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 Flashback - Excuse me, who are you? - DAYA

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Daya Laghari

Daya Laghari

crédits : ava&gifs @me- Code signature @sian
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quartier : Downtown Chicago - Dans un loft qu'elle loue depuis des années et partagée désormais avec son petit-ami
physique : Une cicatrice près du sein gauche vestige de la balle qui à bien failli lui coûter la vie lors du massacre de Noël et une autre sur le genou droit, dû à un petit accident lorsqu'elle était gamine

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MessageSujet: Re: Flashback - Excuse me, who are you? - DAYA   Flashback - Excuse me, who are you? - DAYA - Page 2 EmptyMar 4 Oct - 22:19

Excuse me, who are you?

I can understand how you'd be so confused, I don't envy you.
Δ Josef &  Daya


Elle ne peut pas prétendre l’indifférence, ce serait se mentir à elle-même que de formuler même silencieusement pareille chose. Elle s’est, c’est vrai, laissé surprendre par ce baiser sorti de nul part et ne sait pas vraiment pourquoi elle ne la pas repousser à la seconde même ou les lèvres du pompier avaient rencontré les siennes, si on lui avait conté pareil histoire, elle aurait certainement affirmé que c’est ce qu’elle aurait fait, mais les quelques heures passées en sa compagnie avaient de toute évidence obscurci son jugement. La jeune femme avait oublié la saveur d’un tel contact, tout du moins avec lui et cela la rappelait sans mesure à son bon souvenir, mais ce n’était plus ce qu’elle voulait, elle avait pour adage de ne pas répéter ses erreurs, elle tâchait autant qu’elle le pouvait d’apprendre et de tirer leçon des fautes qu’elle avait pu commettre par le passé afin de leur donner le sens qu’elles devaient avoir.

Il n’était bien sûr pas question de considérer Josef comme une erreur, loin de là, mais leur histoire avait eu son temps et son instant et celui-ci était révolu, ils avaient tout deux retiré de ce chemin qu’ils avaient parcouru ensemble ce qu’ils avaient eu à prendre et cela s’arrêtait là. Elle s’excuse un peu bafouillante, les joues légèrement empourpré, pourquoi s’excuse-t-elle d’ailleurs ? C’est après tout lui qui a fait ce choix aventureux, la mettant sur le fait accomplis et il semble s’en rendre compte au vu de sa posture soudainement en retrait et les mots qui commencent à sortir de sa bouche et qu’elle interromps par une constatation qu’elle pensait sur le moment partagée.

Pourquoi ? Son air dérouté disparaît pour faire place à un regard interrogateur et froisser, elle fronce les sourcils, ouvre la bouche pour finalement la refermer. Elle regrette bien vite son hésitation et le temps qu’elle avait pris pour répondre puisqu’il continue sur sa lancée et qu’il ne fait qu’en rajouter, elle pourrait presque voir les couches s’accumuler les unes au-dessus des autres sans aucun sens. « Pourquoi ? Parce que « on » ne fonctionne pas Josef. Elle secoue la tête à la négative. C’est pas faute d’avoir essayé, mais toi et moi, on sait bien comment tout ca. Elle avait balayé de sa main l’espace invisible qui s’était à présent immiscé entre eux. Ca à terminer et j’ai l’impression que tu as déjà oubliée à quel point les derniers mois qu’on a passés ensemble ont été pénibles. » Il semblait avoir une facilité toute trouvée pour oublier les détails qui se baladaient pourtant toujours dans l’esprit de la jeune femme, tous ces éclats de voix, les mots lancés à tort et à travers dans le seul but de blesser l’autre, les bris de vaisselles, l’absence et la solitude qui avait fini par ronger ce qu’il restait de leur complicité. Il semble persuader que ce qu’il dit à du sens, mais elle peine à percevoir ce qui le fait aujourd’hui remettre en cause les raisons qui les ont poussé à mettre un terme à leur vie commune, pour quoi ? Quelques heures d’entente ? Avait-il la mémoire si courte quand ce matin encore, il la prenait pour la dernière des garces ?

