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 let's see what you've got ø daya

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Faith A. Halloran

Faith A. Halloran

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MessageSujet: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptySam 30 Juin - 20:46




let’s see what you’ve got

25 MARS ft. daya

« Ça me fatigue. »

L’agent spécial Halloran referme d’un geste sec le dossier couleur chaire devant elle, laisse son regard glisser sur le logo de la CPD imprimé en noir par-dessus la couleur claire allouée aux dossiers du precinct. Elle pousse un long soupir et passe une main sur son visage, laisse ses doigts finir leur course sur sa tempe qu’elle se met à masser dans un geste circulaire.
Elle est arrivée il y a quelques jours seulement et s’est mis en tête de rattraper son retard sur les enquêtes en cours et passées. Le nombre de copies de dossiers qui s’affalent sur le petit meuble roulant qu’elle a fait passer entre les différents bureaux est affligeant. Il a d’abord fallu les ranger, les trier et le pus évidemment, les lire.
Dans ces dossiers ne se trouvent pas que les rapports d’enquête, certes intéressants mais tout aussi importants que ceux des inspecteurs qui ont rédigé les rapports. C’est ce à quoi elle s’occupe une partie de la journée alors que l’agente a mis la main sur les dossiers des éléments de la brigade anti-gang. Elle veut tout savoir, leur passé, leur parcours, leurs enquêtes. Elle veut savoir qui est de confiance et qui ne l’est pas, qui saura être utile, coopératif, qui pourrait être le pion parfait pour avancer dans l’enquête. Absolument tout savoir. Le temps et l’expérience ont fini par la convaincre que partout où les gangs sévissent il y a toujours un ou plusieurs agents corrompus. C’est cette constatation qui entraine sa méfiance en chacune des personnes présentes dans ce bureau. La plupart des personnes qu’elle a interrogées sous couvert d’un petit entretien de présentation ne l’a pas alarmée. Des éléments compétents mais lambdas desquels Faith ne veut rien tirer d’autre qu’un travail plus rapide et plus efficace.

Malgré sa propre expérience au sein de la NYPD, Faith ne peut s’empêcher de ressentir un brin, très léger, de mépris pour les agents de la brigade de la police de Chicago. Lorsqu’elle regarde les dossiers s’empiler, lorsqu’elle constate les graphiques habilement manipulés par son analyste qui relatent la montée impressionnant de la criminalité organisée à Chicago… elle a l’envie d’écraser les petites mains des fourmis qui ne travaillent pas encore assez à son goût. Mais ça ne sert à rien de garder ça à l’esprit et Faith est déjà en train de s’engager dans sa lutte infinie contre les gangs. Et, elle est gâtée, puisque les KOS ne règnent plus en maitre mais marchent désormais main dans la main avec des serbes et des irlandais. Magique.

Faith lève un œil et observe les trois dossiers d’inspecteurs qu’elle a mis de côté pour prendre celui en début de pile et l’ouvrir devant elle. Son regard détaille à nouveau le visage de l’indienne. Ce fichier, elle l’a déjà parcouru plusieurs fois. Elle commence à connaître les lignes qui s’égrènent devant elle. L’agent qui est avec elle, Darrius Bell, fait glisser la touillette dans le café, contre le plastique circulaire du gobelet.

« Est-ce que tu veux qu’on la fasse venir ?
— Hm… Faith fait glisser ses doigts sur le bureau, claquer ses ongles coupés de manière règlementaire, teintés par une couleur neutre sur le bois laqué dans un rythme régulier et réfléchit. Ce profil parmi les autres l’intéresse. Si elle fait confiance à son instinct, il se pourrait qu’elle puisse en retirer quelque chose d’autre et de plus conséquent que leur première et courte entrevue d’introduction, réalisée le jour de son arrivée dans les locaux. Oui, faisons ça. Elle referme le dossier mais prend soin de le laisser à sa gauche. Darrius décale une chaise pour la placer devant Faith, de l’autre côté des tables réunies pour en faire une grande, permettant des réunions. Comme d’habitude…
— Des infos, mais pas trop. Il lui sourit, elle le fait en retour. Faith apprécie Darius. Inspecteur Laghari, s’il vous plait. Il se tient dans l’encadrement dans la porte, a pris soin de refroidir la chaleur habituelle de sa voix. C’est leur procédure, ils fonctionnent ainsi, n’ont même plus besoin de répéter pour savoir comment agir. Avez-vous du temps à nous accorder ? Nous souhaitons discuter avec vous. »

Il ne se passe que quelques minutes avant que l’indienne ne fasse son apparition dans la pièce. L’agent Bell lui ouvre la porte et la referme dans son dos puis lui montre la chaise pour qu’elle puisse s’asseoir.

« Un café, Inspecteur ? » L’homme est poli, aimable malgré la dureté de sa voix. Comme ça, il paraît implacable, intransigeant. Darius est un agent droit dans ses bottes, investi dans sa mission, loyal à son agence et sa patrie. Un excellent agent capable d’endosser une multitude de rôle à leur guise.

« Bonjour Agent Laghari. Vous avez déjà rencontré l'Agent Bell.Cette fois c’est Faith qui lui adresse un mince sourire, croise ses doigts sur le dessus du bureau devant elle après la lui avoir tendue pour la serrer. Moyen de s’introduire et de tester sa poignée de main. Est-ce que vous allez bien ? Avez-vous assez de temps à nous consacrer ou vous préfèreriez remettre cela à plus tard ? Je pense que nous en avons pour un petit moment alors… Je ne voudrais pas déranger votre emploi du temps. »


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyMar 3 Juil - 5:59


Daya & Faith

Let's see what you've got

Une tasse de café à la main et le jour encore assez jeune qui se lève sur la ville devant les yeux, Daya prend un peu de temps avant d'entamer ce qui s'annonçait comme une longue journée de travail. L'arrivée des fédéraux au sein de leur preccinct avait foutu une pagaille sans nom, entre les dossiers qu'ils avaient récupérés et les quelques agents qui semblaient fouiner partout, tout le monde avait l'air sous tension et elle n'y échappait pas. L'indienne savait que leur travail, leurs dossiers allaient être examiné à la louper et elle avait aussi conscience qu'elle avait bien des choses à se reprocher et qu'il valait mieux pour elle que ses petites incartades restent bien cachés sous leur manteau. Est-ce qu'elle était inquiète? Oui évidemment, est-ce qu'elle pensait qu'elle pouvait être confondu pour ses activités extra-scolaires ? Non elle en doutait, elle avait pris des précautions et jusqu'ici rien n'avait filtré...mais rien n'était impossible elle n'était pas idiote et surtout elle était loin du complexe de super-héros. Un rapide coup d'oeil à son poignet lui fait se rendre compte qu'elle a oubliée de mettre sa montre, elle dévie alors vers le mur de la cuisine où trône une horloge et réalise qu'il lui reste encore une bonne dizaine de minutes avant de partir si elle veut éviter les embouteillages matinaux.

La jeune femme pose sa tasse dans l'évier et se dirige vers la chambre sans bruit, Josef est rentré très tôt ce matin et elle ne veut pas le réveiller. Cela faisait plusieurs jours maintenant qu'ils ne faisaient que se croiser et elle n'aimait pas beaucoup ça, se voir une demi-heure en coup de vent ce n'était pas vraiment l'idéal pour entretenir une relation, fort heureusement il devait repasser d'ici la fin de semaine sur des shifts en journée et elle n'attendait que ça pour être honnête. Sa montre est là sur la commode et elle l'enfile autour de son poignet avant de jeter un coup d'oeil vers son petit ami qui dort profondément, un mince sourire vient parer ses lèvres et après à peine une seconde d'hésitation, elle change d'avis et décide de le réveiller, elle grimpe donc sur les draps et vient déposer ses lèvres dans son cou, le pompier se met alors à marmonner, mais ça ne la stop pas pour autant, elle remonte le long de sa mâchoire avant de rejoindre ses lèvres, ce qui apparemment termine de le réveiller puisqu'il lui répond sans rechigner à son baiser. « Oh mince je t'ai réveillé... Elle lui adresse un sourire. - Juste un peu, mais y a pire comme réveil. Elle vient poser sa bouche sur la sienne et se redresse un peu au-dessus de lui. -J'ai hâte qu'on puisse passer une nuit entière ensemble au lieu de se croiser cinq minutes. Le pompier glisse une main autour de sa taille et la ramène près de lui. – Encore deux jours  et crois moi je compte les minutes. La main de l’Indienne glisse sur la joue du brun et pousse un soupire. – Pas autant que moi ! Elle laisse planer un très court silence et reprend la parole. Allez je doit filer, le devoir m’appelle. Elle glisse une fois de plus ses lèvres sur les siennes et esquisse un geste pour partir, mais Josef la fait basculer en dessous de lui. – Je crois que tu vas être en retard, c’est qu’il y a beaucoup de circulation ce matin tu vois…Elle laisse échapper un rire amusé et tente de le repousser en vain. – Ca me brise le coeur de refuser une invitation aussi tentante, mais c’est franchement pas le moment pour moi d’être en retard, alors bas les pattes Miller. Elle pose ses mains sur sa poitrine et le repousse en arrière avant de se faufiler hors du lit. Mais t’as le droit de rêver de moi. Elle hausse les sourcils de manière provocante avant de lui adresser un clin d’œil et de disparaitre derrière la porte de la chambre pour filer dans le salon où elle récupère manteau et sac à main. Bonne journée Crie-t-elle presque de l’autre pièce. Je t’aime ! » Et elle prend finalement la direction du police department.

