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crédits : @me messages : 334 quartier : Northside : Dans le manoir de sa soeur / Possède un loft Downtown physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.
Sujet: Thunder crashing in the dark Ft Thomas Mer 22 Mai - 16:28
Thunder crashing in the dark
EXORDIUM.
3e semaine de Septembre
« Bon c’est pas que je m’ennuie, mais je bosse demain et faut encore que je me traîne jusqu’au manoir. Mes deux mains viennent rencontrer le bois un peu collant de la table qui nous séparer. Les choses sont un peu plus faciles qu’elles ne semblaient l’être lorsque nous nous étions revues après ce qu’il avait bien pu me dire cet été, enfin disons qu’en tout cas les tensions semblent s’être dissoutes au profit d’une relation qui avait retrouvée tout son naturel comme ca avait toujours été le cas en réalité. Parce que c’était un peu ça entre lui et moi, la facilité malgré les disputes, malgré les coups d’éclats et les impressions mensongères, au final il y avait juste une complicité indéniable qui remontait à plus d’une quinzaine d’années maintenant. Pourtant et peut-être un peu malgré moi, mais j’avais besoin d’instaurer une distance, quelque chose qui rendait notre amitié différente de ce qu’elle avait pu être ou vouloir être, parce que quoi que je puisse en dire, la confession qu’il m’avait faite restait bien réelle et je n’arrivait pas vraiment à en faire abstraction. Je lui adresse un sourire et esquisse un geste de la tête en direction de son verre qu’il n’a pas encore fini. Fait pas ta précieuse ! J’attrape le fond de mon verre de vin et vient en descendre le contenu avant de le faire très légèrement claquer contre le bois. Je te laisse cinq minutes, ne t’enfuie pas avec la première venue hein ! Je te rappelle que tu es censé me ramener à la caserne et aussi proche soit elle je n’ai clairement pas envie de marcher jusque là-bas sur mes talons de quinze centimètres merci ! » Je laisse échapper un rire amusé et sur ces mots, je me met en tourte et me lève pour rejoindre les toilettes.
Je ne suis pas arrivée chez moi et je me connais, même après seulement deux verres de vin basse qualité. À peine ai-je pénétré dans la pièce que les voix nasillardes de deux nanas me parviennent aux oreilles. Il ne me faut pas beaucoup plus de temps d’ailleurs pour m’apercevoir qu’elles sont l’archétype même du genre de fille que j’imaginais dans un bar miteux comme celui-là (ou comme le l’avait vendu Thomas, une expérience authentique même dans le quartier des affaires) à savoir très peu vêtue et…mouillées ? Non clairement la seconde réflexion n’est pas une évidence, je suis juste surprise de les voir complètement ruisselantes. Très vite, je comprends à les entendre que l’été indien avait fait un soudain cent-quatre vingt degrés et s’était transformé en orage monstrueux. Super ! Moi qui détestait profondément conduire sous la pluie, j’allais devoir m’y coller.
Lorsque je revient finalement sur mes pas après quelques minutes, j’en profite pour m’arrêter au bar afin de régler la note sans que le motard ne vienne chipoter comme d’habitude. Je m’y attèle donc et finit par le rejoindre. « Fantastique tu es toujours là ! Je fronce le bout de mon nez avec un sourire. Bon apparemment il pleut des trombes d’eau…je lève les yeux au ciel, clairement ca me gonfle au possible. Je vais peut-être échanger le confort du manoir pour celui de mon humble chaumière ce soir! J’esquisse un ricanement, si il y a bien un qualificatif qui ne correspond en rien à mon loft hors de prix au coeur de la ville c’est bien celui-là. Enfin dans tout les cas, j’ai besoin de tes services ! Ready ? » Je le laisse me répondre et lorsque finalement il l’est, nous nous dirigeons vers la porte d’entrée. À peine celle-ci est-elle ouverte que nous pouvons constaté l’étendue de la chose…il pleut comme si il n’y avait pas de lendemain et je remercie silencieusement le fait que nous ayons trouvé une place juste en face du bar, ca ne nous empêcheras pas de prendre l’eau, mais au moins on ne s’y noieras pas pendant dix minutes. Il allait clairement falloir courir….
Thomas Hunt
crédits : Ann messages : 454 quartier : West Side physique : Tatouage des KoS dans le dos + quelques autres sur le reste du corps
Sujet: Re: Thunder crashing in the dark Ft Thomas Mar 4 Juin - 23:47
♤
⇜ code by bat'phanie ⇝
Addison Adler
crédits : @me messages : 334 quartier : Northside : Dans le manoir de sa soeur / Possède un loft Downtown physique : Des cicatrices verticales sur les poignets, vestiges d'une tentative de suicide. Elle les caches la plupart du temps sous des bracelets. Une autre au bas ventre après une opération de l'appendice.
Sujet: Re: Thunder crashing in the dark Ft Thomas Mer 14 Aoû - 22:25
Thunder crashing in the dark
EXORDIUM.
