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 we think too much and feel too little | alexeï

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Dorian Wrynn

Dorian Wrynn
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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyVen 26 Juil - 20:42

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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● alexeï & dorian ●

Le chant des sirènes a changé. Supplices mêlés aux sérénades découvertes, réapprises – le pianiste s'y perd, assourdit. Quelque-chose se fissure quand autre chose guérit. Le paradoxe complet, l'entièreté d'un monde bancale qui essaie à basculer malgré ses efforts précédents à vouloir se redresser. Il peine à trouver un terrain d'entente avec lui-même, prit de court par tout ce que l'inspecteur vient insuffler. Le cœur bat, rompt le silence des affres de son être. Le rythme est dur, saccadé, trop irrégulier. Et, tandis qu'il se perd, la main de son hôte rappelle l'esprit à la réalité. La sienne s'y ancre, les doigts entrelacés – Dorian laisse faire, ne recule pas. Les fantômes s'avancent, viennent récupérer la carcasse qu'il devient mais, en même temps, disparaissent de moitié. Présents et à la fois évanouis dans l'exaltation du moment. Il s'est arrêté, le temps. Un soupire, quelques gémissements. L'instant se défait, les secondes s'émiettent sous la danse des lèvres imposée. Il ne peut s'y soustraire, ne peut se résoudre à le faire. Partagé entre la réticence et l'envie – jusqu'à céder, empli de sentiments qu'il nie. Les lèvres entrouvertes, les filets d'air inspirés de moitié – le pianiste sent sa peau frisonner. Sous le contact de cette main nouvelle, il s'abandonne de plus belle. « Je t’obligerais à rien. » Promesse douce, parole qui vaut de l'or. Dorian acquiesce, maigrement – essayant de retrouver son souffle, un minimum de raison. Mais la chaleur de l'eau n'aide en rien, tout comme cette proximité qui perdure et instaure le contact de ses mains ; Alexei est en train de le faire sien. « Je crois comprendre que c’est plutôt compliqué pour toi. » Compliqué n'est pas le mot, honteux serait plus approprié mais il s'abstient toute parole, tout mot. Il laisse l'instant se faire, les minutes s'ancrer. Wrynn se perd dans les paroles qu'on vient énoncer, celles destinées à le corrompre. Ce qui fonctionne, plus qu'il ne l'aurait voulu, plus qu'il ne l'aurait imaginé. Le cœur s'emballe, s'abreuve de cette voix qui vient s'user. « Mais sache que tu peux avoir confiance en moi. C’est juste toi et moi, maintenant et ici. Personne ne sera au courant. » Un énième baiser, un énième péché. Les mains qui jonchent, ramenées contre les hanches qu'ils n'osaient pas toucher. La décharge est immédiate, imparable. Dorian soupire, se laisse happer contre l'inspecteur sans résister – ce que les songes essaient à dénoncer, vainement cependant. Il est allé trop loin, peine à en revenir. L'envie reste intacte quand l'esprit essaie à se défaire de cet envoûtement instauré. Le pianiste est avili – acteur principal de ce théâtre qui prend forme, de cette scène aux conséquences pestilentielles pour l'âme brisée, piégée, éprise d'une certaine nécessité ; celle que de l'avoir encore, et encore. Et encore – jusqu'à ce qu'il ne retrouve ses lèvres, passion, fougue, empressement, le tout emmêlé. Il se colle au vice comme persuadé de pouvoir en oublier sa définition s'il s'y perd au plus près. Parait-il qu'au plus proche du danger subsiste une certaine sécurité.

Néanmoins, les mains quittent les hanches, peu habituées. Elles reviennent tout de même, s'imposent contre les joues, contre la nuque – elles quémandent son être, réclament qu'il ne s'y colle. Dorian essaie à résister mais échoue, lamentablement ; le souffle court et l'âme gangrenée – Alexei est en train de gagner, de le guider vers ce qu'il estime n'être que perdition, déchéance, ombres affamées. « Je ne te mentais pas... quand je disais que ce n'était arrivé que deux fois. » Les mots murmurés, délaissés au creux de son oreille avant que son regard ne capte le sien, n'essaie à y trouver un peu d'aide. Non, il n'est pas à l'aise mais une part de lui, bien enfouie, l'incite à continuer – vivace, tenace, elle hurle et prend les devants, règne avec aisance sur les sens esquintés. « Aussi, je m'en remets à toi, detective. » Ses lèvres effleurent les siennes sans s'y apposer, les yeux clos comme si l'homme cherchait davantage de sensations, de ressentis. Il découvre, explore un autre que celui qui hantait sa mémoire et qui, pour la première fois depuis longtemps, s'estompe tout doucement. Les tourments s'apaisent autant qu'ils grondent, présents et à la fois effacés. On y revient, paradoxe parfait. L'eau continue d'imposer sa chaleur, de faire bouillir le sang, gonfler les veines. Elle parvient à rendre l'instant plus intenable, plus pressant – assez pour que la conscience ne puisse entièrement se manifester. L'impression d'un monde parallèle, hors des heures, hors du temps. Dorian a la sensation d'être ailleurs, d'être un autre. Plus courageux, plus à même d'être ce qu'il refuse d'avouer – cet homme charmé par les femmes et leur beauté mais aussi par cette nouvelle masculinité. Celle qu'il sollicite, qui vient gouverner, qui engendre ces sentiments encore réprimés. 
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyLun 29 Juil - 23:01



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Il ne garde pas les mains sur mes hanches. Du moins pas très longtemps et si je crains un instant de le voir m’échapper, je me rassure assez vite. On partage un nouveau baiser, plus sensuel, plus passionné, plus fougueux. Ses mains viennent se perdre sur mon visage et dans mon cou. Moi, les miennes remonte le long de ses côtes, dans son dos, remontant de plus en plus vers ses cheveux dans lequel mes doigts se serrent. Je m’appuie un peu sur lui, lui laissant juste le temps de me dire quelques mots. Il n’a vraiment pas beaucoup d’expérience dans le domaine, enfin pas avec un homme, mais quand nos regards se croisent, un courant électrique me remonte le long du dos. Je me montre rassurant, du moins, c’est ce que j’essaie d’être. Alors quand il me dit qu’il s’en remet à moi, je lui souris avec tendresse. Nos lèvres se frôlent alors, sans vraiment ce toucher, pas tout de suite. Je me recolle d’avantage contre lui, embrassant sa mâchoire tout du long avant que mes lèvres ne rejoignent son cou. Je viens m’y perdre, ma main blessé me lançant de plus en plus, mais j’essaie d’oublier la douleur. Celle qui n’est pas blessée descend doucement vers ses reins, caressant la peau avec une certaine délicatesse.

Nos peaux mouillées se frôlent, plus qu’elles ne se touchent vraiment, il ne faudrait pas grand-chose pour que la tension dans l’air ne se transforme en courant électrique entre nous. Ma main atteint enfin ce qu’elle cherchait, mes lèvres font taire toutes protestations éventuelle en venant se sceller à celle du pianiste, même s’il pourrait me repousser facilement. Mes doigts ne prennent pas encore les devant, je me contente de les faire jouer, tourner autour, je veux faire monter la tension encore d’un cran, lui laisser le choix de m’arrêter. Les secondes s’étirent et passent lentement avant que finalement, je ne vienne franchir cette limite. Mes doigts savent où passer, quelle zone frôler. Je me fis, de plus, à ses gémissements, à son cœur que je sens battre, je me concentre sur ce qu’il semble ressentir, lui faire tomber les barrières, qu’il accepte d’aller plus loin, qu’il me fasse confiance jusqu’au bout. Mais surtout, ma priorité, c’est qu’il aime ça. Je prévois dans ma tête ce que j’aimerais faire, le faire pivoter, lui collant la poitrine contre le carrelage de ma douche. Est-ce qu’il me laissera aller jusque-là ? C’est à lui de me dire, de me signaler qu’il est prêt pour ça. En attendant, je continue de laisser un doigt puis deux jouer avec lui. Sans séparer nos lèvres et laissant ma main blesser caresser le reste de son corps.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyJeu 1 Aoû - 1:04

