le monde en connaît la finalité, une putain de balle et une vie en suspens. Alors de la patience, elle n’en avait plus beaucoup, elle avait besoin de mouvement, elle avait besoin d’avancer. Elle ne laisse cependant rien transparaître de toutes ces idées qui s’entrechoquent dans son esprit avec une amertume consommée et comme d’habitude, elle se contente de sourire, c’est à peu près tout ce qui lui reste de toute façon, des faux-semblants entourés de mensonges. Elle s’était faite à cette idée, à cette foutue farce de vie qu’elle présentait aux yeux de tous depuis plus d’un an comme si sa réelle infiltration était là, mais elle devait bien admettre une chose, si il y avait bien quelqu’un avec qui elle n’avait pas envie de faire semblant, c’était bien le brun appuyé contre la table de sa cuisine, parce qu’elle avait l’impression qu’il pouvait la comprendre, parce qu’avec lui, c’était juste différent sans qu’elle sache pourquoi. Parce que ce différent n’était pas identique au différent qu’elle ressentait lorsqu’ils étaient autrefois ensemble et c’était sans doute une des choses qui la perturbait le plus. Pourtant, elle était là a user des mêmes stratagèmes avec lui qu’avec les autres et ca ne lui plaisait pas, à dire vrai maintenant qu’elle s’en rendait compte ca l’inquiétait de voir avec quel naturel et quel mécanisme automatique elle en usait. « De la patience, j’en ai plus beaucoup. » Elle haussa les épaules et leva les yeux au ciel, voilà qui rectifiait un peu le tir non ? Elle enchaîne directement et retourne la conversation dans le sens inverse, dirigeant désormais les questions vers lui.

Elle était bien placée pour comprendre sa position et son ressentie, car elle le partageait ces derniers temps, elle pinça ses lèvres et lui adressa un air compatissant avant de s’approcher pour poser une main bienveillante sur son bras. « Je suis sûr que ca va allez en s’arrangeant, tu n’as eu qu’un souvenir, mais tu en a eu au moins et c’est peut-être le début d’une série et si ce n’est pas le cas, tu as de la ressource, je sais que tu seras à même de retourner sur le terrain en deux-temps trois mouvements. » Elle ponctua sa phrase d’un sourire, elle le pensait vraiment, Josef n’était pas le genre d’homme à se laisser abattre et à attendre que les choses se fassent d’elle-même, ca n’avait jamais vraiment été le cas et encore moins depuis son accident. L’Indienne finit par reculer d’un pas pour l’amener ensuite sur un sujet peut-être un peu plus léger tout du moins c’est l’intention lorsqu’elle lui demande ce qui l’a amené chez elle ce soir, le hasard d’une sortie à proximité ou plutôt le désir de la voir…

«  J’étais dans le coin ET je m’ennuyais. J’me disais que ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu depuis la dernière fois et que ça ne serait pas trop mal venu te passer le bonjour, savoir comment ça allait. »

Elle sourit à ses propos et au ton qu’il utilise, les accueillant avec un plaisir non dissimulé. Le pompier fait quelques pas en sa direction et elle ne bouge pas, ni invitante, ni sur ses gardes, s’attendant à ce qu’il ne s’approche plus encore d’elle.

« D’ailleurs, j’me posais une question en rapport à notre séjour ensemble à Miami. Le soir où je me suis souvenu de … nous, en rentrant du restaurant. Il s’est passé ce qu’il s’est passé et je pense qu’on est assez adulte pour admettre que c’était différent. Du coup je me demandais : Est-ce que tu étais entrain de penser à Judith à ce moment-là ? »


Elle se remémore parfaitement ce qui s’est passé à mesure qu’il avance dans sa phrase et elle ne saurait contredire son amant, c’était différent, intense, à la fois familier et nouveau, elle ne saurait probablement mieux décrire que ca ce qui s’était passé entre eux ce soir là, tout ce qu’elle savait c’est que ca avait tout remis en question. Cependant, Josef n’est pas là pour lui rappeler de bons souvenirs, non ce n’est qu’un moyen vicieux pour la faire tomber de plus haut encore qu’il n’est possible de le faire. Le prénom de Judith résonne en boucle à son oreille et elle a l’impression que le sol se dérobe sous ses pieds, il n’était pas censé avoir vent de ca, comment ? Son visage se décompose au ralenti et sa gorge se serre ne laissant pendant un instant passé qu’un léger filer d’air.

