APPEL DU DEVOIR #3

APPEL DU DEVOIR #3

HEROES

1 ■ Synopsis
12:48 am ; West Side street
Qui a dit que la sécurité n'était pas nécessaire à l'heure du déjeuner dans les centres spécialisés ? Ils se posent encore la question, les membres du personnel responsables de cette vieille dame disparue. L'esprit en vrac, atteinte de troubles mentaux néanmoins inoffensifs, voilà déjà trois heures qu'elle déambule dans les rues du West Side en criant le nom d'un petit-fils – qu'elle n'a pourtant pas.

Et si, jusqu'alors, personne ne semblait être l'élu des délires de la septuagénaire, Spencer Myers – en route pour rejoindre ses frères – attire son attention à la sortie d'une épicerie. « STEVEN, MON CHERI ! » Elle courre, y met un peu plus de cœur à l'ouvrage maintenant qu'elle est persuadée qu'il est là, devant elle, son petit-fils chéri.

Les pompiers ont déjà été alertés, les secouristes aussi – même la police qui, toute fois, n'a fait que rire à ce qu'ils pensaient n'être qu'un canular. Aussi, une équipe des deux services a été déployée ; dans l'une de celles-ci se trouvent Owen Burgges accompagné de ses collègues et non de sa guitare, puis dans l'autre Amandine Lévêque et son sourire éternel. Cela dit, il faut relativiser, elle n'est pas méchante mais bien collante – et, avouons-le, très marrante.

2 ■ Participants
# Owen Burgges
# Spencer Myers
# Amandine Lévêque

3 ■ Règles à suivre pour cet appel :
# 600 mots maximum par réponse
# pas d'ordre de passage défini

le staff de C911.

APPEL DU DEVOIR #3

Il est un peu moins de 13h quand je décide de m’arrêter dans une épicerie. On a rien de prévu dans l’après-midi avec le MC, mais ce soir oui, alors je profite pour faire une pause avant de reprendre les travaux dans la maison. Je me suis lancé dans des rénovations assez importante et j’avoue être plutôt fier de moi. Enfin, ce n’est pas pour ça que je suis dans l’épicerie. Non, j’avais juste pas envie de cuisiner alors je suis allé m’acheter un sandwich. Mais, oh la belle aprem de merde qui s’annonce. Je ressors avec mes achats et retourne à ma moto garée juste devant, sauf que je n’ai pas le temps de l’atteindre que me voilà dans les bras d’une vieille qui visiblement me prend pour quelqu’un que je suis si pas. Mon premier réflexe étant de la repousser, la tenant loin de moi à bout de bras. « Oula… la vieille tu vas te calmer... » Je suis tenté un instant de demander à ce qu’on appel la police, mais j’ai pas des masses envie de les voir débarquer. Parce que je ne les aime pas et puis il risque de voir mon arme, pas forcément légale.

Mais, si d’une main, je fais tout pour la retenir je préviens quand même le 911, au moins qu’il envoie une ambulance pour la ramasser. Parce que, putain, elle a une sacrée force et on me confirme au téléphone qu’elle n’est sans doute pas dans son état normal. Comme si je l’avais pas deviné tout seul. J’essaye encore de la détacher de moi, mais elle est bien accrochée. Je ne voudrais pas la repousser plus violemment, histoire d’avoir d’éviter les problèmes. Alors quand je vois l’ambulance arrivé, je suis un peu soulagé. D’autant que je reconnais la jeune femme de l’assos. Bon je suis pas sûr que ce soit une vraie bonne nouvelle, parce qu’ils ont surtout l’air de bien rigoler. Toujours est-il que je me tourne vers elle. « Virez-là d’ici ou je m’en charge. » Bon, les menaces c’est peut-être pas la meilleure chose à faire, mais clairement, le pire c’est d’avoir sous-estimé la mamie et l’avoir laissé me sauter dessus de nouveau, me faisant perdre l’équilibre. Sauf que moi, j’étais à côté de la moto, alors je réussis juste à basculer avec, me retrouvant le cul sur la route, la moto sous les jambes avec une folle envie de sortir mon flingue. Mais le fou rire des passants me rappelle que je suis pas seul et je stoppe mon mouvement. C’est vrai, la situation est pas mal. Mais je sens que si ça se sait… je suis mal au MC

