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Phoenix Ledger

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MessageSujet: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyMer 8 Mai - 16:49

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Trois fois qu'elle appelle, qu'elle change d'avis. Trois fois qu'elle lui fait savoir qu'elle devrait le rejoindre un peu plus tard – il ne fait que soupirer, ne prend même pas la peine de répondre. Et, tandis qu'il guette les messages que Jess lui envoie, plus ceux de quelques autres, on le rappelle à lui, insistant quand il ne répond pas. Qu'est-ce qu'elle le gonfle quand elle agit comme ça. « Pardon, à emporter. » Ouais, parce qu'elle ne compte pas le rejoindre visiblement ; un imprévu de ce qu'elle marque, message auquel il ne répond pas non plus. Trop tard, la bouffe est commandée et il n'est pas sorti chez lui pour rentrer dans la foulée, d'autant que Delilah n'est pas là pour qu'il puisse la faire chier. « C'est cool, garde la monnaie gars. » Pas un regard, les prunelles braquées sur l'écran de son téléphone, sa main libre pianotant des commentaires sur instagram. Il s'en rendra peut-être compte plus tard, qui sait – un billet de cinquante dollars pour deux plats... c'est sûrement un peu trop, surtout en fin de mois. De retour sur la grande allée, il marque l'arrêt, ignore un nouvel appel de la part de sa copine – première du nom – avant de rejoindre le métro le plus proche. La musique sur les oreilles, l'estomac qui commence à grogner ; il prend sur lui, s'abstient de lui faire savoir qu'il ne compte pas reculer. Engagé dans les ruelles voisines, il songe à ce qui pourrait s'interposer entre cet après-midi dont ils avaient parlé et la réalisation de ce dernier ; conscient finalement de ne pas avoir été des plus présents dernièrement. Non, raison de plus pour ne pas annuler au dernier moment. Ça le saoule, plus qu'il ne pourrait l'avouer. C'est qu'il aurait pu faire autre chose, lui laisser son précieux temps pour profiter du sien autrement. Il tique, frise un peu son nez mais prend le risque de ne pas trop y penser. Le sac dans une main, l'autre enfouie dans sa poche avec son téléphone, il presse un peu le pas en voyant l'heure défilée, se rappelant qu'elle pourrait bouger de chez elle vu qu'il n'a rien dit. Chose qu'il espère éviter, avide de pouvoir la bloquer dans ses plans comme par vengeance pour cette journée qu'elle veut lui retirer. Il a tout organisé, tout prévu pour ne pas être dérangé – même le mode de son téléphone a été changé. Tant d'efforts pour rien ? Nah, même pas en rêve. Alors, c'est tout sourire qu'il se pointe jusque devant l'immeuble, prenant quelques secondes pour patienter en voyant que l'interphone est déjà occupé – mais ça dure et il doit s'assurer qu'elle est encore là-haut à peut-être se préparer. « Excuse-moi, honey. » Il passe devant la jeune femme qui attendait jusqu'alors, n'offrant qu'un bref regard sur elle, un maigre coup d’œil qui, néanmoins, parvient à le couper dans son élan.

« Merde, toi ici. » Il jure, se tourne vers elle pour lui faire face complètement cette fois. Ces traits, il les reconnaîtrait n'importe où en vérité – les ayant que trop côtoyé dans un passé révolu, du moins pour l'un d'entre eux. « Qu'est-ce que t'es venue branler dans c'coin là ? » Il demande, engage la conversation même s'il se doute que cette rencontre pourrait plus la déranger qu'autre chose ; après tout, elle est celle qui a coupé tous les ponts et ça, jusqu'au dernier. Envolée la gamine un peu paumée qu'il avait prit sous son aile légèrement brisée. Envolée l'espèce d'étudiante improvisée qu'il s'était mit à apprécier. Du jour au lendemain, sans même un au revoir, un merci ou une poignée de main. Et finalement, c'est là qu'il la trouve, bêtement patiente devant la porte d'un immeuble qu'ils ont finalement en commun ; le hasard serait plus gros qu'il en rigolerait tout autant, petit bâtard. « Ça fait plaisir d'voir que personne t'a buté. J'me posais la question vu que tu t'es tirée un soir pour plus r'venir du tout. » Un coup d’œil à son téléphone et Jess qui rappelle encore. Deux minutes, elle peut lui accorder ça ? Il a des réponses à faire naître d'une bouche tirée en une moue de surprise et... de déception ? Peut-être qu'il se trompe, ce ne serait pas la première fois.
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyDim 19 Mai - 0:44



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Ca fait une paie qu’on s’est pas vu, qu’on n’a pas vraiment prit le temps de se voir et apparemment aujourd’hui est un jour spécial puisqu’elle veut que j’rencontre son mec. Je n’sais rien de lui si ce n’est que leur relation naissante marche plutôt bien et à l’entendre légèrement minauder au téléphone j’me dis que Jess doit être heureuse. Et c’est le principal. Faut croire que c’est la saison, ces dernières semaines.
Je sors de la douche entourée d’une serviette, me sèche et enfile mon jean et une chemise dont je retrousse déjà les manches. On crève de chaud, le mois d’Août pèse sur l’air qui, parfois, pourrait presque devenir irrespirable. Je n’suis pas mécontente de passer de longue journée à la morgue avec la fraicheur des lieux et des cadavres. Et de l’humeur d’Eamonn, aussi. Je m’active un peu dans tous les sens, range ce que je trouve au passage, réordonne ma chambre qui est devenu un sacré bordel… Mais j’ai beau m’agiter, essayant de m’occuper, j’arrive pas à m’le sortir du crâne. Ca m’obsède presque malgré moi et c’est pire lorsque je pose mes yeux sur cette photo de famille où mon père se tient souriant auprès de ma mère.
Ce père, qui n’est apparemment pas le mien.
D’un geste lent, déglutissant en silence, je rabats la photo sur mon bureau, cliché contre le bois avant de détourner le regard pour tenter de me concentrer sur autre chose que cette nouvelle qui m’a fait l’effet d’une bombe atomique dans la gueule. Comment remettre en question tout un pan de votre vie ? Si votre père tombe malade, qu’il a besoin d’un rein et que vous vous proposez pour être donneur, vous êtes sur la bonne voie. Mais alors si en plus de ça on vous annonce que ça n’va pas être possible parce que, Ô putain de surprise, vous n’avez pas le même sang puisque cet homme n’est en réalité pas votre père ? Alors là c’est le jackpot, vous n’pouvez pas faire mieux.
J’ai la haine contre ma mère même si j’comprend qu’elle n’ait pas voulu me perturber avec l’existence d’un type qui n’est même pas au courant de sa paternité. Un amour d’été, fugace mais intense et surtout suffisant pour tomber en cloque. Ca m’reste au travers de la gorge, donc. De pas avoir été au courant avant, malgré tout. D’avoir dû attendre ce genre de situation pour savoir que celui qui m’a élevé n’est pas celui qui m’a conçu. Ca change rien, j’crois. Enfin si, ça change un tas de truc mais pas l’image que j’ai de celui qui m’a vu grandir. Mais j’ai toutes les peines du monde à ne pas penser à cet Elijah.

