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 Whose side are you on ? [Daya]

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MessageSujet: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyJeu 1 Nov - 17:22

Whose side are you on ?



Un regard à droite. Un regard à gauche. Le miroir sans tain lui renvoie son reflet et il a conscience que des yeux doivent l'observer juste derrière. Il regarde un instant et détourne le regard pour le reporter sur le mur gris droit devant lui. Droit. Impassible. Comme il l'est depuis le moment où la police de Chicago est venue frapper à sa porte. Pas d'arrestation. Il aurait pu le croire quand la voix féminine de l'inspecteur a retenti derrière la porte d'entrée de sa maison dans le West Side. Il a d'ailleurs hésité. Pendant un instant, il a songé à ne pas répondre, à tenter de prendre la fuite par la fenêtre de la salle de bain qui donne sur le jardin derrière la maison mais il s'est ravisé : pourquoi fuir alors qu'il n'avait rien à se reprocher ? En tout cas, en théorie, la police n'avait rien à son sujet. A moins que des KOS aient balancé quelque chose à son sujet mais il ne pouvait pas y croire non. Même sans être aussi proche d'eux qu'il aurait pu l'être, ils n'auraient aucune raison de prendre le risque d'envoyer la police chez Cillian. Peut-être une simple descente alors ? Peut-être une enquête de voisinnage ? Cette dernière option était peu probable. Il a donc finalement opté pour aller ouvrir la porte et s'est retrouvé nez à nez avec l'inspecteur Laghari, c'est ainsi qu'elle s'est présentée. Et il a dû la suivre. Pas qu'il n'ait pas vraiment eu le choix mais... Il n'a pas eu le choix. Quand un flic vous annoncer qu'il a des questions à vous poser et qu'il souhaite vous emmener au poste pour ça, à moins de vouloir vous retrouver en garde à vue pour refus d'obtempérer, on s'exécute. Alors Cillian a enfilé son blouson, n'ayant aucune raison de ne pas le porter sachant très bien que l'inspecteur Laghari savait. Pour lui. Pour les KOS. Pas de hasard dans cette petite visite et cette demande de la suivre au poste de police.

Et il est là, maintenant. Il attend. Elle le fait attendre. Pas la première fois qu'il se retrouve dans cette situation puisque lorsqu'il a été pris en flagrant délit de casse de musée à Sante Fe, il aussi été balancé en salle d'interrogatoire et le flagrant délit étant là, il n'avait pas cherché à nier quoi que ce soit. Il avait répondu aux questions, sans ciller. Et là non plus il ne cille pas. Il ne sait pas exactement ce qu'on lui veut, pourquoi on l'a fait venir là mais il est plutôt sûr de lui. Les choses ont commencé à prendre forme dans son esprit depuis l'entrevue avec Elijah et s'il doit encore se décider, il n'a pas l'intention de se mêler aux affaires de la police, quelles qu'elles puissent être. Mais bien sûr qu'une petite partie de lui doute un peu. Un tout petit peu. Il y a cette petite voix qui lui souffle qu'ils ont trouvé des empreintes à lui quelque part, ou de l'ADN, et qu'on peut le relier aux affaires illégales des KOS ou pire, aux affaires illégales de ces enfoirés de serbes. Elle est faible cette petite voix mais elle est là. Il fait cependant en sorte de l'ignorer au mieux et son regard perçant reste fixé sur le mur, sans laisser rien paraître. Un simple coup d'oeil en biais à sa montre lui fait savoir que ça va bientôt faire trente minutes qu'il est assis là, seul.

A croire qu'on essaye de lui mettre la pression pour une raison qu'il ignore et qu'il ne tardera sans doute pas à découvrir.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyLun 5 Nov - 1:43


Daya & Cillian

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Debout derrière le miroir sans tain qui donne sur la salle d'interrogatoire numéro trois, Daya vient boire une gorgée du café qu'elle venait d'aller se servir, la journée avait été non pas longue, mais relativement contrariante et elle était d'une humeur particulièrement morose. Elle avait bien du mal à accepter le fait que sa propre coéquipière, celle la même qu'elle avait accueillie avec décence et bonne volonté venait de faire voler en éclat toute la confiance qui reposait entre elles. Le pire dans tout ça c'est que l'Indienne l'aurait probablement soutenue dans sa démarche aussi bancale puisse-t-elle avoir pu paraître de prime abord, mais elle ne lui avait même pas laissé cette chance, elle l'avait fait passer pour une idiote et pire encore l'avait complètement écarté de leur mission et c'était là quelque chose qu'elle n'avalait pas. Bien sûr, elle n'avait rien laissée paraître devant leur supérieur hiérarchique, ni devant leurs collègues respectifs et avait donc sans rechignée endosser le rôle qui lui avait été confié…brisé Cillian Walsh. Pour ça elle avait elle aussi usée de ce qu'elle avait à disposition, son informateur privilégié Jakob et elle avait en ce sens récupérer quelques informations qui, elle l'espérait l'aiderait aujourd'hui à lui délier la langue. Ses recherches ne s'étaient bien sûre pas limité à cela et elle avait donc pris le temps d'éplucher le dossier qui se trouvait sur la table devant elle et lui donnait une image relativement globale de la vie de ce type qu'elle méprisait déjà par principe. La porte s’ouvrir et laissa apparaître le visage d’un de ses collègues venu l’informer du fait que les interrogatoires des deux autres suspects avaient commencé, Sebastian O’Malley et sa non moins charmante et présentable épouse…de qui elle avait déjà croisé la route de bien loin certes, mais tout de même. « Merci Walter. Tu peux dire à la patronne que je m’y mets aussi. Il est à point là ! » Un sourire et la porte se referme pour voir le regard de la jeune femme se reporter sur celui qui patiente de l’autre côté du mur, le regard voguant autour de lui dans l’espoir d’en finir elle s’en doute, très vite.

