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 I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah

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Taylor M. Obrien

Taylor M. Obrien

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MessageSujet: I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah   I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah EmptySam 20 Juil - 18:01



I wanna hunt this bastard with you.
 


Assise sur le bord du camion d’ambulance, jambes dans le vide, je répond machinalement aux questions des flics
Oui, j’l’ai trouvé comme ça.
Non, j’ai vu personne d’autre.

Non. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé.
Mensonge proféré avec une sincérité que personne ici n’a envie de remettre en doute.

Les yeux rivés sur le drap blanc qui recouvre désormais Leo, le temps s’est arrêté tout autour de moi. Le cœur en vrac, les yeux gonflés et rougis par les larmes, les mains tachées de sang sec… J’ai rien à voir à la meuf que j’étais, une heure plus tôt. J’ai l’impression de n’être qu’un fragment de moi-même avec un vide ignoble, douloureux, que rien ne pourrait combler si ce n’est cette nouvelle faim qui pulse dans mon estomac. Quelque chose qui n’a rien d’humain.
Plus de hurlement, plus de cris de rage. Juste un stoïcisme froid. On va mettre ça sur le compte du choc, de la violence de la situation. Découvrir et regarder celui que vous considériez comme votre frère, ça vous secouerait le plus dur d’entre nous.
La vérité est toute différente. L’urgence de la situation me dicte de fermer ma gueule, de serrer les dents aussi fort que je serre le médaillon de Leo entre mes doigts. Les larmes ne coulent plus, le regard est vide. A l’intérieur de moi, c’est une hécatombe, une apocalypse dévastatrice qui se joue. Je n’ai qu’un seul objectif en tête, une obsession violente et palpitante. C’est comme apercevoir une raison de vivre, d’un claquement de doigts. Le morceau de papier que j’ai caché dans la poche de mon jean me brûle, comme si je portais au fond du tissu un lourde pièce chauffée à blanc. Mon esprit tourne, turbine, rumine. Expédie toutes ces questions auxquels j’ai pas envie de répondre. Et vite.
Parce que si le temps s’est un instant arrêté, il s’accélère à la seconde où je percute que Daniel ne va pas tarder à se mêler de cette affaire. Et  c’est là que la justice se mettra en branle, pour accomplir son devoir et ses droits. Une justice pâle, vide, qui n’obtiendra rien d’autre qu’une condamnation pour ce gros fils de pute qui court toujours. Juste ça, quelques mois, quelques années entre quatre murs à pouvoir respirer, vivre, faire du sport, manger et tout ça, tranquillement alors qu’il m’a arraché Leo. Impunément.

« Il faudra que vous veniez demain matin au commissariat pour témoigner.
- D’accord.
- Est-ce que vous voulez que les secours vous emmènent à l’hôpital ? Voir un psy ?
- Non, merci. » Simple, concise, j’accélère cette discussion qui n’en finit pas, ne regarde même pas le visage du flic qui m’interroge. Mon regard est résolument fixé sur Leo sous ce drap. C’est si impersonnel, putain. La médecine légale s’anime autour, relève les preuves, les empreintes. J’ai compromis leur scène de crime avec ma simple présence et stupidement, j’espère que c’est à moi que tout ça fera gagner du temps.
L’animal gronde, rugit. Le désespoir s’est mué en une rage furieuse, avalée par ce qu’il y a de plus sombre chez soi.

« Est-ce que j’peux y aller ? C’est la première fois que je lève mon regard irrité vers le flic, les lumières de l’ambulance me faisant plisser les yeux.
- Oui. Il se tourne vers une de ses collègues, lui fait signe de se ramener. Quelqu’un va vous ramener chez vous et…
- Non. Le mot fuse, peut-être un peu plus sec qu’il ne le devrait et j’inspire à fond, relâche mon souffle. Non, merci. J’ai besoin de marcher un peu, d’prendre l’air. » Les regards scrutent, s’interrogent, se demandent certainement si c’est la meilleure décision à accorder. Ils finissent par acquiescer tous les deux et je descends délaisse la couverture de survie, ne prend pas la peine de refermer mon manteau. Je ne prend pas le temps de retourner voir Leo une dernière fois, dépose simplement un bref regard sur le tissu avant de fermer les yeux.
J’t’abandonnerais pas. Où que tu sois.