***

« Inspecteur Laghari, s’il vous plait. Daya lève les yeux du dossier dans lequel elle était plongée et pour lequel elle prenait des notes sur un calepin. Ca semblait un peu vieux jeu de ne pas le faire directement sur l’ordinateur, mais c’était une habitude qu’elle avait et qui quelque part l’obligeait à bien plus se concentrer sur ce qu’elle faisait. Un sourcil levé elle tourne son regard vers l’agent qui l’interpelle, ca ne lui plaît pas beaucoup, il n’est pas obligé de l’alpagué comme ça, ca lui prendrait littéralement dix secondes de faire les quelques pas qui le sépare de son bureau. Avez-vous du temps à nous accorder ? Nous souhaitons discuter avec vous. Elle pousse un léger soupire et adresse un signe de tête à l’agent Bell. Ce n’est pas comme si elle avait intérêt de refuser et puis bon elle était bien trop curieuse de savoir ce que l’agent spécial Halloran avait à lui dire. Elle prend quelques minutes pour ranger ce sur quoi elle travaille, ce n’est pas très protocolaire de laisser traîner quoi que ce soit, ce qu’elle comprend bien et ce qui n’est de toute façon pas vraiment son genre. L’indienne finit par se lever et se dirige vers le bureau qui leur a été attribué et elle a à peine fait un trois pas dans son enceinte que la porte se referme derrière elle. Un café, Inspecteur ? Un sourire vient s’afficher sur son visage. – Noir, un sucre ! Merci.  Presque immédiatement la blonde qui lui fait face la salue et réintroduit son collègue. Daya se saisit de la main parfaitement manucuré de l’agente et la serre avant de s’installer sur la chaise d’en face. Les questions s’enchaînent bien vite et ne sont que du blabla pour la mettre à l’aie, elle ne sait pas si elle doit apprécier ça ou si c’est simplement pour enrober de sucre la véritable raison de cet entretien…elle le découvrira sans doute bien assez tôt. – Je vais parfaitement bien merci et vous ?  Elle s’en fiche un peu pour être honnête, mais elle joue le jeu des banalités. Non pas d’inquiétude, rien que je ne puisse repousser de quelques heures, j’ai donc autant de temps qu’il vous en faudra pour….quel est le sujet de cet entretien déjà ? » Elle vient entremêler ses mains sur ses genoux avec un sourire attenant de voir si l’agent Halloran allait cracher le morceau tout de suite ou la laisser mariner encore un peu.


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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptySam 7 Juil - 23:25




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25 MARS ft. daya

« Noir, un sucre ! Merci. »

Darius jette un regard à la blonde qui acquiesce pour recevoir sa boisson brulante également. L’indienne serre la main manucurée avec assurance, une poigne comme Faith juge qu’elle doit être : franche, courte, équilibrée. Faith détaille rapidement la brune, elle se tient droite, arbore un mince sourire. Tenue règlementaire, pas de détails superflus. Elle est plutôt jolie se dit même la blonde, même si ce n’est pas le sujet, elle ne peut s’empêcher de remarquer les traits agréables de son visage. Tout un tas de questions lui traversent l’esprit, ce manège tourne au creux de son cerveau depuis qu’elle a ouvert le dossier de l’inspectrice qui lui fait face.

« Je vais parfaitement bien merci et vous ? » Halloran lui adresse un sourire en retour de cette question auquel elle ne répondra surement pas, de toutes façons Daya reprend la parole pour avancer sur le sujet, ce qui l’arrange. Faith n’aime pas les bavardages, les small talk, et pas uniquement parce qu’elle ne sait pas y faire mais parce que son temps est précieux. « Non pas d’inquiétude, rien que je ne puisse repousser de quelques heures, j’ai donc autant de temps qu’il vous en faudra pour….quel est le sujet de cet entretien déjà ?
— Vous. L’agente du FBI engage directement donc le sujet puisque l’indienne lui donne son feu vert quant à la durée potentiellement longue de leur entretien. Elle laisse le temps à l’inspectrice de récupérer son café, se saisit du gobelet que son collègue lui tend et le laisse s’adosser contre une table qui jouxte le mur, croise les bras par-dessus son accréditation pendue autour de son cou. Merci. La blonde glisse un demi-sucre dans le plastique et le dépose à sa gauche le temps de le laisser refroidir, puis se saisit du dossier de daya qu’elle pose devant elle et ouvre. Le sujet de cet entretien c’est vous et votre carrière au sein de la CPD. Ce sera un peu plus poussé que les brefs entretiens à notre arrivée. » La blonde lui adresse un sourire placide. « Nous sommes simplement intéressés par votre profil et avons de nombreuses questions. Vous n’êtes évidemment pas sans savoir l’objet de notre venue à Chicago suite à la montée impressionnante de la criminalité organisée en son sein. Nous avons besoin de savoir sur quels agents nous appuyer, avec lesquels collaborer. J’ai vu dans votre dossier plusieurs éléments qui me font croire que vous pourriez être l’un d’entre eux.
— Nous allons procéder à une première lecture de votre dossier et vous poser quelques questions. Vous aurez le temps de poser les vôtres après ça. Si un sujet vous met mal à l’aise ou si vous désirez passer sur autre chose, n’hésitez pas à nous interrompre. Darius intervient, plus souriant et accessible, le ton beaucoup plus léger que celui de Faith qui reste stricte, dépourvu de chaleur sans pour autant oublier sa politesse légendaire. Elle n’agresse pas l’inspectrice mais se contente de garder un ton neutre. Son timbre de voix est doux, tranquille.
— Bien. Revoyons les bases. Vous êtes née en 1986 à Bombay et vous avez… 32 ans aujourd’hui, correct ? Elle relève les yeux du dossier pour lui adresser un regard en attente de confirmation. Vous êtes entrée à l’académie de police à 20 ans et diplômée trois ans plus tard. La blonde s’arrête quelques secondes, lit les lignes du dossier et passe ce qui ne l’intéresse pas. Vous commencez donc comme tout le monde, travail exemplaire d’officier avant d’intégrer la brigade antigang quatre ans plus tard. Jusque-là tout va bien ? » Faith rejoint ses mains sur le dossier de l’inspectrice et attend une nouvelle fois la validation des informations. Manière pour elle de l’intégrer dans ce début de conversation qui ressemble davantage à un monologue.

« Avant de continuer dans la suite du dossier… Vous avez intégré jeune l’académie de police, qu’est-ce qui vous y amenait en premier lieu ?
— Est-ce que vos motivations ont changé depuis votre entrée à la CPD, et qu’est-ce qui vous a par la suite poussé à vous tourner vers l’antigang ? »

Les deux paires d’yeux du FBI sont braqués sur Daya maintenant qu’ils lui laissent la parole avant de s’attaquer au plus gros de sa carrière pourtant concentré en moins d’année.

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyMer 8 Aoû - 0:14


Daya & Faith

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Ce « vous » est direct et franc et clairement elle n’en attendait pas moins au vu de la première impression que l’agent Halloran s’était efforcé de donner lors de sa présentation qui bien que très professionnel avait semblé à l’Indienne un tantinet trop froid…ce n’est pas vraiment comme ça qu’elle avait l’habitude de travailler, pas dans ce genre d’atmosphère et si elle s’appliquait à ne pas copiner outre mesure ou remettre en cause de quelque façon que ce soit la hiérarchie, elle estimait qu’un peu de chaleur était toujours essentielle pour rassembler les troupes.

L'agent Bell s'approche dans son dos et du coin de l'oeil elle le voit lui tendre le café qu'elle avait accepté, elle détourne donc son regard de Faith pour attraper le gobelet avec un sourire aimable. « Je vous remercie. » Elle le dépose sur le bureau et se saisit du sachet de sucre que l'homme lui tend avant d'en déchirer l'extrémité et d'y laisser les cristaux blancs disparaître dans la marre noire de son café. L'inspectrice laisse les restes de papier sur le bureau et s'adosse à sa chaise son gobelet en main, tournant d'un geste de l'autre sa mixture. Le sujet de cet entretien c’est vous et votre carrière au sein de la CPD. Ce sera un peu plus poussé que les brefs entretiens à notre arrivée. Elle s'en étonne un peu cette fois, ignorant qu'elle et ses collègues étaient ceux qui étaient ici sous la loupe des services spéciaux, à en croire son discours bien rôdé elle avait cru comprendre que c'était contre les gangs qui peuplaient et menaient un peu trop cette ville qu'ils devaient combattre. Daya n'aime pas beaucoup l'idée d'être jugée ou que son dossier soit décortiqué sans réelle raisons, en tous les cas aucune qui ne lui soient clairement présentés, qui plus est et même si Halloran ne risque pas de trouver ce genre de choses dans son dossier, il n'empêche qu'elle se sait loin d'être toute blanche dans ses agissements extra-scolaire. Nous sommes simplement intéressés par votre profil… Là encore l’Indienne ne réagit guère et reste de marbre face aux informations disséminées pour l’instant au goutte à goutte dans le discours de sa supérieure hiérarchique, elle en prend néanmoins note mentalement. Nous avons besoin de savoir sur quels agents nous appuyer, avec lesquels collaborer… Voilà qui éclairait déjà un peu mieux sa lanterne, enfin c'était bien relatif, mais disons qu'ils y venaient. Un dernier tour de manivelle et elle glissa la touillette entre ses lèvres avant de venir la poser sur le papier laisser à l'abandon devant elle, les doigts à présent serrés autour du plastique tiède et apaisant. Essayent-ils de monter une équipe spéciale ? Dans quel but ? Elle a bien du mal à croire qu'un détachement des forces soit forcément engageant, mais ce n'est pas comme si elle était décisionnaire ou même, si on lui demandait son avis. vous pourriez être l’un d’entre eux… Ce n'est de toute façon pas comme si elle avais véritablement son mot à dire et quand bien même l'idée de faire partie d'une équipe sélectionnée pour leurs qualités, est forcément gratifiante et séduisante elle doit bien le reconnaître et s'il y a bien une chose que Daya apprécie c'est d'être mise en avant, surtout dans son travail. Les recommandations ou plutôt les précisions de l'agent Bell viennent mettre un terme à ses tergiversations silencieuses et elle lui adresse un sourire amical avant de revenir planter son regard dans celui de Faith le sourire en moins. - Je n'hésiterais pas ! Ce n'est pas tant de l'insolence qu'un soupçon de provocation, parce que si ce sont potentiellement de belles paroles, elle n'hésitera pas à s'en servir, parce qu'elle est comme ça, le respect de la hiérarchie et des règles qui en découlent n'empêchent en rien de faire entendre ses convictions.

