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Alexeï Azarov

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MessageSujet: My new life start   My new life start EmptyLun 12 Aoû - 4:07



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D’abord il y a eu l’arrivée à l’hôpital, l’examen des médecins aux urgences, leurs mines graves, les sons qui reviennent un peu plus à chaque instant, sans pour autant que je comprenne vraiment ce qu’il se passe. Trop loin pour vraiment faire attention, le sang continuant de couler le long de mon ventre, la douleur qui revient aussi, moins présente, presque fantomatique. Puis il y a eu le scanner, ma tête immobilisée totalement. Enfin, il y a eu l’arrivée en salle d’opération et plus aucune sensations, juste les sons qui reste. Le cerveau qui se raccroche à ça pour survivre. Le bip régulier du moniteur, le bruit des machines autour de moi, les paroles des médecins. Tout se mélangeait dans ma tête, j’entendais tout, ou presque, jusqu’à un certain point. Je ne comprenais pas ce dont il parle. Enfin, je comprenais que c’est pas le top. J’avais perdu beaucoup de sang, je peinais à respirer seul et mon cœur lâchait. C’est ce que je comprenais, le reste était assez flou. Les sons se mélangeaient, comme si j’étais en train de planer. Ce qui est sans doute le cas d’ailleurs. Je pense que parmi tout ce qu’ils m’injectaient, il doit bien y avoir un ou deux trucs qui shoote complètement. Je ne sais pas combien de temps, j’ai passais ainsi. Combien de temps a durée l’opération, tout ce que je sais, c’est que j’ai fini par ne plus rien entendre, durant une seconde pour moi. Mais combien d’heures en réalité ?

Je perçois de nouveau les sons, et même les douleurs qui reviennent, me signifiant que je suis bien en vie ou alors en enfer. En tout cas, je reprends peu à peu conscience de mon corps, de l’aiguille dans le dos de ma main, des pansements dans mon dos et sur mes flancs, de ceux sur mon abdomen. Il y a ma jambe que je sens de nouveau, bien que la bougée soit impossible. Il y a mon épaule gauche qui me fait souffrir aussi, celle que je me suis démise. Le bras posé sur le ventre. Il y a toujours le bip régulier du moniteur. Accompagné cette fois d’un mal de gorge. J’avais entendu dire qu’être intubé fait mal au réveil, je peux le confirmer pour le coup. Puis il y a surtout ma tête qui me fait souffrir encore plus que le reste, un pansement posé sur mon front, descendant jusqu’à ma tempe. Finalement, je parviens après de nombreux efforts à rouvrir les yeux. Ma vue est trouble et la lumière de la pièce me fait mal, mais je parviens à distinguer celui qui se tient devant moi. Je lui offre alors un sourire, très surpris de le voir là et en même temps des plus heureux. Je tends comme je peux ma main libre, celle avec la perfusion, vers lui, j’ai besoin de m’assurer qu’il est bien là, que ce n’est pas une sorte d’hallucination...

Spoiler:
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: My new life start   My new life start EmptyMar 13 Aoû - 4:05