Finalement, la tasse rejoint la table et elle se saisit à sa place du dossier plus impressionnant visuellement qu'il ne l'est en réalité, mais ça fait partie du jeu qu'elle s'apprête à jouer alors qu'elle passe finalement la porte qui la mène directement en face de Cillian. « Monsieur Walsh. Elle vient s'asseoir, laisse tomber la chemise cartonnée sur la table de métal dans un claquement sonore et y dépose ses deux mains à plat. Comment je vous l'ai dit un peu plus tôt de nouveaux éléments concernant les agissements auxquels vous et vos…Elle lève rapidement les mains dans sa direction avant de leur rendre leur position initiale. Camarades ? Associés ? vous êtes adonnés, nous sommes parvenus dans les dernières heures et après avoir étudié votre…passif. Sa main vient tapoter distraitement le papier sur lequel repose ses doigts. Nous avons estimé que votre cas pouvait potentiellement être, vous m'excuserez du terme, sauvé. Elle joue là un rôle qu'elle connaît par coeur, qu'elle maitrise et ne la stresse plus depuis longtemps, lui par contre elle ne compte pas lui laisser la même tranquillité d'esprit et c'est là tout l'intérêt de ce jeu d'intérêt. Son visage reste parfaitement impassible, pas un sourire, pas un froncement de sourcils, rien si ce n'est des faits qui s'exposent lentement. Vous imaginez bien ceci étant dit que ce n'est pas par pure bonté de coeur et qu'en échange d'une liberté ma foi primordiale, il vous faudra nous donner quelques informations qui le seront au moins autant. » Elle s'arrête là, lui laisse le temps de comprendre ce qui se trame vraiment, peut-être même la chance qui lui est si gracieusement offerte sans mérite aucun.


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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyDim 11 Nov - 12:56

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Lorsque la porte s'ouvre, Cillian glisse machinalement son regard en direction de l'inspecteur. Il reste de marbre, impassible. C'est essentiel. Il n'a pas été arrêté, cela il le sait, il est là pour être interrogé mais il ne sait pas à propos de quoi. Il ne sait pas ce qu'elle a, ce qu'elle n'a pas, et il va devoir la jouer fine. Il ne répond rien à son « Monsieur Walsh. ». Il se contente de l'observer en silence alors qu'elle vient s'asseoir en face de lui tout en laissant tomber une chemise cartonnée sur la table. Le regard de Cillian se pose brièvement sur la dite chemise qui semble bien épaisse : son dossier à lui ? Très certainement. Et qu'espère-t-elle en lui montrant son dossier de cette façon ? Qu'il prenne peur ? Il connaît son dossier, il connaît son casier, il sait ce qui lui a été reproché par le passé, le prix qu'il en a payé. Il le sait. Elle ne lui fait pas peur. Peut-être devrait-il avoir peur mais pour le moment non. Pour le moment il est confiant. Il arque un sourcil quand elle prend finalement la parole pour lui répéter ce qu'elle a effectivement dit un peu plus tôt : qu'ils ont visiblement de nouveau éléments concernant les KOS. Il esquisse un petit sourire en coin quand elle joue sur les mots. Camarades ou associés ? Si elle savait. Si seulement elle savait... Il plisse un peu les yeux quand elle évoque son passif. Elle tapote sur le dossier et lui se contente de venir croiser ses mains sur la table. Elle tourne autour du pot et il n'aime pas ça Cillian. Heureusement, elle ne le fait pas bien longtemps puisqu'elle entre bientôt dans le vif du sujet : visiblement, elle estime qu'il peut être « sauvé ». Alors les choses prennent sens : quand elle parle du passif, elle ne parle sans doute pas forcément des années de prison mais peut-être de l'homme qu'il était avant de sombrer, l'homme respectable, pompier, qui n'avait jamais approché l'illégalité avant que tout ne foute le camp, avant que son père adoptif ne se fasse tuer et que sa mère ne se fasse arrêter et condamner. Est-ce cet homme-là que l'inspecteur Laghari estime pouvoir sauver ? Sans doute oui. Le problème est que s'il doit sauver cet homme ou l'ombre de cet homme, il ne le fera pas avec la police. Non. Nouveau froncement de sourcils quand l'inspecteur ajoute rapidement que cette proposition de le sauver n'est pas faite de bonté de cœur. Les sourcils se froncent un peu plus quand elle parle de la liberté avant d'ajouter qu'il va devoir donner des informations pour pouvoir... Conserver sa liberté ?

« Il va falloir être plus claire inspecteur. De quels agissements parlez-vous ? » qu'il réplique sans attendre, le regard clair et incisif planté de celui de la femme qui, dans d'autres circonstances, aurait bien pu attirer l'oeil de Cillian. Il soulève un peu ses mains. « Parce que je ne vois pas de menottes autour des mes poignets. Vous ne m'avez pas arrêté, vous m'avez demandé de vous suivre pour répondre à quelques questions. Et je vous ai d'ailleurs suivi sans résister. Alors cette liberté dont vous parlez, à moins que vous n'ayez des éléments contre moi pour me mettre derrière les barreaux, elle n'est pas à marchander puisqu'elle ne m'a pas été retirée. Alors soit vous avez des questions à me poser, et vous me les posez qu'on en finisse, soit vous m'arrêtez et tentez de marchander quelque chose mais, c'est soit l'un soit l'autre. »

Parce qu'il est loin d'être stupide et elle ne semble pas l'être non plus. Si elle veut s'adonner à un petit jeu, elle est tombée sur le mauvais type. Qu'elle soit franche et qu'ils en finissent.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyDim 18 Nov - 19:35


Daya & Cillian

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Il joue au plus stupide et ça ne l'étonne pas. De quels agissements hein ? Parce qu'il crois vraiment qu'elle va tout lui livrer sur un plateau pour qu'ensuite il puisse aller jouer les héros pour ses copains en leur reportant tout ce que la police sait ? C'est mignon. Vraiment. Il ne comprend pas l'étendue des choses et en toute franchise l'inspectrice s'en satisfait amplement, elle a étudié son dossier, sait qu'il y a chez ce type des éléments facilement utilisables pour lui faire faire volte face et elle compte bien les utiliser les uns après les autres. Il prend de l'assurance, se montre confiant et un tantinet dans la provocation même, bien c'est de toute façon comme ça qu'elle les préfère. Un peu de challenge ne fait jamais de mal après tout.

