LA MAJ EST LÀ POUR RAVIVER LES CŒURS ! Pour toutes les nouveautés, c'est par ici que ça se passe !

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil aux postes vacants du forum et aux scénarios des membres dans ce sujet !

Le groupe CITIZENS est à éviter à l'inscription (hors scénarios et postes vacants). Les autres groupes ont besoin de chair fraîche. On a surtout besoin de BLACK CROWS et de KINGS OF SPEED alors n'hésitez pas à venir renforcer leurs rangs.

Rendez-vous ici pour voter sur les top-sites.

Partagez
 

 let’s see what you can really do ø daya

Aller en bas 
Faith A. Halloran

Faith A. Halloran

crédits : me
messages : 78
quartier : North Side, temporairement

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyLun 4 Mar - 19:03




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya

Derrière la vitre teintée, Faith observe la blonde faire passer ses ongles sur la table de la salle d’interrogatoire en rythme. À sa gauche, un café encore fumant auquel elle n’a pas touché. Judith Williams. Tombée dans la salle d’interrogatoire comme par hasard, petit cadeau déposé sur un plateau d’argent. L’agente du FBI tourne son regard vers les photos déposées sur le bureau qui supporte également un ordinateur relié au système de surveillance de la pièce dédiée à l’interrogation. On y voit la serveuse au travail, accrochée au bras d’un des types qui se trouve encore en prison, sur une autre elle discute avec l’acolyte beaucoup moins musclé mais lui aussi habillé d’un manteau de cuir, patché Kings of Speed. Halloran se passe une main dans les cheveux, replace une mèche derrière son oreille et laisse retomber son index parfaitement manucuré sur le coin d’une photographie pour la repousser. La voilà encore, accompagnée d’un garçon plus grand qu’elle, ils partagent une ressemblance qu’elle n’ignore pas. Cette fois, elle se trouve avec une autre de ces pauvres femmes entichées de criminels, accompagnée dudit hors-la-loi. Une serbe, étonnamment, ce qui à le don de raviver un sourire sur les lèvres de l’irlandaise. Les hommes qui composent le groupe de bikers ne sont pas différents d’autres gangs. Faibles, irrationnels, n’obéissant qu’à leur propre règles, et encore.

Elle l’avait vue un jour de reconnaissance au sein du Crashdown. Faith n’ignore pas qu’il s’agit là de leur petit QG. Dans un club de strip-tease, comme c’est vulgaire. Les clichés, pris par Darius, la font sourire. Que le monde est petit, se dit-elle, alors que d’autres visages jusque-là déjà rencontrés dans d’autres photos lui sont apparus. C’est l’occasion parfaite pour Halloran de mettre à l’épreuve l’inspectrice de l’anti-gang. On pourrait croire, alors que Chicago est une grande ville, que les réseaux seraient plus compliqués à matérialiser, mais non. Quelles étaient ses chances pour que la compagne d’un KOS placé à la tête du QG soit l’amie de son futur pion de choix ET de son petit ami ?

Ça lui semble parfait pour tester le vrai potentiel de l’agent Laghari. Son fil de pensée lui parait parfaitement clair. C’est pourquoi elle finit par se tourner vers l’agent Diaz qui attend les instructions depuis une dizaine de minutes maintenant.

« Amenez moi Laghari. »

Le ton est froid, plus froid qu’il ne l’est d’habitude. Faith n’a toujours pas digéré l’échappée d’Haynes, ce dont est au courant la totalité de l’équipe et c’est pourquoi Normal ne bronche rien et se contente d’acquiescer pour aller chercher l’inspectrice.

Son regard revient se poser vers la blonde posée sur une chaise, visiblement fatiguée, surement tirée d’un sommeil bien mérité en garde-à-vue, dans l’incompréhension. Pourquoi était-elle la déjà ? Outrage à agent ? Conduite dangereuse ? Un truc dans le genre. Peu lui importe, ce n’est même pas un point qu’elle voudrait utiliser comme appui dans son chantage. Ça ne marcherait visiblement pas, le court échange qu’Halloran a pu observer entre la texane et un agent de police a suffit à lui en dire assez sur le caractère revêche de la serveuse.

© TITANIA

Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyVen 22 Mar - 18:45


Daya & Faith & Judith

let’s see what you can really do

Les choses lui semblaient avoir terriblement changés ces derniers mois et pourtant parfois le sentiment que rien ne semblait vouloir avancer la submergeait un peu. En tout cas du point de vue de son travail, parce que personnellement les choses avaient repris un peu de leur chaleur et passion. Cette escapade qu'il lui avait (sans trop trop de mal il faut le dire) imposée, leur avait fait beaucoup de bien et la reprise en main de Josef avait grandement soulagé la jeune femme qui avait ces derniers temps déjà bien des soucis dans sa vie professionnelle. La mort extrêmement sauvage de Nora lui avait filé un sacré coup et l'arrivée des fédéraux, qui elle le savait, l'avait grandement à l'œil n'était pas pour adoucir une ambiance déjà franchement électrique au sein des bureaux. Il n'y avait vraiment que son statut d'agent de liaison qui finalement lui donnait un tant soit peu de satisfaction. Pour le reste bien trop peu d'avancés pour vraiment la faire s'extasier. Assise à son bureau l'Indienne à les yeux plongé dans un dossier, il concerne une branche Irlandaise qui serait lié à plusieurs autres gangs locaux de près ou de vraiment très loin pour certains, c'était à elle de démêler les liaisons qui valaient la peine d'être étudié de plus près par la hiérarchie. Un soupir et elle attrape sa tasse de café qui a bien eu le temps de refroidir et dont elle se retient de recracher la gorgée qu'elle vient de prendre.  Finalement, la céramique reprend le chemin inverse et elle la repousse sur le coin de son bureau, cherchant d'un coup d'œil un autre moyen de se divertir ne serait-ce que quelques minutes de cet amas de papier et d'informations totalement rébarbatives. Par défaut, elle attrape son portable personnel et y jette un coup d'œil, mais à son grand regret il n'affiche rien de très intéressant, aussi elle vient pianoter un message à destination de son petit ami pour lui proposer de se retrouver en ville pour aller boire un verre après le boulot, ça fait un bail qu'ils n'ont pas fait ça et le temps s'y prête bien trop pour laisser passer l'occasion. Une fois sa mission accomplie la brune glisse l'appareil dans le tiroir de son bureau et se prépare à continuer ses recherches, mais il faut croire que le destin en avait voulu autrement et l'agent Diaz, une gentille hispanique accessoirement sous-fifre de Draco Malefoy aka l'agent Halloran, vient à sa rencontre, s'appuyant avec nonchalance sur le bureau vide qui fait face au sien. « T'es demandé en salle d'interrogatoire Daya ! Elle lève un œil interrogateur vers elle, n’a pas le souvenir d’avoir entendu parler d’une quelconque arrestation concernant une de ses affaires.  - Pour qui ? quoi ? La jeune femme ne semble pas franchement à l’aise ou peut-être juste pas vraiment concerné. – Elle ne m’a pas vraiment donné de détail, faut juste que tu descendes à la crim’ genre maintenant. L’indienne lève les mains devant elle, ok ok elle ne va pas tergiverser, si c’était un ordre….qui plus est ca lui paraissait franchement plus tentant que son dossier, quand bien même la mention de devoir descendre au service criminel lui semblait étrange.

Lorsqu'elle franchit la porte, elle ne paye pas tout de suite attention à celle qui se trouve derrière la vitre teintée, mais plutôt à sa supérieure qui a encore l'air d'avoir perdu son chien dans un incendie. « Agent Halloran. J'ai cru comprendre que vous aviez besoin de moi ? » ce n'est qu'après avoir lâché ses mots qu'elle la voit, assise sur sa chaise, les traits tirés par la contrariété. * fait chier *




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Faith A. Halloran

Faith A. Halloran

crédits : me
messages : 78
quartier : North Side, temporairement

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyLun 25 Mar - 19:19




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya

 « Agent Halloran. J'ai cru comprendre que vous aviez besoin de moi ?
— C’est jour de chance aujourd’hui, Laghari ! » La fédérale fait volte-face pour accueillir l’agente avec un très mince sourire qui n’a rien de très aimable dans le fond et est plutôt là pour la forme. Un trait pincé, censé lui signifier que l’arrivée rapide de l’inspectrice lui fait plaisir. Faith remarque l’air de surprise sur le visage de l’indienne, aussi bref soit-il mais fait mine de ne rien voir, évidemment. De sa poche de photos elle a éliminer les rares clichés où Halloran a pu les voir toutes les deux. En revanche, elle y a laissé ceux de Josef Miller et de ladite jeune femme détenue en salle d’interrogatoire. Il n’y en a pas beaucoup non plus, ceci dit, mais déjà bien assez et l’homme est reconnaissable. Ça suffit à Halloran qui compte bien de servir de cette carte à la fois contre la serveuse et sa subalterne, pour mieux piéger la première et rallier la deuxième à sa cause.

