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 Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo

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Leo Mills

Leo Mills
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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyDim 18 Nov - 21:30



Quand la vie n'est pas aussi
simple qu'on le voudrait.
EXORDIUM.

6th january, 2018.

Il signe la direction qu'elle lui indique, il traîne des pieds jusqu'à la table présentée. Leo s'y perd, à peine assit et déjà si loin. Il a les souvenirs qui s'embrouillent et l'estomac retourné. Il a les yeux fatigués et le cœur qui peine à continuer de chanter. C'est douloureux et à la fois non. Paradoxe brutal qui dérègle toute son âme, tout son être. Leo erre silencieusement entre la vie et la mort, la non-mort plutôt, celle qui heurte, qui brûle, qui assèche jusqu'à ne plus rien laisser : défaire la vie totalement pour, oui, ne plus rien laisser. « Tu peux y arriver Leo. Tu peux le faire, nous pouvons le faire ensemble s'il le faut. Les mots s'immiscent jusqu'à lui sans s'ancrer. Il se perde dans la compréhension qu'il ne parvient pas à rallumer. Il entend mais n'écoute qu'à moitié, n'offrant qu'un rire ironique à cette dernière phrase. Lui s'est convaincu que jamais il ne pourrait y arriver, pas maintenant qu'elle ne reviendra pas auprès de lui. Leo en soupire, silencieusement, se laissant presque glisser le long de la table adoptée, celle sur laquelle elle lui permet de s'échouer malgré les regards curieux et les conversations désormais alimentées. Quel déchet est venu se perdre dans les tréfonds de ce bar empli de joyeusetés ? Trouble-fête d'ors et déjà épinglé. Elle ne reviendra peut-être pas comme tu le désirerais, mais elle ne peut pas mourir dans ton cœur, dans ton esprit, dans tes souvenirs. Elle restera vivante à travers toi, Leo. Il déglutit, ravale ses larmes avec autant de force qu'il est en mesure de rassembler. Ça lui brûle les yeux, ça assèche sa trachée. Leo peine à se remettre pleinement du vide qu'elle est en train de laisser, Claudia, depuis l'annonce de son décès. De sa mort pure et dure, directe et définitive. Jamais plus elle ne viendra courir au-devant de son être en prétextant de n'être qu'un souris et Leo un chat. Jamais plus elle ne viendra crier comme si ça pouvait le faire ralentir dans son avancée vers elle derrière leur deux sourires coordonnés. Non, jamais il ne la reverra. Jamais il ne pourra la serrer dans ses bras. C'est ça qu'il garde en tête plus que les mots réconfortants de ses amis qui, au mieux, s'essaient à se faire aussi présents que possible. Alors fais lui honneur, et continue de vivre, car c'est ce qu'elle voudrait. Sur ces mots-là, il relève le regard cependant. Bien présent, attentif à ce qu'elle vient d'énoncer, Fanny a toute son attention désormais. Il a les yeux embués, les mains qui commencent même à en trembler. Dieu qu'il voudrait pouvoir prétendre à pouvoir lui faire honneur ; mais Leo n'en a pas le cœur. Pas encore, pas maintenant. Parle-moi d'elle, d'un souvenir heureux que tu as pu partagé. »

Il aurait pu se risquer à y songer, Leo aurait pu se laisser tenter mais, dans son désarroi, il ne se souvient de rien et les forces lui manquent. Il ne daigne même plus relever le regard, écoutant simplement la voix et le rire cristallin de sa sœur perdre en force dans sa tête. Elle s'estompe, doucement. Les mots deviennent un peu plus déconstruits et ses traits perdent en netteté. Il commence à oublier. Leo culpabilise de ne pas pouvoir la faire perdurer ; Dieu qu'il voudrait pouvoir la sauver de l'obscurité de ses songes à défaut d'y être réellement parvenu. « Je me souviens de rien... » Qu'il confesse, à demi-mot, silencieusement. Il perd cette vérité sur la table et assez honteusement. Il prend sur lui pour ne pas se lever, quitter les lieux, trouver un camion sous lequel se jeter. Il a les membres qui tremblent davantage, le cœur qui continue de pomper un trop plein de sang glacé. « Je me souviens que de la nuit où on l'a cherché et de l'autre soir quand... quand Daniel m'a dit que c'était fini. » Il peine à lui dire ces mots, relève qu'à moitié son regard sur cette amie qu'il est venu trouvé, celle qui s'essaie tant bien que mal à le réconforter, à se faire présente comme elle lui a toujours promit depuis qu'ils se sont rencontrés et appréciés. « Désolé je me rends compte que je plombe ta soirée, t'étais en train de bosser et moi je viens te faire chier... » La parole soutenue oubliée, Leo n'est plus que l'ombre de lui-même en cet instant d'errance incontrôlé. « Je peux avoir un verre ? »
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyDim 2 Déc - 0:21



Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait



Est ce qu'il est vraiment là devant toi ? Est ce que ce n'est pas une illusion qui vient de rentrer dans ton bar restaurant ? Tu te le demandes, tu te demandes si c'est bien le Leo que tu as connu ici même voilà quelques temps maintenant. Tu ne saurais pas même dire combien, cela fait des années en tout cas, mais là, il est dans un état lamentable et tu ne sais pas si tu pourras y faire grand chose, car il semble ailleurs. Il semble mort de l'intérieur, en train de pourrir de l'intérieur, comme si cette perte lui avait complètement brisé le coeur si bien qu'il ne pourrait jamais s'en relever. Tu ne sais pas si Daniel pourrait être là pour lui, parce que tout simplement, tu ne sais pas si Leo voudra de lui, plus qu'il ne voudra de toi. Est ce que tu réussiras à lui redonner un maigre sourire ? Tu ne te penses pas capable d'un tel prodige, mais tu es là, pour lui, chose que tu lui as promis, chose dont il s'est souvenu puisqu'il est là ce soir. Tu sais que les gens parlent à votre sujet mais tu n'en as que faire, car c'est comme si tu étais chez toi, et qu'il n'y avait que vous deux. Pourtant, il y a tout le monde, enfin du monde même si le Blue Frog's n'est pas plein ce soir. En tout cas, tu lui parles, et il ne réagit pas vraiment, si ce n'est à une phrase, celle qui parle des volontés de Claudia. Il ne peut pas finir en loque, ce n'est pas ce qu'elle voudrait pour lui, tu le sais pertinemment, car c'est ce que tu as fait pour tes parents. Tu ne t'es pas arrêtée de vivre alors qu'ils avaient été sauvagement assassinés derrière le bar, comme des malpropres. Et un jour tu auras ta vengeance, un jour. Mais elle n'est pas à l'ordre du jour, car tu dois d'abord tentée de sauver l'âme de Leo même si tu ne sais pas s'il y a encore quelques choses à faire. Alors tu tentes de lui faire se souvenir de quelques choses de joyeux. Mais ça ne prends pas, il ne se souvient de rien, son cerveau occulte tout, il n'y a plus rien qui en ressort comme si l'éponge avait été tordue dans tous les sens et qu'il n'en ressorte plus rien. Tu penses que tu pourrais dire n'importe quoi, absolument tout, que cela ne changerait rien. Il n'est pas réceptif, c'est encore trop récent, trop frais dans son esprit pour qu'il puisse agir de façon raisonnée, normale. Dans un sens, cela te rassure qu'il soit venu ici, au moins, il est avec toi, il n'est pas en train de se jeter sur les rails du métro, ou sous un bus, ou sous un autre véhicule. Il ne se souvient donc de rien, de rien du tout. Il peine à te dire qu'il se souvient du soi où il l'a cherché, du soir où Daniel lui a dit que c'était terminé. Pourtant, Leo se raccroche à la branche que tu es pour ne pas sombrer dans les profondeurs des abysses. Pourtant, il plonge, il s'enfonce, tu ne fais que légèrement freiner la chute. Et soudain, il se rends compte qu'il est en train de plomber ta soirée, que tu avais sans doute prévue quelques choses de mieux. Mais tout cela n'est que secondaire, il est devenu la priorité à tes yeux, tu es persuadée que si tu venais le trouver dans un état pareil à la maison de retraite, il agirait de la même façon. Et finalement, il demande un verre. Tu fais signe au barman de vous apportez deux verres et une bouteille de whisky. Est ce que Leo a des soucis avec l'alcool ? Tu n'en as pas le souvenir, contrairement à son ami Daniel. Mais peut être qu'il a finalement sombré, ou que c'est la seule solution qu'il a pour tenter de remonter la pente. Alors tu lui verse un fond de whisky dans un verre, et tu te sers également un verre, pour l'accompagner.