Le vibreur de mon téléphone m’arrache à mes pensées, je scroll le message de Jess avant de me bouger un peu plus le cul pour éviter de la faire attendre. Je prends mon sac, mes clés et quitte l’appartement rapidement pour rejoindre le pied d’immeuble de Jess où j’ai sonné une fois. Deux fois. Sans réponse. Je grommelle, me demande ce qu’elle fout.

« Excuse-moi, honey. »
Honey ta mère ouais ?
Un mec me pousse doucement pour s’faire une place et quand j’croise son regard c’est un tsunami qui s’écrase sur ma gueule. Cette sensation de glace jusqu’au fond des tripes, qui me fige sur place. Mon premier réflexe est de vouloir me détourner pour fuir son regard, espérant qu’il ne me reconnaisse pas.

« Merde, toi ici. C’est loupé. Phoenix se tourne vers moi, j’ai l’estomac qui se noue. Impossible d’oublier cette gueule qui m’a été familière pendant des mois, qui m’a aidé à ne pas m’faire bouffer dans la rue lorsque je vendais ma cam’. Un soutient que j’ai apprécié, qui m’a été indispensable mais que j’ai fuis dès que j’ai pu. Qu'est-ce que t'es venue branler dans c'coin là ?
- J’te retourne la question. J’suis crispé, complètement tendu et ça s’voit. J’peux difficilement feindre l’indifférence face à ce type que j’pensais ne plus jamais croiser. Encore moins en bas de l’immeuble de Jess. Manquerait plus qu’il habite ici, qu’il ait un appartement à côté du sien.
- Ça fait plaisir d'voir que personne t'a buté. J'me posais la question vu que tu t'es tirée un soir pour plus r'venir du tout. » Je me tends un peu plus, dégluti. J’ai pas peur de lui, c’est pas le problème. Non, le problème c’est que j’ai tout fait pour l’éviter, pour essayer d’oublier toute cette période que j’ai tenté de laisser derrière moi mais qui me revient en pleine gueule dès lors que mes yeux se posent sur Phoenix. Il n’a pas changé, toujours aussi tatoué, toujours aussi désinvolte. J’l’aimais bien, suffisamment pour me taper des fous rire avec lui quand la rue m’faisait flipper, trembler parfois. Et il ne me loupe avec sa petite réflexion qui me fait me sentir con. C’est vrai que j’aurai pu au moins lui dire au-revoir, le remercier mais j’ai fui le plus vite et le plus loin possible dès que j’ai pu parce que contrairement à ce qu’il croit, on a bien failli me buter à cause de toute cette merde.

« T’emballes pas trop, ça veut pas dire que j’en ai pas chié derrière. Avant de vouloir chercher à m’achever moi-même mais passons. La gêne s’installe, surtout de mon côté j’ai l’impression. Je tousse dans mon poing avant de râler intérieurement. T’façon j’suis bloquée avec lui donc … Désolée de pas être passé te dire aurevoir. J’dirais pas que j’ai pas eu l’temps parce que c’est faux mais c’est devenu compliqué avec mon taff. C’est un putain d’euphémisme ouais. Le visage d’Andrew s’impose et subitement, l’angoisse remonte et toute la merde avec. C’est exactement pour ces raisons là que j’voulais plus le voir, parce que sa tronche de mignon me rappelle pourtant les aspects les plus sombres de ce que j’ai vécu. Je tousse, une nouvelle fois. La chaleur, sûrement. Bref, et toi ? Ca va ? Tu deviens quoi ? »
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyDim 26 Mai - 0:36

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Il ne ravale pas ce large sourire, le tien même au contraire. Phoenix lui fait face avec l'impression que quelques heures seulement les sépare de leur dernière entrevue. Foutaises, ça fait des mois qu'ils ne se sont pas vus. Elle pour Dieu seul sait quelle raison et lui, eh bien, la prison ne lui permettait pas de tenir sa place là où ils avaient pour habitude de se croiser – et quand bien même cette place fut reprise, elle ne s'est pas pointée pour autant. « T’emballes pas trop, ça veut pas dire que j’en ai pas chié derrière. Il hausse les épaules en guise de réponse, n'insiste pas à la manière dont elle semble sur la défensive, aussi tendue que les strings qu'il aime à descendre quand l'occasion lui permet. Et s'il tient le silence, appuie aussi encore sur la sonnette de sa première et officielle petite-amie, il n'hésite pas à laisser traîner son regard sur cette vieille connaissance ressortie d'outre tombe quand elle se met à tousser, à vouloir faire disparaître cette gêne qui – quant à lui – ne l'atteint pas ; l'avantage de ne rien avoir à se reprocher, pas en ce qui concerne tout ce temps sans mot, sans aucune nouvelle. Désolée de pas être passée te dire au revoir. Là-dessus, il s'arrête de presser Jess, faisant volte face pour pleinement se planter devant Taylor. Il laisse ses paroles s'imposer entre deux, il laisse les explications – si elle décide d'en donner en tout cas – se perdre jusqu'à lui. Il écoute, n'intervient pas. Il ne lui fait pas l'affront de la déranger dans cette confession. J’dirais pas que j’ai pas eu l’temps parce que c’est faux mais c’est devenu compliqué avec mon taff. » Il acquiesce, simplement. Elle aurait pu mentir, lui faire entendre qu'elle est passée et qu'il n'était pas là mais elle use d’honnêteté. C'est ce qu'il retient finalement, plus que les mots en eux-même. Aussi, il ose un nouveau sourire à son encontre. « T'inquiètes pas va, c'est rien, paraît que c'est des choses qui arrivent. » Un clin d’œil, un ton qui laisse aisément voir qu'il ne lui en tient pas rigueur – comment le pourrait-il, de toute manière ? Avant sa gueule de chiot, il ne peut rien contre le petit poucet, d'autant qu'il avait apprit à l'apprécier. « Bref, et toi ? Ça va ? Tu deviens quoi ? » Une énième tentative de faire descendre Jess de sa tour pour l'instant impénétrable, il ne cédera pas. Ça avant que les mots de la jeune femme avec qui il patiente ne lui parvienne, avant que la question qu'il aime à éviter d'ordinaire ne s'impose ici sans qu'il ne puisse y parer. Il pourrait ne pas répondre mais ce serait une sorte d'insulte à la vérité dont elle a pu user un peu plus tôt. Phoenix en soupire un peu, prenant sur lui pour taire les mensonges qui se proposent à son esprit ; ce n'est pas comme si Taylor n'était pas au courant de ses travers et des rues dans lesquelles il dealait – pendant un temps avec elle qui plus est.