« Ah ! LA !  Il la désigne du doigt avec vigueur et elle voit les traits de son visage changer, se tordre dans un rictus mauvais qu’elle ne lui connaît pas ou tout du moins qu’elle n’avait pas vu depuis bien des années et la ramène à une période de sa vie dont elle ne voulait pas revivre les sensations. Je crois que c’est la seule fois depuis qu’on se fréquente où je peux être certain de dire que tu es sincère. » Son regard se perd vers le sol et ce n’est qu’a ce moment qu’elle peut soudainement reprendre une inspiration, remplissant ses poumons d’un air invisible qui lui manque avant de secouer lentement la tête à la négative.

« Ouais, j’suis au courant. Parait que tu n’es pas encore passé entre ses cuisses mais que ça n’allait pas tarder à se faire. Son regard rencontre de nouveau celui du pompier et les sourcils froncés, elle ouvre la bouche pour se défendre, mais il ne lui en laisse pas le temps, il lui assène un coup supplémentaire, bière levée devant elle. Eh bien félicitation, en plus d’avoir gagné la palme de la manipulatrice, tu gagnes celle de la pire des garces. » Les bras lui en tombent et elle jette un regard désemparé au brun qui la fusille du regard, elle sent sa gorge se serrer de nouveau et ses yeux la picoter légèrement, mais elle ne peut pas se laisser aller à la faiblesse pas tant qu’elle ne lui aura pas expliqué que ce qu’il croit savoir n’est pas.

« Jo…je… écoute c’est pas ce que tu crois, il s’est rien passé avec elle, c’est…c’est compliqué, mais je te jure…» mais elle n’a pas le temps de finir sa phrase avant qu’il ne l’interrompe plus brutalement encore. La force des mots est parfois pire encore que celle des gestes et si elle se sent déjà meurtrie par les qualificatifs qu’il a utilisés, elle est loin d’être au bout de ses peines.
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MessageSujet: Re: You knock me out Ft Josef    You knock me out Ft Josef  EmptyJeu 18 Mai - 13:16

Le regard désemparé de la jeune femme ne lui fait ni chaud, ni froid. Question sensiblerie, il n’en est plus là tant il fulmine, menace d’exploser. Elle peut bien afficher cet air déconfit, de le regarder avec ces yeux tristes et désolés, il n’en a rien à foutre. Qu’est-ce qu’elle croit, qu’il va baisser les armes par ces simples regards ? Non. Elle s’est foutue de sa gueule et il ne retombera pas dans son jeu de manipulatrice.

- Jo…je… écoute c’est pas ce que tu crois, il s’est rien passé avec elle, c’est…c’est compliqué, mais je te jure…
- FERME TA GUEULE !

Il explose, s’emporte. La bière qu’il tient à la main explose contre le mur derrière Daya et il se fout comme de l’an 40 des dégâts sur le papier peint. Josef sait que désormais, rien n’arrêtera le flux de rage qui s’écoule dans ses veines, qui enflamme chacun de ses nerfs. Les mots de Daya le blessent plus qu’il ne l’avouerait.
Rien passé ?

- Parce qu’en plus tu crois que j’suis pas au courant des détails ? Combien de temps tu vas continuer à te foutre de ma gueule comme ça ?! Tu m’prends pour le roi des cons ou t’as juste décidé d’étaler un peu plus ta merde ?

Il croise de nouveau son regard alors qu’il est resté là, figé devant la femme qu’il aime… Et lorsqu’il croise cette expression qui le déchire de l’intérieur et qu’elle essaie d’articuler des mots, il explose une nouvelle fois en envoyant valser une chaise contre un meuble, renversant quelques bibelots au passage.

- ARRETE PUTAIN ! Arrête de m’regarder comme ça avec tes airs pathétiques ! J’veux même pas t’entendre, j’en ai rien à foutre de tes excuses ou de ce que t’as à me dire ! Tu peux chialer, je m’en branle !

Il le sait qu’il va lui balancer les pires saloperies à la gueule et en cette seconde, ça lui parait moindre en vue de la plaie qui s’ouvre un peu plus au creux de sa poitrine. Et plus il la voit se décomposer, plus la douleur s’intensifie. S’il n’était pas autant hors de lui, il aurait presque pu avoir de la pitié, se sentir mal de se voir si violent par les mots. Parce que la dernière chose qu’il voulait avant ce soir, c’était de lui faire du mal, de la voir souffrir comme en cette seconde.
Pourtant, la haine du pompier l’aveugle et il ne prend pas ça comme une vérité, comme des émotions sincères mais plutôt comme une nouvelle manifestation de son jeu, espérant le manipuler avec des sentiments qu’il vomirait en cet instant s’il le pouvait.