" Tu ne plombes rien du tout tu sais. Tu ne m'embêtes pas du tout, bien au contraire. Je serais une bien mauvaise amie si je te chassais d'ici. Mais je suis contente que tu sois venue me voir ce soir. Je m'en voudrais qu'il t'arrive quelques choses parce que je t'aurais dit de t'en aller. Je sais que j'ai sans doute pas les mots qu'il faut pour panser le trou béant qu'il y a dans ton coeur, mais je suis là. Je vais pas te lâcher, d'accord ? Même si ça prendra du temps, on remontera la pente ensemble. C'est dur, je connais bien ça malheureusement. J'ai perdu mes parents voilà trop d'années maintenant. J'ai eu du mal à m'en remettre, mais j'ai réussi, avec le temps. Tu peux aussi le faire, tu as cette force en toi qui te permettra d'y arriver ! "

Et tu montres son coeur, tu sais que son coeur sera la clé pour qu'il puisse survivre à cette perte même si cela devra prendre du temps, car il n'y a que lui qui peut apaiser ce genre de chose. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que tu as arrêtée de pleurer chaque soir de leur perte, et aujourd'hui encore, il t'arrive d'y penser. Et cela remonte dans ta mémoire, tu revois les images terribles dans ton esprit, et comme Leo, tes yeux commencent à s'embrumer de liquide lacrymal. Alors tu bois ton verre de whisky d'une traite comme pour te donner le courage nécessaire pour l'aider à faire face à ses propres démons.

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Leo Mills

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyJeu 20 Déc - 18:38



Quand la vie n'est pas aussi
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6th january, 2018.

« Tu ne plombes rien du tout tu sais. Tu ne m'embêtes pas du tout, bien au contraire. Je serais une bien mauvaise amie si je te chassais d'ici. » Quoi répondre à ça ? Leo ne fait que hausser les épaules, défait du monde dans lequel il erre depuis que son cœur s'est allégé. Il a les sens en miettes, l'impression que ses pas ne sont qu'éphémère, quant à la vérité sur la manière dont il est parvenu ici ? Il l'a déjà oublié, comme si penser ne lui était plus qu'un luxe qu'on lui aurait retiré. Aussi, il accepte les paroles de son amie sans broncher, le regard un peu vitreux posé ailleurs que sur ses traits réconfortants d'ordinaire. Rien ne semble l'atteindre depuis, pas même les mots que Daniel énonce et qu'il n'entend pas forcément. Leo n'est plus que l'ombre de lui-même, essayant au mieux de survivre derrière la douleur qui l'enterre plus qu'il ne l'aurait imaginé en songeant à cette éventualité. Il y avait pensé, à ce jour, mais ne s'y était pas préparé. « Mais je suis contente que tu sois venue me voir ce soir. Je m'en voudrais qu'il t'arrive quelque-chose parce que je t'aurais dit de t'en aller. Je sais que j'ai sans doute pas les mots qu'il faut pour panser le trou béant qu'il y a dans ton cœur, mais je suis là. Je vais pas te lâcher, d'accord ? » Il s'accroche à ses paroles, essaie de se concentrer là-dessus plutôt que sur les conversations qu'il croit tournées vers lui, vers le pathétisme dont il fait preuve en cet instant précis. La paranoïa, depuis peu, n'a fait qu'augmenter. C'est celle-ci qu'il essaie de vaincre silencieusement, l'azur de ses perles posé sur le bois verni du comptoir qu'il effleure du bout des doigts, tentant au mieux de penser à autre chose que toutes les images qui hantent ses songes. Dieu qu'il aimerait pouvoir dormir, oublier... au mieux se reposer, fermer les yeux pour ne plus penser. Un soupire avant de se jeter sur le verre tout juste servi, celui qu'il n'osait pas encore touché comme par respect pour son amant ce soir délaissé. Tant pis pour la force et la sûreté. Tant pis pour les promesses qu'il vient briser ; Claudia devrait comprendre qu'il ne puisse porter son âme maintenant qu'elle ne soit pas là pour l'y aider. « Même si ça prendra du temps, on remontera la pente ensemble. C'est dur, je connais bien ça malheureusement. J'ai perdu mes parents voilà trop d'années maintenant. J'ai eu du mal à m'en remettre, mais j'ai réussi, avec le temps. Tu peux aussi le faire, tu as cette force en toi qui te permettra d'y arriver ! » Quelques gestes de ses mains viennent finalement désigner son cœur, Leo laisse un sourire bref et triste se perdre à la commissure de ses lèvres. Il aimerait pouvoir lui dire que ça ira mais mentir n'est pas encore dans ses habitudes bien installées.

Son attention se porte néanmoins sur elle lorsque son levé de coude rejoint le sien. Il détaille un instant la blonde, rien que quelques secondes pour percevoir cette légère moue attristée qui s'est teintée sur ses traits. Il esquisse une grimace, prenant sur lui pour se redresser, esclave de son trop grand cœur qui ne parvient pas encore à se défaire des ressentiments d'autrui. Leo vient apposer une main sur la sienne, toussant un peu pour s'éclaircir la voix, braver les sanglots coincés dans sa gorge depuis l'enterrement. « Je suis désolé de t'infliger ça. » Qu'il laisse entendre, voyant bien ce qu'il ravive par sa propre douleur, par sa propre chute. Leo sent la culpabilité monter, ne rien arranger. Et la gêne s'en mêle, brutale, aussi soudaine que la lucidité qu'il vient de retrouver. Il n'a pas le droit de faire subir son fardeau à ceux qui en ont déjà trop vécu ; à savoir tous ses proches, tous ses amis. Leo se doit de remonter la pente seule avec l'espoir de pouvoir redevenir ce pilier qu'il avait été pour ceux qu'il abandonne à chaque nuit qui vient à passer. « J'devrais y aller, j'voulais pas te faire du mal en te rappelant des trucs. » Qu'il vient faire entendre, se redressant déjà, osant la prendre dans ses bras sans vraiment attendre son consentement. C'est qu'il est ailleurs, Leo, dans un tout autre monde que celui dans lequel il peine encore à marcher.
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyMar 25 Déc - 16:14



Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait



Tu ne peux pas le chasser, tu ne peux pas le laisser s'en aller, tu ne veux pas le faire fuir, car tu prends conscience de l'effort surhumain qu'il a fait pour venir jusqu'ici déjà. C'est peut être un trop gros effort pour lui, mais il l'a fait, et pour cela tu ne peux que le soutenir, tu veux le soutenir même s'il ne semble pas tout à fait comprendre le désire que tu as dans l'instant. Mais il en est ainsi, n'est ce pas ? Alors tu essayes de le réconforter, tu essayes de faire au mieux pour l'installer dans un petit cocon d'amour où il n'y aurait que lui, et toi pour le bercer, le dorloter quelques instants, comme pour apaiser son coeur meurtri, son esprit en miette, son souffle cours, comme pour lui redonner un peu d'envie, un peu d'entrain en cette période si sombre pour lui. Tu ne sais pas si tu as les mots tout à fait juste, mais tu as les mots qui sortent de ton coeur, tes gestes bienveillants pour le réconforter. Ce soir, il pourrait tout te demander, que tu accéderais à sa requête, même si pour cela tu devais agir de façon inconvenante, si au moins cela pouvait l'apaiser. Mais tu ne sais même pas si cela serait suffisant. Si Daniel n'a pas réussi cette mission, tu ne sais pas si tu seras à même de la réussir mais le lien qui vous unit n'est pas le même, alors peut être que l'amie que tu es fera mieux que l'amour qu'est le barbu pour Leo. Alors tu lui dis que tu ne le lâcheras pas, comme si désormais, il y avait ce fil invisible qui le prouvait entre toi et lui. Tu sais que ça ne veut rien dire, qu'il suffit de quelques secondes pour qu'il fasse le geste de trop, mais tu feras ton possible pour être là, pour être son fil de sûreté si jamais il dévie de trop pour lui éviter une mort certaine. Tu sais qu'il a du penser à mettre fin à ses jours vu l'état dans lequel il se trouve, c'est une certitude, mais pour le moment, il ne l'a pas fait, il cherche de l'aide, c'est pour ça qu'il est là, avec toi. Tu lui fais part de ton expérience, que ça n'a pas été simple, ni facile pour toi, mais que tu as réussi à surmonter cela. Lui aussi, il peut le faire même si à l'heure d'aujourd'hui, il n'en a pas conscience. Il pense qu'il ne peut pas, qu'il ne le pourra jamais parce que c'est trop frais, trop récent, mais le temps fera son oeuvre, tu l'espère, tu espère qu'il lui laissera le temps pour agir et qu'il ne fera rien qu'il puisse regretter avant cela. Pourtant, tu sens que les larmes viennent, petitement, mais elles sont là parce que tu penses à tes parents, aux fêtes qui ne sont pas très loin derrière vous, et à leur absence. Alors il s'excuse, comme si finalement, c'était lui qui te consolait et pas l'inverse. Mais tu n'es pas du genre à te morfondre sur tout propre sort. Tu es cette tour qui ne bouge pas dans la tempête, ce phare qui indique qu'ici, il y a des récifs et que donc le navire ne doit pas venir par là sous peine de s'échouer. Alors il se dit qu'il devrait y aller, et déjà il s'en va. Pas vraiment, mais il te prend dans ses bras, pour te réconforter alors que normalement, c'est l'inverse qui doit se produire. Alors que tu es dans ses bras, tu ne relâches pas son étreinte, et tu fais comprendre à la première serveuse qui passe sous ton regard, que tu es off pour la soirée même s'ils avaient déjà bien dû le comprendre. Alors tu lui dis quelques mots à l'oreille.

