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 is this desire | sadie

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Sadie Carrigan

Sadie Carrigan

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physique : Une cicatrice sur le bas ventre vestige d'une opération de l'appendice

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyMar 11 Sep - 2:11


Andrew & Sadie

Is this desire


Le soupir que je lui provoque m’invite je dois le dire à continuer, à le pousser au plus loin que je le puisse sans y perdre mon image et sans trop envoyer valser les règles de la maison, flirter avec la limite et y revenir encore et encore, c’est là mon pris partie. C’est une façon je le crois de le tester un peu, de voir si le jeu auquel il s’adonne n’est que ça un jeu...car peut-être que dès lors que j’ouvrirait une porte, peut-être que c’est à ce moment précis que ses cartes se révéleront et je pourrais alors en toute connaissance de cause, voir si c’est de trois pas en arrière que sa démarche se rythmeras, parce que je dois bien avouer qu’il provoque chez moi le doute, un questionnement auquel je ne laisse d’habitude pas la moindre place, mais peut-être que c’est ce soir, peut-être que c’est lui ou peut-être que c’est censé rester un mystère, mais en l’instant la porte est loin d’être totalement close.  Alors, je joue avec le feu et dieu sait que c’est quelque chose que je ne sais pas vraiment faire et quand je dis moi, je ne parle pas de Daisy qui de toute évidence mène ça avec talent et brio, elle sait le moindre geste, la moindre amplitude, elle sait sans mal lire leur réaction et leur désirs, mais moi…moi je ne suis pas sûr de posséder ce détachement qui est le sien sans venir à m’y brûler les ailes. Ma main sur sa joue, ce geste anodin, mais qui est cette fois le mien est le dernier avant que je ne m’échappe de son contact, pour venir sous une musique provenant cette fois de la pièce d’a côté, ramasser les quelques morceaux de tissus dont je m’était débarrasser sous ses yeux.  

Le silence qu’il impose à ma question me laisse le temps de réenfiler mon soutien gorge, pas que me trimballer à moitié nue soit vraiment un problème pour moi, mais c’est sans doute plus correct lorsqu’il s‘agit d’avoir un semblant de conversation. « Ne préfères-tu pas voir plutôt qu'entendre ?  Je me retourne pour le voir s’avancer vers moi et un sourire se dessine au coin de mes lèvres alors que je glisse sur mes épaules le voilage noir que je laisse cette fois-ci ouvert sur ma poitrine. Il s’arrête à une distance qu’on ne pourrait pas vraiment qualifier de raisonnable, mais qui ne me dérange pas vraiment pour autant et vient me surplomber de toute sa hauteur alors que je vient replacer mes cheveux derrières mes épaules. Des belles paroles, je ne serai pas le premier à en énoncer. Mais est-ce que beaucoup les ont réalisé ? La fin de sa phrase il la glisse à mon oreille, dans un souffle qui vient se répercuter dans mon cou et retient et mon souffle et mon attention l’espace d’une très longue seconde. Il faut croire qu’il a tiré quelques leçons du jeu que je lui fais subir à chacune de ses visites et a décidé de les retourner contre moi. Quant à ce qu’il laisse entendre je dois bien lui accorder, j’en ai entendu suffisamment en des lieux comme celui-ci pour avoir pu vivre mille vies imaginaires, mais à la fin de la journée c’est toujours dans l’appartement  mis sans dessus-dessous par ma drogué de mère que je rentrait pour reprendre une vie qui n’avait rien à envier à celle que j’endossais nuit après nuit. Tout ce que tu veux, Daisy. Absolument-tout. Je ne sais pas ce qui est le plus tentant les promesses qu’il me fait miroiter, la persévérance dont il ne semble pas se défaire ou juste la chaleur que ses lèvres invitent sur ma gorge alors qu’il l’effleure volontairement. Mes yeux se ferment un instant alors que ma bouche retient quelconque réponse.  Nombreux auraient été ceux qui auraient rapidement abandonné. Mais moi, moi je suis là. Aussi souvent que mon temps me le permet... et rien que pour toi. Rien que pour tout ce que j'aimerai savoir de toi au-delà de ce qui se trouve ici. » Ce n’est finalement que maintenant que je prend conscience que rien qu’en laissant cette toute petite question être, c’est peut-être bien moi que j’avais piégé et cela bien plus que lui…parce qu’il sait exactement quoi dire, parce qu’il ne semble pas le moins du monde déstabilisé et que c’est quelque part et en quelque sorte exactement le genre de chose que j’ai envie d’entendre. J’essaye de reprendre un peu de constance malgré le rouge qui me monte un peu aux joues, je me redresse et vient humidifier mes lèvres avant de planter un regard un peu plus sûr de moi dans le sien. « On peut dire que tu sais manier les mots Andrew n’est-ce pas ? Un soupir amusé vient m'échapper alors que mon regard fui l'espace d'une seconde. Mais...et je viens de nouveau plonger dans le sien. Tu as raison. Je préfère voir qu'entendre...Je m'éloigne de quelques pas, approche l'arche semi-ouverte qui donne sur le couloir et vient passer ma main sur les rideaux de voiles transparents afin de m'assurer qu'aucune oreille indiscrète ni traînerait puis, je reviens vers lui et plante ma petite taille, qui l'est en tout cas à côté de la sienne, a une bien courte distance, plus correcte ceci dit qu'il y a juste un instant et reprend la parole. Alors...deux possibilités : la première, je vais me changer et passer ce qu'il te plaira et je continue de danser pour toi jusqu'à ce que tu en ai assez du spectacle. Un sourire en coin vient marquer mes lèvres. OU avec la somme indécente que tu m'as donné je t'invite à aller prendre...je vient attraper avec délicatesse son poignet pour venir jeter un oeil sur sa montre avant de le relâcher....le petit-déjeuner quelque part, mais ça veut dire plus de petit tête-à-tête ici...et pas de promesses... Je ne suis sûre de moi qu'en apparence, parce qu'en réalité je suis déjà en train de me dire que je suis totalement stupide, néanmoins c'est à présent un peu tard pour retenir les mots qui ont déjà franchie mes lèvres. À toi de voir si c'est vraiment ce que tu veux Andrew. »


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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyDim 16 Sep - 14:36



is this desire ?
EXORDIUM.
C'est dans sa nature d'insister, dans sa nature de ne rien lâcher. Et pourtant, par delà les murs du bâtiment s'écoule encore cette infime partie de temps. Il en oublie la notion, l'importance ; il en oublie cet univers extérieur qui, jusqu'alors, n'a amené que prouesses professionnelles. Concernant son âme, son cœur, cette partie d'humanité qui s'oublie, il n'est rien qui puisse lui convenir en dehors de ce à quoi il s'accroche ici ; une envie d'en posséder plus qu'on en donne, une envie de voir au-delà des ondulations dont elle l'a gratifié, elle. Elle. Oui, Elle plus qu'une autre pour ses pensées, cette ouverture d'esprit et cette part des choses. C'est ce qu'il inscrit en lui, une vérité qu'il tient à associer à ses traits guettés, ce maigre sourire d'ors et déjà installé. « On peut dire que tu sais manier les mots Andrew n’est-ce pas ? Il acquiesce simplement, tenant sa place là où il s'est arrêté, il croit percevoir de sa part une avancée. Aussi, il la laisse venir, proposer. Il laisse les choses venir, parce que tout finit par s'imposer. Tout, sans exception qu'il ne saurait tolérer. Mais... Tu as raison. Je préfère voir qu'entendre... ; évidemment. Il la laisse pourtant s'éloigner un instant, rien qu'un instant. Les pas qui mènent jusqu'aux rideaux qu'elle termine par mieux fermer. Il a cet air trop assuré, ce sourire qui en dit long sur cette prestance qu'il tient trop souvent à affirmer et, évidemment, Andrew n'en cache pas d'être pleinement satisfait de la tournure que prennent les choses. Les mains dans les poches, sa hauteur redressée, il se contente de l'admirer, de la voir lui revenir bien qu'à une distance soutenue pour ce dont ils sont en train de parler, tout ce qui peut encore arriver. Alors... deux possibilités : la première, je vais me changer et passer ce qu'il te plaira et je continue de danser pour toi jusqu'à ce que tu en ai assez du spectacle. Il ose un sourire, quelque-chose qui trahi le fait qu'il pourrait dire oui mais ses projets sont tout autre, aussi longs soient-ils à réaliser. OU avec la somme indécente que tu m'as donné je t'invite à aller prendre... ; une pause et sa main qui réinstalle un léger contact, la montre levée, guettée, puis délaissée. Il laisse faire, ne s'interpose pas, attendant seulement de pouvoir cueillir les fruits de sa petite lutte acharnée. ...le petit-déjeuner quelque part, mais ça veut dire plus de petit tête-à-tête ici... et pas de promesses... À toi de voir si c'est vraiment ce que tu veux Andrew. » Il a le souffle qui franchit la barrière de ses lèvres, l'animant de nouveau ; lui qui se contentait de la voir franchir le pas, ce pas de trop qu'elle se refusait à oser à son arrivée. Dans sa tête, la bataille est déjà gagnée. Aussi, il réajuste son costume, venant défaire un bouton à sa chemise, osant le décontracté pour cette fin de nuit déjà bien entamée.

