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 we think too much and feel too little | alexeï

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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyJeu 4 Juil - 18:32



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S’il ne fuit pas, il est mal à l’aise. Je le vois bien. Je suis flic après tout, je suis entraîné à remarquer ce genre de chose. Pourtant, il ne me lâche pas du regard et je trouve ça plutôt courageux de sa part. Moi, j’ai envie de me trouver un petit trou de souris et de m’y cacher. Alors que lui me sort que c’est une bonne chose. Je le regarde sans comprendre. Mais avant de n’avoir le temps de poser la moindre question, il précise sa pensée. Une bonne chose que je sois vulnérable… J’en suis pas sûr. J’aime pas me sentir vulnérable. Même si c’est exactement ce qui fait de nous des êtres humains. Un silence se pose sur ma cuisine et je suis de plus en plus mal à l’aise. Il enchaîne, m’avoue sa propre vulnérabilité. Là, je ne sais plus quoi dire. Plus rien. Je le rends vulnérable. Moi ? Un homme comme lui. Je crois que je commence à rougir, comme il m’annonce que c’est la première fois que cela lui arrive. Je ne sais vraiment pas quoi en penser.

Mes sentiments se bousculent comme je nous ressers deux verres. « En quoi je suis différent ? Pourquoi moi ? Pourquoi vous ? » Je suis à l’aise avec ma sexualité, mais les sentiments s’est bien autre chose. Je les gère mal. Alors à peine nos verres remplient que déjà une première gorgée coule le long de ma gorge. Je ne sais pas comment je dois réagir. Je me lève alors, mon verre en main. Je fais les cent pas dans la cuisine. Je tourne la phrase de millier de façon différentes, sans trouver le meilleur moyen de lui dire. Alors j’opte pour la vérité, pur, fracassante. « Je crois que… je vous aime bien. Je… je vide mon verre d’une traite avant de le poser. La dernière personne pour qui j’ai ressenti un tel, désir, sentiment… appeler ça comme vous voulez… je vous aime bien. J’aimerais vous permettre d’être aussi à l’aise que moi. Je… voilà. Je sais pas comment le dire, mais je vous apprécie vraiment. » Je reste planté, là debout au centre de ma cuisine, comme un con. Attendant une réaction de sa part...
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptySam 6 Juil - 2:15

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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La requête est entendue, exaucée. Alexei s'élance pour servir deux nouveaux verres sur lesquels il lorgne désormais atrocement. Quelque-chose en lui bouscule les sens, les sentiments, ce contrôle qu'il aime à posséder – il est troublé. Il a trop dit, trop avoué. Dorian doute de son choix de rester, commence à se dire qu'il devrait tout arrêter, lui faire entendre que ce n'est pas une très bonne idée. Il le perçoit dans son regard, quelque-chose le tracasse, l'amène à devenir aussi gêné que lui – oui, lui, l'inspecteur, à l'aise avec ses choix, à même de s'accepter ; le voilà à baisser légèrement ses joues empourprées. Ça va au-delà de ce qu'il imaginait. Il fronce les sourcils alors, s'empare du verre qu'il lui laisse tandis que les prunelles ne dévient pas. Il guette – seulement ça. Il toise avant que cette autre voix ne reprenne ses droits. « En quoi je suis différent ? Pourquoi moi ? Pourquoi vous ? » Un maigre rire de surprise brave les lèvres du pianiste quand les interrogations s'énoncent, l'amenant à hausser les épaules par manque de réponse plausible. Il n'en possède pas, pas plus qu'une explication logique à ce phénomène – mais il ment, sait ce qui l'attire ; à savoir ce même sentiment qu'auprès de Mason. Il assume, ils assument – mais pas lui, encore incapable de pouvoir admettre que la limite ne tient plus qu'à un fil. Dans la foulée, il imite l'inspecteur. La langue se laisse caresser par le liquide ambré, tout autant que sa gorge se laisse être brûlée. D'un brasier réconfortant, rassurant, ce qu'il boit devenant proche d'un courage aidant. Mais il soupire, voit l'autre se lever, se hisser sur toute sa hauteur pour oser quelques pas, dans son dos, comme tourmenté. Il a l'impression de se voir, chez lui, parfois, plongé dans le noir – de ces nuits au cours desquelles les fantômes se font violents, les ombres glaçantes.  « Je crois que… je vous aime bien. Je… Il tique un peu, n'ose pas encore ramener ses prunelles sur l'homme qui se tient à ses côtés mais termine par s'y résoudre, lui devant tout de même ce respect. La dernière personne pour qui j’ai ressenti un tel désir, sentiment… appelez ça comme vous voulez… je vous aime bien. Les syllabes se répètent, s'ancrent dans l'instant même. Dorian reste sans voix, écoutant simplement, essayant de trouver quoi dire pour couper court à cette possible douleur qu'il lui impose. Il ne devrait pas, cet homme-là – tout comme Mason – ne mérite pas de subir ce qu'il est, noyau d'ignorance et de mauvaise foi. J’aimerais vous permettre d’être aussi à l’aise que moi. Je… voilà. Je sais pas comment le dire, mais je vous apprécie vraiment. » Les doigts continuent à effleurer le verre mais le courage ne vient pas, le coude ne se relève pas. Les perles brunes dévient de son hôte pour se perdre dans un néant qui n'appartient qu'à lui. Dorian s'éclipse, Dorian se perd – essaie à réfléchir bien qu'il en soit incapable, dérouté.

C'est à son tour de retrouver sa hauteur. Le pianiste délaisse le verre, ne le termine même pas – grande première. Il a un rictus triste inscrit le long des lèvres, le dos se tournant, les traits relevés, face à cette fenêtre sur laquelle il vient perdre sa vue dérangée. Les mains ont rejoint les poches, cachées pour que les tremblements ne viennent pas trahir l'immense bataille en lui qui est en train de se jouer. Il se déteste, en cet instant – plus que jamais. Parce qu'il corrompt un nouveau cœur et affaiblit le sien ; une fois de plus. La boucle persiste, loin d'être coupée ; Dorian ne pourra plus jamais y parer. « Je... Il hésite. Il hésite, peine à trouver les mots adéquates pour ce qui se passe ici, pour cette confidence donnée trop naturellement. Detective, je suis désolé. Un soupire, un énième filet d'air perdu qui se brise une fois expiré. You deserve someone worthy of you and that isn’t me. » Il esquisse un maigre sourire en lui revenant, tenant à lui faire face pour ces paroles-là. Dorian tient à lui faire entendre raison, en espérant qu'il ne soit pas trop tard. Il craint ce qu'il pourrait ressentir, ce qu'il pourrait y trouver. L'homme craint la réalité de ses actes, de tous ses faits. « You deserve someone... better. Someone as good is you because... well... you're special and i'm... i'm not worth it. » Cet éternel sourire triste qui se dessine tandis qu'il entreprend quelques pas, s'en remet à ce verre abandonné, ce même verre qu'il termine en une seule fois, sans rechigner. La brûlure, il en réclamerait presque davantage s'il était sûr qu'elle pourrait lui faire oublier cet élan qu'il vient de se trouver. « Vous seriez déçu et... je refuse de vous faire ça. » 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptySam 6 Juil - 15:12



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Je le regarde faire, il devient nerveux et moi aussi. Je me hais, de lui avoir lancé ça comme ça, maintenant. Je me hais de ne pas avoir su attendre. Ma main se crispe sur mon verre que je finis par poser avant que ce ne soit moi qui ai besoin d’un bandage. Il commence une phrase, mais se ravise. Il hésite et plus il hésite, plus mon cœur se sert. Sa façon de dire detective, qui me tirer des frissons, cette fois elle me brise le cœur. Il éclate en millier de petits morceaux. Il me dit que je mérite mieux et moi, je sers la mâchoire. Je ne veux rien montrer de mon état, pourtant, je sens que je me décompose au fur et à mesure. Son sourire, cette tristesse sans limite que je crois y déceler. Elle trouve écho avant mon désarroi.