- Va te faire foutre avec tes « j’te jure » et toutes tes conneries. Tu sais quoi ? T’es qu’une putain de manipulatrice, une sale garce égoïste qui n’a rien trouvé de mieux que de m’la foutre à l’envers pour ton simple petit plaisir. C’est quoi ton problème ? Tu manquais d’attention ? T’as besoin qu’on t’regarde ? Bien joué Laghari, les spots sont uniquement tournés sur toi et ta petite personne. Il écarte les bras, de manière théâtrale pour bien appuyé le ridicule de toute cette situation. C’était ça ton trip ? A t’faire sauter par deux personnes en même temps pour voir lequel des deux tu vas le plus humilier ?

Il enchaine, ne lui laisse même pas le temps d’en placer une parce que putain, il n’a pas envie de l’entendre, ni ses mots, ni le son de sa voix qu’il trouvait auparavant doux et agréable. Ce soir, chaque manifestation de l’indienne le pousse un peu plus à la mépriser, absolument pas rationnel.

- J’espère que tu t’es bien éclaté, que t’as bien pris ton pied ma grande parce que compte pas sur moi pour venir te ramasser à la petite cuillère comme la dernière fois. Compte pas non plus sur moi pour venir te sortir de ta merde parce que tu vas y rester et toute seule. Que j’te vois même pas tourner autour de la caserne ou de chez moi, n’essaie pas non plus d’appeler ou quoi que ce soit d’autre, t’entends ? J’veux plus JAMAIS entendre parler de toi. J’ai pas non plus envie d’entendre tes excuses à la con, garde les pour Judith. Peut-être qu’avec un peu de chance tu pourras passer entre ses cuisses et ressortir avec un minimum de satisfaction de toute tes conneries.

Il s’apprête à faire demi-tour, le souffle court, la rage au ventre et l’envie folle de tout détruire dans cet appartement. Josef veut qu’elle en bave comme il est lui-même entrain d’en baver. Il veut la voir souffrir, se fracturer, chialer comme elle est entrain de le faire. Il veut qu’elle ressente tout ce qu’il vit puissance 10. Ce n’est qu’un simple retour des choses, à ses yeux Daya mérite plus que quiconque d’en chier en cet instant.
Mais il n’a pas fini parce que s’il a pris grand soin de lui claquer des choses monstrueuses à la gueule, ce n’est pas tout.

- Tu sais ce qui est le pire, ce qui me rend dingue dans tout ça ? C’est que j’étais prêt à t’attendre un long moment s’il le fallait. Que j’me disais que de t’aimer et d’être patient en valait la peine. Que TU en valais la peine et qu’il fallait juste te laisser le temps de te retrouver. Il la pointe du doigt, s’exposant ainsi sans l’ombre d’une honte, sans l’ombre d’un regret. Ça va au-delà de la déception. Tu me dégoûtes Daya.

Josef appuie sur ses dernières paroles et se tire, sans ajouter quoi que ce soit d’autre, jugeant avoir suffisamment cracher sa haine. Pourtant, il brûle toujours autant, sa gorge remontant un flot acide qu’il serait presque sur le point de gerber dans la cage d’escalier qu’il descend trois par trois, après avoir violemment claquer la porte de l’appartement de Daya.
Mains tremblantes, il sort ses clés de la poche de sa veste et grimpe sur sa moto, accueillant l’air frais salvatrice. Il crève de chaud, crève tout court. Se sent meurtri de l’intérieur, humilier, souillé, manipulé. Il n’arrive toujours pas à comprendre comment est-ce qu’il a pu se faire avoir de la sorte, comment est-ce que Daya a pu réussir aussi bien à la lui foutre à l’envers comme elle l’a fait.
Pourtant, la réponse est clair.
Il l’a aimé comme un con, aveuglément. Bien trop sûr de lui pour pouvoir voir ne serait-ce que l’ombre de son stratagème qui le bousille en cette seconde.
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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: You knock me out Ft Josef    You knock me out Ft Josef  EmptySam 20 Mai - 1:04