3e semaine de Septembre
« Faudrait être sourd pour n'pas l’entendre ouais. » J’hausse une épaule nonchalante pour seule réponse, à dire vrai je n’y avais pas du tout prêter attention avant de voir ces deux filles et cela malgré le bruit perceptible contre le toit et les vitres du bar. Je laisse cette constations s’envoler et alors que je me décide à opter pour un retour au loft, plutôt qu’au manoir, je le lui laisse savoir plus par réflexe qu’autre chose dans la mesure où c’est une information qui ne lui sera d’aucune utilité, pourtant une fois prononcée à voix haute, je ne peux m’empêcher d’espérer qu’il n’y verra pas la un message ou plutôt une quelconque invitation. Il se lève presque instantanément et je tourne les talons pour rejoindre la sortie. Le temps est bien pire que ce que je m’étais imaginée, Thomas me rejoint sa veste sur le dos, chose que je n’ai pas pris, la météo étant bien loin de ça lorsque j’étais sortie de la Caserne. Tant pis, ce n’étais après tout qu’un peu d’eau. Bon bah j’espère que tu n’sors pas d’chez le coiffeur. Il se tourne vers moi avec cet air de gros malin qui est chez lui presque une signature, d’aussi loin que je puisse m’en souvenir il s’en était toujours paré sans aucune mesure. Je secoue la tête à la négative, faisant volontairement valser mes épaisses mèches blondes dans mon dos avant de lui décrocher un sourire discret et amusé. Bon, le dernier à la bagnole devra payer le resto à l’autre. » Je n’ai guère le temps de réagir ou répondre qu’il s’élance sur la route entre les voitures pour rejoindre la sienne. Je prend la suite et arrive de l’autre côté de la rue relativement vite, sans doute pas suffisamment pour ne pas avoir fait les frais de cette pluie tonitruante qui s’infiltre le long de mon dos et sous le chemisier de soie qui clairement n’appréciera pas le cadeau. Mon geste de la main sur la poignée de la porte ne suffit pas à la déverrouillée et le sourire du motard me permet vite de comprendre qu’il s’amuse encore à mes dépends, je me redresse donc les mains qui se colle sur mes hanches et le tissu trempé de mon pantalon et le fusille d’un regard perplexe plus que véritablement agacé. Le cliquetis du mécanisme se fait entendre et je grimpe sans demander mon reste dans l’habitacle du véhicule.
- Râle pas, j’t’ai fait gagner du temps sur la douche de ce soir. Et j'espère que t'es prête à rincer parce que j'vais pas me privé sur le choix du restau. Je me tourne vers lui, remonte mon genou sur le siège et lui sourit avec un air malicieux. -La seule chose que je vais rincer pour le moment avec tes conneries c’est ta voiture gros malin. Je ponctue ma phrase en faisant valser du bout de mes doigts toute l’eau qui s’y accumule dans sa direction, mon rire venant se mêler au sien, alors qu’il démarre la voiture pour prendre la direction de mon lieu de travail. Les gouttes s’écrasent sur le pare brise avec une telle force qu’il est non seulement presque impossible de voir au-delà de la voiture qui se trouve juste devant nous, mais que s’entendre est aussi un véritable challenge. Je boucle ma ceinture par mesure de sécurité et me concentre au moins autant que mon compagnon pour déchiffrer les ombres et les directions devant nous. - J’y vois que dalle putain. C’est quand même scandaleux que tu me fasses prendre la bagnole pour trois minutes de route, l’environnement te remercie pas. » Mon attention s’était reporté sur mes vêtements et les gouttes qui continuaient de ruisseler sur ma peau, découverte ou non d’ailleurs et je tachais de limiter l’inconfort de la chose en en décollant le tissu qui venait s’y fondre. – C’est toi qui a insisté pour venir me chercher genius alors tu te débrouilles avec ton empreinte carbone ! Un large sourire vient s’accrocher à mes lèvres ce n’est pas comme si s’était là quelque chose qui le préoccupait vraiment de toute façon. Je secoue mon poignet pour faire redescendre le bracelet d’émeraude qui le pare, cadeau de mon père, comme à peu près la moitié de ma joaillerie. La rue où se trouve la caserne se profil, j’en vois les ombres et les sites que je connaît si bien, même au travers de l’épaisse buée qui vient recouvrir les vitres recouvertes de traces d’eau. La voiture s’arrête, bien plus loin que je ne l’aurais voulu, mais la rue est complètement impraticable et qui plus est bouchée. - Tu fais quoi, t’attends que ça s’calme un peu ou tu te prends la saucée du siècle ? Je lève mes sourcils, dodeline de la tête dans une attitude clairement indécise, qui ne l’est en réalité pas vraiment. – Choix difficile… ; mes mains se lèvent et viennent simuler un effet de balance. finir de ruiner…tout ça ; puis je les laisse descendre dans un geste gracieux désignant mes fringues hors de prix ; ou m’imposer ta compagnie plus longtemps…je ne sais que choisir ! Un rire léger s’échappe de mes lèvres, je sais qu’il est en soit inutile, que Thomas sait que je plaisante, je n’ai pas besoin de lui prouver par un rire, un sourire ou quelconque précision. C’est facile et je dois dire que c’est quelque chose que j’apprécie et valorise. Je finit par détacher ma ceinture et réajuste ma position en me tournant vers lui, venant ainsi appuyer mon dos contre la portière. J’espère que tu n’es pas…une pause puis…PRESSÉ ! me voilà obligé de monter le ton alors que la pluie vient bruyamment frapper la carrosserie de la voiture, l’été avait été particulièrement chaud et de toute évidence, la nature n’avait pas dit son dernier mot. Ca me fait sourire, alors que je baisse la tête, pour jeter un coup d’œil dans mon sac à la recherche de mon paquet de cigarettes, que je trouve bien rapidement dans ce sac qui ne contient pour une fois que le strict nécessaire. J’en sors une, puis le lui balance machinalement avant de venir chercher mon briquet quelque part au fond du dit sac. On ne sait jamais avec toi, entre les nanas, tes potes et ta lubie d’aller jouer les truands…et mon regard qui se porte sur son épaule, je ne savais rien du contexte dans lequel il avait été blessé, mais j’étais loin d’être stupide pour autant. Je ne voudrais pas te mettre plus en retard sur tes graaaands projets. » Un éclat amusé m’échappe au même titre qu’une volute de fumée qui vient rapidement s’éparpiller dans l’habitacle.