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APPEL DU DEVOIR #3

Quand on est envoyé en intervention on ne sait jamais vraiment sur quoi on peut tomber. Ca peut aller d'un simple chat coincé dans une gouttière à un accident de la route à multiples victimes ou à un feu de bâtiment industriel. Oh j'en avais fait des interventions en quelques années à Chicago mais de la chasse à la mamie jamais ! Enfin jusqu'à aujourd'hui.
Depuis un moment qu'on vadrouille dans les rues à sa recherche jusqu'à être appelé à quelques pâtés de maison de là.
Une fois sur les lieux je hausse les sourcils amusée par la scène. Je reconnais l'homme qui se tient face à moi, Spencer Myers, un ancien détenu que j'aide dans l'asso de réinsertion où je suis bénévole. Mais je ne pensais pas le retrouver en dehors de nos rendez-vous et encore moins avec une grand-mère pendu à son cou.
Je le reconnais bien au moment où il me demande d'une manière très peu aimable de l'aider. Je m'apprête à le reprendre quand visiblement le grand gaillard perd l'équilibre et s'étale de tout son long sur sa moto.
Là j'avoue que je peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Avant de disperser la foule qui s'accumule.
- S'il vous plaît, libérer le passage merci !
Je me retourne et toise, hilare Spencer les mains sur les hanches. Arrive alors la deuxième équipe et je reconnais le visage familier d'Owen. Mon sourire s'élargit en le voyant et je lui fais un clin d'oeil complice.
- Regarde moi comme ils sont mignons.
Trêve de plaisanterie, je me penche et attrape par le bras notre petite fugueuse.
- Bonjour madame, je m'appelle Ama, je vais vous aider à vous rele... AÏE.
Le coup de sac que je me prends sur la tête me surprend et je fronce les sourcils.
- Ne me touchez pas ! Steven, mon chéri, la vilaine dame veut me voler mon sac !
... C'est moi la vilaine dame ? Je me tourne vers Owen perplexe et hausse les épaules lui faisant comprendre qu'il allait devoir se débrouiller sur ce coup. Je me place alors derrière Spencer et tente de l'aider à se relever - chose loin d'être simple avec mère-grand qui le colle.
- Outre l'ego qui doit prendre un sacré coup, ça va vous ne vous êtes pas fait mal ?

Appel du devoir#3

Feat. Spencer & Amandine

Quand il a abandonné sa carrière d’éternel stagiaire de notaire, Owen, il ne se doutait pas qu’il se retrouverait un jour dans une situation comme celle-ci. Une premiere, même pour Amandine visiblement. Et c’est presque ce qui l’amuse le plus dans cette intervention. De savoir que son ange tout blond est dans cette galère avec lui et qu’ils sont sur le point d’entrer un nouveau record à la liste des interventions ridicules. Enfin, s’ils ne font pas la risée de toute la caserne en échouant dans cette tache à premiere vue des plus banales. Eventualité qui semble heureusement s’éloigner d’elle-même lorsqu’ils parviennent à localiser la septuagénaire. Et s’il s’attendait à etre soulagé une fois la vagabonde retrouvée, il n’avait pas anticipé tout le cocasse de la situation. La vieille est agrippée à un homme qui visiblement ne semble pas lui rendre toute l’affection qu’elle lui porte. Il peine à retenir un fou rire, Owen, plus encore apres la remarque de sa collègue et amie. Mignons, ils le sont en effet, plus encore une fois le type les quatre fers en l’air sur sa bécane, reversés tous deux sur le bitume par l’élan de la fugueuse. Et s’il se mord la joue dans l’espoir de retrouver son sérieux, il ne parvient à réagir avec l’esprit clair que lorsque la septuagénaire se met en tete d’essayer d’assommer Amandine à grand renfort de coups de sac à main.