" Tu ne me fais pas mal Leo, bien au contraire. C'est bon de se souvenir, de se rappeler tous les bons moment qu'on a pu passer ensemble. Et si on allait chez moi, pour regarder de vieilles photos ? Ce serait super pour se redonner mutuellement le sourire, tu ne crois pas ? Je m'en voudrais si tu finissais la soirée seul, quelques parts, tu sais. "

Alors tu relâches l'étreinte, et tu lui prends une main, comme pour l'emmener déjà chez toi, juste au dessus de ses lieux, dans tes appartements pour revoir de vieilles photos ensemble, pour lui montrer que malgré le chagrin, tu te souviens d'eux de façon positive. Tu espères qu'il voudra bien, parce que tu sais que ça pourrait lui faire du bien, d'écouter les anecdotes qui feront suite aux photographies visionnées.

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyJeu 17 Jan - 17:44



Quand la vie n'est pas aussi
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6th january, 2018.

La chaleur de ses bras lui paraît irréelle, trop apaisante pour véritablement exister. Il a l'impression que le gouffre creusé pas très loin n'a pas été semé parallèlement, que la chute est à venir et qu'il doit lui épargner ça – même son côté égoïste n'a pas raison de ses choix. Il en est à penser à ça quand Fanny répond à son étreinte, quand elle vient se blottir tout contre lui malgré les regards, les interrogations, ses obligations quant au lieu dans lequel ils se trouvent. Il est venu la déranger jusque-là et il le regrette, elle ne mérite pas d'assister à sa perte imminente de contrôle, de toute raison défaite de continuer. Leo n'est que le fantôme de ce qu'il avait été. Triste, immuable, vide. Pourtant, il sent le souffle rassurant de la Belle contre son cou, le parfum de ce qui lui avait manqué. Longs ont été ces derniers jours à ne plus savoir comment parler. Et maintenant qu'il s'y risque, il croit pouvoir affirmer que le poids est un peu moins dense sur son dos. Il le croit, seulement, pas encore apte à pouvoir y croire pleinement. « Tu ne me fais pas mal Leo, bien au contraire. Il aimerait y croire, à ces paroles. Il aimerait pouvoir se dire qu'il n'a rien réveillé ; et le fait que c'est possiblement le cas. Néanmoins, ce sont ses souvenirs qui s'en réveillent, qui viennent frapper aux portes de sa conscience comme dans l'espoir de la traîner un peu plus vers le bas. Ses cachettes commencent à se faire rare et elle pâlit, chaque jour qu'il survit. C'est bon de se souvenir, de se rappeler tous les bons moments qu'on a pu passer ensemble. Peut-être. Il n'en dit rien, acquiesce très faiblement contre son épaule, les yeux fermés pour se concentrer sur sa propre lutte. Il commence à perdre. Leo commence à SE perdre, dans son entièreté. Et si on allait chez moi pour regarder de vieilles photos ? Ce serait super pour se redonner mutuellement le sourire, tu ne crois pas ? Quant à cette proposition, il n'est pas sûr de ce qu'il devrait répondre. En lui, quelques voix s'entremêlent, toutes avec un avis différent qui n'aide pas au cœur du blond à se décider. Il a l'hésitation qui se manifeste, le palpitant tellement lourd qu'il en reste pleinement indécis. Mais elle termine par insister, la blonde qu'il maintient encore inconsciemment contre lui ; petit cocon qu'il se bâtit dans les paroles qu'elle lui sert avec la ferme attention de l'aider ; il n'en doute pas, les intentions de Fanny n'ont toujours été que louables. Je m'en voudrais si tu finissais la soirée seul, quelque-part, tu sais. » S'il comptait y répondre, Fanny ne lui en laisse pas le choix, sa main d'ors et déjà dans la sienne. Il laisse faire, ne se débat pas, à quoi bon finalement ? Tout ce qu'il contente de faire voir, c'est un maigre hochement de tête, prêt à user d'efforts à ses côtés.

Il sait d'avance que s'il franchie la porte de cet endroit, seul, la possibilité qu'il ne rentre pas est sûre. Il le sait, au fond de lui, s'offre le luxe de survivre encore un peu avec l'espoir de s'en sortir, de remonter le gouffre dans lequel il s'est laissé tomber. Il s'y essaiera, rien que pour ce soir, mais ne promets rien. C'est d'ailleurs ce qu'il vient lui faire savoir, d'une voix faible et tremblante. Il n'est pas sûr de pouvoir au mieux lui éviter d'avoir à gérer les ombres d'un homme plutôt que sa conscience même ; pleine et entière. Mais son sourire lui laisse savoir qu'il reste le bienvenu, qu'il le sera aussi longtemps qu'il lui faudra. C'est en cette image qu'elle lui offre qu'il parvient à esquisser un rictus des plus moroses mais bien présent ; un pas vers l'avancement, en soit. « Merci d'être là. »
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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyVen 18 Jan - 23:16



Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait



Tu ne vas pas lui laisser le choix quoiqu'il en soit, parce que tu le vois devant toi. Il ne ressemble à rien de ce que tu as pu voir de lui précédemment, rien et ça te fait peur, car tu tiens à lui, peut être plus que tu ne le voudrais dans ton esprit. Alors si tu le laissais s'échapper ce soir, si tu le laissais repartir, s'en aller, tu as le sentiment que son corps finirait dans le caniveau, non loin de là, dans un endroit où personne ne voudrait finir. Tu lui proposes d'aller voir de vieilles photos mais s'il n'en a pas envie, au moins qu'il reste chez toi, qu'il y dorme pour la nuit, tu pourras au moins veiller sur lui s'il arrive cependant à dormir car même pour cela tu ignores s'il en sera capable. Peut être qu'il ne voudra pas car il sait qu'il va cauchemarder, mais tu tenteras quand même, tu tenteras de l'apaiser plus qu'il ne le faut. Tu as fais signe à ton second que pour ce soir, tu n'étais plus là. Tu te fiches du spectacle que tu peux proposer dans l'instant à tes clients, tu es une professionnelle mais ce soir, c'est la Fanny amie qui prends le dessus, cette amie proche de celui qui parfois à jouer de son instrument juste là dans le coin de cette pièce. Et s'il en jouait juste pour toi ce soir, pas ici, mais dans ton appartement ? Tu as ce qu'il faut là-haut, car à une époque tes parents voulaient que tu joues d'un instrument, et ils n'ont clairement pas lésinés sur le prix du matériel qui n'a pas assez servi mais qu'importe. Il doit d'ailleurs être plein de poussière, mais ça te rappellera des souvenirs et ça lui permettra de peut être évacué un peu plus de pression. Il faut clairement que tu trouves la soupape pour qu'il se vide un peu plus. Tu as déjà réussi à enlever un peu de pression, mais il en a accumulée tellement que tu ne sais pas combien de temps cela te prendra pour que ce soir, il puisse redevenir un semblant de lui-même et non ce fantôme qu'il est actuellement. Il n'y a malheureusement pas de potion magique ou de liquide spécial pour qu'il redevienne lui-même, car vous n'êtes pas dans un monde fantastique où les fantômes existent. Tu en douterais presque au vue de la tête qu'il a mais il n'en est pas vraiment un, pas physiquement, mais mentalement il est dans cet état là. Alors, lorsqu'il te dit simplement un " merci d'être là " ton regard s'illumine, car tu le sens, simplement dire cette phrase lui coûte un effort presque surhumain dans sa condition actuelle. Alors tu sers légèrement plus fort ta main dans la sienne, comme de peur que vos mains ne glissent et qu'il tombe simplement au sol si jamais tu le lâchais. Alors tu le tire légèrement pour que vous puissiez passer par la porte dérobée qu'il y a dans la cuisine pour que vous puissiez monter dans tes appartements, histoire que la pression du Blue Frog's disparaisse de dessus ses épaules. Tu fermes la porte derrière toi, peu importe ce que tes employés pourront pensés, que Leo soit ton amant ou juste un ami, ça ne les regarde pas finalement, et si quelqu'un te pose la question tu le renverras dans les cordes. Tu es une patronne sympa, mais il y a des choses que tu ne supportes pas. Alors vous arrivez chez toi, tu n'as toujours pas lâcher sa main, mais tu finis par le faire en lui souriant.