Il y a du vrai dans ce qu'il dit, il n'a pas de menottes, n'est pas en état d'arrestation, mais c'est là tout le génie de la chose…Elle vient à hocher la tête alors qu'il lui sert son blabla, se défend avant même qu'elle n'ait véritablement menacée sa position enfin juste un peu disons. Son expression est parfaitement neutre, elle ne réagit à rien et le laisse parler, elle est formée à cela et maîtrise la chose plutôt bien dison-le. « Chaque chose en son temps Monsieur Walsh…je vais bien évidemment y venir et je comprends que ce ne soit pas des plus agréables pour vous, néanmoins si vous avez plus important à faire vous êtes libre de partir quand bon vous semble. Daya esquisse un geste de la main du côté de la porte avant de venir de nouveau planter son regard dans le sien. Mais je ne pense pas vous apprendre quoi que ce soit en vous disant que ça ne fera que vous desservir et on ne voudrait pas envoyer le mauvais message n'est-ce pas ? Léger sourire. Presque bienveillant en soit. Elle n'a pas envie qu'il puisse identifier sa position pas encore alors elle oscille finement entre la froideur et quelque chose de subtilement plus sympathique. Finalement, elle vient replacer ses deux mains sur le carton du dossier et y joint ses doigts. Les agissements en question sont sérieux et vous comprenez bien que je ne suis pas en mesure de vous donner des détails… pour l'instant. Je crois cependant que vous pouvez facilement vous faire une idée si vous revenez sur les activités auxquelles votre petit club s'est adonné récemment. Elle lui laisse quelques secondes pour intégrer ce qu'elle dit et continue. Maintenant oui vous avez raison votre liberté n'est pas encore remise en question, mais vous savez comment ça marche Monsieur Walsh l'association est parfois suffisante pour peser dans la balance, surtout avec un passif comme le vôtre. Vous avez associé votre nom et vos agissements à un groupuscules criminels et je doute que ca attire une quelconque sympathie à votre égard quand ce dernier tombera…Elle se lève, fait quelques pas d'un air calme et détendue.

Vous aviez une vie on ne peut plus accomplie avant tout ça. Peut-être qu'il pourrait juste s'agir d'une erreur de parcours, ça ne dépend que de vous et de ce que vous pouvez me dire sur les activités de ces hommes qui visiblement ne vous traitent pas si bien que leurs autres « frères ». Elle marque les guillemets d'un geste coordonné de ces deux mains, elle a quelques petites informations privilégiées et ce serait bien trop dommage de ne pas les utiliser. Réfléchissez Cillian, dans quelle vie avez-vous obtenue plus de reconnaissance ? » Un sourcil levé, la question est posée, mais surtout la graine du doute se veut à être planté.



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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyMar 27 Nov - 18:14

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Peut-être trop impatient Cillian. Comment ne pas l’être cependant ? Il n’aime pas jouer au chat et à la souris. Il n’aime pas les sous-entendus. Il préfère aller droit au but ou, que l’inspecteur Laghari aille droit au but. Il veut comprendre la véritable raison  de sa présence ici et pour le moment, ce qu’en dit l’inspecteur ne lui donne pas de réelles informations à ce propos. Même quand elle répond soudain qu’elle va bientôt lui donner plus d’informations et qu’il est de toutes les façons libre de partir s’il le souhaite. Il esquisse un petit sourire en coin. Quelle image donnerait-il s’il partait ? Une image davantage suspecte et il en a parfaitement conscience alors non, il ne va aller nulle part. Il va rester là jusqu’à ce qu’elle lui dise ce qu’elle veut. Il reste encore et toujours de marbre quand les mots de l’inspecteur viennent faire écho à ce qu’il pense, au fait que partir maintenant ne lui rendrait pas service. Il le sait. Elle sourit. Il sourit en retour. Un étrange échange silencieux avant qu’elle ne poursuive et se décide à en dire un peu plus mais pas trop. Encore une fois, elle parle des agissements, leurs donne de la gravité sans pour autant préciser de quoi il s’agit. Dans le fond Cillian sait bien ce qui est reproché aux KOS, ce qu’il s’est passé ces derniers mois plus particulièrement. Il sait aussi qu’avoir des soupçons n’est pas suffisant, qu’il faudrait des preuves pour pouvoir les coffrer. Des preuves ou des témoignages. Le sien ? Est-ce que c’est pour ça qu’il est là ? Le sourire a déjà disparu depuis de nombreuses secondes. Les sourcils se froncent un peu plus quand elle précise que sa liberté n'est pas encore remise en question. Elle parle de l'association, qu'elle est parfois suffisante pour peser dans la balance surtout avec un passif comme le sien. Elle insiste, essaye sans doute de lui faire peur en sous-entendant que même s'il n'a rien « fait », juste leur être associé lui portera préjudice. Elle ne sait pas ses intentions à lui. Elle ne sait pas qu'il a déjà un pied en dehors du club en fait et que ce qu'il pourra s'y passer après ne le concernera plus.

Et elle ne le saura pas.

L'inspecteur joue ensuite la carte de ce qu'il avait avant puisqu'elle lui parle de cette vie qu'il avait justement dans le passé, quand elle dit qu'il pourrait s'agir d'une simple « erreur de parcours ». Quoi ? Le braquage ou son association aux KOS ? Parce que des erreurs il en a faites plusieurs. Puis, le regard du motard s'assombrit soudain quand elle prononce des mots qui le font se figer sur place : « ces hommes qui visiblement ne vous traitent pas si bien que leurs autres « frères ». » qu'elle dit en marquant des guillemets avec ses deux mains. Sa mâchoire se crispe. Comment ? Comment a-t-elle cette information ? Par qui ? Parce qu'en dehors des KOS qu'il voit au quotidien, personne ne sait quelle est sa place, personne ne sait que son patch n'a pas été bien vu, personne ne sait qu'il est distant et que par extension, les autres sont distants avec lui également. Personne à part ceux qui sont justement censés être ses « frères » même s'il ne les considère pas comme tel, sauf Kurtis qu'il aime vraiment comme un frère. Alors qui ? Qui a balancé cette information ? C'est forcément l'un d'entre eux, forcément. Et il commence déjà à réfléchir à qui. Il parvient à éliminer des noms mais pas tous. Pas tous. Et alors qu'il réfléchit à cela, alors qu'il a tout coup l'impression qu'elle en sait plus qu'elle ne devrait le savoir, elle termine en lui demandant dans quelle vie il a obtenu le plus de reconnaissance. Il l'observe pendant un moment, silencieux. Peut-être que cela pourrait fonctionner sur un autre mais pas sur lui, pas alors qu'il ne cherche nullement la reconnaissance, pas alors qu'il n'aspire plus qu'à la paix, qu'à la tranquillité, qu'à des moments simples qu'il pourra partager plus particulièrement avec sa sœur. Peu importe le doute qui le submerge, peu importe qu'il ait soudain conscience qu'au moins l'un d'entre eux doit être en contact avec l'inspecteur Laghari : lui, il n'est pas un rat et ne le sera jamais. Jamais. Il prend, au bout de longues secondes, une profonde inspiration tout en plantant un regard résolu, bien que toujours assombri, dans celui de l'inspecteur.