Celle-ci semble prendre les choses avec bien plus de professionnalisme que lui, ignorant les menaces et les hurlements de la furie du troisième âge pour aider sa victime à se relever. Et le crooner, il se retrouve seul face à cette harpie en cavale. Alors il agit à l’instinct, Owen, employant la premiere pirouette qui lui passe par l’esprit, les deux mains tendues devant lui en signe d’apaisement. « Ca va aller Madame. Personne ne vous prendra votre sac. Je suis.. un ami de Steven. » C’est un pari risqué, un coup de poker, mais vu la manière dont elle a accueilli sa collègue, il préfère préparer le terrain avant de s’avancer vers elle. « On va vous ramener à la maison. On pourra tous boire le thé ensemble et tout ira bien. Pas vrais Steven ? » Il s’adresse à l’autre qui se relève plus loin en espérant qu’il comprenne et qu’il rentre dans son jeu. S’ils peuvent la ramener au bercail en l’utilisant comme appât pour éviter de nouveaux saut d’humeurs de la part de la septuagénaire, il faut saisir l’occasion.

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APPEL DU DEVOIR #3

« Ok, là ça va vraiment pas le faire » que je souffle pour moi. Je commence à doucement en avoir marre. D’autant que les gens au tour ne font rien de mieux que de filmer en rigolant. Ils vont moins rire quand je lui aurais collé une balle dans la tête à la vieille. Je ferme les yeux et respire un grand coup, non-bien sûr que je vais pas la tuer. Je ne suis pas un monstre et ce serait complètement idiot et dangereux pour le club. Au moins voir qu’elle ne s'en prend pas qu’à moi ça me tire un ricanement. Bien fait. Je l’aime bien cette fille, mais ça lui apprendra à rire. Elle vient finalement essayer de m’aider, pendant qu’un autre secouriste attire l’attention de la mamie. Et sa marche suffisamment bien pour que je parvienne à me relever. Je me dégage rapidement de la prise de la jeune femme, un peu sèchement, j’avoue. « Mon égo ouais… mais surtout MA PUTAIN DE MOTO. » Cette fois, je gueule, histoire de bien faire comprendre que je suis vénère. Alors quand en plus l’autre secouriste décide de rentrer dans le jeu de la tarée, je le pointe du doigt. « HORS DE QUESTION. »

Je me retourne alors vers ma bécane à terre. « Putain, fait chier ! » Oui, je jure beaucoup, mais là, il y a de quoi. Je demande à des gars random sur le trottoir de venir m’aider à la relever. Elle n’a pas l’air d’avoir trop mangé, mais je me méfie quand même, un problème technique est vite arrivée avec une chute. En ce qui concerne le physique, j’ai mon poignet gauche qui me fait souffrir comme un chien, mais je ne dis rien, m’étant contenté d’une grimace en relevant les 250kg de la 883. Je passe mes mains sur l’arrière de ma tête. Avant de soupirer encore une fois. Je sens que la journée va être longue. D’un geste, je viens replacer le sweat et le blouson, pour cacher l’arme qui trône à ma ceinture.

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APPEL DU DEVOIR #3

Je regarde Owen agir tandis que je tente d'aider Spencer, il est malin je dois bien l'admettre. Rien ne sert de contredire une personne en plein délire au contraire vous n'arriverez à rien d'autre de plus que la rendre agressive. Alors il rentre dans son jeu et je ne doute pas que ça puisse être efficace sauf si notre cher "Steven" en décide autrement.
Quand j'aide ce dernier à se relever, mon regard glisse sur l'arme qui se dessine sous son blouson ouvert et je reprends bien vite mon sérieux. Je ne peux pas dire que je connais vraiment Spencer, même si je ne le pense pas capable - ou du moins assez stupide - pour se mettre à tirer sur une petite vieille un peu dérangée. Toutefois c'est une information à ne pas oublier surtout dans une ville comme Chicago.
Tout s'enchaine assez vite par la suite, Spencer est sur ses deux jambes après avoir envoyé valser la grand-mère qui vient s'écraser dans les bras d'Owen. Il se libère d'un geste brusque de mon aide pour ne se concentrer que sur sa moto. Visiblement il fait parti de cette catégorie d'êtres humains obnibulés par leur véhicule. Un peu comme ils pouvaient l'être aux Moyen Age avec leurs chevaux. Comme quoi, l'évolution c'est pas pour tout le monde.
Alors qu'il remet sa moto debout je m'approche d'Owen et je lui glisse discrètement :
- Il est armé, je le connais un peu mais on sait jamais.
Je viens ensuite donner un coup de main à Spencer et je pose ma main sur son bras.
- Je sais que c'est beaucoup vous demander mais si vous voulez que cette histoire se termine au plus vite pour vous comme pour nous, il va falloir nous aider...
Je tente le petit sourire et les yeux de biche, sait-on jamais.