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L'édifice tremble, les pans de murs se font instables. Le trône s'effondre, peu à peu – plus rien ne parvient à faire perdurer la dynastie de cette assurance ordinaire. Non, son propre monde commence à se faire tortionnaire. L'horizon s'est fendu d'un rayon noir, d'une obscurité profonde, implacable. Elle demeure, menace depuis les cieux de cet univers qui n'appartient qu'à lui – Prince d'un monde amer. Seigneur de nouveaux enfers. Les siens, bâtis de ses mains. Nés du contact, nés des péchés. Contre les lourdes pierres de son for intérieur, la corruption est en train de gagner. Vile et hargneuse, puisant sa force dans une source de vitalité infaillible, le cœur qui bat avec envie et honte nourrit les affres de sa mélodie malheureuse – qui sait, peut-être amoureuse. La fissure se creuse, s'étend – impose sa présence par les longs sentiers où gît un trop plein de souffre. L'impression d'un volcan normalement endormi désormais en plein éveille. Dorian, de sa tour isolée et enflammée, veille – en vain. La putréfaction de ses sentiments s'est transformé en immensité, en immondice qu'il ne peut parer. La gangrène s'est installée, reine légitime du palpitant qui ploie le genou face à sa supériorité. Il est en train d'abandonner son propre domaine au profit d'un peu plus de maux à l'égard desquels est née une entière nécessité. Si la conscience réclame la retraite de son être, le corps refuse de s'y soumettre. La réalité déborde, instaure sa perdition dans ce triste cocon – plus rien n'y subsiste, s'est évanouie la dernière étincelle de raison. Il s'enfonce, se jette seul dans l'océan sombre de ses tourments ; le pianiste réclamant. A chaque baiser s'impose la lame, immatérielle pour la factualité, meurtrière où errent les images du passé ainsi que celles qu'il vient de lui-même créer. Le monstre de fumée se faufile, perfide, accompagnant le sang jusqu'à son ultime domicile – celui qui s'émiette, cette poussière de pierres un peu plus présente sous ses pieds. Il voit ses contrées illusoires se détériorer, devenir qu'un néant sans finalité. La chute est proche, trop entamée ; Wrynn ne peut pas remonter, condamné à s'y perdre, s'y enterrer. Tant pis pour les cieux dégagés, tant pis pour ces lueurs claires tant rêvées, seul l'effroi est à même de braver ce qui ne peut exister – ce qui continue de s'installer là où sa conscience commence à manquer, ce qui vient le détraquer. Davantage maintenant que l'inspecteur l'y accompagne, osant le pousser dans cette périlleuse campagne. L'étreinte un peu plus provocante, par ses gestes plus osés un peu plus enivrante. Un soupire, un deuxième qui suit de plus belle ; le souffle qui se brise contre la peau, bravant les frontières du réel. Le Roi n'est plus que prisonnier éternel. Pourtant, dans la décadence et la dépravation de cet endroit, celui contre qui il se tient devient pilier, lien solide enroulé à son poignet. Si lui abandonne, l'autre refuse qu'il ne s'effondre dans la gueule du loup ; Alexei refuse qu'il ne s'y donne. Le regard s'est fait assuré, réconfortant – comme cherchant à l'éloigner des cavités où l'air y devient asphyxiant. Et Dorian l'accepte, idiot ; sentant de nouveau sur son dos ce lourd fardeau. Celui du silence et de la confusion, persuadé de n'être qu'une aberration.

Les chaînes de ce qu'il essaie à braver menacent de céder. Le tintement résonne, parvient jusqu'à l'épopée triste qui se joue dans ses esprits embrumés – mais pas assez pour que le métal incorporel ne disparaisse dans son entièreté. Les mains sont retenues, le cœur enserré. Lui revient la désolation de ses songes éthérés – il réclame mais n'est pas encore à même de tout accepter. Aussi, une maigre pression s'installe sur le torse masculin, là où s'appuie un peu plus ses mains. Le fossé est creusé, agrandit part cette conscience maltraitée. La respiration encore courte, irrégulière – trahissant le désir qu'il laisse néanmoins derrière. Dorian réinstaure le silence, frappé par sa douloureuse puissance. Il sait les doutes qu'il sème, connaît la chanson portant le désarroi comme thème. Il l'a subit, et l'inflige malgré lui. « Je... Je suis désolé. » Il ose, la voix faiblarde qui brave les lèvres entrouvertes, tremblantes – dans sa gorge désormais comme un arrière-goût de fer, amertume flottante. Il est celui qu'il haï, face à cet homme dont il croit déjà s'être éprit. La même rengaine, le jeu reste le même – déchéance et usure qu'il se traîne. L'homme s'anime, quitte la chaleur envoûtante des gouttes d'eau ruisselantes. La malédiction persiste, perdure dans le temps. Dorian saisit de quoi se couvrir avant de se faire fuyant. Le couloir de l'appartement d'abord, puis le séjour rejoint ; l'obscurité qui frappe les vitres retrouvées, qui heurte l'âme et l'atteint. Les paumes gagnent les traits, s'y pressent sans ménagement. A ses côtés se joignent à nouveau ces spectres encombrants, les émotions imaginées en monstres hideux et insistants. Il devrait fuir, lui éviter le pire. Cet homme-là n'a rien demandé, si ce n'est qu'un peu de confiance lui soit accordé. Il vient de tout ruiner, aussi certainement que son royaume s'est envolé. Par sa stupidité, ce soir, tout lui est arraché. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyVen 2 Aoû - 20:22



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Il me laisse faire suffisamment longtemps pour que j’aie l’impression d’avoir réussi à lui faire oublier ses craintes. Mais il me repousse. Il se détache de moi et je ne peux rien faire. Je lui ai laissé tellement d’occasions de s’échapper que je ne m’attendais pas à ce que ce soit maintenant. Je le regarde faire, prendre une serviette pour se couvrir. Je n’essaye même pas de le retenir, de toute façon, je ne pourrais pas. Puis pour faire quoi. Je lui ai dit, il peut avoir confiance en moi, je ne l’obligerais à rien. Alors je lui laisse, quoi, cinq minutes. Le temps de couper l’eau, de me sécher et de m’habiller. Je passe part la chambre, prends de quoi refaire un bandage. Faut dire que ça saigne toujours. Avant de récupérer ses fringues, sauf sa chemise qui passe directe à la machine et de les plier correctement pour finalement redescendre avec. Il est dans le salon, avec seulement la serviette autour de la taille. Il ne semble pas très bien. Je pose ses vêtements sur la table basse, avant de me placer devant lui. « Dorian ? C’est pas grave, hein ! » Je lui souris comme je peux, même si j’ai mal à en crever, je fais tout pour ne pas le lui montrer.

Je lui désigne ses fringues. « Habit toi, tu vas attraper froid. » Je le laisse alors faire, me rendant dans la cuisine pour refaire le bandage correctement. Sauf que bien sûr, je suis droitier et c’est la main droite qui est blessée. Je jure alors, beaucoup, évacuant ma frustration et ma peine par la même occasion. Sauf que je dois me rendre à l’évidence, je n’y arrive pas, je tremble trop. Je laisse tomber avant de retourner dans le salon, avec deux verres et la bouteille de whisky. Je sers deux verres et lui en tend un. « Tiens, je crois que tu en as besoin… écoute. Je marque une pause, je ne sais pas vraiment comment aborder la chose, alors je m’assois dans le fauteuil. Je voudrais savoir ce qui pose problème. Je veux pas dire que j’arriverais à comprendre de suite, mais… j’aimerais essayer au moins. Est-ce que j'ai dis ou fais quelque chose qui ne fallait pas ? » Je bois une gorgée de mon verre, pour me donner une contenance et pour me changer les idées, chassant comme je peux, les larmes qui menace de couler sur mes joues. Qu’il me réponde ou non importe peu, de toute façon, il n’a pas en état de rouler ce soir, alors il n’aura qu’à prendre mon lit, les draps étant propres, moi, je dormirais sur le canapé.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyMar 6 Aoû - 15:57