Il insiste, je mérite quelqu’un de meilleurs et ce n’est pas lui qu’il dit. Comme si quelqu’un d’autre que moi pouvait savoir. Je le laisse finir le verre avant de réagir. « Je suis déçu. Juste un souffle, un murmure lancer comme ça. Je suis déçu, que vous pensiez être mieux placé que moi pour savoir ce que je mérite. Je m’avance d’un pas. Je suis déçu que vous ne cherchiez même pas à essayer. Encore un pas en avant. Je suis déçu que vous ne vous trouviez pas assez méritant. » Je me plante en face de lui. J’ai envie de le secouer, de lui mettre ma main dans la tronche et de l’embrasser. Alors de me contente de rien. Je reste face à lui, les larmes aux bords des yeux, ma voix trahissant mes émotions. « Vous avez plus d’honneur, plus de mérite que vous ne l’imaginer. J’ai lu des articles sur vous, sur vos frasques, j’ai vu qu’il y a eu une bagarre dans votre salon… j’ai fait mon boulot de flic et vous savez quoi. Je m’en tape, de vos travers. Tout ce que je vois moi, c’est un gars gagnant plus de fric en un concert que moi en un an qui a accepté de venir dans un quartier comme le mien pour boire un verre. Vous auriez pu me flinguer ma carrière avec ce qu’il s’est passé l’autre soir et vous n’avez rien fait. Vous êtes revenu. » Je fais enfin une pause, histoire de ne pas craquer, mais je ne le lâche pas du regard pour autant. « Ce que je vois moi, c’est un gars qui a accepter mon invitation à manger… alors que vous auriez pu repartir, vous m’avez écouté, vous avez aussi répondu à mes questions… vous êtes resté… Rien que ça vous rend méritant... »
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyDim 7 Juil - 14:35

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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« Je suis déçu. » Il croit les entendre, ces syllabes. Elles sont dures, rendent réelles les craintes qu'il se faisait. Malgré ses mots, malgré la tendresse utilisée derrière cette tristesse, il ne l'accepte pas. Dorian fronce un peu les sourcils, peu sûr de ce qu'il pourrait répondre, peu sûr de la manière dont il devrait agir. Le doute revient, se durci avec ténacité dans les tréfonds de son être malmené. Il aimerait pouvoir faire mieux n'en possède pas le courage – et pourtant. « Je suis déçu, que vous pensiez être mieux placé que moi pour savoir ce que je mérite. » Ça a au moins le mérite d'être clair, Wrynn laissant un maigre sourire stupéfait s'installer mais sur ses lèvres néanmoins bien fermées. Quant à son regard, il demeure poser sur lui quand il avance, la parole toujours acquise. « Je suis déçu que vous ne cherchiez même pas à essayer. » Second surprise, l'homme essaie à entendre le message, à l'assimiler – même malgré le côté explicite. Il peine à s'y perdre, il peine à s'y projeter ; le pianiste a trop honte de lui et de ses ressentis pour pouvoir s'y risquer, céder à ce que d'autres appelleraient envie. « Je suis déçu que vous ne vous trouviez pas assez méritant. » Un nouveau pas et Dorian qui, cette fois, voit son rictus se faner. S'il n'est pas celui qui devrait décidé pour lui, savoir ce qu'il lui faudrait, l'inspecteur ne peut affirmer une telle chose. Il n'est pas méritant, il le sait mieux que quiconque. Pourtant, il ne dit rien, l'inspecteur désormais face à lui, cette espèce de brume un peu lourde au coin des yeux. Ça le brise de voir cette douleur, cette même douleur que dans le regard de Mason. Une fois encore, Dorian défait l'âme, abîme le cœur – le schéma ne ternit et ne change pas. « Vous avez plus d’honneur, plus de mérite que vous ne l’imaginer. L'incompréhension dans le regard, l'envie de lui faire ouvrir les yeux sur ce qu'il est – quoi que, finalement, il le sait déjà. Il connaît son histoire, les honneurs bafoués par ses actes troublés. Dorian soupire légèrement, un geste négatif s'imposant dans sa posture. Non, non il n'a pas d'honneur, pas de mérite. Il n'a rien si ce n'est des regrets et une culpabilité des plus lourdes. J’ai lu des articles sur vous, sur vos frasques, j’ai vu qu’il y a eu une bagarre dans votre salon… j’ai fait mon boulot de flic et vous savez quoi ? Je m’en tape, de vos travers. La surprise reste de taille mais il refuse presque de le laisser continuer. Alexei est en train de tout bouleverser, de tout rendre plus compliqué. Tout ce que je vois moi, c’est un gars gagnant plus de fric en un concert que moi en un an qui a accepté de venir dans un quartier comme le mien pour boire un verre. Vous auriez pu me flinguer ma carrière avec ce qu’il s’est passé l’autre soir et vous n’avez rien fait. Vous êtes revenu. » Et ce sont des faits qu'il ne peut nier. Il aurait pu refuser, prétendre tenir à son image, craindre les rumeurs mais il est venu – malgré tout. Et s'il met le doigt dessus en cet instant, Dorian est forcé d'admettre qu'il n'avait même pas réfléchi. Il a accepté, tout simplement – parce qu'il en avait envie. « Ce que je vois moi, c’est un gars qui a accepté mon invitation à manger… alors que vous auriez pu repartir, vous m’avez écouté, vous avez aussi répondu à mes questions… vous êtes resté… Rien que ça vous rend méritant... » Un maigre rire brave les lèvres.