Appel du devoir#3

Feat. Spencer & Amandine

Il n’est pas du genre à croire qu’une prière peut être entendue, Owen, et pourtant il se surprend à prier en silence que l’autre comprenne. Et comme attendu, personne n’écoute, ni là-haut, ni devant lui. Et s’il ferme brièvement les yeux, retenant un soupire déjà las, ce n’est que pour commencer à chercher à une autre approche. Il semble impossible de raisonner la grand-mère sans risquer un esclandre, ce qui serait une difficulté supplémentaire à gérer. Une difficulté dont il se passerait bien et à laquelle la marée humaine des badauds curieux vient s’ajouter. C’est dans la nature humaine, qu’il songe le crooner, cette curiosité malsaine, ce besoin de se repaitre des péripéties de son prochain quelques soient les tenants et les issues. Et pour couronner le tout, voila que son ange tout blond vient lui souffler quelques mots qui lui glacent le sang. Non content d’être retissent à l’idée de s’impliquer et d’être une part de la solution, il fallait qu’il soit armé. Il n’est pas taillé pour ça, Owen, son arme à lui ce sont ses mots, seulement ses mots. Il est loin du superman à la peau en kevlar. Pourtant il s’efforce de garder son sourire, pour la septuagénaire, pour ne pas briser tout à fait son mensonge et tenter de la garder à peu près calme.

Et son sang froid, il parvient à le maintenir avec un brio qui le surprend lui-même, Owen. Jusqu’au moment où un flash attire son attention. Les curieux ne se contentent plus de regarder, ils immortalisent l’instant. Certains filment même, se délectant de cette scène désolante, du malheur de cette pauvre femme. « Hey… » adresse il à l’un d’eux qui ne semble pas l’entendre. « …mais sérieux, la vieille barge a réussi à faire tomber le biker et sa bécane avec. Elle a eu de la chance que les pompiers arrivent, il l’aurait p’être tuée. J’ai loupé ça putain, t’imagine je… » Se la jouant reporter, le badaud commente la scène avec un aplomb qui lui donne la nausée. « HEY ! Arrêtez ça ! Vous avez pas mieux à faire ? » Par reflexe, il s’est placé entre la fugueuse et l’objectif, main tendue devant lui. Qu’on soit curieux, il peut comprendre Owen, mieux que quiconque peut être. Mais qu’on puisse se délecter d’une telle éventualité, regretter même que les choses se soient déroulées jusqu’ici sans effusion de sang, c’est quelque chose qui le dépasse. « Qui t’es toi pour m’empêcher de filmer ? » Ses nerfs lâchent « Je t’empêche pas de filmer connard. Mais tu la ferme, tu vois pas qu’elle est déjà assez déstabilisée comme ça ? Et si c’était ta grand-mère ? Ça te plairait qu’un trou du cul se foute de sa gueule ? » Et tandis qu’il parlait, il a senti la grand-mère se dérober à son attention, s’éloigner de l’abris dans son dos pour se précipiter de nouveau vers le motard. « Steven mon chéri, ton ami va se battre, j’ai peur. »