L’Indienne laisse échapper une exclamation. « Mais tout à changé Josef, tout ! Toi, moi… tu te laisses influencer par une conversation et un déjeuner, mais ca ne surpasse pas le passif qu’on a, oui, on s’entend bien, c’est évident, oui y a quelque chose entre nous qui disparaîtra jamais, de l’affection, une alchimie ou appelle ca comme tu veut, mais ce qu’on avait à vivre, on l’a vécu, on a déjà essayé et ca n’a pas marcher ! » Elle n’état pas tant en colère que frustré qu’il fasse ressurgir tout ca sous leurs pieds, elle ne criait pas, ne paraissait pas forcément fâché mais il pouvait sans aucun doute percevoir la contrariété dans sa voix et à qu’elle point cela semblait la piquer au vif, les gestes un peu brusques qui agitaient ses bras n’en était qu’un parfait reflet. Pourtant, elle les laissa retomber le long de son corps lorsqu’il lâcha sa dernière question, une interrogation qui avait du sens et qui démontrait une vérité sous-entendue. Bien sûr que non cela ne tenait pas qu’a la surprise, elle avait répondu à son baiser parce qu’une part d’elle-même l’avait voulu, elle n’était pas femme à se forcer à faire quelque chose qu’elle ne désirait pas, mais il y avait une différence entre un réflexe presque instinctif et animal et la raison qui finissait de toute façon toujours par refaire surface. « Tu sais très bien que ce n’est pas que ca. Tu veux m’entendre dire quoi ? Que c’est ce que je voulais ? Peut-être bien, peut-être que j’avais envie de voir si ca me ferait percevoir ces dernières heures ou ces dernières années différemment, peut-être que j’était juste curieuse ou peut-être que…peu importe la finalité est la même Josef, je serai ravie d’être ton amie, de pouvoir parler avec toi, rire avec toi, qu’on puisse partager de nouveau quelque chose, mais je suis désolé, je n’ai rien de plus à t’offrir que mon amitié et si ce n’est pas suffisant pour toi, je le comprend et il sera sans doute plus facile de laisser cette parenthèse aussi agréable fut-elle derrière nous et reprendre nos vies…Chacun de notre côté. »

© GASMASK
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Josef M. Miller

Josef M. Miller

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MessageSujet: Re: Flashback - Excuse me, who are you? - DAYA   Flashback - Excuse me, who are you? - DAYA - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 22:41





Excuse me, who are you?
Daya & Josef

Dans une heure il se demandera sûrement pourquoi il a fait ça, pourquoi il lui pose toutes ces questions et pourquoi il s’entête en cette seconde à vouloir retenter le jeu, leur relation.
C’est un fait, Daya lui ramène tout un tas de bonne chose à la figure mais est-ce suffisant pour se lancer dans une aventure sûrement vouée à l’échec ? En cette seconde, pourquoi pas. Parce qu’il ne fait pas de plan sur la comète, loin de là. Josef se demande juste ce que ça pourrait donner de voir au jour le jour. Pour une nuit qui pourrait peut-être être la seule et unique entre eux.

- Pourquoi ? Parce que « on » ne fonctionne pas Josef. Ca à terminer et j’ai l’impression que tu as déjà oubliée à quel point les derniers mois qu’on a passés ensemble ont été pénibles.

Il encaisse et ne bronche pas.
Bien sûr que non il n’a pas oublié, il n’est quand même pas con à ce point. Il n’a pas non plus la mémoire courte mais il semblerait que ses rancunes se soient plus apaisées que celles de Daya qui bondit d’un claquement de doigts, trois/quatre ans en arrière.
Josef évoque que finalement, c’est comme si « rien » n’avait changé. A aucun moment il n’évoque une nouvelle relation mais peut-être tout simplement se laisser guider sans se poser de question… Mais visiblement, cette méthode n’est pas faite pour lui. A aucun moment.

- Mais tout à changé Josef, tout ! Toi, moi… tu te laisses influencer par une conversation et un déjeuner, mais ca ne surpasse pas le passif qu’on a, oui, on s’entend bien, c’est évident, oui y a quelque chose entre nous qui disparaîtra jamais, de l’affection, une alchimie ou appelle ca comme tu veut, mais ce qu’on avait à vivre, on l’a vécu, on a déjà essayé et ca n’a pas marcher !

Il serre les dents, encaisse à nouveau. Il la regarde bougé, s’exprimer d’une façon trop vive pour ne pas trahir un léger agacement de sa part. Josef se demande même pourquoi il « insiste », lui demande en quelque sorte une vérité qu’il pense déjà connaître.