« Inspectrice, voici Judith Williams. » Halloran lève une main en direction de la blonde assise toujours aussi calme que possible sur son siège. Elle n’a pas les mains attachées malgré les précautions que l’homme de police qui l’a arrêté lui a demandé de prendre. Son visage est marqué par endroit, visiblement victime d’un choc. Le rapport de l’arrestation de la serveuse n’est terminé que partiellement. Mais elle compte bien communiquer le peu d’infos qu’elle a à l’indienne à ses côtés. Faith ouvre le dossier en question sur la photo de Judith, croise ses bras puis élève la voix à nouveau. « 29 ans, réside dans le West Side. Elle a été arrêtée cet après-midi pour outrage à agent. Je ne vous donne pas les détails mais l’histoire serait que Mlle Williams se serait retrouvée au milieu d’un accident de voiture en centre ville, impliquant une autre conductrice. Fait étonnant, c’est Mlle Williams elle-même qui a fait appelé la police mais c’est elle qui se retrouve pour notre plus grand bonheur en garde à vue. Elle n’a pas encore demandé à utiliser son appel et s’attend simplement à ce qu’un officier l’écoute pour sa déposition puisqu’elle clame son innocence. » Faith se tourne vers l’agente, lui adresse un regard éloquent puis pousse un léger soupir. « Fait encore plus intéressant pour cette affaire : Mlle Williams est serveuse au Crashdown. Mais ce n’est pas tout. L’agente fédérale adresse un sourire amusé à l’inspectrice de l’anti-gang, agit comme une femme heureuse d’avoir de la chance ce jour-là. Elle s’approche de la table et fait signe à Daya de s’approcher puis déplace le dossier pour étaler les photos devant elles, montrant ainsi la serveuse dans les différents moments de son quotidien. Mieux encore, notre détenue a été remarquée plusieurs fois aux côtés de divers KOS. Le plus fréquemment à côté de, devinez qui… Elle appose son ongle parfaitement manucuré sur les torses photographiés de Maximilian Warham et Kurtis Hawkins. Vos précédentes arrestations. Faith relève la tête et sourit à la brune qui n’a pas pipé un mot pour l’instant, préférant certainement laisser à l’agente lui déblatérer son histoire. La voilà qui sourit, qui s’accroche, conduit l’un, promène le chien de l’autre… En bref, clairement liée aux KOS. Plus encore, elle était là à la descente du Crashdown qui a suivi. Elle n’a pas demandé d’avocat mais je vous laisse imaginer quel nom elle va donner si les choses tournent au vinaigre. » Faith laisse échapper un léger rire amusé, aigre. « En bref, c’est du pain béni. Et je veux que vous profitiez de sa détention pour l’interroger. A mes yeux ça fait parti de la suite de votre boulot, je veux vous voir à l’œuvre et vous donner la chance de pouvoir m’assister sur ce cas. » La blonde croise ses mains et les laisse retomber. « Y voyez-vous une objection ? »

© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyJeu 4 Avr - 12:28


Daya & Faith & Judith

let’s see what you can really do

Jour de chance hein ? Ce n’est pas franchement le terme qu’elle aurait utilisé après avoir vu qui se trouvait derrière le miroir sans tain, mais il en était bien autrement pour la blonde qui devait se réjouir outre mesure d’avoir entre ses mains une affilié de près ou de loin au Kings of Speed. Daya essaye de garder un air complètement neutre, évite autant que possible de poser son regard sur celle qui attend patiemment assise sur la chaise de métal inconfortable de la salle d’interrogatoire. « Inspectrice, voici Judith Williams. Ce qu’elle ne peut pas faire après ça, c’est évident. Alors, elle l’observe, parce que c’est ce qu’elle ferait avec n’importe quel autre suspect et elle ne peut que constater les marques sur son visage, se questionner sur leur provenance, mais surtout sur la raison de sa présence ici. Halloran entame ensuite la longue liste qui compose le rapport d’arrestation et dans le lot d’indications, la jeune femme fait sa sélection personnelle. Elle a été arrêtée cet après-midi pour outrage à agent…c’est Mlle Williams elle-même qui a fait appelé la police mais c’est elle qui se retrouve pour notre plus grand bonheur en garde à vue… clame son innocence…Dans quel bordel est-ce qu’elle avait bien pu se foutre, elle-même qui plus est ? Elle connaissait Judith, plutôt bien à présent et elle avait bien du mal à comprendre pour quelle raison elle avait pu elle-même impliqué la police dans sa petite affaire. Sa supérieure lui adresse un regard éloquent et elle s’empresse de feindre l’incompréhension quant à sa présence ici, bien que ça lui semble en réalité plus qu’évident et la met déjà fortement mal à l’aise. Fait encore plus intéressant pour cette affaire : Mlle Williams est serveuse au Crashdown. Mais ce n’est pas tout. Et elle espère grandement que l’information qui provoque ce sourire sur ses lèvres n’est pas en lien avec les Kings of Speed bien que le lien soit évident par son lieu de travail, lien que Daya avait elle aussi fait à une époque. L’agente fédérale l’invite d’un geste à se rapprocher et lui colle sous les yeux un dossier ouvert duquel elle sort une flopée de photos qu’elle vient étaler sur la table grise. Mieux encore, notre détenue a été remarquée plusieurs fois aux côtés de divers KOS. Le plus fréquemment à côté de, devinez qui…Elle vient coller son ongle parfaitement manucuré sur les visages sérieux de Warham et Hawkins qu’elle reconnait sans mal pour les avoir arrêtés ou tout du moins l’un des deux. Vos précédentes arrestations. Cela étant dit ce n’est pas sur eux que son attention s’arrête, mais sur le visage de son petit-ami qui apparaît sur plus d’un des clichés.

L’indienne tâche de garder son sang-froid, ne pas laisser paraître son trouble, mais la vérité est que le visage de Josef imprimé sur papier glacé lui provoque des palpitations. Faith lui jette un regard et Daya se redresse un peu, se penche sur les clichés et les fait un peu défiler sur la table sous les commentaires évidents de sa supérieure. En bref, clairement liée aux KOS. Clairement oui, plus qu’elle ne l’avait compris malgré le fait qu’elle la côtoie de façon plutôt régulière. Bien sur ce n’est pas franchement le genre de sujet sur lequel elle échange plus que ça, encore une fois Judith est loin d’être stupide, a connaissance de l’emploi qu’occupe Daya et par extension a bien dû se garder de mentionner ses relations plus que professionnelles à l’égard des Kings of speed. Elle laisse échapper un Hmm Hmm intéressé et vient repousser l’une des photos incriminantes sur le côté au profit d’une autre affichant la petite blonde au bras de celui qu’elle sait être Maximilian Warham, accessoirement patron du Crashdown. - Elle n’a pas demandé d’avocat mais je vous laisse imaginer quel nom elle va donner si les choses tournent au vinaigre. Un nom là encore qu’elle connait bien pour avoir grandit à proximité de celle qui le porte, le brandit même…une information qu’elle se garde bien de révéler pour le moment, elle ne veux pas attirer des suspicions inutiles. En bref, c’est du pain béni. Et je veux que vous profitiez de sa détention pour l’interroger. A mes yeux ça fait parti de la suite de votre boulot, je veux vous voir à l’œuvre et vous donner la chance de pouvoir m’assister sur ce cas. Y voyez-vous une objection ? » Oui environs une bonne dizaine même, mais aucune qu’elle puisse énoncer à voix haute, aucune sur laquelle elle puisse jouer pour se tirer de ce mauvais pas…elle se trouve face à un choix important, face à des priorités qui doivent être définies et si elle hésite l’espace d’un instant, il lui suffit d’un regard vers les photos exposant celui qui partage sa vie pour que tout argument contraire ne disparaisse en un éclair. Le masque posé, la décision prise, la jeune femme affiche un air confiant, comédie maîtrisée, vestige de ses années d’infiltration. « Effectivement c’est là une chance pour éventuellement récupérer un peu d’informations, ceci étant dit avec l’arrestation de ce qui semble être ses plus proches relations. La main de la brune vient se poser sur une photo au hasard. Je ne suis pas sûre que cela nous positionne dans un contexte d’échange particulièrement propice, mais clairement ce serait idiot de ne pas saisir l’opportunité. Donc non je n’y vois pas d’objection. Elle laisse planer un silence, anticipe ce qui pourrait se passer après qu’elle eut passer cette porte, sait déjà avec quelle attention l’observera Faith, aussi elle choisie de jouer sa première carte, une protection qui lui semble nécessaire. Mais avant ça, il vous faut savoir que Melle Williams et moi-même nous connaissons. Elle laisse l’information être enregistrée, les questions silencieusement s’envolées. L’indienne s’approche du miroir, pose son regard sur celle à qui elle fera face dans quelques minutes si l’agente à ses côtés ne change pas subitement d’avis. Je m’explique. J’ai approchée, de façon non officielle, Melle Williams l’année passé suite à un tip d’un de mes indics, ça n’a rien donné suite à…quelques complications, mais elle n’ignore rien de mon identité à présent. Je ne peux pas vous garantir que ca ne jouera pas en notre défaveur si je suis celle qui entre dans cette pièce, mais je suis prête à la faire quoi qu’il en soit si vous estimer que c’est un risque que vous êtes prête à prendre. Et elle prie intérieurement, en silence, pour qu’Halloran en décide autrement, qu’elle invite quelqu’un d’autre à se charger de ce travail d’ores et déjà pénible pour la jeune femme.