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Les minutes s'écoulent, lentement. Il en perd la notion du temps. Là, installé, gêné, il a ses tourments qui se sont éveillés. L'horreur du monde en son univers délaissé, il est persuadé que le sol sous ses pieds est en train de se dérober. Dorian soupire, essaie à taire les tremblements qui secouent ses mains entrelacées, en vain pour ne rien changer. L'appréhension est là, bien installée dans les confins de son esprit, malheureusement habitude à sa vie. Mais les pas rappellent la conscience, la présence lui revient sans trop d'insistance. Il est là, l'homme convoité mais écarté – elle est à ses côtés, l'âme qu'il vient possiblement de blesser. Honteux qu'il est, de sa part aucun mot n'est prononcé. Dorian s'en tient à son mutisme nécessaire, à cette souffrance silencieuse et tortionnaire. « Dorian ? C’est pas grave, hein ! » Un rire, un souffle plutôt. Ironique de surcroît, un peu défait. Il entend qu'il ment, le devine à la manière dont ses traits se tirent et feignent un sourire brisé. Dieu qu'il aurait voulu l'épargner – il n'aurait pas dû venir, il n'aurait pas dû croire qu'un certain courage lui était donné. Ruse évidente des ténèbres environnantes, elles se jouent de ses sens jusqu'à le pousser vers cette violente descente. « Habilles toi, tu vas attraper froid. » Un léger geste de la tête, le cœur qui bat à s'en rompre les veines, et l'homme qui s'anime, qui s'y résigne. Il laisse l'inspecteur lui échapper à nouveau, se dérober à sa vue tandis que les vêtements sont réappropriés, portés à nouveau comme avant que tout ne vienne à déraper. Les poumons sont lourds, serrés, la gorge asséchée – et peut-être l'entend-t-il puisque c'est armé de deux verres qu'il revient, son hôte. « Tiens, je crois que tu en as besoin… écoute. » Il tique, n'est pas tellement sûr de vouloir entendre quoi que ce soit mais il laisse faire, le pianiste, il lui laisse le choisir d'enfoncer un peu plus la lame qu'il s'est lui-même plantée. Les lèvres flirtent avec le liquide ambré, s'en abreuve aussitôt comme dans l'espoir que la honte ne daigne enfin passer. Quel idiot il fait. « Je voudrais savoir ce qui pose problème. Je veux pas dire que j’arriverais à comprendre de suite, mais… j’aimerais essayer au moins. » Essayer, finalement, est déjà un grand mot. Personne ne pourrait comprendre, même lui s'y perd parfois. Les songes défaillants, les croyances différentes – il croit qu'il aurait plus à y perdre qu'à y gagner. L'homme n'a toujours pensé que par cette gloire acquise, chérie durant des années. Il croit percevoir qu'elle pourrait ternir d'une telle vérité. Non, il ne peut répondre ; pour la première fois depuis longtemps, Dorian craint de laisser entendre cette vanité. « Est-ce que j'ai dis ou fais quelque chose qui ne fallait pas ? » Et le regard se relève, s'ancre dans celui qui l'a rejoint. Il fronce les sourcils, essaie à comprendre les idées qui se sont perdues jusque dans les corridors de sa tête. Non, il doit être le seul à porter ce fardeau.

« Non, non... Ce... ; il prend sur lui, essaie à ne pas bafouiller. Et la voilà qui se dévoile, cette douce faiblesse ; contraste évident du masque qu'il porte d'ordinaire, le champ libre sur un autre homme. Tant pis. Ce n'est pas toi. Bien loin de là. » Il se redresse, défait ses prunelles du faciès contemplé. Il dévie sur les alentours, sur cet endroit qu'il ne connaît que peu mais qui, paradoxalement, parviendrait presque à l'apaiser. Chez lui, la douleur aurait une autre saveur – un peu plus dure, un peu plus lancinante dans les membres encore un peu tremblants. Il se serait noyé dans ses vices, essayant d’entraîner avec lui tous ses plus noirs secrets. « Je te l'ai dit... tout à l'heure. Tu es, well, parfait. » Non, il n'ose pas le regarder en énonçant ça ; comment le pourrait-il ? « Je ne peux juste... l'accepter. Je ne sais pas, je ne peux pas. Quelque-chose m'en empêche et quand bien même j'essaierais de t'expliquer, tu ne comprendrais pas. Personne n'est jamais parvenu à le comprendre, Alexei, et d'une certaine manière, je refuse de perdre cet espèce d'éclat que tu me donnes si je m'y risquais. » Égoïste, il l'avoue – nulle raison de batailler, le combat est perdu depuis peu déjà, les forces se sont épuisées. Cependant, la trachée se serre un peu plus. Les mots y viennent, néanmoins bloqués. Il pourrait en user mais n'en possède pas encore le plein courage, la pleine volonté – Dorian n'est pas sûr de ce dans quoi il pourrait se diriger. Ce serait trop en admettre, trop en donner. Ce serait agrandir un peu plus la plaie, y loger une lame de plus avec l'espoir qu'elle ne cesse jamais d'y tourner. Le trou béant de son palpitant s'est davantage creusé, le néant s'est reput de toutes ses craintes réveillées. Mais il ne possède plus que ça pour le rassurer – il n'est plus question de se sauver lui, mais de sauver cette autre âme et avec envie. « Ce serait mentir que de dire... que je n'aime pas... tout ça. Toi. » Un bref rire, le ridicule de ses dires qui lui revient en pleine face. Il sait qu'on ne pourra que le blâmer d'oser cette confession ; du moins, il l'imagine. L'homme est dans le négatif, ne sait pas tellement comment en sortir – il n'a jamais compté que sur le plus expéditif. S'il lui en veut, la torture s'arrête là, sans cérémonie, sans plus encore qu'ils n'ont à braver déjà. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyMer 7 Aoû - 19:21



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Je ne sais pas si je dois être rassuré ou pas de savoir que ce n’est pas de ma faute. Du moins, c’est ce qu’il prétend. Parce que, d’un côté, c’est que je n’ai rien fais de mal interprété, mais en même temps. J’aurais préféré que cela vienne de moi, j’aurais pu faire quelque chose, j’aurais pu changer, m’adapter, j’aurais pu agir, mais là. Là, je n’ai aucun contrôle, je suis juste obligé de suivre. Il détourne son regard de moi, ce qui en un sens m’arrange. Je peux cacher les larmes qui menacent de couler bien plus facilement. « Je te l'ai dit... tout à l'heure. Tu es, well, parfait. » Mon cœur se sert d’un coup. Je ne dois pas être si parfait que ça en vérité. Sinon pourquoi je causerais autant de soucis ? « Je ne peux juste... l'accepter. Je ne sais pas, je ne peux pas. Quelque chose m'en empêche et quand bien même j'essaierais de t'expliquer, tu ne comprendrais pas. Personne n'est jamais parvenu à le comprendre, Alexei, et d'une certaine manière, je refuse de perdre cet espèce d'éclat que tu me donnes si je m'y risquais. » Alors c’est ça. Le voilà, le fond du problème, il n’accepte pas ce qu’il est, qui il est. Mais plus que le reste, c’est la fin de sa phrase qui me tord les entrailles. L’éclat que je lui donne ? Alors, c’est inconsciemment que je le fais. Parce que je ne le regarde pas différemment des autres, ou peut-être que si justement. Je me fiche bien de savoir qui il est, combien de fric il gagne, de savoir avec combien de fan il a couché ou pas. Je me fiche de tout ça, je me fiche de savoir ce qu’on pourrait penser, je ne vois que lui, juste l’homme pas le pianiste.

