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 [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥]

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MessageSujet: [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥]   [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥] EmptyMer 8 Fév - 21:01



     
   Ryan & Taylor
   I can't take my eyes off of you


Les écouteurs dans mes oreilles, je suis le rythme de la musique en tapotant sur ma main, mes yeux fixés sur le plafond. Je ne bosse pas aujourd'hui et une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de rester à l’appartement. J’ai décidé ça parce que je d’une humeur massacrante et mieux vaut que je ne sorte pas parce que si je sors, ça va partir en vrille. C’est con, je le sais, que je me mette dans un état pareil mais voilà, la compagne de mon ex mari a accouché et ce connard, parce que c’est un connard, a envoyé un message groupé à tout son répertoire alors forcément, j’ai également reçu le message et je m’en serais bien passé. Je savais que c’était à peu près à cette période mais bon, recevoir ce foutu message… Oui, ça m’a mis en rogne parce que voilà, cette femme, quand bien même elle n’y est pour rien, elle m’a pris mon mari alors que j’étais encore mariée avec lui. J’étais supposée être morte j’en ai conscience mais ce n’est pas pour ça que je suis rationnelle quant à tout ça et que je suis capable de le prendre bien. Pas encore. Un jour j’y arriverai, un jour je serai heureuse pour eux, un jour j’aurai tourné la page mais tout de suite, là, j’ai juste la rage et quand j’ai la rage, ça tourne mal donc, je dois rester à l’appartement. Encore quelques notes de musique et je me redresse, les écouteurs toujours dans les oreilles, et je regarde autour de moi. Je ne dois pas sortir, parce que je sais que ça va mal finir mais là, j’ai l’impression de devenir cinglée. Rah… Je coupe la musique, me lève, change de tenue et quitte l’appartement.

Je cède à la pulsion et ferai face aux conséquences.

Les mains dans les poches, je m’avance à pas rapides, je m’éloigne de l’appartement, m’éloigne de notre quartier, me retrouve finalement dans des rues que je ne connais pas encore. Pas grave, je ne suis pas du genre froussarde et m’aventurer dans des quartiers que je ne connais pas ne me fait pas peur. Avec mon couteau papillon pour compagnie et la façon dont je me débrouille au combat, je ne suis pas inquiète. On pourrait, de loin, me prendre pour une petite chose fragile mais c’est pas le cas quand on me voit de près : c’est loin d’être le cas. L’idée est de me trouver un bar sympa, de boire quelques verres à la santé de ma vie ratée (aujourd'hui j’ai le droit de penser ça, demain je reprendrai mon mantra et profiterai de ma vie pas si ratée puisque je suis en vie) et d’oublier que j’ai mal de savoir que je suis passée à côté de belles choses. Je pénètre finalement dans un bar qui, de premier abord, m’inspire plutôt pas mal. Bonne ambiance à l’intérieur même si c’est pas le genre d’ambiance à laquelle je suis habituée mais ça fait rien. Je suis sur le coup surprise de voir autant de monde alors qu'on est en milieu d'après midi. En parlant de la population du bar, je remarque qu'elle semble plus latino qu’autre chose mais ça non plus ça me dérange pas. Je m’avance jusqu’au bar et commande un verre de coca. Du coca oui. Pas d'alcool. J'évite. Je grignote quelques cacahuètes au passage, jusqu’à ce que je me fasse bousculer dans le dos par une nana. La bousculade me fait renverser mon verre, ce que je n’apprécie pas. En même temps, même si elle n’avait fait que m’effleurer, je n’aurais pas apprécié : la faute à ma mauvaise humeur. Je me retourne vers la nana qui ne prend même pas la peine de s’excuser et semble décidée à continuer son chemin. Je pose mon verre sur le bar avant de me redresser et de poser ma main sur son épaule.

« Hey ! »

Elle se retourne et me fusille du regard mais je ne cille pas : moi aussi je la fusille du regard. On peut être deux à ce jeu, sans problème.