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Faith A. Halloran

Faith A. Halloran

crédits : me
messages : 78
quartier : North Side, temporairement

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyJeu 11 Avr - 18:45




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya

« Effectivement c’est là une chance pour éventuellement récupérer un peu d’informations, ceci étant dit avec l’arrestation de ce qui semble être ses plus proches relations. Je ne suis pas sûre que cela nous positionne dans un contexte d’échange particulièrement propice, mais clairement ce serait idiot de ne pas saisir l’opportunité. Donc non je n’y vois pas d’objection. » Faith a le nez pour sentir la lutte qui se joue dans le joli regard de l’inspectrice. Ça pourrait presque la faire sourire, mais l’agente n’est pas sadique, la torturer n’est que le quart du plaisir qu’elle retire à tout ça. Elle veut juste la voir prendre des décisions — et des bonnes, qui sauront la propulser dans sa carrière. Faith n’a pas tellement honte de la mettre en joue, entre une amie et son compagnon. Il faut ce qu’il faut, et après tout, ce n’est pas comme si c’était tout à fait de sa faute : quelle idée de se lier entre criminel et membre de CPD ? Ça l’indiffère, Halloran veut voir si Daya est capable de passer au-delà de ce genre de considérations, si ses motivations s’arrêteront à la vue d’une « amie ». Elle, a toujours fait preuve d’un sérieux sang-froid, prenant garde à bien séparer le peu de vie privée avec sa vie professionnelle.

Elle acquiesce donc aux dires de sa subordonnée, et va pour se retourner vers la glace dans l’idée de la briefer rapidement avant de la laisser entrer dans la salle, néanmoins, Daya n’a visiblement pas terminé de parler.

« Mais avant ça, il vous faut savoir que Melle Williams et moi-même nous connaissons. » L’air surpris qui passe sur le visage de l’agente est sincère, même s’il ne veut pas dire la même chose en fonction du point de vue où l’on se place. Elle se redresse, se retourne vers l’inspectrice et croise ses bras, comme attendant davantage d’explications, qu’elle connaît surement déjà pour la plupart. Intéressant, voilà qu’elle lui coupe l’herbe sous le pied, futée, bien décidée à ne pas se faire avoir. Très bien, ça l’arrange à vrai dire, mais avant de s’avancer l’irlandaise préfère la laisser s’expliquer. « Je m’explique. J’ai approchée, de façon non officielle, Melle Williams l’année passé suite à un tip d’un de mes indics, ça n’a rien donné suite à…quelques complications, mais elle n’ignore rien de mon identité à présent. Je ne peux pas vous garantir que ca ne jouera pas en notre défaveur si je suis celle qui entre dans cette pièce, mais je suis prête à la faire quoi qu’il en soit si vous estimer que c’est un risque que vous êtes prête à prendre.
— Quelques complications, hm ? » Smart, la brune ne lui sert pas tout, tout de suite, ne lui indique pas que ses relations avec elles ont continué au-delà du Crashdown et d’ailleurs, lui livre une information capitale, intéressante, beaucoup plus que le reste de ses paroles. Si Daya lui cache la teneur réelle de leur relation, elle lui livre doucement un point qui la rapproche au rôle que Faith veut lui donner. Une approche non-officielle alors. Très bien. La blonde garde son rôle de supérieure indirecte, se contente de hocher la tête, comme en proie à une décision difficile. Son cerveau est en ébullition, son visage ne communique rien d’autre que la perplexité feinte qu’elle tire des paroles de l’agente.

« Très bien. » Ses bras se relâchent, elle les fait retomber le long de son corps et puis fait mine de réfléchir quelques longues secondes en silence, laissant la brune mariner dans son jus. En vérité, sa décision est toute prise, l’était déjà bien avant même que Daya vienne ici. Faith pousse un soupir, puis revient se planter aux côtés de la brune. « Vous savez, Laghari, je songeais à donner ce travail à Diaz, ou Bell, au départ, mes équipiers de longue date. Néanmoins, je me suis dis que ce serait l’occasion parfaite pour vous de vous mettre en pratique en équipe conjointe. Je vais être parfaitement honnête avec vous en vous disant que c’est pour moi une façon de vous évaluer, encore. J’ai besoin d’agents impliqués, performants, efficaces, intelligents. Vous êtes la plupart de ces choses-là, mais j’aime voir les choses par moi-même. La blonde fait une pause, jauge Daya du regard, puis la détenue, puis Daya à nouveau. Si vous êtes certaine ne m’assurer aucun conflit d’intérêt et si vous êtes toujours décidée à me prouver que j’ai bien choisi de parier sur vous… Je vous laisse rentrer dans cette pièce. » Elle fait mine de s’arrêter dans son discours, jette un œil à Diaz derrière elles, silencieuse. La latina aurait pu faire cet interrogatoire si Faith ne lui reprochait pas le fiasco à l’entrepôt. « La décision vous appartient. » Et son regard semble lui dire : ne me décevez pas.

© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptySam 27 Avr - 18:35


Daya & Faith & Judith

let’s see what you can really do

L’indienne ne sais pas trop comment cette révélation sera prise, ce qui pourrait en découler, mais ce qu’elle sait de source évidente c’est que ca ne passera pas inaperçu et demandera sans aucun doute une explication plus poussée de sa part en temps voulu. Ceci étant dit elle se sait au pied du mur, elle doit prendre les devants si elle veut éviter le pire et c’est donc ce qu’elle choisie de faire et d’assumer, il n’y a que comme ça, elle le pense, qu’elle pourra préserver sa crédibilité auprès de l’agente. « Quelques complications, hm ? C’est dans l’immédiat la seule réaction qu’elle lui laisse entrevoir, si ce n’est pour sa gestuelle qui ne va pas franchement dans une direction détendue ou même compréhensive, non elle vient croiser ses bras sur sa poitrine, hoche simplement la tête, attendant clairement une suite ou peut-être est-ce plus d’explications et très franchement la jeune femme n’a pas vraiment envie de s’étendre dans des détails qui ne serviraient rien dans l’immédiat, elle à plutôt envie de l’entendre lui dire de laisser tomber, que Diaz s’en chargerait ou à défaut d’en finir au plus vite. Son regard vient de nouveau et rapidement se perdre sur l’image d’une Judith agacé, impatiente peut-être, mais en tout cas clairement pas à sa place. Ca lui fait tout drôle de la voir-là et un pressentiment sous jacent commence à venir la déranger, ca ne lui dise vraiment rien qui vaille. Très bien. Les bras de la blonde retombent le long de son corps somme toute frêle d’apparence, le silence s’installe, la situation n’est pas celle qu’elle s’était faite finalement et Daya attend sagement que le couperet tombe, parce qu’elle n’avais plus vraiment de part à y jouer et c’était une chose dont elle avait pleinement conscience. Vous savez, Laghari, je songeais à donner ce travail à Diaz, ou Bell, au départ, mes équipiers de longue date. Néanmoins, je me suis dis que ce serait l’occasion parfaite pour vous de vous mettre en pratique en équipe conjointe. Je vais être parfaitement honnête avec vous en vous disant que c’est pour moi une façon de vous évaluer, encore. J’ai besoin d’agents impliqués, performants, efficaces, intelligents. Vous êtes la plupart de ces choses-là, mais j’aime voir les choses par moi-même. Elle prend le compliment, l’apprécie même, elle se donne du mal et est suffisamment investie dans son travail pour les mériter et cela sans fausse modestie. Et c’est un fait, le travail de Daya est toujours passé au premier plan, elle n’a jamais fait d’exception jusque là, mais la vérité c’est que si elle appréciait Judith et avait de l’affection pour elle, elle ne pouvais pas se permettre de refuser ce que Faith lui demandait, ca mettrait sa carrière en péril ou en tout cas l’évolution qu’elle voulait lui donner et la direction dans laquelle elle essayait de se rendre depuis un bout de temps maintenant.

Et puis il y avait Josef et si pour le laisser en dehors de toute cette histoire, si pour renvoyer l’image qu’il avait laissé sur ces clichés volés et pour donner une chance à sa carrière, elle devait briser quelque chose entre elle et la petite blonde derrière la vitre sans teint alors c’est un sacrifice qu’elle était prête à faire, même si au fond elle espérait que la serveuse comprendrait qu’elle n’avait pas fait là un choix qui était véritablement le sien. Si vous êtes certaine ne m’assurer aucun conflit d’intérêt et si vous êtes toujours décidée à me prouver que j’ai bien choisi de parier sur vous… Je vous laisse rentrer dans cette pièce. La décision vous appartient. » Elle ne va pas se mentir, son choix est déjà fait, elle ne peux laisser sa chance au hasard, pas quand le visage de l’homme qu’elle aime se trouve associer à tout ceux qu’elle n’est pas seulement censé combattre, mais qu’elle tient à faire tomber, elle se doit de faire ce qu’il faut, ce que sa conscience lui dicte. Ainsi, elle finit par se tourner de trois-quarts vers sa supérieur hiérarchique.