Il ne trouve pas les mots pour contrer ce qu'il avance, Dorian sait dans le fond qu'il a raison. Cet homme-là, se tenant devant lui, sait ce qu'il avance, ce qu'il vient faire résonner entre ces murs inconnus. Et la pianiste ne peut pas y parer, comment le pourrait-il ? Les mots s'ancrent en lui de manière immédiate, comme aspirer par sa honte mais aussi par le palpitant qui s'en abreuve le premier. Rares ont été les personnes à user de telles paroles à son égard, du moins avec sincérité. Elles avaient été deux jusqu'alors, l'inspecteur prenant place dans cette liste douloureuse. Qu'ils essaient à lui faire entendre raison sur ce qu'il leur laisse à penser n'est pas la question, lui aimerait savoir comment ils peuvent prétendre à une quelconque bonté en lui quand, encore ici, il n'aspire qu'à faire souffrir – même inconsciemment. Et les mots se perdent à nouveau, coincés dans la gorge de Wrynn qui soupire pour y parer. Il aimerait pouvoir lui tenir tête mais le courage manque, tout autant que la répartie. « Je ne sais pas quoi vous dire, Detective. J'aimerai pourtant mais... non, je ne sais pas. » Il trahi l'angoisse, cette espèce de détresse qui se forme au fond de lui sans qu'il ne puisse la défaire – mais il tient sa place. Dorian reste à défaut de partir, Dorian ne recule même pas malgré la proximité instaurée, forcé à lui faire face et finalement, de son plein gré. « J'ai accepté parce que... well, vous m'avez aussi écouté quand je vous contais pourtant de grosses erreurs commises et... je dois avouer ne pas avoir l'impression d'être un monstre quand vous êtes là. » Il se sent stupide de l'avouer mais autant que ce soit dit ; un peu d’honnêteté. Il n'a pas la moindre idée de ce que ça pourrait engendrer mais il le fait par souci de vérité. Après tout, il l'a dit, il se sent libre de s'exprimer face à ce regard qui ne vient pas le juger mais plutôt l'encourager. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyDim 7 Juil - 23:55



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Je sens les larmes montaient de plus en plus. J’ai le cœur qui bat tellement fort que je le sens dans mes tempes. Il ne réagit pas, pas tout de suite et moi, je trouve le temps extrêmement long. Alors quand il parle enfin, je me retiens pour ne pas pleurer tout à fait. Il y a une telle douleur dans sa voix et les mots qu’il emploie… Le "detective" n’a pas la même saveur. J’ai envie de hurler, de lui dire de la fermer en même temps que j’ai envie de comprendre. Alors quand il me parle de ne pas se sentir être un monstre… Là, j’explose. Je me tourne et donne un grand coup dans le carrelage de la cuisine, brisant un carreau au passage, m’ouvrant d’un seul coup le dos de la main. « JE VOUS INTERDIS DE DIRE CA... » J’ai hurlé, j’ai hurlé et mes larmes se sont mise à couler toutes seules.

« 11 septembre 2001. J’étais dans les Tours, essayant d’aider les gens à sortir. J’ai trouvé deux personnes… en même temps, j’ai hésité entre les deux. J’ai hésité trop longtemps… une ou deux minutes peut-être je sais même pas. Mais j’ai tellement hésité que les décombres, sur lesquels j’étais, ont glissé et tout s’est effondré sur eux… J’ai tout balancé d’un traite avant de revenir vers lui, presque collé. J’aurais eu le temps d’en sauver un… mon hésitation a tué les deux… Je suis un monstre aussi alors...»

Cette fois, je craque et je viens poser mes lèvres sur les siennes. Prenant son visage entre mes mains. Je ne sais pas combien de temps ça dure, combien de seconde, il me laisse faire. Toujours est-il qu’il se retrouve coincé entre le bar et moi. Jusqu’à ce que je sente le sang me couler sur le bras et… merde. Je me recule alors, voyant une tâche rouge sur le col de sa chemise, le genre qu’on ne peut pas cacher. « Merde, je… désolé… euh… » Je vois alors son visage, couvert de sang aussi, enfin une joue au moins. « Votre joue… je vais vous montrer la salle de bain… et vous passez un t-shirt... » J’ai envie de devenir une petite souris et me cacher. Ou de lui enlever moi-même la chemise et de l’accompagner sous la douche… à lui de voir ce qu’il compte faire...
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyLun 8 Juil - 2:45

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C'est un sourire triste qui s'est imposé le long des lèvres du pianiste. De ceux qu'on essaie de ne pas voir, de ceux qu'il aime à ne pas montrer – mais tout se joue ici, en quelques mots à peine. Il sait qu'il lui doit de l’honnêteté, croit lui devoir en tout cas, persuadé qu'il puisse le mériter. C'est ce que l'inspecteur est à ses yeux, ce soir ; un homme qu'il s'apprête à briser, une âme de plus dont l'ombre viendra le tourmenter. Il déglutit, va pour continuer sur sa lancée mais les actes de son hôte lui coupe tout élan envisagé. Dorian sursaute, les mains quittant les poches instinctivement quand le coup part, abattu contre le carrelage de la cuisine qui se fissure sous les doigts d'Alexeï. « JE VOUS INTERDIS DE DIRE CA... » Les lèvres se sont entrouvertes, trahissant une certaine surprise, le manque total de mot auquel il succombe. Wrynn ne bouge pas, il n'ose pas, sait qu'il doit y faire face et, enfin, la voilà. Elle est là, cette douleur redoutée, toute cette pourriture qu'il déverse en quelques mots, quelques phrases mal choisies – ou finalement trop réalistes. Il cherche les cœurs et les brise – tout comme le sien en cet instant, détaillant le regard vidé de cet homme dont le sourire s'est définitivement effacé. Plus de taquinerie, plus de flirt, seulement une souffrance commune bien que différente. « 11 septembre 2001. J’étais dans les Tours, essayant d’aider les gens à sortir. J’ai trouvé deux personnes… en même temps, j’ai hésité entre les deux. J’ai hésité trop longtemps… une ou deux minutes peut-être je sais même pas. Mais j’ai tellement hésité que les décombres, sur lesquels j’étais, ont glissé et tout s’est effondré sur eux… Il soupire en l'écoutant, prit au piège par le bar et ce corps qui s'est avancé. Pas une lueur de peur dans le regard, seulement de l'attention – et de la tristesse. Ce qu'il conte, il n'aurait pas les épaules pour le supporter. J’aurais eu le temps d’en sauver un… mon hésitation a tué les deux… Je suis un monstre aussi alors... » Il va pour contredire, les lèvres se risquent à peine à bouger qu'elles sont prises d'assaut, embrassées. Dorian sent son cœur lâché, perdre le moindre de ses battements, tout l'oxygène qui pouvait y résider. La surprise est totale et les ombres de son âme se régale. Pourtant, il laisse faire, y répond même sur l'instant – instinctivement. Les mains se sont accrochées aux poignets, pensant le faire reculer mais réclamant presque qu'il ne s'approche un peu plus encore. Et si le baiser se mêle aux larmes, c'est une saveur bien plus métallique qui joue avec sa langue avant de braver la frontière de son cou ; fait qu'il n'est pas le seul à percevoir, le contact venant se rompre aussitôt. Et il lui faut bien quelques secondes pour assumer le poids de ce nouveau fardeau. « Merde, je… désolé… euh… » Le souffle lui revient doucement mais le regard ne se relève pas, pas encore. Seuls les doigts osent à bouger, passant brièvement sur sa joue souillée. Ce n'est pas son sang qui a coulé mais celui de l'inspecteur – même indirectement, il a été capable de le blesser. « Votre joue… je vais vous montrer la salle de bain… et vous passez un t-shirt... » Il acquiesce, sans un mot, sans un bruit.

