Fight Back ▬ Daya

ft. Daya, Josef

Fight Back

Une profonde inspiration, les yeux clos, laissant ses pensées se perdre jusqu'à Jade. Il a les épaules lourdes et l'impression que l'étau se resserre autour de ses poignets. Un haut le cœur s'impose tandis qu'il y songe, pas sûr de l'idée qu'il lui a confié mais ils doivent essayer, apaiser les rumeurs, taire les accusations. Elle doit être lavée de tout soupçon. Aussi, il laisse les choses se faire, la valise se préparer. Il laisse les choses se faire, la présence de sa Belle lui échapper. Elijah choisit d'essayer de ne pas céder à la colère qui gronde en lui, à cet orage incessant qui s'étend et s'étend encore à chaque jour qui passe depuis cette rencontre avec la blonde. La gorge se serre comme lorsque les odeurs de benne l'entourait, comme lorsque l'arme de cette femme s'était levé. Et la douleur semble lui revenir, comme toutes les autres, il n'est pas de répit pour celui qui ne s'est pas repenti. Il quitte l'eau chaude de sa douche, s'en remet à la réalité des choses, à l'instant présent. Il a à faire, il a à diriger ; en bas, dans les profondeurs de son antre, des directives attendent d'être données. C'est encore son domaine, son butin. Tout ce qui se trouve entre ces murs, malgré les papiers signés en compagnie d'une Jessie agacée, est encore sien. Il y tient, à cette chance d'avoir survécu – comme offerte en sachant que l'âme aimée n'était pas loin. Un énième soupire et le voilà habillé, prêt à descendre rejointe les ombres qui l'ont tant façonné. C'est vers elles qu'il se dirige, vers elles qu'il vient se perdre, accaparé par Esras dès lors qu'il vient à entrer, pénétrer son domaine de déchéance déjà bien chauffé. « Josef s'est pointé. » Il acquiesce, lui fait savoir que c'est une bonne chose pour les affaires. En effet, ça l'est, cet animal perdu rapportant plus qu'il ne l'aurait cru. Mais l'insistance du clown attire son attention tandis qu'il le retient par le bras à l'instant où va pour tourner les talons, rejoindre sa petite estrade de Roi. Il tique, esquisse un mauvais rictus, pas très à même de se laisser retenir de la sorte. Néanmoins, il n'en dit rien, peu habitué à cet air sérieux sur les traits du chien de garde qu'on lui a collé. « Il est venu avec une espèce de bronzée, j'suis sûr d'l'avoir déjà vu dans le coin mais j'sais plus quand. Bref, il a cassé les couilles donc j'l'ai laissé rentrer mais j'lui ai dit de se démerder avec toi. » Il guette sa présence, guette ses mots. Il guette celui qui devient lentement une proie ; à croire qu'obéir, il ne sait pas vraiment le faire. Esras en baisse un instant la tête, conscient de ce qui doit se tramer sous la masse bouclée. « Elle est là-bas, là. » Il désigne un coin du sous-sol, essayant de bien indiquer la direction à Elijah dont le cœur manque un battement.

Il s'élance, dit à Esras de se barrer, de gérer les combats déjà entamés. Ce dernier ne se fait pas prier, laissant le Loup rejoindre la proie désignée. Il brave la foule, les hommes déchaînés. Il brave l'espace restreint qui commence à manquer pour parvenir jusqu'à la silhouette féminine, planquée dans l'ombre d'un coin de pièce. Si elle est vraiment avec Josef alors les questions n'en seront que plus nombreuses encore, lui qui pensait qu'il pourrait l'appeler « un ami ». Quelques pas encore avant qu'il n'arrive à ses côtés, venant la priver qu'une quelconque sortie, d'une potentielle échappatoire. Il ne l'a vu que trop traîné autour de lui. « Tu cherches quoi cette fois, hm ? Qu'est-ce que t'es venue foutre là, sans déconner ? » Il crache entre ses dents, se retient du mieux qu'il peut de ne pas craquer. Il a les nerfs à vif, le sang chaud. Il a cette paranoïa grandissante qui erre sous sa peau. Le mercenaire s'assure de garder son visage, d'en croiser son regard. Il ne lâchera rien tant qu'il ne saura pas les raisons de sa venue, se remémorant une dernière fois où sont les issues. Si c'est un piège, il lui faudra en sortir. Si c'est un piège, il lui faudra à nouveau fuir.       