« Bah écoute, j'suis en pleine forme. Un coup d’œil sur son téléphone en répondant, un message qu'il envoie à la hâte à Jess qui commence à lui faire perdre patience – non pas que la discussion avec son ancienne partenaire l'ennuie mais il n'était pas venu pour ça au départ. J'me remets tranquillement d'mon année de prison. J'taff dans un bar, le Maureen's, je sais pas si tu connais bien. Il continue sur sa lancée, ne se soucie pas tellement de comment ça pourrait être accueilli. Après tout, elle en sait bien assez sur son compte, ça aide finalement de pouvoir parler librement quand on sait qu'on ne viendra pas juger – pas complètement. Et là, bah j'venais voir ma copine qui essaie encore d'me foutre un plan parce qu'elle doit parler à une pote avant que j'arrive. Tout ça en me prévenant quand j'suis déjà dans l'coin et que j'ai amené de quoi bouffer. » Le voilà, l'agacement qu'il essayait de réprimer. Les mauvaises surprises ne sont pas tellement son fort. Et, il faut avouer qu'il n'est pas du genre patient, ni du genre à être des plus calmes. Phoenix n'a jamais réellement réussi à passer au-dessus de ses problèmes de gestion de la colère, ceux qui ressortent aisément quand on le contrarie – comme ici finalement. Il tient à faire tenir son masque mais il fait partie de ces hommes qui ont un certain mal à cacher les sentiments qui s'installent sur leurs traits. « Un mal pour un bien en soit, j'sais que tout va pour l'mieux pour toi maintenant. Ça rassure déjà un peu. » Une main sur l'épaule qui tapote comme pour accentuer ses derniers mots. Phoenix s'apprête ensuite à sonner une nouvelle fois mais, enfin, la porte s'ouvre sur celle qu'il était venu trouver. « Putain, tu foutais quoi encore ? Faut que j'gueule ton prénom la prochaine fois ? » Un baiser, le sac avec le déjeuner amené donné. Il marque une pause avant de se tourner vers Taylor. « J'ai eu d'la chance de croiser une ancienne pote en attendant comme un con. J'te présente Taylor la lâcheuse. Taylor, Jess ma copine. »
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyDim 9 Juin - 19:57



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« Bah écoute, j'suis en pleine forme. Déjà, il est pas mort, j’pense que c’est une bonne chose dans un milieu comme celui dans lequel on a trainé tous les deux. Lui plus que moi. J'me remets tranquillement d'mon année de prison. J'taff dans un bar, le Maureen's, je sais pas si tu connais bien. Mes yeux s’écarquillent mais j’ai pas le temps de lui demander « Wtf quelle année de prison » qu’il enchaine, l’air de rien. Noyant le poisson sous l’eau. Putain d’expression pourrie qui n’veut strictement rien dire. Et là, bah j'venais voir ma copine qui essaie encore d'me foutre un plan parce qu'elle doit parler à une pote avant que j'arrive. Tout ça en me prévenant quand j'suis déjà dans l'coin et que j'ai amené de quoi bouffer.
- J’vois que t’es toujours aussi patient. » J’me permet un rire, une vanne lancée comme ça alors que j’devrais peut-être pas. C’est pas comme si j’en avais quelque chose à foutre, au fond, puisque je constate que lui-même me parle comme si on ne s’était jamais quitté. Ça me fait étrange, me crispe un peu l’estomac. Je l’aimais bien et je l’aime toujours bien, ça me fout justement mal à l’aise de me dire que je l’ai laissé dans sa merde sans un mot, sans même une excuse. Surtout après ce qu’il a fait pour moi. J’ai trouvé un soutient auprès de Phoenix alors que j’étais dans une merde noire, à flipper dans chaque coin de rue de tomber sur un taré agressif qui aurait pu me voler toute la came… Chose qui est déjà arrivée en soit, jusqu’à me faire taper sur la gueule. Mais je suppose que sans lui, ça aurait pu être un quotidien auquel j’ai échappé.

« Un mal pour un bien en soit, j'sais que tout va pour l'mieux pour toi maintenant. Ça rassure déjà un peu. J’accueille sa tape sur l’épaule et ses mots avec un profond malaise. J’devrais peut-être chercher à le revoir après ma discussion avec Jess, histoire de mettre les choses à plat, qu’on discute de tout ça. Un mouvement derrière la porte attire mon attention qui s’ouvre. Jess arrive enfin, j’ouvre la bouche pour dire au-revoir à Phoenix … Putain, tu foutais quoi encore ? Faut que j'gueule ton prénom la prochaine fois ? Ils échangent un baiser, Jess se tourne vers ma gueule choquée et moi j’suis là, comme une conne, à les regarder alors que mon cerveau est complètement figé. L’angoisse me crispe l’estomac, mon esprit va à 100 à l’heure et s’installe déjà un putain de moment de gêne entre ma pote et moi. J'ai eu d'la chance de croiser une ancienne pote en attendant comme un con. J'te présente Taylor la lâcheuse. Taylor, Jess ma copine.
- Merde, je savais pas que vous vous connaissiez.
- J’suppose que c’est le petit ami en question ? HAHAHA la putain de bonne blague. Il y avait combien de chance pour qu’un truc comme ça arrive ? J’ai un million de question qui me traverse l’esprit. Jess est au courant du passif de Phoenix ? Et Daniel ? La peur qu’il balance tout sur mon compte s’éveille aussi et j’sais même plus vraiment sur quel point paniquer tellement il y en a. Maintenant, c’est entre Phoenix et moi que la gêne s’installe, à se sentir con tous les deux, probablement entrain de se demander chacun de notre côté qui va balancer quoi en premier. Quelle putain de merde.
- Vous vous connaissez d’où ?
- Hein ? Je cligne des yeux, reviens sur terre pour poser mes yeux sur Jess, j’ai pas écouter la moitié de ce qu’ils ont dit.
- Bah tous les deux, vous vous connaissez d’où ?
- Euh, regard vers Phoenix. D’un ami en commun, on s’est croisé à plusieurs soirées. Et voilà. » Un pur mensonge que je balance comme ça, à la va-vite avant qu’il n’ouvre la bouche. Je n’dis pas que c’est une grosse balance mais je sis même pas ce qu’elle sait sur lui, si elle est au courant de son passif – voir même présent – et j’ai pas envie qu’elle sache que j’ai été mêlée à ce genre de merde. Rien avoir avec la honte, j’ai juste pas envie que ça s’ébruite.
La jeune femme nous fait entrer, s’amuse de la situation, bien contente que sa pote et son petit ami se connaissent déjà. Je me contente de sourire, de rire de temps en temps mais le malaise me colle au fond de la gorge.