« Cette vie dont vous parlez n'existe plus depuis très longtemps. Et sa disparition remonte à bien avant que je ne revienne à Chicago. Vous avez mon dossier. Vous savez. » Oui, elle sait les années de prison, et pourquoi, elle a elle-même mis le doigt dessus, sur son passif. Alors elle sait. « Et je ne recherche aucune reconnaissance inspecteur. Aucune. Je ne cherche même pas à retrouver cette ancienne vie alors... » Un petit silence alors que l'ombre d'un rictus vient étirer les lèvres du blond. « Et quand bien même j'aspirerais à ça, même dans cette vie-là je n'aurais pas trahi ces hommes. » Est-ce qu'elle sait ? Si elle ne sait pas, il va se faire un plaisir de le lui apprendre. Si elle sait, il va se faire un plaisir de le lui rappeler. « Dans cette vie d'avant dont vous parlez, mon propre père faisait partie de ce club inspecteur et jamais, jamais je n'aurais songé à le trahir, jamais. Je l'aimais trop et le respectais trop pour cela. Et c'est toujours le cas. » Il respecte encore trop son père et l'amour qu'il avait lui-même pour le club, même s'il a été trahi. Et il refuse de leur faire du mal à eux, qui ne sont pas responsables de ce qui est arrivé à son père. Qu'ils tracent leur route, lui tracera la sienne voilà tout. Il a réussi à faire la paix avec lui-même et avec le club dans ce sens. « Je n'ai rien pour vous inspecteur. » qu'il termine finalement par dire d'un ton tout aussi résolu que l'est son regard.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyMar 4 Déc - 19:23


Daya & Cillian

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Elle voit les différentes émotions venir marquer son visage à chaque ligne qu'elle ajoute à son petit récit, celui qu'elle construit volontairement de façon lente et précise, parce qu'il n'y a pas de hasard, ni dans sa façon d'aborder les choses, ni dans les mots qu'elle choisie et comment elle les assemble. Il n'y a pas de hasard non, il n'y en a plus la place à ce stade de la partie. L'inspectrice finit par se taire, laisse planer le silence que ses interrogations ont laissé dans cette salle sombre et exiguë. Cillian ne laisse guère de temps défilé inutilement et très vite il prend à son tour la parole. Il s'étend sur cette vie dont elle parle, celle qui a, elle le sait, une véritable valeur, plus en tout cas que celle qu'il vit actuellement et peut-être que ça n'est pas encore là une évidence pour lui, mais ça le sera, parce qu'elle sait que ses relations avec ses acolytes ne sont pas celles qu'il voudrait, ne sont pas celles qui donnent la valeur sur laquelle les autres peuvent se reposer, il n'est pas de la même trempe que celui qui répond à bien d'autres questions dans une salle adjacente, pas aux yeux des autres en tout cas. Elle ne répond pas tout de suite, bien que oui elle sait, elle n'est pas là par hasard, elle n'est pas non plus dans le flou, parce qu'elle a un avantage certain, celui d'avoir épluché en long, en large et en travers chacun de leurs dossiers, chaque recoin de leurs petites vies sordides, elle a un an d'avance sur ses collègues, elle a de longues heures obsessives et pas mal d'entourloupes au compteur et elle compte bien les mettre à profit. Quand il lui indique qu'il ne cherche aucune reconnaissance, elle retient fortement un sourire narquois, foutaise, tout le monde recherche un minimum de reconnaissance, tout le monde et elle est sûre que c'est aussi son cas quelque part, mais de toute évidence, ce n'est pas encore la case exacte sur laquelle appuyée, il va falloir qu'elle continue de tâtonner jusqu'à trouver ce qui fera mal…ce qui le poussera à finalement se poser les bonnes questions. Il sourit et l'indienne ne peut s'empêcher de penser que ça ne durera pas longtemps, mais ça démontre bien qu'il n'a pas encore saisie le sérieux de sa présence ici et elle a, elle doit bien le reconnaître, hâte de voir la réalité venir s'afficher sur ses traits lorsqu'il comprendra que peu importe ce qu'il dira ou non, il était déjà piégé.

« Dans cette vie d'avant dont vous parlez, mon propre père faisait partie de ce club inspecteur et jamais, jamais je n'aurais songé à le trahir, jamais. Je l'aimais trop et le respectais trop pour cela. Et c'est toujours le cas. Je n'ai rien pour vous inspecteur. » Daya lève un sourcil et vient balader ses doigts sur le carton du dossier poser devant elle. Elle ne dit rien et le toise un instant avant d'ouvrir la bouche. « Votre père oui. Qui s'est volatilisé du jour au lendemain…curieux…elle use d'un ton clairement ironique. C'est intéressant de voir que ça vous a pris quoi ? Sept ans ? Huit ? Pour choisir de suivre le chemin familial. Il y a une raison particulière à ça ? J'imagine qu'on ne se réveille pas un matin en décidant de jeter sa vie aux orties pour aller jouer les caïds au milieu de ceux qui vous ont pris non seulement votre père, mais ont poussés votre mère dans une déchéance plus que certaine. Elle laisse échapper une exclamation entre l'amusement et le dépit. Je ne crois pas une seconde à cette histoire d'allégeance Monsieur Walsh et apparemment je ne suis pas la seule. L'inspectrice vient repousser une mèche de ses cheveux derrières son épaule et revient planter son regard dans celui de l'homme qui lui fait face. Oh oui j'ai oublié de préciser que vous n'êtes pas le seul de votre petit club à nous faire l'honneur de sa présence ici…j'espère que votre frère à lui aussi vos intérêts à coeur… » Un rictus vient s'attacher au coin de ses lèvres. Elle sait que son manque d'intégration est un point sensible et elle compte bien appuyer dessus jusqu'à ce qu'il craque.  




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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptySam 8 Déc - 16:00

Whose side are you on ?