Daya & Josef

Fight Back

« Moi non plus. Et elle l’espère bien, parce que pour sa part elle n’a déjà qu’une envie, c’est de quitter ce trou à rats pour ne plus jamais y refoutre les pieds. Elle ne bronche pourtant pas, pas un mouvement, pas un mot, pas même une expression qui viendrait encourager son petit-ami, elle est tout bonnement fermée a à peu près tout ce qui pourrait se passer, mais c’est le genre de comportement que Josef n’ignore pas pour autant. Et ça ne sont pas des gens avec qui je traine Daya, sérieux tu m’as bien regardé ? J’viens ici, j’rentre là-bas, je fais ce que j’ai à faire et j’repars, j’ai jamais adressé la parole à qui que ce soit ici à part pour saluer avant le combat. Ses bras venus se croiser sur sa poitrine, elle le toise avant de finalement pousser un soupir sonore ; ce n’est pas ce qu’elle insinuait évidemment, enfin peut-être un peu, mais c’était surtout là un peu de provocation pour lui foutre sous le nez l’erreur gigantesque que lui semblait être sa présence régulière ici. Son visage se détend un peu malgré tout, mais elle préférerait le voir renoncer à son idée ce qui n’arrivera pas quand bien même elle aimerait se convaincre du contraire. Le regard de Josef se détourne vers le ring et ceux qui semble gérer les allées et venues tout autour avant de revenir se poser sur elle. C’est mon tour, j’fais vite. Ok ? Après on s’casse d’ici. » Elle se tend de nouveau et de façon quasiment instantanée, elle se tait, il n’y a pas grand-chose de positif qu’elle pourrait dire de toute façon, alors elle se pince juste les lèvres, alors qu’il lui tend sa veste d’un air désolé, avant de déposer sur ses lèvres un baiser. Elle le laisse partir, le suit du regard les dents serrées et la boule au ventre. Ca ne lui plaît vraiment pas.

L’indienne s’appuie contre la colonne de béton pourrie, de là où elle se trouve, elle peut sans peine voir ce qui se déroule au centre de la pièce et c’est le corps tendu qu’elle assiste au début du combat entre son petit-ami et un mec à la carrure plutôt impressionnante. Ceci étant dit, elle n’a guère le temps de voir plus de quelques coups qui la font grimacer ouvertement avant d’être interrompue par une silhouette qui attire son œil par la vitesse et l’élan déterminé qui s’en dégage. Le visage n’est pas tant une grande surprise, après tout ce n’est pas comme si elle ne se trouvait pas dans les sous-sols du penitent, pas comme si le chien de garde qu’elle avait remis en place n’était pas celui qu’elle avait déjà vu tourné autour de l’Irlandais…alors non pas de grande surprise et pourtant elle avait bien espéré se tromper là encore. « Tu cherches quoi cette fois, hm ? Qu'est-ce que t'es venue foutre là, sans déconner ? Elijah s’approche, la coinçant intelligemment dans le coin dans lequel elle s’était elle-même positionnée – Bonsoir à toi aussi Elijah. Elle se farde d’un sourire forcé, plante un regard froid dans celui qui la fusille. Je vois que tu diversifies tes activités. Son regard se porte un peu autour avant de lui revenir. Je ne suis pas là pour le travail ne t’inquiète pas, je suis là avec ton nouveau poulain. Et elle vient pointer son doigt dans la direction du pompier qui continue de se battre un peu plus loin. Ceci étant dit, je ne suis pas là pour le plaisir pour autant. Surtout pas celui de te voir. » Et c’est un air mauvais qui vient alors se peindre sur ses traits. Le FC était déjà un problème, mais l’Irlandais en est un bien plus gros à ses yeux.