- Tu sais très bien que ce n’est pas que ca. Tu veux m’entendre dire quoi ? Que c’est ce que je voulais ? Peut-être bien, peut-être que j’avais envie de voir si ca me ferait percevoir ces dernières heures ou ces dernières années différemment, peut-être que j’était juste curieuse ou peut-être que…peu importe la finalité est la même Josef, je serai ravie d’être ton amie, de pouvoir parler avec toi, rire avec toi, qu’on puisse partager de nouveau quelque chose, mais je suis désolé, je n’ai rien de plus à t’offrir que mon amitié et si ce n’est pas suffisant pour toi, je le comprend et il sera sans doute plus facile de laisser cette parenthèse aussi agréable fut-elle derrière nous et reprendre nos vies…Chacun de notre côté.

La chute est d’une brutalité qui le fait sortir presque aussitôt de son léger état euphorique alcoolisé. Il se redresse, la regarde et se sent gêné par cette conversation qui ne mènera nul part. Il le sait, le sent, à une sensation de déjà vu entre eux deux même si cette fois il n’y a ni cri, ni larmes, ni rage. Juste une discussion entre deux adultes qui se retrouvent. Daya a en partie raison, il a été trop con de se fier sur ces « retrouvailles » même si encore une fois, à aucun moment il n’envisageait une relation. Il voulait juste… Voir. Tenter. Retrouver un peu de cet éclat qu’ils avaient eu ensemble. Autrefois.

- Laisse tomber, tu as raison c’était une mauvaise idée de parler de tout ça. Il glisse les mains dans ses poches avant d’ajouter, toujours sur un ton tranquille. Je ne suis pas idiot, j’ai rien oublié du pire que l’on a vécu. Mais je n’ai pas non plus oublié le meilleur.

Il la fixe, sans hausser la voix. Aucune once de colère en lui, juste une légère sensation d’humiliation de s’être fait recalé ainsi. Il s’y attendait pourtant, au fond de lui alors pourquoi cette brûlure incandescente le long de sa gorge ? Cet acide qu’il a du mal à ravaler, à digérer. Pourtant, il fait bonne figure.

- Daya, je n’suis pas entrain de repartir dans une romance ou je n’sais pas quoi d’autres. Je ne me laisse pas influencer par une discussion, s’être quitté comme on l’a fait n’efface pas pour autant tout le reste.

Il n’aime pas l’idée qu’elle puisse se dire que ce grand con devant elle est retombé amoureux en un claquement de doigts, parce que ça n’est pas le cas. Ca ne veut pas dire que Daya le laisse indifférent puisque ça serait mentir.

- Oublie tout ça. Je ferais mieux de rentrer. Il recule d’un pas, sur le départ. Merci d’être venue m’expliquer tout ça, peut-être qu’on aura une autre occasion de discuter tout ça avant que tu ne repartes en mission, Miss Bond.

Une pirouette, ni plus ni moins. De quoi le faire sortir de cette scène sans trop de dégât, sans avoir l’air d’un idiot qui se dit déjà que l’embrasser n’était pas la meilleure idée du siècle.

- Bonne soirée Daya.

Demi-tour, tout de suite.
Il ne veut pas s’attarder plus longtemps mais pourtant, il se force à tenir une cadence de marche normale, modérée. Pour ne rien trahir de ce qu’il pense. Il fuit certainement ce qu’il a lui-même provoqué, fuit cette sensation de se sentir trop con en cet instant. Il ne sait pas ce qu’il a cru lorsqu’il a franchit le pas de l’embrasser, il s’est simplement laissé porter par cette sensation grisante et légère.
Visiblement, l’imprévu n’est pas sa came. Lui qui est toujours si réservé, à toujours hésiter à franchir un cap ou à oser quelque chose, venait de se prendre un mur en pleine gueule. Histoire de lui rappeler à quel point il s’y prend toujours comme un manche.
Josef prend conscience qu’il vient peut-être de tout gâcher à avoir voulu jouer à ce jeu là. Pas un seul instant il s’était dit qu’il pouvait renouer une quelconque relation aimable avec la Daya qu’il a croisé un an plus tôt. Et maintenant que la chance se présente, il vient de tout foutre en l’air en shootant comme un con dans ce château de sable déjà fragile.
Il y a de toute évidence des choses qui ne changeront jamais. Pas même en quatre ans.
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