Rien pour elle non. Rien. Corps fixe. Droit. Regard résolu. Il ne dit plus rien. Ne cille pas. Et il ne laisse plus rien paraître, mais l'inspecteur revient bien vite à la charge. Sa mâchoire se contracte bien malgré lui quand elle mentionne le fait que son père s'est volatilisé du jour au lendemain. Elle n'est pas bête, loin, loin de là. Et dans le fond, il sait qu'elle a dû deviner ce qui lui est arrivé. Il n'est pas dupe comme elle semble ne pas l'être non plus. Voilà qu'elle se met à parler du temps qu'il a fallu à Cillian pour rejoindre le club. Quand elle lui demande s'il y a une raison particulière, Cillian se crispe un peu plus. Si elle savait... Il termine par froncer les sourcils tandis que son regard s'assombrit quand l'inspecteur fait mention de sa mère. Un sujet fort sensible pour Cillian qui en serre par ailleurs les poings. Un peu moins capable de rester impassible soudainement. Il fusille l'inspecteur du regard et le voile sombre semble être définitivement imprimé dans le regard pourtant si clair du motard. Elle sait appuyer là où ça fait mal, c'est certain. Et elle n'est pas plus dupe qu'il ne l'est lui. Il détourne finalement le regard, une nouvelle fois songeur quand elle affirme qu'elle ne croit pas à son allégeance et qu'elle n'est pas la seule. Qui d'autres doute ? Certains KOS ? Cela fait écho aux mots prononcés par l'inspecteur quelques instants auparavant. Est-ce qu'il y aurait une taupe dans les rangs du MC ? Est-ce qu'il s'agirait du même rat qui trafique avec les serbes ? La question devient presque brûlante dans l'esprit de Cillian alors que l'inspecteur vient planter une dernière graine. Il se fige en l'entendant avouer qu'un autre KOS est également en train d'être interrogé, au même moment que lui l'est. Un rire amer s'échappe soudain des lèvres de Cillian alors qu'il secoue un peu la tête.

« Diviser pour mieux régner hein ? » qu'il souffle dans sa barbe en regardant le miroir sans tain.

Ils sont très malins de les faire venir de cette façon, de les interroger séparément pour essayer de leur tirer les vers du nez. Oui, particulièrement malins. Qui est à côté ? Qui ? Le vendraient-ils, lui, pour sauver leur peau ? Non. Non, il ne peut pas y croire car même s'il n'est pas le membre le plus apprécié du club, même s'il a dû bien souvent prouver qu'il méritait sa place pour avoir été patché trop rapidement à défaut de l'avoir été au mérite, trahir un frère est punissable de la mort autour de la table. Il le sait et il veut croire qu'ils croient en cela, qu'ils ne font pas abstraction des règles quand ça leur chante. Ils aiment ce club, ils aiment ce qu'il représente, ce qu'il est et trahir. Non. Non. Ils ne le ferait pas. Il en est presque convaincu. Presque. Et ce presque le fait hésiter un instant mais c'est bref, très bref, parce qu'il sait ce qu'il attend s'il les trahit et il n'a pas choisi d'en finir avec tout ceci pour se retrouver en danger de mort ou devoir quitter la ville voire le pays pour avoir trahi le MC.

« Je suis sûr que c'est le cas. » qu'il termine par répondre avant de relever son regard vers l’inspecteur. « Je suis sûr que c'est le cas. » qu'il répète une seconde fois, et si son regard reste fort sombre et mauvais, il a retrouvé cet air plus calme, moins agressif. « J'étais en prison. » qu'il enchaîne rapidement. D'un geste du menton il désigne le dossier. « Sept ans. C'est écrit là-dedans. Alors ça aurait été difficile de rejoindre le club pendant ce temps-là. » Au moins, ses années de prison lui sont utiles le cas présent. « Et quand je suis sorti, ils sont venus me trouver. Parce que ma mère était malade. C'est pas dans votre dossier ça ? » qu'il demande, son visage reprenant cet air mauvais à l'évocation de sa mère. « S'ils n'étaient pas venus me trouver, je n'aurais pas pu être avec elle à la fin alors je pouvais leur être reconnaissant. » Ce qui est vrai. « Et je n'avais plus qu'eux alors... » Correction, il n'avait plus que sa vengeance mais c'est du pareil au même. « Mon autre vie était définitivement derrière moi alors oui, j'en ai commencé une nouvelle. Vous savez... » Il marque un petite pause. Si elle sait jouer avec les silences, lui n'est pas en reste. Il se redresse un peu sur sa chaise. « Je ne m'attends pas à ce que vous compreniez. Vous ne pouvez pas comprendre, vous ne pouvez même pas imaginer. » Un petit sourire vient étirer les lèvres du blond. « Vous voyez, inspecteur, la loyauté que vous avez sans doute envers vos collègues, elle n'arrive pas à la cheville de la loyauté des hommes de ce club. » C'est une vérité. « Vous avez de bonnes sources. » qu'il ajoute soudain, son sourire se faisant plus mauvais. Il lui fait savoir à sa manière qu'il a bien compris que quelqu'un lui donnait ces informations. « C'est pas toujours facile, c'est parfois compliqué mais c'est comme ça dans toutes les familles. Rien n'est jamais simple et pourtant on continue de se serrer les coudes alors... » Il laisse de nouveau son dos s'appuyer contre le dossier de sa chaise. « Comme je vous l'ai dit, je n'ai rien pour vous. »

Il aurait pu le tenter mais il est trop proche de la véritable liberté pour tout foutre en l'air maintenant. Et même s'il y a un putain de rat parmi les KOS, il ne peut pas envoyer tous les autres en taule.

Il ne le peut pas.
Ne le veut pas.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptySam 22 Déc - 18:31