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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Les mêmes notes ont résonné durant des jours, des heures. La même mélodie, l'instant de décadence prolongé, amené à perdurer. L'absence de nouvelles traîne, mène l'homme à la déchéance aisée vers une sombreur encore inconnue. Semblable au silence de Mason mais de plus en plus douloureux, comme si le néant de cette voix importait plus qu'il ne l'aurait voulu – Dorian est devenu anxieux. Le poison alcoolisé continue son chemin dans les veines fatiguées, dirige l'âme jusque dans les abysses ignorées. Stupide qu'il a été, le pianiste aurait pu tout arranger. Mais la force manquait, tout autant que le courage. L'arrogance au bord des lèvres, le méprit s'inspire de sa posture. La perdition est là, presque matérialisée. Elle ne le quitte pas, le hante avec sévérité. Et lui se perd dans le jeu, tourne en rond, épuisé. D'autant que les souvenirs reviennent, se greffent à sa longue chute. Un soupire, le corps qui s'affale dans le canapé, le brun des prunelles qui guettent l'écran de son téléphone. Rien. Plus rien depuis peu, depuis ses erreurs, depuis son propre mutisme. Un énième soupire, les paupières qui se ferment et, en cette audace, n'offre qu'un peu plus de terrain à la fatigue pour pleinement se frayer un chemin. Évanoui, plongé dans des songes, dans un monde forgé d'utopies. Mais la réalité revient dure, cruelle. Elle ronge, réduit à néant bien des efforts, bien des essais. Elle appuie où ça fait mal, rappelle à l'homme qu'il ne peut s'accepter, qu'il ne le fera probablement jamais et le sursaut prend, serre les poumons, prive la gorge d'un précieux air. Réveil brutal, qui paralyse presque le corps qui, en une seconde à peine, s'affale. Le réveil est dur, surprend. Il prend sur lui, essaie à se relever du mieux qu'il peut. Il lui faut bien une minute pour pleinement se remettre, la main qui essaie les traits comme convaincu qu'elle pourrait le défaire de sa léthargie. Et il y croit, assez pour s'en relever. Assez pour oser se préparer, s'emparer de ses clés et rejoindre le North Side et ses grandes allées. Qu'importe l'heure, qu'importe le jour – toutes ces notions qui ne lui sont plus si évidentes qu'elles ne l'avaient été. Il s'y perd, oui, traverse les rues jusque ces quartiers qu'il ne fréquente pas, jusqu'à cette maison qu'il ne connaît en l’occurrence que trop. Ses jambes avancent pour lui, son corps agit de son plein gré quand sa raison, elle, essaie à l'en empêcher – en vain. Il hésite mais persiste, là, jusqu'à la porte entrouverte, jusqu'à l'absence de tout. Les pas qui se font incertains, la silhouette qui ose, qui brave la demeure isolée ; au sol l'arme de l'inspecteur et l'évidence même d'un problème à régler. Les sourcils se froncent et la panique gagne, l'alerte donnée. Il est resté là, longtemps, à essayer de penser. A essayer de comprendre, à essayer de ne pas sombrer – en vain, encore, les scénarios quant à ce qu'il ignore s'étant fait de plus en plus carnassiers.

***

Mais ils l'ont trouvé, lui, cet homme-là. Abîmé par l'horreur du monde, les monstruosités du passé. Ils l'ont trouvé, affaibli, esquinté. Et il y est allé, n'a pas hésité. Alexei lui disait de suivre son instinct et le voilà à prendre ce conseil à cœur, errant dans les couloirs de l’hôpital depuis son arrivée, au cours des opérations. Il a attendu des nouvelles, il a attendu que les choses ne soient positives – quitte à prier, pécheur qu'il est. Les sens ensommeillés, l'âme ailleurs, dans un recoin sombre de sa culpabilité à essayer de comprendre pourquoi il se sent obligé de rester, là, à son chevet. Une journée a passé, une journée entière à aller, venir, à espérer que les médecins aient raison. Il ira bien, il ne peut qu'aller bien – la faiblesse ne fait pas partie de celui qu'il a apprit à connaître. Celui qu'il guette, dont il réajuste les draps – celui dont il s'empare de la main, rien que quelques secondes avant de se raviser. Stupides envies qui n'en peuvent plus de s'entremêler. Pourtant, le regard est rappelé, les yeux guettent et perçoivent cet éclat à peine éveillé. Il leur revient, du mieux qu'il peut, après des heures et des heures de silence, d'inquiétude offerte à ceux qui n'ont fait que regarder. « Guess who's back. » Un maigre sourire, les traits qui essaient à se faire plus confiants qu'ils ne l'étaient jusqu'alors. Masqué la vérité derrière un écran de sûreté, de sérénité.
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: My new life start   My new life start EmptyVen 16 Aoû - 20:13



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Sa voix, son accent me font frissonner. C’est fou ce que ça fait du bien de les entendre à nouveau. Je n’aurais pas pensé qu’ils me manqueraient autant. Il faut dire que cela fait quelque temps, on ne s’est plus vu, plus contacter. A qui la faute, je ne saurais dire. Et puis je ne suis même pas certain de vouloir le savoir, cela n’a pas d’importance. Pas à mes yeux, il y a tord partagé en quelques sortes. J’essaye de me redresser un peu. Mal m’en prends, car la douleur dans mon dos me surprend et me fait râler. Je reprends mon souffle comme je peux avant de me reconcentrer sur lui. « Comment tu as su ? Que je suis là ? » Après tout, avec le manque de communication entre nous ses derniers temps, je me demande comment il a su. « Je dois dire que je suis content d’avoir été trouvé. À quelques minutes prêt… Je serais mort. » C’est comme si je réaliser soudain ce qu’il s’était passé. Ce qui aurait pu se passer, en fait. J’aurais pu mourir, dans un entrepôt pourri de la ville. J’ai même pas encore quarante ans, quoi. Ça met les choses en perspectives de se rendre compte de ça. « En tout cas. Je suis heureux de te voir. Je pensais que tu me voudrais plus me voir. » Je me suis trompé, on dirait et je suis bien heureux de le reconnaître pour une fois.