Ce n’est qu’à l’angle de la rue que la liberté rugit, que l’animal appel à la justice. La meute de loup réclame vengeance et mon cœur s’emballe, pulse violement entre mes côtes. Je sors rapidement mon téléphone portable de ma poche, mes doigts fusent. Je tourne en rond, fais du surplace, gueule contre Eamonn qui met mille ans avant de bien vouloir céder à ma requête, obligée de grossir les traits et de lui mentir. Même si au fond, il y a peut-être une petite part de vérité. Enfin, l’adresse se délivre et après un rapide coup d’œil sur google map, je m’élance.
Je tape un sprint jusqu’à la prochaine bouche de métro qui est juste à côté, dévale les escaliers et saute dans la rame qui menace de se fermer. Je plonge les mains dans mes poches, les tâches de sang sombres dissimuler par le tissu noir de ma veste que je ferme, pour cacher celle qui parsème mon pull. Là encore, je tourne, tape du pieds, crève de chaud. De froid. De tout. Crève tout court. Je ne réfléchis pas une seule minute à la connerie que j’vais faire, où j’suis entrain de me jeter gueule la première. J’en ai rien à foutre de savoir si c’est risqué ou non, rien à foutre de savoir si c’est une connerie.
Mes paumes deviennent moites sous l’urgence et m’élance de nouveau dès lors que la porte de métro m’ouvre la voie vers la station qui me mènera jusqu’à l’adresse envoyée. Je cours, tape un nouveau sprint, portée par un shoot d’adrénaline. Je bouscule, gueule, envoie chier, le monde n’existe de toute façon plus. Le visage de Leo m’apparait par flash aléatoire, ravivant un peu plus la douleur et la haine qui guident mes gestes ce soir, au travers cette foule que je méprise au plus haut point d’être si vivant et heureux. C’est exactement ce qu’il aurait dû vivre, lui. Pas de mourir dans cette ruelle, pas comme ça.

Le pénitent est là, devant moi. Le bar est ouvert mais ça ne m’empêche pas une seule seconde d’en pousser violemment la porte. Rien à foutre des regards qui se braquent, rien à foutre des sourcils qui se froncent sous la venue de cette « gamine » à moitié couverte de sang, les cheveux en bordel et les yeux rougit. Souffle court, cœur frappant jusqu’aux tempes, mon regard balaie l’espace typiquement irlandais aux odeurs âcres avant de tomber sur le visage que je cherche. Quelques pas et mes deux mains encrassées de sang s’accrochent au bar, là où Elijah se trouve avec un autre type que je n’calcule même pas.

« Faut que j’te parle. Tout d’suite. »
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Elijah Haynes

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physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

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MessageSujet: Re: I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah   I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah EmptyMer 24 Juil - 22:30

Fire and caffeine - a lot of nicotine, I'm gonna burn so I better tell you everything. The competition - the superstition ; Never mind 'cause you're never gonna give in. It's a crisis, just how you like it, The same drama in a different disguise. I'm bound to walk with a target on my back, At least I'm ready for another attack. The Lord of lies, The morning star. You had to be set free, Opposing sides. Your choices are The negative one and me. (@slipknot ; the negative one // beerus)
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L'azur des prunelles se balade sur l'énorme salle, sur les tables animés, sur cette clientèle qui ne faibli pas – une réussite pour l'homme qui descendait des ombres. Une prouesse de plus pour le fantôme qu'il doit taire, l'ombre d'un passé révolu ; Haynes est voué à s'élever. Il le sent, le ressent, commence à l'accepter. Un soupire brave les lèvres tandis que les bras se croisent sur son torse, sur la silhouette qui guette mais ne bouge pas – pas même lorsque Shawn lui revient, cet air inquiet de peint sur ses traits vieillis et usés. « Un... un sou-souci, gamin ? » La voix tremblante demande, s'attend à une réponse de sa part ; bien qu'elle ne soit pas immédiate. L'obscurité du mercenaire s'apaise, quitte la pupille pour ne subsister qu'en étincelle. Il esquisse un bref sourire, l'une de ses mains venant se risquer jusque l'épaule du vieillard malade à qui il a choisi de faire confiance. La tête exprime, parle en geste à la place de sa langue. Non, il n'y a aucun souci, rien qui soit à aborder – les fardeaux auxquels il songe sont sien, moins dangereux s'ils demeurent au creux de ses mains. Il espérait pouvoir les enterrer, dans un recoin de son âme les laisser être oubliés. Mais la réalité est un peu plus cruelle, un peu plus hasardeuse, elle attend le bon moment – le meilleur qui soit pour refaire surface, rappeler à l'humanité qu'elle n'est pas à l’abri des surprises qu'elle peut avoir en réserve. Ce soir est l'une de ces soirées, de celles aux cours desquelles peut découler tout un lien, trop de vérité. Les portes s'ouvrent, claquent contre les planches boisées avant de les couper une énième fois du monde extérieur qui continue de tourner. Les yeux sont attirés, dévient vers l'ombre qui vient d'entrer. Petite, tremblante lui semble-t-il – quelques traits familiers, l'impression de déjà-vu confirmée. Taylor. Il tique, les tempes se crispent. Elijah se redresse, les bras se sont décroisés ; il détaille l'être brisé qui cherche et bloque sur sa présence retrouvée. Et si son regard bleuté s'attarde sur son faciès, il n'en manque pas pour autant les tâches rougeâtres qui ornent le pull et les mains – celles qui ravivent les battements du cœur, qui animent un certain sentiment qu'il ne peut encore nommer. Le hasard frappe, violent. Le hasard s'immisce jusqu'au cœur de cet endroit, accaparant bien des songes, bien des attentions. Il essaie à savoir, à deviner – mais les scénarios sont loin de la vérité. « Pu-pu-putain, c'est qui elle ? » Shawn s'avance déjà, désireux de faire partir la jeune femme qui vient de s'imposer mais il l'en empêche, retient le vieux malade d'une main sur l'épaule, Taylor s'approchant à cet instant. « Faut que j’te parle. Tout d’suite. » La pression dans les mots, l'impatience dans le regard. Elijah hésite, les traits froncés tandis qu'il essaie à faire la part des choses. Il pourrait lui faire entendre qu'elle n'a pas à être là, il pourrait la faire partir, lui faire savoir qu'elle n'est pas forcément la bienvenue en ces lieux-là mais, instinctivement, il acquiesce. L'homme s'anime, guide son employé jusqu'au bar qu'il venait de quitter avant de laisser une main sûre traîner sur le bras de la gamine – les pas sont guidés, imposés.

Le bar est quitté, l'arrière-salle rejointe avec une certaine hâte. Pas un mot, pas une parole – seulement des actes. Elijah essaie à taire ses démons, puis cette panique qui s'impose à lui en songeant à celle qui partage sa vie, là-haut. Un soupire, oui, encore un. La main est levée, les doigts pinçant l'arrête de son nez. Il essaie à réfléchir, à penser mais tout l'en empêche, les songes pris dans une spirale qu'il ne peut plus ignorer. « Je ne sais pas ce qui se passe mais venir en trombe ici n'était certainement pas la meilleure idée que tu puisses avoir. » Les mots sont durs mais la voix est neutre, contrôlée. Il insiste pour ne pas succomber à l'affolement qui vient de se déclencher – Dieu seul sait en cet instant tout ce qui pourrait découler de cette entrevue désormais cachée. Et il aimerait comprendre, entendre ; une partie de lui voudrait agir quand l'autre l'en empêche. Des années ont passé, des mois et des mois entiers. Il ne lui doit rien, n'a pas à la protéger. Aussi, le regard s'attarde une nouvelle fois sur la silhouette venue le trouver, sur l'état dans lequel elle se tient devant lui, loin de celle qu'il avait rencontré par le passé. Quelque-chose s'est passé, et si ce qu'il était semblait la déranger, il est prêt à parier que c'est pourtant cet homme-là avec qui elle tient à converser. Finalement, il prend sur lui, soupire une fois encore – inlassablement. Elijah sent venir les choses bien qu'étrangement. « Je t'écoute – mais ne t'attend pas à grand-chose. » Les choses sont claires, brèves, néanmoins nettes. Pas de faux espoirs, pas de promesses sous-entendus. Il peut l'écouter mais ne pas bouger. Il peut l'entendre et ignorer les décisions qu'il pourrait avoir à prendre. Tout ne repose plus que sur son instinct, sur ce qu'elle pourrait avoir à lui dire – tout ne repose plus que sur son annonce et une drôle de fatalité, immatériel satyre.
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Taylor M. Obrien

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MessageSujet: Re: I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah   I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah EmptyMer 14 Aoû - 18:53



I wanna hunt this bastard with you.



Je n’déloge pas mon regard de celui d’Elijah, attend sa réponse qui ne tarde pas à venir. J’m’attendais à rien en débarquant ici, mais le voir ainsi acquiescer aussi vite me surprend, bien que je n’en montre rien, trop occupé à retenir un hurlement de douleur et de rage. Je serre avec force les mâchoires, la douleur commençant à migrer doucement vers mes tempes. J’m’en fout de savoir si les péquenauds de son bar me regarde étrangement ou pas, j’m’en fout aussi de savoir si ça se fera remarquer ou jazzer. Plus rien d’autre n’a d’importance que cette douleur qui pulse dans ma poitrine. L’injustice, la frustration, la souffrance et la haine font ce cocktail qui tremble entre mes doigts. Un mot ou un geste de travers et j’explose à la gueule du responsable.

Elijah me traine avec lui, main sur le bras que j’essaie de dégager, en vain. Sa poigne est ferme et j’accélère le pas pour arriver à le suivre jusqu’à l’arrière-salle où, cette fois, je me dégage brusquement. J’sais marcher, pas besoin de jouer les béquilles. Je renifle, m’essuie le bout du nez avec ma manche pour finir par lui faire face. Ouais, il se doute qu’une merde va lui tomber sur le coin de la gueule mais là encore, j’en ai rien à foutre. Il doit m’aider, il a pas l’choix.

« Je ne sais pas ce qui se passe mais venir en trombe ici n'était certainement pas la meilleure idée que tu puisses avoir.
- J’suis plus à ça près. Ma voix tremble, fulmine entre mes lèvres sèches. Je reconnais à peine mon timbre de voix éraillée, comme si un avalanche de roche s’était écoulé le long de mon œsophage. Une part de moi hurle que tout ceci est un cauchemar. Une autre me fait entendre que j’ai RIEN à foutre là, que j’devrais laisser les flics faire. Mais pourquoi ? Pour qu’ils aillent coffrer ce fils de pute et lui offrir un logement gratos pour les dix prochaines années ? Plutôt crever que d’le laisser en liberté.
- Je t'écoute – mais ne t'attend pas à grand-chose.
- Faut que tu m’trouves ce type. Je plonge la main dans la poche de mon jean, rappe le sang séché et dégueulasse contre le tissu en sortant le bout de papier chiffonner et dégueulasse que j’lui tend d’une main tremblante mais décidé. Tu l’trouves et tu m’butes ce gros fils de pute. » Ma voix se brise sous le coup de l’émotion, lui foutant le papier dans le creux de la main qu’il tend. Je me détourne, me frotte l’œil de la paume pour chasser les nouvelles larmes de colère qui affluent. Le vide ne cesse de se creuser, tout comme la colère qui n’arrête pas de grossir et gronder. Cette situation est surréaliste, mon esprit a dû mal à capter que Leo n’est plus là, qu’il m’a été violemment arraché il y a une heure de ça. Une nausée violente me remue l’estomac, je marche de long en large, m’agite un peu plus. J’ai l’impression de péter les plombs.

« Il a buté mon meilleur ami, c’est un putain d’tueur d’enfant ! Faut que tu l’retrouves avant les flics ! Ma voix monte, mes mains tremblent et j’aimerai brûler la terre entière. J’ai l’air d’une taré, d’une vieille folle qui débloque complètement, reniflant sa tristesse, chialant sa douleur, encrassée jusqu’au bout des ongles. J’veux qu’il souffre autant qu’il a fait souffrir Leo et les gosses qu’il a tué. » J’veux le venger, j’veux qu’il paie pour la gouffre qu’il vient de créer.
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Elijah Haynes

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physique : il a le dos lacéré, seul et unique cadeau de sa génitrice lorsqu'il était plus jeune. il a également quelques cicatrices de blessures par balle, dont l'une se trouve à sa clavicule suite aux tirs portés par les serbes lors des attentats de noël. mais aussi une cicatrice à la cuisse droite d'un coup de couteau. ses bras sont remplis de tatouages, sa main gauche porte encore fièrement la croix celtique, allégeance à l'irish mob faite à new-york, ainsi qu'un petit coeur sur l'intérieur du poignet, similaire à celui que Jade s'est fait en même temps

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MessageSujet: Re: I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah   I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah EmptySam 17 Aoû - 20:32

Fire and caffeine - a lot of nicotine, I'm gonna burn so I better tell you everything. The competition - the superstition ; Never mind 'cause you're never gonna give in. It's a crisis, just how you like it, The same drama in a different disguise. I'm bound to walk with a target on my back, At least I'm ready for another attack. The Lord of lies, The morning star. You had to be set free, Opposing sides. Your choices are The negative one and me. (@slipknot ; the negative one // beerus)
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Les yeux sont rougis par le temps et la détresse qui suite de ses traits. Elijah contemple, là, personnification même d'une déchéance imminente. Bien-sûr qu'elle n'est plus à ça près, il l'a deviné à l'instant même où les portes ont été passées, la présence imposée, le sang en guise de preuve pour une drôle de réalité. Il a tiqué ; le Loup s'est piqué de curiosité, l'homme d'un imprévisible intérêt. Raison pour laquelle une oreille est tendue, raison pour laquelle il l'a amené ici, dans les pénombres d'une vérité cachée. Elle connaît envers qui va sa loyauté, aussi hargneuse soit-elle, aussi instable qu'elle puisse être. Il en fait partie, qu'il le veuille ou non – l'avenir n'est plus tellement entre ses mains. Plus maintenant. « Faut que tu m’trouves ce type. » Un geste de la main pour fouiller la poche, en sortir un morceau de papier à peine lisible, ensanglanté. Il fronce les sourcils, détaille ce qu'elle lui tend sans encore oser le prendre quand les prunelles dévient encore sur le sang qui orne ses vêtements et ses mains tremblantes. Pas un mot, drôle de silence. Elijah met quelques secondes à laisser un soupire braver les lèvres, la frontière de sa gorge. Et, au-delà de ce maigre filet d'air, c'est la voix féminine qui s'élève une énième fois, bercée d'émotions dures et meurtrières. Il s'était attendu à tout. Tout, sauf ça. « Tu l’trouves et tu m’butes ce gros fils de pute. » La main est tendue, la note rougeâtre récupérée. Les yeux parcourent les quelques lettres qui y demeurent, glas d'encre pour celui qu'elle désigne, celui qu'elle vient le sommer de retrouver – et il hésite, plus que jamais. Elijah tient son mutisme, l'attention qui se reporte sur la jeune femme qui va, vient, s'agite sous ses yeux comme prête à sombrer, à tomber. S'évanouir, peut-être, d'un trop plein de souffrance accumulée. Il n'a pas la moindre idée de ce qui vient de se passer – doute de sa volonté à vouloir en entendre davantage. De toute évidence, elle en sait bien plus qu'au cours de leur première rencontre. Les recherches ont été faites, à n'en pas douter. « Il a buté mon meilleur ami, c’est un putain d’tueur d’enfant ! Faut que tu l’retrouves avant les flics ! » Les pensées lues, entendues. Elle vient satisfaire cette curiosité ignorante, elle vient donner quelques réponses au problème qui se pose – et, l'espace d'une seconde, à peine, Elijah en baisse les traits. Le souvenir de New-York revient et essaie à s'effacer ; il ne laissera pas ces démons revenir le hanter. « J’veux qu’il souffre autant qu’il a fait souffrir Leo et les gosses qu’il a tué. » Insistance justifiée, qu'il comprend malgré les pensées égarées. Le bleu océanique du contour des pupilles se relève sur la silhouette qui se meure dans les ombres de l'arrière salle. Elle est là, la complainte entre les lignes, les souhaits qui sont énoncés. Elijah, pour elle ce soir, n'est plus meurtrier mais justicier.

Et puis, un néant prévisible. Le Loup essaie à corrompre l'âme, à rendre cette justice dont il ignore tout jusqu'à la profondeur tandis que l'homme veut comprendre, assimiler les choses, les faits. Toute la sombreur de son âme quémandée en cette soirée, au diable le bien et le mal, dans une situation comme celle-ci, il est pardonné, accepté. Et le doute, pour ne rien changer. Haynes garde le nom inscrit entre ses doigts, détaille les boucles et les arabesques de ce qui est inscrit tout en songeant à ce qui pourrait advenir. Et s'il acceptait, que le piège se refermait ? Si tout était orchestré depuis son arrivée en ce lieu qui lui est sacré, Jade dans l'appartement du dessus avec la promesse d'une famille à former sous ses mains quand, face à lui, le pire est demandé ? Il soupire une fois encore, brave l'espèce de sentiment qui s'élève depuis la conscience et l'humanité. « Pourquoi moi et pas Eamonn ? » Il ose, pose la question comme elle lui vient, teste le savoir qu'elle possède, les motivations qui l'ont conduit jusqu'ici. L'ancien mercenaire prend le risque de découvrir la vérité, si bien-sûr elle s'avère différente du récit saccadé qu'elle lui a déjà conté. « Je veux dire par là, qu'est-ce qui te fait dire que je peux t'aider pour ce gars ? » Le papier se tend une nouvelle fois dans la direction inverse, élevé vers Taylor qui lui fait face ; les lettres néanmoins bien apprises, le nom bien ancré. Il faut qu'il sache, ne peut pleinement se lancer. Une retenue nouvelle l'en empêche, le coinçant là dans les profondeurs de ce face-à-face. Isolés de tout, du monde entier ; les deux êtres se jaugent et lui n'en démord pas. Il ne risquera pas sa liberté, il se refuse à tomber, sachant ses arrières d'ors et déjà surveillées par ces fantômes du passé. Ils traquent encore, essaient en vain à le récupérer. Céder, c'est s'exposer – même s'il n'est que trop tenté, presque poussé par acquiescer sans réfléchir, rattrapé par une conscience qu'il pensait inexistante quant au lien qu'ils ont à partager.
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MessageSujet: Re: I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah   I wanna hunt this bastard with you ▬ Elijah Empty

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