Je me suis posé contre le buffet, les yeux au sol, n’osant pas relever la tête, j’ai mal, plus que je ne pensais pouvoir souffrir. Mais ce n’est pas de ça faute, il n’est pas le premier qui n’accepte pas d’être comme il est. Il n’est pas non plus le dernier. La faute à notre société. Je vais pour lui répondre enfin, après avoir gardé le silence pendant de longues minutes. Mais il reprend la parole, une dernière fois. Ses dernières paroles me font libérer un instant mes larmes, je comprends encore moins la situation et en même temps, j’ai encore plus envie de savoir le fin mot de l’histoire. De ma main saine, je viens les essuyer avant de souffler un grand coup et de me redresser. C’est à mon tour de prendre la parole. « Explique-moi, s’il te plaît. J’ai envie… j’ai besoin de savoir. C’est quoi qui pose problème ? » Je m’approche un peu de lui, gardant tout de même une certaine distance. Ne voulant pas le brusquer plus que de raison. « C’est ton image, ce qu’on va dire de toi ? Regarde-moi, je fais un métier ultra machiste, très viriliste. Pourtant ça ne pose pas de problème. Toi, tu es une star, si ça se sait, ça pourra jouer en ta faveur. Tu en inspireras des jeunes, tu t’en rends compte ? » Je ne sais pas si c’est la bonne approche, mais je ne réfléchis pas vraiment, agissant à l’instinct.
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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyVen 9 Aoû - 1:08

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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Bien des images lui reviennent en tête, pourtant en partie remplacées par cette même soirée. Dorian soupire, silencieusement. Les mots qu'il vient d'énoncer ont eu l'effet de le briser, intérieurement. Il a avoué, il a trahi un secret qu'il n'était pas à même de voir et dont s'ancre désormais la réalité. Le pianiste tremble, un peu plus maintenant qu'il y songe, qu'il se perd dans les idées qui se sont entrelacées dans les corridors de son âme abîmée. Un soupire, oui, un souffle saccadé qui brise presque le silence qui s'installe derrière ses dernières paroles. L'espace d'une seconde, à peine, Wrynn aurait voulu ne rien avoir dit. Il aurait voulu être déjà parti. « Explique-moi, s’il te plaît. » Pourquoi ? C'est une peine perdue, une erreur qu'il ne souhaite pas commettre. Il est le seul à comprendre, le seul à y porter autant d'attention – d'autant qu'ils ne sont pas nombreux à savoir, seulement deux. Les deux que sa perversion sont en train de briser. Les deux cœurs qu'il est en train de lentement éloigner. Stupide homme que la honte n'a que trop tabassé. « J’ai envie… j’ai besoin de savoir. C’est quoi qui pose problème ? » Les prunelles brunes se sont relevées, posées sur l'inspecteur au regard rougit par des larmes qu'il n'a même pas perçu tant il se fait préoccupé. La voilà, cette douleur qu'il souhaitait lui épargner. La culpabilité grandit, se faire un peu plus pressante jusqu'à tout corrompre en lui. Il devrait partir, lui éviter le pire. Le récit dément de cet homme à qui l'image importe autant. Et, au lieu d'abandonner, il approche, lui revient comme précédent, bien qu'une certaine distance soit gardée. Ça le brise autant que ça le rassure, lui, l'homme qui souhaite tout arrêter avant d'en réclamer. « C’est ton image, ce qu’on va dire de toi ? » Touché, en plein cœur. Le palpitant s'anime, s'encombre de quelques tressauts ; il pourrait lui faire voir ce vrai visage mais n'y parvient pas. Non, Dorian, depuis ces nombreuses années passées, ne l'accepte toujours pas. « Regarde-moi, je fais un métier ultra machiste, très viriliste. Pourtant ça ne pose pas de problème. » Un sourire triste, le regard qui guette mais dévie rapidement, là, derrière cette vérité qu'il ne peut même pas nier pour user d'un peu de facilité. Les mots manquent, cette fois ; peu de force demeure encore entre ses bras. Ce soir, la déchéance guette et menace, salope bien trop tenace. « Toi, tu es une star, si ça se sait, ça pourra jouer en ta faveur. Tu en inspireras des jeunes, tu t’en rends compte ? » Dieu qu'il prend sur lui. La voix persiste, semble résonner dans le séjour qu'ils animent tristement. Alexei puisqu'en partie rejeté, Dorian brisé à l'idée de devoir s'en éloigner – il croit bien agir quand, finalement, il ne fait que tout aggraver. Il laisse un sourire défait, un rire ironique passer la frontière tremblante de ses lèvres souillées. La hauteur lui revient, quelques pas sont entrepris, cette fois par besoin.

Il essaie à réfléchir malgré les tourments, malgré cette noirceur qui le reprend. Bercé par la douleur, souffrance imminente, en vérité incessante. Le pianiste au sourire éternel dévoile l'immensité de son errance, la grandeur du gouffre dans lequel il gît depuis longtemps, silencieusement, à l'abri du savoir des consciences. « Inspirer des jeunes ? » Il demande, revient lui faire face – sans hostilité, sans méchanceté, seulement cette crainte débordante qui amène sa voix à être haussée, brisée – surtout. « Comment, hm ? En leur faisant savoir que ce n'est rien d'être comme ça même si ça brise un mariage, MON mariage, mais aussi tout ce que j'approche, toutes les personnes que je croise ? » Les larmes s'invitent enfin, reprennent leur droit sur les joues qui n'avaient fait que rougir quelques instants auparavant. Les sens lui jouent des tours, flirtent avec sa folie comme dans l'espoir qu'il ne reste plus de cette envie – en vain. Elle est là, profondément installée dans son être depuis qu'il y a goutté, à ses lèvres guettées dans l'attente d'une réponse qui pourrait l'aider. Mais elle ne vient pas, Dorian ne laisse pas le temps à l'inspecteur de l'apaiser – personne ne le peut, il en est persuadé. « Regarde-moi. Qu'est-ce que je suis si ce n'est une sorte d'aberration – ces syllabes appuyées – qui n'a fait que tout ruiner depuis que j'ai osé me permettre un peu de force pour y céder ? Je ne peux pas être celui qui inspire, detective. Je ne peux être que celui qu'on ira mépriser pour ce que j'ai fait. » Les mots lui échappent, confidence volée par l'empressement, la frayeur qui jonchait son for intérieur en quête de son âme et de son chemin. « Quand bien même tu n'oses pas l'avouer pleinement, je ne suis qu'un raté et je sais, en cet instant précis, que tu commences à t'en rendre compte. Parce que c'est toujours ainsi depuis que Mason est arrivé, mais surtout depuis que TU es arrivé. Tu aurais pu me laisser, tu aurais pu simplement passer ton chemin mais non, tu m'as fait aimer être avec toi, tu m'as fait aimer ces instants-là alors que je ne devrais pas ! Je ne peux pas. Je... » Il le désigne d'un geste de la main, il le désigne de cette blessure qu'il s'est infligé, ce soir-là, porté par la volonté de l'aider, de ne pas le laisser. Dorian l'accuse, lui, l'homme innocent, de ne pas avoir fuit. « J'ai l'impression de pourrir intérieurement sans même savoir qui je suis réellement. » Un soupire tristement amusé, la silhouette qui quitte les prunelles posées sur lui pour s'en remettre aux ombres, aux ténèbres – les priant silencieusement qu'elles ne l'achève. Le voilà à quémander un peu de pitié, l'homme aux mots muets. Il supplie que s'impose cette absence de tout, de rien – l'essence même de sa personne éradiquée. Lâche finalité. 
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyDim 11 Aoû - 4:34