ft. Daya, Josef

Fight Back

« Bonsoir à toi aussi Elijah. Le sang est pompé, à une allure folle distribué. Les mots lui parviennent à peine au vu des sons dans son dos, des hurlements qui font abstraction du danger qui rôde parfois en haut. Ils sont inconscients, loin d'imaginer qu'un potentiel piège est d'ors et déjà en train de se refermer sur ces locaux dépravés, cette cave au secret brisé. Je vois que tu diversifies tes activités. » Les phalanges perdent de leur couleur et son cœur semble manquer un battement. Elijah se perd, lentement. Il n'a pas besoin de ça, pas besoin de cette pression qui lui ouvre les bras. Et pourtant. Son nez se frise, les tempes semblent battre en même temps que ses veines malmenées. Trop d'images, trop d'idées fusent dans sa tête embrumée, il se souvient du sang, de la fuite, de cette descente des plus douloureuses dont il n'est jamais vraiment remonté, la paranoïa plus violente que jamais. Elijah les entend, les murmures derrière les murs. Et pourtant, ce sont d'autres mots qui lui parviennent, d'autres mots qui viennent se perdre jusqu'à ses oreilles. L'azur clair braqué sur la jeune femme, il détaille ses traits, ses lèvres, les syllabes qui en sortent pour essayer d'en percer l'once de vérité. « Je ne suis pas là pour le travail ne t’inquiète pas, je suis là avec ton nouveau poulain. Une coupure, une maigre pause. Le regard se tourne, se perd sur le combat qui fait rage au beau milieu des animaux pas craintifs d'un peu de sang. Le regard s'arrête un instant, détaille un Josef pressé d'en finir avec le double de sa personne, loin de se faire hésitant. Quelques secondes à peine, quelques secondes avant que toute son attention ne lui soit rendue, quelques secondes avant que ce soit Daya le centre de ses priorités. Ceci étant dit, je ne suis pas là pour le plaisir pour autant. Surtout pas celui de te voir. » Un semblant de sourire, un rictus mauvais et à la fois ironique – il l'inscrit sur ses lèvres au fur et à mesure qu'elle le détaille. Les chiens se cherchent, se toisent – plus silencieux que jamais. Il n'en perd pas le plan qu'il s'est fait, compte sur ses réflexes pour le sortir de ce trou si jamais elle ment mieux qu'il ne l'imaginait. Et, au fond de lui, malgré le masque bien ancré sur ses traits, il songe à cet homme qu'il appelait ami, ce même homme qu'on vient lui peindre comme un potentiel ennemi. Il ne l'imaginait pas aussi proche de la ligne, pas aussi enlacé dans les bras de ce qu'il méprise. Et, pourtant, l'avantage est là.

« Vraiment, hm ? » Il en garde ce sourire, s'essaie à se souvenir. Ils ont eu de longues conversations, y ont parfois passé des soirées entières – il se souvient de ses dires quant à cette femme aux allures meurtrières. Et si c'était elle ? S'il avait su, peut-être se serait-il abstenu ; mais à bien y réfléchir, l'un comme l'autre n'osera jamais rien dire. Leurs mains sont salies, bien que les siennes le soit davantage, Daya n'est pas hors du coup et il ne la laissera jamais le mettre en cage. « Avec lui pour essayer de trouver ton bonheur histoire de me la foutre à l'envers ou j'suis à côté de la plaque ? » Il ose, laisse la question en suspens. Haynes se risque à lui offrir un peu plus d'air, les mains quittent le mur, les barreaux immatériels qu'il représentait se défont au fur et à mesure. Le temps d'une seconde il est partagé entre quelques idées, lui laisser l'occasion de répondre ou pleinement s'en mêler – rejoindre le combat histoire qu'elle comprenne qu'en ces lieux, il est celui qui peut tricher. Un risque qu'il prend, inconscient – Elijah n'est pas l'homme le plus réfléchi du monde dernièrement.       

Daya & Josef

Fight Back

Son air prend une teinte mauvaise, stressé peut-être de la savoir là, une fois de plus dans son espace vital, elle qui ne détient entre ses mains que bien des informations qu’il voudrait voir rester enfouies, lui qui sait de quel bois elle se chauffe… il est à cran, c’est évident il suffit d’apprécier les quelques indices que son corps tendu laisse à deviner. Elle pourrait en être impressionné c’est vrai et elle l’est dans une certaine mesure de part ce qu’elle sait de lui, de ce que ses mains ont laissées derrière elles. Ce sont ceci dit ses connaissances qui la protège et elle ne l’oublie pas, en tire un semblant de confiance peut-être à tort, mais la flic sait, connaît celui qui lui fait face, aussi si elle se permet des traits d’esprit, elle est loin d’être idiote et ne joue pas à laisser un quelconque suspens traîné dans l’air au sujet de la raison de sa présence entre ces murs sales.