« On est quel jour ? » Il faut dire que j’ai un peu perdu la notion du temps. Tout ce que j’espère c’est que je n’ai pas loupé Noël, que je vais avoir le temps de sortir de l’hôpital avant que mes fils ne viennent. Pensant à eux, je cherche autour de moi si j’ai des affaires, avant de me souvenirs que j’ai laissé mon téléphone dans ma chambre. « Mes fils, faut que je les appels. Faut qu’ils sachent que je vais bien. Même si c’est pas tout à fait vrai. »



Dernière édition par Alexeï Azarov le Sam 7 Sep - 1:23, édité 1 fois
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: My new life start   My new life start EmptyVen 6 Sep - 23:42

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Les pas dans cet hôpital lui ont tant coûté. Il ne l'avoue pas, essaie à ne pas y songer – et, finalement, les traits de l'inspecteur parviennent à l'apaiser. Plus qu'il ne l'aurait imaginé, bien qu'il n'ira pas le dire, ni même pleinement l'avouer. Il se redresse un peu mais panique quand Alexei s'essaie à faire de même, une moue de douleur emplissant immédiatement ses traits. Les mains se lèvent, viennent presque se poser sur le torse de l'homme en quête d'une maigre écoute, souhaitant qu'il n'en fasse pas davantage puis, après quelques secondes, Dorian regagne sa place. Les prunelles vont, viennent, détaillent la silhouette abîmée qui revient de très loin. « Comment tu as su ? Que je suis là ? » Longue histoire, attention qui se perd sur des faits pas très intéressants. Ce qui importe, c'est ce qui est arrivé, la manière dont les choses auraient pu tourner – la chance a néanmoins joué en sa faveur, le ramenant vers la possibilité de vivre encore un peu. « Je dois dire que je suis content d’avoir été trouvé. À quelques minutes près… Je serais mort. » Et s'il n'y était pas allé, peut-être le serait-il depuis bien longtemps. Un long frisson parcoure le dos, affole le cœur qui tient pourtant à rester silencieux – en vain. Les émotions sont là, bien réelles et tenaces, ancrées en lui avec violence. Poison incurable. « En tout cas, je suis heureux de te voir. Je pensais que tu ne voudrais plus me voir. » Rictus retrouvé, il secoue la tête de gauche à droite comme pour marquer l'absurdité des propos qu'il énonce, qu'il vient imposer. Dorian se rapproche un peu, s'essayant à ne pas trop être envahissant pour autant – d'autant que le regard de celui qu'il est venu trouver change, en une seconde à peine, peut-être. « On est quel jour ? » Une note d'inquiétude, des traits rongés par la crainte qui l'amène à lui-même grimacer. Dieu qu'il aimerait pouvoir l'épargner des tourments qui lui ont été infligés. « Mes fils, faut que je les appelle. Faut qu’ils sachent que je vais bien. Même si c’est pas tout à fait vrai. » A son tour de s'animer, de se lever pour pouvoir fermer la porte, s'assurer d'un peu d'intimité. Il sait les infirmières à l’affût, prêtes à se déplacer dès qu'elles sauront son retour parmi eux. Mais l'instant est à lui, quelques minutes avant que la chenille de médecin ne vienne prendre le relais. « Hey, calme toi, d'accord. » Il insiste, essaie à captiver son attention pour qu'elle ne dévie plus que sur lui, sa présence en ces lieux maudits. Sa main trouve une place contre la sienne, essayant à se faire réconfortant au possible – le don ne lui a pas été donné mais il s'y essaie, cherchant à faire au mieux, comme depuis peu ; au moins pour cet homme-là plus que pour les autres. Avouons-le...