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« Inspirer des jeunes ? Comment, hm ? En leur faisant savoir que ce n'est rien d'être comme ça même si ça brise un mariage, MON mariage, mais aussi tout ce que j'approche, toutes les personnes que je croise ? » Je me crispe tout en l’écoutant, tout en voyant ses larmes. Je comprends son point de vue, je comprends que ça ne doit pas être facile de vivre ça. Seulement, il a tord de croire qu’il brise tout ceux qu’il croise. Oui, je souffre, mais il ne m’a pas brisé, il ne le pourra pas. « Regarde-moi. Qu'est-ce que je suis si ce n'est une sorte d'aberration qui n'a fait que tout ruiner depuis que j'ai osé me permettre un peu de force pour y céder ? Je ne peux pas être celui qui inspire, detective. Je ne peux être que celui qu'on ira mépriser pour ce que j'ai fait. » Je secoue la tête, cette fois, il a tord, parfaitement tord. Pourquoi le mépriser ? Au contraire, enfin, c’est ce que je pense. Mais suis-je vraiment objectif ? Je ne crois pas. Mais je ne compte pas le laisser continuer à déprimer comme ça. Parce que, ce qui me fait le plus mal, c’est de le voir souffrir comme ça, de l’entendre prononcer de telles… idioties. « Quand bien même tu n'oses pas l'avouer pleinement, je ne suis qu'un raté et je sais, en cet instant précis, que tu commences à t'en rendre compte. Alors là, il déconne carrément. Je lui fais signe que non, je ne le prends pas du tout pour un raté, il en faut du courage pour avouer ce qu’il vient de dire. Parce que c'est toujours ainsi depuis que Mason est arrivé, mais surtout depuis que TU es arrivé. Il insiste sur le "tu" et moi je le regarde sans vraiment comprendre où il veut en venir. Mais je n’ai pas le temps de lui poser la question que déjà, il y répond. Tu aurais pu me laisser, tu aurais pu simplement passer ton chemin mais non, tu m'as fait aimer être avec toi, tu m'as fait aimer ces instants-là alors que je ne devrais pas ! Je ne peux pas. Je... » Je suis son regard et referme ma main blessée, ce n’est pas de ça faute, c’est de la mienne, uniquement de la mienne. « J'ai l'impression de pourrir intérieurement sans même savoir qui je suis réellement. » Cette fois, je ferme les yeux, c’est le pire truc qu’il m’a dit jusqu’à présent. La chose la plus difficile à entendre. Mes larmes coulent toutes seules comme j’ouvre à nouveau mes paupières et le voit se détourner de moi pour fixer un point dans la nuit.

Je m’approche de lui, doucement, lui laissant l’occasion de me repousser. « Qui tu es ? Un homme qui est justement en train de le découvrir et ça te fait peur. T’as peur qu’on te rejette alors tu rejettes ce que tu es, qui tu es. » Je me plante devant lui, attrapant ses mains justes pour lui rappeler que je suis là. « Je t’ai pas laissé parce que je ne suis pas de ce genre-là. Tu n’es pas le premier à passer par là, j’en ai connu d’autre, pas des amants, mais des types qui se découvre à 35 ans passé. » Ma main non blessée vient essuyer une de ses larmes. « Je te laisserais jamais, je resterais à tes côtés, aussi longtemps que ça prendra. Tu n’es pas seul, tu n’es plus seul. » Je lui souris comme je peux. Me voulant le plus rassurant possible. « Tu as l’impression de pourrir, mais c’est quoi qui te fait dire ça ? Ta raison ? Elle t’empêchera toujours d’avancer. Ton cœur ? Il n’est pas forcément le meilleur allié qui soit et peut te trahir. Mais que te dit ton instinct, hein ? Si tu as accepté de rester avec moi ce soir, si tu m’as laissé aller aussi loin, c’est bien lui qui a parlé à ce moment, quand tu as eu la force de céder. Fait lui confiance, ton instinct est le seul qui ne te trompera jamais, le seul qui te permettra d’avancer. » Je prends sa main en coupe avant que ma main ne descende le long de son épaule pour lui prendre le bras. « Quoi que tu décides de faire, je te laisse pas repartir ce soir, tu n’es pas en état de rouler. Puis on a trop bu, tu risquerais ton permis. Prend mon lit ce soir. Je reste ici, peut-être que demain tu y verras plus clair. Quoi que tu décides, je serais là pour te soutenir. Tu n’es pas prêt à ce que je devienne ton amant, soit. Mais laisse moi au moins être ton allié. »
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyMar 13 Aoû - 2:27

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Les ombres continuent à danser, elles errent, se pavanent sous ses yeux tandis que s'immisce la douleur d'une possible réalité – de celle qu'il laisse supposer. Dorian vient de s'ouvrir, plus qu'il ne l'aurait dû. Le fond des songes est donné, les sentiments en partie évoqués – et il n'en tire aucune gloire, aucune satisfaction. Rien qu'une souffrance de plus, l'impossibilité de fuir ce qu'il a énoncé. Stupide au plus au haut point, les maux plus violents encore, ce au fur et à mesure qu'il prend conscience de ce qui se joue ici. Et les pas, dans son dos, confirme qu'il a entendu, qu'il a bien comprit. L'inspecteur n'est pas stupide, bien loin de l'être. Les paupières se ferment, les poumons essaient à garder un semblant d'air – difficilement. « Qui tu es ? Un homme qui est justement en train de le découvrir et ça te fait peur. T’as peur qu’on te rejette alors tu rejettes ce que tu es, qui tu es. » Mais il n'est personne, il n'est plus personne depuis des années désormais. Pourra-t-il seulement le comprendre ? Non, ses hontes sont à jamais siennes. Et il lui revient, l'homme de ses désirs, l'homme de ses craintes, s'emparant de ses mains, de sa présence. Il lui rappelle la sienne, insiste sur ce fait – et Dorian ne peut y parer, le brun de ses prunelles désormais sur lui braqué. « Je t’ai pas laissé parce que je ne suis pas de ce genre-là. Tu n’es pas le premier à passer par là, j’en ai connu d’autres, pas des amants, mais des types qui se découvrent à 35 ans passé. » Un bref rire s'extirpe d'entre ses lèvres, pas amusé, plutôt désabusé. Il n'est pas sûr de vouloir se greffer à cette liste, n'est pas sûr de vouloir quoi que ce soit en vérité. Quoi que ce serait mentir qu'il n'a pas quelques idées, aussi déplaisantes soient-elles pour l'esprit torturé. Celles-ci même que son hôte ravive, l'une de ses mains venant s'affairer sur sa joue. « Je te laisserais jamais, je resterais à tes côtés, aussi longtemps que ça prendra. Tu n’es pas seul, tu n’es plus seul. » Le cœur implose, peu à peu. Il sent le poison de cette soirée continuer à s'immiscer, gagner en terrain, en ampleur. Et la suite des mots se font réconfortants au possible, il l'entend dans sa voix qu'il essaie à taire les démons, à évincer les spectres mauvais de ses songes embrumés. Aussi, il laisse faire, silencieux. L'homme se terre dans une espèce de mutisme nécessaire – les esprits en vrac, le myocarde qui essaie à se remettre de cette énorme claque. « Quoi que tu décides de faire, je te laisse pas repartir ce soir, tu n’es pas en état de rouler. Puis on a trop bu, tu risquerais ton permis. Prend mon lit ce soir. Je reste ici, peut-être que demain tu y verras plus clair. Quoi que tu décides, je serais là pour te soutenir. Tu n’es pas prêt à ce que je devienne ton amant, soit. Mais laisse-moi au moins être ton allié. »

Un instant de doute, l'âme qui siffle la direction à prendre, la raison qui essaie à faire valoir sa fuite, son exil. Mais l'homme tient sa place, les doigts qui enserrent un peu la main qu'il tient encore, maigrement. Il va pour répondre mais est coupé dans son élan, le regard qui s'abaisse sur la blessure qui menace encore, qui saigne jusque sur la paume de sa main donnée. Il grimace, reprend un peu de contenance pour lui faire face. « Tu aurais dû mettre quelque-chose dessus. » Une esquive, parade efficace qui l'anime. L'homme s'active, rejoint la cuisine en quête de quelques tissus et y perçoit le bandage essayé, en vain. Un soupire, les larmes rapidement essuyées et la silhouette qui revient avec l'inspecteur dans le séjour pour l'animer. « Assieds toi, je m'en occupe. » Il ne lui laisse pas tellement l'opportunité de répondre, de refuser. Il vient lui faire face, prenant place sur le bord de la table basse avant de s'emparer de sa main, de la nettoyer du mieux qu'il peut avec ce qu'il a trouvé. Il aurait pu lui éviter ces maux-là, blessure inutile causée par sa stupidité. Il peine à s'en remettre, voilà un fait qui restera gravé et qui, en soit, confirme pas mal de ses idées. Il ne fait que l’abîmer, le briser chaque seconde un peu plus à se trouver près de lui. Raison pour laquelle il garde le silence, laisse l'instant passé jusqu'à terminer le pansement que l'inspecteur s'était commencé. « Tu devrais aller te reposer. Je peux rester ici, ça ne me dérange pas. En plus de gâcher ta soirée, ce serait bien égoïste de ma part de m'approprier ton lit et de te déloger. » Un mince sourire, l'envie que les tensions ne s'apaisent, que l'air redevienne un peu plus léger. Il y tient, l'homme aux sens dévastés. « Je ne compte pas bouger, si c'est ce qui t'effraie. Pas avec... well, tout ce que tu fais pour moi. » 
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyJeu 15 Aoû - 1:55