« Je vous l’ai dit, mon travail est primordial pour moi. Je ne suis pas là pour les médailles ou la bonne conscience, je suis là pour faire mon devoir et contribuer à la bonne marche de mon pays. Elle marque une pause, ca peut sonner un tant soit peu patriotique, mais c’est la vérité et c’est ce qu’elle s’était engagé à faire en rentrant à l’école de police. Pas de hasard là dedans…Ca n’a jamais été le cas. Aucun conflit quel qu’il soit ne viendra jamais interférer dans mes enquêtes, je peux vous l’assurer. Ce n’est probablement pas vrai, le conflit se joue déjà dans sa tête et son entrée dans cette pièce est principalement guidée par cette pile de photographies, elle doit bien le reconnaître. L’aurait-elle fait sans cela ? Peut-être très honnêtement, mais leur présence lui donne une motivation supplémentaire, celle qui aurait potentiellement pu lui manquer. Maintenant et étant donner que vous souhaitez malgré tout me voir à l’œuvre. Bien. Et l’indienne se décale, ramasse sur la petite table le dossier, y glisse les photos, les organisant discrètement dans un ordre très précis. Elle ne se retourne pas avant de pénétrer dans la pièce, le visage intentionnellement paré d’un air des plus neutres. Elle sait que c’est là un test qui marquera un tournant dans ses opportunités de carrière et que TOUT sera passé à la loupe, TOUT. Un raclement de gorge, elle ne souris pas, se contente de regarde le visage de Judith se parer de diverses émotions, ignorant les réaction de son amie alors qu'elle se présente à elle. « Melle Williams. Les présentations ne sont pas de mises, mais je tiens légalement à vous informer que c’est sous la juridiction de la BRI que je viens vous poser quelques questions. Elle s’assoit face à elle, lutte pour rester complètement neutre que ce soit dans ses paroles, ses gestes ou l’air qui vient parer ses traits. L’incident d’aujourd’hui sera bien évidemment traité par mes collègues et dans l’attente de cela, c’est sur un autre sujet que nous souhaiterions vous entendre. Elle prend une inspiration. Sors les trois premières photos du dossier et les étale devant la jeune femme. L’une d’elle la montre monter en voiture avec son patron Maximilian Warham, la seconde en compagnie d’Hawkins promenant nonchalamment des chiens et la dernière en pleine conversation avec un dénommé Hunt, que Daya n’a jamais vraiment eu l’occasion d’approcher si ce n’est ce soir-là, celui au cours duquel elle avait justement pour la première fois approché Judith. Que pouvez-vous nous dire sur vos relations avec les hommes présents sur ces clichés ? » Le vous lui donne un peu de recul, la place dans son rôle de flic et laisse s’effacer l’amitié et la proximité qu’elles entretenait jusque là.




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Judith C. Williams

Judith C. Williams

crédits : ava+gifs me
messages : 542
quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyJeu 2 Mai - 19:01




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya & faith

 J’observe alternativement le café qu’un des flics a déposé à ma demande et la vitre teintée qui me fait face. Je sais que ça trame quelque chose derrière. Mais mon attention revient vite sur le mal de tête qui émane de ma bosse, j’ai l’impression de sentir le sang affluer de mon arcade et du haut de mon crâne. On m’a examinée, y’a rien de grave, je vais pas mourir mais c’est pas franchement agréable et on m’a pas amené de cachet de toutes façons. Peut-être un jour quand ils auront sorti les doigts de leur cul. Ma colère s’est calmée depuis mon altercation avec la pute brune, et même si repenser à sa sale gueule de connasse à tendance à relancer la fureur qui m’a animée plus tôt dans la journée. Mais je suis fatiguée, ça m’a épuisé de faire mon « caprice » si j’ose dire parce que j’aurais pu y passer, hein, j’vous signale et qu’en plus de ça je vais devoir faire réparer ma putain de bagnole qu’était déjà pas bien branlante. Du coup j’ai un peu largement le seum, j’attends toujours qu’on vienne prendre ma déposition. Une deuxième fois apparemment parce que la première a pas suffi ? Je sais pas s’ils sont plus cons qu’à San Diego les flics ici mais bon. Je pousse un soupir, laisse mon regard vaguement passer sur les contours de la pièce. Toutes les salles d’interrogatoire se ressemblent. Ça ne m’impressionne pas spécialement, je n’ai d’ailleurs toujours pas pris mon option appel à un ami parce que même si j’ai toujours les menottes au poignet, j’imagine que je vais finir par éclairer cette situation.

Je pousse un large soupir et finis par me résoudre à prendre un peu de café. Je fais bouger mes mains ensemble sur la table. Malheureux vieux souvenirs qui me reviennent à cet instant et pas des plus plaisants. Ces bracelets me font déglutir. Mais je tâche de ne pas m’y arrêter et laisse passer du liquide chaud le long de ma gorge. Enième soupir alors qu’enfin la porte s’ouvre. Et à ma plus grande joie, c’est Daya qui arrive dans la pièce. Je me redresse sur mon siège, un sourire teinte mon visage quasi-immédiatement. Peut-être qu’elle a eu vent de mon arrestation et vient m’aider, ou quelque chose dans ce goût là. Mais mon enthousiasme ne dure pas longtemps alors qu’elle élève la voix.

« Melle Williams. Les présentations ne sont pas de mises, mais je tiens légalement à vous informer que c’est sous la juridiction de la BRI que je viens vous poser quelques questions. » Daya s’assoit et mes yeux s’ouvrent, se braquent sur elle, au milieu d’un visage complètement stupéfait par la tournure des choses. Le visage est neutre, le « Mlle Williams » est parfaitement entendu et je suis estomaquée. D’ailleurs je me rappelle qu’il faudrait pas rester là la bouche ouverte et vient resserrer mes lèvres l’une contre l’autre. C’est quoi ce bordel ? Jamais Daya ne m’avait fait ce cinéma, l’air fermé, les formalités de mises. Je reste là, l’air suffisamment perplexe pour peut-être la pousser à dire quelque chose mais non, elle continue dans sa lancée et revient sur ce qui m’intéresse le plus pour me dire que ce sera traité plus tard. Je fronce les sourcils, immobile, le café encore coincé entre mes mains. De son visage je détache mon regard pour le placer sur les photos qu’elle sort d’un dossier clair, crème. Une couleur que je connais bien. Je détaille les clichés avec un frisson qui me parcourt l’échine. Je peux quasiment exactement dire à quel moment ont été prises ces photos, les souvenirs me semblent bien assez vivides, ça me marque bien assez pour comprendre qu’ils sont récents. On m’a suivie, photographiée et j’ai rien vu rien remarqué. Ça me donne la gerbe. Je me vois en compagnie de Max, puis de Kurt et Thomas. Que des KOS donc. Je comprends bien que cette entrevue n’aura rien à voir avec mon accident.

« Que pouvez-vous nous dire sur vos relations avec les hommes présents sur ces clichés ? » Je relève les yeux, contrariée. Elle passe au vouvoiement. Je ne lui ferais pas ce plaisir, je me sens me renfermer. Je me braque, littéralement, je sais c’que c’est de passer sous le radar des flics et je ne pensais pas avoir à confronter cette facette de mon amie. Peut-être que j’ai été naïve de me dire que je pouvais continuer à la voir alors que les 70% de mon entourage appartiennent aux KOS. Peut-être que j’suis doublement conne. Mes lèvres restent closes alors que je laisse mon regard s’accrocher au sien. Elle me connaît pour savoir que ça n’est pas ma tête des bons jours, même si j’essayais de faire semblant, je ne pourrais pas. « Absolument rien de très affriolant, Daya. » Mon ton est détaché, un peu prise de court, absolument pas froid même si j’essaie de maitriser mon malaise et ma confusion. « Je veux bien savoir en revanche, pourquoi j’attends d’puis des heures pour avoir un doliprane et qu’on vienne prendre à nouveau ma déposition ? J’voudrais pas être contrariante mais premièrement, j’aurais pu y passer dans cet accident et c’est pourtant bien moi qui me retrouve là et pas la tarée qui m’a grillée la priorité. C’est le sujet dont j’suis v’nue parler. »

:copyright: TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyLun 6 Mai - 18:18


Daya & Faith & Judith

let’s see what you can really do

Evidemment que son air est contrarié, la distance se lis dans son regard avec une facilité déconcertante, ce que la flic peux sans aucun problème comprendre, à sa place elle n’aurait pas eu une réaction bien différente. C’était perturbant, frustrant sans aucun doute, mais elle n’avais pas le choix, elle devait faire son travail, même si c’était aux dépends de celle qu’elle considère comme une amie. Parce que c’est ce qu’elle était, elles avaient toutes deux partager des choses bien trop graves pour ne pas les lier indéfiniment, peut-être pas contre tout de toute évidence, car Daya était suffisamment intelligente et avait relativement bien cerné celle qui lui faisait face pour savoir qu’elle ne s’en tirerait pas à bon compte, pas après ce qu’elle était en train de faire. « Absolument rien de très affriolant, Daya. Bingo, elle n’est pas surprise, elle avait pris la peine de prévenir l’agent Halloran du fait que la mettre dans cette pièce ne serait pas d’une aide quelconque, bien au contraire et c’est exactement ce qui était en train de se passer et pourtant elle devait tirer quelque chose de Judith, elle avait besoin de prouver qu’elle était aussi impliqué qu’elle voulait bien le dire et si cet intermède devait porter préjudice à l’amitié qu’elle entretenait avec la serveuse, alors malheureusement autant que ce soit pour quelque chose d’utile non seulement à sa carrière, mais surtout et avant tout de chose à la sécurité de cette ville, dont la blonde avait déjà pâtie au même titre qu’elle. L’indienne se redresse un peu, garde un air aussi neutre que possible alors que son regard se dépose de nouveau et de façon évidente sur les différentes photographies, ce n’est qu’à cet instant qu’elle réalise que la jeune femme est attachée à la table, ce qui lui semble totalement injustifié, Judith est peut-être vive et un peu agité par moment, elle n’est pas un danger et ne mérite pas autant de restriction. Mes sourcils se froncent un instant et avant que je ne me mette en mouvement pour faire un geste vers elle, elle reprend la parole. Je veux bien savoir en revanche, pourquoi j’attends d’puis des heures pour avoir un doliprane et qu’on vienne prendre à nouveau ma déposition ? J’voudrais pas être contrariante mais premièrement, j’aurais pu y passer dans cet accident et c’est pourtant bien moi qui me retrouve là et pas la tarée qui m’a grillée la priorité. C’est le sujet dont j’suis v’nue parler. »

