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 somewhere i belong | jade&seamus

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Elijah Haynes

Elijah Haynes
ADMIN ٩(◍•ᴗ•◍)۶❤
crédits : pandamalin | tumblr | we♥it
messages : 218
quartier : west side, l'appartement au-dessus du Penitent ; possède une maison isolée aux abords de Chicago légalement grâce à sa fausse identité (David Castle), retapée entièrement par ses soins
physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

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MessageSujet: somewhere i belong | jade&seamus   somewhere i belong | jade&seamus EmptyVen 5 Juil - 17:14

When this began, I had nothing to say And I'd get lost in the nothingness inside of me. I was confused And I let it all out to find That I'm not the only person with these things in mind Inside of me. But all the vacancy the words revealed Is the only real thing that I've got left to feel, Nothing to lose, Just stuck, hollow and alone. And the fault is my own. I wanna heal, I wanna feel what I thought was never real. I wanna let go of the pain I've felt so long, Erase all the pain 'til it's gone. I wanna heal, I wanna feel like I'm close to something real. I wanna find something I've wanted all along Somewhere I belong. (@linkin park ; somewhere i belong // beerus)
somewhere i belong
● seamus & jade & elijah ●

Une tape dans le dos du vieillard qui continue son service, qui n'ose qu'un regard sur l'animal qui s'éloigne, qui passe – fantôme des lieux pour la soirée. Elijah rejoint les profondeurs du décor, brave l'escalier qui grince, fatiguant un peu plus le bois de ces affres bien cachés. Il quitte la clarté pour l'obscurité, plus animal qu'homme civilisé – le futur père de famille n'a pas sa place dans ces ténèbres qu'il n'a jamais vraiment quitté. Le sentier s'étend au loin, immatériel. Il n'a jamais suivi qu'un chemin et c'est celui-ci, celui qu'il a choisi de faire sien. Elijah est meurtrier avant d'être un homme comme certains aiment à le faire penser – mais il est les deux, en vérité. La balance est équilibrée à partir du moment où rien ne l'atteint, pas même quelques élans de témérité guidés par une simple stupidité. Il n'est plus celui qu'il craint le plus au monde, autrui a repris sa place sur cette liste trop longtemps inchangée. Haynes sait quoi faire, comment survivre – ce qui l'effraie désormais sont ceux qui tiennent à le suivre. La corruption est là, folie derrière les murs. Il soupire en y songeant, amené à douter du monde et des siens ; de ceux qui lui ont fait cette place dans un monde craignant le pouvoir qu'il détient, cette cruauté dans la paume de ses mains. Le fantôme se laisse aller à ses pensées, errant – seul – dans l'immensité de ce sous-sol réajusté. Pas d'âmes enragées ce soir, pas de hurlement et d'espoir de voir la mort s'inviter. Il n'y a que lui, lui et quelques responsabilités. Lui et la possibilité de se faire pleinement piéger. Il tique, prend place sur le fauteuil qu'il a dressé face à la salle, point d'observation sur la déchéance des cœurs et l'argent sale. Il réfléchit, le Loup. Il essaie à imaginer quelles pourraient les éventualités de cette soirée, la finalité de cet instant lui donnant quelques responsabilités. Quelques unes de plus malgré la méfiance des hommes et les questions jamais posées. Il n'est pas celui qu'on veut voir diriger, s'imposer mais il est le descendant d'une respectable lignée. Lui, l'ermite délaissé, l'homme qui n'aspirait qu'à sa liberté et aux ombres qu'elle pouvait donner à désormais les poignets liés à cette famille retrouvée. L'azur clair de ses prunelles se pose d'ailleurs sur ses tatouages, sur la croix qui règne en maître sur sa main, à côté de cette bague dont la présence porte les songes jusqu'à ce père assassiné – de cette même main, qui plus est. Ironie du sort, destin prévisible qui ne s'était pourtant pas fait si lisible. Un énième soupire alors, l'esprit qui tente à taire les voix, la remise en question de certains de ses choix. Aux alentours, pas un souffle, pas un mot, pas un son. Seulement sa lente respiration, le tintement de son verre contre le bois de ce sur quoi il tient sa position. Elijah le taiseux, la mort silencieuse. Les titres reviennent, s'instaurent d'eux même.