Daya & Cillian

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Elle envisage la possibilité qu'il ne dise rien et c'est probablement ce qui va se passer elle le sait, ils ont un code d'honneur, si tant et bien qu'on puisse estimer qu'ils en aient vraiment un considérant ce qu'ils font et les dommages collatéraux dont ils n'ont absolument rien à faire, tous ces gens dont la vie s'est trouvé bousillée pour avoir simplement croisé leur chemin ou les tirs croisés destinés à leurs ennemis. Elle n'a pas la moindre empathie pour ces types, elle n'en aura jamais et ce n'est pas leurs tragiques passé ou leurs minauderies qui y changeront quoi que ce soit. Aujourd'hui et dans cette pièce ceci dit ce n'est pas tant une réelle collaboration qu'elle cherche, bien évidemment elle ne la refusera pas et se donne tout de même toutes les chances de l'obtenir, mais si elle ne vient pas alors l'Indienne ne s'estimera pas pour autant perdante, parce que sa simple présence ici, leur simple présence ici est déjà un coup dans la fourmilière, un poison qui saura être utilisé en temps et en heure…il laisse échapper un rire mauvais qui ne réveille rien du tout chez l'inspectrice, il a déjà perdu et il ne le sait même pas. « Diviser pour mieux régner hein ? Elle lui adresse un regard, reste droite et neutre de toute réponse qui pourrait venir sur son visage s'afficher. Bien sûr qu'il s'agit là d'un procédé pour gagner un peu plus de pouvoir qu'elle en a déjà et force est de constater que ça donne à son détenu de quoi réfléchir… Après quelques instants de silence il finit par reprendre la parole pour lui laisse entendre qu'il est sûr que son petit copain lui est au moins aussi fidèle qui ne l'est, ce qui est en soit assez ironique dans la mesure où il a l'air de tout sauf d'être sûr de ce qu'il avance. J'étais en prison. Sept ans. C'est écrit là-dedans. Alors ça aurait été difficile de rejoindre le club pendant ce temps-là. Voilà qu’il fait le malin maintenant, sans doute dans l’idée de reprendre un peu de la stature qu’il a perdue il y a quelques secondes. Pathétique. La main de la jeune femme quitte le dossier cartonné pour venir se positionner sous son menton et lui donner le semblant d’attention qu’il semble réclamer.  Et quand je suis sorti, ils sont venus me trouver. Parce que ma mère était malade. C'est pas dans votre dossier ça ? Bien sûr que si, dans son dossier personnel, tout comme la petite histoire qu’il poursuit comme si ça lui importait vraiment, comme si ca expliquait le fait qu’il ait choisi de rejoindre cette bande de malfrats sans scrupules ? Peut-être qu’elle devrait sortir les violons ou un mouchoir devant la triste histoire de Cillian Walsh…Le silence la ramène à l’entièreté de son discours ou en tout cas du petit spectacle auquel il s’essaye. Je ne m'attends pas à ce que vous compreniez. Vous ne pouvez pas comprendre, vous ne pouvez même pas imaginer. Pour une fois elle est bien d'accord, de toute évidence non elle ne peut pas comprendre comment on peut décider de devenir tout ce que lui et son club représente, donner à la violence associée aux gangs une légitimité, une forme prête à être étendue et dispersée même si elle balayait tous et tout sur son passage, non elle ne pouvait pas comprendre qu'on puisse avoir aussi peu de respect pour la loi, les autres et par extension soi-même. La suite lui arrache un sourire sarcastique, elle le sait pourtant, l'a vu à l'œuvre et pourtant elle est toujours plus ou moins surprise par le narcissisme appuyé de ces types… Vous avez de bonnes sources. Daya hausse une épaule, de très bonnes même et elle compte bien la protéger coûte que coûte, c'est pour cette raison qu'elle choisit avec soins les informations qu'elle laisse échapper dans cette pièce, parce que si elle est prête à beaucoup de choses pour mettre un terme à leurs agissements, elle n'est pour autant pas prête à sacrifier la tête de son informateur et collègue au passage.

La fin vient se perdre entre ses quatre murs, Cillian réitérant ainsi sa position, celle-là même qu'il croit être le centre de toute cette mascarade. – Si vous êtes sûr de vous alors tout va bien n'est-ce pas ? Sa main retombe sur le plat de la table et elle vient à se redresser. J'admire votre…elle exerce un geste rotatif de la main comme si elle cherchait son mot. Foi ! Surtout compte tenu des sacrifices qu'ils ont déjà étés amené à faire pour le bien commun. C'est comme ça que vous appelez ça non ? Oh !Et bien sûr que tout est là dedans Monsieur Walsh, je ne faisais que constater qu'il vous aura fallu perdre vos deux parents pour ne serait-ce qu'envisager de venir jouer les caïds avec vos petits copains. Simple constatation. Elle hausse une épaule. On est loin de la vocation et de l’attachement à un clan. C’est un choix intéressant je dois dire, vous n’êtes pas idiot et…je ne le suis pas non plus. Elle lui adresse un sourire et dans la foulée vient récupérer dans la poche de son pantalon son téléphone qu’elle trifouille rapidement avant de se lever, attrapant le dossier qui est encore posé sur la table. Vous m’excuserez un instant. Ne vous en faite pas ce n’est que l’histoire de quelques minutes. Et sur ces mots elle le plante là, histoire de le laisser réfléchir un petit peu à tout ça, avant de revenir à la charge. Une fois derrière la vitre sans tain, la jeune femme demande à un de ses collègues d'aller chercher Nora sous un prétexte quelconque, juste histoire de faire un point rapide sur ce qui se passe dans les autres pièces. Une fois chose faite, elle laisse le dossier derrière elle et revient égayer la garde à vue du King of Speed. Bien, puisque visiblement vous n'êtes pas en position de me fournir une quelconque aide, ce que je comprend…elle esquisse une discrète grimace narquoise. Après tout vous ne faites qu'exécuter les ordres donnés si je ne m'abuse, ceci étant dit si vous ne voulez pas parler de vos « frères » Les guillemets une fois de plus mimés dans le vent viennent donner un dénigrement clair au terme. Peut-être pouvez-vous me parler du groupuscule connu sous le nom de Nasa Stvar ? » Elle reprend place face à lui et attend à présent de voir ce qu'il peut encore bien répondre à tout ça.



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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyDim 23 Déc - 15:07

Whose side are you on ?



Il la fixe sans détourner le regard. Oui, il est sûr de lui. Et il espère bien qu'elle va se lasser. Il a assez dit et répété qu'il ne lui donnerait rien, qu'il ne cèderait pas. Elle insiste cependant, parle de nouveau de ce que les KOS ont déjà pu faire et il a bien conscience de tout cela et il n'aime pas. Il n'aime pas quand elle reparle de son père adoptif et de sa mère. C'est que ça commence à l'agacer qu'elle insiste là-dessus alors qu'il a été clair, alors que tout a été dit, alors qu'il estime que ça n'a rien à faire dans sa bouche à elle. « Vous n'êtes pas idiot et... je ne le suis pas non plus. » Il esquisse un sourire mauvais. Il le sait, qu'elle n'est pas idiote. Il l'a bien saisi oui. Elle détourne finalement son regard de lui pour s'intéresser soudainement à son téléphone avant de se redresser tout en récupérant le dossier. Là-dessus elle annonce qu'elle le laisse seul pour quelques instants. Il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle file déjà et il soupire Cillian, une fois seul, perdant en fait patience. Il a répondu à ses questions, plus ou moins, en tout cas il a été clair ce qu'il n'allait pas lui dire alors pourquoi le garder ? Un coup d'oeil à l'horloge : si ça continue il va être en retard au Maureen's pour son shift. Il vient poser ses coudes sur la table en métal et se frotte la nuque, tête baissée. Il a tellement hâte que tout ceci soit terminé, de laisser cette vie-là derrière lui. Les secondes s'étendent, il finit par se radosser dans le fond de sa chaise en jetant un coup d'oeil à la vitre sans tain. Il perd patience. Mais bientôt, l'inspecteur fait sa réapparition et si sur le moment Cillian espère bien qu'elle va lui dire qu'il peut partir, il n'en est rien puisqu'elle referme la porte derrière elle.