« Ah, je reviens, c’est un coup de fil important. Jess s’exile dans la salle de bain pour passer son appel et je me tourne vers Phoenix.
- Tu parles d’une situation chelou. C’était franchement gênant. Je marque une pause, m’assoit sur l’accoudoir du canapé. Vous êtes ensemble depuis combien d’temps ? »
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyJeu 13 Juin - 19:01

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La surprise est directe et il ne cache pas son désarroi, la grande gueule se ferme instinctivement – aussitôt que les mots de Jess se prononcent. Oui, ils se connaissent déjà ; la question c'est d'où elle la connaît ? Il lui faut quelques secondes pour se remettre de cet instant, pour encaisser que désormais ses secrets sont peut-être exposés. Il prend sur lui, se tient presque à l'écart malgré la main de la jeune femme réclamant la sienne, malgré sa présence cherchant à le mettre un peu plus en avant. Mais merde, non, il veut aller se planquer dans un coin et admettre qu'il vient de perdre l'un de ses plus précieux trophées. Pourtant, il tient bon. Phoenix demeure à sa place, affichant un sourire – quoi qu'un peu gêné. Celle qu'il guette désormais n'est plus sa copine mais bien son ancienne compagnie des rues, celle qui s'était volatilisée sans un mot, sans un merci, sans le prévenir qu'ils seraient amenés à se recroiser ; quoi qu'elle paraît tout aussi sur le cul que lui. Un soupire et l'esprit s'en remet aux questions qui se posent – principalement celle qu'est laissée en suspens. Ils se connaissent d'où ? Eh bien... « D’un ami en commun, on s’est croisé à plusieurs soirées. Et voilà. » Il acquiesce, en revient à Jess qui sourit, plus ravie que jamais. Idiote qu'elle est. Néanmoins, la vérité est enterrée dans ce mensonge, cachée au regard de celle qu'ils veulent visiblement tout les deux préserver. Là-dessus, elle se décide enfin à les laisser passer, à les faire entrer. La montée des marches se fait presque en silence, quoi qu'en partie. Elle s'excuse, lui fait savoir qu'elle tenait vraiment à prévenir sa pote qu'elle n'était plus seule, une surprise qu'elle tenait à lui faire. Deux surprises pour le prix d'une, félicitations. « Ah, je reviens, c’est un coup de fil important. » Ils ont à peine passer la porte, Phoenix vient seulement de déposer les sacs qu'il tenait sur le petit bar de sa cuisine ouverte qu'elle s'enfuit, prend la direction de sa salle de bain pour s'isoler. Un coup d’œil sur elle, un soupire qui franchie la barrière de ses lèvres. « Tu passeras le bonjour à ton père. » Un signe de main comme pour lui dire de se taire et il en rigole, ce salaud, avant de venir s'installer, de prendre place sur le canapé de manière assez désinvolte – pour ne rien changer. « Tu parles d’une situation chelou. C’était franchement gênant. Il hausse les épaules, n'en détourne même pas son regard qui vient traîner sur son téléphone dès lors qu'il s'est installé. Vous êtes ensemble depuis combien d’temps ? » Cependant, il se défait de ses réseaux pour déposer l'appareil sur la table basse, se concentrer sur Taylor avec un peu plus d'attention que précédemment. Parce que la question est bonne et qu'elle lui pose une sacrée colle, il tique un peu, essaie de se souvenir de la manière dont les choses se sont passées mais le tout est décousu, en partie en tout cas.

Il souffle, grimace un peu en essayant de trouver le bon laps de temps. « Un petit temps moment déjà... une pause, le regard ailleurs et les mains qui finalement retrouvent la forme de son portable. Il pianote, cherche un indice dans ses mails puisque tout a commencé par ces saloperies. On se connaît depuis quelques années déjà mais on avait jamais échangé que des mails. Il vérifie, acquiesce à ses propres dires comme pour accentuer sa réponse avant d'en relâcher l'appareil. Un coup d’œil vers la porte de la salle de bain qui demeure fermée, vers l'endroit d'où la voix continue de parler sans donner l'impression qu'elle puisse s'arrêter. Je crois qu'on s'est mit ensemble un ou deux mois après ma sortie de prison mais elle... Il peine à le dire, croit se mettre en danger – pourtant, Taylor est celle qui leur a épargné une ribambelle de questions plus gênantes les unes que les autres. C'est d'ailleurs pour ça qu'il ose, qu'il reprend cette phrase pas terminée. Elle sait rien de tout ça. J'veux dire, de mes conneries et de l'année dernière. » Il ose, braque ses prunelles ambrés sur Taylor qu'il supplie finalement silencieusement de la fermer. Après tout ce qu'ils ont en commun, peut-être peut-il se permettre cette faveur ? Peu importe, il l'ose quand même. « Et si elle pouvait continuer à pas savoir ça m'arrangerait... si tu vois c'que j'veux dire. » Il appuie sur sa requête, la laisse se former en affirmation mais tient tout de même à s'assurer qu'elle se rangera de son côté. Il mise gros là-dessus, garde cette mauvaise habitude à se dire que les gens ne changent pas ; des souvenirs de celle qui se trouve à ses côtés, il ne garde que les bons, sa candeur, son humour et cette espèce de brève loyauté. Pourvu qu'il ne se soit pas trompé.
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyMar 18 Juin - 14:03