« Je savais que tu saurais prendre la bonne décision, Daisy. » Qu'il vient faire entendre, osant à son tour un bref regard sur la montre qu'il porte. C'est même plus que ça, la nuit est en train de s'achever aussi certainement que les choses semblent pouvoir changer. Il n'a pas idée de ce dans quoi il s'embarque, dans l'image qu'il donnera lorsqu'on saura celle qu'il essaie de faire tomber dans ses bras. Il est loin de tout ce que ça pourrait engendrer, loin de la réalité des choses concernant son statut et tout ce que ça pourrait impliquer. Loin de voir comment tout ce qu'il commence ce soir pourra être un jour chamboulé. « Et tu ne seras pas déçue, dernière promesse que je me risque à faire. » Non, elle ne le sera pas ; quant à ce qui l'attend lui, il n'y pense pas encore, convaincu de savoir aisément faire les bons choix. C'est une certitude dont il se berce avant d'au mieux se rajuster, retrouver une image des plus propres et carré. « Ceci étant dit, je t'attends dehors. » Parole qu'il laisse se perdre dans le petit espace qu'ils animaient à eux deux, l'air lourd de tension et de provocation avant de partir, revenir sur leurs précédents pas pour traverser la grande salle, délaisser les quelques billets qu'il lui restait en poche sur la scène, les balançant en grand Prince sans même un regard. Il a l'art d'attirer l'attention, l'art de se comporter comme le grand des connards et pourtant, pourtant il parvient à ses fins ; au moins au début de celles-ci. Ce qu'il se dit, venant en sourire une fois l'air libre acquis. Il arpente la maigre rue de quelques pas, enfonçant une énième fois ses mains dans ses poches, jouant avec l'alliance qu'il ne remettra pas ; pas cette fois. Pas encore, en tout cas. Il a d'autres projets pour cette fin de nuit, d'autres préoccupations que de savoir combien d'heures il lui restera pour rejoindre son bureau et ses obligations. Il n'y songe pas, non, le regard plutôt porté sur les portes qui longent les murs de l'enceinte qu'il vient de quitter, cherchant la silhouette dont il vient à peine de se séparer.                  
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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyVen 21 Sep - 5:21


Andrew & Sadie

Is this desire


Son changement d’attitude ne passe pas vraiment inaperçu à mes yeux, peut-être parce que j’ai un sens de l’observation relativement développé  ou peut-être parce que c’est évident, mais toujours est-il que la façon qu’il a de se redresser, de réajuster son costume et de se détendre (il me semble ?) me pousse à cette observation silencieuse. Je ne sais pas trop quoi penser en l'instant, c’est...étrange, il me paraît juste bien différent tout à coup, sans doute parce que finalement il vient à gagner ce qu’il était venu chercher semaine après semaine auprès de moi. De certitude je n’en ai clairement pas et je commence évidemment à me dire que c’est une erreur et ca me pousse intérieurement à beaucoup moins faire la maligne, vraiment beaucoup moins. « Je savais que tu saurais prendre la bonne décision, Daisy. Il semble bien sûr de lui et j'ignore comment il peut être si confiant lorsqu'il s'agit de quelque chose d'aussi incertain que ca, peut-être parce que pour lui il n'y a aucun risque, rien à perdre, ce qui il faut bien le dire n'est pas tout à fait mon cas. Bien sûr oui d'accord il n'y a dans tous les cas pas mort d'homme, mais j'enfreins la règle imposée par mon patron, la mienne qui plus est et puis soyons francs je soustrais à mon salaire un sacré morceau de cash, parce qu'il ne manque jamais d'être particulièrement généreux avec moi, ce dont je ne me plains décemment pas. Un mince sourire beaucoup moins assuré vient percer sur mes lèvres, je crois que quelque part j'avais cru qu'il allait faire trois pas en arrière et laisser ce jeu n'être que ça, mais il faut croire que je l'avais sous-estimer. Et tu ne seras pas déçue, dernière promesse que je me risque à faire. Ces derniers mots, me laisse échapper une exclamation amusée alors que mon sourire reste collé au coin de mes lèvres. Ceci étant dit, je t'attends dehors. Je n'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'il prend la poudre d'escampette et me laisse là avec le poids de ma décision sortie de nulle part. Damn !

Okay okay du coup réfléchissons! Je n'ai pas eu de rendez-vous galant depuis environ mille ans...au moins! Ce type là et moi n'avons probablement rien en commun du tout et…si ça se trouve c'est un putain de serial killer pour ce que j'en sais ! Okay, les règles de base? J'essaye de me rappeler de ce qui se dit au sein de la communauté féminine qui est la mienne. Déjà pas de changement de lieu, bon pour ça c'est un peu loupé, bon suivante? Ne pas monter dans sa bagnole, c'est la base et de toute façon il y a un ou deux diner pas très loin... Hum ok ça devrait être suffisant pour rester en vie ! Je réalise alors que je suis en train de faire les cent pas dans la pièce et je m'arrête net avant de pousser un soupir. Quand il faut y aller, il faut y aller. Je sors donc, profite de cet élan soudain et suit le couloir dans le sens inverse afin de rejoindre les vestiaires et par la même mon casier.

Dix minutes plus tard, j'ai troqué mon habit de lumière contre un jean noir et un pull de grosse maille blanche, ce n'est pas la tenue la plus sexy du monde, mais je crois qu'à ce niveau il a de toute façon eu sa dose pour aujourd'hui, je pourrait difficilement faire mieux que de me trimballer en sous-vêtement quoi qu'il en soit. Je remets donc un peu d'ordre dans mes cheveux lâchés sur mes épaules dans lesquels je passe grossièrement mes doigts puis ôte un peu du surplus de maquillage que je suis obligée de tartiner sur mon visage pour donner le change sous les projecteurs bien trop agressifs du club et quand finalement le résultat me semble suffisamment correct, je viens attraper mon sac pour mettre les voiles. « Tu vas ou comme ça baby girl? C'est bien la première fois que je te vois plier bagage avant la fermeture ! Je me retourne pour voir Ruby venir s'installer devant sa console et éponger son front avec un kleenex. Je l'aime bien, c'est un peu la doyenne du club (et c'est un bien grand mot étant donné qu'elle ne doit pas encore avoir passé les trente-cinq ans), elle a tendance à materner un peu tout le monde ! Définitivement la plus sympa des filles je dois dire. – Chez-moi ! J'ai rempli le contrat pour ce soir, je te les laisse. Je me mets à rire alors qu'elle m'adresse une grimace et un roulement d'yeux exagéré. – Ouuuh j'en connais une qui a trouvé un daddy bien généreux ! Elle vient secouer sa poitrine en rigolant d'une voix rauque et moqueuse. Je secoue la tête avec un sourire. – À demain Ruby ! » J'enfile mon manteau et enroule mon écharpe autour de mon cou, sous les au revoir amicaux de ma collègue, avant de me diriger finalement vers la sortie à l'arrière du club.

L'air est glacial et me tire un frisson alors que je m'avance sur le parking pour rejoindre l'avant du club, je tâche au possible d'éviter de croiser les regards des types qui traînent encore devant, je n'ai pas franchement envie qu'ils viennent m'emmerder et puis j'essaye d'être discrète pour le coup, il ne manquerait plus qu'on ne me vois partir avec un client. Je finis par l'apercevoir en face de moi et je m'avance immédiatement vers lui, sortant les mains de mes poches pour venir écarter mes bras de chaque côté de mon corps. « Voilà…Un silence qui s'installe alors que je franchis les derniers pas qui nous sépare et vient me planter devant lui. Juste moi, sans musique et avec nettement plus de vêtements ! Mes bras retombent le long de mon corps et je lui adresse un sourire qui se veux séduisant, mais qui est sans doute un peu timide. Si tu veux changer d'avis c'est maintenant, après ce sera trop tard. » Je lève un sourcil et m'esclaffe un peu, c'est parce qu'en réalité je suis stressée au possible et j'imagine sans mal que je passe potentiellement pour une idiote, mais tant pis, il me faut juste quelques minutes d'adaptation je me connais.



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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyMer 26 Sep - 21:58



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EXORDIUM.
L'air froid de cette aube nouvelle et traînarde lui parvient jusqu'au creux des joues. Il a le regard qui se plisse, l'azur qui fatigue et pourtant, pourtant il tient bon, se faisant patient, là, dans la pénombre d'une entrée – sortie – tout juste franchie. Il y a les rires et les conversations, un peu de brouhaha ambiant pour rappeler au Prince la puanteur des tréfonds dans lesquels il s'est égaré, par obsession, désir incontrôlé. Il choisi de tout ignorer, bloqué sur la silhouette longiligne qui s'élance enfin de son côté. Et tout semble s'effacer, les craintes que ça aurait pu éveiller, les remords que ça aurait pu lui provoquer. Rien ne vient lui faire tourner les talons, fuir cette décision prise sans qu'elle ne vienne toujours d'alliance à sa raison. C'est immoral, irréfléchi, aussi vain que les brises ne le sont contre les masses chaudes qui s'égarent. Il n'est rien pour lui dans cette aventure nouvelle, rien qui puisse lui promettre joyeuseté avec sa nouvelle Belle. Et pourtant, il attend, ce rictus d'accrocher le long de ses lèvres, ses prunelles qui guettent et contemplent la présence qui s'avance. Satisfait, il l'est, d'avoir encore réussi à ses fins peut-être trop souhaitées. « Voilà… ; légère pause tandis qu'elle vient écarter les bras, se présenter à lui dans ces atours – différents d'entre ces murs-là. Ça lui suffit finalement, bien assez pour qu'il ne revienne pas sur ses pas. Juste moi, sans musique et avec nettement plus de vêtements ! Il ose un léger rire, quelque-chose de sincère néanmoins plus que moqueur. Si tu veux changer d'avis c'est maintenant, après ce sera trop tard. » Il fait mine de réfléchir, de songer à ce qu'il pourrait vouloir en cet instant mais la décision est déjà prise, bien décidée. Aussi, il fait durer ce léger silence, mains dans les poches, osant un pas en arrière pour la contempler, ce rictus malicieux venant teinter ses lèvres d'un peu d'amusement. Parce qu'il croit percevoir une pointe de timidité dans ce regard qu'elle n'a pas encore baissé. C'est encourageant, séduisant en soit pour celui qui sait le voir ; et lui se régale de pouvoir ne serait-ce que le deviner malgré les restes de cette nuit bien noire. Aussi, il y revient, vers la présence gagnée de la jeune femme. Il y revient aussi certainement que les bourrasques de cette nuit glacée, celle dans laquelle ils viennent s'inscrire, se perdre au fil d'entrevues longuement soutenues. Pendant des nuits ils ne se sont pas quittés, attendant la prochaine et tout ce qui pourrait s'y passer. Ça avait été son cas, en tout cas, travaillant à la force de ses bras pour s'offrir ces soirées-là. Et les voilà finalement, à la lisière des murs trop longtemps foulés, prison bravée pour ne serait-ce que potentiellement s'apprivoiser. Il y tenait, à faire le mur en sa compagnie, entraver les règles instaurées, la raison énoncée. Il y tenait, Andrew, à cet enchantement que de l'avoir désormais bien plus près. Plus près qu'en des mesures surjouées, fantasmées.

