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 O' Children ▬ Daya

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Josef M. Miller

Josef M. Miller

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quartier : Downton Loop - Vit désormais dans le loft de sa petite-amie

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MessageSujet: O' Children ▬ Daya   O' Children ▬ Daya EmptyVen 24 Mai - 20:48



O’ Children
 


Vendredi 5 Oct. 2018 ▬ aux alentours de 21h

« Vous allez faire quoi de la gamine ?
- Justement, je voulais te parler de ça. J’attendais que tu finisses ton service pour en discuter. » Josef termine son café alors que Nacima vient s’assoir à ses côtés, en biais, dossier en main. Le pompier est crevé mais surtout inquiet. Trois heures plus tôt, lui et ses hommes se sont retrouvés à devoir maitriser un feu dans un pavillon, tuant d’asphyxie les deux parents et laissant une gamine comme orpheline. Il revoit sa petite bouille métisse, en larme derrière le masque qu’il lui a posé sur le visage. Elle n’a jamais voulu le lâcher, tout comme lui a eu du mal à s’en séparer sur le coup, touché par le désarroi complet de cette gosse. Il ne sait pas pourquoi mais ce soir ça lui reste un peu au travers de la gorge, le pèse. Il a beau avoir plus de dix ans de métier, certaines interventions le bousculent plus que d’autres, même encore aujourd’hui. Josef sait que ça finira bien par lui passer, il est blindé pour ce genre de truc mais là, tout de suite, il se sent … démuni, ouais. De pas avoir réussi à sauver les parents à temps même s’il sait mieux que personne que, parfois, ils n’y peuvent pas grand-chose, faisant de leur mieux. C’est le retour de bâton lorsque le métier est de sauver des vies, le temps. Et tout à l’heure, ils en ont cruellement manqué. Une chance que la petite n’a rien.

« J’ai fait des recherches, ils n’ont aucune famille dans le coin. Les deux parents étaient enfants uniques et je crois que les grands-parents sont décédés.
- Ah, merde. Et des parrains, marraines ?
- A l’étranger. On cherche au niveau des amis mais ils ne sont pas tous capables de pouvoir accueillir une gamine de trois ans.
- Elle va finir dans une famille d’accueil du coup ?
- Justement, c’est pour ça que je suis venu te voir. Il fronce les sourcils, observe l’assistance sociale qui, depuis plus de cinq ans, est une amie proche du pompier. Ils ont eu malheureusement beaucoup trop d’occasion de se connaitre sur ce genre de malheur qui frappe des gamins dans des refuges ou ailleurs. Nacima se penche légèrement vers lui, visiblement un peu embêtée de ce qu’elle a lui demander. J’ai aucune famille de dispo, là tout de suite. Elle en a pour trois jours d’observation à l’hôpital mais après ça, j’ai aucun endroit où la placer. Josef se redresse, fronce les sourcils. Le chemin se fait lentement dans son esprit, Nacima le fixant toujours.
- Moi ? Il se pointe du doigt, index sur le torse. Attends, j’peux pas, pas comme ça.
- Juste pour deux ou trois semaines, pas plus.
- Non Nac’, tu t’rends compte ? J’peux pas débarquer chez moi et dire à ma meuf qu’on va héberger une gamine comme ça, du jour au lendemain ! Pas avec notre taff en plus !
- Je sais que c’est beaucoup te demander mais j’te demande ça comme un service. Pour la petite comme pour moi. Tu peux prendre des congés, t’es Lieutenant, t’as plus de liberté que si t’étais simple soldat du feu. Elle retrouve le regard de Josef qui fuyait jusque-là, inconfortable avec l’idée. Pas parce qu’il n’a pas envie mais parce que d’un coup, il se sent con. Juste trois semaines, maximum. Le temps de me laisser lui trouver une famille convenable, je refuse de la lâcher n’importe où comme ça. » Il tapote sa tasse sur la table, se redresse. Fais chier. Quelque chose en lui, lui souffle que l’idée n’est pas non plus désagréable. Il a vu la bouille de cette gosse, complètement paumée. Peut-être qu’être avec celui qui l’a tiré de là pourrait l’aider à passer le traumatisme ? Il n’en sait rien, il y connait que dal en gosse. Il se voit déjà demander conseil à Lloyd, complètement à côté de ses pompes sur le pourquoi du comment faire.  