« Quoi ?
- Tu bouscules les gens, ça t’écrocherait de dire pardon ?
- Ouais, ça m’écorcherait. »

D’un mouvement d’épaule assez vif elle se défait de mon étreinte sauf que non, elle va pas s’en tirer comme ça. J’avais besoin de cracher ma haine sur quelqu’un, voilà qu’elle m’offre une bonne raison de le faire. Ma main qui n’est plus sur son épaule se referme, je serre le poing que je lui envoie en pleine figure.

« Non, ça, ça va t’écorcher. » je lui crache à la figure.

Bon, elle est sonnée mais pas trop puisqu’elle me saute dessus mais pas qu’elle : ses deux potes ne restent pas derrière et se jettent aussi sur moi. Ah j’en reçois des coups mais j’en donne aussi. Et si elles cognent un peu à la va comme j’te pousse, moi, mes coups sont précis et font mal. Il m’en faut peu des coups pour que deux des trois nanas soient au sol, à moitié sonnées, mais la troisième par contre tient le coup. Elle continue à cogner. J’entends des cris autour mais je m’en occupe pas : je veux juste lui exploser la tronche à cette salope qui a tout à coup la tronche de la nouvelle compagne de mon ex mari. Ah les transferts… Puis, vient le moment où je prends un coup de nulle part, un coup en plein visage qui me fait vaciller et tomber la tête la première sur une table ou, plus exactement, sur le coin d'une table et c'est mon arcade qui rencontre le dit coin, arcade qui pète et se met à pisser le sang direct. Je n'ai pas le temps de bouger qu'on se jette sur moi et je cogne. Ma main droite commence à me faire très mal mais tant pis, je me défends : il faut bien puisqu'elles sont à deux sur moi car une des nanas a repris du poil de la bête et est venue aider son amie. Je me prends finalement un coup de pied dans les côtes qui me coupe le souffle un instant mais je tente de me redresser malgré tout.

C'est à ce moment-là qu'on nous sépare.

-|-|-

« Vous êtes sûre que ça va aller ? Je vous appelle pas une ambulance ?
- Mais non ! Je vais prendre un taxi, c'est bon. Je peux garder le torchon ? »

Il est peu probable qu'il veuille reprendre son torchon vu qu'il est imbibé de mon sang mais je demande quand même. Il hoche la tête et me voilà bientôt à bord d'un taxi qui me regarde bizarrement et quand je lui demande de m'emmener à l'hosto, lui aussi me demande si je préférerais pas qu'on appelle une ambulance et je réitère ma réponse : non, pas d'ambulance. Lorsque j'arrive aux urgences, je vais me présenter à l'accueil : c'est pas comme si je connaissais pas les lieux hein... Certaines personnes me regardent bizarrement et dans un sens je les comprends : je dois faire un peu peur à voir. On ne me fait pas attendre très longtemps vu que je saigne toujours. On m'installe et j'attends sagement que quelqu'un vienne. Je soupire, blasée de terminer encore une fois ici. Si cette connasse ne m'avait pas frappée par derrière aussi là... La porte de la salle s'ouvre et je lève mon regard (enfin ma moitié de regard) vers la silhouette qui pénètre et j'esquisse un petit sourire malgré la douleur quand je vois qu'il s'agit de Taylor. Taylor, l'interne qui passe son temps à me rafistoler en fait. Je l'aime bien maintenant, je me suis habituée à elle, je lui fais confiance et au moins, elle ne me juge pas, ce qui est fort appréciable. Et elle est en plus charmante, ce qui ne gâche franchement rien. Mon sourire s'élargit un peu quand je vois le désarroi se peindre sur le visage de Taylor face à mon état.

« Avant que vous disiez quoi que ce soit, je n'ai pas commencé : elle m'a bousculée. Et bon... Elles étaient trois et j'ai vu trop grand j'crois... Ça va vous ? »

Et on tape la conversation comme ça à moitié fracassée ? Oui, oui, comme ça.