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« Un petit temps moment déjà...
- Hm. Un p’tit moment ? J’sais pas par quel miracle je ne l’ai pas croisé avant ça.
- On se connaît depuis quelques années déjà mais on avait jamais échangé que des mails. Toujours le cul posé sur l’accoudoir, je finis par me laisser tomber sur le canapé, à côté de lui. J’écoute sans apporter de commentaire, encore complètement bugué sur le fait que l’on se retrouve là. Ça me colle une douleur désagréable au fond du ventre, me fait naitre une boule de stress, comme une image qui vous rappellerait tous vos plus mauvais souvenirs. Pourtant, je n’en ai pas que des mauvais avec lui, bien au contraire. Sans Phoenix, ma vie aurait pu être pire qu’elle ne l’était. Je crois qu'on s'est mit ensemble un ou deux mois après ma sortie de prison mais elle... Mon regard se détache du mur, retrouvant son regard. Elle sait rien de tout ça. J'veux dire, de mes conneries et de l'année dernière. Et si elle pouvait continuer à pas savoir ça m'arrangerait... si tu vois c'que j'veux dire. » Nous sommes là, comme des cons, à se regarder dans le blanc des yeux. A se jauger, se méfier tout en misant sur la loyauté que l’on s’est donnée lorsque nous étions tous les deux dans un coin de rue. J’suis peut-être partie comme une voleuse mais jamais je n’irai le balancer parce que j’suis pas comme ça, je n’l’ai jamais été. Pas même lorsque les types d’Eamonn se sont ramené dans la morgue avec un demi-mort sur les bras. Ça ne me traverse pas l’esprit mais j’peux comprendre qu’il se pose la question.

« J’dirais rien, j’suis pas une balance, t’inquiètes. Je ne le quitte pas des yeux, étrangement calme pour une fois. Tant que tu m’promets de pas te foutre de sa gueule. » C’est dit sans agressivité mais avec sincérité. J’la connais depuis longtemps, l’adore et je tiens à cette meuf… j’ai bien entendu deux trois histoires de la bouche de Phoenix concernant ses gonzesses et j’sais que sa bite n’a pas d’œil et surtout, aucune retenue. Et j’ai pas envie que Jess en fasse les frais.
J’détourne le regard, reprend ma contemplation du mur avant de lâcher un soupir entre mes dents, me passant une main sur le visage. J’ai la trouille qu’un faux pas soit fait, qu’une bombe soit lâchée par mégarde. J’veux pas que Jess sache quoi que ce soit et encore moins Daniel. J’pas envie de voir la déception sur sa tronche, pas après tout ce qu’on a vécu et m’être permise de lui faire une leçon de morale sur sa rechute avec l’alcool.
Profond malaise. Très profond.
« J’connais son père depuis un bon moment maintenant … Il est au courant ? De vous, de toi. Parce que j’serais pas surprise qu’il ait fouiné dans ton casier judiciaire pour être sûr que t’es pas un sale con. Un sourire en coin, c’est presque avec affection que j’dis ça mais aussi avec une sincère inquiétude parce que son métier de flic le poussera certainement à fouiller, s’assurer que sa fille est entre de bonnes mains. J’peux pas lui en vouloir de faire ça même si, personnellement, ça m’emmerderait bien que quelqu’un vienne foutre son nez dans mon intimité et mon passif. Ils n’sont pas au courant pour moi non plus. J’veux pas que ça se sache, ça m’est déjà trop retombé sur la gueule. » J'me suis faite tapé sur la gueule, j'ai failli perdre des potes et mon taff. J'en ai trop chié pour perdre plus aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyMer 19 Juin - 0:36

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Le petit bout de femme termine par se joindre à lui et, à vrai dire, il ne lui reproche pas. Ils en ont passé des soirées ensembles à essayer de survivre, à essayer de bosser malgré les risques et les dangers. Il a déployé ses ailes au-dessus d'elle avec la volonté de la protéger, de lui épargner les maux qu'il connaissait – qu'il connaît encore en soit, bien qu'elle l'ignore. Néanmoins, il jauge son regard, essaie d'y trouver un indice quant à la réponse qu'elle pourrait lui donner, quant à ce qui se passe dans cette tête qu'il a retrouvé. Au fond de lui, Phoenix se dit qu'elle ne le fera pas – après tout, ils étaient deux pour bien des soirs à commettre ses méfaits-là. Si Jess l'apprend et se met à le blâmer, il ne sera pas le seul à devoir subir son regard déçu et à se faire juger. Ce serait un procès qu'ils auraient tous les deux à gérer. « J’dirais rien, j’suis pas une balance, t’inquiètes. Il acquiesce, la remercie silencieusement d'un bref geste de la tête. Un léger poids se retire de son dos, permet à ses poumons malmenés par la cigarette et le reste de respirer. Il espère réellement ne pas se tromper à ne pas insister. Tant que tu m’promets de pas te foutre de sa gueule. » Les derniers mots, par contre, le font réagir. Il se redresse un peu, posant un regard un peu interrogateur sur elle – mais n'ajoute rien en soit. Comment le pourrait-il ? Ils ont longuement parlé par le passé, Taylor sait qu'il n'est pas le copain le plus stable qui soit. Elle connaît ses vices, son côté volage – elle connaît l'absurdité de sa vie dans les moindres détails. Alors feindre l'incompréhension quant à cette question ? Ce serait l'insulter sans prononcer ne serait-ce qu'une syllabe. Le voilà prévenu et il s'offre quelques secondes, même quelques minutes, pour encaisser les dires. La vérité c'est qu'il le fait déjà, dans son dos. La vérité, c'est qu'il fricote déjà ailleurs quand Jess choisi de rester seule. Son soupire suit celui de la jeune femme qui se tient toujours à ses côtés, le regard cette fois détourné. Il pourrait user de sa voix pour rompre l'instant un peu pesant mais ne le fait pas, n'osant pas encore – puis, au final, pour dire quoi ? « J’connais son père depuis un bon moment maintenant… Il est au courant ? De vous, de toi. Un rictus, un profond soupire. Oui il sait, et qu'on lui soit témoin de ces faits, c'est un sale con d'emmerdeur. Parce que j’serais pas surprise qu’il ait fouiné dans ton casier judiciaire pour être sûr que t’es pas un sale con. Ce qu'il doit déjà avoir fait en soit, il pourrait le parier rien qu'au regard qu'il a déjà porté sur lui lors de leur première rencontre. C'est comme si on lui avait annoncé que ses chemises étaient démodées – et merde, c'est un vrai fait pourtant. Ils n’sont pas au courant pour moi non plus. J’veux pas que ça se sache, ça m’est déjà trop retombé sur la gueule. »