« Non, je dois avouer que... ; il ose un petit silence, une absence du moindre son, de la moindre remarque, se contentant de regarder silencieusement les courbes qu'il connaît cette fois cachées. Je dois avouer que ça me va tout autant. » Un sourire et une main qui l'invite à commencer leur petite marche, les quelques pas qu'ils vont devoir assumer avant de trouver un endroit où s'arrêter, se perdre à l'abri des regards indiscrets. « Je te suis, sauf si là où tu souhaites aller nécessite qu'on prenne la voiture. » Sur ces mots, il lui emboîte le pas, osant ces quelques pas en sa compagnie, conscient qu'il en demande peut-être trop pour cette nuit. Il se le dit, l'imprime dans un recoin de sa tête avant de revenir sur sa dernière phrase. « Mais pas ce soir, je te fais confiance pour nous trouver un petit truc sympa dans le coin, tu ne m'as jamais déçu. » Un clin d’œil et l'invitation à reprendre leur petite marche qui se réinstaure, la main masculine venant doucement effleurer son dos comme pour l'accompagner. Il n'en fait pas plus, pas moins, se contentant de rester raisonnable désormais quant aux cartes qu'il détient. Parce qu'elle aurait pu refuser une nouvelle fois, reporter cette discussion à un autre soir où il viendrait réitérer ses invitations sous les lumières tamisées semblables aux lueurs douces des tissus de soie. Elle aurait pu le faire languir, dans les fauteuils des lieux quittés le laisser parler, tout dire. Mais ils en sont là et il fera au mieux pour ne pas gâcher cet instant-là. Il y tient, plus qu'il ne pourrait le justifier, l'âme d'un enfant qui parvient à gagner, le cœur d'un homme en quête d'un peu plus de risques attentionnés. « Tu n'as pas froid ? Pause, quelques pas. Tu as une idée de là où tu m'invites ? Si c'est à quelques minutes quand même, je te lègue ma veste. » Gentleman, pour ne rien changer. Charmeur à l'allure toujours bien assuré.                  
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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyMer 3 Oct - 5:50


Andrew & Sadie

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Le silence qui reste alors que son regard glisse sur moi. C’est quelque chose que je connais bien, mais c’est peut-être un peu différent, pas la façon qu’il a de le faire, mais celle que j’ai de le recevoir. C’est particulier à expliquer, une histoire de compartimentation parce que je ne suis pas Daisy et nous ne sommes plus dans cette bulle sécurisée fournie par l’illusion qui ne prend vie qu’entre les murs du Crashdown.  Un sourire reste en suspens au coin de mes lèvres alors qu’il retient sa réponse le temps de faire un pas en arrière dans un élan d’exagération qui me détend un peu je dois le dire. Je pose une main sur ma taille et penche la tête sans rien dire, juste histoire de lui demander sans le faire une réaction. « Non, je dois avouer que...Je laisse échapper un rire amusé. Je dois avouer que ça me va tout autant. Je l'espère bien, en même temps il serait idiot de dire le contraire non ? Surtout après avoir autant bataillé pour que je veuille bien lui accorder ce tête-à-tête qui pour bien des raisons aurait dû lui rester interdit…c'est ce que la petite voix dans ma tête me dit en tout cas, une façon comme une autre de récupérer un peu de l'assurance qui s'était un peu atténué dans le processus. Il tend la main et m'invite à mettre finalement les voiles et je ne me fais pas prier, je dois dire que les quelques âmes qui restent encore à bavarder devant le club ne me mettent pas vraiment à l'aise, ce n'est jamais le cas et ça ne l'est certainement pas plus alors que je quitte mon rôle au profit du véritable moi en bonne compagnie cette fois.

- Je te suis, sauf si là où tu souhaites aller nécessite qu'on prenne la voiture. Je m'avance déjà, ses pas sur le sol faisant écho aux miens. Je ne réponds pas, tourne la tête dans sa direction et m'arrête quand il le fait lui-même, je lui offre là et sans en avoir conscience l'occasion de venir tempérer ses propos, ce qu'il fait en revenant sur ses mots ; pas ce soir non, chaque chose en son temps et la première sur ma liste est de m'assurer qu'il ne fait pas partie de la catégorie tueurs en série slash psycho-killer slash abruti fini. Je peux faire avec le reste. Je te fais confiance pour nous trouver un petit truc sympa dans le coin, tu ne m'as jamais déçu. Une légère et presque inaudible exclamation s'extirpe de ma bouche, il aurait été difficile de le décevoir là-bas, après tout, tout ce que j'avais à y faire était d'ôter mes vêtements et il n'y a franchement rien de très compliquer là-dedans et la plupart de ces messieurs ne ferait honnêtement pas la différence entre une danse de qualité et un spectacle glauque et cliché. La route reprend alors que sa main glisse dans mon dos pour m'y accompagner, c'est un geste simple et dénué de conséquence, mais pour une raison pas bien difficile à imaginer, je l'apprécie et cela vient marquer les traits de mon visage. Tu n'as pas froid ? Si bien sûr que si, j'ai toujours froid, pour la simple et bonne raison que cette ville est aussi glaciale que le pôle nord et que des hivers comme celui-ci reste une véritable première pour la pauvre petite californienne, trop habituée à un trop plein de soleil et un mois de décembre en pull léger, que je suis. Tu as une idée de là où tu m'invites ? Si c'est à quelques minutes quand même, je te lègue ma veste. Je sais exactement où l’on va et je ne suis pas vraiment sûr que c’est le genre d’endroit dans lequel il a souvent mis les pieds, mais je doute aussi qu’il ait passé beaucoup de soirée avec des strip-teaseuse ramassées dans des clubs, enfin pour ce que je veux bien m’imaginer de lui et de la prestance qu’il m’expose.  « Ne t’inquiète pas. C’est très attentionné de ta part, mais on ne va pas bien loin je devrais survivre. Un sourire séduisant et je rebondis sur sa proposition plus que charmante.  Je crois que je commence à m’acclimater, même si je ne sais vraiment pas comment vous autres faite pour ne pas hiberner complètement en attendant que le soleil ne revienne… en ça la Californie me manque et pourtant l'envie d'y retourner ne m'a pas encore prise, pas un seul instant, car la comparaison de mes vies et de mes quotidiens ne laisse pas beaucoup de chance à mes terres natales. Alors, même si j'ai froid, je ne voudrais pas pour autant que tu tombes malade par ma faute…ce n'est pas vraiment le souvenir que j'aime habituellement à laisser. Je plaisante avec un peu plus d’aisance qu’auparavant, laisse échapper un rire qui résonne un peu dans la rue qui se fait désormais silencieuse, je suis peut-être rouillée niveau rendez-vous galant, mais c’est moins catastrophique que j’avais pu l’imaginer. Tu ne seras pas déçu, je t’emmène dans un endroit fort distingué et de qualité, du genre ouvert à cette heure de la nuit quoi…ca ne vend pas toujours du rêve je te l’accorde, mais le café est bon et la compagnie d’après ce qu’on m’a dit est tout à fait charmante ! Je lève un sourcil, un air malicieux sur le visage. J'espère qu'il n'est pas de ces types qui ne jurent que par une catégorie très prétentieuse d'établissements, ce n'est pas l'impression qu'il me donne ceci étant dit, quelque chose me laisse à penser qu'il ne se laissera pas vraiment impressionné par quoi que ce soit et puis peut-être est-il plus aventureux qu'il ne le laisse à penser, après tout je suis bien placée pour savoir qu'il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. La distance se franchit tranquillement et nous ne sommes qu'à deux blocs du dit diner, pas plus de cinq minutes de marche, ce qui est raisonnable. En attendant …je crois que c'est à ton tour de me divertir.Il est temps de briser un peu du mystère.  Et je viens du plat de la main, esquissé un cercle de son côté pour imager mes propos. qui t'entoure. »


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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyDim 7 Oct - 20:46



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La proposition reste en suspens mais il voit ce léger sourire s'ancrer contre ses lèvres, cette espèce de lueur rouge se perdre jusque sur la totalité de ses joues. Ça parvient à faire naître le sien, ça parvient à lui redonner un peu plus d'assurance encore parce qu'il sait qu'il ne la laisse pas indifférente ; parce qu'il aime à le voir, à le savoir, davantage après toutes les demandes faites à son égard. « Ne t’inquiète pas. C’est très attentionné de ta part, mais on ne va pas bien loin je devrais survivre. Il acquiesce simplement, laissant un maigre haussement d'épaule ponctuer le fait qu'il continue sagement d'avancer sans s'en défaire comme proposer. Il ne la forcera pas, se contentant de continuer à profiter de ce qu'il est parvenu à lui soutirer, une soirée – matinée – rien qu'à eux, loin de ce lieu infâme où règne une certaine médiocrité ; pour lui, en tout cas, maintenant qu'il ose prendre du recul puisque le fruit de ses désirs à ses côtés. Je crois que je commence à m’acclimater, même si je ne sais vraiment pas comment vous autres faite pour ne pas hiberner complètement en attendant que le soleil ne revienne… Alors, même si j'ai froid, je ne voudrais pas pour autant que tu tombes malade par ma faute… ce n'est pas vraiment le souvenir que j'aime habituellement à laisser. Cette fois, c'est un rire franc qui franchie la barrière de ses lèvres, quelque-chose d'instinctif et qui résonne un peu dans la ruelle. Il continue sur ses pas, se retient néanmoins de lui demander quel souvenir elle aime à laisser, s'ils sont nombreux ceux qui en ont déjà profité mais il s'abstient, tenant son silence au mieux comme dans l'espoir de ne pas tout briser. Et elle vient l'y aider, laisser sa voix reprendre ses droits, venir s'adresser à lui une nouvelle fois. Tu ne seras pas déçu, je t’emmène dans un endroit fort distingué et de qualité, du genre ouvert à cette heure de la nuit quoi… ça ne vend pas toujours du rêve je te l’accorde, mais le café est bon et la compagnie d’après ce qu’on m’a dit est tout à fait charmante ! Sur ces mots repose toute l'idée qu'il se fait de l'endroit où il se risque en sa compagnie. Il ne fréquente pas vraiment ces endroits, s'est habitué aux dîners coûteux et aux galas. L'espace d'un instant, il se surprend à penser qu'il en a loupé des choses, des occasions de pouvoir, qui sait, ne serait-ce que s'amuser. C'est ce qu'elle lui insuffle, cette jeune femme-là, l'envie de pouvoir profiter de tout ce que la vie et ses aléas lui ont par le passé condamné. Et, finalement, le jeu ne tarde pas à commencer. En attendant … je crois que c'est à ton tour de me divertir. Il est temps de briser un peu du mystère... qui t'entoure. » Il en sourit un peu plus, Andrew, sachant que cette question ne tarderait pas à arriver. Parce qu'ils ont beaucoup à apprendre de l'autre maintenant qu'aucun mur de les encercle, que les règles se sont évanouies. Ils ont beaucoup à se dire, bien qu'en essayant d'en évincer ce qui pourrait provoquer le pire, pousser la Belle peut-être à s'enfuir.