A la première question l’Indienne répond à la positive. Puis la blonde enchaîne sans perdre de temps et commence à reprendre son curriculum vitae. . Jusque-là tout va bien ? Elle vient d’avaler une gorgée de café et elle avale donc le contenu de sa bouche en hochant la tête à la positive. – Jusqu’ici tout est exact oui. Lâche-t-elle lorsque sa bouche se retrouve de nouveau disponible. - Avant de continuer dans la suite du dossier… Vous avez intégré jeune l’académie de police, qu’est-ce qui vous y amenait en premier lieu ? L'inspectrice ouvre la bouche, mais elle n'a pas le temps de poursuivre avant que l'acolyte de celle qui lui fait face ne vienne lui aussi à intervenir pour poser cette fois des questions plus poussées, selon elle et plutôt pertinente elle doit bien le dire. Les deux l'observe et ne manque sûrement pas de se faire déjà un avis sur sa personnalité et son parcours elle en est sûre, mais ça ne la gêne pas, elle sait qu'elle est un bon élément, elle à toujours bosser très dur et fait de gros sacrifices pour pouvoir être qualifié ainsi. - J'imagine que l'idée s'est suggérée d'elle-même assez rapidement après la mort de mon père. Elle les regarde neutre et sans expression, bien que ce ne soit en rien représentatif de la réalité lorsqu'il s'agissait de son père. Il a été renversé par un chauffard qui a pris la fuite et n'a jamais été identifié. La encore elle marque une seconde de pause. J'étais étudiante en médecine, ça ne me plaisait pas, mais je gardais l'idée de pouvoir être véritablement utile à ma communauté comme une priorité sur mon choix de carrière, c'est une voie à laquelle je n'avais pas songé avant d'en observer la machinerie très honnêtement et même si dans mon cas elle s'est révélée infructueuse, cela a au moins eu le mérite de me guider vers ce qui semblait être un choix logique pour moi. Et sur le sujet elle ne s'étendra pas plus, le reste est personnel et n'apportera guère plus au profil qu'ils essayent de faire d'elle. Elle s'avance un peu en avant et vient poser son gobelet devant elle avant de se redresser. Mes motivations n'ont pas changé à proprement parler. Elles sont plus poussées, plus justifiés sans aucun doute et peut-être un peu moins idéalistes, mais pas différentes, j'ai juste quelques années et des centaines d'affaires de plus au compteur pour équilibrer mes attentes. Quant à l'anti-gang c'était une opportunité avant toute chose, j'avais pour objectif personnel de travailler sur des affaires de plus grandes envergures que des petits larcins et qui impliquaient de véritablement pouvoir faire une différence notable, c'est la raison pour laquelle j'ai choisie cette branche spécifique. » Elle récupère finalement sur ses mots son breuvage et vient se radosser avant d'en avaler une gorgée.


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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyDim 19 Aoû - 9:34




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25 MARS ft. daya

Faith se dit qu’il est bienheureux que Darius soit là. Il possède la chaleur qu’elle n’a pas un truc en plus, largement plus agréable. Ça lui importe peu d’apparaître détestable ; sans pour autant trop en faire. Elle ne veut pas prendre l’indienne à rebrousse poils et détruire ses chances d’une éventuelle collaboration utile. Si Faith sacrifiait cette relation bénéfique à son travail, au profit de sa fierté, elle trahirait sa nature même. Elle sait bien qu’il peut être fascinant de voir autant de personnes aimables et dynamiques tourner autour d’elle. Lorsqu’on voit sa jeune recrue, petit prodige tactique, sautiller partout, au bavardage facile — ce qui a parfois le don de l’exaspérer — on ne pourrait se figurer pourquoi Faith a fait le choix de l’intégrer dans son équipe.

Tout ça pour dire, que l’agente est heureuse de pouvoir compter sur Darius, qui, sans compter son intelligence maligne, l’appuiera toujours. Elle a confiance en lui depuis des années, c’est lui qui se rapproche le plus d’un partenaire pour elle. Après toute cette débâcle avec Sanjay… Peu importe, en tout cas, il sait et elle sait tout. Halloran connaît une partie de sa famille et lui, connaît son histoire, son frère, et pourquoi il se retrouve derrière les barreaux. Il connaît Simon. C’est peut-être l’une des seules exceptions à sa première règle : ne pas mélanger les relations professionnelles et privées.  
C’est pourquoi elle le laisse prendre autant la main qu’elle sur l’interrogatoire alors qu’il est à côtés, appuyé contre un meuble, la tenue peut-être moins appropriée à un entretien formel mais Faith n’est pas à ça près. Avec lui.
Les deux paires d’yeux braqués sur l’indienne, Faith lui laisse le temps de processer les questions sans la brusquer. Parfois d’un rien peut surgir des éléments importants, elle ne veut passer outre aucun détails.

« J'imagine que l'idée s'est suggérée d'elle-même assez rapidement après la mort de mon père. Il a été renversé par un chauffard qui a pris la fuite et n'a jamais été identifié.
Non négligeable. Faith ne se saisit pas encore de son stylo et de ses petites fiches sur les trois têtes qu’elle a remarquées. Ça a toujours le don, en plus d’être utile, d’être un moyen assez convaincant pour les pousser à la curiosité. Ou les oppresser. Ce serait dommage de commencer par là. L’indienne continue, trace un rapide portrait de son passage de la médecine à la police et Faith ne peut que comprendre cette « apparition » du droit chemin. Le phrasé est bon, syntaxe correcte note Faith qui se dit que cela ferait de bons rapports ; si ce n’est qu’un détail, l’agente n’en perdrait pas un seul et tout lui paraît important. Ce n’est pas toujours ce qui est dit qui lui fera dresser un portrait correct, mais ce dont ils ne se rendent pas compte : posture, manière de parler, vocabulaire ; les yeux.
La jeune femme se redresse et les deux agents du FBI attendent la suite tranquillement et enfin l’inspectrice répond à la dernière question posée par Darius qui a fini par se relever d’ailleurs et est venu poser une cuisse sur la table où les deux femmes sont assises, à droite de Faith, les bras toujours croisés. Quant à l'anti-gang c'était une opportunité avant toute chose, j'avais pour objectif personnel de travailler sur des affaires de plus grandes envergures que des petits larcins et qui impliquaient de véritablement pouvoir faire une différence notable, c'est la raison pour laquelle j'ai choisie cette branche spécifique. »

Halloran acquiesce, jette un œil au dossier, le replace devant elle, processe la réponse. Hm.

« Est-ce que vous aimez avoir les projecteurs braqués sur vous, Inspectrice Laghari ? » Un soupçon, très léger de soupçon de provocation pourrait s’entendre si on la connaissait, mais c’est une question sérieuse et Faith veut tester la capacité de l’inspectrice à réagir ; saura-t-elle faire preuve d’assez de sagesse pour lui répondre ou s’offensera-t-elle comme la moitié du commun des agents ici. Elle a déjà froissé un ou deux types en passant dans la salle de repos. Ce n’est qu’un test, une question qui mérite d’être posée quand même. « N’entendez-pas cela comme une conclusion directe et fermée de ce que vous venez de nous dire Inspectrice, vous comprenez que nous devons sonder et creuser vos motivations, je l’espère. »


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyVen 24 Aoû - 0:14


Daya & Faith

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« Est-ce que vous aimez avoir les projecteurs braqués sur vous, Inspectrice Laghari ?  Ca lui tire une exclamation amusée et surprise, surtout surprise en fait, ce n’est pas vraiment le genre de question à laquelle elle s’était attendue, mais ca fait sens, elle comprend bien la démarche et si elle imagine sans mal la réponse attendue, elle n’a pas pour autant l’intention de débiter ce que l’agent Halloran aurait potentiellement l’envie d’entendre, parce que ce n’est pas elle et parce qu’elle tient à son individualité. N’entendez-pas cela comme une conclusion directe et fermée de ce que vous venez de nous dire Inspectrice, vous comprenez que nous devons sonder et creuser vos motivations, je l’espère. Un sourire vient s’afficher subrepticement sur les lèvres de l’Indienne avant qu’un air beaucoup plus sérieux ne vienne reprendre le dessus.

Elle s’avance un peu, décolle son dos de la chaise et avale une dose de café. Un tantinet nonchalant c’est vrai, mais ca fait partie de sa personnalité et c’est ce que ces deux agents sont là pour juger non ? Alors, pas de faux semblant et pas de personnage, elle a déjà bien assez a dissimulé au quotidien et mine de rien la présence des fédéraux amène une certaine pression supplémentaire au vu de ses activités et des possible répercussions, parce que si jusque là elle se savait tranquille (jusqu’à une certaine mesure évidemment) elle se savait à présent sous la loupe et celle qui la tenait ne lui semblait pas être de ceux qui ne balayaient qu’en surface.  – Je ne le prends pas comme une conclusion, c’est une question perspicace qui en dit long sur la personne j’imagine. Donc pour y répondre et très honnêtement si c’est pour les bonnes raisons alors, oui.  Elle se tient droite, son visage  a retrouvé sa neutralité comme à chaque fois qu’elle se lance dans la réponse aux questions du duo qui lui fait face. Je m’implique dans mon travail, je sacrifie beaucoup pour être un bon agent, alors oui j’aime que mes efforts et mon travail soient reconnus par mes pairs. C’est de cette façon que j’ai obtenue mes responsabilités et mes promotions jusqu’ici après tout. L’indienne vient reposer son café devant elle un instant. Maintenant si la question est plus générale que ça, alors la réponse est non, je ne suis pas du genre à chercher l’approbation constante ou à jauger mes actions en fonctions des autres.

Le silence se réinstalle un instant et son regard passe de l'agent Halloran à celui de l'agent Bell, à qui elle s'essaye à donner une attention équivalente par pure politesse, rien dans cette situation ne laisse de doute quant au fait que c'est la blonde qui mène la danse, elle transpire le contrôle par tous les pores de sa peau. Daya la trouve impressionnante, pas vraiment dans le sens ou elle lui fait peur, ce n'est pas le cas, mais elle éprouve une certaine satisfaction à constater que pour une fois c'est une femme qui est au pouvoir, Valeri en était déjà un bon exemple, mais avoir la possibilité d'en faire entrer une seconde dans l'équation, ôte un peu du côté « quota réglementaire » que sa supérieure pouvait parfois endosser malgré elle. Foutu monde patriarcale. J'espère que vous n'attendiez pas un simple oui ou non. » Elle se retient de dire parce que chez moi ça existe pas, mais ça ne serait pas franchement se mettre en avant. Elle préfère de loin les laisser se faire leur petite opinion quelle qu'elle soit et voir ce que ça lui apportera.


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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyJeu 30 Aoû - 13:32




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L’indienne joue un peu, et ça pourrait faire sourire Faith si elle ne se tenait pas à un visage tranquille, exempt d’expression trop marquées. Darius ne se tient pas à ce protocole et laisse échapper un mince rictus sur le côté de ses lèvres. Avant que l’inspectrice ne réponde, il récupère le dossier jusque-là posé sous les mains croisées de Faith et y jette un œil.