Chier.

Les yeux fixés sur Daya il attend alors que les mots de la femme font écho au refus de Cillian de coopérer. Il croise les bras quand il parle des ordres, relève un peu le menton : il attend. Qu'elle aille au nouveau but qu'elle s'est fixée car elle doit en avoir un pour insister de la sorte. Un haussement de sourcils quand elle reparle de ses « frères » en mimant les guillemets et voilà qu'elle mentionne enfin ce qui la pousse à poursuivre ce petit manège avec Cillian : les serbes. Ces putains de serbes. Elle se réinstalle et il lève les yeux vers le plafond en laissant échapper un profond soupir tout à fait audible. Pas de mise en scène. Il est simplement lassé. Lassé d'être là, encore plus si c'est pour le faire chier par rapport à ces enfants de salauds. Il vient se frotter le visage avant de reposer ses mains sur ses cuisses tout en reportant son regard dans celui de Daya et autant dire qu'il est... Quelque peu dépité oui.

« Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? » qu'il répond sur un ton pour le coup tout à fait neutre. « Vous êtes flic. Vous en savez probablement plus sur eux que moi. J'ai rien à vous apprendre à leur sujet. » qu'il ajoute rapidement ce qui est, dans son esprit, presque totalement vrai. Après tout, c'est son boulot à elle de réunir les informations. Alors certes, il est des choses qu'il sait, qu'elle ignore et qui pourraient être utiles à la police comme l'emplacement de certains laboratoires de DUST, comme ce qui est arrivé à Caleb mais... Rien. Il ne donnera rien. Parce que les KOS ont une vengeance à préparer et que Cillian ne voudrait pas se mettre en travers de leur chemin. « Ou alors, y'a peut-être une chose que je peux vous dire à propos d'eux. » qu'il rectifie finalement en venant croiser ses mains sur la table en métal et en se rapprochant ainsi un peu de l'inspecteur. « Mes frères et moi, à côté de ces types, on est des enfants de choeur. » Et c'est avec un réel sérieux qu'il le dit. « Et si vous n'avez pas encore conscience de ça, moi je vous le dis. » Un silence. Il plisse les yeux. « Vous feriez mieux de vous occupez d'eux plutôt et nous foutre la paix. » Pas qu'il pense que les flics soient capables de mettre vraiment les serbes hors d'état de nuire mais s'ils pouvaient au moins les affaiblir ça permettrait peut-être enfin aux KOS de pouvoir en finir avec eux. « Je ne peux pas vous aider inspecteur. Je n'ai rien de plus pour vous. » Non. Rien. « Je peux partir maintenant ? »

Il demande. Sait-on jamais.


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Daya Laghari

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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyVen 28 Déc - 6:57


Daya & Cillian

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La phase suivante est amorcée, il ne lui aura pas fallu très longtemps ne peut-elle s'empêcher de remarquer, il est déjà parfaitement agacé, ne pense sûrement qu'à partir pour aller faire son petit rapport auprès de son club, leur cirer les pompes avec son allégeance pour être bien sûr de ne pas perdre de leur confiance après son escapade au poste…c'est ce qui arrive lorsque les temps sont durs et lorsque la confiance ne règne pas tout à fait entre les membres de ces groupuscules…ça arrive plus souvent qu'on le croit en réalité parce que les gens ne sont plus aussi fiables qu'auparavant, la concurrence est rude et il est désormais d'une facilité désarmante d'acheter les gens ou les informations. Cet agacement qu'il laisse à montrer si ouvertement la ferai presque sourire, s'il croit qu'elle prend plus de plaisir à être là ace à lui, bon si clairement elle prend bien plus de plaisir à lui faire passer un moment auquel il pourra repenser avec amertume lorsqu'il finira bien plus tard par aller rejoindre ses draps. Elle le laisse engranger l'information, peut-être qu'il lui semblera plus facile d'ouvrir sa grande bouche sur un sujet qui diffère des siens, l'ordre choisi n'est pas un hasard et elle ose espéré qu'il ne jouera pas l'idiot fini jusqu'au bout. « Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? N'est-ce pas suffisamment clair ? Ne lui a-t-elle pas déjà dit ce qu'elle attendait de lui ? Le fait qu'il ne veuille pas s'y plier ne change en rien ce qui devrait se faire entendre entre ses murs, dans la protection évidente qu'elle lui avait offerte et qu'il n'avait même pas daigné envisager. C'était un idiot, il choisissait de gâcher la seule chance qu'il n’aurait sans doute jamais, de revenir sur les horreurs qu'à défaut d'avoir lui-même infligé, avait laissé arriver…aujourd'hui juste contre quelques informations il aurait pu regagner un peu de cette dignité perdue, mais encore une fois il était idiot c'est ce qu'elle pensait, seul une personne de cette trempe pouvait foncièrement préféré la vie sans sens qu'il entretenait à présent. Vous êtes flic. Vous en savez probablement plus sur eux que moi. J'ai rien à vous apprendre à leur sujet. L'inspectrice lui adresse un regard qui se passe du moindre mot, clairement ce qu'elle lui dit silencieusement c'est de ne pas la prendre pour une conne et pire encore d'arrêter de jouer les simplets. Il savait très bien qu'il était en possession d'informations que les force de l'ordre n'avaient pas, le niveau d'indication était bien loin d'être le même entre eux. Tristement. Ou alors, y'a peut-être une chose que je peux vous dire à propos d'eux. Peut-être que tout n'était pas perdue, immédiatement la flic lui porte une attention bien plus ouverte, plantant son regard brun dans l'azur du sien, espérant qu'il ait retrouvé un semblant de raison. Les mains qui se délient et les bras qui viennent se croiser contre sa poitrine elle ne le quitte pas et attend qu'il lui dise ce qu'il est prêt à laisser percer. Mes frères et moi, à côté de ces types, on est des enfants de choeur. Dieu qu'elle à envie de simplement rouler des yeux, c'est en tout cas le premier geste naturel qu'elle arrête par volonté de maîtrise et d'apparence. La deuxième idée est une envie irrépressible de le secouer comme un putain de prunier, histoire de voir ce qui pourrait en tomber…la vérité c'est qu'elle avait au fil du temps de moins en moins de patience avec ce genre de criminel. La suite n'est qu'un bla-bla sans le moindre intérêt qu'elle laisse glisser sur elle sans aucun problème, il ne veut pas jouer le jeu, ne veux pas comprendre qu'il y a plus d'une façon d'obtenir des informations et qu'il pourrait, oh oui il pourrait ne serait ce que tourner tout cela un minimum à son avantage, mais non il est bien trop occupé à se regarder le nombril pour ne serait-ce que se dire qu'il pourrait non seulement gagner des points au sein de son petit groupe d'abrutis, mais en plus les faire briller juste un peu aux yeux de la police. « Bien. Se contente-t-elle sèchement de lâcher dans un premier temps. Donc vous êtes en train de me dire que vous ignorez tout d'un groupuscule comme le leur ? Ils sont pourtant partout, arpente les rues que vous avez juré de protéger c'est ça ? C'est bien le rôle « officielle » des Kings of Speed n'est-ce pas ? Elle lève une main vers lui. Arrêter moi si je me trompe bien sûr. Une seconde puis deux et elle reprend. Donc vous ne vous êtes pas renseigné ? Curieux…Elle fait mine de réfléchir de façon un peu plus poussée. D'autant qu'ils semblent vraiment vous en vouloir ou en tout cas se donne du mal pour vous donner le mauvais rôle ! Un Hmm sonore s'échappe de ses lèvres alors qu'elle se lèvre et fait quelques pas dans la pièce. De toutes évidences vous êtes vraiment…elle laisse planer une seconde de silence. Des enfants de chœur oui. Rajoute-t-elle dans un hochement de tête comme si elle venait finalement de trouver l'expression qu'elle cherchait. Vous réalisez Monsieur Walsh qu'ils sont suffisamment puissants pour vous faire disparaître et je suis là à vous offrir un moyen de venir leur porter un coup considérable et vous tourner cette opportunité au nom de votre club ? J'en prends bonne note ! Un air plein de jugement vient se porter à son encontre, alors qu’elle laisse glisser sa main sur la tranche de la table pour retourner se placer face à lui sans pour autant s’asseoir. Je vous l’ai dit Monsieur Walsh, vous n’êtes pas encore en état d’arrestation, vous êtes donc libre de partir quand bon vous semble… »