" Mets toi à l'aise surtout d'accord ? On peut faire tout ce que tu veux, mais peut être qu'on peut regarder ce qu'il y a de disponible sur Netflix ou simple parler, jouer à un jeu vidéo. Y'a tellement de choses qu'on peut faire pour s'aérer l'esprit, tu es mon invité, c'est toi qui choisit d'accord ? "

Tu l'as regardé dans les yeux, tu lui as peut être proposé trop de choses, mais peu importe, car au fond, tu veux qu'il se sente bien même si tu ne sais pas ce qui pourrait le faire retomber dans ses travers. Peut être qu'il suffit d'un mot, d'une image pour le faire replonger, tu ne sais pas, mais tu vas tout faire pour qu'il remonte la pente parce que tu ne veux pas le voir se jeter sous les roues d'une voiture ou d'autres véhicules capable de le tuer.

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyDim 27 Jan - 0:38



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6th january, 2018.

Quelques secondes de réflexion, comme si le silence venait de reprendre sa place en ces lieux ; mais le calme est de courte durée. Rapidement, les conversations lui reviennent, les rires, les chants, toute cette vie qu'elle n'aura jamais. Le coup se porte rapidement à son cœur et Leo déglutit, prenant sur lui pour ne pas craquer, essayant de se concentrer sur cette main qui tient encore la sienne. Fanny doit être sa seule préoccupation en cet instant, c'est sur elle qu'il doit se perdre et non sur les ténèbres qu'il sent s'épaissir au-dessus de sa tête. Un soupire, le regard qui se baisse et qui semble lui donner le feu vert, il sent la petite blonde l’entraîner à sa suite. Sanders ne fait que suivre, silencieusement. Il ne résiste pas, ne revient pas sur la décision qu'il semblait avoir prit que de fuir cet endroit. Non, il se contente de suivre la jeune femme jusqu'à la porte de la cuisine, jusqu'à ce couloir caché au monde qui mène au-delà de cette jovialité déconcertante. Un peu de calme, un peu de répit. La possibilité pour le blond de pouvoir encaisser sans que rien ne vienne le déranger, aucun de ces bruits. La porte à peine franchie, un semblant d'apaisement se dépose contre sa personne. Leo laisse son regard se perdre sur les alentours, essayant de se construire un repère en ces lieux inconnus. Il va et vient sur le séjour, là où Fanny vient rompre le contact de leurs mains jusqu'alors encore liées. « Mets toi à l'aise surtout d'accord ? Il acquiesce en rapportant son regard sur elle, le bleu de ses yeux fatigués un peu moins pâle que lorsqu'il est arrivé. On peut faire tout ce que tu veux, mais peut-être qu'on peut regarder ce qu'il y a de disponible sur Netflix ou simplement parler, jouer à un jeu vidéo. Il hausse les épaules, lui adressant un petit sourire comme pour essayer de ne pas l'inquiéter. Il prend sur lui, du mieux qu'il peut, Leo s'essaie à ravaler son chagrin pour lui épargner le poids lourd de ce fardeau. Y'a tellement de choses qu'on peut faire pour s'aérer l'esprit, tu es mon invité, c'est toi qui choisit d'accord ? » Et s'il voit de la bienveillance dans son regard, il croise surtout l'inquiétude à son égard. Le palpitant qui s'en alarme, Leo s'en veut de lui imposer l'ombre de ce qu'il avait pu être avant cette dernière nouvelle, la pire de toutes.

« C'est comme tu veux, je n'veux rien imposer... ; sa voix semble prête à se briser à n'importe quel instant, comme à peine retenue par le peu de force qui subsiste encore en lui. Leo ose enfin quelques pas, trouvant refuge sur le canapé de la jeune femme, ses mains à nouveau rangées dans ses poches, tremblantes à n'en pas douter. Il peine à prendre sur lui, il peine à évincer le rire de Claudia qui résonne encore dans les recoins de ses pensées abîmées. J'suis pas sûr d'être en mesure de regarder quoi que ce soit là, en tout cas. On peut parler si tu veux en jouant à un truc... j'imagine que c'est le mieux à faire pour pas réfléchir. » Il hésite mais s'essaie à un sourire. Quelque-chose de faible, de ridicule mais il a tenté, il a essayé. Leo semble peu à peu se calmer. Il est loin de la noirceur qui l'accompagnait quand il passait la porte des lieux qu'ils ont déserté. « J'veux juste... ; il déglutit, laisse son regard fuir à nouveau vers les ombres dans un recoin de la pièce. Il doit trouver un certain courage pour parler, en parler de ce fait-là. C'est trop récent, trop pesant. J'veux juste qu'on évite de parler d'Elle... s'il te plaît. Ses paroles sont presque suppliantes tandis qu'il parvient, une nouvelle fois, à lui faire face. Tout sauf... tout sauf Elle. » Il retient ses larmes, s'essaie à être plus fort qu'il n'avait pu l'être, en bas, lorsqu'il se tenait entre ses bras. Leo doit au moins faire face ce soir, pour elle, pour le temps qu'elle lui accorde. C'est ce qu'il se fait entendre, silencieusement, au fond de lui. C'est le but qu'il se donne pour cette soirée.
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptySam 2 Fév - 13:51



Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait



Vous fuyez cet endroit qui pourrait lui porter préjudice, car plein de vie, plein de personnes qui ne se préoccupe pas de lui, plein de bruits surtout, parce qu'il a besoin de calme. Alors tu l'entraînes loin de tout cela, passant par les cuisines plutôt que par l'extérieur, chose que tu fais habituellement pour ce genre d'invitation, comme pour cacher à la face du monde qu'il y a une porte dérobé dans ta cuisine pour accéder chez toi. Mais ce soir, personne ne vous a vu, tu fais comme si personne ne pouvait comprendre, comme si vous disparaissiez chez toi comme par magie, car en soit, c'est presque un passage magique cette petite porte pour arriver dans tes appartements au dessus. De toute façon, quand tu n'es pas là, elle est constamment verrouillée cette porte, tu ne veux pas de mauvaises surprises, et puis même, il y a encore une autre porte pour mener jusqu'à ton for intérieur, jusqu'à chez toi proprement dit. Alors, vous arrivez après quelques instants, et tu songes à lâcher enfin sa main comme si à présent il était enfin en lieux sûrs, qu'il ne puisse pas même s'échapper. Tu ne veux pas le tenir en cage, loin de toi cette idée, mais tu sais que s'il réussit à s'en aller, que peut être il pourrait choisir de mettre fin à ses jours. C'est comme ça, tu le sens, tu le vois même si plus le temps passe, mieux il a l'air de se comporter même si ce ne sera pas le mieux, tu te contenteras du moins pire dans cette situation là. Tu lui dis de se mettre à l'aise, tu lui proposes des choses, tu le laisses choisir mais il ne veut rien t'imposer. Si tu lui proposes tout ça, c'est que tu ne lui imposes rien de tout cela donc il peut choisir ce qui lui semble être le mieux. Il se hasarde en direction du canapé, mais c'est déjà mieux que rien pour toi. Au moins, il sera confortablement installé parce que ton canapé est tout doux, douillet, comme un petit cocon pour lui. Et il finit par te donner ses préférences, parler tout en jouant à quelques choses sans avoir besoin de trop réfléchir, de trop penser à elle. Il ne veut aborder le sujet, trop frais, trop récent, trop blessant, car les plaies sont encore bien ouvertes et saignent abondamment, comme si le sol de ton appartement en était recouvert. Mais il essaye, il fait l'effort de ne pas être cette loque qu'il était en arrivant au Blue Frog's. Il tente de reprendre un contenance. Le mieux pour ce soir serait de parler de toi, tu en as conscience, cela fait un mégalomane, mais au moins en parlant de toi, tu es certaine, pratiquement de ne pas aborder le sujet qui fâche, par mégarde. Parce que si vous parlez de lui, elle finira par revenir sur le devant de la scène à un moment ou un autre. Alors, tu hoches la tête à ses propos, vous ne parlerez pas d'elle, non, juste de toi, tout en jouant à un jeu, tu sors des cartes, mais peut être qu'il ne voudra pas y jouer. Tu sors aussi une bouteille de scotch et deux verres, tu les remplis, il boira quand il voudra. Tu t'installes devant lui donc.