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Il ne me répond pas. Enfin, il s’apprête à me répondre, je le vois bien. Mais son regard est attiré par ma main ensanglantée. La compresse est, en effet, imbibée de sang et le liquide écarlate recouvre déjà la peau. Je soupire, cela gâche un peu le moment. La compresse est, en effet, imbibée de sang et le liquide écarlate recouvre déjà la peau. Je proteste, du moins, j’essaye, mais rien à faire. Je me retrouve sur le canapé. Tandis que lui se rend dans la cuisine pour récupérer ma trousse de secours. Il revient et prend place devant moi, assis sur la table basse. Je le laisse faire, manipuler ma main pour nettoyer la plaie. Il en profite pour refuser de prendre mon lit, ce qui me fait rire un instant. Parce qu’il pense vraiment que je vais lui en laisser le choix. Même s’il me rassure sur le fait qu’il ne compte pas partir. Je le laisse finir de bander ma main, suffisamment serrée pour que le saignement s’arrête, du moins que ça tienne jusqu’à demain. « Merci... » Je ne sais pas quoi dire d’autres. J’ai l’impression que je ne pourrais rien dire qui apaisera la douleur que je vois dans ses yeux.

Je regarde alors ses mains, avec des traces de sang dessus. Je ricane un instant avant de passer ma main saine, nerveusement derrière ma tête. « Je crois que tu vas devoir te laver de nouveau les mains. » Je le laisse alors le faire, que ce soit dans la cuisine ou à l’étage. Pendant ce temps, je vais récupérer un coussin et une couverture dans l’armoire de la chambre. Je redescends rapidement pour m’y installer. Il aura beau protester, je ne vais pas le laisser dormir sur mon canapé. Je sais que je vais me réveiller avant lui, je ne dors pas des masses depuis quelques jours. Depuis que j’ai dérapé avec Babylon en fait. Enfin, au pire des cas, j’ai descendu mon réveil et je l’ai reprogrammé. Une excuse en plus pour qu’il dorme dans mon lit.

***

On a fini par se séparer, lui dans mon pieu, moi sur mon canapé. Une victoire pour moi. Comme prévu, je me réveille avant même la sonnerie et je tente en vain un instant de me rendormir, avant de me rendre dans la cuisine. J’ai le temps de faire un vrai petit-déjeuner. Je ne sais pas vraiment ce qu’il déjeune, ni même s’il mange le matin en fait, mais dans le doute, j’ai du salé et des fruits. Ma main ne saigne plus, ce qui est une bonne nouvelle. Je vais pouvoir aller bosser normalement. Même si j’ai encore un peu de temps devant moi. Il finit par descendre et je lui offre un sourire en le saluant. « Je sais pas si tu veux manger, mais y a pour deux, si tu veux… t’as réussi à dormir ? »
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyMer 21 Aoû - 2:19

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« Merci... » Quelques syllabes, à peine. Rien que ça, et il n'y offre qu'un sourire un peu désolé. Dorian perd de sa superbe, rattrapé par les événements, par la fatigue aussi – surtout. Les précédentes nuits ont été longues, tumultueuses – océan tempétueux de songes et d'autres. Un soupire finalement, les prunelles brunes qui dévient du faciès de son hôte jusqu'à ses propres mains, tâchées, rougeâtres par parcelle. Un soupire tandis que l'azur de celles de sa compagnie suivent le même trajet. « Je crois que tu vas devoir te laver de nouveau les mains. » Le fait est, et le pianiste n'attend pas pour s'exécuter. De retour à la cuisine, il fait au mieux, se défait des maux matériels délaissés le long de ses doigts. Une preuve en moins de la triste réalité de cette soirée, une preuve disparue du chaos qu'il a engendré. Là-dessus, il s'offre même quelques réflexions, essayant à y parer, à taire cette drôle de culpabilité – en vain. L'effort ne sert à rien. Les pas rappellent à l'ordre, ramène l'homme jusqu'au séjour bien habité, Alexei ayant prit les devants sur ce qu'il avait refusé. Un énième soupire, bien que le rictus soit de mise. Il aurait dû s'en douter, commence à percevoir ce trait têtu que possède son face à face. « Well, j'imagine que je n'ai pas tellement le choix quant à la pièce où dormir. » Chose que l'inspecteur lui confirme et à laquelle il cède, exténué. Il s'y résout, rejoint la chambre en question, un peu hésitant, découvrant lentement les lieux avec un peu plus de curiosité. Et s'il tient presque à tenir encore quelques instants pour remettre en place ses idées, Dorian fait rapidement une croix dessus, il ne sera pas cette pie pleine d'avidité quand à ce qu'elle est à ignorer. Les mains ne s'emparent seulement que d'un t-shirt du propriétaire des lieux, sa chemise gardée, en train d'être lavée. Il s'en contentera pour la nuit, s'excusera dès l'aube levée. Mais pour l'heure, c'est dans les bras de Morphée qu'il part se réfugier, dans les draps bien installées. L'insomnie ne guette pas, hors de portée. Le néant l'embarque aussitôt, s'appropriant sa conscience dès ses yeux clos. Ce qui l'en sort, bien des heures plus tard, sont les quelques rayons de clarté qui bravent la fenêtre. Au-delà des maigres rideaux jouit l'aurore d'un nouveau jour, étendue sur la Cité des Vents qu'elle tient à éveiller. Il n'y manque pas, tourne encore un peu dans le lit avant de se résoudre à se lever, rejoindre l'homme en bas – les vêtements laissés dans la chambre, habillé de ce haut dérobé et d'un sous-vêtement gardé. En bas des escaliers, les prunelles ne tardent pas à s'accrocher. L'âme s'est apaisée, le sourire qu'offre l'inspecteur à sa venue parvient à pleinement l'y aider. « Je sais pas si tu veux manger, mais y a pour deux, si tu veux… t’as réussi à dormir ? » Question posée tandis qu'il le rejoint, s'installe dans la cuisine – écho à la soirée passée, avant que tout ne vienne à déraper.

« Mieux que je l'aurais soupçonné. » Le sourire est rendu, l'accent anglais moins torturé. Les esprits se sont rangés, le palpitant s'est reposé. L'attention se porte sur ce qu'il a préparé dans la foulée, touché par le geste – rares sont les matins de ce genre. L'homme en oublie parfois que la simplicité peut avoir du bon, trop habitué à ce rythme qu'il s'est trouvé, tous ces changements gagnés. Son quotidien est tout autre, plus luxueux – et, parfois, il faut l'avouer, bien plus triste. « Ce n'est pas dans mes habitudes de déjeuner mais je ne me vois pas dire non – bien au contraire. » Un énième sourire, l'oxygène moins lourd, moins pesant ; il le ressent. La nuit porte conseil parait-il, il irait presque y croire. Installé à la même place que la veille, Dorian laisse l'autre homme s'animer, continuer ce qu'il avait commencé sans trop interférer. L'idée lui vient tout de même de lui proposer son aide mais le pianiste se ravise aussitôt les mots parvenus jusqu'à sa langue, sachant d'avance que ce dernier refusera. Il commence à le cerner, croit en avoir apprit davantage malgré la douleur instaurée en fin de soirée – un mal pour un bien, comme qui dirait. « Et toi, malgré le canapé ? Tu as réussi à dormir ? » Banalité un peu triste mais nécessaire, si ce n'est pas le cas, il saura s'excuser, lui faire savoir qu'il ne traînera pas pour lui laisser le temps de se reposer. Mais, en attendant, c'est sur la main blessée de l'inspecteur que vont ses yeux, guettant le bandage qu'il avait pu lui faire et qui, miraculeusement, a tenu. Piètre victoire mais à noter tout de même, s'il est parvenu à faire quelque-chose de bien hier soir, c'est bien ça. 
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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyMer 21 Aoû - 5:10