Il acquiesce à ses dires, les enregistre dans un coin de sa tête pour éviter que la gaffe n'arrive plus tard – mais, il ne s'en fait pas trop, la trahir ce serait se foutre également dans la merde. Et si ne ferait pas ça pour son propre intérêt, il n'irait surtout pas faire ça à quelqu'un qu'il apprécie réellement. « J'risque pas d'l'ouvrir, t'inquiètes pas va. La voix parle, évoque le fond de ses pensées. Phoenix ne se cache pas de dire ce qu'il ressent, d'autant que c'est important. En tout cas, pour lui ça l'est – car même si elle s'est barrée sans se soucier de ce que pourrait être la suite pour lui, il estime avoir bien fait de l'aider. Ça remonte sa petite côte de popularité auprès du paradis et, au pire, il l'a aussi fait par plaisir. J'me suis pas cassé le cul à couvrir tes petites miches auxquelles j'ai même pas pu toucher pour ensuite t'la foutre à l'envers. » Un rire sincère, un bref coup d'épaule même contre elle pour marquer ses dires. « Et s'non il t'a à la bonne son père ou pas ? Non parce que c'connard lâche pas c'qu'il a dans le crâne quand il veut quelque-chose. J'crois qu'il a dû regarder du coup mon casier mais pas lui en parler. En tout cas, elle m'a jamais d'mandé pourquoi j'étais allé en taule donc j'pense qu'il y a une raison. » Il hausse les épaules en même temps que ses propres dires, un peu confus quant à cela. Paradoxalement, ça le ferait chier qu'elle décide de le laisser – de toutes les gonzesses qu'il fréquente, Jess reste tout de même la seule qui soit intelligente et attentionnée, un contraste parfait.
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyDim 7 Juil - 12:46



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« J'risque pas d'l'ouvrir, t'inquiètes pas va. Si, j’m’inquiète. Difficile de m’en empêcher et de faire une confiance aveugle. Il ne m’a jamais trahis jusqu’ici mais, j’suis jamais tranquille. Il n’y a pas de raison pour qu’il se décide à me faire un coup de pute dernière minute mais toute cette situation me met tellement mal à l’aise que j’imagine le pire, extrapole des scénarios à la con au fond de mon cerveau. J'me suis pas cassé le cul à couvrir tes petites miches auxquelles j'ai même pas pu toucher pour ensuite t'la foutre à l'envers. Je lève les yeux au ciel, ce sale con finit même par me faire sourire et me détendre avec ses blagues de beauf. J’ai déjà eu le droit à ce genre de remarque, tout comme il a eu le droit à un revers verbale de ma part. Caïd ou pas, j’vais certainement pas me gêner pour le remettre à sa place. Jusqu’à ce que ça devienne quelques blagues échangées sur un bout de trottoir, alors qu’on ne tapinait même pas. Et s'non il t'a à la bonne son père ou pas ? Non parce que c'connard lâche pas c'qu'il a dans le crâne quand il veut quelque-chose. J'crois qu'il a dû regarder du coup mon casier mais pas lui en parler. En tout cas, elle m'a jamais d'mandé pourquoi j'étais allé en taule donc j'pense qu'il y a une raison. » Connard. Je tique, grimace. J’aime pas tellement qu’il l’appelle comme ça. J’ai peut-être eu des hauts et des bas avec Daniel, ça change pas que ce con est un ami et QU’EN PLUS, il est accessoirement marié à Leo, mon frangin de cœur.

« On va s’détendre sur les insultes parce que le « connard » peut vite faire de ta vie un enfer si tu commences par ce bout-là. J’pense pas que tu aies foutu ton instinct de survie dans les tréfonds des chiottes, là-bas. A mon tour de le faire chier, de le taquiner en ricanant sur sa tronche. C’est peut-être un peu trop tôt mais à partir du moment où il se permet de commenter ma paire de sein, j’pense que j’peux m’autorisé deux/trois petites vannes sur son séjour en prison. Je jette un œil vers la porte de la salle de bain… j’imagine que Jess va plus en avoir pour très longtemps. C’est un ami à moi qui est, en plus de ça, marié à mon frangin. Enfin, pas mon vrai frangin mais c’est tout comme. Je balaie tout ça d’un geste de la main avant d’enchainer. Bref, oui il m’a à la bonne mais, il en aura strictement rien à foutre si tu t’amuses à jouer avec sa fille. Mon regard se plante dans le sien, rire taquin sur le coin des lèvres. C’est un flic, forcément qu’il a regardé dans ton casier. J’suis prête à parier qu’il te la passé au peigne fin. Il peut être conciliant sur plein de truc mais pas lorsqu’il s’agit de sa famille. » Je sais plus ou moins de quoi il est capable, commence largement à cerner son caractère qui peut parfois être sanguin si quelqu’un sur cette planète touche à un cheveux de Jess ou de Leo. Toujours installée au fond du canap’, je me tourne vers Phoenix, levant légèrement mes paumes.

« Et là c’est le moment où t’es censé me dire : Mais naaaaan t’inquiète, j’l’ai pas pécho pour me foutre de sa gueule. »
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyMar 9 Juil - 21:04