You knock me out

Δ  Josef & Daya
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« FERME TA GUEULE ! »
La violence du ton qu’il utilise est plus frappante que les mots qui sortent de sa bouche. Elle ne peut s’empêcher de sursauter lorsqu’il lui hurle ca au visage en jetant avec hargne la bière qu’il tenait encore quelques minutes auparavant contre le mur derrière elle, une gifle n’aurait sans doute pas fait plus de dégâts, tout du moins c’est l’impression cuisante qui la saisit sur le moment. L’Indienne s’arrête net, complétement interloqué par l’accès de rage de son amant alors que ce dernier reprend la parole. « Parce qu’en plus tu crois que j’suis pas au courant des détails ? Combien de temps tu vas continuer à te foutre de ma gueule comme ça ?! Tu m’prends pour le roi des cons ou t’as juste décidé d’étaler un peu plus ta merde ? » Elle ne sait même pas quoi dire pour se défendre, jamais elle n’avait envisagé qu’il pourrait un jour être au courant de ca et elle ne comprend toujours pas comment une chose pareille a pu se produire, elle a pourtant été prudente, personne, absolument personne ne sait si ce n’est la principale intéressée et encore jamais Josef n’avait ne serait-ce que mentionner Judith. Son souffle est court et elle a l’impression qu’un parpaing d’une tonne pèse sur sa poitrine, l’empêchant de respirer correctement, les larmes ne sont pas loin de perler au coin de ses yeux et le voile humide qu’elle forme sur ses prunelles brunes l’aveugle à moitié. Elle ouvre la bouche pour tenter de tempérer le pompier, lui expliquer autant qu’elle le peut le pourquoi du comment, mais une fois de plus il ne lui en laisse pas le temps, probablement plus aveugler qu’elle encore. La chaise qui reposait à côté de lui s’envole sous le coup de main qui lui assène et termine son chemin contre le meuble du salon, emportant sur son passage plusieurs éléments qui se brisent lourdement sur le sol, un peu comme le coeur de Daya prestement…


« ARRETE PUTAIN ! Arrête de m’regarder comme ça avec tes airs pathétiques ! J’veux même pas t’entendre, j’en ai rien à foutre de tes excuses ou de ce que t’as à me dire ! Tu peux chialer, je m’en branle ! » Elle comprend maintenant qu’il ne la laissera pas parler, il n’est pas là pour ca, il ne veux pas d’explication, il veux juste soulager sa colère, lui faire mal comme elle la fait avec lui et de cela elle en a conscience, elle le voit à la façon dont il la regarde, à l’expression qu’il lui impose et à la façon dont il lui parle, il n’y a plus la moindre trace d’amour dans cet échange et elle réalise qu’elle la déjà probablement perdu. Les larmes roulent d’elle-même sur ses joues et emporte avec elle la moindre possibilité de parler, s’exprimer n’est même plus physiquement possible tant sa gorge semble gonfler sous l’angoisse et la peine. Celle qu’il lui inflige et celle qu’elle lui a assené. Si seulement il pouvait s’arrêter mais il ne semble plus en contrôle, pas plus qu’elle qui continue de se décomposer et ne semble plus pouvoir stopper le flot de larmes qui s’échappent de ses yeux meurtris.

«  Va te faire foutre avec tes « j’te jure » et toutes tes conneries. Tu sais quoi ? T’es qu’une putain de manipulatrice, une sale garce égoïste qui n’a rien trouvé de mieux que de m’la foutre à l’envers pour ton simple petit plaisir. » Ca lui fait l’effet d’un couteau qu’il lui planterait encore et encore dans le cœur, même au pire de leur relation il y a quatre années de cela, jamais les choses n’avaient été aussi loin malgré les reproches, les cris et la vaisselles cassées, jamais il ne l’avait blessé comme il le faisait aujourd’hui, jamais elle ne s’était senti plus minable et horrible qu’en cet instant précis où il la frappait de ces mots que personne n’avait envie d’entendre, surtout pas venant de la personne qu’on aimait. Parce que oui, elle l’aimait, elle n’en avait juste pas saisi l’intensité jusqu'à ce que la possibilité de cet avenir, ensemble, ne se brise devant elle. Ce qu’il dit à présent ne pourrait être plus loin de la vérité, la seule attention qu’elle avait cherchée ces derniers temps était la sienne et c’était quelque chose pour laquelle elle n’avait pas eu besoin de se battre, elle était arrivée avec un naturel plus que déconcertant à peine le pompier et elle avait commencé à échanger dans cette chambre d’hôpital sordide, entouré d’ignorance et de renouveau. À aucun moment, elle n’avait cherché à se jouer de lui, depuis le début, elle n’avait voulu que le protéger, de lui, d’elle et de ce monde qu’il ne connaissait plus et pour quoi ? pour être aujourd’hui et un peu malgré elle la raison même de son malheur.