WILDBIRD
 


Dernière édition par Ryan Collins le Dim 9 Avr - 9:58, édité 2 fois
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Taylor M. Obrien

Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥]   [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥] EmptyDim 12 Fév - 18:52




I can't take my eyes off of you
Ryan & Taylor

J’lui en veux. Mais putain, qu’est-ce que je lui en veux.
J’en veux à la terre entière. A ses enfoirés de lapins pour avoir braqué cette banque. A ces enculés de terroristes pour avoir assassinés tous ces gosses, toutes ces personnes. D’avoir traumatisé à vie Milo. D’avoir presque tué Daya. J’en veux à Milo d’avoir essayé de se tirer sans même m’en parler. Sans même essayer à ce qu’on ait une putain de discussion. J’en veux à mon frère de s’être mit dans la merde au point de risquer la vie de son gosse et de sa femme. J’en veux à ces putains de biker pour me faire comprendre un peu plus à chaque fois que je risque de crever si j’accélère pas le marché. Et je m’en veux à moi-même d’être aussi conne pour avoir pris le risque de plonger les mains dans la merde.
J’ai l’impression que ma vie est une spirale d’emmerdes, que jamais ça ne s’arrêtera et que je vais finir avec une balle dans le crâne, alcoolisé jusqu’au coma éthylique.
Ouais tiens, si j’pouvais oublier tout ça pour un long et profond coma, ça m’arrangerait. Et je songe à tout ça tout en enfournant rageusement mes affaires dans mon sac. Putain que j’suis de mauvaise humeur. Parce qu’en plus de ça j’viens de renverser du café sur mon pantalon ET je suis en retard.

- Est-ce que j’peux avoir UN MINIMUM DE CHANCE BORDEL DE MERDE !

J’envoie valser ma tasse qui se brise en trente morceaux, dans l’évier et laisse les dégâts tel quel. Je suis à bout de nerfs et avec tout ce qu’il s’est passé, ça n’ira pas en s’arrangeant. Aujourd’hui, je le sens plus que jamais. Je me tire de l’appartement avec mon jean taché parce que j’en ai actuellement rien à foutre et me glisse dans les transports en commun pour rejoindre l’hôpital.
Mon portable vibre alors que je me glisse entre un couple entrain de s’explorer mutuellement la glotte, ne m’excusant pas pour deux sous, allant à l’autre bout du wagon pendant que je consulte mes messages.

« T’es où ? Ca fait cinq minutes que j’attends que tu prennes la relève. »

Eleonor.
Forcément, il fallait que ça soit ma la relève de cette morue.

« Léger retard. J’arrive. »

Et va bien te faire foutre pour les excuses.

« Léger ?? C’est-à-dire ??? »


C’est-à-dire que j’vais arriver et que j’vais te foutre ma main dans la gueule.
Mais j’lui réponds pas, sinon, je vais m’attirer des emmerdes et c’est suffisamment une mauvaise journée comme ça pour en rajouter une couche.
Je fais preuve d’un incroyable self-contrôle lorsque je débarque en courant, souffle court, qu’elle me marmonne des « t’abuses franchement », « la prochaine relève, tu me fais terminer une demie-heure à l’avance » … J’ai envie de la gifler, de lui arracher les yeux et d’aller voir Saoirse pour lui dire « tiens, j’ai de quoi jouer aux billes, ça te tente ? »
Je me contente simplement de la renvoyer doucement chier et prend enfin ma garde en main après avoir enfilé ma tenue complète plus la blouse.
Et elle s’éternise, cette garde. Sur de longues heures à enchainer les patients. Certains vous foute la haine au corps, d’autres vous redonnent un semblant de sourire. Histoire de vous rappeler que la vie n’est pas si moche.

Les aiguilles tournent à vitesse grand V, j’approche de la fin de ma garde ici, jonglant entre examen, consultation, urgence.

- O’brien, t’as bientôt fini ?
- Hum… Regard vers ma montre. Dans une petite heure, pourquoi ?
- J’dois partir plus tôt, j’ai ma sœur qui est tombé en panne. Elle est chez le mécano, j’dois aller la chercher. Tu veux bien prendre mon dernier dossier en charge s’teup ?
- Elle peut pas prendre un taxi ?

Spencer me regarde avec des yeux ronds, aussi bien surprit par le ton de ma voix que par ma réflexion. Je lâche un soupire, me pinçant l’arête du nez entre le pouce et l’index.

- Ouais, c’est bon désolée. Je prends le dossier qu’il tient entre les mains. Je vais m’en charger.