« Je ne le prends pas comme une conclusion, c’est une question perspicace qui en dit long sur la personne j’imagine. Donc pour y répondre et très honnêtement si c’est pour les bonnes raisons alors, oui. Je m’implique dans mon travail, je sacrifie beaucoup pour être un bon agent, alors oui j’aime que mes efforts et mon travail soient reconnus par mes pairs. C’est de cette façon que j’ai obtenue mes responsabilités et mes promotions jusqu’ici après tout. Faith acquiesce, ne reprend pas pour autant son stylo et la laisse avancer dans ses explications. Laghari s’exprime correctement et Faith sent parfaitement le fil de pensée déterminé qui se déroule tranquillement grâce aux mécanismes d’un esprit malin et visiblement habitué aux entretiens, habituée aux confrontations. En même temps, l’agente se dit qu’il est encore heureux que la brune sache penser après tout, c’est un agent de l’anti-gang et plus encore, elle a déjà fait parti d’une opération d’infiltration. Maintenant si la question est plus générale que ça, alors la réponse est non, je ne suis pas du genre à chercher l’approbation constante ou à jauger mes actions en fonctions des autres. » Faith, pour une fois, laisse échapper un sourire alors que Darius lui redonne le dossier. Ils se jettent un regard en coin et Faith redonne son attention à l’inspectrice qui a visiblement terminé sa tirade.

Voilà un discours qui lui plait à vrai dire, un respect de la hiérarchie, respect des règles qui font le lot commun des agents reliés à la police ou aux agences fédérales, mais assez d’individualité et de force de penser pour ne pas se baser sur l’approbation collective en toutes circonstances. L’agente ne cherche pas un mouton sans cervelle, elle ne cherche pas non plus en leader né mais quelqu’un capable de s’adapter et de s’équilibrer entre ces deux extrêmes. Quelqu’un qui sache réfléchir ET exécuter. Les capacités pour être un bon agent résidant quelque part au milieu.

« J'espère que vous n'attendiez pas un simple oui ou non. Faith se redresse, touille le café qu’elle finit par porter à ses lèvres.
— Être binaire n’a jamais été un avantage dans nos corps de métiers, j’imagine que vous en êtes consciente. Voilà la seule réponse que Faith apportera aux réponses de l’indienne. Elle ne veut ni approuver, ni renier mais laisser l’inspectrice dans le vague, ne pas lui donner l’impression d’être dans le plus ou le moins. Un entre-deux inamical mais nécessaire à la progression de cet entretien. Bien. La blonde réouvre le dossier devant elle et revient parcourir les lignes noires en silence. Son doigt glisse sur la page puis elle vient poser ses deux mains à plat de chaque côté. Nous sommes intéressés par différents éléments plus intéressants que les simples caractéristiques de votre naissance. Je lis là que vous avez intégré une opération d’infiltration quelques années plus tôt. Un an à partir de 2015, c’est bien cela ? Faith relève son regard vers l’inspectrice et lui laisse le temps de répondre avant d’enchainer à son tour. Votre participation a permis à l’arrestation d’un réseau de drogues local important, et se solde par l’arrestation de Jimenez et ses lieutenants. Bravo. Faith acquiesce, seul geste de félicitations accepté dans le cadre de cet entretien. En revanche, je vois là que vous avez été victime d’une agression, les coupables présumés étant des membres appartenant à Jimenez. L’agente relève la tête. Vous m’en voyez désolée. Darius, qui a l’habitude de ce schéma d’interrogatoire prend la relève sur un ton aussi tranquille que celui de Faith. La blonde observe les réactions, le cœur de l’entretien se lit sur le visage de l’inspectrice de la CPD.
— Aujourd’hui quel est votre regard sur l’opération que vous avez menée ?
— Quels sont vos retours quant à votre suivi de l’opération ? Votre agent de liaison a-t-il fait son boulot correctement ? Quels sont vos regrets ou vos fiertés quant à ce qui en est ressorti et, quelles sont les répercussions sur votre travail suite aux malencontreuses conséquences de votre implication ? Si vous me permettez. »


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyLun 3 Sep - 21:25


Daya & Faith

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L'indienne ignore si ses réponses sont les bonnes, elles le sont pour elle, mais chacun vois midi à sa porte et en l'occurrence tout dépend de ce qu'ils cherchent en l'instant. Elle n'a pas la prétention de croire qu'elle convient à n'importe quel type de mission, bien au contraire, elle connaît ses atouts, mais elle connaît aussi ses défauts et ils sont loin d'être inexistants. La voix de l'agent Halloran vient finalement apporter réponse au discours de la jeune flic, enfin réponse est peut-être un bien grand mot, néanmoins elle y voit une validation de sa réponse dans une certaine mesure. Elle lui répondrait bien qu'être binaire n'est que bien rarement un avantage de façon générale, mais là n'est pas vraiment la question et lancer un débat stérile n'amènerait rien de très intéressant à cet échange dont elle aimerait bien connaître les réels tenants et aboutissants et pas le blabla tout prêt auquel elle a vaguement eu le droit. Elle veut du concret, ça l'aiguillerait sans doute dans ses réponses elle imagine et c'est probablement aussi l'exacte raison pour laquelle il ne se prononce pas sur les détails de leur recherche, ce ne sera sans doute communiqué qu'aux agents qu'ils auront estimés suffisamment intéressant...C'est une des facettes qu'elle n'aimait guère, voir comment il était facile pour une bande d'agent un peu guindé et gonflé par leur trois lettres entre nous surestimés...FBI oui, bien et ? Ca ne fait à son sens, pas forcément la qualité d'un agent loin de là, alors leur donner le droit de les juger sans véritables connaissances de qui l'antigang était...bref c'est une controverse pour un autre jour. Un « bien » vient briser le silence, mais il n'est pourtant bien suivi par d'autres mots, non en lieu et place de cela, la blondinette, prend le temps de parcourir quelques pages supplémentaires du dossier de celle qui lui fait face, visiblement elle cherche quelque chose de particulier, c'est en tout cas ce que se dit Daya à la voir glisser son doigt sur les paragraphes qu'elle parcoure. « Nous sommes intéressés par différents éléments plus intéressants que les simples caractéristiques de votre naissance. Je lis là que vous avez intégré une opération d’infiltration quelques années plus tôt. Un an à partir de 2015, c’est bien cela ?

Ou autrement dit le plus gros coup de sa carrière pour l'instant, celui qui lui avait valu une augmentation et le respect de bon nombre de ses pairs masculins qui finalement voyait autre chose en elle qu'une simple secrétaire ce qui, il faut le préciser, elle n'avait jamais été. Bien au contraire elle avait toujours mis beaucoup d'effort à se fait respecter comme un agent à part entière et au même titre que ces animaux retardés (sans faire de généralités bien sûr, fort heureusement certains savaient non seulement se tenir, mais vivre avec leur temps.) - C'est exact. Un peu plus d'un an pour être précise. L'infiltration sous couverture totale à durer treize mois, mais avant ça une phase d'approche avait été initiée sous semi-couverture, pendant environ six semaines. Soit un total de soixante-deux très longues semaines à devoir jouer la putain de ce connard raciste et misogyne, pour ne citer que ça. De longues semaines ca va sans dire. - Votre participation a permis à l’arrestation d’un réseau de drogues local important, et se solde par l’arrestation de Jimenez et ses lieutenants. Bravo. Daya hoche la tête. – Merci. Ca c’est sûr qu’on pouvait lui dire bravo, ca n’avais pas été une partie de plaisir c’est certains.  - En revanche, je vois là que vous avez été victime d’une agression, les coupables présumés étant des membres appartenant à Jimenez. Elle tâche de garder un visage impassible, mais ce n'est pas franchement possible, ce sont des souvenirs bien trop douloureux pour être simplement compartimentés et ça se lit donc certainement sans mal sur ses traits, elle ne dit rien pourtant et se contente de hocher subrepticement la tête plus par manque de mots qu'autre chose. Vous m'en voyez désolée. Pas autant qu'elle clairement. Elle ne répond rien à ça, d'une parce qu'elle n'a pas franchement envie d'alimenter ce sujet en particulier et parce qu'il n'y a tout simplement rien à répondre, c'est un fait et apparemment Faith en a fait son cheval de bataille dans cette conversation, alors elle le laisse être juste ça...une ligne de plus dans son dossier. L'inspecteur Bell reprend la main que lui laisse visiblement sa patronne et vient lui aussi apposer sa patte sur l'échange et elle est soulagée d'entendre que ça ne concerne pas le traumatisme qu'elle a subi, mais bel et bien l'opération en elle-même. La question est générale et pourrait lui laisser un peu de marge en terme de réponse, mais c'est sans compter sur Halloran qui vient évidemment préciser la chose avec une dose certaine de questions supplémentaires. Le regard de l'Indienne vogue de l'homme à la blonde et elle finit par ouvrir la bouche, mais la dernière question la lui fait refermer, elle a visiblement pensée un peu vite. Si vous me permettez. C'est amusant considérant le fait qu'elle a de toute façon déjà posée la question et que Daya sait pertinemment que derrière cette demande de validation, un refus n'ait pas vraiment envisageable, alors elle décide qu'elle se contentera de mettre l'accent sur le reste. - C'est une opération dont je suis fière, j'ai fait beaucoup de sacrifices pour la voir réussir et c'est donc avec la plus grande satisfaction que je l'ai bouclé comme vous pouvez l'imaginer. Ca n'a pas été sans difficulté, m'a demandé beaucoup de self-contrôle et de patience, mais ca a été plus que formateur. Elle avale une gorgée de café et garde le gobelet entre ses doigts. Quant à mon agent de liaison, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher, il a fait son travail dans les règles…elle marque une pause avant de poursuivre. Néanmoins avec du recul, notre lien était peut-être justement trop formel, ca ne va bien sûr pas à l’encontre de ce qu’on nous apprend à l’école de police, mais…en pratique je dirais qu’à mon sens ca n’est peut-être pas la formule la plus efficace, ca manque d’humanité et dans ce genre d’opération c’est essentiel de garder la sienne. Ce n’est donc pas de cette façon que j’envisage cette position me concernant.   Et pas comme ça qu'elle joue son rôle auprès de Jakob, elle est persuadée qu'au-delà d'être juste un pilier, un badge, l'agent de liaison doit surtout être un pilier capable de nous rappeler à la réalité, parce que la plus grande difficulté dans ce genre d'infiltrations, surtout lorsqu'elles sont longues, c'est de ne pas perdre sa propre identité au profit de celle que l'on a endossé et qui prend le pas sur tout le reste.