Mais le silence est de courte durée. L'absence de tout se brise sous les pas qu'on vient faire traîner dans l'escalier. Il relève l'océan tempétueux de ses prunelles, guette la silhouette qui se révèle et l'appréhension s'apaise. Pas de Kean un peu hésitant, pas de cet homme qu'il veut faire entrer dans les rangs – seulement Jade. Jade qui brave l'escalier, l'entièreté de l'immense salle et les lueurs qui y règnent, orangées. « Essayer de te reposer, tu y songes ? » Il demande, la laisse tout de même le rejoindre, abandonnant l'une de ses mains sur la hanche puis sur le ventre. Il est l'homme, finalement. Il est celui qui construit, qui donne la vie par celle qui s'est imposée dans sa vie. « T'es pas obligée d'être là pour ça, tu sais. » Un baiser volé, la main qui s'abandonne dans la crinière détachée tandis qu'il contemple les traits, ose un maigre sourire avant d'apposer délicatement son front contre le ventre arrondit, contre cette merveille à naître. « J'aime juste pas l'idée que tu sois là en sachant qu'on ne sait pas grand-chose sur ce gars. Il suffirait d'un faux pas... un seul et... » et la phrase ne se termine pas. Ce sont des mots qu'il ne prononce pas, qu'il ne prononcera jamais. Parce qu'il ne peut pas la perdre, pas aussi simplement qu'au cours d'un instant comme celui qui l'attend, les attend même si elle tient sa place. Et quelque-chose lui dit qu'elle ne bougera pas. Elijah s'y habitue, peu à peu, sait la ténacité dont elle peut faire preuve en ces occasions – c'est aussi ce qui l'effraie. Ils ont déjà trop eu à vivre, trop eu à supporter, à affronter. Nombreuses ont été les occasions où elle aurait pu lui être arraché. Un frisson se fraye son chemin dans le dos abîmé du quadragénaire tandis qu'il s'y perd, s'accrochant un peu plus à la jeune femme qui l'a rejoint. « Et c'est le moment où je dois admettre que, quand tu as une idée quelque-part, tu ne l'as pas ailleurs. »
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Jade Lincoln

Jade Lincoln
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crédits : Pandamalin
messages : 222
quartier : West Side - Au dessus du Penitent
physique : ventre déformé par la grossesse passée - tatouée ("elijah" sur la tranche de la main droite, colt python à l'aine, haut du bras gauche recouvert par des roses) / dos lacéré profondément suite à un règlement de comptes, cicatrisé, qui limite ses mouvements - cicatrice à la poitrine causée par un couteau - traces de brûlures au niveau des poignets par rapport à ses pratiques sexuelles

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MessageSujet: Re: somewhere i belong | jade&seamus   somewhere i belong | jade&seamus EmptyMer 21 Aoû - 2:49