« Tout le monde est déjà prévenu. » Un sourire, un maigre rictus destiné à le rassurer. « J'ai appelé tes collègues quand je suis venu chez toi et que j'ai trouvé la porte ouverte avec tes affaires – ils se sont occupés de prévenir ta famille dans la foulée. Ils leur ont dit qu'on t'avait retrouvé. Tout va bien. » La main serre un peu plus la sienne, cherche à lui transmettre un peu de calme – bien qu'il en soit dépourvu depuis cette frayeur insufflée. « Pour l'instant, tu dois seulement te reposer et les laisser s'occuper de... de ce qui t'a été fait. » Il déglutit en désignant les marques qui ornent le dos et qu'il n'a pas encore perçu, toutes ces blessures qui jonchent son être encore bien abîmé. Il aurait voulu être là ce soir-là, rien que dans l'espoir de possiblement dissuader ceux qui ont osé le toucher. « Tu veux de l'eau, quelque-chose ? » Il demande enfin, se redressant, n'attendant même pas de réponse avant de s'armer d'un verre et d'une carafe déposée un peu plus tôt, quand les jeunes femmes des couloirs commençaient à s'inquiéter de son état en plus de celui de l'inspecteur. Les nuits ont été courtes et longues à la fois, intenables, épuisantes pour beaucoup. L'inquiétude n'a que trop rongé l'être, l'âme désemparée. « S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire, n'hésites pas. J'ai déjà payé un garde pour ta porte en plus d'un collègue qu'ils t'ont collé – du genre qui n'aspire qu'à dormir avec l'espoir de te savoir mort pour rentrer chez lui. » Il tique en y songeant, détournant même le regard un instant pour perdre ses prunelles brunes sur les vitres de la porte, essayant de percevoir l'homme dont ils parlent mais qui ne se montrent pas ; pour ne rien changer.
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: My new life start   My new life start EmptySam 7 Sep - 15:23



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J’aurais pu, j’aurai dû lui laisser le temps de me répondre. Mais, le stress, les médocs ou je ne sais quoi d’autre m’a fait parler non-stop ou presque. Alors, il doit attendre que je me calme pour enfin pouvoir en placer une. Il va fermer la porte, me demandant de me calmer. Il a raison, je dois rester calme, je ne vais pas bouger avant un moment, j’ai le temps de les contacter. Dorian revient vers moi et je ne le quitte pas des yeux. Je tire juste un sourire quand il vient poser sa main contre la mienne. J’hésite à resserrer mes doigts sur les siens, mais j’ai peur de le faire fuir en faisant ça. Il me rassure alors en me disant que tout le monde est déjà rassuré, ce qui me permet de souffler un peu. Il enchaîne alors en m’expliquant comment il a su. Mais il passe vite sur l’information, trop vite à mon goût. Mon cœur ce sert en l’imaginant arriver devant ma maison, voir la porte ouverte. Enfin, ce que je retiens surtout, c’est qu’il est venu chez moi. Je ne réagis vraiment que lorsqu’il me sert la main. Mes doigts se referment alors sur les siens. Mon sourire s’élargit un peu plus, sauf quand il me parle ce que j’ai. Je sens tout, même si je ne sais pas exactement ce que j’ai. Il me demande si je veux et ne me laisse pas vraiment le temps de répondre qu’il sert déjà un verre. Je ne suis pas sûr de pouvoir l’avaler, mais j’apprécie l’attention.

Le pianiste fini par me parler de mon collègue devant la porte et d’un garde qu’il aurait payé lui-même. Je le regarde un peu avec une certaine incompréhension. « Un garde ? Dorian… faut pas. Je sais que... tu as de l’argent, mais le dépense pas pour moi, pas pour ça. » Je referme un peu plus ma main dans la sienne. « Je suis heureux de te voir, mais je veux pas que tu fasse tout ça. Je le mérite pas. Je… tu es venu chez moi, mais… j’aurais pas dû te laisser sans nouvelles, j’aurais dû revenir avant… je suis désolé que tu es vécu ça. » Si j’avais été plus méfiant, ils n’auraient jamais pu m’avoir. « Tu es resté longtemps ici ? Je sais même pas depuis combien de temps, je suis là… je sais que j’étais… avec eux… 40 h, mais pas plus. Je sais même ce que j’ai, je suis complètement paumé en fait. »
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: My new life start   My new life start EmptyVen 20 Sep - 23:20