Il s’approche, m’embrasse la tempe en posant une main affectueuse sur mon épaule.

- Merci t’es un ange ! Et prend une bonne nuit de sommeil, t’as une gueule à faire peur.
- Tss. Dégage.

Je le repousse gentiment en souriant. Si Eleonor est une vraie peste, Spencer est un amour et j’m’en veux de lui avoir parler aussi mal.
Il s’éloigne et j’ouvre le dossier en pénétrant dans la salle indiquée par mon collègue. A la seconde où je frappe et ouvre la porte, mes yeux tombent sur le nom de famille du patient… avant de les lever de surprise vers la silhouette qui se tient là, assise sur le lit.
Première réaction : Désarroi total sur mon visage alors que mes épaules s’affaissent quand je vois dans quel état elle se trouve. Encore.
Je m’apprête à ouvrir la bouche mais elle me coupe l’herbe sous le pieds.

- Avant que vous disiez quoi que ce soit, je n'ai pas commencé : elle m'a bousculée. Et bon... Elles étaient trois et j'ai vu trop grand j'crois... Ça va vous ?

Et je ne peux pas m’empêcher de sourire, secouant la tête, désabusée.
Ryan Collins est l’une de ces patientes que je croise de façon un peu trop récurrente aux urgences. Du genre, comme Benitez mais avec la paranoïa en moins et les coups en plus.
Et Collins fait partie de ces patients qui vous redonne le sourire et qui vous rende la journée un peu moins amère.

- Jolie pirouette mais ça n’enlève pas le fait que je vais finir par demander au directeur de créer un abonnement spécial Collins.

Je m’approche et tire un tabouret que je fais rouler vers elle.
En plus d’être une patiente agréable, gentille et pleine de vie… Ryan possède un charme qui ne me laisse jamais indifférente. Je ne sais pas si c’est moi qui me fait parfois des films, mais certaines fois j’avais l’impression d’un flirt, d’un quelque chose de léger mais agréable entre elle et moi.
MAIS pas avec les patients, JE SAIS. On va quand même pas m’en vouloir de me laisser aller cinq minutes, pas après ce qu’il s’est passé, si ?
Si. Parce que c’est foutrement pas professionnel.

- Et merci, ça va. Je n’peux pas en dire autant de vous. Je prends sa main qui tient le morceau de tissu sur son arcade et la retire en douceur. Montrez-moi ça.

J’observe la profonde entaille qui orne sa peau, me lève et m’approche un peu pour l’ausculter.

- Eh bien... Une chose est certaine, elles ne vous ont pas loupé ! Je baisse mon regard vers elle avant d’ajouter, léger sourire aux lèvres. J’espère que vous leur avez au moins rendu ça au centuple.

Et je parlais de professionnalisme tout à l’heure ?
J’observe cette fois sa main – qui est aussi dans le dossier – qui se trouve elle aussi en mauvaise état.
Elle n’a visiblement pas hésiter à les rendre, ces coups.

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MessageSujet: Re: [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥]   [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥] EmptyVen 24 Fév - 17:01



     
   Ryan & Taylor
   I can't take my eyes off of you


Ce n’est déjà pas très marrant de finir dans cet état et de passer autant de temps aux urgences alors si en plus je ne peux pas profiter des moments passés en compagnie de Taylor, je suis vraiment perdante sur toute la ligne et je n’aime pas être perdante. Je n’aime vraiment pas ça. Alors je souris, je discute, je flirte un peu, ça ne fait pas de mal, au contraire. Au milieu de tout ça, c’est même un petit rayon de soleil. Taylor est mon petit rayon de soleil. Il faudrait peut-être que j’arrête de me contenter de la voir juste quand j’ai besoin d’être rafistolée. Peut-être que je devrais prendre mon courage à deux mains et l’inviter. Le problème est que ce n’est pas si simple que ça en a l’air. Je n’ai eu dans ma vie que des hommes depuis un long moment et Taylor est la première nana qui attire mon regard depuis… Avant mon mari en fait, ça remonte à avant mon mari oui. Alors le flirt ça passe, aller au-delà… Faut que je trouve le courage, voilà tout. Là tout de suite je ne l’ai pas ce courage mais ça va peut-être venir hein. Pourtant son sourire devrait me le donner ce fichu courage parce qu’il est large le sourire, il est sincère, il est rayonnant. Je laisse finalement échapper un petit rire quand elle mentionne l’abonnement spécial Collins que le directeur de l’hôpital devrait créer rien que pour moi. Quand on réfléchit, ce ne serait pas de trop : ces soins commencent à me coûter un bras. J’ai une assurance mais elle ne couvre pas tout et je vais finir par me ruiner. Voilà à quoi je devrais réfléchir avant de cogner en fait… A mon portefeuille. Taylor s’approche de moi et s’installe sur un tabouret non loin de moi. Elle me répond qu’elle va bien même si elle ne peut pas en dire autant de moi et moi de hausser les épaules. Ce n’est pas la mort non plus. Ce n’est rien de bien grave, ça sera vite guéri.