Il hésite un instant mais s'y résigne, sachant que plus le silence sera long plus elle en attendra mais, s'il est prêt à en faire entendre, il n'a pas la moindre idée de ce par quoi il pourrait commencer. Et Dieu sait pourtant qu'il peut être doué quand il s'agit de parler de lui et de tout ce qui a déjà accompli. « Tout dépend de ce que tu souhaites savoir aussi. Première réponse, première ligne. Il guide la discussion selon ses volontés, attire son regard pour être sûr de pouvoir la faire suivre ses idées. Car si elle espère en apprendre davantage, Andrew se donne le même objectif ; qu'importe le temps qu'il puisse posséder, il fait le choix – pour l'instant – de l'ignorer. Tout dépend également de ce que tu seras prête à me dire ensuite. Vois ça comme une espèce de marché, je te vends un peu de divertissement en échange du tien. Divertissement de même envergure, bien-sûr. Il précise, sachant que de ses autres atouts, il en a déjà bien profité. Non, il parle de ce qu'il pourrait apprendre, de ce qu'il pourrait savoir et assimiler, tout ce mystère qui gravite autour d'elle également et du masque jusqu'alors porté. Ils sont deux à vouloir découvrir ce qui se cache de l'autre côté. Je te propose de poser tes questions et j'y répondrais. Ça te convient ? » Il guette sa réaction, voit ce sourire demeurer intact le long de ses lèvres et il commencerait presque à y prendre goût, cette allure défaite du fantasme donné. Il croit découvrir une toute autre femme que celle jusqu'alors convoitée, mais avec cette même intensité. Après tout, il n'a fait qu'insister avec l'espoir de pouvoir la courtiser.                  
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyLun 8 Oct - 19:11


Andrew & Sadie

Is this desire


Je commence progressivement à me détendre un peu, mon naturel revient plus vite que je ne l'aurais cru quand bien même je ressens encore évidemment un peu de stress et d'exaltation. Les ingrédients habituels d'un premier rendez-vous en soi bien que celui-ci n'ait justement rien de très habituel. Je crois que le fait de m'éloigner un peu du club n'y est pas non plus étranger, je ne suis pas très à l'aise avec le fait de m'y afficher avec lui, je ne voudrais pas m'attirer des problèmes ou susciter chez mes collègues une quelconque jalousie qui pourrait mener à me rendre la vie difficile lors de mes shits, j'ai déjà bien assez à faire à surveiller mes arrières après mes débuts difficiles avec Joleen et sa copine Judith. Je suis ceci-dit bien loin de tout ça en l'instant, je suis concentrée sur l'idée de cette soirée, celle la même qu'il m'avait laissé imaginer propositions après propositions, mais surtout sur le comportement tout à fait séduisant dont il se pare à mes côtés.

J'ai envie de lui plaire c'est vrai, pas nécessairement parce que j'espère quoi que ce soit de cette escapade, mais parce que je veux me prouver, je crois, que je vaux plus que l'image que j'avais sue lui présenter et pour laquelle il semble avoir succomber. Parce que Daisy n'est pas réelle contrairement à moi, parce que Daisy change et s'adapte à l'image qu'on veut bien chercher auprès d'elle. Alors, je m'applique ce soir à être moi, sans en faire plus ou moins, par soucis de coller à une représentation toute faite et contrairement à ce que l'on pourrait penser ce n'est pas là, chose facile quand c'est ce qu'on passe la moitié de son temps à faire. Je retourne donc la conversation sur lui, après tout de nous deux, je suis sans doute celle qui a le plus mériter d'en apprendre davantage…je me suis de mon côté déjà considérablement mise a nue si l'on puis dire. Il ne répond pas tout de suite à ma demande si ce n'est d'un large sourire, amusé je crois. « Tout dépend de ce que tu souhaites savoir aussi. Ce n'est pas vraiment la réponse que j'espérais et devant le silence qui suit je viens capter son regard, cherchant une réponse supplémentaire ou différente de celle-ci. Tout, serait-elle une réponse envisageable ? C'est après tout, tout ce que j'ai à apprendre dans la mesure où je ne sais rien si ce n'est son prénom, l'accent qui trahit ses origines et le fait qu'il n'hésite pas à venir coller des sommes bien trop indécentes dans mes sous-vêtements. Tout dépend également de ce que tu seras prête à me dire ensuite. Vois ça comme une espèce de marché, je te vends un peu de divertissement en échange du tien. Divertissement de même envergure, bien-sûr.  Un « Ooooh » amusé m'échappe, je n'ai donc pas le droit aux informations sans donner de moi-même, moi qui croyais avoir gagnée droit à un certain privilège. Je continue de rire alors qu'il finit sa phrase, j'espère bien qu'il n'attend pas un divertissement plus poussé que celui qu'il m'offre, j'ai dans cette optique déjà remplie ma part du contrat plus tôt. Je te propose de poser tes questions et j'y répondrais. Ça te convient ? Je fais mine de réfléchir, mais il connaît probablement déjà ma réponse. – Tu n’es donc pas du genre à partager gratuitement hein ? Je prends note. Je me moque un peu gentiment c’est après tout ce qu’il me laisse entendre. Ca me convient, je ne suis jamais contre un peu de fun et je suis plutôt bonne joueuse t’as de la chance. Je t’accorde même un droit de veto sur une question, alors place le intelligemment. Je lui envoie un clin d'œil et continue d'avancer en resserrant mes bras autour de moi. Alors, commençons gentiment avec les grands classiques…Je lève mon visage vers le ciel qui est à cette heure d'un noir profond et prend une seconde pour formuler les idées qui se présentent à moi. Lorsque c'est chose faite je viens de nouveau chercher son regard, repoussant au passage quelque une de mes boucles blondes derrières mon épaule. Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Qu'est-ce que tu aimes faire quand tu ne travailles pas ? Et combien de strip-teaseuse avant moi tu as réussi à attraper dans tes filets ? » Bon d’accord la dernière n’est pas si basique que ça enfin en tout cas pour le reste du monde, parce que pour nous elle est tout à fait ancrée dans le contexte de notre rencontre. C’est un peu de la provocation en soit, mais je suis curieuse de connaître sa réponse, en admettant qu’il ait la franchise de m’offrir la vérité évidemment et puis ca me fait rire je dois bien le reconnaître. Du coin de l’œil j’aperçois au loin les néons blanchâtres du diner ouvert presque de façon constante, j’y ai mes habitudes, comme la plupart des danseuses à dire vrai, mais à cette heure elles sont toutes encore en train de jouer les fantasmes ambulants au Crash, qui ne fermera pas ses portes avant quelques heures, on a donc plus de temps qu’il nous en faut pour faire connaissance.  



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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 23:10



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EXORDIUM.
« Tu n’es donc pas du genre à partager gratuitement hein ? Je prends note. » Un maigre sourire, quelque-chose qu'il laisse lui échapper. Qu'elle prenne note ou non, les choses ne changeront pas, il est parvenu à ses fins et compte bien user de cette chance. Chose qu'il tait, néanmoins. Chose qu'il garde pour lui en laissant son regard contempler la jeune femme un instant avant de s'en détourner, guettant les alentours comme pour essayer de se repérer. « Ça me convient, je ne suis jamais contre un peu de fun et je suis plutôt bonne joueuse t’as de la chance. Je t’accorde même un droit de veto sur une question, alors place le intelligemment. » Un clin d’œil et ce sourire qui n'en décroit pas, elle l'imite dans la foulée ; ces mêmes réflexes ne trompent pas. Il s'offre quelques instants de réflexion pour y voir ses gestes, ses réflexes, la manière qu'elle a de resserrer autour d'elle ses petits bras ; allant se fermer à ce qu'ils mettent en place ou par combat envers le froid. « Alors, commençons gentiment avec les grands classiques… » Il penche désormais pour la seconde option, réalité dont il ne peut pas vraiment douter ; après tout, elle est ici à ses côtés, marchant dans l'espoir de faire perdurer un peu cette soirée. Lui qui l'avait tant attendu, s'en retrouve désormais exalté. Ça vient se perdre en lui comme une pseudo vérité, il est de ceux qui ont ce besoin de se libérer. Et c'est ce que Daisy avait pu lui offrir, dernièrement : de la légèreté, cette sensation tendre  qu'apporte une escapade tant rêvée. C'est finalement ce que vient trahir son sourire, cette béatitude qui résulte du fait qu'elle se soit enfin risquée à accepter, accepter qu'ils puissent s'offrir quelques pas hors de ces murs, loin de ces retranchements aux règles strictes et aux fantasmes limités. Il aspire à davantage quand il s'agit de ses volontés. « Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Qu'est-ce que tu aimes faire quand tu ne travailles pas ? Et combien de strip-teaseuse avant moi tu as réussi à attraper dans tes filets ? » Un rire franc s'extirpe d'entre ses lèvres quand la dernière question se pose, défaite dans l'espace qu'ils animent qu'à moitié, si ce n'est que d'un tiers. Le regard qui roule, les yeux qui finalement lui reviennent pour jauger l'importance de cette dernière interrogation. Il devine qu'une réponse sera nécessaire, qui plus est une réponse sincère. Et, il ne possède en avantage que la possibilité de l'être sans pour autant perdre de points auprès de sa danseuse invitée ; la seule pour laquelle il ait jusqu'alors tant donné. Il hésite d'ailleurs un instant, désireux de la voir se languir des secrets qu'il pourrait avoir à lui dire. Si elle savait. Si elle savait qu'elle ne rate finalement rien de bien extraordinaire ; si ce n'est ses prouesses, la vie d'Andrew n'a d'animation qu'en ces sorties tues jusqu'à ses danses offertes, jusqu'à elle. Elle est son secret, finalement. Elle est ses écarts et ses péchés.