Il le sait, il sera incapable de dealer avec l’idée de la laisser à l’abandon, sans personne. Josef connait suffisamment Nacima pour savoir qu’elle ne lui demanderait pas ce service sans réelles raisons, sans avoir cherché de fond en comble une solution pour Leila, puisque tel est son prénom. Le pompier se passe une main dans les cheveux avant de se redresser.

« Laisse-moi en parler avec Daya mais j’promets rien. Vraiment. »

±

Il pousse la porte de l’appartement et accueil Ischia avec un large sourire, la chienne posant les deux pates sur le torse de son maitre. Il plonge ses mains dans son pelage épais, l’ébouriffe et lui dépose un baiser sur le front. Josef dépose sa veste sur le porte manteau, la chienne le suivant à la trace alors qu’il retrouve sa petite amie sortant tout juste de la salle de bain.

« Hey. Il la prend dans ses bras et dépose un baiser sur ses lèvres. Ça va ? Passé une bonne journée ? » Nouveau baiser sur le front, le pompier dépose son sac de vêtement dans la chambre. Il s’en occupera demain, l’esprit bien trop occupé pour le moment. Ça l’a travaillé durant tout le trajet où il a imaginé mille fois la conversation et le sens a lui donner. Retrouver la chaleur du loft de Daya lui fait du bien et spontanément, son regard se balade de pièces en pièces, se demandant si cet environnement est vraiment convenable pour une gamine. Force est de constaté, qu’en soit, oui.
Josef se dirige vers le frigo levant un regard vers sa petite amie.

« T’as déjà mangé ? Tu veux une bière ? »

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Daya Laghari

Daya Laghari

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quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: Re: O' Children ▬ Daya   O' Children ▬ Daya EmptyJeu 15 Aoû - 15:59


Daya & Josef
O'Children

« Bon je vais devoir y aller…La jeune femme affiche une grimace attristée directement dirigé à l’encontre de son amie. Je bosse encore aux aurores demain et si je veux essayer d’apercevoir mon mec aujourd’hui…Elle hausse une épaule et laisse apercevoir un sourire cette fois-ci amusée. Disons que traîner dans un bar avec les copines n’est pas la meilleure façon d’y arriver. L’indienne regroupe ses affaires, glisse son téléphone dans son sac et sort son portefeuille duquel elle extirpe un billet, suffisamment conséquent pour régler l’entièreté de l’addition.  Son doigt s’empresse d’être levé pour empêcher son amie de protester. La prochaine sera pour toi si tu veux. Aller ! Ses mains viennent dans un bruit sonore, claquer contre ses cuisses dans un élan évident. Je file. » Elle vient coller un baiser sur la joue de sa collègue et amie et lui adresse un dernier signe sur le chemin de la sortie.