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L'attention se perd sur la porte plus longtemps qu'il ne l'aurait dû. Il a cette envie de hurler, cette envie de faire savoir que si cet homme a été assigné à la surveillance de l'inspecteur, ce n'est pas pour qu'un autre payé par ses soins soit le seul à faire le travail mais la voix de l'autre homme le rappelle à l'instant présent, aussitôt, sans détour. Il fait volte-face, lui revient pleinement. Dorian délaisse ses songes pour d'autres, plus abîmés et à la fois un peu rassurés. Il est là, conscient, plus alerte qu'il ne l'aurait imaginé en d'autres circonstances. « Un garde ? Dorian… faut pas. Il fronce les sourcils cette fois, pourtant sûr que ces mots viendraient s'imposer entre eux deux. Il est surprit de le voir s'en préoccuper, finalement peu préparé à la suite qui ne tarde pas à venir. Je sais que... tu as de l’argent, mais le dépense pas pour moi, pas pour ça. » Il peine à comprendre, l'homme qui s'est approché, dont la main est un peu plus serrée. Il peine à comprendre où il veut en venir, comment il peut douter de ce qu'il serait à même de faire pour être sûr de le savoir en sécurité. « Je suis heureux de te voir, mais je veux pas que tu fasse tout ça. Je le mérite pas. La claque se matérialise en ces mots-ci, finalement. Il s'était attendu à tout, vraiment, mais pas à ceux-là. Les lèvres se séparent mais aucune parole ne vient les franchir, la voix éteinte par la surprise d'une telle bêtise. Je… tu es venu chez moi, mais… j’aurais pas dû te laisser sans nouvelles, j’aurais dû revenir avant… je suis désolé que tu es vécu ça. » Ils sont deux à porter les tords et, finalement, ça le dérange plus qu'il ne pourrait le dire de le voir s'attribuer l'entièreté du fardeau. Il marque un temps d'arrêt, la main toujours dans la sienne mais les pensées qui s'emmêlent et s'entrechoquent, qui cherchent les mots adéquates, qui cherchent quoi répondre devant une telle douleur désormais logée au cœur des prunelles. Pour la première fois depuis longtemps, Dorian est prêt à porter les responsabilités ; lui plus que quiconque d'autre. Il aurait dû revenir bien avant, il aurait dû ne pas attendre aussi bêtement. « Tu es resté longtemps ici ? Je sais même pas depuis combien de temps, je suis là… je sais que j’étais… avec eux… 40 h, mais pas plus. Je sais même ce que j’ai, je suis complètement paumé en fait. » Une moue désolée, le cœur qui s'alourdit un peu plus. Lui sait ce qu'il ignore, il connaît le nombre exact, il a vécu toutes ces minutes, tous ces secondes consciemment. Et c'est en partie la raison pour laquelle son regard fuit, là, quelques instants. Il a le souffle qui peine à être reprit, la volonté qui s'effrite petit à petit. Dieu qu'il aimerait que les choses soient plus simples mais aucun signe ne lui permet d'y croire avec sérénité. Rien n'est fait pour durer, la paix qu'ils avaient trouvé n'a été que de courte durée.