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APPEL DU DEVOIR #3

Je parviens tant bien que mal à me calmer, massant mon poignet gauche qui me fait souffrir, il doit être foulé un truc du genre, parce que j’arrive toujours à le bouger. Je jette un dernier regard à ma moto, avant de me rendre compte que beaucoup de gens commence à filmer. Venir squatter en voyeur morbide ne leur suffit pas, il faut qu’il prenne des photos et qu’ils filment. Je souffle et commence à tourner en rond le long de la route, je peux pas laisser passer ça, faut que je trouve un moyen d’effacer les images, je devrais y arriver de chez moi, piratant les sites sur lesquels les vidéos vont être stockées. La magie du cloud, c’est le paradis pour nous les hackers. Enfin, la situation commence à doucement partir en vrille quand le pompier essaye de stopper un gars de filmer. En soit, j’aurais probablement rien dit, mais le type vient de se foutre de ma gueule… Et ça, c’est hors de question de laisser couler. Je me tourne alors vers lui, occultant tout les autres crétins en train de filmer eux aussi. Il n’y a que la vieille qui me ramène un instant à la réalité, je vais me la faire elle, à un moment donné le poing va partir, je vais pas pouvoir m’en empêcher.

Je la repousse vers Amandine avec un simple « Toi, ta gueule. » Je suis plus en état de patienter ou de faire preuve de diplomatie. Je bous juste de l’intérieur et en quelques pas, je suis devant le gars qui filme. Sur le court trajet, je viens prendre mon arme dans mon dos, que je tiens ensuite le long de ma cuisse dans la main droite. « Moi, je vais t’en empêcher connard. » De la main gauche, je viens choper son téléphone, le fou part terre et l’écrase du pied. Avant de venir le prendre part le col et de le plaquer contre le mur. « Tu pensais qu’il allait ce passer quoi en me filmant, hein ? T’as vraiment cru que c’était une bonne idée ? » Je me penche un peu plus vers lui. « C’est p’être toi qu’j’vais buter en fait. T’en dis quoi, hein ? » Sans plus de ménagement, je le projette au sol, donnant un coup de pied dans ce qui reste de son téléphone pour lui envoyer dans la tronche. « Casse-toi avant que je te plombe la gueule ! » Bon, maintenant que les gens ont bien vu que je plaisante pas, ils devraient dégager, ou appeler les flics...

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APPEL DU DEVOIR #3

La situation part totalement en cacahuète. Pour rester polie. La foule autour de nous ne cesse de grandir et ça commence sérieusement à compromettre notre intervention.
A Chicago, tout peut déraper très vite. La preuve encore aujourd’hui.
Owen finit par perdre son calme et Amandine ne peut que le comprendre toutefois c’était loin de l’aider. Alors que Spencer envoie balader notre petite dame je la rattrape du mieux que je peux tandis que j’assiste impuissante à la scène ou Spencer manque de démonter la tête du passant.
Un peu extrême le bonhomme mais on se doute bien que si il fait parti des KOS ce n’est pas pour avoir vendu des pâquerettes.
Du regard j’intime à Owen de venir récupérer la retraité et de ne surtout pas intervenir auprès de Spencer, vu comment il était en pétard il était hors de question que je me retrouve à gérer une fusillade surtout quand Owen risquait d’être blessé.
Je vois les mines effrayés des gens autour de nous et certains prendre leurs téléphones sûrement pour appeler la police et ça, ça nous arrange pas forcément.
Dieu sait que quand ils s’en mêlent on finit avec pas mal de paperasse et j’avais surtout bien peur que Spencer ne soit pas du genre à se rendre gentiment sauf qu’on a besoin de lui.
Décidant de reprendre les choses en main je prends ma voix la plus ferme. On plus là pour rire.
- Tout le monde se calme ! Maintenant vous allez tous partir ou j’appelle la police pour tous vous embarquer pour non assistance à personne en danger et abus de faiblesse est ce que c’est clair ?
Seul l’homme encore à terre à récupérer les miettes de son téléphone ne semble pas encore calmer et quand il se relève, visiblement toujours prêt à en découdre je tords son poignet de manière à lui faire mal sans pour autant le casser.
- Vous, je ne veux pas nous entendre, sifflais-je. La prochaine vous utiliserez votre cerveau et laissez parler le peu d’humanité qu’il vous reste maintenant ça dégage.

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