" On se fait une petite bataille ? Tu connais le principe ? "

Tu lui poses la question, s'il le faut, tu lui expliqueras rapidement les règles, assez simple même si le jeu n'est qu'un passe-temps pour ne pas trop penser à elle. Et puis finalement, tu lui parles de tes projets sur le plus ou moins long terme.

" Au fait, je pense pas te l'avoir dit, mais je me suis décidée, je vais un peu me désengager du Blue Frog's. Je vais faire ce que j'aurais du faire depuis longtemps : je vais devenir pompier. Dans les semaines à venir je vais faire la prochaine formation. Je connais un peu les rudiments déjà puisque j'avais commencé, mais là, ce sera des révisions avant de me lancer dans le grand bain, parce que je veux aider les gens. "

Tu n'as pas parlé de la mort de tes parents, parce que cela pourrait faire écho à la mort dont il ne veut pas parler pour le moment, trop douloureuse. Tu tentes de choisir au mieux tes mots pour qu'aucun mauvais souvenir ne remonte à la surface, mais ce n'est pas évident, tu le sais bien, alors tu fais en sorte qu'il se sente le mieux possible, un peu apaisé. Ce soir, tu lui proposeras même de dormir dans la chambre d'ami, au cas où, car tu as trop peur que même apaisé, un peu, il fasse une bêtise en sortant d'ici. Tu ne sais pas de quoi il est réellement capable à ce niveau tellement il semblait être au bout du rouleau mais tu préfères ne pas prendre de risques.

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Leo Mills

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyMer 6 Fév - 16:07



Quand la vie n'est pas aussi
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6th january, 2018.

Elle acquiesce, garde cet éternel sourire. Évidemment, que pourrait-elle faire d'autre que cela face à son état ? Il laisse faire, baisse la tête, par honte, par chagrin aussi. Il doit l'avouer, les plaies semblent brûlantes, les souvenirs meurtriers. Puis, finalement, ce sont des cartes qu'elle se risque à sortir. Quelques cartes qu'il guette du coin de l’œil, essayant de braver la douleur qui s'immisce en lui comme un poison inesquivable. Aucun antidote, aucune issue à ce qui court dans ses veines. Rien si ce n'est le temps à accepter, le temps à passer avec l'espoir que les choses se tassent d'elles-mêmes. C'est utopique mais, dans un recoin de sa tête se terre encore ce maigre espoir ; ce souhait tellement illusoire. « On se fait une petite bataille ? Tu connais le principe ? » C'est sa petite voix qui le rappelle à lui, à cet instant. C'est sa voix qui parvient à le tirer des horreurs qui s'essaient à assiéger son âme. Et il ne pourra jamais assez la remercier d'être ce soir, de lui éviter un détour sous les roues innocentes d'un chauffard. Il n'aurait pas tenu si elle n'avait pas été là, ce serait aventurer dehors avec une dernière pensée pour Daniel et son incapacité à pouvoir y faire quoi que ce soit. Il s'en veut déjà trop d'avoir du lui annoncer, n'est pas totalement en mesure de pouvoir tout gérer. Il ne le blâme pas, le constate seulement ; il ne lui cause que du tord à rester à ses côtés sans un mot, sans un signe que tout pourrait à nouveau bien aller. Aussi, il tait ses songes, en revient à elle – uniquement à elle. Il acquiesce à sa question, se laisse d'ors et déjà tenter par le verre qu'elle lui a servi, celui qu'il termine dans la seconde où il s'en saisit. La brûlure à sa gorge est salvatrice. « Au fait, je pense pas te l'avoir dit, mais je me suis décidée, je vais un peu me désengager du Blue Frog's. Je vais faire ce que j'aurais du faire depuis longtemps : je vais devenir pompier. Il arque un sourcil en terminant de braver la chaleur qui s'immisce en lui, simple réconfort à la souffrance qu'il essaie d’évincer ; en vain, bien que légèrement tout de même, avouons-le – il y a un tout petit mieux depuis son arrivée en ces lieux. Dans les semaines à venir je vais faire la prochaine formation. Je connais un peu les rudiments déjà puisque j'avais commencé, mais là, ce sera des révisions avant de me lancer dans le grand bain, parce que je veux aider les gens. » Et c'est tout à son honneur. Leo laisse échapper un bref sourire, quelque-chose de sincère qui s'inscrit en ce temps. Il ne peut nier être fier de ce qu'elle choisie, de ce qu'elle devient ; il ne peut nier envier sa détermination quand lui n'aspire plus qu'à abandonner.

« Tu fais le bon choix. » Sa voix est encore un peu faible – bien que plus vivace qu'au départ. Elle a perdue de sa dureté, de ce ton caverneux qui lui semblait si défait, peu approprié. Une telle noirceur n'a jamais fait bon ménage avec ce faciès d'ordinaire si doux. Masque efficace à quiconque souhaiterait voir au-travers, peu ont réussi. Trop peu. « Tu fais ça bien... ; une pause, le regard qui dévie de ses traits comme incapable – en partie – à lui faire face, parce qu'il s'apprête à admettre une chose qu'il ne pensait pas possible. Aider les gens. Tu le fais déjà, d'ailleurs. » Il ose un sourire, se donne le droit de se servir un nouveau verre qu'il termine instantanément ; en espérant qu'elle ne lui en voudra pas. Il n'a nul autre réconfort que sa présence et cela. Boire pour oublier, boire et l'écouter pour tenter de s'apaiser. « J'sais pas où j'serai ce soir sans toi. » Il avoue, ose le faire entendre. Il faut qu'elle sache qu'elle fait déjà beaucoup et qu'à l'avenir, si ça ne fonctionne pas, ce ne sera pas de son fait. Il faut qu'elle sache que quoi qu'il arrive, elle fait sa part en cet instant précis. Aussi, il compte sur le fait qu'elle imprime ces paroles, ces dires dans un recoin de sa tête. « C'est pour ça que j'suis sûr que tu fais ce qu'il faut. Tu seras parfaite dans ce travail-là. » Il s'essaie à un rictus, il s'essaie à se faire un peu plus présent qu'absent, un peu plus avenant que déprimant.
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptySam 9 Fév - 16:02



Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait



Ton sourire reste là, sur ton visage pour tenter de le transmettre à Leo. Tu sais que ça ne sera pas facile, mais tu le fais quand même parce que tu le veux, qu'il sourit un peu, qu'il oublie le pourquoi il est réellement venu ici. Mais il n'oubliera pas, tu sais qu'il ne le fera pas, parce qu'il en est ainsi, alors tu tentes de lui faire penser à d'autres choses, tu sors un jeu de cartes. Ce n'est pas grand chose, cela lui changera un peu les idées, et puis, tu vas te décider à lui dire ce que tu as en tête depuis maintenant plusieurs mois, depuis plusieurs années même. Tu vas enfin embrasser le destin qui s'offre à toi, celui qui te disait de devenir pompier mais qui a été éclaté en vol suite à la mort de tes parents. Mais leur mort commence à dater, tu peux enfin aller plus pleinement de l'avant, et devenir ce que tu voulais devenir, une sorte de super héroïne en costume pour sauver le monde, c'est comme ça que tu te l'idéalises évidemment. Tu ne seras jamais Super Woman, tu ne seras pas invincible non plus, tu sais que tu peux mourir mais c'est ce que tu veux faire, prendre des risques pour sauver les autres. C'est comme ça que tu réussiras à te sentir plus pleinement vivante dans ce monde où tout fou le camps. Tu le sais, et pour Leo c'est encore plus vrai. Il a mal, et même si tu tentes de l'apaiser, de passer un peu de baume sur son coeur, tu sais que ça ne sera pas véritablement suffisant, tu le sais très bien, mais peut être que cela agira quand même un peu, dans ce cocon qu'est ton appartement pour lui. Il n'a pas de mauvais souvenirs ici, alors tu fais en sorte de lui en construire des biens, des joyeux, pour qu'il respire un peu mieux. Ce ne sera pas quelques choses de fou, pas dans l'état où il se trouve, ce sera simplement mieux que rien. Alors, il accepte de jouer à ce jeu que visiblement, il connait, un peu au moins et boit bien trop rapidement ce verre que tu lui as servi, mais tu ne le remplis pas immédiatement, tu ne l'as pas emmené ici pour le saouler non plus, mais lui faire penser à d'autres choses. Alors tu enchaînes, sur toi principalement pour lui dire quelques choses de positif à ton sujet, pour lui donner cette nouvelle. Et un sourire semble réussir à s'installer sur son visage, un bref instant, mais c'est mieux que rien. Tu es déterminée à le devenir, c'est peut être quelques choses qui lui manque au fond, puisque ce soir, il n'avait pas envie de grand chose si ce n'est mourir. Parce que oui, tu as pu voir la mort dans les prunelles de ses yeux, dans le teint blafard de son visage. Mais là, il retrouve des couleurs, un peu, mieux que rien. Il se sert un verre, le vide trop vite, mais tu ne dis rien, sinon, tu n'aurais pas sortie la bouteille, et il te le dit, il te l'avoue, sans toi ce soir, il serait mort, très probablement. Tu l'avais vu, rapidement, et tu avais tenté de le retenir coûte que coûte pour qu'il n'en soit pas ainsi, et pour ce soir, la mission sera réussi. Mais qu'en serait-il demain ? Tu ne sais pas, tu pourras pas agir avec lui chaque soir ainsi, mais tu l'as fait ce soir, demain ce sera peut être pour un autre. Tu es là pour tes amis, et tu vas essayé d'être là aussi pour de parfaits inconnus même si tu sais que ce sera plus difficile dans ce cas là. Mais tu feras de ton mieux car visiblement, tu le fais déjà bien, c'est ce qu'il te dit, et ça te conforte dans ton choix, de savoir que ça lui plait, qu'il te le fait savoir alors qu'il n'est pas au mieux de sa forme.

" J'espère que je fais le bon choix oui. J'ai repoussé cela pendant longtemps mais là, je suis décidée, je vais faire les démarches pour que tout se passe bien. J'essaye en tout cas de faire de mon mieux pour être une bonne amie. Ce n'est pas forcément simple cela dit, mais j'essaye de donner le meilleur de moi-même dans tout ce que j'entreprends. "

Et quand tu dis cela, tu penses à Edith à la maison de retraite. Tu ne vas pas la voir aussi souvent que tu le voudrais, mais tu joues ce rôle de petite fille qu'elle a perdu, tu joues les substitutions. Avec Leo, ce n'est pas la même chose, tu ne peux pas être la substitution des pertes qu'il a subit, mais tu fais en sorte de rehausser son coeur meurtri. Et il te dit que tu le fais bien, et que tu le feras parfaitement aussi avec les autres. Dans d'autres circonstances tu douterais de cela, mais ce soir, tu y crois pour lui remonter le moral, car tu ne peux pas douter, tu te dois d'être ce pilier qui le soutient. Alors tu commences la partie, simplement, retournant une première carte à côté de vos verres. Tu bois une gorgée, simplement, rien de plus.

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Leo Mills

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyVen 22 Fév - 14:25



Quand la vie n'est pas aussi
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6th january, 2018.

« J'espère que je fais le bon choix oui. Il ose un sourire, une main déposée brièvement contre son épaule ; comment pourrait-elle en douter ? Elle est celle qui, ce soir, lui sauve la vie. Il tait cette vérité, il la taira aussi longtemps qu'il le pourra, peu enclin à faire entendre à l'une des âmes les plus proches des siennes que tout s'effondre plus qu'il n'y paraît. J'ai repoussé cela pendant longtemps mais là, je suis décidée, je vais faire les démarches pour que tout se passe bien. » Et il acquiesce enfin, gardant ce léger rictus accroché à ses lèvres comme pour l'encourager, du mieux qu'il peut en tout cas. Il en est là, en cet instant ; grand cœur, il tient à faire savoir qu'il est fier du chemin qu'elle prend. Les autres avant lui, toujours. Ça a été ainsi durant des années et il n'y failli pas, fidèle à lui-même – davantage en ce moment. Se concentrer sur les autres pour ne pas avoir à penser, à ruminer, à changer le monde dans sa tête avant que la réalité brute, dure ne lui revienne. Et l'idée lui revient, d'ailleurs, violente, accablante. Leo s'essaie à taire les voix, les rires, vestiges de souvenirs qu'il peine à contenir. Ils sont là, hantent, errent, prennent d'assaut chaque recoin de son âme pour n'y laisser que la douleur, l'effroyable souffrance que laisse son absence. Claudia et ses cheveux d'ors ne sont plus là. Claudia est morte sans qu'il ne sache pourquoi. Mauvais moment, mauvais endroit. Il n'y croit pas. Il lutte contre les larmes, en cet instant précis. Il lutte contre tout ce qui se joue en lui. Et s'il ne plonge pas dans le chagrin retrouvé, ce n'est que grâce à la présence de Fanny qu'il dérange déjà depuis son arrivée ; le pense-t-il, en tout cas. Un soupire brave la frontière de ses lèvres, un souffle léger et brisé, trahissant toute la misère qui pèse sur ses épaules. « J'essaye en tout cas de faire de mon mieux pour être une bonne amie. » Les mots lui parviennent, petite douche froide à la constatation qu'il n'arrange rien à ce qu'elle peut penser ; si elle savait qu'elle est l'une des seuls à réellement l'aider. « Ce n'est pas forcément simple cela dit, mais j'essaye de donner le meilleur de moi-même dans tout ce que j'entreprends. » Le regard qui se portait jusqu'alors sur elle s'en défait enfin, doucement. Il en revient aux cartes, aux verres, à l'ambiance chaleureuse qu'elle s'affaire à faire régner ; pour son bien, cela dit, pas pour lui faire oublier quoi que ce soit mais seulement pour le faire avancer avec ces idées, celles qui ne le quitteront pas avant – qui sait – peut-être une bonne année.

« Tu le fais déjà très bien, arrête de t'en faire pour ça. » Des mots qu'il énonce naturellement, instinctivement tandis qu'il continue sur la lancée de la jeune femme ; prenant sur lui pour se souvenir de quelques règles au-delà des instants passés avec Claudia. « Si jamais, plus tard, tu crois que je triche ou quoi... Sache que je suis seulement plus fort que quiconque. » Il se risque sur la pente de l'humour, il se risque sur la rigolade pour apaiser le tout, se calmer seul également. Il en oublie la douleur un court instant, il en oublie les tréfonds dans lesquels il erre depuis maintenant bien trop d'heures. « Tu es retournée voir Edith, sinon ? La question se pose, s'ancre dans cette conversation qu'il tient à mener à bien. S'intéresser aux autres pour s'oublier durant quelques moments, on y revient finalement ; Leo n'a jamais eu de courage que lorsqu'il peut se perdre sur quelqu'un d'autre que lui. Et, finalement, ça fonctionne assez pour lui faire perdre cette envie de se jeter sous un camion. Elle réclame souvent après toi d'après mes collègues. T'es sa seule amie avec moi, maintenant, et comme je ne peux plus y aller autant que je le voudrais en ce moment... » Un rictus, un réel sourire d'inscrit sur ses lèvres malgré l'annonce claire de son arrêt forcé, il choisit de ne pas se perdre sur cette vérité. Pas maintenant, pas en sachant qu'il peut encore essayer d'aller mieux ne serait-ce que pour ce soir.
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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyVen 22 Fév - 18:19



Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait

La scène parait presque surréaliste, car c'est finalement Léo qui te rassure à propos des choix que tu fais, à propos de ce choix de devenir pompier que tu viens de faire. N'étais-ce pas ce que tu désirais faire avant la mort de tes parents ? Si, c'était le destin que tu voulais embrasser mais tu l'as mis de côté, durant plusieurs années, pour veiller sur le Blue Frog's, propriété de tes parents, la tienne à présent depuis tout ce temps. Mais tu avais décidé de prendre quelques distances, pas de t'en séparer, tu ne le pouvais pas, mais de laisser un peu de marge avec tout ça, pour aller enfin de l'avant dans ta vie, cessant pour ainsi dire de stagner dans un état qui te convenait un peu trop. Tu prenais un risque, il était calculé mais tu en prenais quand même un, ce qui te faisait douter d'aller dans la bonne direction. Alors cette main sur ton épaule te donne le petit élan qu'il fallait pour être plus que certaine de prendre ce chemin là. Tu avais pris un chemin de traverse qui n'était pas si loin que ça de cette carrière car régulièrement tu fais du sport, tu entretiens une bonne condition physique malgré de petites blessures. Mais tu es une battante, tu sais que tu vas réussir, même si sournoisement, tu doutes, comme si tu allais être dévorée par le feu dès le premier incendie. Mais il te rassures à nouveau, rien de fou, mais ça te fait du bien mine de rien, alors que pourtant, c'est toi qui t'efforce de faire en sorte qu'il ne plonge pas plus que de nécessaire dans une abysse où l'on pourrait ne jamais le retrouver. Il repose ses prunelles sur les cartes, et ose un trait d'humour bien venu pour vous deux. Tu souris, tu rigoles légèrement à cela même. Tu aimes à savoir qu'il est fort à ce jeu là. Alors instinctivement, tu lui réponds pratiquement du tac o tac.