Un soupire, finalement, et le pianiste lui revient pleinement. Il ose, lui fait face. Il ose, malgré la mélodie brisée du palpitant tourmenté qui gît encore maigrement sous la poitrine. Dorian accroche le regard, serre un peu plus la main sans trop abuser, conscient des sévices qu'il se doit de surmonter déjà. Il esquisse un maigre sourire, il tente à apaiser l'atmosphère de la pression qui y règne. Bien-sûr qu'il veut faire au mieux, il n'aspire qu'à cela, ne songeant plus uniquement à sa personne mais à une toute autre âme que la sienne. « Ne t'excuse pas de ce genre de choses. Tu n'es pas responsable de tout ça, et j'aurais très bien pu me manifester bien avant également. » Il insiste là-dessus, tient à réinstaurer la vérité des choses, le fait que ni l'un ni l'autre ne soit à blâmer. « Dis-toi qu'en effet, ça ne m'a pas empêcher de rester ici dès qu'ils t'ont amené. » Il esquisse un énième sourire, essaie à paraître bien plus fort qu'il n'avait pu l'être durant cette interminable attente. Il est loin de l'image qu'il a pu donner, loin de cet homme aux songes tourmentés. Dorian tient l'image, la façade qu'il veut faire voir, celle qui doit tenir à l'écart tous les scénarios qu'il s'est imaginé. Néanmoins, les traits s'affaissent un instant, rien qu'un bref moment. Il lui doit la vérité, de l'honnêteté – autant que ce soit lui plutôt que les médecins qui ne devraient pas tarder maintenant qu'il est éveillé. « Ils t'ont trouvé le trente... Une pause, le cœur qui se serre, les poumons qui se privent d'air. Il n'est pas sûr de la manière dont ces choses-là doivent être dites mais il se doit d'essayer, au moins pour celui qui demande, qui essaie à comprendre tout ce qui a pu se passer. On est le deux. » Les lèvres se pincent, l'appréhension monte d'un cran. Il appréhende la réaction, il appréhende la suite. « J'imagine que tu préférerais voir l'un des médecins ? »  
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: My new life start   My new life start EmptySam 21 Sep - 0:42



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Ce qui me rassure, plus que tout, c’est qu’il ne me lâche pas. Littéralement, il ne me lâche pas la main. Son regard fuit par moment, mais il ne me lâche pas et c’est ce qui compte le plus pour moi. Puis, je ne peux pas vraiment lui en vouloir, moi-même, je ne suis pas sûr de tous mes mots. Je plane pas mal et rassembler mes idées en ensemble cohérent est un peu compliqué. Il revient alors à moi, complètement, resserrant son emprise sur ma main. Je tente de lui rendre son sourire comme je peux. Faut dire que la douleur complique un peu les choses. Il me rassure à sa façon, me rappelant que ce n’est pas de ma faute. Non, mon enlèvement et ce qu’ils m’ont fait subir, non. Mais il est venu chez moi, il a vécu cela aussi, même de l’extérieur. Et en ça, je suis responsable. Pourtant, je n’ai pas le temps de lui expliquer mon point de vue qu’il me dit clairement qu’il est resté depuis que je suis ici. Il est resté avec moi, tout du long. Rien que de savoir ça, même sans savoir combien de temps, cela me réchauffe le cœur.

Il reprend alors, me rappelant que mes collègues m’ont retrouvé le trente novembre et qu’on est… le deux ? Le deux quoi ? J’essaye de me rassurer, me disant qu’on est sans doute le deux décembre, sinon il aurait précisé. Enfin, c’est ce que je veux croire. Et puis j’aurais pas eu une sécurité comme ça aussi longtemps si on avait été en janvier ou après. Enfin, je crois pas. Il me demande si je préfère voir l’un des médecins et je secoue la tête. Du moins, c’est l’impression que j’ai, même si dans les faits elle ne bouge presque pas. « Plus tard, je les vois, mieux j’irais. » Seulement, le karma semble s’acharner sur moi. Il n’a pas le temps de me répondre, quand bien même il voudrait, que la porte s’ouvre. Le toubib n’est pas seul et demande à Dorian de nous laisser. Mais, par réflexe et par envie, aussi, je le retiens par la main. Sauf que le chieur à blouse insiste. Alors, à contre cœur, je lâche le pianiste et le laisse sortir.

Je me retrouve seul avec les soignants et bien que je ne comprenne pas forcément tout ce qu’ils me disent, je réponds de mon mieux à leurs questions. J’écoute ce qu’ils ont à me dire, mais ce qu’ils m’annoncent ne me plaît pas des masses. Un petit souvenir d’il y a quelques années, de New York. Je comprends, qu’ils aient dû me le dire, mais j’aurais préférais qu’ils n’ai pas à le faire. Aussi, quand ils me laissent seuls, quand Dorian revient dans la chambre, je peine à garder mes larmes pour moi. Je lui souris tout de même. Je ne veux pas l’inquiéter plus que ça. J’ai pas non plus envie de le faire fuir. Maintenant, qu’il semble à nouveau proche de moi. « Bon, on en était où ? Oui, donc, tu es resté deux jours avec moi. Pourquoi ? En quoi, je le mérite ? »
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