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Un bref regard sur la salle de bain et l'ombre féminine ne se matérialise pas – heureusement pour le tatoué dont les dires se sont légèrement emportés. Disons qu'il n'a pas tellement sa langue dans sa poche, trahi facilement l'agacement quand celui-ci s'impose contre lui. « On va s’détendre sur les insultes parce que le « connard » peut vite faire de ta vie un enfer si tu commences par ce bout-là. J’pense pas que tu aies foutu ton instinct de survie dans les tréfonds des chiottes, là-bas. » Il hausse les épaules, ose même un petit rire pour accompagner son geste. Bien-sûr qu'il sait, il s'en doute à la manière dont Jess lui a expliquer le portrait ; et c'est en partie pour ça qu'il s'en méfie un peu. Néanmoins, elle marque un point et Phoenix est forcé de l'admettre, laissant son sourire croître un peu plus devant la taquinerie qu'elle lui adresse. C'est l'avantage de leur petit lien, ils n'ont honte de rien et, finalement, ne possèdent pas de secrets à taire ; pas concernant ce qu'ils avaient en commun, en tout cas. « C’est un ami à moi qui est, en plus de ça, marié à mon frangin. Enfin, pas mon vrai frangin mais c’est tout comme. » Il feint un frisson de dégoût pour l'embêter, se décalant aussitôt avant qu'elle ne puisse y riposter. Il a quelques questions mais s'abstient de les poser pour l'instant, laissant les réponses à sa question être données. Au moins, il saura sur quel pied danser quand ils auront à se croiser. « Bref, oui il m’a à la bonne mais, il en aura strictement rien à foutre si tu t’amuses à jouer avec sa fille. C’est un flic, forcément qu’il a regardé dans ton casier. J’suis prête à parier qu’il te la passé au peigne fin. Il peut être conciliant sur plein de truc mais pas lorsqu’il s’agit de sa famille. » Voilà, au moins il est fixé, il sait que la paix a trouvé une nouvelle définition dès lors qu'il a choisit d'officialiser avec Jess. A lui de faire attention dorénavant, de se tenir à l'écart de cet homme-là pour continuer à jouir de ses travers comme il l'a toujours fait. Il y songe un peu, essaie à se rassurer quant au dossier qu'il doit avoir – mais, après réflexion, il espère que le père de sa belle le croit pas assez stupide pour retourner sur les lieux de son arrestation pour reprendre du service. Parce que c'est ce qu'il fait, errant quelques soirs là-bas, les poches pleines, le regard parfois un peu fatigué. Allier travail et à côté n'a pas été aisé. Et s'il essaie de réfléchir à son pitoyable avenir, c'est les gestes de Taylor qui le ramène à l'instant présent, les paumes levées. Il fronce les sourcils, attend avec elle Dieu seul sait quoi jusqu'aux mots qu'elle prononce. « Et là c’est le moment où t’es censé me dire : Mais naaaaan t’inquiète, j’l’ai pas pécho pour me foutre de sa gueule. »

Petite pointe d'incompréhension avant de réussir à voir où elle veut en venir. Phoenix laisse son sourire le trahir, ce dernier laissant apercevoir le bout d'une énième taquinerie, supposant des mots qui l'amèneront sûrement encore à vouloir le frapper. Mais c'est plus fort que lui, inscrit dans ses habitudes les plus profondes. Le tatoué s'en redresse un peu, feignant un air plus que sérieux. Il tousse, s'éclaircit la gorge en venant lui faire face, prêt à répondre à ses dires, à sa requête implicite. « Non, t'as raison... Une pause, un rictus au coin des lèvres, comme une grimace un peu défaite, hésitante. Il donne l'impression de chercher ses mots quand, finalement, il les connaît déjà. T'as raison, miss. J'l'ai pas pécho pour ça. » Il secoue la tête à la négative, voyant Jess s'animer un peu dans le couloir de la salle de bain. D'une pierre deux coups, emmerder deux personnes plutôt qu'une, c'est le tiercé gagnant pour l'homme qui ne connaît pas le sérieux. « J'l'ai pécho parce qu'elle est bonne et qu'elle suce merveilleusement bien. Bordel, un délice s'tu savais. Il exagère, s'anime de manière plus que nécessaire. Les yeux se ferment, la voix en joue tandis que Jess leur revient, le frappant directement dans l'épaule avec l'espoir de le calmer – chose qui, évidemment, ne fonctionne pas tellement. Oh putain et quand elle fait ça ! » Un rire cette fois, les forces manquent au tatoué pour continuer sur sa lancée. « Plus sérieusement, j'vais pas m'foutre de sa gueule. » La main qui pousse un peu Taylor, qui essaie à lui retirer cet air outragé qu'elle pourrait presque porter. « J'ai pas envie d'avoir à faire à son padre et à son « compagnon » comme il l'appelle. » Il mime le titre du fameux frangin de cœur de Taylor, sans cacher le large sourire qu'il aborde.  
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyVen 19 Juil - 1:11



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Il a ce sourire du p’tit con que je lui ai connu il n’y a pas si longtemps que ça, le signe qu’il s’apprête à me dire une connerie aussi grosse que lui. C’est ce que je me dis avant qu’il ne s’efface, reprenne son sérieux, comme s’il venait de capter c’que j’viens de lui dire. T’es défoncé ou quoi ?

« Non, t'as raison... Il hésite et je me tais, attend qu’il veuille bien cracher son morceau. J’hausse les sourcils pour l’inciter à parler, pas vraiment en mesure d’être ultra patiente. T'as raison, miss. J'l'ai pas pécho pour ça. » … mais ? j’sais pas, ce genre de ton, il y a toujours un « mais » qui fait chier derrière. J’sais même pas pourquoi j’me mêle de tout ça, ça m’regarde pas. Juste, je connais Jess depuis un moment, qu’elle est une pote, une amie, et que j’ai pas envie que ce p’tit con vienne semer la pagaille parce qu’il considère qu’à peu près tout dans cette vie est fun à jouer. D’ailleurs, en parlant du loup … La voilà qui revient à nous, large sourire sur les lèvres.

« J'l'ai pécho parce qu'elle est bonne et qu'elle suce merveilleusement bien. Bordel, un délice s'tu savais.
- Putain sérieux Phoenix ! Ta gueule ! J’ai l’droit à ses gestes dégueulasses mais surtout aux images qui s’associent directs, alors qu ej’ferme les yeux et détourne le regard. Ça va, j’suis pas une sensible mais j’ai pas envie d’imaginer Jess lui tailler une pipe merde… Ah ouais, trop tard. De la javel, s’il vous plait. Jess lui tape dans l’épaule et ce sale con en rajoute.
- Oh putain et quand elle fait ça ! Je secoue la tête, lève les yeux au ciel. J’avais oublié à quel point il pouvait être gênant. Et que c’était justement un trait de son caractère que j’aimais bien. Et que j’apprécie toujours puisque j’finis par sourire, un peu. Plus sérieusement, j'vais pas m'foutre de sa gueule. J'ai pas envie d'avoir à faire à son padre et à son « compagnon » comme il l'appelle.
- Tu peux dire son « mari », t’iras pas en enfer et ta grande gueule prendra pas feu, j’t’assure. » Cette fois, c’est moi qui sourit, qui ricane. Je me sen plus détendu que tout à l’heure, oui, clairement. Maintenant que j’ai plus vraiment l’incertitude qu’il va faire une boulette, disons que je respire plus sereinement. Mais aussi parce qu’il a ce don de détendre l’atmosphère, de me mettre à l’aise. Une raison supplémentaire qui a fait que nous nous sommes si bien entendu lorsque je vendais de la cam et que je me suis sentie presque en sécurité avec lui.