Je retient un soupir, parce qu’elle a raison, mais je ne peut pas me permettre de le laisser paraître, pour la simple et bonne raison que si il avait s’agit de n’importe quelle autre personne, je ne lui aurait pas franchement laissé utiliser la vérité pour me culpabiliser, à dire vrai, je n’en aurait rien eu à foutre. Je ne dis rien, me contente de la regarder avant de prendre à mon tour la parole. « Je ne peux malheureusement pas répondre pour mes collègues de ce département, néanmoins soyez sur que je m’assurerais personnellement une fois notre entrevue terminée, que votre affaire soit traiter dans les plus brefs délais.  Je vais aller chercher de quoi soulager votre tête et vous détacher. Mon regard se radoucit machinalement, évidemment c’est moins facile que l’on pourrait le penser de faire comme si, pas quand on se trouve face à quelqu’un qui est nettement plus qu’une vague connaissance. Je suis navrée que l’on vous ai laisser ainsi. Une fois debout je me penche légèrement au dessus de la table et vient poser la paume de ma main sur les images déposés. Je vous invite à réfléchir à ma question pendant ce temps-là…plus vite nous auront échangé et plus vite vous en aurez fini avec tout ça. J’essaye de me montrer bienveillante, si ce n’est dans ma voix ou dans ma gestuelle, dans les regards que je lui lance et que Faith n’est pas à même de voir, j’espère qu’elle comprendra que je ne suis pas là contre elle, loin de là. Je n’attend pas plus longtemps et m’éclipse, mon dossier récupérer et glisser sous mon bras. Je rejoint la pièce fermée, n’adresse pas un mot à ma supérieur et me contente de récupérer la clé des menottes qui est resté accroché sur le mur près du miroir et c’est toujours en silence que je la glisse dans ma poche et laisse le dossier pour sortir récupérer un verre d’eau et du paracétamol.  Ca ne me prend pas bien longtemps, je ne veux pas faire traîner les choses, je sait que ce n’est pas nécessaire, ainsi je reprend immédiatement le chemin de la salle d’interrogatoire, dépose le verre et le médicament sur la table, avant de m’avancer pour la libérer de ses chaînes. Voilà qui est mieux. » Et je retourne prendre place en face d’elle et attend. Il serait beaucoup mieux que cela vienne d’elle.




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Judith C. Williams

Judith C. Williams

crédits : ava+gifs me
messages : 542
quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyJeu 9 Mai - 14:19




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya

« Je ne peux malheureusement pas répondre pour mes collègues de ce département, néanmoins soyez sur que je m’assurerais personnellement une fois notre entrevue terminée, que votre affaire soit traiter dans les plus brefs délais. Je vais aller chercher de quoi soulager votre tête et vous détacher. »

Je sais pas ce qui m’agace le plus dans cette histoire, sa manière de me regarder avec cet air doux, le vouvoiement, où le fait d’être coincée dans cette salle d’interrogatoire pour un autre sujet que celui qui me paraît plus important. C’est un piège à ce stade, et ça m’étonne pas de ces connards de flic, profiter de mon arrestation pour me foutre la gueule dans un autre merdier, voilà ça ils savent faire. Trouver les gars qui m’ont cassé la gueule ou ceux qui ont buté une partie du staff du Crash ça, ça va moins vite, hein. J’ai la haine mais y’a autre chose dans cette histoire, je me sens déçue et je pense que c’est pire. J’ai envie de lui dire qu’elle arrête ses conneries, et qu’elle arrête au moins de me vouvoyer. Je sais que je devrais être plus en colère pour cette connerie d’piège mais là tout de suite, c’est la présence de Daya en face de moi qui me dérange le plus. Je sais pas si c’est particulièrement logique en tout cas, c’est comme ça.

« Je suis navrée que l’on vous ai laissée ainsi. Je pince les lèvres, me retiens d’ajouter un truc de mauvais goût et me contente de l’observer fixement. J’espère pas avoir ma gueule de chien battu, je préfèrerais avoir la colère collé au visage plutôt que ça. Je vous invite à réfléchir à ma question pendant ce temps-là…plus vite nous auront échangé et plus vite vous en aurez fini avec tout ça. » Je suis son regard et puis sa paume de main posée sur les fenêtres de mon quotidien qu’elle a ouvert devant moi. Si elle croit que je vais dire quoi que ce soit, elle se met le doigt dans l’œil. Amie ou pas je ne lui livrerais pas ce qui fait ma vie aujourd’hui. Je sais comment ils marchent les flics et utiliser l’amitié de Daya me donne la gerbe. Elle a beau essayé, je vois bien, dans ses regards et sa manière de faire, de me communiquer quelque chose que je renie en bloc malgré moi. Elle doit faire son travail j’imagine, mais moi aussi et il consiste à me la boucler. De toutes façons c’est pas comme si j’en savais énormément sur les activités des KOS. Mais encore une fois, pour moi je vois que ceux de l’autre côté de la barrière ont visiblement plus d’honneur que les forces de l’ordre. Alors qu’elle ferme la porte derrière elle, je relâche la pression, pousse un soupir fatigué et baisse la tête quelques longues secondes. Je sens que cet entretien ne va rien augurer de bon. Ma colère se temporise, je sens que la frustration et la contrariété me gagne mais surtout je me sens comment dire, peut-être pas blessée, ou peut-être que si. Pas vexée, ce n’est pas une affaire de fierté ou d’orgueil. Mais blessée de me retrouver dans cette situation, face à mon amie. J’arrive pas à croire que ça arrive et pourtant une partie de moi s’exprime et s’acharne à me claquer que c’est bien de ma faute, après tout, c’est moi qui fricote des deux côtés de la barrière. J’aurais bien du le savoir dès le début.

Daya revient et dépose un verre et un cachet sur la table et puis, me libère des menottes. Je dois avouer que ça fait du bien, j’en avais marre de me trainer avec mes bras de dix kilomètres à l’autre bout de la pièce (pas d’exagération). Par réflexe, je passe ma main sur mes poignets endoloris et puis récupère la flotte et le médoc qui va avec. Tant qu’à faire, autant profiter de leur générosité sans limites. La flic s’est rassise et je me contente de l’ignorer pour l’instant, avale le cachet et laisse glisser l’eau pour l’accompagner. Je passe une main sur le côté de mon crâne qui gonfle avec les heures, rougit, deviendra violet bientôt. Je lève les yeux au ciel et croise les bras sous ma poitrine alors que le silence s’éternise entre nous. J’imagine que c’est à moi de répondre à la question qu’elle m’a posé.

« C’est ça la technique maintenant ? Espérer que je lâche quelque chose — que je n’ai pas, d’ailleurs, et en disant ça, je me décale sur le côté, m’adresse aux connards de l’autre côté du miroir avant de revenir à Daya ; me poser face à un amie en espérant que je sois stupide pour me laisser avoir ? Je sais comment ça fonctionne. » Je secoue la tête, passe une main sur ma joue, je suis épuisée, frustrée, agacée, dégoutée par cet échange. « Puisque tu me connais, tu sais que tu perds ton temps avec moi. J’ai rien à dire, je ne sais rien. » Mon regard dévie sur son dossier qui m’intrigue malgré tout puis reviens poser mon regard dans celui de Daya, récupérant le gobelet de café par la même occasion.

:copyright: TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyMar 14 Mai - 16:57


Daya & Faith & Judith

let’s see what you can really do

Assise, Daya vient lier ses doigts entre eux, les poignets fermement posés contre la table de métal froid. Elle patiente sans broncher, impassible et calme. Regarde Judith prendre le médicament qu’elle vient de lui ramener, se frotter les poignets, passer une main délicate sur la bosse qui orne le côté de son crâne. Ca l’embête nettement plus qu’elle ne le montre, non seulement d’avoir à se comporter aussi froidement avec son amie, mais aussi de ne pouvoir lui être d’aucune assistance quelle qu’elle soit dans ce moment pénible pour elle. Et pourtant elle doit le faire, elle doit être la flic avant toute chose, c’est ainsi, elle est sur son lieu de travail, observé par une direction avide de résultat et elle a beaucoup a prouvé, beaucoup à donner en échange d’un regard qui puisse rester fermer sur ce qu’elle a elle-même à cacher. Ainsi elle laisse ce silence pesant s’étendre, espérant que comme dans de nombreux cas, il poussera le prévenu à s’ouvrir ou à défaut faire du zèle pour combler ce qui reste quelque chose de particulièrement dérangeant lorsque l’on vous observe de la sorte.  C’est d’ailleurs ce qui finit par se passer, la blonde ouvre la bouche, son regard porté sur Daya, mais déviant rapidement avec sa phrase vers le miroir derrière l’indienne qui lui renvoie son propre reflet. « C’est ça la technique maintenant ? Espérer que je lâche quelque chose, me poser face à un amie en espérant que je sois stupide pour me laisser avoir ? Je sais comment ça fonctionne. Ou croit-elle. C’est en réalité loin d’être à cheval sur les règles, le système évite voir interdit même les conflits d’intérêts qui peuvent tout bonnement ruiner une enquête, la différence ici est que la serveuse n’est pas réellement concernée par la dite enquête, elle n’est pas non plus une personne d’intérêt, juste une porte ouverte sur des informations potentiellement utilisables.  Puisque tu me connais, tu sais que tu perds ton temps avec moi. J’ai rien à dire, je ne sais rien. Et de ça elle en doute, peut-être qu’elle ne la connaissait pas si bien que ça, après tout elle ne la savait pas aussi proche de ceux qu’elle pourchasse, pas de là a arpenter les rues en leurs compagnies en tout cas, aussi et par défaut l’indienne crois pouvoir affirmer qu’elle sait des choses, peut-être sans s’en rendre compte c’est une possibilité bien qu’elle n’y crois guère et elle devait obtenir quelque chose, il le fallait. La flic l’observe sans relâche, saisissant toutes les fluctuations sur son visage, la colère, l’agacement, la fatigue aussi et surtout l’éclair d’intérêt pour le dossier posé à côté d’elle. Daya laisse s’écouler quelques secondes, puis finalement reprend les rênes de l’interrogatoire.