- Quant aux conséquences, elles sont ce qu'elles sont. Je n'ai pas le loisir de pouvoir y changer quelque chose, alors j'essaye juste d'aller de l'avant et d'en tirer ce que je peux. Si ca impact mon travail ce n'est que dans un excès supplémentaire de motivation à mettre ce genre de personnes hors d'état de nuire. Ce n'est pas entièrement faux, mais ce n'est pas pour autant l'entière vérité. Ca impacte son travail forcément, parce que ca a impacter sa personnalité, son inconscient, sa façon de voir le monde en général, mais pire encore sa façon de se voir elle. J'imagine que vous avez lu les rapports de la psychologue que je dois voir régulièrement. Dit-elle en esquissant un geste vers le dossier posé devant elle. Si ce n'est pas le cas ils vous confirmeront que je suis tout à fait apte à faire mon travail correctement malgré les« malencontreuses » et elle insiste un peu sur ce mot qu'elle estime particulièrement mal choisi et condescendant. Circonstances. »



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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyMar 11 Sep - 16:18





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Daya annonce la couleur assez rapidement, ne marque pas tellement de pause, s’avance dans son récit et les deux agents du FBI sont bien entendus concentrés. Ils ne se fient pas qu’aux mots qui sont aisément manipulables lorsque l’on est un peu entraînés (surement le cas de l’indienne qui n’aurait certainement pas réussi alors à berner le leader d’une organisation criminelle). Faith préfère se concentrer sur le reste, les postures, le regard. En soi, le discours de l’indienne, elle ne l’a pas entendu de sa bouche mais d’autres, ce n’est pas le premier entretien qu’elle fait passer ni même la première personne qu’elle rencontre à avoir mené une opération aux résultats satisfaisants. Après tout, il lui avait fallu constituer une équipe avant d’arriver à Chicago, et si elle n’avait pas eu besoin de cuisiner son vieil ami Robert (plutôt technicien de laboratoire), le reste de son équipe avait du passer toute une batterie de questions bien moins agréables que ce à quoi se heurte l’indienne. En ce matin tranquille, Faith se présente sous son bon jour. Son premier entretien avec Norma n’avait pas été de tout repos, par exemple. Un vague souvenir qui aurait pu la faire sourire si elle ne se trouvait pas devant l’inspectrice Laghari.

« Néanmoins avec du recul, notre lien était peut-être justement trop formel, ca ne va bien sûr pas à l’encontre de ce qu’on nous apprend à l’école de police, mais… Faith lève un sourcil, croise ses doigts, l’observe sans broncher. en pratique je dirais qu’à mon sens ca n’est peut-être pas la formule la plus efficace, ca manque d’humanité et dans ce genre d’opération c’est essentiel de garder la sienne. Ce n’est donc pas de cette façon que j’envisage cette position me concernant.
— Hm. Elle acquiesce, sans réellement lui donner son avis là-dessus après tout ce n’est pas le sien qui compte. Elle acquiesce plutôt car elle semble se rappeler la présence de cette ligne dans le dossier de Laghari, qui se retrouve en effet elle aussi dans la position d’agente de liaison. Ce qui lui semble de plus en plus intéressant.
— Quant aux conséquences, elles sont ce qu'elles sont. Je n'ai pas le loisir de pouvoir y changer quelque chose, alors j'essaye juste d'aller de l'avant et d'en tirer ce que je peux. Si ca impact mon travail ce n'est que dans un excès supplémentaire de motivation à mettre ce genre de personnes hors d'état de nuire. » C’est une manière de rationnaliser que Faith peut comprendre. Elle comprend, cette envie d’avancer, de faire tomber les têtes sur son chemin ; et ce même si le mal va plus vite que la justice, ça ne l’a jamais empêchée de vouloir continuer. Son frère lui-même n’a pas pu l’arrêter dans sa quête.

« J'imagine que vous avez lu les rapports de la psychologue que je dois voir régulièrement.
— C’est exact.
— Si ce n'est pas le cas ils vous confirmeront que je suis tout à fait apte à faire mon travail correctement malgré les« malencontreuses » circonstances. » Faith note le léger bémol, la petite emphase sur un terme précisément choisi pour l’occasion et l’espace d’une seconde elle se sent d’humeur joueuse. Ça n’est pas un sujet qui la fait rire, qui la révolte plutôt, qui l’enrage en réalité. Mais l’indienne fait son maximum pour conserver une sorte de … nonchalance stricte, un peu provocante au début et à la fois très mesurée, directe, franche. Mais il ne doit pas y avoir que cela, peut-être un peu plus de caractère sous la peau. Faith n’en sait rien, et si Laghari est là c’est bien parce qu’elle veut la découvrir. C’est pourquoi elle veut continuer dans sa lancée, quitte à froisser la flicette.

« Vous comprenez que les rapports bien qu’importants ne sont rien sans l’apport de cet entretien. C’est pourquoi j’avance, avant d’aborder le sujet de votre position de liaison je regrette d’avoir à aborder un deuxième point désagréable. La blonde jette un regard à son partenaire, si on peut dire ça, et se recule dans sa chaise, se relève pour aller chercher deux autres dossiers rangés pendant que Darius ouvre la bouche.
— J’imagine que vous savez de quoi nous voulons parler. Sachez que ce n’est en aucun cas pour vous tourmenter. Vous devez comprendre que sous notre équipe, nous avons plusieurs agents basés dans différents centres. Nous avons besoin de contacts permanents avec des agents qualifiés pour permettre de fluidifier les opérations. Et nous nous devons de connaître lesdits agents.
— Ce que mon collègue peine à vous dire est que nous ne pouvons nous permettre d’avoir un seul doute sur votre personnalité avant d’envisager vous faire confiance. Faith revient s’asseoir avec un nouveau dossier entre les mains, sans l’ouvrir encore. Elle est consciente que Darius donne des éléments plus concrets sur le pourquoi de cet entretien, pour aiguiser la curiosité de l’inspectrice avant qu’elle ne décide de faire demi-tour. Votre dossier mentionne le jour de Noël. Certains agents passent leur carrière sans une égratignure et vous n’avez pas eu cette chance, je suis désolée que cela vous soit arrivé. Elle est particulièrement sincère sur ce point, ce n’est pas un jeu à ce niveau, elle n’a pas eu à subir les souffrances endurées par l’indienne et respecte ce fait. Je respecte votre ténacité. Elle déplace le gobelet à ses lèvres, boit une gorgée puis le repose pour ouvrir le dossier de la scène de crime sans pour autant le déplacer vers elle. Voudriez-vous nous parler de cette journée ? Et des répercussions au niveau professionnel. »

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyMer 19 Sep - 19:28


Daya & Faith

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À ce que Daya finit par dire, l’agente reste de marbre et ce n‘est pas que ca l’agace, mais l’indienne à un peu de mal, elle doit bien le reconnaître avec les gens dénués de quelconques sentiments ou émotions. Bien sûr elle imagine que c’est la facette qu’elle a choisie d’adopter dans le cadre de son travail ; tout le monde le fait au moins un peu, mais disons qu’elle y va peut-être un peu fort sur la dose celle-là.  « Vous comprenez que les rapports bien qu’importants ne sont rien sans l’apport de cet entretien. C’est pourquoi j’avance, avant d’aborder le sujet de votre position de liaison je regrette d’avoir à aborder un deuxième point désagréable. Ce n’est pas comme si j’avais pu imaginer ne serait-ce qu’une seconde que ca passerait à la trappe, car je sais exactement de quoi elle veut parler avant même que les mots ne soient véritablement lancés. — J’imagine que vous savez de quoi nous voulons parler. Et apparemment l’agent Bell lis dans mes pensées ou quelque chose dans ce goût-là. Sachez que ce n’est en aucun cas pour vous tourmenter. Vous devez comprendre que sous notre équipe, nous avons plusieurs agents basés dans différents centres. Nous avons besoin de contacts permanents avec des agents qualifiés pour permettre de fluidifier les opérations. Et nous nous devons de connaître lesdits agents. Les sourcils de l’inspectrice viennent se froncer un instant, elle comprend bien l’intention, mais elle ne comprend pas franchement la finalité de la chose et si sur ce début d’entretient elle n’y voyait pas un gros inconvénient, elle commence sérieusement à se demander ce qu’ils lui veulent exactement, après tout ce n’est pas comme si elle avait postuler à quoi que ce soit ou ne serait-ce qu’émis l’idée de rejoindre l’équipe qu’ils viennent ici former et qui est censé être une cellule d’appuie pour eux. Une petite voix lui souffle que c’est finalement là sûrement une excuse, une jolie formulation monté par Valeri pour garder les esprits de tous et chacun calmes et encourager la coopération, c’est certains que ca sonne tout de suite nettement mieux que le FBI va venir fouiller dans vos petites affaires dans l’espoir de former une équipe d’élite qui quoi ? récupérera tranquillement les affaires sur lesquelles ont bossent comme des chiens depuis presque deux ans ? — Ce que mon collègue peine à vous dire est que nous ne pouvons nous permettre d’avoir un seul doute sur votre personnalité avant d’envisager vous faire confiance. Un tic de langue silencieux lui échappe, elle sent la frustration monter un peu en elle et c’est, inutile de le préciser, fort peu agréable. La blonde revient s’asseoir face à elle, dossiers en mains, elle le pose devant elle sans l’ouvrir et reporte son regard vers Daya qui l’espace d’un instant en avait oublié le sujet initial qu’ils souhaitaient tout deux aborder : Noël.  Halloran vient appuyer de nouveau sur la plaie avec un tact que la jeune femme qualifie désormais de légendaire, en réalité ca la démange de lui dire que sa condescendance est déplaisante et contre productive, mais elle ne peux pas se permettre une telle chose, alors elle se tait, se dit qu’elle aura tout le loisir d’aller rager auprès de Nora et plus tard dans la journée auprès de son petit-ami. Voudriez-vous nous parler de cette journée ? Et des répercussions au niveau professionnel. » Ce n’est pas tant la question qui retient particulièrement l’attention de la jeune femme, mais les photographie qui sont agrafés à l’intérieur du dossier que vient d’ouvrir sa vis à vis. Elle ne les avait en vérité jamais vu et ca lui serre soudainement un peu l’estomac. Elle déglutit, détourne son regard, étire sa colonne et se redresse de quelques centimètres invisibles avant de prendre une très légère inspiration.  Elle n’a pas envie de se laisser perturber par ces souvenirs qu’elle n’a pas envie de rafraichir.  « Si je veux le faire non pas spécialement, néanmoins je m’y plierais sans aucun soucis si c’est nécessaire…Son regard dévie vers Darius et cette fois-ci c’est à lui qu’elle s’adresse. Je comprends bien ce qui vous amène à m’interroger ce matin, néanmoins vous m’excuserez…et son regard fait deux ou trois allers-retours entre les deux agents.  Mais est-ce que je pourrais savoir quelle en est la finalité exactement? Il me manque de toute évidence quelques informations et si nous devons faire ensemble le tour des souvenirs les plus pénibles de ma carrière, je pense que ce serait juste que je sache pourquoi en amont…Elle marque une courte pause. Son visage ne trahit pas franchement d’émotions en particulier, simplement une neutralité et un questionnement qui lui semble plus que légitime ; elle viendra à leur expliquer ce que ca fait de se sentir mourir sans même comprendre comment ou pourquoi, mais pas avant d’avoir elle-même été gracié à son tour de quelques réponses. Il me semblait que votre équipe était déjà formée et opérationnelle et si je ne m’abuse vous êtes affectés à Chicago pour une période indéterminée, alors  quelles positions exactement cherchez vous à combler ? Et qu’adviendra-t-il des agents qui ne passeront pas votre petite sélection ? »