" Dans ce cas, si t'es si fort que ça, je vais te demander de relever tes manches, des fois que t'y cache un as comme ça sortie de nul part. Mais bon, je fais pareil comme ça, point de tricherie et on verra si t'es si fort que ça. "

Et tu agis, tu relèves tes manches pour ne pas pouvoir y glisser de cartes et ça te fais sourire à nouveau, oubliant le stress que tu viens de te causer avec tes projets que tu vas bientôt concrétiser pour devenir pompier. Et finalement, il te demande si tu es retournée voir Edith depuis la dernière fois avec lui. Et tu lui souris, car tu as pris ton abonnement là-bas, une fois par semaine désormais, tu as ta leçon de piano, et d'autres petites choses en cadeau, car Edith est devenue une amie à présent, une amie avec une grande sagesse qui attends ta visite avec délectation. Il t'apprend qu'elle te réclame souvent, comme si finalement tu étais véritablement devenue sa petite-fille, par procuration.

" Oui, j'essaye d'y retourner une fois par semaine, tous les 10 jours environ. J'ai droit à ma leçon de piano, et puis, elle a toujours quelques choses à me dire sur sa vie, elle est pleine de gentillesse et de sagesse, et mine de rien, ça fait du bien de faire ça, c'est simple, mais c'est plaisant, peut être même encore plus pour elle qui est finalement un peu seule. Mais au moins, elle a d'autres amis que ceux de son âge. "

Le sourire est franc et massif sur ton visage parce que cette visite te fait du bien, réellement, car si tu joues le rôle de la petite fille, elle joue le rôle d'une grand-mère pour toi. Et le duo fonctionne à merveille, tu remercie Léo pour la trouvaille, car de toi-même, tu ne te serais pas permise de venir la voir comme ça, tu ne te serais pas sentie légitime, mais là, ça a été le cas, et cela te permet de passer un bon moment. Alors, tu poses la première car après les avoir distribuer, histoire de lui prouver qu'à ce petit jeu, tu étais imbattable contrairement à ce qu'il pouvait bien prétendre.

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyVen 1 Mar - 16:23



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6th january, 2018.

Il l'a imité, finalement. Il a fait de même, un large sourire – le premier de la soirée – ancré le long de ses lèvres. Manches relevées, ses autres questions posées, il guette les traits de Fanny comme par peur d'apprendre qu'elle n'a pas pu s'y rendre depuis. Il se souvient des récits de Edith à son sujet, l'amour qu'elle pouvait d'ors et déjà porter à l'égard de la petite blonde qu'il est venu trouver. En vérité, ça lui fait un bien fou de savoir qu'une autre âme est désormais en mesure de veiller sur elle ; Dieu sait qu'elle en a besoin avec tout ce qui s'est passé, la tragédie cruelle qui l'a touché. « Oui, j'essaye d'y retourner une fois par semaine, tous les 10 jours environ. Un rictus rassuré s'impose instinctivement tandis qu'il guette ses cartes, le jeu qui s'installe et lui permet d'oublier quelques temps que Claudia n'est plus à lui ; ni même à personne, finalement. Elle n'est plus, tout simplement. J'ai droit à ma leçon de piano, et puis elle a toujours quelque-chose à me dire sur sa vie, elle est pleine de gentillesse et de sagesse, et mine de rien ça fait du bien de faire ça, c'est simple mais c'est plaisant, peut-être même encore plus pour elle qui est finalement un peu seule. Il acquiesce, hausse les épaules tristement en y songeant. Il lui faudrait aller la voir, peut-être même essayer de l'emmener quelque-part, ailleurs qu'entre ces murs complètement fades depuis qu'ils ont pris l'initiative de retirer les photos qu'il avait pu faire. La nouvelle direction n'est pas aussi conciliante que l'ancienne et, malgré lui, il espère pouvoir leur faire revoir leur jugement quant à cela. Après tout, les pensionnaires de cet endroit n'ont que ces locaux pour se sentir chez eux ; à quoi bon leur rappeler que l'enceinte appartient malgré tout à l'enseigne médicale. Il en soupire légèrement, de manière à peine audible tandis qu'il raccorde sa pleine attention – quoi que du mieux qu'il peut – à son hôte. Mais au moins, elle a d'autres amis que ceux de son âge. » Et s'il s'était tenu silencieux jusqu'alors, un rire lui échappe, bravant la frontière de ses lèvres aux couleurs plus ou moins retrouvées. Leo semble s'en détendre, s'en apaiser. Il lui aura fallu du temps avant de réussir à passer au-dessus du chagrin qui, malgré ça, continue de creuser en lui. Fanny est son héros pour ce soir par cela, sa capacité à lui rappeler qu'il peut être fort quand elle se risque à lui insuffler cette idée – que ce soit par ses dires comme par son sourire. C'est ce qu'il est en train de se dire quand elle commence la partie, ce sourire taquin d'inscrit sur son visage, prêt à le défier quant à ce qu'il a pu annoncer précédemment. Parie relevé. C'est à son tour de s'animer, de taire complètement le rappel constant que les choses ne seront plus jamais comme avant. Il peut y prétendre mais quelque-chose, en lui, manquera toujours de contenance ; de son rire, de sa présence, de tout ce qui manque à sa vie depuis déjà trop longtemps – et à jamais dorénavant.

« Méfies toi quand même quand tu y vas. Il y revient, reprend le chemin de leur dernière discussion tout en suivant le rythme, jouant dans la foulée en essayant d'y réfléchir autant que possible : histoire de pouvoir prouver qu'il ne plaisantait pas. Edith aime bien jouer les fragiles mais elle est encore toute jeune dans sa tête. » Une mise en garde qu'il se doit de lui faire part, parce qu'il connaît son aînée, sait qu'elle ne manquera pas une occasion de jouer les vieilles dames pour obtenir ce qu'elle souhaite, à savoir sortir, voyager – même si la destination n'est pas si loin. « Il y a beaucoup de choses qu'elle aurait aimé faire quand elle le pouvait encore mais ça a été difficile pour elle et les occasions ne se sont pas présentées. Je te dis ça car... eh bien, je me suis fait avoir une fois. Elle m'a fait croire qu'elle devait aller voir un de ses frères – qu'elle n'a pas finalement, je précise – en bord du lac Michigan. Après m'être battu avec la direction, j'ai enfin pu l'emmener et elle a joué la comédie jusqu'à pouvoir sauter dans l'eau encore habillée. » Le souvenir de cet instant parvient à lui arracher une certaine joie, un bonheur certain ; il donnerait n'importe quoi pour se risquer de nouveau à ce genre de folies avec cette grande amie. Edith lui avait été d'une aide inconsidérée, tout comme Fanny. « Je pourrais retrouver l'endroit sans même avoir à chercher tellement ça m'a marqué. »
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Fanny I. Fleury-Arnaud