« Vous réaliser que ces photos laisse clairement penser le contraire. Elle plante son regard dans le sien avant d’y avancer sa main. Ces personnes sont accusés de meurtre…pas de vol, pas de trafic, de meurtre, vous réalisez l’ampleur de leurs affiliations et appartenances n’est-ce pas ? Comment peut-elle passer outre ce genre de chose, ca la dépasse plus qu’elle ne saurait le dire, ces gens là n’ont pas d’excuses aussi piètres soient-elles, pas de circonstances atténuantes ou de grande quête vengeresse, non ils tuent pour les affaires, sans conscience et sans regrets. Il serait regrettable que vous y soyez associer mademoiselle Williams et ne prenez pas ça comme une menace, ca n’en est pas une, les raccourcis sont simplement pris trop facilement et nous sommes persuadé que vous vous êtes simplement retrouvé dans une situation dépassant votre connaissance. Nous sommes en mesure de vous protéger si c’est ce qui vous inquiète. L’indienne se recule, vient se réadosser contre l’inconfortable siège de métal. Peut-être pouvez-vous commencer par nous indiquer quelle est la nature de vos relations avec les hommes sur ces clichés. »





AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Judith C. Williams

Judith C. Williams

crédits : ava+gifs me
messages : 542
quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyVen 17 Mai - 13:10




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya

« Vous réalisez que ces photos laisse clairement penser le contraire. » No shit Sherlock ! Je m’empêche de lever les yeux au ciel, vraiment c’te vouvoiement me casse les couilles si j’puis penser et non pas dire. J’ai pas du tout envie de parler de ça, pas envie de lui faciliter la tâche, j’ai dans ma tête la petite menace d’Alma faite sur le parking de la prison quand j’suis allée voir Max la dernière fois et autant vous dire que j’vais pas l’ouvrir de sitôt. C’est le moment de choisir mon camp, apparemment, et c’est déjà plutôt déjà fait à vrai dire, mon entourage est à 70% constitué de KOS et puis cette foutue tentative de me placer devant Daya passe trop de travers. J’suis butée. C’est pas nouveau. Et encore plus quand j’suis déçue.

« Ces personnes sont accusés de meurtre…pas de vol, pas de trafic, de meurtre, vous réalisez l’ampleur de leurs affiliations et appartenances n’est-ce pas ? » Je déglutis. Non, non, je vois pas, je suis complètement conne, je saisis pas. Putain l’amertume teinte à peu près tout ce que je pense et ça m’aide pas à faire clairement le tour de la question, procéder avec la situation. Vaut mieux que j’me taise pour l’instant, même si j’avoue ça me chamboule pas mal. J’avais pas franchement envie d’ouvrir les yeux sur ce qu’il se passe au sein du club. Moins j’en sais, mieux je me porte, je suis déjà assez dedans. La preuve en est à cet instant bien précis.

« Il serait regrettable que vous y soyez associer mademoiselle Williams et ne prenez pas ça comme une menace, ca n’en est pas une, les raccourcis sont simplement pris trop facilement et nous sommes persuadé que vous vous êtes simplement retrouvé dans une situation dépassant votre connaissance. Nous sommes en mesure de vous protéger si c’est ce qui vous inquiète. » Je peux pas m’empêcher de laisser échapper un petit rire. Me protéger. Oui bien sur. Je me pince les lèvres, m’empêche de la renvoyer chier. Je me sens triste, en réalité et c’est peut-être ça qui joue en la faveur de Daya parce que je suis beaucoup moins vivace, moins virulente qu’à l’ordinaire. Je ne prends pas le temps de m’amuser, j’ai juste envie de me taire et d’attendre que ça passe. Mon « amie » se recule un peu, je bois un peu de café, bien décidée à essayer de faire passer le temps. Et puis : Peut-être pouvez-vous commencer par nous indiquer quelle est la nature de vos relations avec les hommes sur ces clichés. » Je hausse les sourcils, la regarde longuement, le regard qui passe du dossier à l’agente face à moi. Puis pousse un soupir, fait mine de me redresser pour jeter un œil à ce qu’elle a étalé devant moi. Je suis partagée entre colère et déception. Ça a le mérite d’éviter de faire ma grande gueule et de hurler au scandale. Un autre jour, un autre moment, c’est ce que j’aurais surement fait jusqu’à épuisement. Mais je suis crevée et j’aime vraiment pas ce qui se joue là. Une décision que ni elle, ni moi n’avons pris, mais qui se doit d’être faite, apparemment. Je gonfle mes joues, laisse passer l’air, revient au fond de ma chaise qui n’est pas franchement des plus confortables. Mais hey, on est pas dans un hôtel cinq étoiles.

Je désigne du menton l’mage où je suis avec Max. « Je travaille pour lui. » Puis revient coller mes coudes sur la table, l’inconfort m’amène à bouger pour réajuster régulièrement ma position. Je dépose un ongle — cassé par ailleurs — sur la photo de Kurtis, je cherche une connerie à dire, n’importe quoi : « Et lui aussi, je fais du dog-sitting, les animaux c’est ma passion. » Je lui adresse un mince sourire, y’a une part de vérité non ? D’ailleurs si je sors pas de là va falloir que quelqu’un aille rendre visite aux chiens, c’est une pensée ridicule qui me traverse l’esprit mais quand même. Quand à la présence de Thomas, difficile à expliquer sans mentir complètement. Je hausse une épaule quant à ce cliché et puis : « Lui c’est mon garagiste. » Fiouh, on est sauvés ! Ça me donnerait surement envie de rigoler si j’étais pas claquée. « Ma vie de quartier, qu'est-ce que tu veux. » Je relève les yeux vers Daya, les mains désormais croisées devant moi, entourant le gobelet de café. Je hausse une épaule, glisse un peu de café entre mes lèvres. Et puis, silence.

:copyright: TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptySam 18 Mai - 22:29


Daya & Faith & Judith

let’s see what you can really do

Il est évident qu’elle ne coopérera pas, Daya a suffisamment fait d’interrogatoire, pour reconnaître les signes de quelqu’un qui préfère jouer au plus malin, plutôt que de se rendre utile et c’est exactement ce que fait Judith en l’instant, elle souffle, lève les yeux au ciel, grogne. Elle n’a pas envie d’être là, estime cet échange injuste et inutile et la flic la connaît, elle sait qu’elle ne se laissera pas si facilement faire, sa présence étant sans aucun doute ou en tout cas elle l’imagine, une provocation supplémentaire.  La jeune femme essaye de lui faire comprendre la gravité de ses fréquentations, elle doit bien dire qu’elle ne comprend pas pourquoi la serveuse s’entoure de gens comme eux, pourquoi elle avait choisie de se lier avec des personnes capable d’en tuer d’autres sans autre motivation qu’une quête de pouvoir complètement démesurée. Ca la contrarie et elle se demande si vraiment Judith était le genre de personne qu’elle avait cru percevoir alors qu’elles avaient il y a un sacré bout de temps maintenant, tissé un lien qui lui semblait pourtant si profondément ancré. Aujourd’hui alors qu’elle l’observe assise en face d’elle, elle n’est plus très sûre de ce qu’elle pensait être une vérité. Bien sûr elle n’est pas si surprise de la savoir en lien avec des membres des Kings of Speed, mais de façon si intriquée ? Elle ne l’aurait pas cru non.  Le rire qui s’échappe de ses lèvres, ne fait que confirmer les pensées qui se jouaient dans l’esprit de l’Indienne, la blondinette ne mesure pas la gravité de tout cela ou elle ne veux pas le faire en tout cas et c’est décevant quelque part, elle est en l’instant terriblement déçu par son amie. Ce n’est en soit pas une bonne chose pour elle personnellement, c’est un sentiment difficile et contrariant, mais c’est peut-être un mal pour un bien vis à vis de son enquête et de la tâche qui lui a été imposée aujourd’hui, peut-être que ca rendra finalement les choses plus faciles pour Daya. Peut-être.  