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Comment j’ai pu passer à côté de ce détail ? Il est en boxer, bon, il porte le t-shirt que je lui ai prêté en attendant que sa chemise soit lavée, mais je n’avais pas vraiment fait attention au fait qu’il ne porte pas son pantalon. Je me tourne alors, prenant l’excuse de devoir finir de préparer le petit-déjeuner pour me calmer un instant. C’est que je ne m’y attendais pas vraiment. Enfin, je souffle silencieusement avant de me retourner comme il m’annonce avoir étonnement bien dormis. Je suis plutôt soulagé, j’avais un peu peur qu’il ne ferme pas l’œil de la nuit. À ma grande joie, il accepte de manger un morceau avec moi. Puis, il y a son sourire qui me fait chaud au cœur. Cela fait du bien de le voir comme ça. Alors je lui souris à mon tour comme il vient reprendre la même place que la veille. Je lui pose alors une assiette devant lui, j’espère que ce sera à son goût.

Je m’installe alors à côté de lui, qui me demande comment moi j’ai dormi. J’ai presque envie de ne pas lui mentir, mais j’ai peur de voir son sourire s’effacer. Donc je prends sur moi et lui souris aussi en lui répondant. « T’en fais pas pour moi. On dort pas trop mal sur ce canapé, il est neuf en plus. » J’entame mon assiette avant de reprendre. « Mais le plus important, c’est que toi, tu es bien dormi. J’espère que la machine ne t’a pas dérangé. C’est assez bien isolé au niveau du bruit, normalement. Par contre, je pense pas qu’elle pourra sécher avant que je doive partir au boulot. Je pourrais te la ramener ce soir, ou demain ? » Je suis plutôt gêné de lui proposer ça comme ça. J’ai l’impression d’être de nouveau un ado. J’ai même l’impression de rougir, ce qui est totalement, idiot, n’est-ce pas ? Je peux pas être à se point désemparé par la situation. D’autant que nous ne sommes pas allés bien loin. Enfin, si, et non en même temps. C’est bizarre comme situation et j’avoue que je suis un peu perdu.

Je réalise alors que je l’écoute me répondre sans détacher mon regard de lui. Je me ressaisis, venant piocher dans mon assiette pour prendre à nouveau une contenance. Il ne faudrait pas que je lui fasse peur, pas maintenant qu’il semble se détendre. Je profite alors de regarder l’heure, une excuse pour détourner mon attention. Ça va, il me reste encore une bonne heure avant de devoir me préparer en vitesse pour ne pas être à la bourre. Cela devrait le faire. De toute façon, je vais alors le droit à des questions quant à l’état de ma main. Faut que je me trouve une excuse d’ailleurs. Enfin, bref, je vais avoir le temps. En attendant, je me concentre à nouveau complètement sur Dorian, profitant de chaque moment.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyVen 30 Aoû - 14:25

Have we gone too far, Can we return When we're torn apart. In the darkness of night, In the ashes, I see The fading light. In these last days, We prayed for light. Prayed for a way out. Hear the thunder from God, In the eye of the storm. Everything is gone, Flames rise and war has begun. Where do we go when there's nowhere to hide, Caught in the fire Dark skies. what have we done, Where do we go when there's nowhere to hide (@klergy ; caught in the fire // beerus)
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● alexeï & dorian ●

La culpabilité essaie à baisser, à se défaire de la conscience tourmentée. Il essaie, vraiment, du mieux qu'il peut depuis sa place, le regard qui va, qui vient, qui guette la moindre contradiction qui pourrait s'animer sur ses traits. Mais rien. L'inspecteur saura garder ses secrets, évidemment. Il s'en était douté, ne s'attendait pas tellement à pouvoir en tirer quelque-chose – et, une part de lui, dans le fond, espérait ne pas avoir à revenir sur cette soirée. Aussi, le sourire est maigre mais bien présent, installé dans l'instant. Dorian fait bonne figure, remerciant son hôte finalement quand l'assiette est déposée, là, devant lui – comme la veille. Qu'il est stupide de noter ces détails qu'il devrait ignorer. Rictus rendu, appuyé – Wrynn n'a rien à y ajouter. « T’en fais pas pour moi. On dort pas trop mal sur ce canapé, il est neuf en plus. » Il acquiesce seulement, l'imitant finalement quand l'assiette est commencée. C'est que le trouble de leur dernière soirée peut avoir tout de même creusé. « Mais le plus important, c’est que toi, tu es bien dormi. J’espère que la machine ne t’a pas dérangé. C’est assez bien isolé au niveau du bruit, normalement. » Une bouchée avant de lui faire savoir par quelques signes que ce n'est rien, bien au contraire. A vrai dire, il n'a pas tellement eu le temps de s'en plaindre, Morphée s'étant fait généreux avec ses songes et les images de ses péchés. « Par contre, je pense pas qu’elle pourra sécher avant que je doive partir au boulot. Je pourrais te la ramener ce soir, ou demain ? » Et la partie se remet, l'essaie est continué. Malgré le chaos qu'il peut être, Alexei n'abandonne pas à l'idée de pouvoir le voir, le rencontrer – encore et encore, au-delà de cette douleur qu'il immisce bien malgré lui en vérité. Rictus retrouvé, un peu plus affaissé – loin d'être déçu, plutôt attristé d'être celui qui blesse et qui éloigne. S'il savait. Aussi, il y songe. Dorian, en vérité, hésite un instant avant que la décision ne soit prise – pas réfléchie, plus instinctive qu'elle n'aurait dû l'être. « C'est selon tes disponibilités. » Un maigre sourire, l'envie de retrouver un semblant d'apaisement entre ces murs à peine arpentés. Wrynn fait au mieux, en tout cas, prêt à quelques sacrifices pour tenter d'avancer ; si tant est que ce soit possible au vu de son esprit et des craintes qui l'ont trop souvent submergé. Il s'en remet à son assiette, là, quelques secondes seulement. Rien que quelques secondes avant que l'attention ne lui revienne, avant que le corps ne se tourne légèrement en sa direction. Il a les mots au bord des lèvres, l'envie d'oser cette question mais le doute persiste, encombrant pour celui qui d'ordinaire n'a pas à y faire face. « Je ne veux pas que tu t'en sentes obligé, Detective. » Et le courage est prit, les paroles déversées.

Un petit temps d'arrêt, le palpitant qui manque un battement. L'espace d'un instant, Dorian hésite à revenir sur ses dires, à lui faire savoir qu'il doit oublier, ne pas répondre, même pas y penser mais, au fond de lui, il espère pouvoir en tirer un certain réconfort. L'homme dont l'assurance dépasse l'entendement nage depuis peu en plein doute, en plein trouble – et quelle honte qu'il en ressent, d'être loin de son monde rassurant. « J'entends par là que ça peut attendre si jamais tu ne souhaites pas... well, remettre ça de suite. » Un sourire pincé, trahissant quelques pensées attristées et désolées. Il aimerait pouvoir mesurer ses propos mais sait d'avance que ce sera inutile et ridicule. Ils n'en sont plus là, depuis la veille déjà. « Anyway, je vais me dépêcher de manger et m'en aller. J'imagine que tu dois ensuite aller travailler. Je ne voudrais pas priver Chicago de son meilleur inspecteur. » Changement de sujet, radical. Il joue là-dessus, s'en remet à son assiette en silence, non sans presque l'espèce de sourire qu'il a ancré le long de ses lèvres. C'est qu'il craint ce qu'il pourrait avoir à dire, ce qu'il pourrait vouloir faire savoir. Dorian craint les discussions qui concernent ce à quoi ils se sont abandonnés pas plus tard qu'au cours de cette dernière soirée, Dorian – plus que jamais – craint la vérité. Il n'a pas le cœur à y songer, pas la tête à s'y perdre encore avec avidité. Il aimerait comprendre, oui, mais connaît déjà la réponse pour perdre d'avantage ses esprits. Quelque-chose, chez Alexei, l'empêche de jouer la retenue, l'indifférence. Quelque-chose, en lui, change progressivement. Et, finalement, pour l'heure, la fuite semble être la seule solution à ce début de maux. 
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Alexeï Azarov

Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptySam 31 Aoû - 23:37



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Selon mes disponibilité ? Ça m’arrange pas des masses ça. En tout cas, je le note dans mon esprit. C’est que je pourrais passer le soir même, s’il est chez lui. Ou alors, lui laisser le temps de se remettre de ses émotions, parce qu’il me semble qu’il a encore du mal. En fait, son sourire semble moins joyeux. Il me précise même que je ne dois pas me sentir obligé, comme si ça me déranger de le voir. Au contraire, mais j’ai peur de lui provoquer la même réaction que hier soir. En tout cas, je me pose sincèrement la question. Qu’est-ce que je dois faire ? Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’il me précise qu’attendre ne le dérange pas, qu’il comprendrait que je ne veuille pas remettre ça de suite. Moi, mon cœur se sert. C’est plutôt à moi de lui laisser le temps, de veiller à ce qu’il ne soit pas brusqué. « Ça ne me dérange pas le moins du monde. Au contraire, Dorian. » que je parviens à lui glisser avant qu’il ne reparle. Ce qui m’arrange parce qu’il parle déjà de partir. Cela me tire un ricanement, surtout quand il évoque mon travail. « Le meilleur ? J’en suis pas sûr. Je suis pas là depuis assez longtemps pour avoir pu faire mes preuves. » Puis, je ne me suis jamais considéré comme le meilleur inspecteur, ni avant ça comme le meilleur agent tout court. Je crois sincèrement que chacun a un talent qui profite à toute l’équipe. « Puis, tu sais, je suis pas sûr de faire grand-chose aujourd’hui » Je rigole en regardant ma main. « Je pense que mon chef va m’envoyer voir un toubib. C’est que l’administration va être chiante si je me fait quoi que ce soit en plus. » Puis, je dois dire que j’ai un mauvais pressentiment, sans même y trouver une raison valable.

Je reviens alors sur la question de la chemise. « Si tu veux, je peux te l’a ramener ce soir, à moins que tu es un truc de prévu. Parait que tu donnes pas mal de fêtes. Mais c’est peut-être mieux, que je te la ramène pendant l’une d’elles, discrètement, bien sûr. Mais au moins tu serais pas seul, dans un élément que tu connais bien. Enfin, c’est une proposition comme ça. Je veux rien t’imposer. » Nerveux, je viens passer une main sur mon visage avant de me reconcentrer sur mon assiette, sentant un peu mes joues rougirent. On dirait un ado, je me fais pitié des fois quand même.
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Dorian Wrynn

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MessageSujet: Re: we think too much and feel too little | alexeï   we think too much and feel too little | alexeï - Page 3 EmptyVen 6 Sep - 19:31

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« Ça ne me dérange pas le moins du monde. Au contraire, Dorian. » Un sourire, les traits qui se dérobent à son attention. Bien-sûr que ça ne le dérange pas, il l'aurait parié malgré ses dires, ses premières pensées. Ils n'en sont plus là, plus totalement en tout cas. Aussi, il acquiesce en silence, revenant à lui plutôt qu'à l'assiette dans laquelle il a déjà bien pioché. Et, pour son plus grand bonheur, le sujet en revient à ses dires, aux paroles prononcées un peu plus tôt, compliment fait implicitement, caché en plein cœur d'une légère plaisanterie. « Le meilleur ? J’en suis pas sûr. Je suis pas là depuis assez longtemps pour avoir pu faire mes preuves. » Un haussement d'épaules, il ne reviendra pas sur ses dires. S'il les pense, c'est qu'elles ont une part de vérité – à ses yeux, toujours. « Puis, tu sais, je suis pas sûr de faire grand-chose aujourd’hui. » Les sourcils qui se froncent et l'attention qui lui est donnée, toute entière. La main est désignée, montrée d'un bref regard passant qui en dévie aussitôt. Et le sourire s'affaisse de peu, Dorian commençant à regretter d'avoir presque réclamé une explication quant à ces dires. Il s'en souvient, de la raison qui lui a valu cette blessure. Il s'en souvient très bien pour en avoir été la cause. Les lèvres se pincent et les tempes se crispent légèrement, là, tandis que les prunelles brunes se perdent sur les alentours plutôt que sur la blessure pansée par ses soins la veille. « Je pense que mon chef va m’envoyer voir un toubib. C’est que l’administration va être chiante si je me fais quoi que ce soit en plus. » Un nouveau signe de la tête mais rien de plus. Pas encore. Le pianiste essaie à chasser sa honte, l'impression de n'avoir été qu'un enfer de plus dans la vie de cet homme-là ; il n'échappe pas à ce qu'il a toujours été, tourment imposé dans la vie de ceux qui n'aspirent qu'à s'élever. Avec lui qui plus est. Mais Wrynn est condamné aux ténèbres et au doute, il en est persuadé. « Si tu veux, je peux te la ramener ce soir, à moins que tu es un truc de prévu. Parait que tu donnes pas mal de fêtes. » Il relève la tête, vient lui faire face cette fois. Il ne dit rien, se contente de se concentrer sur cet homme à la bonté interminable qui cherche encore mile solutions pour pouvoir faire en sorte que ses craintes n'aient pas à perdurer. « Mais c’est peut-être mieux que je te la ramène pendant l’une d’elles ; discrètement, bien sûr. Mais au moins tu serais pas seul, dans un élément que tu connais bien. Enfin, c’est une proposition comme ça. Je veux rien t’imposer. » Évidemment. Et ses yeux, à l'inspecteur, fuient vers un point qu'il est le seul à percevoir, trahissant un éclat embarrassé. Dorian esquisse un mouvement dans sa direction, main contre la sienne, contact électrisant mais nécessaire pour l'instant.

Ses mots hantent déjà les tréfonds de sa gorge, prêts à se trahir dès lors que la frontière de ses lèvres se lèverait. Aussi, il tient le silence encore quelques instants, quelques fractions de secondes au cours desquelles la présence de son hôte lui revient. Il aimerait pouvoir le rassurer mais n'a jamais vraiment apprit à être présent pour qui que ce soit si ce n'est lui. Lui et lui, toujours – les choses n'ont jamais vraiment changé, malgré lui. « J'apprécie tout ce que tu essaies de faire pour... m'éviter certains désagréments avec mes propres songes. » Il esquisse un sourire, s'y essaie du mieux qu'il peut avant de se redresser un peu sur son siège, récupérant sa main et ses doigts qui caressaient lentement la peau approchée. Réflexe incontrôlé. « Mais j'aimerais mieux que tu ne viennes pas à ces soirées. Première pause, le cœur qui commence à battre avec une violence à laquelle il ne pensait plus avoir à faire. Raté, elle revient, douloureuse et tumultueuse. L'océan de son for intérieur s'agite, ancre une nouvelle fois le dessin des vagues menaçantes sur sa surface jusqu'alors paisible et rassurante. J'ignore la manière dont tu me vois depuis que je t'ai percuté ce soir-là. J'ignore jusqu'au moindre sentiment que tu puisses avoir et je tiens à ne pas empirer les choses après ce qui s'est passé hier soir. Detective, je suis bien loin de l'homme que je me plais à te montrer en ces instants. » L'anglais parle, laisse son accent dévoiler la vérité, poétiquement formulée. Mais en ces paroles résident son honnêteté, il n'est pas celui qu'il prétend être depuis qu'il est ici arrivé. « Mais je pourrais venir, si tu le souhaites. Je viendrais te rejoindre, un midi, au poste. »
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