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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyMer 26 Sep - 12:15




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Voilà enfin les questions qui tombent, l’inspectrice n’a visiblement pas envie de se laisser prendre au jeu sans contrepartie, sans un minimum d’informations. Faith se dit qu’elle a déjà du avoir l’envie de les renvoyer chier à la question précédente, après tout, elle « s’amuse » à titiller les points sensibles, ce qui la ferait bouder, s’énerver, se vexer, peu importe ; en plus d’être parfaitement sincère dans ce qu’elle raconte à Laghari et dans ce qu’elle lui demande, Faith veut savoir jusqu’ou l’indienne tient son obéissance face à la hiérarchie, jusqu’où elle gardera son sang-froid, si elle est capable d’endurer des interrogatoires désagréables. Parce que l’antigang voit son lot, bien sur, mais ils ne connaissent certainement pas la même pression qu’un agent fédéral et de cela, Halloran en est intimement convaincue. Malgré son respect profond pour les forces de l’ordre et pour le service qui l’a formée avant son entrée à l’académie, Faith discerne bel et bien une différence qui, quand il s’agit de certains agents, ne s’agit que d’un problème de moyens au final. Laghari fait peut-être parti de ces éléments là, qui manquent peut-être de moyens, de ressources matérielles, financières, de support hiérarchique prenant et complet pour aller au bout des choses, pour passer à l’étape supérieure. Un potentiel qui ne demande qu’à s’épanouir sous le regard (pas toujours bienveillant) des autorités fédérales.

« Mais est-ce que je pourrais savoir quelle en est la finalité exactement? Il me manque de toute évidence quelques informations et si nous devons faire ensemble le tour des souvenirs les plus pénibles de ma carrière, je pense que ce serait juste que je sache pourquoi en amont… » L’inspectrice garde un air calme, neutre, ne laisse rien passer si ce n’est une certaine perplexité liée à son raisonnement. Faith croise ses mains par-dessus le dossier, soutient le regard de la brune qui fait une pause avant de reprendre son questionnement. La dernière fait sourire la blonde qui ne peut s’empêcher de laisser ses lèvres s’étirer dans un léger rictus qui lui pend sur le côté des lèvres. Peut-être que Laghari les voit comme  des bourreaux venus leur arracher le travail et les descendre sous terre après ça, peut-être qu’elle ne comprend pas leur main tendue ni même leur background et c’est peut-être ce qui changera la donne dans cette conversation, parce que l’agente fédérale sent bien la réticence de la membre de l’antigang. Les deux agents du FBI sont davantage présents pour les réactions plus que pour les réponses aux questions, en réalité, ils connaissent bien assez les risques pris dans le cadre de leur métier. Alors que le questionnement s’achève donc et a laissé place à un silence long de plusieurs secondes, Darius jette un regard à la blonde qui finit par se reposer contre le dossier de sa chaise, la posture droite dégagée.

« Comme nous vous le disions, nous cherchons des agents potentiellement capables de travailler avec nous après la réussite de cette opération, parce qu’il n’en sera pas autrement bien entendu.
— Nous ne sommes effectivement pas là sur du long terme, chacun de nous vient d’ailleurs. Notre équipe vient achever un travail commencé à New-York par l’agente Halloran et dans la continuité de ce que nous faisons à travers le continent : trouver les cellules organisées et les dissoudre. J’imagine que vous le savez autant que nous, ça n’finit jamais de repousser. Les agents avec lesquels nous souhaitons travailler dans les villes par lesquelles nous passons doivent être évidemment du meilleur cru, dignes de confiance parce que nos informations sont confidentielles et c’est avec eux que nous gardons contact par la suite.
— Les « positions » que nous cherchons à combler sont celles… d’informateurs, disons, plutôt d’agent de liaison, ce que vous connaissez comme l’indique votre dossier. Les organisations criminelles qui cherchent à gouverner notre pays, Inspectrice, ne sont pas des serpents mais des Hydres : coupez une tête, deux autres repoussent, et toutes sont communicantes. Ces… KOS aux chapters éparpillés, ces irlandais regroupés sous différents noms et pourtant toujours les mêmes. Tous, se parlent, trafiquent, grandissent. Et notre erreur est de sous-estimer ces liaisons, il suffirait d’être un peu plus tentaculaire, de suivre avec plus d’assiduité les transactions et les liens. En groupe, ils ont l’avantage, n’ont pas à suivre les règles comme nous le faisons. Détruire les liens c’est ce qui permettra d’assainir notre pays.
— Nous sommes d’avis qu’il n’y a pas assez de coopération inter-services et surtout, vous êtes au cœur de leurs agissements quand parfois le FBI n’est pas assez proche du problème.
— Nous avons besoin de collaborateurs de confiance, surtout si ces collaborateurs sont amenés à grimper la hiérarchie, impliqués dans leur travail, chez lesquels nous voyons du potentiel. Et quant à ceux qui ne « passeraient pas notre petite sélection » ils ne perdent rien. Nous serons aussi honnêtes avec eux que nous le sommes avec vous, c’est une opportunité que l’on vous offrira ou non au terme de cet entretien, ni plus ni moins. Le nombre d’agent que nous avons sélectionnés est très limité. Vous êtes trois, pour être précise, à avoir retenu notre attention.
— Cela veut aussi dire, je tiens à soulever ce point, que pendant notre présence ici, notre collaboration durant l’enquête devra être étroite. Vous serez avec nous, partirez sur le terrain à nos côtés, même si bien sur vous comprendrez que certaines informations sont légalement protégées par nos accords de confidentialité, vous serez néanmoins aux premières loges et en possession de nouveaux outils pour avancer dans votre enquête.
— Nous ne pouvons pas vous en dire vraiment davantage, de plus concret, sur ces questions précises. D'autres questions ? »

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyMer 3 Oct - 4:06


Daya & Faith

Let's see what you've got

Halloran semble bien sûre d'elle pour quelqu'un qui vient de débarquer et n'a pas autant de vécue sur le dossier que la plupart des agents ici. Évidemment Daya n'est pas idiote et se doute bien qu'elle et son équipe ont une connaissance poussée de l'affaire, mais elle imagine sans mal que c'est sans doute plus axés sur les retombés que sur une vraie expérience de la ville, de ses habitants et de ce qui a été subit par la population dont elle-même fait partie. Du coup elle a l'impression de comprendre que leur petit manège n'a rien à voir avec les Serbes, mais est juste une présélection pour un futur dont personne ne connaît la teneur…intéressant processus, un peu prématuré à son goût dans la mesure où elle estime qu'il y a plus important à faire dans l'immédiat, mais ce n'est pas elle qui fait les règles et les procédures qui vont avec donc bon…

L'agent Bell poursuit les explications entamées par sa patronne et vient préciser de façon bien plus exponentielles ce qu'elle avait avancée. L'indienne commence à comprendre ce qu'ils essayent de faire, le large réseau qu'ils s'essayent à créer et en soit elle trouve ca intelligent, c'est même terriblement malin de la part du FBI d'avoir un pied dans chaque bureau, un œil et une oreille disponibles de façon constante partout et nulle part à la fois…La blonde reprend, enclenchant une espèce de dialogue complémentaire avec son équipier, laissant Daya témoin silencieux néanmoins intéressé par ce qui se joue devant elle, après tout elle n'a pas juste posé la question pour le principe, elle veut savoir ce qu'il en est avant de répondre à leurs foutues questions. Le point de vue se laisse entendre et elle les écoute avec attention, ce n'est pas vraiment le genre de rôle qu'elle a en ligne de mire très honnêtement, en tout cas pas sur du long terme, ce qu'elle veut c'est la possibilité d'une vraie promotion, de celle qui vous permet de sécuriser une position un peu moins sensible, parce que si Daya est une femme d'action, elle n'est pas dénuée de jugeote et elle sait qu'il lui faudra un jour prioriser sa vie personnelle au détriment de son engagement envers son pays et ce jour-là il lui faudra une véritable non pas porte de sortie, mais une possibilité satisfaisante. — Nous sommes d’avis qu’il n’y a pas assez de coopération inter-services et surtout, vous êtes au cœur de leurs agissements quand parfois le FBI n’est pas assez proche du problème. Ah voilà quelque chose avec lequel elle est définitivement d'accord et dans un réflexe inconscient et machinal elle vient hocher la tête, le regard planté dans celui de l'homme qui lui fait face, toujours appuyer sur le bureau. Puis de nouveau, elle, cette femme qu'elle n'arrive pour l'instant pas vraiment à cerner de façon définitive, c'est elle qui enchaîne, ce fait plus franche et plus direct en ce qui concerne la finalité de cet entretien et les personnes concernées, c'est flatteur en soit de ce dire qu'elle fait partie d'une espèce de top trois, que ses qualités ont apparemment fait mouche quelques pas part au milieu des dizaines d'autres agents, elle apprécie cela va de soi, mais est-elle vraiment intéressée ? Elle l'ignore encore. Ce qu'elle sait cependant c'est qu'obtenir des moyens supplémentaires d'en finir avec cette affaire et de pouvoir enfin dissoudre une partie de la plaie purulente qui détruit leurs rues, c'est quelque chose qu'elle ne peut décemment pas refuser, c'est trop important, c'est trop d'efforts employés, trop de dommages irréparables subit pour ne pas mener cette barque percées au bout de sa route. — Nous ne pouvons pas vous en dire vraiment davantage, de plus concret, sur ces questions précises. D'autres questions ? »

C'est ce qu'on appelait une réponse pour le coup, elle n'en avait pas demandé tant, mais s'en satisfait pleinement, elle sait de quoi il s'agit et estime donc être, en de bien meilleures conditions pour poursuivre cette discussion tant et bien que l'on puisse véritablement user de ce terme sans doute un peu trop familier pour décrire ce qui se passe derrière cette porte close. Elle hoche la tête d'un air entendu, bien sûr elle ne va pas se contenter de ce geste, il précède simplement ce qu'elle s'apprête finalement à dire.