Dorian suit en silence, emboîte le pas à son hôte jusque la salle de bain dans laquelle il se réfugie pendant que l'autre homme part à la recherche d'un t-shirt. Les gestes sont immédiats, précis, défont la chemise tâchée. Torse nu, il ose un coup d’œil sur le miroir pour y voir sa joue ensanglantée, les quelques sillons rougeâtre s'étant échappés sur son cou et sa cage thoracique. Il tique, réprime les larmes qui s'invitent depuis ses tréfonds, depuis l'obscurité de son être. Il essaie à taire les voix dans sa tête, les sentiments qui hurlent et chatonnent quand sa raison crie au chaos. Tout se bouscule en lui, tout s'entremêle. Et il lutte, bataille avec lui-même. Dorian essaie à se défaire du sang au-dessus de l'évier, abandonnant rapidement ses perles brunes sur son propre bandage et cette couleur venue le colorer. Il n'aurait pas dû s'accrocher avec autant de passion à son poignet. Il n'aurait même pas dû apprécier ce baiser – et pourtant. Un sursaut le tire de ses réflexions troublées, l'inspecteur frappant délicatement à la porte, un t-shirt en main qu'il vient lui tendre. Et lui reste là, à sa place, torse dévoilé au regard qui ne se risque pas à dévier – il l'aurait parié. Les mots de celui qu'il toise résonnent encore dans sa tête, cette douleur effroyable venant corrompre les sens et la honte ; assez pour qu'il n'ose s'avancer. Le t-shirt est récupéré mais posé à côté tandis que sa respiration commence à pâtir de cette proximité. Et s'il disait vrai, s'il n'était qu'un monstre de plus à ses côtés, Dorian serait-il vraiment à même de le mériter ? L'idée germe, se fraye un chemin jusqu'à l'esprit retourné, jusqu'à l'âme paniquée, jusqu'à la conscience qu'il essaie à congédier. Le t-shirt de l'inspecteur est retiré et la pulpe des doigts s'y ose. Il effleure le torse, y laisse quelques caresses à peine perceptibles. Il détaille, apprend l'être qu'il découvre avant que la douleur ne se fasse que plus dense, plus violente. « Ce n'était pas de votre faute, detective. » Tout comme il aurait espéré que ce ne soit pas de la sienne. Les mains y reviennent, accrochent les traits de l'inspecteur pour réinstaurer le précédent baiser. Dorian s'y perd, réclame un peu plus de cette sensation grisante – la saveur n'est pas la même qu'avec Mason mais demeure tout aussi électrisante. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyJeu 11 Juil - 17:29



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Je l’abandonne dans la salle de bain pour aller lui chercher le t-shirt qui remplacera sa chemise. J’en choisi un au hasard, parce que c’est pas vraiment le plus important. Je me rends alors à la salle de bain, toquant à la porte avant d’entrer. Il est torse nu et mon regard se perd un instant sur lui. Seulement, lorsqu’il vient prendre le t-shirt, il ne s’empresse pas de le mettre comme je m’y attendais. Il le pose à côté de nous, sur le meuble contre le mur. La tension remonte et je ne réagis même pas vraiment quand il vient retirer le mien, de t-shirt. Trop surpris par son geste. Il me dit que ce n’est pas ma faute, je vois alors sa main, mais comme avant je n’ai pas le temps de réagir. Il vient me prendre un baiser, comme moi, plutôt dans la cuisine.

Je ne tarde pas à lui rendre son baiser, posant mes mains sur ses flancs. Je ne devrais pas en profiter, je le sais bien. Il risque de regretter. Mais je profite de chaque secondes. Mes mains viennent se glisser dans son dos. Ma main me fait souffrir et je finis par rompre notre étreinte en le repoussant légèrement. « Vous… vous devriez prendre une douche. » Je me décale alors et viens prendre des compresses, du désinfectant et des bandes dans la boîte à pharmacie avant de retourner dans ma chambre. Je lui indique le meuble où il trouvera les serviettes.

Je m’installe sur le lit, il ne me semble pas avoir de morceau de carrelage dans la main alors je me contente de désinfecter et de la bander comme je peux. C’est pas facile et je me demande comment je vais expliquer ça au boulot demain. En attendant, je souffle un instant, essayant de faire retomber la pression. J’aimerais le rejoindre sous la douche. Reprendre ce que nous étions en train de faire. Alors je me lève, me place derrière la porte, je voudrais frapper, mais mon poing reste en l’air. Je n’entends pas l’eau couler et un instant, j’espère qu’il viendra me chercher. Alors j’attends un peu. Soit il va prendre une douche et je le laisserais tranquille, soit il va revenir et cette fois, je ne le laisserais pas partir, parce qu’il me rend dingue...
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyVen 12 Juil - 0:57

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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Le cercle de flammes se dessine, puissant et épais. Il est prit au piège, celui qui essayait d'en sortir, Wrynn s'est jeté dedans sans réfléchir. Il a laissé les ombres gagnées, la tentation avoir raison de tout ce qu'il a essayé d'éloigner. Faible, ignorant et perdu – loin de son assurance, loin de ses retenues, de cette vérité qu'il tenait à faire valoir pour sa propre personne. Il en a envie, tout autant que les autres nuits. Et ça l’écœure d'être cet homme-là, ce même homme qui, finalement, réclame son hôte, s'y presse avec envie et décadence. Parce que les mains que l'inspecteur apposent sur ses flancs le font basculer plus encore, plus profondément dans ses péchés. Un soupire brave les lèvres qui embrassent, reprennent d'assaut celles de son hôte dont le contact se fait plus précis, plus libre, la pulpe des doigts glissant jusque sur son dos. Mais la perdition s'estompe, se brise. Le fossé se creuse en quelques secondes à peine, la distance réinstaurée. Alexei lui échappe, cet air désolé teinté le long des traits. Il ne comprend pas, n'y parvient pas – il avait celui à tout provoquer, à gagner ; avant d'y renoncer. Le cœur du pianiste s'arrête, cesse de battre, affolé. Il hésite, entrouvre les lèvres mais ne parvient pas à s'exprimer, seuls les paroles de l'inspecteur viennent combler le maigre silence qui s'est déjà installé. « Vous… vous devriez prendre une douche. » Il s'éloigne encore, s'affaire sans un regard avant de disparaître, la porte se refermant sur lui comme pour matérialiser l'abîme qu'il a engendré. Dorian ne bouge pas encore, la torpeur violente et prenante. Il hésite, les sens ne fonctionnant pas autant qu'il le faudrait. Il est allé trop loin, n'aurait pas dû céder – pas de cette manière. Wrynn peine à s'en relever, à en sortir indemne face à tant d'interrogations, tant de craintes en si peu de temps accumulées. Il a tout fait foiré. Enfin, à se le dire, un soupire bref, sec, brave la gorge serrée, asséchée. Les traits se baissent, le cœur s'enflamme, implose jusqu'à fissurer les parois de son âme. Il ne sait pas quoi penser, quoi en retenir de cette soirée mouvementée. Tout est allé trop vite, sans qu'il ne puisse y parer. Dorian n'aurait pas dû se laisser aller. Il insiste là-dessus, le pense avec ferveur tandis qu'il s'anime enfin, prend appuie sur l'évier pour retrouver son souffle, vaincre les quelques sanglots qui tiennent à faire leur entrée. Il ne sait même pas pourquoi ça l'affecte autant, pourquoi ses sentiments en sont autant blessés. Il aimerait le comprendre mais se le refuse tellement, paradoxe brutal qui l'étreint et le fatigue lentement. Il doit partir, fuir. Dorian doit s'en remettre à ses ombres, à ses tourments – à ces fantômes qui errent, torturent mais l'épuisent assez pour qu'il puisse presque s'évanouir aisément. Il les réclame, en ressent ce besoin lourd qui pèse sur ses sens. Tout s'émiette sous son regard, tout se défait aussi simplement qu'il s'égare. La douleur a gagné, garce cruelle qui sait qu'elle peut avoir le contrôle sur ses émotions tremblantes et pleines d'instabilités – d'autant plus quand elles sont sous le joug d'une curieuse nécessité. Peut-être valait-il mieux que cet élan soit écourté.