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MessageSujet: Re: Whose side are you on ? [Daya]   Whose side are you on ? [Daya] EmptyDim 14 Avr - 15:13

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Il reste impassible mais cela lui est difficile, d'autant plus que l'inspecteur Laghari est très douée. Ce métier elle le fait bien et elle doit en faire plier plus d'un. Et peut-être... Peut-être qu'il n'y avait pas Saoirse dans l'histoire, il accepterait de parler, peut-être qu'il accepterait de lui fournir les renseignements dont elle a besoin pour ensuite bénéficier de protection. Peut-être. Mais il y a Saoirse et il ne soit pas disparaître de la circulation. Il ne se voit pas vivre sans elle, tout simplement. Alors il doit s'accrocher à ce qu'il a décidé de faire c'est à dire quitter le club dans les règles en annonçant son départ au président droit dans les yeux. C'est effrayant de faire ça, c'est sûr et cela va sans doute être la chose la plus difficile qu'il aura à faire Cillian mais son plan est dans sa tête et il veut s'y tenir. L'inspecteur Laghari met cependant le doigt sur des faits réels, des faits avérés : oui, les Kings sont censés protéger la population, même s'ils font dans l'illégal, ils n'ont jamais voulu faire du mal aux innocents, c'est un fait, alors que ces salopards de serbes, eux, n'hésitent pas. Et c'est au bord de ses lèvres à Cillian. Il a envie de dire à l'inspecteur que lui et les KOS voudraient pouvoir arrêter ces enflures mais qu'ils n'y parviennent pas, qu'ils n'ont pas la force de frappe pour. Mais ça reste bloqué, ça ne franchit pas la barrière parce qu'il sait que ce serait trop en dire. Puis d'autres mots font leur effet sur Cillian quand l'inspecteur Laghari affirme qu'elle peut l'aider à porter un coup considérable aux serbes et qu'il pourrait bien tourner l'opportunité au nom du club. Bien sûr que ça fait son chemin et qu'il y songe. Comment pourrait-il dire ne pas y songer ? Comment pourrait-il refuser en bloc sans ciller ? Cela se tient. Et cela se jauge. Cela peut se proposer autour de la table oui. Puis elle finit par confirmer qu'il peut partir s'il en a envie puisqu'il n'est pas en état d'arrestation et cela lui suffit à Cillian. Cela lui suffit.

« Merci. Je vais y aller dans ce cas. » qu'il dit avec politesse avant de se redresser et de s'approcher de la porte. Il ne lui dira rien, c'est un fait mais il en assez entendu. Assez pour pouvoir éventuellement proposer une alliance aux KOS même si cela serait une première. Après tout, l'ennemi à abattre ne peut que pousser à des alliances assez exceptionnelles et cela, il veut le dire à l'inspecteur. Alors il s'arrête la main soir la poignée et se retourne vers l'inspecteur, arborant un air on ne peut plus sincère. « Ce dont vous me parlez, cette opportunité... Je ne peux pas me permettre de la saisir seul. » Parce qu'il fait partie d'un MC et que les décisions se prennent autour d'une table. « Mais je vais en parler. » Et il est sérieux. Très sérieux. Nul doute qu'elle le voit. « Je vais transmettre le... Message et je reviendrai peut-être vers vous. » qu'il assure avant d'oser tendre la main vers elle. Pas de pacte, pas de promesse, juste la certitude qu'il en parlera aux KOS et qu'il ne rejette pas totalement la possibilité d'une alliance avec la police. Si aujourd'hui il ne peut rien lui donner, demain il est possible qu'il puisse lui donner quelque chose et au moins, maintenant, elle le sait.


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