« Bon j’suppose que c’est de ce trou du cul dont tu voulais m’parler ? Je désigne Phoenix d’un geste de la tête. C’est bien lui qui couine comme un rongeur quand il jouit, c’est ça ? Ou c’est le scatophile ? J’ricane, m’amuse de la situation même si tout l’monde sait ici que jamais il n’a été question à ce que Jess me raconte ce genre de détail… Quoi que peut-être que Phoenix pourrait en douter. Y a pas que toi qui peut être dégueulasse, du con.
- Eeeeh ! Ca va avec vos détails dégueu là !
- T’as pas fini avec lui. Je tape sur la cuisse du concerné et me redresse, monter sur un ressort avant de faire face à Jess. Bon j’vais vous laisser, j’ai ma meuf à aller voir. J’repasserais à un autre moment, j’vais vous laisser tranquille parce que ce merdeux arrêtait pas de chouiner en bas parce que tu portes trop d’attention à ma magnifique personne. Non, il chouinait pas mais il râlait comme jamais en bas. Mais on s’en fout, elle est pas censé le savoir. J’suppose qu’on va se revoir du coup. Pas que ça m’plaise mais bon … » Il sait que je l’emmerde avec mon humour particulier, que j’fais juste ça pour l’faire chier un peu. Pour toutes ces fois loupés malgré nous.
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MessageSujet: Re: separate ways | taylor   separate ways | taylor EmptyMer 24 Juil - 21:07

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« Tu peux dire son « mari », t’iras pas en enfer et ta grande gueule prendra pas feu, j’t’assure. » Un haussement d'épaule tandis qu'il s'enfonce un peu plus dans le canapé, son sourire ne venant pas se défaire. Il ne le peut pas, la famille de Jess l'amuse plus qu'il n'ira l'avouer – c'est un trait fascinant du monde qu'offre ces deux-là, l'absence claire de honte quant à ce qu'ils ont fait comme choix. Il ne juge pas, respecte les volontés mais, lui, il s'imaginait les faits bien plus compliqués. « Bon j’suppose que c’est de ce trou du cul dont tu voulais m’parler ? Elle le désigne, présente sa carcasse affalée sans réellement s'en cacher et la réaction est immédiate, instinctive. Il feint l'air outré, l'homme blessé par les propos de cette femme qui s'était éloignée par le passé. Phoenix s'en redresse, venant perdre ses perles colorées sur sa copine qui n'affiche qu'un large sourire de plus face à ce qu'ils sont ; deux abrutis bien portants qui ne peuvent pas réellement se fatiguer. C'est assez vrai pour lui, une supposition pour celle qui demeure à ses côtés, celle dont la parole revient s'imposer. C’est bien lui qui couine comme un rongeur quand il jouit, c’est ça ? Ou c’est le scatophile ? » Le rire qui suit vient du cœur, empli d'une certaine surprise. Il s'était attendu à un tas de conneries mais pas à ça – sa réaction en témoignant aisément. Il guette Jess finalement, essayant de la faire culpabiliser, essayant de rendre l'instant un peu plus gênant mais il peine à retrouver son sérieux, prit dans l'échange qu'elles ont avant que Taylor ne se redresse. Il ne dit rien, laisse les choses se faire – il est arrivé en avance de toute manière, n'aurait pas dû les couper dans leur entrevue. Un soupire alors, l'homme reste à sa place, donnant un peu d'espace aux deux jeunes femmes mais les dires de la plus petite lui parviennent, énonçant un tout autre programme pour cette journée. « Bon j’vais vous laisser, j’ai ma meuf à aller voir. J’repasserais à un autre moment, j’vais vous laisser tranquille parce que ce merdeux arrêtait pas de chouiner en bas parce que tu portes trop d’attention à ma magnifique personne. J’suppose qu’on va se revoir du coup. Pas que ça m’plaise mais bon… » Un sourire en coin et la musculation sèche qui se redresse, il laisse Jess s'en mêler, lui faire savoir qu'elle ne doit pas s'en aller, qu'elle ne gêne pas, au contraire mais, en cet instant, il croit savoir qu'elle n'en fera rien. De ce qu'il sait, de ce qu'il a vu, la naine à laquelle ils font face ne reviendra pas sur sa décision – appelez ça une tête de con. Aussi, de son côté, il laisse un bref soupire braver les lèvres avant de s'avancer, venir offrir une étreinte à celle qu'il vient de retrouver. Qu'importe qu'elle le veuille ou non, il ne lui laisse pas tellement le choix.

Pas mal de cœur est mit dans ses actes, Phoenix prenant soin d'avoir toute son attention tandis que Jess s'éloigne, leur laissant un peu d'espace. « Tu peux rester s'tu veux, j'm'en fous mais si tu t'barres, d'ici la prochaine fois, fais attention à toi. » Des mots qu'il ne rend audible que pour elle, un bref instant de sérieux pour celui qui ne tient pas en place et qui peine à tenir sa langue. Ça lui arrive d'en user, de cet air neutre et appliqué. « Tu vas r'trouver ta meuf, c'est ça ? » Là-dessus, il se décale, venant rejoindre les côtés de Jess avant que le regard ne lui revienne, cette étincelle de calme éloignée. « J'pense qu'on va v'nir aussi, j'ai jamais eu trois nanas rien qu'pour ma gueule. Un p'tit plan à quatre, tranquille, y'a moyen qu'on s'mette bien. » Un clin d'oeil adressé avant que la main de sa copine ne revienne s'abattre sur son épaule. Il s'en éloigne de justesse, quoi que pas assez. La claque résonne mais n'amène qu'un rire de plus de la part du tatoué. « Non, sérieux, t'fais comme t'veux, au pire j'vous laisse un peu et j'me fous sur le pc ou la console, m'en fous moi. » Là-dessus, il rejoint même le canapé, retrouvant la chaleur réconfortante de son téléphone, les yeux perdus sur ses notifications. Il ne s'en fait pas plus que ça, finalement – Phoenix sait qu'ils seront amenés à se revoir et, il l'espère, sans fausse note pour la suite. A lui d'être discret, d'éviter les faux pas – Dieu seul sait ce que le leprechaun pourrait lui faire dans un excès de rage. « On ira se bouffer un truc un soir au pire, t'inquiètes, fais ta life le minimoy, j'vais en profiter pour régler mon problème de couinements d'rongeur quand j'jouis va. » 
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