Enfin j’espère.

Elle prend ma main (petits picotements quand elle me touche) et retire le torchon qui recouvre mon arcade. Je reste sans bouger, la laissant observer les dégâts. L’odeur du sang vient chatouiller mes narines et je me contracte un peu car c’est une odeur à laquelle je me suis habituée et qui pourtant me fait froid dans le dos, sans doute parce que je m’y suis habituée justement… Taylor se lève pour observer de plus près l’entaille et m’assure que les filles qui m’ont fait ça ne m’ont pas loupée.

« C’est sûr… » je souffle avec un petit peu moins d’entrain que quelques secondes auparavant.

Forcément, quand les vilaines choses remontent j’ai eu peu plus de mal. Je reprends un peu du poil de la bête quand elle poursuit en me disant qu’elle espère que je leur ai rendu ça au centuple. Je relève mon regard vers elle et esquisse un petit sourire teinté de fierté.

« J’ai cogné. J’ai bien cogné même. Ils ont dû nous séparer. Je sais pas comment elles vont mais il me semble que j’en ai au moins assomé deux en fait… » je lui avoue avec un air de conspiration sur le visage, là encore fière de moi.

Elle se met ensuite à observer ma main et je la regarde faire en silence, essayant de lire sur son visage ce qu’elle pense de l’état de ma main.

« C’est pas trop grave j’espère… » je lui dis tout bas en cherchant son regard. « Je suis censée bosser demain et mon patron va me tuer si je dois le planter. »

Ce qui n’est pas tout à fait vrai. Je ne suis pas une esclave et je sais que j’ai le droit de tomber malade mais bon, ce n’est pas la première fois que je me bats et je me suis déjà absentée plusieurs jours depuis que j’ai commencé à bosser au Crashdown et ça va commencer à faire beaucoup. J’y tiens à ce travail, je n’ai rien d’autre…

« Vous êtes tellement douée que vous allez pouvoir me rafistoler vite fait et je vais être comme neuve, hein ? » Silence. « S’il vous plaît ? »

Et j’affiche une moue absolument irrésistible. Enfin, en théorie la moue est irrésistible, il n’est pas certain du tout que Taylor va se laisser attendrir. Elle va vouloir immobiliser la main, me mettre en arrêt maladie… Aaahh… Oui, il va falloir que je commence à réfléchir avant de cogner.

Je vais vraiment finir par m’attirer beaucoup trop d’ennuis sinon.



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Dernière édition par Ryan Collins le Sam 1 Avr - 21:23, édité 1 fois
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥]   [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥] EmptySam 1 Avr - 20:18




I can't take my eyes off of you
Ryan & Taylor

Je suis entrain de désinfecter les entailles de sa main tout en prenant garde de ne pas lui faire plus mal que ça ne l’est déjà. Elle est gonflée, les hématomes sont déjà présents mais je n’ai pas la sensation que ça soit cassé.
En tout cas, je l’espère pour elle.

- J’ai cogné. J’ai bien cogné même. Ils ont dû nous séparer. Je sais pas comment elles vont mais il me semble que j’en ai au moins assomé deux en fait…

Je l’écoute me raconter comment tout ça s’est terminé, sourire aux lèvres.

- Rien que ça ?