D'un revers de la main, il essuie les perles salées qui se sont manifestées, celles qu'il essaie à faire disparaître de cette réalité. Il ne doit pas voir, ni même apercevoir. Il ne doit rien savoir – Dorian affrontera seul les tourments de ce soir. Un soupire, un énième parmi tant d'autres tandis qu'il s'anime à nouveau, s'en redresse pour rejoindre la porte plus tôt fermée. Il tient à lui faire entendre qu'il est désolé, qu'il ne compte pas rester – qu'il aurait dû partir bien plus tôt avant que cette situation ne vienne tout déranger. Il en oublie cependant l'image qu'il renvoie, le sang dans son dos. Il en oublie le manque de tissu le long de ses côtes, de ses épaules. Dorian est concentré dans son idée, dans le besoin presque viscéral de s'excuser – chose qu'il n'a jamais fait et, il le sait, ne pas le faire ici risquerait à nouveau de tout gâcher. Prit de court, la course s'arrête nette, les prunelles croisant celles de l'inspecteur désormais face à lui, debout devant cette porte jusqu'alors close. Il fronce les sourcils, perdant les mots qu'il avait préparé, essayant de comprendre ce qu'il attend ici sans s'être manifesté. « Detective ? » Il questionne, n'use pas plus de paroles. La question est simple, sous-entendue à la manière dont il le toise – ou contemple plutôt, ce dernier se tenant face à lui et toujours dans le même apparat que celui dans lequel il l'avait laissé. Le cœur frappe, violente la cage thoracique qui peine à tout encaisser, le rouge lui montant aux joues sans qu'il ne le ressente pourtant. Le brun de ses yeux traîne un peu avant d'en retenir au regard de celui qu'il n'aurait pas dû déstabiliser. « Vous avez oublié quelque-chose ? » Parce qu'il n'attend pas pour lui, Dorian se le dit. Il a choisi de se soustraire à ses baisers, il a choisi d'éviter la douleur que le pianiste viendra plus tard lui infliger – et ce n'est peut-être pas plus mal, Dorian s'épargnera une dose de plus dans le verre de sa culpabilité. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyVen 12 Juil - 2:50



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La porte s’ouvre, les regards se croisent et mon cœur se serre. Il a les yeux rouges et je me rends que c’est moi qui viens de le faire pleurer. Je suis un imbécile, un putain d’imbécile de première. Il prononce juste ce mot, ce detective qui me tire un frisson autant qu’il m’arrache le cœur. Nous restons un instant silencieux avant qu’il ne me questionne, demandant si j’ai oublié quelque chose. Je me contente de hocher la tête, je m’avance vers lui, l’obligeant à reculer pour entrer dans la pièce et refermer la porte dans mon dos. « Oui, j’ai oublié quelque chose… J’ai oublié ce que ça fait, d’avoir envie de quelqu’un comme ça… mais vous me l’avez rappelé. » Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, je viens lui prendre pour la seconde fois un baiser. Seulement, cette fois, je ne me sépare pas de lui.

Je me colle un peu plus à lui, le coinçant contre le mur. La tension remonte d’un coup. Mes mains viennent se poser sur ses joues, nous séparant, juste le temps de lui dire quelques mots. « Je suis désolé… de vous avoir fait pleurer. » Je reviens celer nos lèvres entre elles, passant mes mains sur son torse, descendant jusqu’à sa ceinture. Je la défais, tant qu’il ne m’arrête pas. Je ne le forcerais à rien, ce n’est pas mon genre, mais cette fois, il y a trop de tension entre nous, enfin moi, je suis trop tendu en tout cas.

Mais je ne vais pas plus loin, pour lui laisser le temps de me refuser ce que j’aimerais. Je me contente alors de repasser mes mains dans son dos et de venir le serrer contre moi. Je me laisse envahir par un sentiment que je n’avais pas ressenti depuis quelque temps déjà. Même avec mon ex-femme. On était plus amoureux, on avait plus le même désir l’un pour l’autre qu’au début. On vivait ensemble, mais plus à deux. Alors, je suis galvanisé par ce désir que je redécouvre avec bonheur. Espérant qu’il soit réciproque. Mes lèvres quittent les siennes pour venir se perdre dans son cou. Priant silencieusement pour qu’il ne me coupe pas dans mon élan.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptySam 13 Juil - 0:50