Et il se tourne le regard de l’irlandais, presque instantanément lorsque l’indienne désigne celui qu’elle accompagne, celui vers qui son regard ne saurait vraiment s’arrêter de tourner, trop inquiète de le voir céder sous des poings inconnus. La taille de l’homme contre qui il se bat n’aide sans doute pas et quelque part Elijah est peut être une distraction nécessaire pour que la jeune femme ne se brise pas sous une vision qui l’accable. Le simple coup d’œil qui lui échappe entre deux phrases lui suffit pour devoir se forcer à ravaler ses états d’âme. Surtout alors que le regard noir d’Haynes revient se braquer sur elle, contraste malfaisant avec le sourire perfide qu’il affiche l’espace d’une seconde. « Vraiment, hm ? Il laisse planer un très court silence, la toise tout autant qu’elle le fait elle-même, mais très vite il reprend et tout semble s’enchaîner dans un ordre qu’elle n’avait pas vraiment vu venir. Avec lui pour essayer de trouver ton bonheur histoire de me la foutre à l'envers ou j'suis à côté de la plaque ? Hein ? Il lui faut une seconde pour comprendre qu’il insinue qu’elle à infiltrer Josef au sein du fight club pour obtenir de nouvelles pièces dans le puzzle géant auquel ils jouent tout deux depuis plusieurs mois. Et il se met en mouvement, esquisse un pas qu’elle identifié comme pressé, presque irréfléchi vers le centre de la pièce où se déroule le combat. Alors, elle ne prend elle non plus pas le temps de réfléchir avant de s’élancer et d’attraper fermement le bras de l’irlandais pour le retenir. Plantant un regard froid et quelle veut ferme dans le sien.- Je ne crois pas qu’on se soit bien compris. Elle se décale, lui bloque le passage sans pour autant lâcher l’emprise sur son bras. Il n’a pas la moindre idée de ce qui se passe ici ! Et par ce mot elle entend entre elle et lui, mais elle doute avoir à lui faire un dessin. Et j’entend bien que ça continue comme ça ! C’est une coïncidence, de très mauvais goût certes, mais ça en est une et que les choses soient claires Elijah, il lui arrive quoi que ce soit et crois-moi la prison sera le cadet de tes soucis ! » Elle ne poursuit pas, n’en à pas vraiment le temps de toute façon…

ft. Daya, Josef

Fight Back

Il a le regard qui guette et l'envie qui monte. Elijah prend sur lui pour ne pas hurler à la foule de quitter les lieux, cet endroit qu'il chérit pour ce qui s'y enterre chaque soir ou presque. Non, il tient bon, préfère une autre approche quant à la présence de cette femme en plein cœur de son monde. C'est un risque et si message il doit faire passer, il n'hésitera pas un seul instant – pas même malgré l'amitié tissé avec celui qu'elle lui a désigné. Un soupire, un élan trouvé, Haynes va pour rejoindre le ring mais une main fermement et rapidement accrochée à son bras l'en empêche. Rapidement, le regard noir, il vient détailler son invitée indésirée, cherchant à lui extirper les réponses qu'il attend aux questions qu'il ne pose pas mais qu'elle devine sûrement. Une raison. Il ne demande qu'une raison valable pour ne pas céder à cette sourde colère qui gronde en lui. « Je ne crois pas qu’on se soit bien comprit. Elle s'impose, fait barrage, lui permettant finalement d'y voir un peu plus clair – le croit-il, en tout cas. Elijah tient sa place, laisse la petite silhouette faire obstacle entre son idée première et sa position actuelle. Il n’a pas la moindre idée de ce qui se passe ici ! Voilà qui l'intéresse un peu plus, voilà qui l'intrigue plus que ça ne le devrait. Il a envie d'en apprendre plus, il a envie qu'elle vienne confirmer l'un de ses scénarios, celui dans lequel il imagine Josef bêtement utilisé par celle qui lui fait face – la stupidité tunisienne peut-être. Mais le regard qu'elle porte sur lui, cette rapidité avec laquelle elle est venue lui barrer la route lui indique que c'est bien plus profond que ça. Elle est cette femme dont ils parlaient parfois, elle est cette femme pour qui les yeux de son ami semblait briller avant que le sujet ne change au fur et à mesure des soirées. Évidemment, il aurait dû s'en douter, le monde n'a pas fini de le tester. Et j’entends bien que ça continue comme ça ! C’est une coïncidence, de très mauvais goût certes, mais ça en est une et que les choses soient claires Elijah, il lui arrive quoi que ce soit et crois-moi la prison sera le cadet de tes soucis ! » Il réprime un sourire, n'affiche qu'un maigre rictus, c'est comme si le défi se lançait mais il tient bon l'animal, fait taire les plus bas réflexes qu'il peut avoir quand la provocation se risque jusqu'à lui – il a trop à perdre désormais.