Je l’imagine toujours comme une guerrière des temps modernes entrain de défoncer ses adversaires comme une lionne. J’avoue qu’une part de moi serait curieuse de la voir à l’œuvre pour voir un peu comment elle s’y prend mais c’est pas le sujet.
Bref, focus sur ton job.

- C’est pas trop grave j’espère… Je suis censée bosser demain et mon patron va me tuer si je dois le planter.

Je lève mon regard vers Ryan, constate qu’elle craint vraiment à ce que je lui dise qu’elle peut dire adieu à son job demain et qu’elle devra se mettre au repos forcé… Ce qui est, au fond, vrai. Vu l’état de sa main – et encore, il va falloir lui faire passer une radio et en voir les résultats – je n’suis pas certaine qu’elle sera apte à quelque chose avant quelques jours, voire quelques semaines selon l’ampleur des dégâts.

- Vous êtes tellement douée que vous allez pouvoir me rafistoler vite fait et je vais être comme neuve, hein ?

Je hausse les sourcils, sourire taquin aux lèvres.

- Vous savez que me bercer de douces éloges n’aidera pas votre main à se rétablir plus vite ? Je continue de nettoyer avant d’enchainer. Mais merci du compliment.

Je me redresse et lâche sa main, poussant un soupire fataliste.

- Désolée de vous annoncer ça mais je crains que vous ne soyez obligé d’être au repos au moins deux mois. Mon regard croise le sien, très sérieux. Minimum.

Je laisse planer deux petites secondes avant de lâcher un rire amusé, passant ma main sur son épaule, visage rassurant.

- Ca va, je plaisante ! Il va falloir attendre les radios – oui parce que vous allez en passer une – pour en savoir plus mais je n’ai pas l’impression que ça soit cassé. Par contre, je n’exclue pas une fêlure et si c’est le cas, il y a moyen que vous ayez un plâtre.

Mais c’est pas comme si elle n’avait pas l’habitude de ce genre de discours puisqu’à chaque fois qu’elle vient nous rendre visite c’est un peu la question du jour : Fêlé ou pas fêlé ? Un jour il va arriver qu’elle va se ramener avec une main brisée en cinq et là, ça ne sera plus tellement la même ambiance…

- Mais une chose à la fois. Je vais d’abord vous poser de la colle sur votre arcade, ça devrait suffire pour refermer la plaie et après je vous amène à la radio pour s’assurer que tout va bien.

Je joins le geste à la parole en prenant de quoi désinfecter et m’attèle à la tâche en nettoyant les contours de la plaie, face à elle. Vu ma taille de minimoys, inutile de m’assoir pour me mettre à sa hauteur…
Colle en main, je m’applique désormais à recoller les deux extrémités de peau.

- Ca risque de picoter un peu. Silence avant que je ne lâche, spontanément. Vous savez, si vous vouliez me voir plus souvent, il suffisait simplement de me demander mon numéro.

Ca me sort naturellement, sans que je ne réfléchisse vraiment aux conséquences. Je devrais m’abstenir de sortir ce genre de commentaire, surtout au risque de me prendre un beau vent en pleine gueule.
Je lui accorde un regard en biais, sourire en coin alors que je m’applique toujours à la rafistoler sans un mot de plus.
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MessageSujet: Re: [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥]   [flashback] I can't take my eyes off of you [Taylor ♥] EmptyVen 14 Avr - 22:35