« Prête à t'ennuyer ? » Il ose, guette sa réaction. Il ose avant de se risquer à retirer sa veste, s'en défaire pour la lui tendre, mieux lui déposer le long de ses épaules. Pas de questions, seulement des actes. Elle ne pourra refuser, il ne lui en laisse pas vraiment le temps ni l'opportunité. Ce n'est qu'après ça qu'il rapporte son attention sur ses traits, entrouvrant les lèvres une première fois en un sourire assez étiré. « Alors... ; une pause, les mains qui rejoignent ses poches, le bout de ses doigts qui termine par jouer avec l'alliance qui y courre et s'y cache. Dans l'ordre des demandes, je suis médecin, au CMC, que je dirige ; soit-dit en passant. Les prunelles qui guettent sa réaction, qui aime à voir ce que ses dires peuvent provoquer. Andrew fait partie de ceux qui aiment à se faire mousser. En ce qui concerne ce que j'aime faire en dehors du travail... eh bien, c'est assez simple dans le sens où j'ai rarement de temps pour moi. Et, jusqu'alors, il t'a été entièrement consacré. Nouvelle révélation, l'envie de voir au moins ses joues en rougir. C'est qu'il espère pouvoir un peu plus la séduire, user de ses beaux mots pour y parvenir. Aussi, je n'ai aucune autre danseuse dans mes filets. » Il termine là-dessus, sait qu'elle saura se faire assez perspicace pour voir qu'il dit vrai. Il a cru comprendre qu'elle savait faire la part des choses, c'est après tout l'une des qualités qu'il lui avait trouvé, de celles qu'il lui avait avoué voir au-delà du spectacle qu'elle se devait de montrer. « Et puisque c'est mon tour, je veux savoir ce que tu aimes faire, toi, quand tu n'es pas avec tous ces salauds. » Un sourire, l'idée lui traverse que fut un temps il faisait partie de ceux-là mais il l'écarte assez rapidement, désireux de ne pas se dire qu'il n'est possiblement pas le premier à arpenter cette même rue sur les mêmes compliments. Ce serait mal débuté, se perdre dans des idées toutes faites qui ne sont très certainement pas partisanes d'une quelconque vérité. Et, en parlant de vérité. « J'imagine aussi, dans la foulée, que Daisy n'est qu'un nom de scène. »                   
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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyDim 28 Oct - 20:29


Andrew & Sadie

Is this desire


Le rire qui lui échappe me fait sourire, peut-être qu'il n'attendait pas cette question et pourtant elle se pose et elle revêt une importance relativement considérable pour moi, quand bien même j'émets un certain doute sur la réponse qu'il pourrait bien m'y donner. Après tout il n'a pas vraiment d'intérêt à me dire que nous sommes bien plus nombreuses que je ne pourrais le penser ou impliquer que je ne suis qu'une parmi tant d'autres…c'est pourtant bien sûr ce principe-là que je m'appuie en tout cas jusqu'à preuve du contraire. Il vient à rouler des yeux avant de revenir planter son regard dans le mien, j'imagine à la recherche d'une once de plaisanterie qu'il ne trouvera pas et c'est un air sérieux qui pare dès lors mon visage, une expression qui lui confirme qu'il n'y coupera pas. Un silence, quelques pas de plus vers le diner dont les néons verdâtres se laissent apercevoir dans un lointain pourtant visible. Je continue d'avancer, le visage cependant fermement tourner vers lui en attente d'une réponse, pas seulement à cette question-là, mais à toute celles que j'ai soulevées, en attendant de pouvoir en poser davantage et d'enfin pouvoir me faire une véritable idée de qui est cette âme étrange qui a réussi à me traîner non seulement en dehors du club, mais surtout en dehors de mes principes. « Prête à t'ennuyer ? Finalement, il ne me laisse pas mariner trop longtemps, juste suffisamment pour piquer un peu plus mon intérêt je dois bien le reconnaître. Je lui adresse un sourire, je n'y crois pas une seconde, je suis intérieurement persuadé qu'il a bien des choses à raconter, bien des choses à m'apprendre malgré ce qu'il peut bien laisser entendre. C'est le genre de choses qui se voient, que je prends le temps de voir en tout cas et ce type-là raconte déjà beaucoup rien que dans son comportement. Je m'attends à la suite, mais elle ne vient pas vraiment comme je l'imaginais, avant même qu'il ne se lance dans ses révélations, il prend le temps d'ôter sa veste et de venir la déposer sur mes épaules, j'ouvre la bouche, mais me ravise et me contente d'apprécier le geste, même s'il doit sûrement déjà geler sur place. Je glisse ma main sur mon épaule et réajuste le vêtement autour de moi. « Merci. » Un regard reconnaissant glisser vers le large sourire satisfait que ses lèvres affichent et il reprend donc : Alors...dans l'ordre des demandes, je suis médecin, au CMC, que je dirige ; soit-dit en passant. Je suis encore en train d'analyser en quelque sorte, le côté un peu chevaleresque qu'il laisse à voir et c'est une chose à laquelle je suis sensible, je ne vais pas mentir, c'est ce qui arrive quand on passe une trop grande partie de ses jeunes années plongés dans des bouquins qui décrivent des personnages de cet acabit, ça vous donne sans l'ombre d'un doute des attentes qui n'ont plus vraiment leur place dans la vérité de notre époque, alors oui j'apprécie parce que ça n'arrive pas si souvent qu'on le croit.

Médecin hein ? J'affiche un air intéressé, d'une parce que je le suis, mais aussi parce que quelque part je ne suis pas particulièrement surprise, je l'imaginais sans aucun doute dans une profession notable, peut-être que c'était là un raccourcie facile, mais force était de constater qu'il était justifié. C'est louable et prestigieux surtout s'il dirige son service, ce qui m'amène à me demander l'âge qu'il a, parce que dans mon ignorance totale du système j'imaginais qu'à ce genre de poste on trouvait plutôt des types plus près de la retraite que du maniement habile du scalpel. Enfin…je ne m'arrête pas plus que ça sur ce sujet, après tout un boulot n'est rien d'autre qu'un boulot. En ce qui concerne ce que j'aime faire en dehors du travail... eh bien, c'est assez simple dans le sens où j'ai rarement de temps pour moi. Et, jusqu'alors, il t'a été entièrement consacré. Je me mets à rire, pas vraiment sûre qu'il soit sérieux, je ne le crois pas, il se contente de jouer les séducteurs en en rajoute très certainement, pourtant ça n'empêche pas au rouge de me monter un peu aux joues je le sens. Aussi, je n'ai aucune autre danseuse dans mes filets. Un sourire flatté. Je ne sais pas si je le crois, j'en ai envie ça c'est sûr, mais je n'en sais pas suffisamment encore sur lui et sur sa propension à manier les mots qui s'avèrent jusqu'ici particulièrement talentueuse et disons que je connais ma naïveté et ma facilité à me laisser emporter facilement dès qu'il s'agit de la simple idée d'affection. Et puisque c'est mon tour, je veux savoir ce que tu aimes faire, toi, quand tu n'es pas avec tous ces salauds. Ça me fait rire. Est-ce qu'il se qualifie donc lui-même de cette façon ou est-ce que ça ne s'adresse qu'à tous les autres qui pourraient lui voler le reste de mon temps et de mes faveurs soirs après soirs ? La seconde j'imagine, dans la mesure où je suis censé et j'avais avec succès jusqu'ici alimenter cette limite incontestable entre eux et moi. J'imagine aussi, dans la foulée, que Daisy n'est qu'un nom de scène. » Mes sourcils se lèvent comme pour acquiescer à cette évidence. Mes mains se rejoignent pour venir resserer sa veste contre moi et je prends finalement la parole. « Pour commencer je dois dire que je suis pas vraiment surprise que tu sois médecin…je glousse un peu. Ne me demande pas pourquoi, juste ça te va pas trop mal…je lui adresse un sourire malicieux. Et j'imagine que c'est le genre qui occupe bien les journées effectivement, mais c'est pas parce que tu n'as pas le temps que tu n'as pas de passions ou d'intérêts j'imagine…autre que moi bien sûr. Je lève un sourcil moqueur pour alimenter ma gentille moquerie. Allez je suis sûre que tu peux faire mieux que ça comme réponse ! Je m’agite un peu, animer par l’engouement que cette conversation m’apporte. Je ne rebondis pas sur l’exclusivité de son intérêt envers moi, c’est quelque chose que je garde pour plus tard et je n’ai pas tant à ajouter pour le moment, alors après un coup d’œil vers notre destination qui se rapproche, j’accélère un peu le pas, n’oubliant pas qu’il est à présent bien moins couvert que moi. Je te laisse réfléchir, en attendant en ce qui me concerne voyons voir… je réfléchie à la question et aux intérêts que je m'apprête à énoncer et qui sont en soi nombreux, néanmoins je tâche d'y sélectionner ceux qui sont sans doute ceux qui m'apporte le plus et dans lequel j'ai le plus facilement tendance à perdre mes heures de liberté. J'aime la littérature de façon générale, même si j'ai plutôt tendance à me diriger vers des romans ou de la non fiction, hum je suis aussi passionnée par la photographie, je crois que je me débrouille pas trop mal, ça reste amateur qu'on s'entende, mais je suis pas trop mauvaise ! Sinon je fais pas mal de sport et de yoga, mais c'est surtout le boulot qui le demande, je suis pas sûre que je serais aussi assidue si je ne me trimballais pas à moitié nue six jours sur sept ! Je laisse échapper un rire léger qui vient résonner contre les murs sombres de la rue. Et je m'appelle Sadie…Je fais quelques pas en silence avant de tendre le bras pour lui indiquer un des seuls endroit de la rue, ouvert à cette heure de la nuit. On y est presque…mais j'ai encore le temps pour une question : Alors, pourquoi autant d'efforts pour…moi ? Je secoue bien rapidement la main en souriant bêtement. Non laisse, réponds pas à ça c'est stupide. » Plus que quelques pas et nous pourrons rejoindre la chaleur du diner à moitié vide.