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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Le cœur manque un battement, détaille l'homme qui lui fait face tandis qu'il attend une réponse, une raison pour cette présence, ce passage. Lui comptait lui dire qu'il était désolé, qu'il s'en irait une fois la douche prise et lui rhabillé. Quant à Alexei, c'est une toute autre lueur qui flamboie au cœur des prunelles. Dorian s'y attarde, essayant de s'y accrocher mais de la plus maigre des manières. Le palpitant est encore blessé, la honte essaie à le faire se relever – il n'a rien à faire ici, pas après ses récents méfaits. Pourtant, on l’entraîne, le ramène dans la salle de bain avant que la porte ne se ferme. L'inspecteur reste, guette, détaille le pianiste dont les joues s'empourprent encore. « Oui, j’ai oublié quelque-chose… Il acquiesce maigrement, essayant de retrouver cet air distant ; bien qu'en vain, pour ne rien changer. Les sens trop chamboulés. J’ai oublié ce que ça fait, d’avoir envie de quelqu’un comme ça… mais vous me l’avez rappelé. » Les lèvres s'entrouvrent, prêtes à lui demander pardon, lui demander de répéter. Il aimerait comprendre, entendre une nouvelle fois – Dorian craint d'être en train de rêver, après tout, il avait fuit après qu'il ait pleinement cédé. Mais l'occasion ne lui est pas donnée, Dorian est à nouveau assiégé. Les lèvres trouvent refuge contre les siennes, réclament la proximité, les caresses retrouvées. Le dos heurte le mur, le torse se plaque un peu plus contre celui de l'inspecteur, les peaux se frôlent, se collent – électriques, aimant l'une pour l'autre. Le frisson quadruple, s'empare de l'être jusqu'à ne plus rien laisser – pas l'ombre d'une logique pensée. « Je suis désolé… de vous avoir fait pleurer. » Suspendu à la fin de ce baiser, Wrynn use d'un léger mouvement de tête à la négatif, cherchant à lui faire comprendre qu'aucune excuse n'est à dire, que rien n'est à pardonner. Il ne connaît pas l'étendue de son fardeau, le pianiste est l'unique responsable de cette douleur qui le broie, celle-ci qu'il laisse s'installer – plus encore alors que les mains de l'inspecteur viennent le découvrir, l'effleurer. Il soupire, cherche la langue de son hôte au milieu de la danse de leurs lèvres, se presse un peu plus contre les mains qui cherchent sa ceinture, défont l'attache qui tinte dans le silence de leur respiration. Il frisonne un peu plus, tremble presque, les lèvres de l'inspecteur n'arrangeant pas tellement son état quand elles viennent glisser contre son cou. Il en réclame presque, une main contre sa nuque, l'autre contre le torse qu'il découvre, qu'il apprend, qu'il imprime en plein cœur de ses songes. Il essaie à taire les images qui traînent dans ses souvenirs, les soupires qu'il croit encore percevoir – et y parvient, jusqu'à les remplacer. Le cœur s’époumone. Le cœur s'emballe. Mason délaisse sa place, avec violence. Si la honte était brutale, elle devient plus dure encore, plus cruelle – inlassable. Assez pour le faire perdurer sur sa lancée, s'enfoncer un peu plus loin dans les ombres de son âme.

Les paupières se ferment et la respiration se coupe, bloquée dans sa gorge asséchée, celle que l'autre homme continue d'embrasser, de couvrir de cette nouveauté refoulée. La prise sur la hanche de l'inspecteur s'affermit un peu, tout autant que la main contre sa nuque, cherchant à le faire continuer, à ne pas s'arrêter. Il n'a pas le courage de partir, n'en ressent pas encore ce besoin effrayant, plein d'un malaise qu'il n'a jamais su gérer – pas encore. Quelque-chose en lui le supplie de rester, de se délecter des sentiments que font naître cette proximité trouvée, orchestrée. La mélodie de son souffle se fait plus abrupte, plus claire et à la fois plus sombre. C'est au-delà de ce à quoi il a déjà goûté, bien au-delà de tout ce qu'il pensait pouvoir le toucher. Assez pour qu'il ne s'anime également, osant dépasser ses propres limites, cette retenue coriace qui n'aura finalement pas plus tenu. La main contre la cage thoracique dévie, s'abaisse pour rejoindre la ceinture qui tient encore, celle qu'il brave de quelques gestes, se faisant un peu plus audacieux qu'il n'aurait pu l'être en temps normal. Dorian prend sur lui, laisse ses yeux demeurer clos tandis qu'il cherche, attise, embrase les flammes qu'ils viennent de raviver. Wrynn se fait un peu plus indiscret. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptySam 13 Juil - 23:58



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Je sens sa main qui glisse sur ma nuque, il la tire vers lui, m’encourageant à continuer d’embrasser sa peau. Je m’imprègne de son odeur, j’oublie tout le reste, le sang qui coule encore entre mes doigts, à travers le bandage même, la douleur qui irradie dans ma main. Mais surtout, le vide que ma femme a laissé depuis déjà des mois, même avant Rikers. Le vide est remplacé par l’envie. Cette envie folle d’aller plus loin, de me saisir de son corps et de ne former plus qu’un avec lui. L’envie de vivre pleinement ce moment. L’envie de le connaître plus intimement.

Je frissonne en sentant sa main voyager sur mon torse, frôler la trace de la balle sous mes côtes. Il répète finalement mes gestes. Venant ouvrir ma ceinture, mais il s’arrête comme moi. Je reviens l’embrasser, lui offrir un baiser plus bestial que je ne l’aurais voulu. Dans le même temps, je viens prendre ses hanches dans mes mains, me collant tout à fait à lui. Je lui laisse tout le loisir de finir de me déshabiller ou se déshabiller. J’ai bien compris qu’il s’agit d’un sujet sensible pour lui, alors je lui laisse le choix d’aller plus loin.

Mes lèvres quittent à nouveau sa bouche pour retourner à son cou, ses épaules. Mes mains parcourent elles aussi son torse, apprennent ses formes par cœur. Je garde les yeux fermés, m’enivrant de son odeur avant de finalement me reculer légèrement, prenant son visage dans mes mains. Je le regarde avec une tendresse que je n’aurais pas cru possible. « Reste avec moi ce soir. » Plus de vouvoiement, on en a plus besoin, du moins je veux le croire. On est bien parti pour passer une partie de la nuit ensemble, au moins. Mais je ne voudrais pas qu’il parte ensuite. S’il accepte de rester, même après avoir partager mes draps, ou du moins ma douche, s’il reste, c’est peut-être qu’il y aura une chance pour que ce ne soit pas une histoire d’un soir.

Je le décolle du mur, pour le tirer vers la douche, invitation silencieuse à continuer la partie sous l’eau chaude. Ma mains valide ne quittant pas la sienne, je ne veux pas le lâcher, pas maintenant qu’il est du côté de la porte et qu’il peut partir à tout instant. J’ai peur de le voir franchir la porte en bois. En fait, je suis carrément terrorisé à cette idée.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyLun 15 Juil - 0:51