« C’était ça ton trip ? A t’faire sauter par deux personnes en même temps pour voir lequel des deux tu vas le plus humilier ? » Comment pouvait-il ne serait-ce qu’imaginer que cela puisse être une vérité, il la connaissait, en tous les cas, elle le croyait jusqu'alors, mais à le voir se précipiter dans ses certitudes, elle réalise que finalement ce n’était pas le cas. Elle laisse échapper un « non » qui a du mal a passer le seuil de ses lèvres de peur de le voir se retourner contre elle une fois de plus, pourtant, il est là, il a le mérite d’exister même si il n’est visiblement pris en compte que par elle, parce que Josef lui est déjà en train d’appuyer sur la plaie béante qu’il a ouvert et qu’il continue de torturer pour soulager la sienne.

« …Compte pas non plus sur moi pour venir te sortir de ta merde parce que tu vas y rester et toute seule...»  Il ne pouvait pas toucher plus dans le mille que ca, parce que se retrouver toute seule, c’était déjà ce qui la terrifiait, l’impression pesante et éprouvante que plus personne ne pouvait comprendre le monde dans lequel elle devait vivre avec tous les mensonges, les images glaçantes et l’angoisse latente qui le composait lui donnait déjà cette impression, dans une moindre mesure en tout cas. Elle secoue la tête à la négative, parce qu’elle ne veut pas intégrer ses paroles, elle ne veut plus entendre tout ca, elle n’arrive plus à encaisser…elle a envie de crier, de le mettre dehors lui et les saloperies qu’il continue de lui envoyer comme une avalanche qui ne s’arrêterait que lorsque vous auriez été ensevelie. Elle se sent dépossédée et salie, son cerveau semble se mettre en veille et les mots flotte aléatoirement autour d’elle et il lui faut quelques secondes pour en saisir le sens. Il ne veut plus la voir, lui interdit même de le contacter, il en a terminé avec elle et quelque part, elle se sent soulager parce que cela veut dire que le calvaire prend fin en tous les cas celui qui se joue ce soir dans sa cuisine, quand sera-t-il de l’après ? de toutes ces images qu’elle se repassera en boucle des jours durant comme pour se blâmer encore plus de ce qu’elle est devenue, de ce qui lui a été pris dans cette putain de ruelle sale et qu’elle ne retrouvera jamais et qui a fait basculer son existence tout entière.

« Tu sais ce qui est le pire, ce qui me rend dingue dans tout ça ? C’est que j’étais prêt à t’attendre un long moment s’il le fallait. Que j’me disais que de t’aimer et d’être patient en valait la peine. Que TU en valais la peine et qu’il fallait juste te laisser le temps de te retrouver. » Le regard qu’elle lui lance, est implorant, désespère et profondément blessé et elle se risque à parler, parce qu’elle ne veut pas le voir passer cette porte, et cela, malgré tout ce qu’il vient de lui jeter au visage sans vergogne. « Josef, s’il-te plait… » Mais c’est inutile, elle jette une pierre dans l’eau et la voit disparaître aussi sûrement que le brun qui tourne les talons non sans terminer d’abord le travail « Ça va au-delà de la déception. Tu me dégoûtes Daya. » La porte se claque et elle reste là interdite et immobile, les yeux fixés sur l’entrée, elle a l’impression de ne plus être là, de ne plus pouvoir, bouger, respirer, parler et ca lui semble durer une éternité, le seul mouvement encore perceptible dans l’entièreté de cet appartement son les larmes qui s’enchaînent et glisse sur elle à une allure invraisemblable. Puis d’un coup d’un seul comme si elle se libérait après une lutte acharnée, elle se remet en mouvement, pour mieux envoyer valser absolument tout ce qui se trouve sur le plan de travail à côté d’elle dans un cri déchirant. Puis elle s’effondre contre le mur son visage dans ses mains pour laisser échapper toute la douleur qui la martyrise depuis que le prénom de Judith à été prononcé.

FIN DU SUJET

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