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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyVen 9 Nov - 22:21



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Les mains dans les poches, il continue sur sa lancée jusqu'à terminer, laissant les traits de sa belle s'en amuser. Ses dires n'ont rien de surprenant, disons plutôt que le ton y est certainement pour beaucoup. « Pour commencer je dois dire que je suis pas vraiment surprise que tu sois médecin… ; le léger rire de la jeune femme vient accompagner le sien tandis qu'il n'en défait pas son regard, guettant sa personne comme avide d'en voir toujours plus qu'elle ne lui a déjà fait voir ; mentalement parlant, physiquement... eh bien, les images n'ont jamais vraiment quitté ses songes. Parce qu'il n'est qu'un homme, aussi différent puisse-t-il paraître. Ne me demande pas pourquoi, juste ça te va pas trop mal… Et j'imagine que c'est le genre qui occupe bien les journées effectivement, mais c'est pas parce que tu n'as pas le temps que tu n'as pas de passions ou d'intérêts j'imagine… autre que moi bien sûr. Il hausse les épaules comme prêt à faire durer le mystère mais il devine, assez rapidement, qu'elle n'en restera pas là. A avoir accepté de l'accompagner ce soir – ou plutôt après l'avoir invité d'elle-même à aller marcher, boire un café – il se doute qu'elle ne se contentera pas que de ces simples détails-là. Allez je suis sûre que tu peux faire mieux que ça comme réponse ! Sourire ancré sur les lèvres, Andrew essaie de trouver la manière dont il pourrait amener le peu de ses hobbies, le peu de passions qu'il possède en dehors de cette attraction du pouvoir que lui confère sa nouvelle place à l’hôpital. Non, l'ambition est une bonne chose quand elle est mesurée ; là, il le sait malgré tout, elle ne l'est pas. Je te laisse réfléchir, en attendant en ce qui me concerne voyons voir… ; et tant pis pour la réflexion, il ne consacre son attention qu'à la jeune femme dont il attend désormais les dires qui ne tardent d'ailleurs pas à se faire entendre. Andrew écoute, silencieusement, prenant en note chaque partie de la liste qu'elle lui dicte. Il n'en perd pas son sourire, essayant de l'imaginer, dans un recoin de chez-elle, couverte par un plaid ou toute autre connerie du genre à lire ces livres qui – selon lui – n'apprennent rien. Une femme simple, moins compliquée que celle qu'il a épousé en tout cas. Et ça lui suffit, finalement. Ça lui suffit même amplement. Et je m'appelle Sadie… » Un bref silence s'installe après le prénom évoqué, Andrew acquiesçant simplement après l'avoir répété. C'est nouveau, assez peu commun. Il aime bien. « On y est presque… mais j'ai encore le temps pour une question : Alors, pourquoi autant d'efforts pour… moi ? Et avant même qu'il n'ait pu analyser complètement sa question, il voit la jeune femme s'agiter, user de sa petite voix pour lui faire entendre de ne pas répondre, de « laisser tomber ». Et il n'aura suffit que de quelques pas pour qu'ils ne parviennent jusque l'entrée des lieux qu'elle avait proposé.

Pourtant, à défaut d'entrer, il s'offre le luxe de retenir sa main pour l'en empêcher, la gardant un instant avec lui à l'extérieur ; ça, malgré les quelques souffles froids qui lui parviennent jusqu'à la nuque. Quelques instants seulement ; rien qu'un moment pour pouvoir répondre à la seule question à laquelle elle n'attendait finalement aucun dire. « Pourquoi toi ? Une pause et sa main qui délaisse la sienne, qui s'essaie à ne pas se faire plus imposante que l'est déjà sa présence à ses côtés. Parce que tu me paraissais être la plus naturelle de toutes. Première réponse qui se perd jusqu'à la jeune femme à laquelle il adresse un sourire, quelque-chose censé la rassurer ; il l'espère, en tout cas. Et parce que tu es celle qui m'ait vraiment plu. » Nouveau sourire, un peu plus prenant cette fois. Il n'insiste néanmoins pas, osant à nouveau lever cette même main qu'un peu plus tôt, l'invitant à entreprendre finalement les pas qu'elle allait entamer. « Et, la prochaine fois, je tiens à voir les quelques photos que tu as sûrement déjà fait. » C'est ce qu'il laisse entendre en s’avançant à sa suite, suivant les pas de la danseuse un peu plus assurés que les siens entre ces murs. Ça n'a rien à voir avec ses habitudes, avec ce qu'il peut fréquenter d'ordinaire. Il est loin de cette confiance légendaire qu'il aime à faire valoir dès lors qu'il passe une porte ou un couloir. Non, ce soir, c'est différent. Il se laisse porter au gré des envies de la belle avec la volonté d'en apprendre plus que le peu qu'il lui connaît déjà. Il a cette envie-là, ce besoin d'approfondir les risques de son péché déjà bien entamé. « Parce que j'apprécie aussi tout ce qui touche un peu à ces choses-là. Ce que je veux dire c'est que, dans ma famille, ne pas avoir de curiosité quant à l'art et toutes ses formes c'est possiblement être une espèce d'anarchiste. On a été élevé avec cette idée et je me suis laissé prendre au jeu d'en découvrir toujours un peu plus qu'à l'instant où j'y pense. Aussi, et surtout si ça vient de toi, je tiens à voir ça. »                   
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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyMar 13 Nov - 3:23


Andrew & Sadie

Is this desire


La main tendue vers la poignée de la porte, celle-là même qui nous sépare encore de la chaleur réconfortante d'un endroit pourtant peu reluisant pas en tout cas je l'imagine à la hauteur de ce dont il a sûrement l'habitude quand il ne vient pas se perdre dans l'indécence du club. Un instant je me demande si j'ai fait là un choix pertinent, je veux dire clairement ce n'est pas le genre d'endroit qu'il appréciera, j'ose espérer que ma compagnie suffira à donner le change si toutefois je l'intéresse vraiment comme il le laisse entendre. Avant que je n'ai eu le loisir de terminer mon geste, je me sens tirer en arrière, la main d'Andrew glissé dans la mienne, me ramenant dans un mouvement circulaire près de lui.  « Pourquoi toi ? La seule question qui m'a échappé et que je me rends bien compte que je n'aurais pas dû poser, ça me donne l'air de chercher une approbation ou d'être peut-être un peu trop disponible ? Je ne sais pas, c'est en tout cas ce que ma mère m'avait toujours répété et bien que je sache pertinemment qu'elle est loin d'être un exemple à suivre, ca trotte tout de même dans ma tête l'espace d'un instant, mais elle s'envole. Cette observation disparaît quand sa main relâche son emprise sur la mienne, ce qui, je dois le dire me déçoit un peu. Parce que tu me paraissais être la plus naturelle de toutes. J'ignore comment il a pu arriver à cette conclusion quand je ne suis sous les lumières tamisées du Crashdown qu'un fantasme ambulant monté de toute pièce. Et parce que tu es celle qui m'ait vraiment plu. » Plus sans doute que les mots qui, s'ils sont flatteurs, ne restent cependant que des mots, c'est le sourire qu'il me tend qui vient en apposer un sur mes lèvres…ça ne m'avance pas si ce n'est sur le fait que ma question était parfaitement stupide et pourtant je garde tout de même cette réponse dans un recoin, parce qu'elle me charme malgré tout.

« J’aimerais bien savoir où tu as perfectionné tes talents de beau parleur… » Il tend cette fois la main vers la porte et c'est, sourire en coin, que je viens m'avancer pour reprendre mes pas là où je les avais laissés une seconde auparavant et finalement nous finissons par pénétrer dans le diner qui ne compte qu'une poignée de clients et à mon grand soulagement aucune de mes collègues comme je l'avais espéré vu l'heure encore bien prématurée pour celles qui continuent de se trémousser pour quelques malheureux billets. J'adresse un signe de la main au gérant qui s'affaire derrière le comptoir et que je commence à bien connaître et me dirige vers une petite table dans le fond, histoire d'être un minimum tranquille, bien que je doute très franchement que l'endroit se remplisse plus que ça. « Et, la prochaine fois, je tiens à voir les quelques photos que tu as sûrement déjà fait… Je dois reconnaître que ce n'est habituellement pas quelque chose que je partage avec le monde, bien sûr je n'en suis pas à cacher mon travail, mais c'est vraiment un hobbie qui me tient particulièrement à coeur et je ne m'estime pas encore tout à fait…au point. Parce que j'apprécie aussi tout ce qui touche un peu à ces choses-là. Ce que je veux dire c'est que, dans ma famille, ne pas avoir de curiosité quant à l'art et toutes ses formes c'est possiblement être une espèce d'anarchiste. Un rire s'échappe d'entre mes lèvres alors que je me défais du manteau qui pèse sur mes épaules et le lui tend avec un sourire. Je m'installe en suivant sur la banquette et vient ôter mon propre manteau et la lourde écharpe qui était jusqu'ici enroulé autour de mon cou.  On a été élevé avec cette idée et je me suis laissé prendre au jeu d'en découvrir toujours un peu plus qu'à l'instant où j'y pense. Aussi, et surtout si ça vient de toi, je tiens à voir ça. » Ça me plait bien qu'il s'intéresse à ce genre de choses, je n'en attendais pas moins d'un homme de son acabit, mais c'est très certainement un point en sa faveur. « Oh tu sais ça n'a rien d'exceptionnel, je suis encore en train de chercher ma…touche personnelle comme on dit…mais peut-être que je te laisserais y jeter un œil OU peut-être que je pourrais te prendre -toi- en photo…Mon coude posé sur la table, je viens poser le bas de mon visage sur la paume de ma main et lui présente un air un tantinet provocateur. Tu dois juste promettre de ne pas avoir de trop grandes attentes. Je viens finalement me reculer contre le dossier de la banquette et repousse mes cheveux derrières mon épaule. Donc l'art t'intéresse, de façon générale et lointaine ou tu as un genre de prédilection ?

Nous sommes finalement interrompus un instant par le gérant des lieux, qui vient à nous rejoindre pour prendre commande. Je demande pour ma part un café et des frites, ce qui je le conçoit n'a rien d'un petit déjeuner, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de diner et je sais pour les avoir déjà essayés qu'elles sont très bonnes. Je laisse mon voisin passer à son tour sa commande, attendant ensuite que nous nous retrouvions de nouveau seuls.

Dis-moi quelque chose de moins…ma main vient adresser un cercle dans le vide qui nous sépare. Évident ! Je laisse un silence s'interposer juste un instant. Pardonne-moi je ne veux pas faire de présomption, mais c'est que tout ça reste très formel…sauf quand il parle de moi et ça me flatte évidemment, néanmoins j'aimerais bien pouvoir apprendre à connaître plus que juste l'image du bourgeois tiré à quatre épingles parce que mon instinct me souffle qu'il y a bien plus derrière ce qu'il se plait à présenter et mon instinct ne me trompe pas très souvent. Je veux savoir qui tu es toi derrière tes jolis costumes et ton doctorat. »