Elle est à peine sur le palier qu’elle entend déjà la chienne à l’intérieur trépigner devant la porte comme à son habitude, un sourire s’étend sur ses lèvres avant qu’elle ne vienne glisser sa clé dans la serrure qui est encore verrouillée, de toute évidence Josef n’est pas encore rentré.  La porte s’ouvre sous les jappements d’Ischia qui vient déposer ses deux grosses pattes avant sur elle, la jeune femme lui ébouriffe les poils de la tête et se fait un chemin dans le salon. « Oui, oui…moi aussi je suis contente de te voir ma belle ! Elle dépose son sac sur le meuble en cerisier de l’entrée et jette son manteau sur le dos d’une des chaises de la cuisine, avant d’envoyer ses chaussures valser près du meuble à côté de la porte d’entrée. S’en suit un rituel plutôt bien rôdé, elle remonte ses cheveux en une queue de cheval haute, enclenche un peu de musique et s’affère à nourrir l’animal, avant de se servir un truc a boire et de se laisser tomber dans le canapé. Ce n’est que là qu’elle se dit que vu l’heure…vingt-heure trente, il serait peut-être bon qu’elle planche sur le diner, elle ne se souvient pas de l’heure à laquelle est censé terminer son petit-ami, alors elle lui envoie un rapide message (auquel il n’aura pas le temps de répondre ou ne verras pas avant d’avoir passer la porte de leur appartement). Un soupir et elle se motive mentalement, s’extirpe difficilement de ce canapé où elle serait bien rester à ne rien faire encore quelques dizaines de minutes ou d’heures pour être tout à fait franche. C’est le plus dur, se remettre sur ses deux pieds…est-ce qu’au moins ils avaient encore de quoi faire avant la prochaine expédition courses ? Rien n’était moins sûre avec les emplois du temps qu’ils se tapaient, les erreurs de parcours étaient plus que fréquentes et avec elle un budget livraison de repas exponentiel.  Un rapide coup d’œil à l’intérieur du frigo la conforte dans l’idée qu’elle ne fera rien de grandiose pour le dîner ce soir, elle n’est en temps normal pas la plus mauvaise dans la cuisine, mais pour le coup ce sera du simple, basique et rapide. Des pâtes, de la sauce et une bonne bouteille de vin, la dernière fait toujours tout passer de toute façon, c’est une vérité universelle. L’indienne s’affaire donc à lancer les festivités, mais déchante bien vite devant la quantité médiocre d’ingrédients qu’il reste. Tant pis ! Se dit elle ils commanderons une fois de plus… pas à une fois de plus, c’est la suite de sa réflexion silencieuse. Elle retourne donc s’assoir dans son canapé après  avoir jeter un coup d’œil à la montre qui orné son poignet, celle qui avait il y a longtemps appartenue à son défunt père.  

Les cheveux humides et vêtue de façon beaucoup plus confortable, la jeune femme sort de la salle de bain et s’arrête dans la chambre pour attraper sa brosse à cheveux rester poser quelque part ce matin, elle entend alors Ischia se mettre à japper annonçant  l’arrivée imminente de quelqu’un que Daya espère être son petit-ami. Le bruit de la porte s’ensuit et confirme le retour du pompier, elle suit donc le bruit et rejoint le salon en donnant un dernier coup de brosse dans sa chevelure noire. « Hey. Ça va ? Passé une bonne journée ? La flic se laisse attraper par la taille et rend le baiser que le brun lui offre avec un sourire. -Hunhun, ça va rien de particulièrement transcendant, c’était calme. Elle hausse une épaule. J’ai même eu le temps d’aller boire un verre avec Stevie ! Et toi ? Tout en parlant, la jeune femme rejoint le canapé dans lequel elle se laisse tombe, déposant la brosse sur le guéridon qui y était collé, regardant Josef se déplacer dans l’appartement. - T’as déjà mangé ? Tu veux une bière ? Machinalement, elle vient à secouer la tête.- Nan, figures toi qu’aucun de nous deux n’a fait les courses !  Elle émet une légère grimace pas bien dramatique. C’était sûrement mon tour, mais j’ai oublié. Une épaule qui se lève et un sourire en coin. Du coup on va faire les feignants et commander comme d’hab ! Jt’attendait pour savoir ce que tu voulais ! Elle se tourne un  peu et vient appuyer son dos contre l’accoudoir du sofa, ses jambes à présent remonter contre sa poitrine. Et plutôt un verre de vin, il doit en rester dans le placard du haut ! Elle désigne d’un geste du doigt le placard juste derrière lui. Du coup et toi t’as sauvé le monde aujourd’hui ou tu t’es sagement contenté de faire de la paperasse derrière ton joli bureau ? »
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