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyDim 10 Mar - 0:24



Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait


Tu lui dis que tu es là pour elle, un peu, au mieux de tes possibilités. Tu ne peux pas y aller aussi souvent qu'elle le voudrait, mais tu as des obligations qui t'empêche d'en faire trop car ton temps libre n'est pas extensible, bien au contraire, il se réduit, et avec ton désir de devenir pompier, il risque de bien s'amenuiser encore, mais ce n'est pas grave, tu trouveras toujours un peu de temps pour celle qui est devenue en quelques sortes ta grand-mère spirituelle depuis quelques semaines à présent. C'est encore récent mais tu as pris cette habitude là, ce qui semble rassurer Leo quelques peu. Tu lui souris, parce qu'il en a besoin mais visiblement le zombie qu'il était a fui, loin d'ici même si tu sais qu'il pourrait revenir plus vite que prévu. Mais c'est un véritable sourire que tu vois sur ses lèvres, il n'est pas surjoué ou forcé, non, il semble sincère car il est heureux qu'Edith puisse avoir quelqu'un avec qui partagé quelques choses d'autres que son quotidien parfois un peu morose. Alors tu lui dis ce que vous faites, le piano, c'est important pour elle tellement elle aime ça. Et puis, elle est plus bavarde que toi, elle a toujours quelques choses à te dire, une petite leçon de vie, de sa propre vie, comme si tu étais la seule à pouvoir l'entendre. Et c'est sans doute le cas, car les autres ont sont âge, approximativement, donc elle ne peut rien leur apprendre qu'ils ne savent déjà même si la sagesse ne se gagne pas forcément tout le temps avec les cheveux gris. Tu finis par conclure que ça lui fait une amie plus jeune que les autres et ça fait rire Leo. Vous jouez en même temps alors ça te fait sourire aussi, parce que même si tu ne comprends pas pleinement le pourquoi de ce rire, il est sortie à priori naturellement de son gosier, alors qu'il y a quelques minutes, il semblait à l'orée de la mort, mais tu as réussi à lui redonner ce sourire qui lui va si bien. Alors il te dit de te méfier. Te méfier d'Edith, c'est ce qu'il veut dire, n'est ce pas ? Oui, de quoi d'autres devrais-tu te méfier ? De lui ? Non, tu peux pas te méfier de Leo, c'est ton ami après tout, tu lui fais pleinement confiance, et tu espères que la réciproque est vraie, mais tu le penses grandement, sinon, ce soir il ne serait pas venu te trouver, assurément même. Alors tout en jouant, tu l'écoutes te parler d'elle, d'Edith, de la fausse fragile. Pour le moment, de ce que tu as pu voir, tu ne la trouves pas vraiment fragile, au contraire, elle semble si forte, presque plus forte que toi, mais peut être qu'elle n'en n'est pas encore à ce stade avec toi, tu le penses vu ce qu'il te dit. Peut être qu'elle te le fera ressentir plus tard, ça te parait possible. En tout cas, tu ne peux échapper un éclat de rire à la fin de son histoire.

" Non, j'y crois pas, elle a fait ça ? Je pensais pas, elle fait assez sérieuse je dirais pour le moment, elle m'apprend le piano, puis elle me donne une tranche de vie, elle me parle de sa famille, du coup, je sais pas si ce qu'elle me dit est vrai. Mais je ne suis pas de sa famille, je ne fais pas partie du personnel, donc, je vois pas comment on pourrait me donner l'autorisation de l'emmener ailleurs. Mais j'y ferais attention la prochaine fois. Je tenterais de lui parler du lac Michigan pour voir ce qu'elle m'en dit. "

Et j'éclate encore de rire, parce que j'essaye de l'imaginer sauter dans l'eau avec ses vêtements et tout. En fait, là, ça me fait rire, mais je me dis que sur le coup, ça a du être un peu le malaise quand même.

" Et du coup, t'es allé la chercher ? Comment ça s'est terminé ? Tu leur a fait croire qu'elle s'était échappé ? Non ? Alalala, c'est tellement dingue. "


C'est quand même fou, mais tu ne peux pas empêcher d'en rire, surtout que Leo ne le dit pas pour se plaindre, pas vraiment, mais plus dans le but d'en rire. Mais c'est vrai, je ne l'imaginais pas capable de ça. Je vais avoir un autre regard sur elle maintenant même si au fond ça ne changera pas tellement ce que nous faisons, je suppose.
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Leo Mills

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MessageSujet: Re: Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo   Quand la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait - Feat Leo - Page 2 EmptyVen 5 Avr - 22:01



Quand la vie n'est pas aussi
simple qu'on le voudrait.
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6th january, 2018.

« Non, j'y crois pas, elle a fait ça ? » Il acquiesce, n'en cache pas son sourire. Il se souvient de chaque détail, de chaque instant. Il se souvient de ce rire que sa patiente avait pu avoir, de cette joie qui s'était perdue sur son visage, rendant bien des couleurs à ses traits. Il s'en souvient comme si c'était hier que ça s'était passé ; ça plutôt que le chagrin qu'il peine à porter depuis l'enterrement de sa sœur bien-aimée. « Je pensais pas, elle fait assez sérieuse je dirais pour le moment, elle m'apprend le piano, puis elle me donne une tranche de vie, elle me parle de sa famille, du coup, je sais pas si ce qu'elle me dit est vrai. Il acquiesce à nouveau, lui fait savoir qu'elle n'a pas à s'en faire. Edith ne ment pas vraiment quand il s'agit de cette famille qu'elle a perdu, cette famille qu'elle essaie de faire revivre au-travers de quelques collègues mais aussi de lui – également d'elle, à l'entendre en parler. Mais je ne suis pas de sa famille, je ne fais pas partie du personnel, donc, je vois pas comment on pourrait me donner l'autorisation de l'emmener ailleurs. Il en rigole sur l'instant, n'ose pas trop le montrer mais ça lui arrache un sourire, ça lui arrache une once de joie en soit que d'y penser. Si elle savait tout ce que cette femme pourrait lui faire pour la faire tourner en bourrique. Edith est maligne et très bonne actrice, se jouer des collègues elle sait le faire. Mais j'y ferais attention la prochaine fois. Je tenterais de lui parler du lac Michigan pour voir ce qu'elle m'en dit. » Il l'imite quand elle se met à rire, imaginant d'ors et déjà les traits d'une Edith choquée d'entendre parler de cette histoire, prête à tout pour faire entendre qu'elle n'est pas aussi sauvage que ça. C'est une bonne menteuse – mais aussi une bonne blagueuse. « Et du coup, t'es allé la chercher ? Comment ça s'est terminé ? Tu leur as fait croire qu'elle s'était échappée ? Non ? Alalala, c'est tellement dingue. » Il continue de jouer en même temps, n'en perdant pas son sourire, ce soupçon de gaieté qui s'est logé le long de ses traits. Y penser lui rappelle qu'il reste des instants auxquels il peut se raccrocher, des instants qui valent tout de même la peine de continuer. Ce sont des moments qu'il serait prêt à revivre, rien que pour la sensation de légèreté qu'il en avait tiré, cette liberté qu'il pouvait toucher du bout des doigts tant c'était irrationnel et stupide au possible. Ça lui manque. Ça lui manque tellement – peut-être autant que le rire de cette sœur arrachée finalement. Cette partie joviale de sa personne commence à être regrettée, il fut un temps où les choses n'étaient pas aussi compliquées.

« Tu penses bien que j'suis allé la chercher. Il s'essaie à ne pas rire plus qu'il ne le fait déjà, se souvenant de la manière dont la résidente s'était débattue pour l'empêcher de la ramener. Qu'est-ce qu'il avait pu rigoler. Et ils ont jamais vraiment su ce qu'il s'était passé. J'me suis juste assuré que mon directeur ne me fasse pas un procès pour des causes fausses. Elle n'a rien eut, mal nul part, elle s'était juste amusée alors ils ont passé l'éponge après quelques semaines de silence de ma part et de la sienne. » Il s'en souvient encore des questions, de cette insistance à vouloir lui faire cracher le morceau ; Leo aura tenu sa langue jusqu'au bout. C'est un secret qu'il partage avec la femme en question, bien décidée à ne pas lui attirer d'ennuis. Ils seraient capables de redoubler en vigilance s'il se risquait à parler, il ne souhaite pas ça ; à aucun d'entre eux. Ils sont encore libres de faire ce qu'ils veulent, maison de repos ou pas. Ils sont censés faire en sorte qu'ils se sentent chez eux et Sanders met un point d'honneur à respecter cette règle-là. « Et franchement, elle ne te demandera pas d'aller supplier les collègues pour sortir, elle t’entraînera en mission commando sans te demander ton avis. » Il se fait honnête en tout cas, espère qu'elle ne se fera pas avoir comme lui à l'époque. C'est assez drôle, en soit – mais il sait les problèmes qu'elle pourrait avoir à se faire embarquer dans ces aventures-là.
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