Une question simple. Une énième tentative d’instaurer un dialogue aussi banal puisse-t-il paraître de prime abord. C’est un pas, une première pièce d’un puzzle presque impossible. Le silence est sa seule réponse, lui et un regard froid et prolongé. Daya reste elle-même complètement impassible, elle patiente, ne dis rien, ne bouge pas, n’insiste surtout pas, elle a tout son temps et une patience à toute épreuve, c’est le message, même si la vérité est tout autre et que tout comme elle, elle aimerais en finir au plus vite. Finalement, elle s’avance, jette un œil forcé aux photographies et désigne finalement à contre-coeur celle la montrant aux côtés de Maximilian Warham. « Je travaille pour lui. Information déjà connue oui, mais elle attend cependant une suite, mais l’ongle de la petite blonde vient à présent se poser sur le visage de Kurtis Hawkins. Et lui aussi, je fais du dog-sitting, les animaux c’est ma passion. Daya se réadosse presque instinctivement contre le dossier de sa chaise et pousse un soupir sonore. Elle se fout bien de sa gueule et elle n’apprécie pas vraiment la chose, elle n’a pas l’air de comprendre l’image qu’elle renvoi, à quel point elle se complique les choses, elle se positionne en faisant ça, comme une complice de ses hommes et c’est à ne pas douter que son nom viendra ainsi arpenter les dossiers qui s’accumulent sur les nombreux bureaux de l’anti-gang. Lui c’est mon garagiste. Ma vie de quartier, qu'est-ce que tu veux. »

L’indienne prend une inspiration, la laisse savourer sa petite victoire ou ce qu’elle croit en être une pour sûre, elle n’a pas idée de ce qu’elle est en train de mettre sur ses épaules, ce qu’elle vient associer à son nom. « Ce n’est pas un jeu. Il ne s’agit pas de vous et de votre égo ou fierté ou peut importe ce qui vous fait prendre tout ça de façon si légère. Ces hommes que vous sembler vouloir ; pour une raison qui vraiment m’échappe : protéger, ces hommes sont responsable de la mort d’une douzaines d’hommes, sont lié aux différents attentats qui ont secouer la ville…Attentat dont elle garde elle-même une trace indélébile sur la peau, la si près de son coeur qui un temps s’en était arrêter. On parle d’enfants Melle Williams, d’hommes et de femmes innocents qui ont perdus la vie parce que vos « employeurs » et elle mets une emphase très clairs sur ce mot. Veulent jouer à Dieu et régner en maîtres sur la ville. Elle prend une seconde pour laisser un court silence s’instaurer, pour qu’elle prenne la valeur des mots qu’elle lui tend. Ca vous paraît vraiment risible ? Est-ce vraiment à cela que vous voulez associer votre nom et celui de votre famille au regard de la justice ? Elle secoue la tête, non pas par jugement, mais dans une déception lisible sur ses traits. Parce que c’est ce que vous faites en vous jouant de cette situation au lieu de coopérer et de simplement nous dire ce que vous savez, à la hauteur de ce que vous savez. C’est une requête pourtant simple Melle Williams, beaucoup plus simple que de vous rendre de la sorte complice de leurs crimes. » Tout le long sa voix est calme, son regard fermement planté dans celui de Judith, bourré d’un espoir évident de la voir prendre la mesure de ce qu’elle lui dit et de finalement faire l’effort de coopérer, de faire ne serait-ce qu’un peu preuve de bonne volonté.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Judith C. Williams

Judith C. Williams

crédits : ava+gifs me
messages : 542
quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyMar 21 Mai - 16:14




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya

« Ce n’est pas un jeu. Il ne s’agit pas de vous et de votre égo ou fierté ou peut importe ce qui vous fait prendre tout ça de façon si légère. Ces hommes que vous sembler vouloir ; pour une raison qui vraiment m’échappe : protéger, ces hommes sont responsable de la mort d’une douzaines d’hommes, sont lié aux différents attentats qui ont secouer la ville… » Ça me gonfle largement. J’suis pas venue là pour ça et cette pathétique tentatives de m’avoir dans leur rang commence à m’écœurer. Je jongle entre la sensation d’être carrément triste quoi, chagrinée d’en être là, et la colère de me retrouver dans cette situation. Et c’est Daya qui prend tout, mais en même temps, c’est elle qui est là. Fallait m’envoyer un supérieur, le concierge, le mec des cafés ou de l’accueil j’en sais rien. Peu importe qui j’ai en face, je ne dirais rien. Ce qui rajoute à mon humeur c’est que ce soit bel et bien mon amie qui se colle au truc. Je sais pas comment ça marche leur truc mais j’suis quasiment sure qu’y’a conflit d’intérêt, en tout cas pour moi, y’a. Peut-être pas pour elle mais alors ce serait alors, pire pour moi. Pourtant j’vois bien qu’elle essaie d’y mettre du sien, même si je me braque, et que j’fais ma mauvaise tête. Je le sais et ça m’agace encore plus.

Et puis elle recommence, Mlle Williams, me parle de gosses, de mères endeuillées. Mon cœur s’emballe évidemment, elle touche un sujet qui, à coup sur, doit engranger une réaction. Et c’est dégueulasse, c’est la vérité, j’en ai conscience quelque part et si j’évite l’idée c’est bien parce que je veux rester saine d’esprit dans c’bordel. Et puis pourquoi ce serait Max et Kurt, et Karl même si j’le connais pas mais bon bref, dans l’idée, pourquoi ce serait à moi de bannir les KOS. J’croyais que c’était un autre gang dans l’bordel. Je me moque pas du sujet, et ce serait tomber dans son piège, mais je doute que ce soit si simple. Elle sait qu’elle peut s’approcher d’un sujet similaire et forcément me toucher, elle sait que cette bataille au sein de Chicago a mené à mon passage à tabac dans les règles. Ça me rend triste, un peu plus. Je laisse retomber mes mains contre mes cuisses, cesse de la regarder dans les yeux.

« Ça vous paraît vraiment risible ? Est-ce vraiment à cela que vous voulez associer votre nom et celui de votre famille au regard de la justice ?
— Sérieusement ? Je commence à prendre ça comme une offense, reviens l’observer.
—  Parce que c’est ce que vous faites en vous jouant de cette situation au lieu de coopérer et de simplement nous dire ce que vous savez, à la hauteur de ce que vous savez.
— Mais je sais rien ! Je sens que la patience s’effrite, qu’elle va gagner, à quoi, je sais pas, parce que moi j’ai pas décidé de jouer avec elle, j’suis pas là pour ça à la base, c’est quoi cette manière d’essayer de me tenir à portée, de me forcer à ce genre de trucs et c’est quoi ce bordel de me suivre, hein ?
— C’est une requête pourtant simple Melle Williams, beaucoup plus simple que de vous rendre de la sorte complice de leurs crimes. » Je lève les mains en l’air, exaspérée, fatiguée, pousse un large soupir et les laisse retomber sur mes cuisses dans un claquement sonore.

« C’est des conneries putain ! Ma maitrise s’effiloche, je recommence à m’agiter. Elle a touché un point sensible c’est sur mais je suis plus capable de suivre le bordel. J’en ai assez. Quitte à me garder autant me laisser pourrir derrière les barreaux. Et c’est Judith, enfin ! JUDITH ! Arrête de me vouvoyer à ce stade à quoi ça sert ! Je pousse un soupir, baisse le ton, passe une main sur mon front. Putain ça m’rend folle. Cette fois c’est plus à moi-même que je m’adresse, secoue la tête de gauche à droite. Et puis, d’abord, je me redresse, décide de m’y remettre. J’peux savoir quels sont mes droits à priori parce que j’vois un peu ça comme une invasion de ma vie privée vos photos là, hein. Enfin j’dis ça j’dis rien ! Et j’ai RIEN à dire, strictement rien ! Je m’exprime à renforts de grands gestes, s’ils veulent des infos très bien je vais leur en donner ! Qu’est-ce que tu veux que j’te dise bordel ! Je me lève, je me DOUCHE, je prends un café, je vais généralement courir quand j’ai la foi parce que c’est un sport de merde, je passe ma journée devant Netflix, le soir je vais bosser, je rentre chez moi, je DORS. Voilà ! J’évite de mentionner que certaines activités se font pas seules et avec qui obviously mais bon visiblement elle a compris la nature de mes liens avec ces gars. Et oui, bah oui, j’aime bien l’chien d’mon voisin oui, c’est moi qui l’ai trouvé, alors j’le garde, j’le sors, voilà. J’fais mon truc ! J’ai pas d’infos ! Si vous êtes si smart, pourquoi vous êtes là à m’bassiner ? Des infos sur le temps, sur mon rythme de vie et le nombre de tickets qu'j'encaisse par soir, ça j'peux vous en donner si c'est c'qui vous intéresse ! » Je m’arrête, je vais finir par rallonger ma peine encore un peu plus, deuxième outrage à agent pour la journée histoire de la finir en beauté. « Vous les avez déjà arrêtés, qu’est-ce que vous voulez ? »

:copyright: TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
messages : 374
quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyLun 27 Mai - 19:36


Daya & Faith & Judith

let’s see what you can really do

Sérieusement oui. S’il y a bien quelque chose qu’elle fait en l’instant c’est d’être sérieuse, ce n’est pas un jeu, il n’y a là, pour elle, rien de risible, rien qui ne puisse justifier une quelconque légèreté. Des gens avaient été violement et injustement assassinés, elle les avait vu de ses propres yeux, était elle-même passé extrêmement prêt de les rejoindre, de n’être plus qu’un autre nom au milieu de centaines d’autres bien rangés dans un dossier. Ca la touchait, ca alimentait la colère qui continuerait sournoisement de la consumé, peut-être de façon bien moins incontrôlable qu’auparavant c’est vrai, mais c’était pourtant toujours là… elle ignorait si ca pouvait seulement disparaitre un jour. « Mais je sais rien ! » Bien sur qu’elle sait, peut-être pas des informations capitales c’est vrai, mais elle connaît leurs habitudes, elle sait qui ils sont, elle ne souhaite simplement pas partager. Une partie de l’Indienne arrive à le comprendre, de loin bien évidemment et en occultant un peu le côté truands, elle comprend juste la loyauté et l’envie de protéger, ce sont deux valeurs auxquelles elle donne elle-même beaucoup d’importance, mais malgré tout elle reste dans l’incompréhension de voir qu’une fille comme Judith, comme celle qu’elle connais, puisse faire ainsi abstraction de tout ce qui se passe, de cette réalité qu’elle se refuse à voir. Ca l’attriste. Vraiment. En attendant son manège finement rôdé au fil des années commence ç fonctionner, elle s’impatiente, s’agace, se braque même et c’est exactement ce qu’elle voulais insinuer, la pousser a finalement vouloir se débarrasser de cet entretien on ne peux plus désagréable (pour elles deux soit dit en passant). C’est une étape importante, celle qui l’obligera à livrer quelque chose aussi bête cela puisse-t-il lui paraître, quelque chose sur lequel Daya pourra rebondir, quelque chose qui peut-être satisferas l’agent Halloran. La flic insiste donc, en rajoute juste un peu, appuyant la simplicité de délivrer quelques mots seulement.