« Fais attention à tes mots, les menaces, c'est pas vraiment ma tasse de thé. Je pensais que tu le savais mieux que personne vu ce que tu as... Une pause, le regard qui ne dévie pas. L'azur se concentre sur ces traits qu'il n'a que trop croisés, ces traits dont il se méfie avant tant de hargne. Néanmoins, il n'avance pas de nouveau pas en direction d'un Josef assoiffé de coups. Non, il s'en tient à sa place pour l'instant, retirant enfin la main de la jeune femme qui s'était presque ancrée contre son bras. Tu veux qu'il ne sache rien de ce qui se passe ? Soit, fais en sorte que je n'apprenne pas qu'une descente soit prévue par ici à cause de toi parce que, crois-moi, crever sera le cadet de tes soucis. » Il crache presque entre ses dents, le cœur qui bat plus fort que jamais – conséquence d'une crainte qu'il n'exposera pas, pas complètement en tout cas. Mais il trahit l'attachement qu'il peut avoir à l'égard de ces murs, de cette cave aménagée qui n'abrite pourtant rien de plus que tout ce dont il aurait pu se défaire après son exil. « Après la raclée, vous dégagez. Tout les deux. Je suis assez clair ? » Question à laquelle il n'attend pas vraiment de réponse, laissant l'azur de ses prunelles se perdre dans les siennes avant de réinstaurer une distance adéquate, avant d'en revenir aux ombres de son monde – non pas sans garder un œil sur cette présence indésirée néanmoins, rien que pour s'assurer qu'elle disparaîtra comme ordonné.       

Daya & Josef

Fight Back

Le sourire qui vient marquer ses lèvres ne plaît pas à Daya, mais elle n’en est pour autant pas surprise, elle pense véritablement avoir cerner ce type, celui –là même à qui elle laisse une liberté qui n’est en rien justifié, mais elle est femme de parole et aussi elle s’y tient, pour l’instant en tout cas, en attendant que leur accord ne se perde, qu’il ose venir y apposer la mauvaise pierre, celle qui lui donnera le droit de la faire s’effondrer. Elle attend ce moment avec une impatience non dissimulé, l’homme qui lui fait face le sait, elle n’a à son encontre que du dégout et rien d’autre, pourtant elle sais que ce soir dans ce contexte et cette occurrence, elle ne peux rien faire, rien dire, parce qu’il n’est pas envisageable que cette pierre soit Josef, non, elle ne laisserait jamais une chose pareille arriver et pour cela, elle a au mois autant si ce n’est plus d’arguments que l’Irlandais. « Fais attention à tes mots, les menaces, c'est pas vraiment ma tasse de thé. Je pensais que tu le savais mieux que personne vu ce que tu as...et il s’agite, se libère sèchement de l’emprise qu’elle avait prise sur sa chair bouillonnante.  Bien sûr qu’elle le sait, mais elle sait aussi qu’elle en a les moyens et qu’il a beaucoup à perdre, pas seulement de part ses liens ou ses biens, mais aussi et surtout jusqu’au fondement même de sa vie, sa liberté…Elle ne se sent donc pas particulièrement menacé, elle a encore des cartes entre les mains, elle en a jusque dans ses manches et elle le sait, se repose forcément dessus, peut-être à tort. Tu veux qu'il ne sache rien de ce qui se passe ? Soit, fais en sorte que je n'apprenne pas qu'une descente soit prévue par ici à cause de toi parce que, crois-moi, crever sera le cadet de tes soucis. Elle ne lui répond pas, se contente de le fixer d’un air peu impressionnée, elle ne doute pas du fait qu’il pense ceux qu’il dit, mais il s’emporte aussi et réalisera vite elle en est persuadé que ce n’est pas aussi facile qu’il veut bien le laisser démontrer…oh non…pas quand on est lui et qu’elle est elle. Ainsi elle n’acquiesce pas, ne contre pas sa demande non plus, elle reste là, le regard planté dans le sien, autoritaire et confiant. Après la raclée, vous dégagez. Tout les deux. Je suis assez clair ? La réponse est évidente, mais elle n’a pas le temps de la faire entendre avant qu’il ne tourne les talons avec aigreur,  Elle le laisse, n’a rien de plus à dire, elle n’a qu’une seule envie, la même que lorsqu’elle avait pénétré les lieux…repartir, éloigné l’homme qu’elle aime de la noirceur de ce monde dont elle ne lui comprend pas l’attrait, retrouvé le confort de leur appartement et de cette vie qui ne devrait pas tremper dans quelque chose d’aussi ternie que l’univers d’Elijah…

Elle s’en ira donc, avec lui et la mission presque encore plus vitale de lui faire comprendre la dangerosité encore plus exacerber d’un univers qui n’est pas pour lui.