« Je crois que c’est suffisamment claire et j’imagine sans mal que plus de précisions viendront une fois votre sélection terminée. Elle se ré adosse un peu plus profondément contre l’inconfortable chaise de ce bureau et vient croiser ses mains sur ses cuisses. Je garderais donc ma curiosité intacte et les questions qui pourraient suivre lorsqu’elles seront d’actualité ou me concernerons directement n’en douter pas !  Et elle se dit qu’elle s’est déjà probablement faite une idée ou appuyer celle qu’elle avait déjà élaboré à la lecture de son dossier, elle avait l’air d’être du genre à juger vite et efficacement. J’imagine que c’est donc à mon tour de répondre à votre question. Elle fait son possible pour rester de marbre, compartimenter et se détacher de ce qu’elle s’apprête à relater, parce qu’il n’y a que comme ça qu’elle peut décemment avancer ou en tout cas en donner un minimum l’impression. Je vous épargne les détails inutiles, disons que je me suis trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est dérisoire dis comme ça et pourtant c‘est la triste vérité. Je n’étais pas en service, juste un civil parmi des centaines d’autres partis arpenter la ville pendant les célébrations de fin d’année. Un van s’est arrêté à proximité, personne n’y a prêté attention je crois avant que les balles ne se mettent à pleuvoir…j’ai été touchée à la poitrine et malheureusement c’est tout ce que je suis en mesure de vous dire sur les faits en soit, j’ai très vite perdu connaissance. Ils semblent tout deux, particulièrement intéressés par ce qu'elle raconte, un peu comme on regarderait un fait-divers, les détails les plus sordides sont toujours les plus appréciés. J'ai tout de même eu de la chance je le reconnais volontiers, même si ca n'a pas été facile. Je suis restée trois jours dans le coma, sept en tout dans le service de chirurgie thoracique, malheureusement quelques complications cardiaques m'ont renvoyé en service de réanimation et m'a conduit à être hospitalisée pour une douzaine de jours supplémentaires. Après ça plusieurs mois de rééducation, de remise en forme et de suivie psychologique m'ont été nécessaire pour pouvoir réintégrer mes fonctions… C'est une période qui a été un véritable cauchemars pour plus d'une raison et si Josef n'avait pas été là pour l'épauler elle ne sait pas vraiment dans quel état elle aurait terminé. En termes de répercussions, cela m'a demandé un investissement de temps doublé étant donné que j'ai manqué plusieurs mois d'enquêtes, inutile de préciser que cela m'a donné un tout nouvel élan en terme de motivation à démanteler le réseau Serbe et beaucoup de travail sur moi-même pour gérer ma colère et le syndrome post-traumatique qui a suivi. Un léger sourire, surfait pour sûr, vient se déposer sur ses lèvres. Mais ne vous en faite pas mes évaluations psychologiques et physiques sont tout ce qu'il y a de plus louables. » Sans fausse modestie, jamais.




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Faith A. Halloran

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptySam 27 Oct - 13:06




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Faith dénote bien sur le petit hochement de tête alors que Darius s’avance sur le manque de proximité du FBI. Ça suffit à l’agacer l’espace d’une seconde, car si elle a conscience du recul qu’a parfois son agence, ça lui semble facile d’acquiescer à cette simple constatation. Daya n’a certainement pas idée du travail qu’ils fournissent, comme elle-même avant d’entrer à l’Académie. Elle ne peut pas lui en vouloir, d’ailleurs, une part de la collaboration trouvera son essor dans la compréhension du travail de l’un et l’autre service. Faith compte bien utiliser cette opportunité qu’ils se créent pour sensibiliser au travail de l’agence fédérale.

En tout cas les réponses apportées à l’inspectrice semblent lui suffire alors qu’elle la parole, leur notifiant au passage qu’elle sera bien évidemment porteuses d’autres interrogations à la fin de cet entretien. Faith acquiesce à son tour, la curiosité fait partie des qualités qu’elle attribue à un agent capable d’évoluer ; donc, un bon élément. Capable de se remettre en question et d’avancer en s’ouvrant à d’autres perspectives.

L’agente fédérale se reconcentre sur son interlocutrice alors qu’elle entame la deuxième partie de son histoire. Faith n’a pas vraiment d’intérêt à savoir les détails les plus sordides, n’a jamais été spécialement fan des contes tragiques. C’est étonnamment pourtant ce qui fascine le grand nombre. L’agente elle y trouve plutôt un élan de frustration et de colère, loin d’un fait divers croustillant, elle n’y voit qu’un des exemples de l’échec des forces de l’ordre dans la protection de leur pays et de sa population. Un drame qui a secoué les habitants de Chicago et une victoire de plus pour ceux qu’elle exècre.

Elle n’interrompt pas sa potentielle future « collègue » si elle peut l’appeler ainsi, la laisse s’exprimer sur le sujet avec une aisance que Faith comprend montée de toutes pièces et sur cela non plus, elle ne peut que saisir le pourquoi du comment. Termes mécaniques, techniques, rationnalisés pour une expérience qui aura surement du la marquer pour toujours. Elle et Darius n’ont pas de plaisir à remuer le couteau dans la plaie, mais il lui est impossible d’envisage d’amener quelqu’un d’instable dans son équipe et Faith est convaincue qu’elle ne peut que jauger les dégâts par elle-même et communiqués par le sujet en question. Daya elle-seule est capable de les informer sur sa vérité. C’est d’ailleurs presque drôle que l’inspectrice termine sur les évaluations extérieures.

« Mais ne vous en faite pas mes évaluations psychologiques et physiques sont tout ce qu'il y a de plus louables.
— Nous n’avons aucun souci, Inspectrice. Halloran lui adresse enfin un mince sourire, toujours plantée contre le dossier de sa chaise. Les évaluations, nous les avons, mais nous préférons voir les choses par nous-mêmes, discuter avec les concernés et pas simplement se référer à un dossier. Faith ne réitère pas des excuses qu’elle considère maintenant inutiles sur le sujet que Laghari vient d’exposer, après tout, ce n’est pas elle qui a tiré la balle qui s’est logée dans sa poitrine mais surtout, elle trouverait cela hypocrite d’insister à nouveau. L’idée la met profondément en colère mais, pour sur, pas autant que la concernée. Nous vous remercions Inspectrice pour votre coopération. » Encore une fois, Faith n’émet encore aucun retour et se repenche sur le dossier ouvert devant elle, qu’elle fait glisser contre la tranche de la table pour en lire les lignes. Elle reste silencieuse quelques longues secondes, porte le gobelet à ses lèvres une fois, puis le repose, le dossier avec, désormais fermé. Elle semble peser ses mots avant de se redresser et planter son regard dans celui de l’indienne.

« ‘inutile de préciser que cela m'a donné un tout nouvel élan en terme de motivation à démanteler le réseau Serbe‘ » La blonde récite à l’exactitude les mots de la brune, flottant quelque part dans son esprit. Elle dépose ses mains à plat sur la table devant elle, laisse son regard divaguer un instant comme si elle cherchait ses mots. « Voyez-vous, Inspectrice, je dois vous avouer quelque chose. La première raison de notre arrivée ici, le cœur de la mission pour laquelle j’ai monté cette équipe… Elle montre du doigt son partenaire et puis décrit un cercle montrant ses subordonnés dans la pièce d’à-côté. Agent Bell, que je considère comme mon partenaire, m’a suivi de près à New-York. Diaz, que vous voyez là remplir l’espace de son charmant et habituel bavardage, stratège tactique brillante et Harrison, analyste, le « rat » de laboratoire. C’est affectueux vous vous en doutez. Dit-elle sur le ton habituel que l’on prête à la femme de glace. Ils sont avec moi parce que je les ai choisis, testés, recrutés, je leur fais confiance pour m’accompagner et terminer avec le travail que j’ai commencé quelques années plus tôt. Elle se redresse, reprend ses mains pour les croiser sur le dossier. Les Irlandais, Inspectrice, sont la raison première de notre venue ici. Les irlandais qui ont massacrés, corrompus, gangrénés New-York. Ceux-là même que j’ai eu le plaisir de raser de la partie Est du pays. Bien sur, comme des cafards, ils se reproduisent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire. Lorsque nous sommes arrivés à Chicago, nous connaissions le problème KOS et serbes depuis peu. Je ne veux pas paraître impolie en disant qu’ils n’avaient jusque Noël dernier, pas assez de vague pour que l’agence fédérale ne prenne le temps de se pencher dessus. Ce que je regrette et condamne car je considère que leur succès est un échec cuisant pour notre corps de métier. Pour le gouvernement qui n’a pas la ressource pour protéger sa population. C’est le fléau de ce pays. Faith fait une pause, reprend une gorgée de café, parle calmement, clairement, sans élever la voix mais sans masquer la colère que lui inspire profondément la racaille contre laquelle elle se bat. Ces trois organisations criminelles font partie du même package maintenant. Parce que c’est leur rivalité qui fait vibrer la guerre, encore des ponts, des liens ; que nous nous devons de rompre. Alors, vous voyez nous ne sommes pas une grande équipe. J’aurais pu prendre dix autres éléments avec moi si je le voulais, mes supérieurs me faisant assez confiance pour mener ma barque. Mais je n’ai besoin que de quelques agents, très compétents, brillants dans leur domaine. »

L’agente fédérale lui laisse tirer une conclusion générale sur ce qu’elle vient de dire puis s’en revient au dossier couleur crème en silence, reprenant quelques minutes pour revenir sur les lignes.