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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyLun 3 Déc - 23:38



is this desire ?
EXORDIUM.
« Oh, tu sais, ça n'a rien d'exceptionnel, je suis encore en train de chercher ma… touche personnelle comme on dit… mais peut-être que je te laisserais y jeter un œil OU peut-être que je pourrais te prendre -toi- en photo… ; un sourire vient s'inscrire le long de ses lèvres quand il vient à entendre ça. Sa veste retrouvée, leur présence désormais installée, Andrew n'en détourne le regard que pour rougir dans son coin. C'est rare qu'on y parvienne mais, ce soir, il se prête au jeu. Il aime à avoir l'attention tout comme il aime à porter la sienne vers celle qu'il accompagne. C'est en apprendre davantage, avoir un contrôle sur ce qu'il ignorait de sa part ; derrière le masque, les danses, le fantasme. Il est des choses qu'il n'imaginait pas sur des traits comme les siens, aussi séduisants soient-ils. Elle l'est davantage par ses mots que par les pensées qu'elle insuffle entre les murs un peu plus tôt quittés. Tu dois juste promettre de ne pas avoir de trop grandes attentes. Il acquiesce ensuite, laissant cette idée planer, probablement s'installer. Il se laissera tenter, oui, qui sait. Puis. Donc l'art t'intéresse, de façon générale et lointaine ou tu as un genre de prédilection ? » Il cherche un court instant comme répondre à cette question avant d'être devancé, rejoint par un homme enthousiasme à la sympathie immédiate. Ça change des tenues conventionnelles et du presque garde à vous des serveurs qu'il côtoie dans les restaurants où il est habitué mais il s'y fait, rapidement en vérité. Ça apaise les songes que de ne pas avoir à faire bonne figure ; trop bonne figure, en fait. Il n'a personne à impressionner si ce n'est celle qui semble d'ors et déjà l'accepter. Aussi, il se contente d'un café avant que l'homme ne revienne sur ses pas, leur commande désormais connue. Et, avant qu'il n'ait pu reprendre le fil de ses songes, la voix de la petite blonde lui revient, claire et intéressée, pressée de pouvoir encore en entendre de sa part derrière le mystère encore installé. « Dis-moi quelque chose de moins… ; quelques gestes de sa main avant qu'elle ne parvienne à trouver le mot adéquate. Évident ! Pardonne-moi je ne veux pas faire de présomption, mais c'est que tout ça reste très formel… Je veux savoir qui tu es toi derrière tes jolis costumes et ton doctorat. » Évidement. Il offre un léger rire à la jeune femme, quelque-chose de sérieux et de triste à la fois. Car rien ne vient offrir de matière à un récit joviale derrière ce qu'il prétend être, cet arrogant à l'assurance bien tenue, bien présentée. Il n'existe rien derrière ses jolis costumes et son doctorat, seulement quelques poids morts qui ne deviennent que fardeaux qu'il peine à porter à bout de bras. Andrew en soupire légèrement, se laissant glisser à son tour sur le dossier de son assise. La vérité n'est pas toujours celle qu'on aimerait entendre mais on ne le devine qu'une fois énoncée ; c'est triste et vrai maintenant qu'il se risque à y penser, imaginant les dires qu'il pourrait laisser échapper.

Pour la première fois depuis toutes leurs rencontres, Andrew en baisse le regard, fuyant la présence de la jeune femme qui lui fait face. Il a cet air gêné le long de ses traits, quelque-chose de lourd qui vient se trahir sous sa fermeté. Linch renferme tellement de secrets. « J'aimais l'art de loin, au départ. Il commence, laisse ses mots briser le maigre silence qui s'était installé. Tant pis pour la jovialité, tant pis pour cette soirée qui aurait dû bien se passer. Sa vie est en vérité bien trop vide pour qu'il puisse se risquer à une toute autre annonce que celle sur laquelle il s'est lancé. J'essayais de m'y intéresser un peu mais ma place à l’hôpital me prenait pas mal de temps. C'était irrégulier, assez secondaire en vérité. Il ose un petit sourire, une pointe de nostalgie venant avec lui s'ancrer. Bien des choses, en lui, semblent se manifester. Puis j'ai eu ma fille. Il n'ose pas encore relever le regard, sachant ce que peut engendrer ce genre d'annonces. Et pourtant, il tient bon, continuant sur sa lancée, le saphir ambré de son regard déviant ici et là comme pour ne pas la croiser. L'assurance décroit, doucement ; il est bête de se risquer sur ce terrain glissant. Elle est décédée quand elle avait deux ans. Il grimace, pince un peu ses lèvres pour prendre sur lui ces mots, il n'a jamais vraiment parlé de ce moment, de cet instant qu'il garde pour lui depuis si longtemps. Elle avait un regard différent devant certaines choses, des fois. J'ai appris à aimer davantage l'art quand j'ai compris ce qu'il y avait à voir ; par ses yeux d'enfants en soit. C'est probablement une idée que je me fais mais j'aime à la penser. Et depuis que mon grand-père m'a trouvé cette place au CMC, je n'ai que ça. Mes jolis costumes, ma ligne verte et mon doctorat. » Un triste sourire mais une vérité d'avouée. Elle voulait quelque-chose d'un peu plus poussé, il se risque à trop en dévoiler.                    
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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyMer 12 Déc - 0:34


Andrew & Sadie

Is this desire


Ce type m'intrigue je dois bien le dire, a osciller comme ca entre cette assurance presque excessive et ces instants de trouble, c'est un peu perturbant et je ne sais pas trop comment le qualifier. Ceci étant dit ce n'est que le début de notre rendez-vous et j'ose espérer pouvoir me faire une idée un peu plus claire de celui qui me fait face lorsque nous arriverons à la fin de cette soirée improvisée. Il ne dit rien, mais je choisie d'interpréter son sourire comme un oui, de toute façon rares sont ceux qui ont réussi à m'empêcher de capturer l'instant ou l'image que j'avais choisie d'immortaliser, lorsqu'elle était ancrée dans ma tête. Finalement, il me concède un acquiescement et je le lui échange contre un sourire amusé, rebondissant sur le sujet qui semblait pour l'instant un minimum nous rapprocher et le mot minimum est de loin le terme le plus approprié, il n'a cependant pas le temps de se prêter à répondre avant que nous ne soyons interrompus par le propriétaire du diner qui s'enquiert de savoir ce que nous voulions commander. Je l'aime bien, j'ai mes habitudes ici désormais et il s'est toujours montré particulièrement respectueux et amical, j'imagine que ce n'est pas simplement par plaisir de me voir revenir, mais parce qu'il sait que les danseuses sont un revenus certain et quasiment journalier. Peu en importait la raison de toute façon, tout ce qui importait était la finalité et l'accueil sans faute qu'il ne manquait jamais de réserver. Le simple café d'Andrew finalement commandé et un geste de tête plus tard, il s'éloigne et je viens réclamer un rapprochement enfin en quelque sorte, en tout cas des informations peut-être un peu plus personnelle, quelque chose de plus intime sur lui et celui qu'il peut-être derrière cette apparence qu'il veut bien se donner et qui je suis sûre est loin de démontrer sa véritable personne. Ce n'est jamais le cas.

Je vois son regard descendre et perdre le mien, un air ennuyé qui vient remplacer le sourire duquel il m'avait jusqu'ici gratifié. Je dois dire que je ne comprends pas vraiment sur le moment, après tout ça reste une question générale à laquelle il est libre de répondre par ce qui lui semblera acceptable, je ne crois pas franchement avoir fait preuve d'indélicatesse et pourtant c'est l'impression qui me revient en plein visage.  « J'aimais l'art de loin, au départ. Je ne sais pas si c'est la façon dont il dit ca ou son attitude changeante, mais je me dis que j'ai peut-être tout simplement réveillé un mauvais souvenir, mais si c'est le cas malheureusement ce n'est pas comme si je pouvais réellement être tenue responsable. J'essayais de m'y intéresser un peu mais ma place à l’hôpital me prenait pas mal de temps. C'était irrégulier, assez secondaire en vérité. Silencieuse j'écoute, essaye de ne pas m'avancer à imaginer les choses avant qu'elles se soient dites et plutôt à les prendre telles qu'elles m'étaient amenés. Puis j'ai eu ma fille. Okay bon clairement celle-là je n'aurai pas franchement pu la voir venir et l'expression qui passe sur mon visage l'espace d'un court instant en témoigne sans mal. Bon en même temps clairement il est franchement plus vieux que moi et il dégage un certain vécu, alors oui la case mariage, enfant, divorce et toute la panoplie à de grande chance d'être cochée sans être une franche surprise et pourtant…Elle est décédée quand elle avait deux ans. Mon visage se pare automatiquement d'un air attristé et grave, ça me brise le coeur d'entendre ça, plus encore de voir la souffrance s'étendre sur l'entièreté de sa personne. Je ne doute pas de sa parole et de son histoire, aussi étrange que cela puisse paraître, tous ces hommes qui viennent régulièrement me voir danser finissent toujours par venir confier entre deux interactions lascives leurs secrets les plus intimes et jusqu'ici Andrew avait échappé à cette règles gardant précieusement autour de lui le mystère qu'il laissait à percevoir. Dans un geste dénué de toute réflexion, ma main vient, par-dessus la table, se poser sur la sienne, lui offrant ainsi un réconfort qui je l'espère fera son chemin. Il continue de m'expliquer en quoi sa fille avait changé son regard sur l'art, le monde lui-même, lui offrant soudainement plus à y voir, ça me touche, vraiment, peut-être parce que c'était là la preuve d'un amour inconditionnel dont je n'avais jamais vraiment eu l'expérience et loin d'attiser une quelconque tristesse, ça me soulage en un sens de voir que c'est encore quelque chose qui a de la valeur. Et depuis que mon grand-père m'a trouvé cette place au CMC, je n'ai que ça. Mes jolis costumes, ma ligne verte et mon doctorat. »  Une moue bien plus indulgente que celle qu’il affiche vient peindre à mes lèvres un élan prévenant et je secoue bien rapidement la tête à la négative, essayant de nous défaire de cette nouvelle énergie négative et austère.

« Je suis tellement désolée Andrew, vraiment. Le poids de ma main sur la sienne se fait un peu plus présent et je lui adresse un regard attristé. Je n’ose même pas imaginer à quel point ça doit être difficile… et comment le pourrais-je ? Je n'ai pas d'enfant et pas de parent à proprement parlé pouvant m'aiguiller dans ne serait ce que l'idée d'un tel sentiment. Et…pour ce que ça vaut, je pense que c'est une très belle idée, voir les choses de cette façon, leur donnes plus de pouvoir et de profondeur et ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un tel regard sur le monde. Je ne me risque pas à poser plus de questions sur le sujet de cette enfant disparue, je ne veux pas être source de plus de souffrance pour lui et je ne crois pas que ce soit de toute façon une idée judicieuse de continuer sur cette voie. Tu devrais l’entretenir ou en tout cas essayer au milieu de ce planning si chargé. Un sourire un peu plus franc et je continue : Je crois que ce dont vous avez besoin monsieur le docteur c'est de vous accorder du temps pour pimenter un peu tout ça…Je presse sa main avant de retirer la mienne. Si tu te débrouilles bien ce soir, peut-être que je t'aiderais à allonger un peu cette liste beaucoup trop triste ! » Je ne sais pas si ça suffira à lui rendre un peu de jovialité, mais tant qu'il n'y voit pas là un manque d'intérêt pour la partie plus difficile de son existence alors je m'en contenterais.