     
   Ryan & Taylor
   I can't take my eyes off of you


Est-ce que je crois vraiment pouvoir m'en tirer aussi facilement ? Un peu quand même oui. L'espoir fait vivre comme on dit. J'espère bien qu'elle va pouvoir faire en sorte de m'éviter un arrêt maladie qui risquerait de m'attirer des ennuis dont je ne veux pas et dont je n'ai pas besoin. J'affiche donc une moue quelque peu boudeuse quand elle m'annonce que la couvrir d'éloges ne m'aidera pas à guérir plus vite. Oui, bon, c'est vrai, mais malgré tout... J'avais quand même un espoir... Chier... Ma moue boudeuse se transforme en air tout bonnement horrifié quand elle m'annonce, avec tout le sérieux du monde, que ma main va devoir rester immobilisée deux mois. Deux mois ? Mes lèvres forment les deux mots silencieusement. Non... Max va me tuer... Tout ça à cause de ces connasses... « Minimum ? » je souffle dans un murmure quand elle finit sa phrase. J'en ai presque les larmes aux yeux et surtout, je n'en reviens pas. D'accord, j'ai très mal mais deux mois d'immobilisation pour ça ? Je n'aurais jamais pensé... Puis elle rit. Elle... Rit... Je me mords la lèvre inférieure, ravalant mes larmes, contrariée qu'elle m'ait fait une vanne pareille. Bon, ok, d'un point de vue extérieur c'est tout à fait drôle mais de mon point de vue à moi pas tellement... Elle m'annonce finalement qu'elle plaisante, qu'il va falloir attendre que je passe une radio mais elle ne pense pas que ce soit cassé. Soulagement ultime au point que j'en laisse échapper un profond soupir. Tant mieux. Et de nouveau écarquillement des yeux quand elle m'explique qu'il y a une potentielle fêlure et qu'il me faudra un plâtre. Oh bordel, je ne suis clairement pas tirée d'affaires... Je stresse de nouveau et finalement hoche la tête quand le me dit qu'on va faire une chose à la fois et qu'elle d'abord recoudre mon arcade.

« Ok... » je réponds, pensant encore à la possibilité que je me récolte un plâtre.

Alors que Taylor se met à réparer les dégâts de mon arcade, j'observe ma main et m'en veux, comme à chaque fois en fait et c'est vrai que ça ne m'empêche pas de recommencer mais je m'en veux oui. Je devrais être capable de me retenir mais je n'y arrive pas. Est-ce que ça vient du fait que je me suis retenue pendant si longtemps ? Est-ce que c'est la suite logique et inévitable de mes années de détention ? Je n'en sais rien. Je devrais peut-être essayer d'en parler à quelqu'un... On me l'a conseillé et je l'ai fait un peu, après avoir été secourue mais après j'ai déménagé et je n'ai pas continué. Peut-être que je devrais... Taylor brise le silence pour me dire que ça risque de piquer. Je hausse les épaules, la douleur ne me gênant pas outre mesure. Ce n'est tellement rien, ça... Puis, elle ajoute rapidement que si voulais la voir plus souvent, il aurait suffi que je lui demande son numéro. Ses mots ont le mérite de me faire sortir de mes sombres pensées et, sans bouger le visage vu qu'elle travaille sur mon arcade, je lève mon regard vers elle et je croise le sien de regard, accompagné d'un sourire en coin, un sourire qui fait naître des papillons dans mon ventre, sensation on ne peut plus agréable. Je reste silencieuse d'abord, réfléchissant à ses mots. C'est vrai qu'on flirte, depuis que nous nous sommes rencontrées. A chaque fois, il y a eu ces petits regards, ces petits mots, parfois des petits gestes m ais jamais rien de... Disons « sérieux ». Et là, elle m'annonce que j'aurais pu lui demander son numéro ?

« Oui mais ce n'est pas parce que je le demande que vous allez me le donner, pas vrai ? »

Après tout, rien n'implique que... Enfin si, la façon dont elle le dit et le petite sourire en coin... Oui, ça implique qu'elle serait d'accord pour me le donner. J'esquisse à mon tour un petit sourire.

« Parce que si vous me le donnez, ça veut dire qu'on pourra se voir en dehors de l'hôpital et pas forcément pour me... Rafistoler. »

Un petit sous-entendu, un de plus, plutôt bien placé je pense. Mon sourire s'élargit.

« Vous n'aurez qu'à me le marquer sur mon ordonnance. » je termine par lui dire en lui adressant un regard entendu.

Cela veut dire ce que cela veut dire.

Au final ? La journée se terminera avec plus de peur que de mal : la radiographie n'aura rien montré de cassé ni de fêlé. Pas de plâtre donc mais un arrêt d'une dizaine de jours pour mettre ma main au repos. Et puis, sur l'ordonnance, griffonné tout en bas, un numéro de téléphone. Le sien. Il ne me faudra plus de quelques heures pour lui envoyer un petit message.

Un petit message qui sera le début de quelque chose de plus grand sans même que je ne le sache.


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