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Le corps est amené, guidé. Il vient l'enserrer, se perdre contre lui avec envie, la patience émiettée – et Dorian s'en berce, salivant presque de cette proximité et du baiser que l'inspecteur revient lui donner. Un peu plus de passion, un peu plus de fougue, de bestialité ; comment y résister. Mais la danse des lèvres et de la langue s'achève, perd ses coéquipières qui s'abandonnent à la lisière de sa mâchoire, tout contre son cou. Un soupire, un souffle saccadé qui veut tout dire. C'est aussi prenant que les autres fois, en compagnie d'autres âmes – si ce n'est pas plus à son grand désarroi. Le cœur se fragmente lentement, déchiré sous la honte qui taillade, qui creuse un peu plus les songes. Garce éternelle, violence intérieure ; elle force le passage jusqu'à l'esprit, lui rappelle la souffrance qu'il tente à oublier. Celle qui se fissure et se brise dès lors que son regard croise celui de l'homme qui l'a invité. « Reste avec moi ce soir. » Les mains sur les joues le supplient d'entendre, de voir ce qu'il insuffle en cet autre que lui. Les mots ne viennent pas, l'acceptation tente à se faire plus forte qu'elle n'a jamais pu l'être jusqu'alors – il aimerait croire qu'il le peut, accepter. Il aimerait croire qu'il peut passer outre les remarques, les jugements, tout ce que cette nouveauté pourrait engendrer. Dorian, durant une petite seconde, pense pouvoir tout surmonter. Invincible sous les mains qui le découvre, increvable sous les baisers étiolés mais pas encore complètement terminés. Ceux qu'il réclame presque, le souffle de l'inspecteur se brisant contre le sien, extirpé, malmené. Les poumons sont serrés, l'air devient lourd et à la fois indispensable – à moins que ce soit son hôte qui le devienne peu à peu. Le pianiste trésaille finalement, la main toujours ancrée dans la sienne, quelque-peu tirée vers lui, vers cette douche sur laquelle il n'avait pas encore posé ne serait-ce qu'un regard. Il suit les pas, sans réellement réfléchir, n'obéissant plus qu'à cette drôle d'envie. Il en réclame, Dorian. Il abandonne, par le chemin suivi le proclame. Tant pis pour la douleur que ça viendra engendrer quand les esprits seront libérés de ces onces de désir. Tant pis pour le palace intérieur qui flanche et s'effondre à mesure qu'il s'approche. Tant pis pour lui – lui qui reste faible, plus qu'il ne l'a jamais été, plus que jamais oui, cette nuit. Il en veut encore. Il en veut un peu plus ; le proverbe s'inverse – un bien pour un mal. Tristement attiré vers lui, Dorian y revient. Les lèvres rejoignent celles d'Alexei, réclame la langue que la sienne essaie à caresser, à retrouver. Un gémissement trahi la satisfaction, les mains l'y aident tandis qu'elles parcourent le corps, viennent défaire les quelques tissus qui ornent encore celui contre qui il s'est laissé aller – puis les siens, dans la foulée. Il craque, lentement, sans même être réellement conscient, suivant quelques nouveaux sentiments. Dorian s'abandonne clairement à ses tourments.

Et les corps dénudés qui s'appréhendent ont l'effet d'une décharge sur le pianiste qui en tremble. Il s'accroche à sa nuque, l’entraîne cette fois à défaut de l'inverse. Il mène la danse jusque sous l'eau chaude qu'il vient faire couler, jusque sous la pluie battante qui attise un peu plus le brasier plutôt que de l'éteindre, au moins l'y aider. Tous les sens viennent se décupler. Et, pour la première fois depuis longtemps, les souvenirs de Mason disparaissent – un à un. Les traits s'estompent, le ressenti des caresses est remplacé par celui qu'impose l'inspecteur contre sa peau. Pour la première fois depuis longtemps, il croit l'avoir surmonté cette idylle désabusée – mais, en un sens, il a l'impression de la tromper. Parce qu'il n'a pas eu le courage de lui revenir, de l'appeler. Il n'a pas eu le courage d'y faire face après tant d'années passées ; lui, l'homme qui s'abandonne pourtant aux mains d'un autre sans réellement avoir résisté. L'homme qui, seul, parvient à s'abattre, se briser. L'homme qui, avouons-le, n'a de cesse à se torturer, ignorant ce qu'il qualifie d'abjecte vérité. Il l'aime, cette proximité. Il l'aime, cette impression de respirer quand bien même les poumons sont méchamment malmenés, le palpitant désemparé... la conscience humiliée. Et la pulpe des doigts qui cherche encore, qui aspire à cette brûlure qu'impose le toucher. Les affres se dessinent enfin, sous ses pieds ; la chute n'est pas très loin, menaçante. Elle guette l'instant, laisse les secondes s'écraser aussi certainement que les gouttes claires de l'eau qui les enrobent. « Detective... » Le voilà enfin, le début de la fin. Les lèvres qui s'imprègnent de la douceur des siennes, l'essence de son être qui se consume au fur et à mesure que prend de l'ampleur cette délicieuse et cruelle scène. Les corps plaqués, son intimité contre la sienne qui lui arrache un profond soupire, le pianiste est à la limite de le supplier, cherchant à s’acquérir le sauveur et bourreau de son être détérioré. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 1:50



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Il ne fuit pas. Au contraire, il accepte mon invitation, me suivant sous la douche, nos corps se débarrassant des derniers morceaux de tissu, ses lèvres scellées aux miennes. Nos langues reprenant leur danse. L’eau chaude vient finalement couler sur nous, sur nos peaux déjà brûlantes. Mes mains parcourent son corps, l’apprennent. Les images s’impriment sous mes paupières clauses. Je profite de chaque seconde comme si c’étaient les dernières, comme si tout pouvait finir en un instant. Et finalement, il rompt le baiser, il m’appelle par ce surnom que j’aime déjà entendre. Il semble supplier.

Je me détache un peu de lui, les mains toujours posées sur son corps. Je recule juste ma tête, me mordant la lèvre inférieure. Ma main blessée me fait un mal de chien, mais il y a une douleur plus profonde qui me vrille le bas-ventre, le genre de douleur qu’on adore ressentir. « A ton rythme, Dorian. » J’ose son prénom. Je me veux rassurant, je ne suis pas là pour le pousser à faire ce qu’il ne veut pas. Je viens lui reprendre un baiser, me recollant tout à lui. Mes mains viennent se coller au mur dans son dos. Prendre possession de lui ou le laisse me posséder, c’est selon son choix. Mais, je ne sais pas comment aborder le sujet.

Je viens alors frôler son oreille. « Je te laisse mener la danse. On fait comme tu le sens. » Je viens resceller nos lèvres une énième fois avant que mes mains ne viennent frôler ses hanches, me donnant un frisson. Je viens frôler son attribut de mes doigts avant de poser mes lèvres sur son torse, descendant de plus en plus. Je prends mon temps, goûtant sa peau, laissant parfois la marque de mes dents, mais sans être violent. Je fais aussi jouer ma langue sur sa peau, espérant tirer des frissons et ne pas lui donner envie de renoncer. Je remonte lui prendre un autre baiser fougueux lui glissant un « rien ne sortira d’ici » avant de me mettre à genoux devant lui, l’eau chaud coulant toujours sur nous. Il ne m’arrête pas pour l’instant alors je viens effleurer de mes lèvres ce graal que je cherche depuis quelques minutes déjà. Lui offrant le meilleur de moi-même...
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptySam 20 Juil - 22:08