« Où vous voyez-vous dans 5 ans, Inspectrice ? »

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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyDim 4 Nov - 21:42


Daya & Faith

Let's see what you've got

Daya apprécie cette démarche, même si clairement elle n'a pas la moindre envie de parler de ce qui lui est arrivé, néanmoins en y réfléchissant un instant elle n'a pas plus envie d'être défini par quelques lignes noircies dans un dossier, parce qu'elle est bien plus que les éléments extérieurs qui lui sont malencontreusement tombés dessus. « Nous vous remercions Inspectrice pour votre coopération. » Un simple, mais approprié hochement de tête, elle n'avait de toute façon aucun intérêt à agir différemment. Le silence se réinstalle dans la foulée et l'agent Halloran vient à se replonger dans le dossier qui, Daya l'imagine contient probablement l'entièreté de sa carrière. Elle ne dit rien, jette un œil à Darius et autres agents qui s'activent chacun à leurs postes dans la pièce, elle ne sait honnêtement pas trop quoi penser de tout ça, pas même si c'est véritablement quelque chose qui pourrait l'intéresser. Bien évidemment elle a un plan de carrière déjà précis en tête et elle ne sait pas si cette collaboration pourrait correctement s'y intégrer, quand bien même ce serait sur son curriculum un élément particulièrement intéressant.

« ‘inutile de préciser que cela m'a donné un tout nouvel élan en terme de motivation à démanteler le réseau Serbe‘. Ses propres mots récités ramène son attention vers son interlocutrice principale qui vient à lui faire une description de son équipe, une description cette fois-ci bien plus personnelle et bien moins formelle que celle qui avait été donnée à leur arrivée. Ça montre à l'Indienne une facette légèrement différente de celle qu'Halloran avait jusqu'ici laisser percevoir et elle doit bien le dire que ça titille son intérêt. Finalement, peut-être qu'elle pouvait être plus humaine qu'elle ne le paraissait. Les Irlandais, Inspectrice, sont la raison première de notre venue ici. Les irlandais qui ont massacrés, corrompus, gangrénés New-York. Ceux-là même que j’ai eu le plaisir de raser de la partie Est du pays. Bien sur, comme des cafards, ils se reproduisent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire. Elle connaissait l’ampleur du réseau irlandais sur l’est du pays, elle avait bien évidemment entendu parler des exploits de l’agente qui lui fait face et si elle savait bien que Chicago n’était pas dénué de sa propre branche, elle n’y voyait pas vraiment une priorité, pas quand des innocents se faisaient régulièrement plombés par un autre groupuscule que personne ne semblait pouvoir démanteler. Lorsque nous sommes arrivés à Chicago, nous connaissions le problème KOS et serbes depuis peu. Je ne veux pas paraître impolie en disant qu’ils n’avaient jusque Noël dernier, pas assez de vague pour que l’agence fédérale ne prenne le temps de se pencher dessus. Ce que je regrette et condamne car je considère que leur succès est un échec cuisant pour notre corps de métier. Pour le gouvernement qui n’a pas la ressource pour protéger sa population. C'est le moins qu'on puisse dire et c'est quelque chose dont la jeune femme est intiment persuadé, elle est là depuis longtemps, bien avant que la menace Serbe ne se dévoile et le manque cruel de ressources dont son service avait été la victime était et elle n'avait jamais tut cette opinion, un des éléments clés, de leur manque d'avancement sur ce sujet. Elle avait risqué d'en parler à Valéri, celle-ci bien évidemment avait trouvé plus d'une explication aux coupes budgétaires imposés par la hiérarchie et si ce n'était pas de sa faute, Daya trouvait regrettable qu'elle ne fasse pas plus pour donner à ses agents une véritable chance de mettre un terme aux agissements de ses groupuscules. Ces trois organisations criminelles font partie du même package maintenant. Parce que c’est leur rivalité qui fait vibrer la guerre, encore des ponts, des liens ; que nous nous devons de rompre. Alors, vous voyez nous ne sommes pas une grande équipe. J’aurais pu prendre dix autres éléments avec moi si je le voulais, mes supérieurs me faisant assez confiance pour mener ma barque. Mais je n’ai besoin que de quelques agents, très compétents, brillants dans leur domaine. » Dans l'idée générale Daya est d'accord, elle connaît suffisamment bien pour y avoir vécu pendant des mois, le fonctionnement d'un gang et jamais ils ne survivent qu'en leur sein, ils ont besoin de ressources, de partenaires et surtout d'ennemis commun, c'est ce qui les fait perdurer, c'est ce qui leur donne plus ou moins de poids et de sens. Ceci étant dit, les Irlandais ne sont pas aussi répandus que ca en ville ou en tout cas ne font guère de vague jusqu'alors et ne lui semble pas être une priorité. Peut-être qu'elle se trompe, peut-être qu'il lui manque des informations essentielles pour aller dans ce sens, mais de son expérience, de ces dossiers qui ne cessent de s'accumuler sur son bureau, c'est les Serbe qui dominent la danse, les Kings of Speed eux-mêmes passerait pour des boyscouts à côté. Alors, et elle imagine à juste titre, ne peut s'empêcher de se demander si le passif de Faith avec les Irlandais ne venait pas au final se mettre sur le chemin du bon sens…sans remettre en question les compétences ou même l'intelligence de celle qui lui face, mais elle en sait suffisamment sur le désir de vengeance et les comportements obsessionnels dévorants.

Elle ne réalise pas tout de suite qu’elle tergiverse depuis un moment sur les informations fournies, ce n’est que, quand le silence s’étend qu’elle en reconnaît la présence. Son regard vient de nouveau se poser sur le dossier ouvert alors que la voix de la blonde anime de nouveau la pièce. « Où vous voyez-vous dans 5 ans, Inspectrice ? » Oh bien une question complètement différente. Hum ça ne lui demande pas vraiment de réflexion pour être honnête, comme pourrais le crier son profil, elle est organisée et guidée. « Lieutenant. C'est pour cette raison que j'ai accepté d'ajouter à mes compétences, la position d'agent de liaison malgré le monticule de travail que ces trois (et elle se force pour le troisième) groupuscules nous donnes ces dernières années, d'une part parce que je suis persuadée que ça me rendra bien plus efficace dans mon travail quotidien, mais aussi parce que je sais pertinemment que c'est une position qui pourra faire la différence lorsque le temps sera venu pour moi de me présenter à ce poste. J'aime mon travail, j'aime me rendre sur le terrain, mais je pense que je serais un bon leader et j'ai aussi conscience que si je veux pouvoir être sur tous les fronts que ce soit personnellement ou professionnellement, ce poste pourra me donner la balance nécessaire pour faire fonctionner ces différents aspects de ma vie ensemble. » C'est clair, précis, réfléchie et si elle ne débite pas ça comme un discours répété, elle n'a pas besoin de temps ou de pause pour présenter ce futur qu'elle imagine depuis longtemps.



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MessageSujet: Re: let's see what you've got ø daya   let's see what you've got ø daya EmptyMer 12 Déc - 20:04




let’s see what you’ve got

25 MARS ft. daya

« Lieutenant. »

Faith garde son regard dans celui de la brune, elle la laisse avancer dans ses explications, écoute tout particulièrement ses intonations, observe méticuleusement sa gestuelle, ce qu’elle communique par un jet d’épaule ou un regard sur le côté. Si parfois son attention se défait du contenu de ses paroles, ce n’est pas perdu, parce qu’elle a entendu le principal et ses raisons ne sont pas spécialement différentes de tous ceux qui aspirent à ce poste. Darius saura lui donner un retour si jamais des informations lui manque, car c’est lui qui note, elle ne fait que leader la conversation à sa convenance, ouvre un dossier, donne une question, laisse trainer un silence. Ce qui l’intéresse le plus ne concerne pas toujours l’apparence que l’on se donne en entretien bien qu’il soit important pour elle de passer au-delà des lignes inscrites noir sur blanc.

Le discours semble être acquis par cœur, compris, intégré dans sa ligne de pensée ; Daya est sur d’elle et n’a pas besoin de réfléchir longtemps avant de s’annoncer. L’agente du FBI laisse apparaître un mince sourire face à l’ambition clairement énoncée de l’indienne, puis se contente d’acquiescer lorsque celle-ci termine la réponse à sa question. Son regard vole brièvement jusque celui de Darius, ils semblent être sur la même longueur d’onde. Elle sent que l’entretien touche à sa fin.

Aux paroles de la blonde, elle ne réplique rien, un geste du visage amplement suffisant. Elle n’a aucun avis à émettre sur cette réponse, c’en est une comme un autre, qui la rassure néanmoins sur la détermination et l’ambition de l’inspectrice antigang. Et Faith tient dès à présent de la rassurer sur la sienne.

« Je tenais à clarifier une chose par rapport à mes propos un peu plus tôt. Si la raison première de ma venue en particulier est en rapport aux Irlandais, de toute évidence en rapport à mon parcours professionnel, sachez que les KOS et les Serbes sont notre problème prioritaire face à la situation qui touche Chicago. Nos supérieurs ont étés prévenus et enfin alertés de cette guerre devenue incontrôlable, de l’urgence du moment. Elle pause, cherche ses mots, détache ses lèvres pour parfaire son élocution. Et j’espère bien pouvoir agir comme il se doit pour régler ce problème, en premier lieu. C’est pourquoi l’échange d’informations se fera dans les deux sens, je compte évidemment utiliser mon expérience dans cette affaire mais chaque groupe a ses couleurs et ses traditions et ce sera à vous de me guider là-dessus. » Elle insiste sur le rôle de Daya et lui prouve au passage que si son évidente colère contre les irish la motive, ce n’est pas cela qui l’empêchera de faire son boulot. L’état de Chicago est pire qu’elle ne l’avait imaginé et dans ses rêves, Faith se débarrasse des trois groupes, ressort primée, soulagée.


« Très bien. Je crois que cet entretien touche à sa fin, je souhaite simplement vous poser encore une dernière question avant de cesser de vous embêter pour la journée. »

Faith pause, semble réfléchir l’espace de quelques secondes, se replace dans son siège puis finit par se relever de son siège et faire le tour de sa chaise. Elle dépose une main sur le dossier, glisse l’autre dans ses cheveux, appuie sa hanche contre l’ensemble.

« Cela va vous paraître anecdotique, mais sauriez-vous me dire sincèrement quel est votre plus belle qualité et votre plus gros défaut ? » Ça la fait sourire, un peu. Ce genre de questions ne l’intéresse guère, les réponses non plus. Mais les façons d’y réagir sont deux fois plus intéressantes, bien qu’elle n’affiche évidemment pas le dessein derrière le mince sourire détendu qu’elle se permet d’affiche. « Après cette formalité, je vous laisse tranquille. À moins que vous n’ayez d’autres questions ? »

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