somewhere i belong
Elijah&Jade&Seamus

October 2018

Noire. La courbure noire. Les oreilles en pointes, les crocs dissimulés et la patte puissante. Noire. Sous la masse noire et gracile du doberman, la femme descend. La chaîne qui teinte, le collier clouté arboré, les griffes clapotent contre le béton gris et nu des nombreux escaliers. Noir. En bas, il fait encore noir. La grande lumière blanche qui sert habituellement à illuminer la violence des combats est éteinte. Elijah est isolé. Sur la scénette d’une marche symbolique, il s’est perché. Sur le fauteuil de cuir, théâtrale meuble volontairement déposé, l’homme attend. Quand il le voit, le clébard tire, avance et puis se souvient, se retourne. Sur la femme enceinte, le chien porte son attention et revient au pas tranquille et difficile que l’un des derniers mois de grossesse impose. « Essayer de te reposer, tu y songes ? » La voix grave et rocailleuse s’élève dans la salle vide et fait trembler la féminité têtue qui donne en toute réponse quelques élans de négativité. « Non. C'est pas que j'veuille t'emmerde mais j’aime pas te savoir tout seul en bas avec des gars comme ça qu’tu connais pas trop. Tu vas avoir la responsabilité d’appuyer l’entrée de quelqu’un déjà alors que ça n’est ni ton rôle ni ta place chez eux. J’ai l’impression qu’Isaiah veut te tester sur tous les plans et qu’ le gars peut vriller juste pour que toi et ce…Kean ? C’est ça ? Kean ? Bref. Pour que vous vous cassiez la gueule avec enfin une bonne raison. » Elle vrille du regard tandis qu’il cherche un peu de réconfort contre le fruit de leur union maintes fois consommée. Les paroles à l’inquiétude perceptible s’égarent dans le souvenir de la perversité et du mépris de la part du Chef du Clan. Elle sait. Elle sait les phrases, les actes sous les incroyables pactes par seul intérêt de provoquer une réaction. Les manœuvres qui écartent le sang-froid, qui éreintent les dernières miettes d’humanité pour forcer la bête à se montrer. The Beast révélé, la fausse identité piétinée et la non mort révélée. Jade sait. Jade devine les tentatives d’Isaiah de coincer l’homme, de jouer jusqu’à s’en faire bander, branler son pouvoir au risque de les voir enfermés. Crevés. Ce soir, décider si le nouveau est bon à être enrôlé est un test parmi tant d’autres. Elle est là la vérité. Le jeu dangereux auquel ils jouent tous entre eux. Eux, le vol tragique, le crash sanglant, la vie dégueulasse dans laquelle ils n’ont de cesse de s’embarquer. Eux, les mafieux. Ils sont de la race des bons à piquer, les bâtards des rues, les chiens de poubelles qui avancent à coups de crocs pour pisser sur les pompes des gens « normaux » en quête d’un peu de vie, de sentiments et de jouissance face à l’absolution. Eux. Entre eux, l’abomination humaine n’a plus aucunes limites. Eux. Ils sont l’espèce que la société tente d’abattre mais, faute de remède, ils se planquent dans l’ombre d’une cave, d’un fight-club et on les laisse se déchirer entre eux. La misère commune. Minables hérauts, maudits des dieux. Les pauvres fous dans leurs camisoles ; il se débattent, se jettent contre les murs et le bruit de leurs chutes est étouffé. Leur monde est en sourdine. Il ne leur reste plus que ça, le mauvais, le dangereux, l'agressif, le défendu, l'illégal.
Et derrière la porte du bar, Kean renifle bruyamment. L’air hivernal qui approche commence à le rendre malade et migraineux. Accompagné de l’objet de toutes les attentions en cette soirée, il décroche son cellulaire d’une poche épaisse et compose le sécuritaire droit d’entrée. « Hop. Voilà, c'est bon, il sait qu’on est là, ça n’devrait plus trop tarder. Tu verras vieux, le gars est réglo quoi qu’un peu trop sûr de lui, te fie pas à ses airs de clodo mal léché une fois qu’tu l’auras en face de toi. » Sa gueule propre, ses traits durs et raffinés s’éclairent à la lueur du portable intraçable qu’il vient de se trouver. « Tout va bien s’passer. » La bouche se pince, les yeux clairs se froncent. Ils attendent. Il murmure à l’ami de longue date, au frère lui aussi à la peine purgée. « Sinon, j’te préviens d’avance qu’il risque d’y avoir sa pouffe avec lui, rien de toutes ces histoires ne la concerne hein mais elle est toujours dans ses pattes à ce que j’ai remarqué. Ah ! Et dans l’fight il s’assoit sur un fauteuil comme un trône, c’est chelou et il s’donne un genre de grand prince mais che pas, j’ai jamais vraiment cherché à comprendre son délire mais au moins ça te donne une idée du personnage et de quoi te préparer pour l’entretien. » Sa voix suave se met à détonner dans un rire franc, bien vite conclu par l’ouverture du bar. Un vieux à béret et lunettes libère la voie et indique l’arrière du comptoir, là ou un interstice étroit laisse entrevoir un couloir, une fente dérobée. Seamus s’avance, le blond l’entraîne dans les entrailles où peuvent parfois se changer quelques destinés.
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