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Le corps s'écarte mais les mains demeurent, éternelles caresses qui ne s'évanouissent pas. Le frisson perdure, s'ancre sous sa peau à mesure que le regard de l'inspecteur détaille sa présence. Il ne peut rien cacher, Alexei saura l'effet qu'il peut avoir sur lui dans toute son entièreté. Dieu qu'il se déteste d'aimer que les prunelles ne s'abreuvent de la vue qu'il offre. Dorian en soupire un peu plus, le souffle presque coupé, trop saccadé. « A ton rythme, Dorian. » Il acquiesce, les lèvres entrouvertes, la preuve même que l'air commence à lui manquer – les poumons pris entre deux feux, la honte et ce désir qu'il ne peut parer. Celui qu'on ravive, là, en une seconde à peine. Les lèvres se scellent encore, le corps réclame, se plaque avec avidité contre celui de son hôte, contre celui qui l'amène un peu plus près du mur, là où ses mains se sont plaquées. Quant à celles de Dorian, elles arpentent le corps, la peau brûlante qui n'aspire qu'à caresser la sienne. Il s'y perd, un court instant, prit dans les secondes qui se brisent contre la bulle qu'ils ont créé. « Je te laisse mener la danse. On fait comme tu le sens. » Le palpitant frappe un peu plus fort contre la poitrine, les obscurités de son âme se régalent des sentiments que la voix d'Alexei fait naître. D'autant que les soupires s'accentuent lorsque les mains masculines se sont plus osées, moins sages qu'elles ne l'avaient été. Il sent sa présence se faire un peu plus sûre, un peu plus gourmande. Elle s'ancre en lui de manière directe, animant toute une partie de son corps, celle où la douleur est exquise, satisfaisante. En cet instant précis, il n'arrive pas à regretter, il n'arrive pas à reculer. Les songes sont conquis, abrutis. Il est prit, piégé ; Dorian s'est laissé happer par l’envoûtement de celui qui l'a invité. Davantage quand les lèvres rejoignent la mâchoire, puis le torse. Davantage quand l'instant devient plus osé, plus chaud encore. Il en perd ses moyens, essayant de lutter bien que ce ne soit qu'en vain. Les frissons sont nombreux, retrouvés, insistants contre la peau que ses actes viennent électrocuter. Un bref gémissement ne tarde pas à braver la gorge, la retenue – Wrynn s'abandonne complètement à cette nouvelle venue. Au baiser que l'inspecteur impose, à cette posture qu'il aborde, à cet instant qu'il vient démarrer peu après ses derniers mots énoncés. « Rien ne sortira d’ici. » Non, rien. Rien si ce n'est lui et sa douleur, lui et sa honte, lui et ses erreurs. Celle qu'il laisse se faire, s'engager, les lèvres du brun retrouvées bien que loin des siennes, là où elles n'auraient dû se poser. Les mains rencontrent les parois froides de carrelage, paumes plaquées contre ces dernières comme y cherchant un maigre soutien. Il est en train de le corrompre – et de la plus délicieuse des manières. La descente en enfer reprend, les abysses se creusent encore un peu dans les tréfonds de son être. Dieu qu'il se déteste, de plus en plus, avec un peu plus de hargne.

La raison implore son départ quand le cœur réclame un peu plus de courage de sa part. Dorian, centre du brasier qui s'étend, sent la chaleur le convertir. Il est le pécheur, ce soir – celui qui n'aspire qu'à plus encore, incapable de ressentir, incapable de voir. Tout ce qui importe finalement réside en cet instant. Les doigts quittent le mur, rejoignent les cheveux de l'inspecteur, trahissent la gangrène qui s'est installée. Il en réclame davantage, converti à ce vice qu'il essayait à éliminer. Faible, sans aucune réelle volonté. Lui, le refoulé, en réclame presque davantage – conscient qu'il n'en sera que plus torturé. Il se brise, s'impose seul cette décadence, ces maux lancinants. La chute est lente – mais sûre, et complète. « Detective, je... ; mais les soupires se font plus insistants, le désir plus pressant. Reprend la sérénade des gémissements. Il allait pour lui dire d'arrêter, il allait pour céder à cette honte bien tenace, bien ancrée mais les mots ne viennent pas, la parole est coupée. Puis retrouvée, bien que différente de celle dont il aurait voulu user. Continue. » Le cœur s'apaise en étant malmené, bien trop sollicité. Il est en train de le faire vriller, là, vers une nuit qu'il n'arrivera pas à oublier – pleine de souvenirs enflammés, aimés et paradoxalement abhorrés. Dieu... oui, qu'il se déteste – pour être celui qui en désire encore, celui qui ne renoncera pas à ce qu'il a laissé se commencer. Qu'il se déteste pour être celui qui viendra pourrir l'âme de cet homme aux sentiments lourds et quasi visibles, celui qui croit en cette rédemption que Dorian ne s'autorisera pas. Cet homme qui, malgré tout ce qu'il sait, l'accepte comme il est quand lui, de son côté, n'est pas en mesure de s'accepter, quand lui ne peut en être capable. Torturé, plus que jamais – et pourtant. La main reste, agrippe un peu les cheveux de l'inspecteur quand, l'autre, jusqu'alors simplement posée contre la paroi de la douche se crispe, serrée en un poing qui, finalement, s'abat contre cette dernière. Partagé dans les sentiments ravivés, détruit de moitié. Il laisse faire, un pied dans le vide, vers les affres de ce qu'il proscrit, la possibilité d'un entichement pour cet être qui n'est pas pour lui. 
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 19:36



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Je crains un instant qu’il ne vienne m’interrompre, mais seulement, ce n’est pas comme ça que cela se passe. Il se crispe dans mes cheveux et m’appelle par ce surnom que j’adore. Seulement, il ne me demande pas d’arrêter, au contraire. Il me demande de continuer. Alors je donne le meilleur de moi-même pour ne pas lui faire regretter son choix. Je laisse ma langue jouer, suivant le rythme de ses gémissements pour savoir exactement ce qui lui plaît. Sa main de libre vient percuter le mur. Ce qui me fait m’arrêter un instant. Je plonge mon regard dans le sien avant de venir attraper sa main, la gardant dans la mienne, entrelaçant nos doigts. Je reprends la danse de mes lèvres, le poussant toujours plus loin, je ne le lâche pas temps qu’il n’a pas cédé. Je ne sais même pas depuis combien de temps nous somme sous l’eau, pendant combien de minutes il tient. J’ai perdu toute notion du temps. Sans lui lâcher la main, je viens crisper les doigts de l’autre sur sa cuisse.

J’attends qu’il lâche prise, qu’il se laisse aller avant de me redresser. Ma main non blessée vient frôler son ventre. « Je t’obligerais à rien. Ma voix est plus douce qu’avant, plus rassurante je l’espère. Je crois comprendre que c’est plutôt compliqué pour toi. Mais sache que tu peux avoir confiance en moi. C’est juste toi et moi, maintenant et ici. Personne ne sera au courant. » Je viens lui reprendre un baiser. Ma main glissant jusqu’à sa hache qu’elle caresse alors. Je guide les siennes sur mes hanches, l’encourageant silencieusement. Essayant de lui montrer qu’il peut prendre l’initiative. Que je suis prêt à faire ce qu’il demande. Absolument tout ce qu’il veut. Je lui ai bien dit. À son rythme, je suivrais le mouvement. Je me suis toujours accepté tel que je suis, alors je ne comprends pas qu’il ne puisse pas en être autant pour lui, mais je prends ça comme un défi. Le faire s’accepter, j’y arriverais un jour. Je m’en fais la promesse.
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