Finalement, elle lève ses mains devant elle, les fait claquer contre ses cuisses dans un agacement plus qu’évident. C’est des conneries putain ! Et c’est Judith, enfin ! JUDITH ! Arrête de me vouvoyer à ce stade à quoi ça sert ! Daya la regarde, pousse un soupir discret, mais ne bronche pas vraiment, en tout cas pas en apparence, en réalité son regard se veux un peu désolé, ses traits cherchent à communiquer différemment de ses mots, c’est tout ce qu’elle peut faire, la seule façon qu’elle a de se trahir un peu auprès d’une seule des deux femmes qui l’observent. Et puis, d’abord. J’peux savoir quels sont mes droits à priori parce que j’vois un peu ça comme une invasion de ma vie privée vos photos là, hein. Enfin j’dis ça j’dis rien ! Et j’ai RIEN à dire, strictement rien ! Et pourtant ca ne l’est pas, il n’y a ni diffusion, ni utilisation de ses images, aussi elles sont aussi légales que l’on puisse être, qui plus est chacun de ses clichés a été pris en extérieur, elle n’a donc aucun arguments sur lequel s’appuyer. Néanmoins, il faut à présent que Daya soit très judicieuse dans le choix de mots qui suivra, pour être sûr que ca ne puisse pas lui être reprocher, après tout la serveuse à bel et bien formulé une demande concernant ses droits et plus d’un avocat véreux pourrait y voir une faille, d’autant plus si l’avocat en question s’appelle Lenox. Judith s’étend dans une description sans intérêt pour l’enquête, de son quotidien, tâchant elle imagine de gagner du temps ou de se jouer une fois de plus de ce qu’on lui demande, mais la flic n’ a que trop l’habitude de ce genre de comportement et ne s’en formalise plus vraiment.  Vous les avez déjà arrêtés, qu’est-ce que vous voulez ? »

Le silence se réinstalle, Daya laissant un peu de répit à Judith pour ronger sa colère. « Très bien. Judith. Elle se le permet puisque cela semble poser un problème, elle fait un pas dans cette direction, pouvant à présent le justifier si toutefois on venait à lui reprocher d’être trop familière.  Vous en savez de toute évidence plus que ce que vous voulez bien en pensez, ces personnes sont plus proches de vous que ce que vous admettez. Et elle vient coller son ongle sur la première photo à sa porté, celle de Warham. En ce qui concerne vos droits au regard de ces photos puisque c’est votre question, je peux vous assurer qu’elles sont aussi légales qu’acceptables dans le cadre de notre enquête et ne serviront à rien de plus qu’a alimenter le profil de vos amis. Elle se tait, la laisse engranger cette première partie de réponse, parce que la suite n’a rien de si formelle, la suite elle voudrait la voir finalement s’ouvrir un peu sur non pas les activités des hommes qui l’entourent, mais surtout les liens qu’ils pourraient entretenir entre eux ou non d’ailleurs….Votre emploi du temps ne nous est d’aucune utilité Judith, vous n’êtes pas celle qui intéresse la justice rassurez-vous, nous souhaitons simplement ici, pouvoir nous assurez que celle-ci sera rendu avec la plus grande attention. Effectivement ils ont déjà été arrêté, mais nous savons aussi que rien n’est aussi simple dans le monde dans lequel ils évoluent et vous Judith, vous pouvez peut-être nous éclairer sur leurs connexions, sur ceux qui pourraient contrairement à vous avoir la langue bien pendue, trop peut-être…et pas toujours avec les meilleurs intentions. Elle se lève, récupère les photos qui semblent tant contrarier la petite blonde et vient les faire glisser dans le dossier auquel elle s’accroche. Vous les côtoyez de toute évidence d’assez près pour connaître leurs habitudes, des visages récurrents ou des contrariétés qu’ils auraient pu aborder avant leurs arrestations. Elle lève une épaule, peut-être que l’idée de les défendre lui parlera plus, c’est une question qui se tente après tout. Elle à démontrer une loyauté envers ces crapules, il serait dommage de ne pas essayer d’en jouer. Que l’on se comprenne, je ne vous demande pas si vous croyez ou non en leur culpabilité, je ne vous demande pas non plus des preuves au regard de cette affaire, je vous demande de vous acquittez de votre devoir et d’aider toutes les victimes dont vous faites partie au même titre que tout les citoyens de cette ville à obtenir justice. »




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Judith C. Williams

Judith C. Williams

crédits : ava+gifs me
messages : 542
quartier : West Side, petite maison de quartier avec Emerson Williams, son frère

let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya EmptyMer 24 Juil - 19:12




let’s see what you can really do


AOUT ft. daya

« Ce n’est pas un jeu. No shit.
— Il ne s’agit pas de vous et de votre égo ou fierté ou peut importe ce qui vous fait prendre tout ça de façon si légère. Ces hommes que vous sembler vouloir ; pour une raison qui vraiment m’échappe : protéger, ces hommes sont responsable de la mort d’une douzaine d’hommes, sont liés aux différents attentats qui ont secouer la ville… » J’attends. C’est pas une partie de plaisir et je me dis, d’un côté, heureusement que je suis passée par la case prison. Parce que ce genre de trucs m’auraient clairement fait craquer quelques lointaines années plus tôt. Mais j’essaie de pas me focaliser sur le côté des KOS que je ne veux pas voir, pour une raison qui m’apparaît à la fois obscure et évidente. Bien évidemment que je me sens mal à ce sujet. J’ai pas envie d’y penser ni qu’elle me mette la tête dans ma merde. Son petit jeu ne doit pas fonctionner.

« On parle d’enfants Melle Williams, d’hommes et de femmes innocents qui ont perdus la vie parce que vos « employeurs », ma jambe se remet à bouger frénétiquement, j’essaie de paraître impassible, de ne pas me laisser avoir. Dieu et régner en maîtres sur la ville. Ca vous paraît vraiment risible ? Est-ce vraiment à cela que vous voulez associer votre nom et celui de votre famille au regard de la justice ? » Ça commence à me courir sur le haricot pour être poli. Elle fait la déçue, secoue la tête. C’est dégueulasse, de jouer de notre amitié comme ça. Je sais pas comment ça marche dans leurs trucs mais je pense qu’on a bien du lui demander si ça allait lui aller de dealer avec moi, si elle a été aussi réglo qu’il me semble qu’elle l’est, Daya a bien du leur faire comprendre qu’on se connaît. Je sais pas, mais y’avait des moyens pour que ça n’arrive pas, et je parle pas de moi qui me retiens de mettre une claque à une connasse décidée à me pourrir la vie, après avoir manqué de me tuer.

« Parce que c’est ce que vous faites en vous jouant de cette situation au lieu de coopérer et de simplement nous dire ce que vous savez, à la hauteur de ce que vous savez. C’est une requête pourtant simple Melle Williams, beaucoup plus simple que de vous rendre de la sorte complice de leurs crimes.
— Je sais pas si t’as l’air de capter ce qu’il se passe, en fait. » Je perds largement patience, me redresse, je suis fatiguée, j’ai mal au crâne, et elle a fini de jouer à la meuf compatissante avec moi. Alors je laisse Mean Jude prendre la part qu’elle réclame depuis le début de notre conversation. « C’est moi la victime là. Je suis là parce que certes je me suis énervée contre un agent mais parce que ce con s’est laissé avoir par les grands yeux de la connasse qui a failli me tuer. J’peux savoir pourquoi on m’interroge sur un sujet absolument pas relié ? »

Je m’agace, lève les mains, manque de renverser mon café brûlant sur mes genoux. Mon ton témoigne de l’usure, je veux juste que tout cela termine.

« Je répète, je n’ai aucune info. J’ai la plaque de la meuf qui m’est rentrée dedans. Mais pas d’infos, ce sont des collègues, pour certains des amis si on peut dire ça, je bosse au Crash, parce que j’dois payer mon loyer, jusque là rien de ouf, parfois je bois une bière dans un bar avec eux, c’est tout, c’est quoi mon crime là au juste ? De travailler à des heures pas possibles, ce que tu sais déjà il me semble, et de me poser de temps en temps ? » Je lève les yeux au ciel. « J’ai pas d’infos, je sais pas quoi dire de plus, je suis fatiguée et vous êtes visiblement pas foutus de faire un job correct vu que j’suis encore là. » Bon je sais qu’il y a les photos mais on va faire comme si. De toutes façons je compte pas lâcher quoi que ce soit sur Kurtis ou sur mon mec, mes résolutions sont prises depuis un moment. Et ce dernier poignard dans le dos me suffit à faire un pas, peut-être pas malin, mais qui ne concerne que moi.

« C’est tout ? »

:copyright: TITANIA
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


let’s see what you can really do ø daya Empty
MessageSujet: Re: let’s see what you can really do ø daya   let’s see what you can really do ø daya Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
let’s see what you can really do ø daya
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» you owe me one ø DAYA
» let's see what you've got ø daya
» Whose side are you on ? [Daya]
» A word, please ? ø daya
» One more Summer - Daya

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Windy City 911 :: THE WINDY CITY :: Downtown The Loop :: CHICAGO POLICE DEPARTMENT-
Sauter vers: