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 APPEL DU DEVOIR #1

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WINDY CITY

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MessageSujet: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyDim 21 Juil - 14:39




APPEL DU DEVOIR #1

HEROES


1 ■ Synopsis
04:15 pm ; West Side Street
L'hiver pointe le bout de son nez et, par son passage, quelques cœurs s'assèchent - les esprits se gèlent. Les métaphores sont nombreuses pour traduire l'animosité de l'Homme, le manque d'humanité qui, parfois, prend pleinement forme. Comme en cet après-midi tandis qu'au centre de secours 33, un nouvel appel est enregistré. Elle hurle presque, supplie. On l'a attaqué, on l'a blessé avec tout ce dont la rue pouvait être doté. La belle est accusée par son compagnon de l'avoir trompé et il veut en découdre plus violemment encore.

Dans son récit, on l'aborde, là, après que les secours ne récupèrent les coordonnées de sa position. Les mises à pied ont l'avantage d'offrir un peu de temps libre à ceux qui n'ont nul autre choix que de s'y plier. L'inspecteur Alexeï Azarov, en route pour une toute autre destination de base, est le premier à venir l'aider. La jeune femme a le nez cassé, l'arcade ouverte, ensanglantée. Elle tremble et supplie qu'on la cache, parce qu'il va revenir. Pas de nom, pas d'indice, seulement un "il" tremblant.

Finalement, il ne faudra qu'une dizaine de minutes à l'équipe des secouristes pour intervenir - dont Mira Fraser. Les sévices sont durs mais pas mortels - pas encore. En parallèle, le centre des secours a prévenu les forces de l'ordre. Si une équipe est envoyée, le Lieutenant Matthew Goodwin, en route pour le commissariat fait savoir qu'il peut se rendre sur place en attendant que la patrouille n'arrive. L'homme déjà blessé, ainsi que les deux autres âmes et l'équipe déployées n'ont pas encore conscience de l'entièreté du danger qui rôde autour de cette femme terrorisée.      

2 ■ Participants
# Mira Fraser
# Alexeï Azarov
# Matthew Goodwin

3 ■ Règles à suivre pour cet appel :
# 600 mots maximum par réponse
# pas d'ordre de passage défini  



le staff de C911.

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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyDim 21 Juil - 16:50




APPEL DU DEVOIR #1


Une foutue mise à pied. Bon, je m’y attendais, il ne faut pas mentir. J’ai quand même agressé un supérieur et frappé un collègue. J’ai eu de la chance de ne pas être tout simplement viré. En tout cas, je profite de mes journées de libre pour préparer la venue de mes fils à Noël. Alors aujourd’hui, j’ai pris le pick-up. C’est rare que je le prenne depuis que je l’ai acheté, mais comme je suis allé faire des achats, j’ai pas eu trop le choix. Il est 4.00 pm passé quand je rentre chez moi. Traversant les rues de West Side. J’ai un mauvais pressentiment, une sorte de gêne instinctive qui me fait prendre à droite, faisant un détour. Ma voiture n’est pas équipée de radio donc je n’ai aucun moyen de savoir si mon instinct se trompe ou pas. Je passe donc au ralenti, observe la rue, des deux côtés.

Un peu plus loin, je vois une femme, le visage en sang, qui a l’air complètement paniqué. Je m’arrête alors, vérifiant la présence de mon arme à ma ceinture. Je suis peut-être mis à pied, mais mon permis de port d’armes tient toujours. La seule différence est que c’est mon arme personnelle et non celle de service qui trône dans le holster. Je m’approche de la femme, essayant d’être le plus rassurant possible. Elle me dit avoir prévenu les secours, mais je vérifie quand même rapidement en les appelant à mon tour. L’opérateur me confirme bien que les secours sont en route. Je suis alors un tout petit peu rassuré, pourtant mon instinct me dit toujours de me méfier. Alors en attendant les secouristes, je l’a fait s’asseoir sur le fauteuil passager du pick-up, avec une compresse de ma trousse de secours sur son arcade. J’essaye en attendant d’obtenir plus d’informations, mais rien, si ce n’est la menace d’un "il" dont je ne sais rien.
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Mira Fraser

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyLun 22 Juil - 11:06




APPEL DU DEVOIR #1

HEROES

Le trajet jusqu’à l’adresse fournie par le central se fait dans un silence pesant, tendu. Mira commence à être vraiment lassée de l’attitude de son binôme qui semble s’amuser de son agacement autant que de la situation. Le sourire sardonique qu’affiche Alexander lui tape sur le système et la secouriste doit prendre sur elle pour ne pas craquer, pour ne pas entrer dans son jeu de provocation. Ça lui demande une énergie qu’elle aimerait mieux investir dans son travail mais ça devient de plus en plus difficile.
« C’est là » commente-t-elle en désignant un homme qui leur fait de grands signes depuis l’extérieur d’une voiture devant laquelle il se tient.
« Non, tu crois ? Peut-être que c’est juste un mime en manque de public » se moque Alexander en garant leur véhicule à proximité du pick-up.
Mira le fusille du regard puis reporte son attention sur l’environnement. À Chicago, on n’est jamais trop prudent. Elle scanne les alentours, à la recherche d’un attroupement suspect ou d’un autre détail qui attirerait son œil. Ce ne serait pas la première fois qu’une ambulance serait la cible d’un coup monté, d’une attaque perfide, coûteuse et inutile à l’encontre du système...
« Je prends le sac. »
« Bien chef » minaude encore son binôme en lui servant son sourire le plus agaçant. Il en a toute une palette en stock…
Essayant de chasser son irritation, Mira descend du véhicule et va chercher le sac de premier secours pendant qu’Alexander se rapproche de l’homme qui leur a fait signe de s’arrêter. Elle les écoute d’une oreille distraite et apprend que leur victime est à l’intérieur du véhicule devant lequel il se tient depuis leur arrivé. Une femme qui présente des marques de coups évidents. Ça colle avec les informations qu’ils ont reçues. Elle se demande cependant si l’homme près de la voiture ne serait pas celui dont se méfiait la femme dans son appel…
Mais lorsqu’elle se rapproche à son tour, Mira reconnaît l’Inspecteur Azarov qu’elle a eu l’occasion de croiser quelques fois par le passé sur des interventions. Elle le salue, le gratifiant d’un sourire poli avant de lui demander de l’orienter vers sa patiente.
Elle trouve celle-ci recroquevillée sur le siège passager du pick-up de l’officier de police, le nez en sang, le devant de son teeshirt imbibé du liquide vermeil virant au marron.
« Bonjour Madame. Je m’appelle Mira, je vais m’occuper de vous. »
« Il va revenir. Il va revenir finir le travail. Il faut… Il faut que je parte d’ici. Il va revenir » répète-t-elle en boucle d’une voix où perce l’angoisse.
« L’homme qui vous a fait ça ? » cherche à la questionner la secouriste qui a terminé d’enfiler ses gants et dépose son sac à ses pieds pour l’ouvrir et prendre de quoi gérer les blessures de la jeune femme. Des visages tuméfiés de ce genre, elle en a vu des tas et elle peut aisément deviner ce qui s’est passé et de quoi la femme a peur.
« Vous ne comprenez pas. Il va revenir. »
« Vous n’êtes plus seule, d’accord. Est-ce que vous pouvez me donner votre nom ? » poursuit-elle en essayant d’entamer son examen.  


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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptySam 27 Juil - 13:14




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« Lieutenant Goodwin, je me rends sur place en attendant la patrouille. » On lui fait savoir que l'information a été reçu et, finalement, l'officier avec lui entame un détour. Pas un mot de plus, pas un regard – Matthew se concentre sur les rues qui défilent, sur ces grandes avenues gorgées de monde, d'une foule insatiable qui ne décroit pas. Parmi chaque silhouette se cache peut-être la responsable de son état, le complice des traumatismes infligés à celle qu'il chérit, qu'il aurait dû protéger. Parmi toutes ces âmes dévoilées réside celle qui attise ce nouveau sentiment qu'est pour lui la culpabilité. Un soupire, le cœur lourd mais pas encore défait, il laisse les longues minutes s’émietter jusqu'à rejoindre les lieux renseignés. La carcasse est tirée, extirpée de l'habitacle non sans effort. Les jambes tremblent encore, peinent à tenir – Matthew n'est pas assez fort. Les béquilles retrouvées, objets des nombreuses disputes engendrées entre lui et sa dulcinée, il met un point d'honneur à essayer. Le fauteuil ne lui convient plus, il en a fait les frais. Pour la mise à pied de l'inspecteur Azarov, il aurait dû être debout, de toute sa hauteur, de toute son arrogance et son assurance. Un soupire, le souffle un peu coupé par l'usure qu'il doit faire régner. La douleur n'est pas un souci, il ne la ressent pas – mais les membres tirent, compressés, en cela réside toute la difficulté : il doit agir comme un blessé mais est encore incapable de feindre la souffrance qu'on lui a causé. Tant pis. Les mains en appuie, les pas qui essaient à se faire – il lutte pour rejoindre le lieu où tout se joue, la présence des secours... et de celui qu'il ne pensait pas revoir de sitôt. La voilà qui revient, cette lassitude déconcertante. Le hasard est contre lui, il continue à jouer avec ses sens rien que par envie.

« Vous ne vous lassez pas d'être dans les emmerdes, Azarov. » Les mots sont glissés, le regard même pas relevé. Il traîne son être jusqu'à la jeune femme récupérée, bien amochée. L'espace de quelques secondes, ses pensées se tournent vers Maxime, vers celle qu'on a osé toucher. Le monde n'est-il pas assez compliqué pour que l'humanité ne fasse pire encore que ce pour quoi elle devrait être déjà jugée ? Une petite pause finalement, la main qui cherche la plaque pour pouvoir la signaler aux secouristes déjà présents. Un bref geste de la tête à la femme troublée, l'attention de la jeune femme en uniforme attirée – ça lui coûte de devoir le faire mais il interpelle également l'inspecteur qui s'en était prit à lui quelques jours auparavant. L'officier qui l'accompagnait rejoint le coéquipier de la plus jeune, prêtant main forte pour calmer les esprits. « J'ai cru comprendre qu'elle craignait quelqu'un, elle vous a donné des informations là-dessus ? » Il s'adresse aux deux âmes « convoquées », sait qu'il ne peut pas faire sans l'aide d'Alexei puisque ce dernier arrivé avant lui. Soit, le hasard est, oui, contre lui mais aussi très mesquin. « Une patrouille devrait arriver bientôt, mieux vaut ça que vous, seuls, si cette dernière dit vrai. Des renforts à vous arrivent aussi ou vous êtes la seule équipe disponible ? Ses blessures sont graves ou pas ? »  


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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptySam 27 Juil - 18:27




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Les secours arrivent assez vite et je laisse sans problème ma place à la jeune femme. Mira, il me semble. On s’est déjà croisés sur des interventions et elle me salue d’un signe de la tête que je lui rends. La femme continue de répéter la même chose pendant que j’explique le peu que je sais au collègue de la secouriste. Je n’ai pas beaucoup d’informations, mais je fais de mon mieux. Enfin, même si ça me gêne de penser ça, une fois que la patrouille sera arrivé, une fois que la femme sera parti avec l’ambulance cela ne sera plus mon problème. Après tout, je suis mis à pied. Alors, même si j’ai toujours envie de protéger et servir, je dois me faire une raison. Puis de toute façon, ce n’est pas le genre de cas que je traite habituellement. Une voiture arrive, banalisée, même si je reconnais rapidement l’une des nôtres. Seulement, elle n’annonce rien de bon et quand je vois l’un des hommes qui sort de la voiture, mon sang ne fait qu’un tour. Le destin s’acharne là. Je vois pas autre chose.

« Чёрт побери́! *Chort poberí! » Bon sang ! Fait chier ! Je ferme les yeux et secoue la tête pour ne pas le recoller dans sa voiture à coup de pied au cul, surtout qu’il est toujours aussi diplomate. Le secouriste ne semble pas comprendre et je lui glisse juste un petit « Lieutenant Goodwin, un vrai connard. Mais au moins, il est doué » avant de me reconcentrer sur le lieutenant. Il veut savoir si j’ai eu des infos, et moi, je fais un signe négatif de la tête. « A part répéter qu’Il reviendra j’ai rien, eu. J’ai pas non plus son identité, je l’ai pas fouillée, je voulais pas la brusquer plus, puis. Je pourrais très bien me barrer maintenant que vous êtes là. Vous m’avez mis à pied, je vous rappel. » Ok, je suis un peu énervé contre lui, et heureusement qu’il y a le secouriste et l’officier qui accompagne le lieutenant pour m’empêcher de m’énerver plus que ça. Le pire, c’est qu’il a raison ce con. S’il est vraiment dangereux le type dont la femme à peur. Je ne serais pas de trop. Heureusement, une patrouille devrait arriver dans les minutes à venir. Pendant ce temps, je commence à analyser la situation. Surveillant les deux côtés de la rue. Cherchant tout ce qui est suspect.
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Mira Fraser

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptySam 3 Aoû - 15:21




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Mira tâche de garder son calme et de faire parler la jeune femme qu’elle a prise en charge, mais c’est peine perdue. Elle est en boucle, terrifiée. Pas besoin d’un diplôme quelconque pour deviner que les coups proviennent d’un homme que la patiente connaît et fréquente. Un ami, un petit ami, un fiancé, un frère : le panel est large mais l’Histoire toujours la même en fin de compte. S’il s’agissait d’une agression gratuite, elle parviendrait certainement à parler, décrire son agresseur, mais la charge émotionnelle est trop forte et l’envie – complètement illogique au sens de la secouriste mais belle et bien réelle – de protéger le responsable trop ancrée.
Alors Mira finit par arrêter d’essayer de tirer les vers du nez de la fille au visage tuméfié et au nez cassé. Elle se contente de lui prodiguer les premiers soins, de se montrer douce, enveloppante, rassurante autant que faire se peut.
Elle ne est là lorsqu’un homme les approches d’une démarche vraisemblablement douloureuse.
« Lieutenant Goodwin, un vrai connard. Mais au moins, il est doué » lui glisse l’inspecteur d’un ton qui ne laisse pas le moidnre doute quand à la nature de leur relation. Hostile donc.  
Mira observe le lieutenant un instant à la dérobée puis, jugeant cela déplacé et impoli, se recentre entièrement sur la patiente. Mais difficile de travailler convenablement au milieu de toute cette tension. Entre la patiente et la prise de bec des deux mâles dans son dos (sans compter la présence d’Alex qui l’horripile).
« Elle devrait se remettre. Tout m’a l’air superficiel mais je ne peux jurer de rien sans un examen interne complet » diagnostique Mira au Lieutenant Goodwin lorsqu’il lui pose la question. « Et on n’attend pas de renfort, non. Si on devait mobiliser plusieurs équipes pour ce genre de cas, on ne s’en sortirait pas. »
Ils ont déjà du mal à intervenir dans des délais raisonnables alors…
Là-dessus, elle continue de nettoyer l’arcade sourcilière de la patiente.
« Continuez de pincer votre nez » lui répète-t-elle pour la seconde fois.
« Ça fait mal… »
« Je sais, mais il faut arrêter le saignement. »
Derrière elle, Alexeï reprend la parole d’un ton un peu amère et Mira s’adresse aux deux hommes dans le but de les écarter. La dernière chose dont a besoin sa patiente, c’est d’assister à un combat de coq…
« Vous ne devriez pas chercher des témoins ou quelque chose de ce genre ? » leur demande-t-elle, avant de se tourner vers son partenaire « Alex, on va pouvoir y aller. Vous pourrez lui poser vos questions à l’hôpital. Je ne pense pas que la faire s’attarder ici soit une bonne idée. »
« Il va revenir » renchérit justement la femme, se raccrochant de sa main libre au bras de Mira avec assez de force pour qu’elle en garde une marque durant les jours à venir. La secouriste grimace et tâche de se défaire de son emprise, avant de renoncer.
« Tout va bien se passer. On va vous conduire à l’hôpital, vous y serez en sécurité Madame... »
« Mendoza. Clara Mendoza. »
« Très bien, Clara Mendoza » répète-t-elle un ton plus haut, pour que les deux officiers puissent se saisir de l’information.  


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Matthew Goodwin

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyMer 7 Aoû - 1:46




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HEROES

« Elle devrait se remettre. Tout m’a l’air superficiel mais je ne peux jurer de rien sans un examen interne complet. Et on n’attend pas de renfort, non. Si on devait mobiliser plusieurs équipes pour ce genre de cas, on ne s’en sortirait pas. » Il acquiesce seulement, gardant un œil sur la jeune femme concernée, sur ses traits terrifiés. Elle a le regard qui va, qui vient, qui toise chaque recoin. Et il commence presque à faire de même, relevant ses prunelles claires sur les alentours en quête d'une silhouette, en quête d'une présence suspecte. Mais rien, rien si ce n'est les informations qu'ils ont déjà en main, aussi brèves soient-elles. « A part répéter qu’Il reviendra j’ai rien eu. J’ai pas non plus son identité, je l’ai pas fouillée, je voulais pas la brusquer plus, puis... Je pourrais très bien me barrer maintenant que vous êtes là. Vous m’avez mis à pied, je vous rappelle. » Si l'attention essayait de se défaire de leur petit cercle, le regard est rapidement rappeler sur la silhouette à laquelle il a déjà eu à faire. Il vient pleinement lui faire face, l'animal blessé. Pas de douleur, pas de gêne – seulement une malheureuse incapacité à faire comme il souhaiterait. Non, tout ce qu'il garde encore sous contrôle, c'est l'arme que peuvent être ses mots, ses paroles, les dires choisis avec précision dans l'attente de toucher, de faire mal. Il pourrait recommencer, jouer sur un sujet encore bien sensible entre eux deux mais il s'abstient, réprime un sourire mauvais pour seule réponse convenable. Partie remise. « Vous ne devriez pas chercher des témoins ou quelque chose de ce genre ? » Il entend mais n'y fait pas encore très attention, jaugeant l'autre homme de haut en bas, appuyant quelques jugements muets. Pourvu qu'il comprenne, il n'y a rien de mieux que les questions mentales ; celles qui creusent et envahissent, celles qui gangrènent et souillent le cœur jusqu'à ce qu'il ne ternisse. « Alex, on va pouvoir y aller. Vous pourrez lui poser vos questions à l’hôpital. Je ne pense pas que la faire s’attarder ici soit une bonne idée. » Et les paroles de la jeune femme ont le don de la faire parler à nouveau. La patiente réagit, agrippée à la petite brune qui s'était à peine redressée. La peur, il la connaît, la perçoit dans la posture de celle qu'ils sont tous venus trouver. Il va revenir, oui, mais ils ne voient personne. « Tout va bien se passer. On va vous conduire à l’hôpital, vous y serez en sécurité Madame... » Une suspension, un nom qui apparaît, qui s'inscrit dans la mémoire autant que sur le carnet que l'officier à ses cotés vient de sortir. Qu'il prenne note, abruti ; les choses peuvent être retenues avec un peu de volonté. « Spinoza, contactez le central, essayer de voir ce qu'on peut trouver parmi les proches de cette femme. Et faites vite, s'il compte revenir, on pourra au moins savoir à quoi s'attendre. »

Quant à lui, il tient sa place. Matthew ne se défile pas, tient presque tête à l'autre homme qu'il est parvenu à faire prendre l'air pour un temps encore trop court selon son idée. Ceux qui dévient n'ont pas leur place près de ses sentiers. Cependant, avant qu'il n'ait pu énoncer le moindre mot, une voix rauque s'élève, là, un peu plus loin. Au coin de la rue apparaît la silhouette large d'un homme, arme blanche en main – encore indissociable depuis leur position. Les sourcils se froncent enfin, le prénom de la jeune femme hurler avec pas mal d'hostilité parvient à attirer l'attention de pas mal de yeux. La rue entière est à l'affût de cette énergumène qui s'avance, qui s'élance. Il va revenir, elle l'avait dit – et le voilà. L'une des béquilles est lâchée, la paume de sa main flirtant avec la crosse de son arme, juste à côté de sa plaque. L'officier reprend son rôle, se poste un peu plus en avant, faisant savoir son rang, sa présence, la loi qui doit être appliquée. Qu'il lâche son arme, qu'il n'avance pas plus – ce genre d'ordres que certaines âmes ne parviennent pas à assimiler. Tout n'est jamais aisé – d'autant que l'agitation s'accentue dans son dos, la jeune femme en panique criant qu'on l'éloigne, qu'on la protège, essayant à se faire toute petite entre la secouriste et son collègue. Il pourrait agir mais il s'attend à un minimum d'intelligence de la part de cet homme, il s'attend à ce qu'on imite sa personne. Matthew est encore loin d'imaginer à quel point certains peuvent faire preuve d'idiotie – même malgré le rappel que peut être celui qui demeure encore à ses côtés, cet inspecteur mit à pied.  


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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyMer 7 Aoû - 17:28




APPEL DU DEVOIR #1


Des blessures superficielles donc, tant mieux. Mais cela doit rester traumatisant pour elle. Enfin je suis plus concentré sur la présence du lieutenant et à regarder un peu partout. J’essaye de me retenir de venir en coller une à mon chef, que je sens bien vouloir enfoncer le couteau dans la plaie. La secouriste nous calme avant même que, quoi que ce soit ne ce passe. Elle a raison de nous rappeler à l’ordre, il y a plus important pour l’instant. Puis il y a un nom qui sort de la bouche de la jeune femme. Une identité qui va permettre d’en savoir plus, sans doute, sur la menace qui pèse sur elle. Mais si le karma, le destin ou un quelconque dieu se moquait d’eux, voilà que le nom de la jeune femme résonne entre les bâtiments. Bon, la situation semble se compliquer un peu. Le lieutenant réagit en même temps que moi. La main sur l’arme. Je le laisse faire son boulot, le temps de faire signe aux secouristes de reculer un peu.

Je me reconcentre alors sur l’homme qui continue à s’approcher et qui persiste à refuser d’obéir aux ordres. Dans un premier temps, je laisse Goodwin lui répéter la même chose avant de m’y mettre moi aussi. Sauf que je suis moins cool que le lieutenant. Plus dans la provocation. Attirer son attention sur moi, c’est ma façon de faire. Qu’il se concentre sur ma personne et oublie le reste autour de lui, histoire de laisser le champ libre aux collèges, ici Spinoza et le chef. Je m’adresse alors rapidement à l’homme à qui je dois ma mise à pied, le plus bas possible pour que notre suspect n’entende pas. « Qu’soit clair, j’vous aime pas. Mais vous restez lieutenant, vous êtes pas censé vous mettre en danger. Moi, si. » Je n’ai pas détourné mon regard de l’homme en face de nous, guettant le moindre geste suspect. Doucement, je me décale un peu, sans lâcher mon arme pour autant. Pour l’instant, il y a trop d’agitation du côté de la jeune femme pour qu’il ne regarde que moi, mais il est déjà obligé de regarder un peu partout. J’espère juste que mes collègues comprendrons ce que je veux faire. Je continue à le provoquer encore un peu. « Tu veux planter quelqu’un, viens. Montre que t’es un homme, prends-toi en à moi. Cogner une femme, c’est facile, mais peut-être qu’une loque comme toi ne peux pas faire autrement, parce que t’as pas les couilles de t’en prendre à plus fort... »
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Mira Fraser

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyVen 9 Aoû - 12:06




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HEROES

Mira tourne le dos à la scène et ne voit pas l’homme arriver. Elle voit en revanche le visage de la femme se décomposer puis l’entends émettre un couinement plaintif, semblable à celui qu’un animal blessé pourrait laisser échapper. Elle se questionne, se demande si elle n’a pas négligé quelque chose dans son examen et puis comprends. Il faut dire que le prénom tout juste appris est hurlé par une voix masculine et menaçante… Les craintes et prédictions de sa patiente viennent d’être confirmées : son agresseur est revenu sur les lieux du crime pour terminer le travail.
La secouriste tourne la tête pour apercevoir la silhouette qui est apparue à l’autre bout de la rue. Sa vision est cependant gênée par la présence des deux officiers de police qui font barrage. Elle ne s’en plaindra pas cependant ! Elle est même bien contente qu’ils soient encore plantés là et pas dispersés au quatre coins pour chercher des témoins, les exposants Clara et elle à la menace. Elle cherche ensuite Alex du regard. Ce dernier s’est mis à l’abri derrière leur ambulance, inaccessible à présent. Il est dos au véhicule et observe les deux policiers, attendant des instructions.
Attendant qu’ils lui accordent le droit de rester bien tranquillement planqué surtout… ne peut-elle s’empêcher de penser avec amertume.

Mais son attention est vite détournée par l’agitation qui anime tout à coup la femme près de laquelle elle se tient. Celle-ci est en train de paniquer et tente de sortir de la voiture, d’actionner la poignée de sa portière pour fuir à tout prix la source de sa peur.
« Non, ne bougez pas Madame Mendoza ! Vous êtes en séc… »
Mais Mira n’a pas l’occasion de terminer sa phrase. Alors qu’elle tentait de rattraper la victime de l’agression, celle-ci est parvenue à ouvrir la portière et à commencer à sortir. En essayant de la retenir par la force, la secouriste ne s’attendait pas à générer une telle réaction chez la femme blessée et n’a pas vu arriver le coup de pied qu’elle a reçu en plein visage…
« Nom de Dieu ! » peste-t-elle en portant ses mains à son visage douloureux. Et puis elle se souvient que ses gants sont pleins du sang de sa patiente et arrête son geste juste à temps. Elle grimace, serre les dents alors que son nez l’élance. Il n’est sans doute pas casser (elle n’a entendu aucun craquement et pas une goutte de sang ne s’échappe), n’empêche que ça n’a pas fait du bien…
« Clara ! Revenez ! Elle se tire les gars ! » crie-t-elle à l’adresse des deux officiers qui sont en train de confronter l’assaillant de sa patiente.
Cette dernière a chuté sur le sol dans sa précipitation mais se relève déjà. Mira s’extirpe alors du véhicule dans l’idée de se lancer à sa poursuite.

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Alexeï Azarov

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptySam 24 Aoû - 19:43




APPEL DU DEVOIR #1


Est-ce que la situation pouvait être plus compliquée ? Bien sûr, que oui. Pourquoi cette question ? Le gars me regarde, ne sachant pas vraiment quoi faire, ou alors il ne s’attendait tout simplement pas à ce qu’il y ai des flics déjà présent. En tout cas, il s’arrête à quelques mètres de nous. Tandis que je m’approche encore. Un œil rivé sur son couteau. Il y a deux manières dont les évènements vont pouvoir se dérouler à présent. Soit il se rend, soit il cherche la merde. Au fond de moi j’ai juste envie qu’il provoque pour pouvoir lui en mettre une. S’il y a bien une chose que je déteste par-dessus tout, c’est qu’on s’en prenne à une femme. Non, pas que je les pense incapable de se défendre, mais c’est comme ça que j’ai été élevé. Mais là n’est pas le sujet. D’autant que je n’ai pas vraiment le temps de faire grand-chose de plus. De l’agitation provient de mon pick-up et je tourne un instant la tête en cette direction. La jeune femme, prise de panique essaye de se faire la malle et y parvient après avoir porté un sacré coup à Mira. Heureusement la secouriste ne semble pas sonnée, et même prête à partir à la poursuite de la fuyarde.

L’agitation a encouragé, cependant, l’agresseur à bouger et il fait mine de vouloir la poursuivre lui aussi. Je n’ai que quelques secondes pour réagir. Le provoquant une fois de plus, pour qu’il se tourne vers moi et oublie son envie de chasse. Dans le même temps, je tente le tout pour le tout, me jetant sur lui dans l’optique de le plaquer au sol. Faisant fi de la lame qu’il tient toujours. Je ne m’occupe pas du reste, je laisse le soin au lieutenant d’ordonner à Spinoza de partir à la poursuite de la jeune femme ou de venir me filer un coup de main. Après tout, je n’ai aucun ordre à donner.


Coup du sort
Lancé 1

Option 1 : Alex à le plaquer au sol sans grande difficulté, merci l’effet de surprise, et le désarme assez rapidement.

Option 2 : Alex le plaque au sol, mais le gars se débat assez violemment le couteau toujours en main.

Lancé 2 : si option 2 au lancé 1

Option 1 : Alex se fait planter dans l’épaule (pas très grave, mais douloureux), laissant à l’agresseur la possibilité de se relever sans peine. Le blouson est mort par contre.

Option 2 : La lame effleure le flanc d’Alex, le t-shirt est déchiré, mais cela n’empêche pas Alex de se défendre.


Option 3 : Alex se prend la lame dans l’épaule et l’agresseur se relève en lui prenant son arme. Oups


Dernière édition par Alexeï Azarov le Sam 24 Aoû - 19:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptySam 24 Aoû - 19:43

Le membre 'Alexeï Azarov' a effectué l'action suivante : Coup du sort


#1 '2 options' : 2

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyMer 28 Aoû - 14:09




APPEL DU DEVOIR #1

HEROES

Les doigts caressent l'arme, l'impression de ne pas avoir eu ce réflexe depuis des années s'ancre. Mais les habitudes reviennent, s'impriment dans l'instant avec une facilité déconcertante tandis que l'azur clair des prunelles ne dévie pas. Braqué sur l'homme qui s'avance, qui use d'un trop plein de confiance – la stupidité, parait-il, n'a pas de limite. Il le pense, ne le fait pas entendre cependant – davantage quand l'animation se fait dans son dos et que la voix féminine s'élève. Bien-sûr qu'elle essaie de fuir, les réflexes sont défaits, irraisonnés – la peur l'emporte sur la logique, sur le sentiment de sécurité qu'ils peuvent essayer d'instaurer. Il soupire presque, le Lieutenant. Il soupire presque, entre ses dents. L'arme est déverrouillée, prête à être dégainée – il pourrait accélérer les choses mais ce serait précipiter la tragédie qui pourrait désormais s'installer, là, quand la provocation passée n'a pas tellement fonctionné – pas complètement. Le regard s'est détourné et voilà que l'agresseur veut être celui qui saura la rattraper. Il essaie à bouger, Matthew, à faire abstraction des difficultés qui l'encombre – la douleur inexistante l'aidant à jouer sur sa mobilité. Les séquelles pourront être sévères mais son métier, en cet instant précis, l'exige – il ne viendra pas tirer un trait sur ce qu'il aime faire. La justice doit régner, la protection doit être donnée. Et la décision de l'inspecteur vient faire honneur à ces pensées – en partie, en tout cas. Parce qu'il s'avance, le devance sans trop de difficultés. Il prend les devants et s'impose, envoyant la carcasse menaçante du prévenu au sol malgré son arme blanche, malgré tout ce qu'il représente en ce moment. Le risque est prit, payé même. D'un coup d’œil, il devine la blessure, la voit se trahir sous une auréole rougeâtre le long de l'épaule. Idiot, voilà ce qu'il est désormais celui qu'il a mit à pied. L'acte est héroïque mais téméraire, irréfléchi au possible – ou peut-être que Azarov voue un culte aux dangers qui viennent se présenter. « Qu'est-ce que vous foutez Spinoza ? » Il désigne la fuyarde, la secouriste qui part à sa poursuite et le plus jeune s'anime enfin, s'active même pour obéir aux ordres implicites. Et il n'a fallu que ça, qu'une fraction de seconde d’inattention pour que la balance ne pèse plus que d'un côté. L'arme d'Alexeï est saisie, récupérée, fermement empoignée. Les ennuis viennent de croître et, en lui, le sang ne fait qu'un tour. Il avait imaginé que sa reprise se passerait au poste, sous une tonne de papiers, là où rien ne pourrait tout aggraver – il s'était trompé. Pour la première fois depuis longtemps, Matthew est forcé de constater que le répit n'est qu'une légende, un mythe, un fait qui n'a jamais existé. Ces ruelles sont pourries jusqu'au cœur, n'abritent que mile et un malheurs.

L'homme, dans son élan, parvient à se redresser, laissant l'inspecteur au sol, blessé, un filet de sang un peu plus visible désormais. Il tique, le nez se frise et les tempes commencent à battre au rythme de cette colère qui vient battre à la place de son sang sous sa peau. Et tandis que l'arme se lève sous ses yeux, Matthew fait de même, plaque visible si témoins il doit y avoir. Autant faire les choses dans les normes, autant ne rien accentuer qui pourrait lui valoir à lui aussi quelques vacances forcées. La main qu'il guette tremble, hésite à appuyer – aussi la folie ne l'a pas entièrement porté. Il agit de son plein gré, fait qu'il aurait dû essayer de masquer – Goodwin en revient à ses songes sur la stupidité. Ils valent pour les deux hommes qu'il contemple, son arme de service elle aussi dorénavant déployée. Il va pour parler mais un klaxon attire l'attention, fait tourner la tête de l'agresseur dont la trajectoire de l'arme dévie, n'étant plus qu'un risque pour la façade à laquelle il fait face. Le choix n'est pas à donner, les choses sont déjà aller trop loin ; c'est ce qu'il se dit, ce sur quoi il se porte avant d'agir. Il tire, conscient de ses actes. Il tire, parvient à toucher la jambe qui aussitôt ploie sous la probable douleur et la surprise. L'homme rejoint une énième fois le trottoir sale de l'allée intriguée, curieuse de voir les événements d'un peu plus près. Les souffles sont retenus tandis que le sien continue, calme et soutenu. L'arme dérobée est lâchée, les mains se portent sur la blessure qui vient d'être causée. Intervention contrôlée. Il s'avance tant bien que mal, envoie valser l'arme à feu un peu plus loin, énonçant les droits du prévenu avant de faire signe au secouriste restant d'avancer. Trouillard invétéré, il le devine à son teint pâle et peu rassuré. « Occupez-vous de lui. » Il désigne l'homme qu'il vient d'arrêter avant de se tourner vers Alexeï, l'épaule abîmée. « Vous avez d'autres idées aussi stupides Azarov ou c'était la seule ? » Il ose demander, rappelle le mépris qu'on vient à lui porter. Mais il lui vient tout de même, venant s'assurer de son état, ne pouvant pas tellement se pencher, ni même s'abaisser. « Ne bougez pas en attendant qu'on s'occupe de vous. »   


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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyLun 2 Sep - 15:56




APPEL DU DEVOIR #1

HEROES

Tandis qu’elle poursuit sa patiente, Mira se félicite pour sa bonne idée d’accompagner les pompiers dans leur entrainement quotidien. Elle ne peut pas les égaler bien entendu et se fait toujours distancer, abandonne longtemps avant qu’ils s’épuisent, mais elle a assez d’entrainement pour suivre la cadence paniquée de Clara Mendoza. Elle veille sur sa respiration alors que ses pieds claquent sur le bitume qu’elle arpente en priant pour qu’une voiture ne les percute pas, elle ou celle qu’elle poursuit…
Bientôt, la secouriste entend le bruit d’un poursuivant. L’espace d’une seconde, elle se figure que c’est le bourreau de Clara qui est en train de les rattraper, qui vient finir son travail entamé... Mais non. Elle reconnaît l’officier qui accompagnait les deux autres mais dont elle ignore le nom. Elle n’abandonne pas sa course pour autant. Elle se figure que s’ils parviennent à rattraper la fuyarde, son visage à elle sera sans doute plus rassurant à contempler que celui d’un homme qui lui est parfaitement inconnu.

Coup de feu.
Instinctivement, Mira rentre la tête dans ses épaules et son allure se fait plus chaotique, à l’image de sa respiration. Les images de la fusillade qui a éclatée il n’y a pas si longtemps que cela au Maureen’s Tavern remontent brusquement, emplissent son esprit. Le sang, l’odeur de poudre, les corps, la panique, l’odeur suintante de la peur… Mais elle se doit de chasser ces pensées pour se concentrer sur ce qu’elle fait.
L’homme qui court à ses côtés (et finit par la dépasser) hurle des ordres à la femme qui les devance et fuit pour sauver sa peau. Finalement, il parvient à l’attraper. Mais plus habitué à stopper les courses de malfrats que de victimes de violence, il agit avec un peu trop de zèle et la plaque rudement au sol.
« Merde ! » s’emporte Mira en se stoppant à leur côtés, essoufflées, les jambes flageolantes.
« Lâchez-moi ! Il va me tuer ! Il va tous nous tuer ! Lâchez-moi ! » se désespère Clara alors que l’officier tente de la maitriser et de l’empêcher de s’enfuir à nouveau.
« Vous lui faites mal ! » s’en mêle Mira qui se laisse tomber et cherche à apaiser la femme, jetant avant cela un regard par-dessus son épaule pour s’assurer que l’agresseur de sa patience n’est pas en effet sur le point de fondre sur eux… Ce n’est pas le cas.
Elle s’échine à calmer Madame Mendoza, à lui faire comprendre qu’elle est à présent en sécurité, mais c’est loin d’être une tâche aisée. La femme reste paniquée, sur les nerfs. Elle s’est encore blessée dans cette nouvelle chute, provoquée par l’officier de police qui a du mal à lâcher prise et se refuse à abandonner sa pression sur le corps meurtri de la femme qui continue de se débattre, pensant sa vie menacée.  

Il leur faut cinq bonnes minutes pour parvenir à l’apaiser. Clara s’abandonne alors dans les bras de Mira qui la laisse pleurer tout son soule sur son épaule pendant que l’Officier Spinoza prévient le Lieutenant Goodwin de la situation. Elle apprend que l’homme a été maitrisé et que son collègue, Alex, est en train de s’occuper des blessés là-bas. Une autre ambulance est finalement en route.
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Alexeï Azarov

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physique : deux cicatrices de balles (épaule et juste en dessou des côtes) depuis 2011. Une cicatrice d'un coup de couteau dans la cuisse. Depuis les 28/30 novembre de multiple coupures dans le dos et sur les flans, deux cicatrices d'une arme blanche sur le ventre. Jambe gauche cassée et trace qu'une opération au crâne

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MessageSujet: Re: APPEL DU DEVOIR #1   APPEL DU DEVOIR #1 EmptyLun 2 Sep - 16:23




APPEL DU DEVOIR #1


J’aurais dû me méfier un peu plus, ce n’est pas pour rien, semble-t-il, qu’il a choisi de prendre un couteau pour finir ce qu’il avait commencé. Il est doué avec une lame. Si je parviens, dans un premier temps, à le faire tomber, il lutte avec un tel acharnement qu’il échappe à ma pression suffisamment longtemps pour me planter la lame dans l’épaule. Je sens le froid de l’acier me traverser et pousse une sorte de grognement à la fois de douleur et de frustration. Frustré de mettre fait avoir comme un bleu. Et c’est d’autant plus grave qu’il me prend mon arme. Heureusement que je suis déjà mis à pied, sinon j’y aurais eu le droit pour ça. Le lieutenant parvient à le neutraliser, sans que je comprenne vraiment ce qui vient de distraire le type. Le voilà, en tout cas, au sol, une balle dans la jambe. Joli tir. Goodwin vient alors lui dire ses droits et moi, je tique un peu en le voyant faire. Pas de béquilles ? Il ne semble pas pouvoir se pencher, histoire de passer les menottes au type, mais il parvient à faire glisser mon arme plus loin. Alors quand il vient vers moi, quand il me demande si j’ai d’autres conneries du genre en tête, je lui réponds avec un sourire satisfait. « Vous avez pas idée… »

Il me demande alors de ne pas bouger, d’attendre que l’on s’occupe de moi, seulement, je me relève quand même, malgré la douleur et vient me placer à côté de lui. « Vous en faite pas pour moi, je vais bien… mais vous, lieutenant ? Pas trop difficile de marcher sans béquilles ? Vous avez l’air de bien galérer quand même, alors vos réflexions, vous vous les carrez où je pense. » Je ne fais pas plus de réflexions et vais m’installer sur le siège passager de mon pick-up, les pieds sur le trottoir, venant choper, comme je peux, une cigarette dans la boîte à gants. Le secouriste peut râler comme il veut, il n’obtient rien de moi si ce n’est un regard noir, un doigt d’honneur et toute la gentillesse dont je peux faire preuve en lui disant de voir ailleurs. Moi, vexé ? Mais non, ça se saurait. Parce que le pire dans tout ça, c’est que je suis bon pour attendre une autre ambulance. « Quand vous aurez fini, lieutenant, j’aimerais bien récupérer mon arme... » Bon je sais que ça va pas être de suite, mais merde, elle m’a coûté assez chère.
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