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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyJeu 20 Déc - 23:31



is this desire ?
EXORDIUM.
Ses mots n'ont apporté qu'un rapprochement de plus, au-delà de la douleur qu'il doit faire taire, il sent la présence de la jeune femme se faire un peu plus pressante. Sa main rejoint la sienne, délicatement apposée sur le dessus de la sienne, immobile, défaite des tremblements qui la prenait – par le passé – quand ce sujet était évoqué. Il a avancé. « Je suis tellement désolée Andrew, vraiment. Tout ce qui vient s'offrir à ces mots-là ne sont que de maigres signes de tête négatifs ; comme dans l'espoir qu'elle cesse de s'excuser pour son passé. Personne n'est à blâmer si ce n'est sa propre personne, peut-être aurait-il pu la sauver ? Il fait taire cette voix qui résonne en lui, ces souvenirs du passé qui s'essaient à – parfois – remonter. Il n'y a pas de place pour les regrets, Andrew ne doit que s'élever, se faire bien plus fort que ces choses destinées à l'écraser. Je n’ose même pas imaginer à quel point ça doit être difficile… Et, en soit, il l'espère qu'elle n'aura jamais à le savoir. Et… pour ce que ça vaut, je pense que c'est une très belle idée, voir les choses de cette façon leur donne plus de pouvoir et de profondeur et ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un tel regard sur le monde. » A cela, néanmoins, il n'en retient pas le léger rire qui franchie la barrière de ses lèvres. Le fait est que nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à voir les choses dans leur entièreté ; lui avait été le premier fut un temps à baigner dans cette stupidité, cette absence de toute beauté. Lui, en tout cas, est parvenu à s'en faire une toute autre idée, et ce soir la sienne porte le nom de celle qui s'est laissé accompagner. Il est là, le repère sur lequel il doit s'arrêter, la seule voie qui vaille le coup d'être continuée. « Tu devrais l’entretenir ou en tout cas essayer au milieu de ce planning si chargé. Je crois que ce dont vous avez besoin monsieur le docteur c'est de vous accorder du temps pour pimenter un peu tout ça… ; de nouveau le son de son rire, la mélodie oubliée des années passées. Andrew se perd dans cette discussion, dans ses contemplations. Andrew s'échappe de son quotidien triste et morose pour n'offrir que ses bonnes ondes ; Sadie en étant désormais la raison. Si tu te débrouilles bien ce soir, peut-être que je t'aiderais à allonger un peu cette liste beaucoup trop triste ! » Un haussement de sourcils pour appuyer ses dires, une lueur de taquinerie venant teinter ses traits. Il vient se caler contre le dossier de son assise, détaillant la belle du vert de ses prunelles avant de laisser traîner un sourire. Plus sincère, plus large ; ancré de manière bien plus enjoué.

Néanmoins, son regard s'en défait. Un instant, rien qu'un instant. Il a les songes qui s'échappent pour essayer de se mettre en ordre, pour ranger les souvenirs qu'il porte de ce petit être qui n'en verra jamais plus, de cette femme qui attend sagement qu'il ne revienne de ce changement. Les choses sont faites pour changer, parait-il ; pas toutes, certes, mais certaines. Aussi, à peine quelques fractions de seconde se sont écoulées avant qu'il ne revienne à elle, à sa présence trop longtemps souhaitée pour s'en couper plus encore. « Comment je me débrouille, pour l'instant ? » Il ose, laisse la question se perdre sur la table qu'ils animent. Il y revient même, apposant ses coudes contre cette dernière pour s'approcher de Sadie avec plus d'enclin. Il veut l'entendre dire que les choses iront plus loin, un jour. Il veut l'entendre dire que ses efforts n'ont pas été vains, qu'il commence à obtenir ce qu'il souhaite faire sien. « Pas trop mal j'espère malgré cette interlude un peu délicate... » Les mains qui s'entremêlent entre elles comme pour essayer de faire passer la gêne quant à ce sujet. Ce petit bout de lui ne manque que trop à ses jours pour qu'il ne tienne à s'y attarder. « Parce que je compte sur toi désormais pour arranger les choses en ce qui me concerne. Je pourrais avoir beaucoup à apprendre, qui sait. » L'assurance de sa voix lui revient, sa posture également. Andrew quitte les limbes de son être pour remonter sur la scène ; hors de question qu'il gâche cette soirée qu'il est parvenu à obtenir après tant de tentatives ratées. « Et je ne doute pas de tes talents pour assumer ton futur rôle de professeur, pour une fois que je ne serai pas celui-là. » Un bref rire s'extirpe d'entre ses lèvres avant qu'il ne lui revienne, détaillant les traits de son visage un instant maintenant que l'ambiance n'est plus celle dans laquelle ils se côtoyaient au début, que les tensions avec lesquelles ils jouaient – d'ailleurs – ne sont plus. « Tu es encore plus belle. »
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Sadie Carrigan

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MessageSujet: Re: is this desire | sadie   is this desire | sadie - Page 2 EmptyLun 24 Déc - 23:48


Andrew & Sadie

Is this desire


L'agitation qui vient secouer son visage dans une négation profondément me semble-t-il douloureuse me brise un peu plus le coeur, je ne suis pas vraiment de ces gens qui arrivent à fermer les yeux sur la douleur d'autrui, pas avec autant de facilité en tout cas que ceux que j'avais pu connaître et côtoyer par le passé. Même dans les pires moments partagés avec celle qui m'avait mise au monde, la douleur de la voir se détruire avait toujours fait de moi un pantin qu'elle manipulait sans véritables efforts. C'était devenu pour elle une mauvaise habitude et si le temps m'avait rendu moins maniable, mon coeur n'avait cessé de pleurer cette relation imaginaire que j'avais tant voulu entretenir avec elle. Cette douleur qui pare le visage d'Andrew me touche d'autant plus en ayant conscience que jamais personne ne la ressentira pour moi et lui ne réalise sans doute pas toute l‘importance que celle-ci donne à la courte vie de sa fille. J'essaye de lui apporter un semblant de réconfort, je ne sais pas vraiment de quelle façon le faire alors, au-delà de cet anodin geste du corps, je m'essaye au travers de mes mots de lui en apporter autant que je le peux, même si c'est peut-être un peu maladroit.

Il m'est difficile d'identifier immédiatement le rire qui lui échappe, je veux croire qu'il ne fait pas écho à ce qu'il aurait pu entendre comme de la stupidité ou de la naïveté et malgré le doute je continue et ne m'y arrête pas, pour venir finalement sur un ton un peu plus léger essayer de lui rendre un sourire sincère. Le second rire qui résonne à mes oreilles en à tout l'air et m'arrache un sourire doux et satisfait, il semble retrouver un élan aussi mince puisse-t-il être et ça me réjouit très certainement. Je ne souhaite pas enlever ce qui fait qui il est , mais je ne compte pas laisser cette nuit se perdre dans des tourments, pas quand je sais qu'elle pourrait se révéler favorable pour chacun de nous. Son regard me quitte et me laisse dans l'attente d'entendre ce qu'il pourrait vouloir me répondre, mon coude sur la table je viens poser mon visage dans le creux de ma main, un sourire engageant au coin des lèvres. Patiente et optimiste. « Comment je me débrouille, pour l'instant. Je lève mes sourcils dans une évidente espièglerie, je garde ma réponse alors qu'il s'avance pour s'en approcher, ça me fait rire, parce qu'il essaye vraiment, mais en même temps il n'a pas l'air de prétendre…Pas trop mal j'espère malgré cette interlude un peu délicate... C'est tout le contraire à dire vrai, c'est parce qu'il n'a pas peur de se montrer et de dévoiler qui il est que cette soirée n'est pas juste une idée un peu grotesque décidée sans réflexion, c'est ce qui me donne envie de rester et d'en savoir plus…Parce que je compte sur toi désormais pour arranger les choses en ce qui me concerne. Je pourrais avoir beaucoup à apprendre, qui sait. Un éclat de rire et ma tête qui vient s’agiter à la négative, je ne crois pas posséder un talent particulier pour beaucoup de choses, mais là comme ça, oui je crois que je pourrais lui montrer quelques petites choses qui du haut de sa tour d’ivoire sont sûrement inaccessibles. Et je ne doute pas de tes talents pour assumer ton futur rôle de professeur, pour une fois que je ne serai pas celui-là. Pourtant, je le regarde et je pense qu’il pourrait lui aussi avoir bien des choses à me montrer, ce n’est qu’un sentiment un peu hasardeux, mais je le crois pourtant. Tu es encore plus belle. » Et je la sens la chaleur montée assurément à mes joues, tandis que la main sur laquelle j'appuyais mon menton vient glisser sur mon visage avant de se refermer devant ma bouche qui s'est parée d'un sourire rougissant. Je ne réponds pas à ça pour la simple et bonne raison que je ne sais pas quoi y répondre alors je préfère rebondir sur le reste.

« Tu te débrouilles très bien. Mes lèvres se pincent entre elles sans pouvoir se détacher de ce sourire candide. Et cet interlude n'y enlève rien au contraire. Je marque une pause, reprend une once de sérieux ou en tout cas m'y essaye. Je t'ai dit que je voulais te connaître et par là je n'entends pas une série d'informations pré-choisie et que tu crois que je veux entendre…Mon épaule gauche se lève un air un peu facétieux. Autrement dit ce que la plupart des hommes font… je roule exagérément des yeux et laisse échapper un rire franc pour venir ponctuer ce que je crois être vrai en tout cas d’expérience. Hmmm oh je pense que je pourrais t’apprendre un ou deux trucs si tu n’as pas peur de sortir un peu de tes habitudes de bourreau de travail ! Je fais la maligne et mon visage le démontre avec un peu trop de zèle sans doute, mais on est là pour s’amuser après tout, en tout cas moi je le suis.  Mais tu ne comptes pas me faire faire tout le travail j’espère ? je l’interroge du regard, venant croiser mes bras sur ma poitrine, sans vraiment lui laisser l’opportunité de répondre tout de suite. Il n’y a donc rien que tu veuilles partager avec moi ? Surtout si tu as visiblement l’habitude du titre ! Je sais que ce n'est pas le cas de toute évidence, vu l'ardeur avec laquelle il s'est démené pour ne serait ce que venir partager ce coin de table avec moi, mais je suis curieuse de connaître sa vision des choses, ce que le succès de son invitation lui laissait à espérer. Une fois de plus nous sommes interrompus par nos commandes qui viennent remplir l'espace vide qui nous sépare et le clin d'œil amicale du propriétaire des lieux. Le café ne compte pas…dans la mesure où cette bataille là tu l'as déjà gagnée. »




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